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SOINS INFIRMIERS
CARDIOVASCULAIRES
2ème ANNEE DE SPECIALITE
2019-2020
Kouakou K. Bertin
kbertink3@gmail.com ; tel: 07 92 11 26
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BILAN SPECIFIQUE DANS LES
AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
BILAN CARDIAQUE
Sommaire
Définitions :
1 - Un bilan cardiaque est constitué de plusieurs examens médicaux destinés à surveiller l’état du cœur
d’une personne ou à rechercher une pathologie chez une personne souffrant de symptômes cardio-
vasculaires.
2 - Un bilan cardiovasculaire est un ensemble d’examens réalisés chez un sujet présentant des facteurs
de risque. Il a pour objectif de vérifier l’état du cœur ou de surveiller l’évolution d’une maladie
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cardiovasculaire. Cet examen permet généralement de détecter une hypertension et une maladie des
artères qui souvent évoluent en silence pendant des années
1- Selon le fonctionnement du cœur, le bilan cardiaque est destiné aux personnes ayant des symptômes
dont on soupçonne une affection cardiaque comme :
- l’angine de poitrine,
- l’insuffisance cardiaque,
- l’infarctus du myocarde.
- des troubles de la conduction et du rythme cardiaque
2- Il sert également à la surveillance des personnes déjà malades ou auxquelles on a posé un pacemaker.
3- Ainsi, peut faire un bilan cardiaque, tout individu présentant des facteurs de risques majeurs :
- tabagisme,
- cholestérol,
- diabète de type 2
- obésité abdominale,
- hypertension artérielle
- ménopause,
- antécédents familiaux,
- sédentarité
- Sportifs de haut niveau ou les individus reprenant une activité sportive intense à partir de 35 ans,
Il consiste à réaliser :
- un électrocardiogramme (ECG) qui est un test permettant d’étudier le fonctionnement du cœur en évaluant
son activité électrique. Un ECG quand on soupçonne une angine de poitrine ou un infarctus du myocarde
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- une écho doppler cardiaque : va analyser le flux sanguin, rechercher un caillot, ainsi que l’origine d’un
souffle cardiaque ou d’une angine de poitrine.
- une écho doppler carotidienne : établira la corrélation entre l’épaisseur de la paroi carotidienne commune et
les facteurs de risque cardio-vasculaire chez des sujets asymptomatiques. Ce bilan recherchera une masse intra
carotidienne cause d’ACV ischémique
- une écho doppler cardiaque de stress: est un examen qui consiste à révéler si les artères coronaires irriguent
correctement le cœur. Cette technique d’exploration médicale repose sur l’utilisation d’ultrasons. Pour
provoquer une situation de stress pendant laquelle la fréquence cardiaque augmente, il y a deux solutions : la
méthode physiologique avec la réalisation d’un effort physique et la méthode pharmacologique avec l’injection
d’un médicament en occurrence la dobutamine.
- Une épreuve d’effort : le patient doit passer l’épreuve d’effort pour diagnostiquer une maladie coronarienne
ou maladie des artères coronaires. Il se déroule sur un vélo ou un tapis roulant. « À l’effort, les besoins en
oxygène augmentent, mais ils ne peuvent pas être comblés si les artères sont déjà rétrécies au repos. Ce test
génère des anomalies durant l’effort qu’un électrocardiogramme au repos ne verrait pas »,
- Un Holter : afin de détecte r des troubles rythmiques ou de la conduction cardiaque. La plupart du temps,
l’enregistrement en continu de l’ECG dure 24 à 48h.
Un bilan cardiaque est de mise à partir de 40 ans par mesure de précaution. Dans la plupart des cas à 50 ans, et
tous les ans ou les deux ans selon les facteurs de risques, un bilan cardiaque doit se faire.
- une écho doppler cardiaque trans œsophagienne (ETO): elle va rechercher d’une manière approfondie, les
éléments que l’écho doppler cardiaque conventionnelle ne retrouve pas (masse intra cavitaire, valvulopathie,
fuite)
- Un test d’inclinaison ou Tilt Test : chez des sujets présentant des cas de vertige ou de perte de connaissance
- Un télécoeur
3.2 Biologie
Un dosage biologique des enzymes cardiaques s’impose si l’on soupçonne une angine de poitrine ou
un infarctus du myocarde
SGOT (ASAT) : L'augmentation des ASAT dans le sang signe une cytolyse, c'est-à-dire une destruction
cellulaire. La concentration sanguine des SGOT s'élève notamment au cours de l'infarctus du myocarde. CPK et
CPK MB : C'est l'enzyme essentielle du métabolisme du muscle. Elle existe dans l'organisme sous plusieurs
formes dont une dénommée CK-MB est plus spécifique du muscle cardiaque. Le dosage de la CK associé à la
CK-MB sert au diagnostic et au suivi de l'infarctus du myocarde. L'élévation de la CK dans le sang fait
d'ailleurs partie des critères diagnostiques de l'infarctus du myocarde.
LD H :
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-son dosage est un des paramètres du diagnostic et du suivi d'un infarctus du myocarde.
-elle s'élève environ un jour après le début de la douleur,
- elle est maximale au deuxième jour et se normalise après le sixième jour.
Troponine T, Troponine I : Les troponines I et T sont deux formes de protéines présentes quasi-
exclusivement dans le muscle cardiaque. Au cours d'un infarctus du myocarde, leurs taux s'élèvent 4 à 6 heures
après le début de la douleur, est maximum environ 12 heures plus tard et reviennent à la normale après une
dizaine de jours.
Myoglobine : La myoglobine est une protéine présente dans les muscles, où elle participe à leur oxygénation.
