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Préparation concours

IPFiP
Année 2023

La méthodologie de l’épreuve 1

La note administrative

Module stagiaire

Décembre 2021

ÉCOLE NATIONALE DES FINANCES PUBLIQUES


Méthodologie de la note administrative

Précision importante : La méthodologie proposée dans le présent module ne


prétend en aucun cas constituer la seule approche possible de l'épreuve de note
administrative. Elle a seulement pour ambition d'aider les préparants à gérer aux
mieux cette épreuve décisive du concours d'Inspecteur principal. Chaque préparant
doit, à travers les 7 devoirs1 qui seront proposés tout au long de l'année de
préparation, adapter ces conseils méthodologiques en trouvant la meilleure formule,
qui lui permettra d'atteindre l'objectif fixé par le sujet dans le temps imparti de
l'épreuve.

1. Importance de cette épreuve


L’épreuve de note administrative est une épreuve majeure et déterminante dans le
concours d’inspecteur principal des finances publiques.
En effet, cette épreuve a le coefficient le plus important et représente 60 % des
points d’admissibilité et 30 % des points totaux du concours.
Il est donc important pour les candidats, de bien préparer cette épreuve et de
comprendre les attentes du jury. Il est d’ailleurs conseillé de lire avec attention le
rapport du jury du dernier concours disponible sur le site de l’ENFiP.

2. Rappel concernant la nature de l’épreuve


L’épreuve n° 1 consiste en la rédaction d’une « note administrative sur un sujet relatif
à l’environnement administratif, économique, financier et social de la DGFiP, (…) à
partir d’un dossier et pouvant déboucher sur la formulation d’un avis et/ou d’une
proposition en lien avec ce sujet ».
Pour répondre à ces attentes, l’épreuve consiste en la rédaction d’un devoir
permettant de présenter :
- une analyse et synthèse d'un dossier relatif à un thème de culture administrative
ancrée dans l'environnement de la DGFiP ;
- des propositions argumentées destinée à permettre une prise de décisions ;
- exposer un avis circonstancié sur un sujet.
Objectifs de cette épreuve :
- épreuve qui doit respecter un certain formalisme (timbre, introduction, note
rédigée, structurée…)
- mais aussi et surtout, une épreuve fortement opérationnelle qui doit permettre
de répondre à la demande du commanditaire.
Les candidats doivent garder en tête ces deux objectifs tout au long de l’épreuve, de
l’analyse du sujet à la rédaction du devoir.

1 4 devoirs et 3 galops d’essai

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3. Durée de l'épreuve

L’épreuve de note administrative est d’une durée de 5 heures. La gestion du temps


est d’une importance primordiale, en effet les deux parties de la commande doivent
être traitées. Il est donc nécessaire de conserver un temps suffisant pour la seconde
partie de l’épreuve qui ne doit pas être négligée.

À titre indicatif, l’épreuve peut se dérouler comme suit. Bien évidemment le


déroulement sera adapté par chacun en fonction de la longueur du dossier, de la
technicité des documents ou de la facilité des préparants à construire un plan ou
rédiger ainsi que de la vitesse de lecture propre à chacun.

Durée de l'épreuve 5 heures.


1. découverte et analyse du sujet : 10 à 15 mn
2. survol du dossier  : 5 à 10 mn
Proposition de gestion du 3. lecture du dossier : 1 h 15 à 1 h 30
temps pour l’ensemble de
l’épreuve 4. élaboration du plan : 30 à 40 mn
5. rédaction : 2 h à 2 h 15
6. relecture : environ 10 mn

4. Analyse du sujet
Le préparant doit lire avec attention le libellé de sujet, qui orientera la lecture du
dossier.
Le préparant doit aussi être attentif à l’examen de la situation professionnelle dans
laquelle le place l'énoncé, et notamment :
- le positionnement dans l'organigramme et le service concerné
- la qualité du destinataire de la note
- le contexte de la commande
Cette analyse est fondamentale car ces éléments peuvent avoir des conséquences
sur le fond et la forme de la note.

Conseils 
Six questions doivent ainsi être posées :
Qui êtes-vous selon l'énoncé ? Êtes-vous spécialiste de la question ou
Qui ? bien attend-on de vous une analyse généraliste et transversale de la
problématique ?
Quel est le destinataire final de la note ? Ceci est important afin de
Pour qui ?
cibler ses attentes
Les dates sont une donnée essentielle pour éviter les erreurs dans la
Quand ?
chronologie des éléments exposés.
Le lieu peut parfois également être un élément d’information
Où ?
important.