Son dosage aide à affirmer ou à infirmer précocement un infarctus du myocarde. Il est aussi utile pour surveiller
l'efficacité d'un traitement dit « thrombolytique », (visant à dissoudre le caillot ou thrombus qui obstrue une
artère coronaire), un des traitements possibles de l'infarctus du myocarde.
Protéine C Réactive : (OU CRP) La protéine C réactive (CRP) est une petite protéine fabriquée par le foie.
C’est un excellent marqueur de l’inflammation. Son dosage dans le sang a été proposé pour évaluer le niveau de
risque cardio-vasculaire car une corrélation a été rapportée entre l’élévation de la CRP et le risque vasculaire.
Créatininémie
Ionogramme
Certains examens d’un bilan cardiaque, considérés comme invasifs, nécessitent une hospitalisation. C’est le cas
de la coronarographie, une artériographie des coronaires, et du Faisceau de His, qui, sous anesthésie locale,
vise à mesurer l’activité électrique des tissus de conduction de l’influx nerveux. Celui-ci est susceptible de
détecter un trouble du rythme cardiaque qui n’aurait pas été vu à l’électrocardiogramme. Il sert également à
décider de la pose, ou non, d’un pacemaker.
Conclusion :
La plupart des anomalies ECG sont aspécifiques et leur simple constatation ne permet pas un diagnostic
cardiologique d’emblée. C’est par contre un signal qui doit attirer l’attention. La reconnaissance d’une de ces
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anomalies doit alerter le praticien et lui faire demander un avis cardiologique qui seul pourra confirmer ou
infirmer la présence d’une pathologie cardiaque.
Le bilan cardiaque doit être pris en charge par un cardiologue et entrer alors dans le cadre habituel d’une
démarche diagnostique. L’infirmier spécialiste en cardiologie doit, quel que soit son lieu d’affectation, être
capable de soumettre son patient à un bilan cardio vasculaire lorsque celui-ci en demandera.
2
INSUFFISANCE CARDIAQUE GLOBALE
PRISE EN CHARGE INFIRMIERE
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1 - DEFINITION
L’insuffisance cardiaque est l'incapacité du cœur à assurer, à l'effort ou au repos, un débit cardiaque suffisant
et nécessaire au fonctionnement des différents organes.
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EN AVAL : la diminution de la fonction de la pompe cardiaque entraîne une diminution de la
vascularisation de tous les tissus et notamment du rein avec diminution de la filtration rénale et
de l'élimination des urines (oligurie).
Les deux processus (droit et gauche) sont souvent liés dans une insuffisance cardiaque globale .
Pour compenser sa défaillance, le cœur va essayer de réagir en accélérant son rythme et en distendant ses
cavités provoquant ainsi une perte d'étanchéité des valvules. Le pouls est accéléré, irrégulier. L'auscultation
fait entendre un bruit de galop (rythme à 3 temps) et un souffle systolique.
Il s'agit le plus souvent d'une cause pulmonaire : le poumon malade entrave la circulation sanguine et cette
gêne se répercute en amont au niveau du cœur droit. Il peut s'agir de :
- Maladies pulmonaires chroniques provoquant un cœur pulmonaire chronique (surcharge du ventricule
droit secondaire à une anomalie pulmonaire chronique avec hypertension artérielle pulmonaire) ou IVD
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chronique (broncho-pneumopathies obstructives : asthme à dyspnée continue, bronchite chronique compliquée,
emphysème...) ;
- Séquelles de tuberculose ;
- Fibroses pulmonaires (polyarthrite rhumatoïde, lupus...) ;
- Hypertension artérielle pulmonaire (cœur pulmonaire chronique post-embolique...).
3- 2- 2- CAUSES CARDIAQUES
- Le Cœur pulmonaire aigu est le résultat d'une Embolie pulmonaire chez un opéré récent,
une accouchée ou un cardiaque alité souffrant de phlébite. Les symptômes sont une dyspnée aiguë, un point
de côté thoracique, une angoisse, un malaise, parfois une syncope. La tachycardie, le gonflement des veines
jugulaires et le foie sensible traduisent l'insuffisance ventriculaire droite brutale. Le tableau peut être plus
grave : dyspnée aiguë asphyxique, collapsus, mort subite...
- Insuffisance cardiaque gauche retentissant sur le cœur droit;
- Rétrécissement de la valve mitrale ;
- Sténose pulmonaire,
- Insuffisance tricuspide,
- Péricardite constrictive,
3- 3- 2- CAUSES CARDIAQUES
- Une valvulopathie décompensée (cardiopathie congénitale ou valvulopathie de rhumatisme articulaire aigu)
et en cas de fièvre, le médecin craindra une endocardite d'Osler ;
- Une hypertension artérielle ;
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- Un infarctus du myocarde (ou une insuffisance coronarienne)... ;
- Un trouble du rythme cardiaque ;
3- 4- 1- LES SYMPTOMES
Les symptômes associent les signes respiratoires de l'insuffisance ventriculaire gauche à la surcharge
veineuse de l'insuffisance ventriculaire droite. D'autres signes s'ajoutent :
-Une insuffisance rénale : œdèmes, augmentation dans le sang de l'urée et de la créatinine, fuite de sel dans les
urines ;
-Des troubles digestifs : anorexie, nausées ;
-Des troubles neurologiques : insomnie, dyspnée de Cheyne Stockes (alternance d'une respiration ample et
rapide avec agitation puis ralentie avec pause et abattement).
Dans sa forme aiguë, l'insuffisance cardiaque globale réalise le choc cardiogénique redoutable: tachycardie, pâleur,
sueurs, collapsus.
Insuffisance cardiaque : les symptômes de la maladie
La dyspnée est le principal symptôme : (dyspnée d'effort), (dyspnée de décubitus) ou par crises la nuit.
Le foie cardiaque est gros et douloureux. Les douleurs liées à l'effort sont d'apparition brutale ou au contraire
plus sourdes, à type de pesanteur, de striction, au niveau du flanc droit ou au creux épigastrique et irradiant
vers le dos. Cette douleur oblige le malade à s'arrêter puis disparaît. Elle revient dès que le patient reprend
son effort (marche, alimentation). Elle peut prêter à confusion avec une colique hépatique ou même une
urgence chirurgicale abdominale (appendicite etc.).
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assise et constate une turgescence des veines jugulaires qui dure tant que dure la compression pour disparaître
peu après)
Un pincement de la tension artérielle (rapprochement des deux chiffres) ;
Une cyanose ;
Une oligurie (le malade urine peu) ;
Une ascite (épanchement de liquide dans la cavité péritonéale) ;
Des œdèmes : d'abord, prise de poids rapide et insolite puis œdèmes évidents au niveau des
chevilles, des jambes, des cuisses et des lombes. Au début ces œdèmes sont blancs, mous et indolores.
Lorsque le médecin appuie le doigt dessus, il se crée une cupule visible sur la peau dont on dit qu'elle garde le
godet. Avec le temps, ces œdèmes deviennent permanents, durs, parfois douloureux (thrombose veineuse).
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oreillers) et le fauteuil afin d'éviter les stases sanguines dans les poumons et les veines qui risquent de
provoquer des thromboses veineuses (phlébites, embolies pulmonaires etc.) ;
Le patient doit remuer souvent les jambes pour activer la circulation du sang. Des bas
élastiques sont conseillés en cas de gonflement des jambes ;
En dehors des poussées, le patient peut reprendre une certaine activité à condition de s'arrêter dès le
moindre essoufflement. Une bonne nuit de 8 heures, une petite sieste après le repas de midi sont très
efficaces ;
La reprise du travail est fonction des circonstances (réduction d'activité, d'horaires etc..) ;
Il faut choisir le mode de transport le moins fatigant et le moins énervant ;
Certains sports (marche, vélo en terrain plat) peuvent progressivement être repris en excluant toute
compétition et les sports violents.
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En cas de prise de diurétiques éliminant l'eau, le sel et le potassium, le patient doit compenser la perte en
potassium en mangeant des légumes et des fruits secs
3
OEDEME AIGU DU POUMON (OAP)
PRISE EN CHARGE INFIRMIERE
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1 – DEFINITIONS
- L’œdème aigu du poumon correspond à un envahissement des alvéoles pulmonaires par du plasma sanguin
qui a traversé la paroi des capillaires pulmonaires.
- L'œdème aigu du poumon (OAP) est une affection pulmonaire secondaire à l'inondation ou l'accumulation
brutale de liquides dans les poumons (alvéoles ou des espaces interstitiels pulmonaires). Cet état est
responsable de troubles des échanges gazeux et peut entraîner une insuffisance respiratoire.
2 - MECANISME
À l’état normal, le système circulatoire permet l’échange d’eau et de nutriments entre le sang et les tissus à
travers les parois des capillaires. Ces échanges sont régulés par différents types de pressions : hydrostatique,
oncotique, ionique. L’insuffisance provoque des anomalies de la circulation sanguine et, du fait de la perte de
ses capacités musculaires, le cœur ne peut plus assurer un débit suffisant pour couvrir les besoins de
l’organisme, d’abord à l’effort puis au repos. Le sang s’accumule alors dans la circulation pulmonaire où il
entraîne une augmentation de pression des vaisseaux.
L'œdème pulmonaire survient lorsque du liquide d'origine plasmatique passe dans les alvéoles pulmonaires. On
distingue deux sortes d’œdèmes pulmonaires :
- l'œdème d'origine cardiaque qui est dû à une augmentation de la pression dans les capillaires pulmonaires ;
- l'œdème pulmonaire lésionnel qui est dû à l'altération de la membrane alvéolo-pulmonaire.
3 - CAUSES
L’œdème pulmonaire cardiogénique, le plus fréquent, qui est la conséquence d’une augmentation de la
pression hydrostatique dans les capillaires pulmonaires
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L’insuffisance cardiaque
L’hypertension artérielle
Un infarctus du myocarde ;
Une cardiomyopathie dilatée ;
Une pathologie valvulaire mitrale ou aortique ;
Une arythmie
L’œdème pulmonaire non cardiogénique qui est la conséquence d’une altération de la perméabilité
des capillaires pulmonaires et qui constitue essentiellement un œdème pulmonaire lésionnel, c’est-à-dire dû à
une lésion, une effraction (agression de l’organisme).
Une agression directe comme :
- une infection pulmonaire,
- une inhalation de fumées,
- un traumatisme thoracique,
- une pneumopathie étendue
- une noyade
- l’altitude
Une agression indirecte comme :
- Un sepsis
- une pancréatite.
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5 - LES TRAITEMENTS DE L’ŒDEME PULMONAIRE
Un œdème pulmonaire nécessite une prise en charge médicale rapide et adaptée. Celle-ci peut s’appuyer sur 3
volets principaux :
- la mise en place d’une assistance ventilatoire non invasive ;
- un traitement diurétique par perfusion puis par voie orale afin d’éliminer l’eau dans les poumons ;
- les vasodilatateurs qui doivent être utilisés en première intention dans l'insuffisance cardiaque aiguë (ICA)
quand la pression artérielle est élevée.