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Pourquoi ? Pourquoi le commanditaire vous passe-t-il cette commande ?

Quoi ? Quel est le contenu de la commande ?

5. Découverte du dossier
Le préparant doit effectuer une lecture attentive, une véritable analyse du sommaire
et un survol du dossier de synthèse.
Au cours des 5 à 10 premières minutes, le préparant doit prendre connaissance du
dossier par une lecture rapide des documents constitutifs du dossier et se constituer
une grille de lecture.
Attention, il ne s’agit pas de procéder à une lecture exhaustive de certains passages
mais uniquement à la lecture des titres et sous-titres des documents, à l’examen de
la date de chaque texte et l’identification de l’origine des documents (articles de
doctrine, textes législatifs ou réglementaires, instructions, notes de service…).
Lors du survol rapide du dossier, le candidat doit relever sommairement le thème de
chaque document (par exemple : définition du thème du sujet, la loi, le contrôle
fiscal, la DGFiP) qui lui permettra d’affiner sa grille de lecture par thématique en
regroupant les documents. Les thèmes seront affinés lors de la lecture complète des
documents. Le candidat réorganisera l’ordre de lecture des documents par degré de
complexité, en allant du général au particulier, en les regroupant si possible les
documents par thème chaque fois que cela est possible.

6. Conseils sur la méthodologie de la partie analyse/synthèse

6.1. Attentes du jury


La partie du devoir relative à la synthèse doit permettre au candidat de démontrer :
- Esprit d’analyse : il est nécessaire de savoir dégager les idées utiles à partir des
documents mis à disposition, tout en gardant un véritable sens critique et en
distinguant le fondamental de l’accessoire. À ce titre, il est conseillé de lire
attentivement le sujet pour bien cerner les différents aspects et les multiples
niveaux d’analyse abordés (niveaux général, sous-jacents, de détails).
- Capacité de synthèse : la note doit faire ressortir l’essentiel du sujet de façon
concise. Elle doit pouvoir être lue sans renvoi au dossier.
- Sens logique: la structuration de la note doit être évidente et le plan cohérent
avec le thème traité induit par le sujet et le fonds documentaire. Les idées du
dossier doivent être hiérarchisées au sein des parties et s’enchaîner avec logique.
- Qualités rédactionnelles : le principe n’est pas celui d’une reprise limitée des
idées, par juxtaposition, résumé simplificateur ou pire encore, par simple
paraphrase, mais plutôt la reformulation des aspects essentiels du dossier de
façon opérationnelle. Les idées doivent être exposées de manière simple et
précise. Des phrases courtes rédigées dans un style clair et fluide, ne comportant
pas plus d’une idée, sont généralement préférables. L’important est en effet
d’aller à l’essentiel des idées, à la fois sans détail excessif mais également sans
oubli de notions importantes.

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6.2. Conseils sur la prise de note/surlignage 
Il convient de privilégier dans la mesure du possible une lecture sélective et rapide. Il
est ainsi fortement déconseillé de pratiquer une lecture exhaustive des textes (éviter
le mot à mot) mais plutôt rechercher les idées importantes d’un paragraphe et ne
pas s’attarder sur les détails.
Les écueils à éviter :
- trop noter ou tout surligner : risque de perte de temps et manque d’efficacité au
stade de la phase de rédaction
- noter insuffisamment : compter uniquement sur sa mémoire, au moment de la
rédaction de la synthèse, pour se rappeler les idées.
Conseils
- Pour la prise de note, n’utiliser de préférence que la partie recto des feuilles.
Penser à numéroter les brouillons afin d’éviter toute confusion et à relever par
sécurité le numéro des documents en face des idées essentielles (cependant, il
faut éviter d’avoir à revenir par la suite au dossier). Enfin, n’oubliez pas de laisser
une marge pour apporter le cas échéant des compléments.
- Tous les documents doivent être exploités (pas de document piège ou inutile), en
particulier selon le ou les axes de la mise en situation.
- Repérer dès la lecture les éléments qui serviront de bases aux propositions. Les
documents ne se suffisent pas à eux-mêmes mais ils permettent dès la lecture
d’avoir des pistes pour élaborer les propositions. Les dossiers contiennent le plus
souvent des éléments permettant de répondre à la commande dans sa dimension
opérationnelle.
- Pour ceux qui surlignent, isoler les idées essentielles des autres en les surlignant
d’une autre couleur ou en les soulignant pour les distinguer des autres moins
importantes;
- Pour ceux qui utilisent la prise de note, limiter au maximum le nombre de feuilles
utilisées, une à deux feuilles en mode "paysage" voire trois est l'idéal afin d'avoir
toutes les idées sous les yeux lors de l'élaboration du plan. La feuille en mode
paysage pourra être compartimentée le cas échéant en fonction des thématiques
relevées pendant le survol du dossier.