Ensuite :
- un traitement ciblant la cause de l’œdème pulmonaire ;
- la chirurgie dans les cas les plus graves.
Prévenir l’œdème pulmonaire
La prévention de l’œdème pulmonaire consiste à limiter au maximum les facteurs de risque. Il peut notamment
être préconisé de :
CONDITIONNEMENT :
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3) Traitement en cas de tension élevée:
- Diurétiques et dérivés nitrés de première intention.
- L'hypertension artérielle est souvent la conséquence d'hypoxie, d'hypercapnie ou d'angoisse, dans ces cas il ne
faut pas s'acharner à l'abaisser. Les dérivés nitrés et le furosémide vont diminuer la TA, et en cas d'échec la
Nicardipine … sera utilisée en perfusion pousse seringue (PSE) à la dose initiale de 3-5 mg/H en adaptant la
dose selon l'évolution et la prescription médicale.
Surveillance :
Un patient sous ventilation assistée doit être sous surveillance médicale stricte. Il est nécessaire de surveiller de
façon régulière:
L'adaptation du patient à sa machine, la symétrie de la ventilation,
La conscience, l'oxymètre de pouls, les gaz du sang, l'état hémodynamique, le rythme cardiaque sous
scope. Une radiographie thoracique doit être réalisée tous les jours.
4) Traitement en cas de tension normale:
Dans ce cas, il faut être prudent pour ne pas abaisser la TA. On utilisera en première intention le furosémide (à
dose moindre pour éviter ses effets tardifs sur la volémie) associé aux dérivés nitrés en perfusion tout en
surveillant la TA.
5) Traitement en cas de tension basse :
Le diagnostic du choc cardiogénique repose sur 3 critères :
-une pression artérielle systolique PAS inférieure à 90 mmHg ou une pression artérielle moyenne inférieure à
65 mmHg pendant 30 minutes;
-une congestion pulmonaire ou une élévation des pressions de remplissage;
- des signes d’hypo perfusion périphérique (extrémités froides, marbrures, troubles de la conscience, oligurie).
Il est en rapport avec un infarctus du myocarde le plus souvent et l’angioplastie coronarienne en urgence
devient impérative.
Dobutamine à dose progressive (5 à 15 mcg/Kg/min.)
Ou Norépinephrine.
La VNI est contre indiquée.
L’intubation est nécessaire après sédation.
6) Traitement étiologique :
Traitement des troubles du rythme, de l’infarctus, HTA maligne, etc..
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- Une dyspnée aigue chez un patient de plus de 60 ans est presque toujours une insuffisance cardiaque jusqu’à
preuve du contraire.
- L’orthopnée est un signe majeur très évocateur d’OAP,
- L’absence de cardiomégalie n’élimine pas une ICA.
- Les crépitants ne sont pas pathognomoniques de l’OAP, ils peuvent exister chez le vieillard alité et les
broncho-pneumopathies, faites tousser et ils disparaissent.
- La fièvre n’élimine pas une décompensation cardiaque.
- Les images radiologiques peuvent être asymétriques, parfois unilatérales.
- Les cardiopathies ischémiques sont les causes les plus fréquentes de l’ICA.
- L’hospitalisation est presque toujours nécessaire.
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MONITORAGE
TECHNIQUE ET SURVEILLANCE
1- DEFINITION
Le terme monitorage (dit aussi « monitoring », bien que ce terme soit anglais) dérive du vocable moniteur.
Le monitorage est donc l’action et l’effet de faire de la surveillance avec un moniteur. C’est un appareil qui
capte des images d’installations de filmage qu’il affiche sur un écran. Le moniteur aide donc à contrôler,
surveiller et superviser une situation.
C’est le cas, par exemple, en réanimation et dans les unités de soins intensifs, où les malades peuvent
être accompagnés même à distance, au moyen d’un moniteur.
Les infirmiers peuvent, grâce aux moniteurs, faire le suivi des signes vitaux des patients. Les moniteurs
sont branchés à des dispositifs qui permettent d’afficher en temps réel les battements du cœur. S’il y a
problème, le dispositif transmet l’information au moniteur, et les infirmiers préviennent immédiatement les
médecins.
2- PRINCIPE
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De manière générale, l'Homme apprend de mieux en mieux à connaître le fonctionnement de son corps.
Le déroulement des mécanismes physiologiques est souvent silencieux et ne permet pas de lecture directe par le
personnel soignant. Pour cela, il est nécessaire de développer des outils permettant d'accéder à ces différents
paramètres. Le monitorage est l'une des clefs de ce suivi dans la mesure où il permet la surveillance de
l'évolution des différentes constantes physiologiques.
De nos jours, les moniteurs sont une condition sine qua non de diagnostic et de suivi du patient.
Cependant, il n'est pas envisageable de réaliser un suivi de toutes les "constantes" de l'organisme.
Afin d’assurer la sécurité du patient, il est nécessaire d’être en mesure de suivre en temps réel
l’évolution de certains paramètres physiologiques. Les paramètres suivis systématiquement sont :
- l’activité cardiaque,
- la pression sanguine et
- la saturation en oxygène.
Le monitorage de base propose donc :
- un électrocardiogramme,
- la mesure de la Pression Non Invasive et
- la SpO2.
Ces méthodes sont basées sur des capteurs extracorporels permettant d’éviter tout prélèvement sur le patient.
Les mesures sont fiables et représentent bien la réalité. Les paramètres mesurés étant fondamentalement
différents, les capteurs de chacune des méthodes sont basés sur des principes physiques distincts. De plus,
quelque soit la technologie employée, il existe certaines possibilités d’erreurs liées soit au patient soit au
matériel lui-même. Il est donc important pour un infirmier spécialiste en cardiologie de connaître ce qu’est le
monitoring qui représente l’un des instruments efficace de surveillance du patient.