6.3. Construction du devoir


C’est une étape essentielle du devoir : la partie analyse/synthèse doit s’organiser
autour d’un plan logique, progressif et clair. Il doit être dynamique et mettre en
perspective la problématique du sujet, dégagée dès l’introduction, et conduire
logiquement vers les propositions. Le plan est la réponse à la problématique
soulevée par le sujet.
Il convient de ne pas oublier que la note est un outil de travail. Le plan ne doit pas
être original mais plutôt permettre un enchaînement clair et dynamique des idées de
nature à traiter l'ensemble des aspects du sujet.
Principaux écueils :
- le plan est clairement annoncé, mais les mêmes idées se retrouvent dans les
différentes parties.

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- l’annonce de plan est trop basique et les transitions sont, dans certains cas,
inexistantes, ou alors se contentent de reprendre uniquement le titre, ou
inversement développent déjà tout le contenu de la partie.
- les propos développés sont trop généraux ou descriptifs, et laissent à penser que
le dossier est simplement « recopié » sans être problématisé.
- les aspects techniques ou chiffrés qui méritent une analyse plus fine du dossier
sont parfois omis, ou mal analysés
- Le plan annoncé ne correspond pas au contenu exposé dans les parties et sous
parties.
Conseils
- lors de la prise de note (le cas échéant), classer les éléments de chaque texte en
grandes catégories, relevées lors du survol du dossier et ne noter que les idées
essentielles qui complètent ou amendent les idées déjà notées au brouillon  ;
- rédiger complètement au brouillon l’introduction et la conclusion ;
- soigner les titres et les phrases d’attaque des sous-parties ;
- plus le plan, rédigé sur le brouillon est détaillé, plus la rédaction définitive sera
facilitée ;
- ménager des transitions entre parties et à l'intérieur de chaque partie. Cela
nécessite, en amont, une vraie réflexion du stagiaire sur la progression du devoir
(mon IA est-il logique par rapport à mon IB, ainsi de suite). ;

6.4. Structure de la note en deux parties


Contrairement à la dissertation de culture générale, la note n’exige pas une structure
très recherchée ou originale. Il faut, en fait, être clair et pratique.
Il n’existe pas de plan type. Le sujet, et lui seul, permet de déterminer de quelle
façon le candidat va répondre à la problématique. Les plans en 2 parties, avec deux
sous-parties clairement identifiées, sont à privilégier.
Le développement d’une note comprend généralement deux parties, bien articulées
et à peu près égales en volume. Cette structure binaire offre plusieurs avantages :
- elle met en évidence l’information à transmettre et la démarche du rédacteur
sans exiger d’effort particulier du lecteur ;
- le caractère a priori un peu simpliste du plan binaire peut être largement
compensé par l’organisation interne et l’équilibre des deux parties qui doivent
comporter un nombre égal de sous-parties, comme par la richesse des idées et la
hauteur de vue de l'analyse.
Attention : la commande peut éventuellement exiger du candidat qu’il produise par
exemple une annexe, un projet de note aux services, un aide-mémoire, un plan
d'action (concours 2018) ou une fiche (concours 2019). Le candidat devra alors
structurer son devoir en deux temps. La note proprement dite (comportant l'analyse
et la synthèse et la justification du contenu proposé dans l'annexe) puis le second
document qui prendra la forme exigée par la commande, et sera également rédigé et
structuré.
Il est à cet égard impératif dans ce type de sujet de bien articuler les deux
documents, l'annexe ou le plan d'action devant se rattacher logiquement à l'analyse
exposée dans la note et en prolonger le contenu.

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6.5. Présence d’un plan apparent
Le plan n’est pas obligatoirement apparent, cependant les plans apparents sont à
privilégier car ils correspondent mieux à une note réalisée dans le cadre
professionnel et facilitent la lecture du devoir. Les titres doivent être aussi précis que
possible.
Le plan apparent est très fortement recommandé pour plus de clarté et de simplicité
d’utilisation.
Très souvent, le titre est l’élément le plus important d’un texte : c’est lui qui va
éveiller l’intérêt du destinataire du document. La seule lecture des titres et des sous-
titres doit faire comprendre :
- que l’essentiel a été saisi ;
- que les solutions ou les réponses attendues sont effectivement données.
Le choix des titres des parties et des sous-parties est très important : ils doivent
démontrer à la fois la rigueur et le style du candidat

6.6. Introduction
Elle est obligatoire. Elle doit contenir 3 points essentiels :
- une "attaque" ou une "accroche", par exemple un chiffre clé, une date, un
événement ;
- la définition des termes du sujet et l'énoncé de la problématique ;
- l’annonce de plan.