3- INDICATIONS
Tout patient dont le pronostic vital pourrait être menacé et qui nécessite une surveillance particulière. Ces
patients se retrouvent:
- au bloc opératoire
- aux urgences médico chirurgicales
- aux soins intensifs
- à bord d’une ambulance
- dans une unité de soin médical, chirurgical ou pédiatrique
- dans un service d’exploration pour acte invasif
- à un ECG d’Effort
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4- LES DIFFERENTES PIECES
LE MODULE PNI
Utilise la méthode oscillométrique pour mesurer la tension artérielle, et se compose des pièces suivantes :
1. Un brassard de tension artérielle
2. Un tuyau flexible
3. Une pompe
4. Un détecteur de pression
5. Un logiciel/équipement électronique de traitement de signaux
6. Un dispositif de visualisation
1 - LE BRASSARD
De manière classique, les brassards sont réutilisables après nettoyage et désinfection. Pour cela, le mode
opératoire est le suivant :
Nettoyer la surface avec un chiffon humide.
Désinfecter avec une solution légèrement désinfectante.
Sécher avant l’emploi.
Certains brassards supportent un passage en machine à laver à une température maximale
de 85°C pendant 1 min.
2 - LE TUYAU FLEXIBLE
Actuellement, les tubes reliant le brassard au capteur de pression sont majoritairement faits en silicone et
non en caoutchouc car certains de ces tubes deviennent poreux. Cette porosité liée à la matière ou à un
écrasement peut occasionner des fuites et donc une perte d'information sur la mesure de la pression artérielle.
Concernant le lavage de ces flexibles, la procédure recommandée est la suivante :
Nettoyer la surface extérieure du tuyau avec un chiffon humide.
Désinfecter avec une solution légèrement désinfectante.
Souffler de l’air sec au travers du tuyau.
Il est également très important de vérifier la qualité et l'étanchéité des connections entre le brassard et le
tube, ainsi qu'entre le tube et le moniteur.
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3 - LA POMPE
La pompe est l'élément le plus bruyant de l'appareil. Beaucoup de constructeurs ont donc choisi de
monter des pompes qui faisaient un minimum de bruit afin de favoriser le confort d'utilisation. En effet, il n'est
pas rare de trouver plusieurs moniteurs dans la même salle, prenons les salles de réveil par exemple, et ce, en
créant un bruit de fond stressant.
4 - LE DETECTEUR DE PRESSION
La mesure de la pression est réalisée à l'aide d'un sphygmomanomètre. Le terme dérive du
grec sphymus (pouls) associé à manomètre.
Grâce à l'asservissement de la pompe par ce capteur, l'appareil est capable de faire un réglage
automatique de la pression de gonflage. Dans le cas où la pression max indiquée par le soignant ne permet pas
de dépasser la pression artérielle, alors le moniteur relance un test en imposant une pression supérieure à la
précédente. Augmentant les chances de détection de la pression.
5 - LE TRAITEMENT DE L'INFORMATION
L'information captée par le moniteur n'est jamais parfaite. Il faut donc tâcher de la purifier au maximum
afin de limiter les erreurs de lecture possibles. Pour cela, on utilise des logiciels qui font tourner des algorithmes
sur le signal reçu. Par exemple, il existe des algorithmes de filtrage du bruit et du mouvement (méthode
d'ondelettes).
LA QUEUE DE CHEVAL
Elle comporte trois filaments
DES ELECTRODES
Trois électrodes : jaune, rouge, (noir ou blanche ou marron) au bout des trois filaments de la queue de
cheval
5- TECHNIQUE ET SURVEILLANCES
1- LE TENSIOMETRE
Taille du brassard :
L’utilisation d’un brassard de taille inapproprié peut fausser le résultat. En effet, choisir un brassard trop
petit revient à faire une lecture surestimée de la pression artérielle du patient. De même, il faut prendre
en considération l'âge du patient. En effet, un patient âgé hypertendu nécessitera un brassard moins large
qu'un patient hypotendu.
Etat du brassard :
Il est très important, au niveau de la qualité des mesures, de s'assurer que le brassard n'est pas abîmé,
percé ou détérioré. Un brassard usager peut irriter la peau du patient sur lequel on effectue la mesure.
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Positionnement du brassard :
La plupart des brassards sont munis de repères qu'il faut superposer avec l'artère étudiée. Il faut
respecter le sens indiqué et bien placer le repère du capteur sur l’artère sans quoi la mesure peut être
faussée. Chez l'adulte, il faut placer le brassard à une distance de 2 à 5 cm au-dessus du pli du coude ou
de 5 à 10 cm au-dessus du pli du genou.
Tube :
Il faut s’assurer que le tuyau entre le brassard et le moniteur ainsi que le câblage sont placés de façon à
éviter que le tuyau ne s'entortille ou s'obstrue avant ou pendant la mesure de la tension. De plus, le
cheminement doit être étudié avec prudence pour éviter que le patient ne s'empêtre ou ne s’étrangle.
2 - LE PATIENT
De façon générale, les tensiomètres automatiques ne doivent pas être utilisés sur des patients qui sont
susceptibles aux contusions. De plus, la mesure est rendue difficile lorsque la pression artérielle est très basse
ou chez les patients en vasoconstriction (choc et amines pressives). Lorsque le patient est très bradycarde ou
arythmique, la mesure peut échouer car le temps de reconnaissance des oscillations peut excéder le délai de
sécurité imposé à l’appareil pour éviter les complications d’un gonflage prolongé.
Age :
En fonction de l'âge de la personne suivie, la courbe de pression artérielle varie. Par exemple,
l’utilisation de certains moniteurs n’est pas indiquée pour des nouveau-nés ou des enfants en bas âge
dont le tour de bras est inférieur à 13 cm. Pour cela, il faut une fonctionnalité spécifique. Il faut aussi les
utiliser avec prudence sur des patients âgés hypertensifs qui sont plus sensibles aux contusions.
Il faut également faire attention aux patients dont le pouls est très faible ou possédant des battements
ventriculaires prématurés. De la même façon, si la PNI est mesurée en mode adulte alors que le patient
est un enfant ou un nouveau-né, les résultats peuvent être erronés et le patient risque d'être blessé. Si la
PNI est mesurée en mode enfant ou nouveau-né alors que le patient est un adulte, les résultats peuvent
être erronés ou plus long à obtenir. Le dernier cas peut être palier grâce à l'asservissement de la pompe
par le capteur de pression. La pression demandée en mode enfant sera inférieure à 200mmHg. Si cela ne
suffit pas à obturer l'artère, la pression augmentera jusqu'à l'occlusion.
Positionnement :
Il est recommandé de s’assurer que le patient est assis ou couché avec le membre détendu, étendu et
placé sur une surface lisse pour le soutenir.Il est également bon de s’assurer que le brassard se trouve à
hauteur du cœur. Si le brassard est placé en dessous du cœur, les mesures de tension artérielle affichent
des valeurs faussement élevées. Si le brassard est placé au-dessus du cœur, les mesures de tension
artérielle affichent des valeurs faussement basses.
Mouvement :
Les mouvements du membre du patient causés par des convulsions ou des tremblements peuvent induire
un bruit supplémentaire dans la mesure de la PNI et par ce biais, rendre la lecture moins précise. Aussi
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faut-il maintenir le patient aussi immobile que possible pendant la prise de tension. Les mouvements de
vibrations provenant de sources externes, particulièrement de véhicules en mouvement, peuvent nuire à
la précision des mesures de la même manière.
Fréquence des mesures :
Des mesures plus rapprochées que cinq minutes doivent être limitées dans le temps à cause de
l'induction générée par l'appareil.
Environnement :
Il ne faut raccorder la prise de sortie ECG et le modem (le cas échéant) qu’à de l’équipement muni de
circuits à isolation galvanique pour plus de sécurité. Dans le cas où le brassard, le tuyau et le joint sont à
l’épreuve du défibrillateur, l’usage du module PNI n’entraîne pas le risque de choc dû à la défibrillation.
Par contre, il est bon de s'assurer de ces informations avant de tenter l'opération.
Dans le cas de l'électro-chirurgie, la plupart des brassards n’entraînent pas de risques de brûlures.
IDENTIFICATION DES SIGNES VITAUX HORS LIMITES DANS LES DONNEES DES TENDANCES .
• Une alarme rouge signale une alarme clinique de priorité absolue, par exemple lorsque la vie du
patient est mise en danger (comme une asystolie).
• Une alarme jaune signale une alarme clinique de priorité inférieure (par exemple, une alarme de limite
inférieure de pression sanguine).
• Une alarme jaune d’arythmie signale une situation clinique associée à une arythmie (comme l’alarme
de bigéminisme ventriculaire).
Retenons :
Contre-Indications
Il ne faut pas immerger l’appareil, les piles, les câbles patients, les détecteurs ou les adaptateurs des
voies aériennes du moniteur dans de l’eau, des produits dissolvants ou des détergents. Avant cela, il faut
s'assurer que les différents composants supporteront bien ce traitement. Il en va de même pour la stérilisation.
Il est plus recommandé d'utiliser successivement une lingette de nettoyage puis désinfectante.
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3- LA SpO2
L’oxymétrie de pouls s’est imposée, d’abord en anesthésie puis en réanimation, comme une technique
de monitorage standard des patients, notamment lors de la ventilation mécanique. Dans le domaine de
l’anesthésie, plusieurs études à large échelle laissent penser que l’oxymétrie de pouls a probablement amélioré
la sécurité des patients. En réanimation, il est permis de penser que le monitorage continu de la SpO2 améliore
la sécurité des patients par une détection plus rapide des hypoxémies.
On considère maintenant que la saturation de l'hémoglobine fait partie intégrante des signes vitaux en
hospitalisation au même titre que le pouls, la tension artérielle et le rythme respiratoire.
- Il permet aussi de diminuer les risques de contamination des agents de santé par le sang de certains
patients.
- Il permet la détection précoce des événements hypoxiques avant même que l'organisme ne démontre
des signes cliniques de privation en oxygène. De cette manière, il est plus facile de corriger rapidement cette
situation en augmentant l’apport en oxygène.
Eviter de placer le capteur sur l’extrémité d’un membre sur lequel un cathéter artériel ou une ligne de
perfusion intraveineuse est déjà en place.
Dans le cas des nouveau-nés, il faut s’assurer que le câble adaptateur des capteurs à usage unique se
trouve hors de l’incubateur.
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Capteur digital (adulte - réutilisable)
La SpO2 offre des alarmes de limites hautes et basses ainsi qu’une alarme de désaturation de haute
priorité. Ces alarmes sont réglables mais on ne peut pas fixer la limite basse d’alarme au-dessous de la limite
d’alarme de désaturation. Il faut aussi s’assurer que la mesure de la SpO2 ne se fait pas sur un membre sur
lequel un brassard de PB gonflé est déjà posé sinon une alarme technique de SpO2 non pulsatile peut se
produire. Si le moniteur est configuré pour supprimer cette alarme, un délai pouvant atteindre 60 secondes peut
s’écouler avant toute indication d’un état critique chez le patient, tel qu’une perte du pouls soudaine ou une
hypoxie. La limite choisie pour l’alarme haute ne doit pas être supérieure à 100 %. Cela équivaudrait alors à
désactiver l’alarme.