6.7. Conclusion
La conclusion n’est pas obligatoire, cependant elle est très vivement conseillée
(certains rapports du jury regrettent son absence).
Il s’agit, en fait, d’une manière concise :
- de reformuler très nettement les idées clés sans reprendre l’argumentation
développée dans le corps de la note ; cela nécessite un effort de synthèse pour
résumer le développement en une ou deux phrases ;
- de faire valoir les points forts de la solution préconisée (s’il y a lieu).
Il convient de proscrire les idées essentielles que l'on aurait "oubliées" car celles-ci
doivent figurer dans le corps du devoir, ou une ouverture sur une idée nouvelle, sans
lien avec le sujet.

7. Rédaction du devoir
Une note, si elle doit garder un caractère administratif, sera rédigée de manière à ce
que le destinataire trouve rapidement ce qu’il cherche et comprenne ce qui est
exposé : il doit identifier facilement la (ou les) réponse(s) aux problèmes auxquels il
est confronté et, cela, de manière claire, précise et simple.
 une rédaction claire, et concise pour qu’elle soit lue et comprise ;
La simplicité est donc de règle, qu’il s’agisse : du choix des mots et de la structure de
la phrase.

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 une bonne organisation des paragraphes :
A chaque idée, un paragraphe court mais relié aux autres de façon logique.
Il est indispensable d’utiliser des mots de liaison, de façon à démontrer la logique du
raisonnement et à guider le correcteur dans sa lecture du devoir.
Attention au sein des paragraphes, il faut présenter les idées de façon hiérarchisée et
cohérente. Les idées essentielles doivent être mises en valeur, en utilisant, par
exemple des mots de liaison tels que « Tout d’abord » «  de façon prioritaire »… La
présentation de l’ensemble des idées, de façon linéaire, « effet catalogue ou liste »
est à bannir.
 une rédaction précise, pour être efficace :
Utiliser les termes exacts.
Demeurer rigoureux dans son expression et ne jamais oublier qui sera son lecteur : le
DR/DFiP n’est pas un économiste, un banquier ou un informaticien. Votre lecteur est
le numéro 1 du département c’est-à-dire le directeur.
Ne pas utiliser d’acronymes ou de phrases elliptiques recouvrant des théories
complexes sans les expliquer. Ne pas non plus inventer d’acronymes.
 une rédaction objective, pour se faire l’interprète de l’administration au service
de l’intérêt général :
Éviter les expressions familières, les phrases exclamatives ou interrogatives, qui
tendent à faire apparaître les options et les sentiments personnels du rédacteur.
 une rédaction nuancée, pour apprécier et commenter les faits et les décisions de
l’administration :
Il s’agit de faire preuve de prudence, il est donc possible d’utiliser les formules de
type : « il conviendrait, il serait souhaitable de… ».
 une rédaction ponctuée dans un devoir lisible et aéré ;
 Une rédaction démontrant une maîtrise de la grammaire et de l’orthographe  :
une faute d’inattention ou deux seront pardonnées. En revanche la détection
d’erreurs systématiques sur les accords, les pluriels, les conjugaisons irrite le
correcteur et va l’indisposer.

8. Conseils concernant la formulation de propositions


Cette partie de l'épreuve doit être préparée avec soin par le candidat car elle est
très souvent discriminante dans l'appréciation de la copie.
En effet cette partie de l’épreuve permet au jury de mesurer la capacité des
candidat(e)s à élaborer un point de vue critique et constructif et à proposer des
solutions opérationnelles, concrètes et réaliste, en relation avec le sujet traité.
Cette partie constitue le prolongement naturel du travail d’analyse et de synthèse
mené dans la partie précédente. Pour mémoire, il est conseillé de relever, en amont,
lors de la prise de notes, les éléments qui serviront de base à l’élaboration des
propositions.
Attention, comme indiqué supra, cette seconde partie peut prendre des formes
différentes selon les sujets (annexe, aide-mémoire, projet de note, plan d'action... ou