L’alarme de désaturation est une alarme de haute priorité (rouge) vous signalant toute chute de la
saturation en oxygène potentiellement létale.
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6- LA BONNE ATTITUDE DEVANT UN MONITORING
Devant un monitoring, l’infirmier spécialiste en cardiologie doit observer ces gestes qui suivent :
- il doit s’assurer de l’état de propreté du patient : nursing
- il doit s’assurer que le patient est correctement branché au moniteur en fonction de tous les paramètres
recherchés
- il peut renforcer les capteurs et les électrodes collées au patient avec du sparadrap s’il estime que le malade est
quelque peu agité
- il ne doit jamais s’habituer à une alarme ; il doit toujours vérifier la cause du bruit
- il doit s’assurer de l’application effective des prescriptions relatives au patient : le monitoring n’a aucun sens
si le malade ne reçoit pas les médicaments qui le maintiennent en vie
- il doit savoir correctement manipuler et interpréter les données du monitoring de son service
- il doit être plus proche du patient que le monitoring ; le monitoring ne remplace pas l’infirmier
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ROLE DE L’IDES AUX EXPLORATIONS EXTERNES
5
HOLTER ECG ET TENSIONNEL, ECHOCARDIAQUE ET ETO, EPREUVE D’EFFORT
INTRODUCTION
Les explorations constituent l’un des piliers centraux dans la prise en charge du patient et des
activités à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (ICA) tant externes qu’internes. De l’année 2016 à 2019, nous
avons réalisé au service des Explorations Externes en moyenne par an :
- Echo doppler cardiaque Trans thoracique (ETT): 5029,25
- Exploration vasculaire: 1402
- Holter ECG: 552,75
- Holter tensionnel (MAPA): 512,25
- Epreuve d’Effort: 308
Outre ces activités, nous ajoutons : des échographies de stress, Echographies Trans Œsophagiennes
(ETO), Tilt Test, Contrôles Pace Maker Définitif, ECG, Polygraphie Ventilatoire.
Une véritable grosse machine qu’est le Service des Explorations Externes où l’infirmier est au cœur des
activités. Son rôle dans la prise en charge des patients est aussi important que celui des autres infirmiers
dans les différentes unités de soins. Son implication dans toutes ces activités s’explique en termes de
gestion du matériel et des patients ainsi que de collaboration étroite avec le médecin.
1- ETT / ETO
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L’ETT et l’ETO se réalisent sur rendez-vous préalablement pris au bureau réservé à cet effet.
Matériel
- un échographe muni de sonde cardiaque trans -thoracique et/ou trans – œsophagienne
- du gel à électrode
- des électrodes
- un câble ECG à trois filaments munis de pince chacun
- un brassard à tensiomètre
- une table d’examen préalablement faite
- un tabouret ou chaise pour l’échographiste
- un dossier pour le patient, comportant ses références
Pour l’ETO spécifiquement, il faut ajouter :
- un flacon d’Hypnovel
- xylocaïne spray 5%
- xylocaïne gel 2%
- furosémide injectable
- dexaméthasone
- dobutamine
- vasogilatateur
- protège sonde
- Cal dent
- matériel et accessoires pour perfusion intraveineuse
- paravent pour préserver la pudeur du patient
- matériel de protection : gant, bavette, charlotte, tablier
Patient
- il est enregistré par l’infirmier et/ou l’aide-soignante qui s’assure que le patient remplit réellement les
conditions de réalisation de l’examen
- si ETT, il se couche à gauche de l’échographiste, lui faisant face, le bras gauche sous la tête et le bras droit le
long de son corps
- l’examen dure au plus 15 mn
- si ETO, le patient reste à jeun au moins six heures avant l’examen.
- il doit obligatoirement se faire accompagner
- il se couche à gauche de l’échographiste, lui faisant face, le bras gauche le long de son corps
- le bras droit qui reçoit généralement la perfusion suit l’axe de son corps sous la tête
- la tête légèrement basculée par un billot placé sous l’épaule.
- pour faciliter l’introduction de la sonde dans la gorge, on fléchira légèrement la tête du patient
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- l’examen dure au moins 15 mn mais le patient devra attendre 2 H environs à cause de l’anesthésie avant de
s’alimenter ou de retourner chez lui sans conduire son véhicule.
Médecin
Il est l’opérateur principal et l’infirmier l’assiste dans sa tâche. Il s’agit d’apprêter la salle d’examen, de
préparer le patient et le matériel qui lui sera servi afin de réussir son activité
- pendant le déroulement de l’examen l’infirmier réalisera conjointement sa tâche avec le médecin. Il
administrera les différentes substances à chaque de l’ETO
- à la fin de l’examen, l’infirmier nettoie le patient, le déplace dans une salle annexe pour la surveillance, range
le matériel puis rassemble les différentes données pour l’élaboration du compte rendu.
Matériel :
- le boîtier d’enregistrement avec une pochette
- des piles non rechargeables 1.5 volt LR6
- des électrodes adhésives
- du sparadrap
- de l’éther
- des compresses
- des rasoirs jetables pour les sujets velus
- une notice sous-forme de journal où le patient reportera tous les événements vécus pendant les 24H
Précautions :
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Il est conseillé aux femmes de porter un soutien-gorge sans armature métallique ou une brassière.