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tout simplement seconde partie du devoir). Les candidats doivent être attentifs au
libellé du sujet et respecter la forme exigée par la commande.
Cette seconde partie doit être conçue par les candidat(e)s comme un moyen
privilégié de convaincre les correcteurs de la justesse de leur argumentation, à partir
d'une analyse personnelle, réfléchie et argumentée, dans le cadre d’une aide à la
décision au travers d’une réponse rigoureuse, effective et utile.
Les candidat(e)s doivent ainsi être en mesure de faire preuve de hauteur de vue sur
le sujet traité à partir du dossier fourni.
Les candidat(e)s doivent être pouvoir:
- dégager plusieurs solutions opérationnelles au problème posé. Chacune des
solutions doit être précise et doit pouvoir être mise en place à court terme, à
budget constant, avec les règles juridiques, administratives et RH existantes…
De même, le candidat devra veiller à formuler des propositions opérationnelles en ce
qu’elles respectent les compétences de chacun.
- Les propositions formulées doivent être précises et illustrées
Il est donc nécessaire d’éviter les phrases passives qui ne permettent pas de préciser
les acteurs. Ainsi, il faut bannir les propositions d’action vagues, ou non explicitées
quant à leur mise en œuvre et aux acteurs concernés ou systématiquement recourir
à des mesures « cliché » (formation/information, sans préciser avec exactitude le
contenu de la formation ou le public visé).
Le candidat peut appuyer son raisonnement sur des exemples précis afin d’illustrer
ses propos et de valider ainsi leur caractère opérationnel.
- justifier le choix préconisé. Il est absolument nécessaire de justifier le choix de
chaque proposition.
Attention : il est essentiel que les candidats maîtrisent l’ensemble de l’architecture
des missions et des acteurs de la DGFIP en général, et d'une direction de terrain en
particulier.

Toute proposition opérationnelle doit comprendre la réponse aux questions


simples : Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Quand ? Pourquoi ? Quel lien avec le sujet ?

En bref :
- Propositions personnelles : les propositions doivent être personnelles, adaptées,
argumentées., le correcteur est en effet ouvert à toute proposition pertinente et
réaliste et cohérente.
- Propositions justifiées : le préparant doit justifier pourquoi il choisit de privilégier
une action plutôt qu’une autre parmi toutes celles possibles.
- Propositions réalistes : les préparants doivent formuler des propositions qui
peuvent être facilement mises en œuvre, techniquement, financièrement,
humainement.
- Propositions pertinentes : Il est préférable, de privilégier un nombre limité
d’actions en les expliquant correctement, en les détaillant plutôt que de dresser
la liste de toutes les actions possibles sans les hiérarchiser et en omettant de
prendre en compte les différentes contraintes (budgétaires notamment) . De
plus, l’effet catalogue est à proscrire : un futur inspecteur principal doit être en

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mesure d'offrir au directeur une palette de choix, tout en ayant éliminé les
possibilités irréalistes ou infaisables.

Conclusion
La note doit revêtir un caractère synthétique, opérationnel, logique, illustré et
convaincant.
Le candidat doit se poser la question suivante du début à la fin du devoir :
Ai-je proposé une solution à la problématique qui m’a été posée ? Et bien
évidemment en sous-jacent, cette solution est-elle applicable à tous points de vue
(humain, administratif, financier, social, technique…) ?
Le candidat doit également se demander, s’il était le destinataire de la commande :
ai-je bien tous les éléments pour comprendre le sujet puis pour mettre en place
immédiatement ce que je propose sans devoir consulter le rédacteur ? s’agit-il bien
d’un devoir « clés en main » c’est-à-dire opérationnel ?

Il convient en outre de vérifier certains points sur la forme:


- La copie est-elle « propre », lisible, aérée, bien présentée ?
- Le plan est-il apparent ?
- Le devoir est-il achevé ?
Puis sur le fond :
- L’introduction répond-elle à ce qui est demandé dans le sujet ?
- Le plan annoncé est-il respecté ?
- Répond-il à la problématique ?
- Est-il logique et judicieux ?
- Les idées retenues répondent-elles au sujet ?
- Les éléments essentiels du dossier ont-ils bien été repris et bien compris ?
- Ont-ils été correctement restitués et reformulés sans contradictions ?
- N’ont-ils pas été simplement recopiés ?
- Ne manque-t-il pas une ou des idées essentielles pour traiter le sujet ?
- Globalement, le traitement du dossier répond-il à la consigne, à la demande ?
- Une conclusion montre-t-elle bien que la réflexion a été correctement maîtrisée ?
- Le cas échéant, la (ou les) solution(s) proposée(s) est-elle (sont-elles)
« plausible(s) » ? Est-ce qu’elle(s) corresponde(nt) à ce qu’attend le destinataire
de la note ?

9/9

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