- le patient vient à son rendez-vous déjà averti qu’il devrait bien prendre un bain parce qu’il en aura plus avant
24H après la pose de l’appareil. Pendant les 24 heures d'enregistrement, le patient doit mener une vie
normale et réaliser les activités qu'il réalise habituellement, y compris le sport. S'il suit un traitement
médical, il doit informer son cardiologue, car certains médicaments peuvent avoir une incidence sur les
résultats de l'examen. Le cardiologue peut également prescrire un médicament qui améliore l'efficacité
du Holter ECG. Cet examen est indolore, et ne présente aucun danger pour la santé.
Technique :
- le patient est dévêtu uniquement au niveau de la poitrine
- la zone qui doit recevoir les électrodes est décapée à l’éther
- la pose de l’appareil dure environ 15 min.
- des électrodes seront collées sur votre thorax suivant un schéma précis. L’appareil y sera connecté et glissé - -
- dans une pochette placée en bandoulière.
- un journal de bord pour noter les incidents et/ou symptômes qui pourraient se présenter en cours
d’enregistrement.
POUR UN ENREGISTREMENT DE BONNE QUALITE, LE PATIENT DOIT :
PRATIQUEMENT :
L'appareil, aussi appelé enregistreur, est installé par l’infirmier. Petit et discret, il pèse entre 150 et 200
grammes. Plusieurs électrodes sont placées sur le thorax du patient. Elles captent l'activité du cœur, et
sont connectées par l'intermédiaire de câbles à l'enregistreur que le patient porte en bandoulière. Au
terme de 24 heures, le patient remet l'appareil à l’infirmier, et les électrodes sont retirées.
L'enregistrement est ensuite analysé par un ordinateur. L’infirmier prend alors connaissance des
résultats, et les commente avec le patient. Il perçoit les éventuelles tachycardies ou palpitations qui
pourraient être à l'origine des douleurs thoraciques ou autres symptômes que le patient ressent.
L’infirmier soumet alors l’enregistrement de l’ordinateur à l’appréciation du médecin qui juge des
troubles cardiaques. Les enregistrements seront confrontés aux évènements de la journée, notamment les
repos, les efforts, les émotions, les repas, les sommeils, etc. Ce qui permet de mettre en place le traitement
approprié pour éviter les complications et les récidives. Les résultats seront adressés à votre médecin.
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Holter Tensionnel : la Mesure Ambulatoire de la Pression Artérielle (MAPA)
Le plus souvent, le diagnostic d’hypertension artérielle (HTA) s’établit facilement sur la constatation à
plusieurs reprises, au cabinet du médecin, de chiffres de tension artérielle (TA) élevés, supérieurs ou égaux à
140/90 mmHg. Dans certain cas, elle varie d’un moment à l’autre, d’une consultation à l’autre, parfois en
fonction de l’angoisse du patient… Dans ces cas, le diagnostic d’hypertension artérielle est plus difficile. On
peut alors mieux préciser les chiffres de tension par des mesures répétées sur 24 heures en ambulatoire, c’est-à-
dire dans la vie courante, soit par une auto-mesure tensionnelle (le patient prend lui-même sa TA selon un
schéma précis), soit au moyen d’un enregistreur électronique de la TA sur 24 heures : c’est la Mesure
Ambulatoire de la Pression Artérielle ou MAPA – encore appelée « Holter tensionnel » (par analogie au Holter
de l’électrocardiogramme) – qui permet d’analyser la tension artérielle même la nuit.
Si par définition, on est considéré comme hypertendu à partir de 140/90 mmHg, avec la MAPA, les chiffres
sont un peu moins élevés, car il n’y pas l’effet de stress du cabinet médical : 130/80 mmHg en moyenne sur 24
heures, 135/85 mmHg en activité, 120/70 mmHg pendant le sommeil. En effet, normalement, la TA baisse
durant le sommeil.
Matériel :
- le boîtier d’enregistrement avec une pochette
- le brassard de prise de pression artérielle
- des piles rechargeables 1.5 volt
- du sparadrap
- de l’éther
- des compresses
- une notice sous-forme de journal où le patient reportera tous les événements vécus pendant les 24H
Précautions :
- L'examen doit être réalisé si possible, chez une personne active en dehors de tout arrêt de travail lors
d'activités quotidiennes normales et hors vacances et weekend par exemple.
- Cet examen est indolore et n’entrave pas vos activités quotidiennes. Nous vous conseillons de porter des
vêtements avec des manches larges le jour du test.
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- le patient vient à son rendez-vous, déjà averti qu’il devrait bien prendre un bain parce qu’il lui sera difficile
d’en avoir un avant 24H après la pose de l’appareil.
- Il est inutile d’être à jeun pour la pose de l’appareil.
- le patient doit informer le médecin concernant la prise de ses médicaments car certains médicaments
peuvent avoir une incidence sur les résultats de l'examen
- Les téléphones portables et autres appareillages n’entravent pas le bon fonctionnement de l'appareil.
- Pendant les 24 heures d'enregistrement, le patient doit mener une vie normale et réaliser ses activités
habituelles, y compris le sport.
- Attention cependant car ce matériel est fragile et vous devrez veiller à ce que le boîtier ne reçoive pas de
chocs et ne soit pas mouillé.
Technique :
Il consiste en la pose d’un brassard relié à un boîtier porté en bandoulière qui enregistre les données.
- Le brassard sera posé en cardiologie puis le patient rentre à son domicile avec le matériel.
- L’infirmier pose un brassard au bras non dominant (gauche chez les droitiers, et inversement) et
l’enregistreur est fixé à la ceinture ou suspendu à l’épaule par une sangle. Les enregistreurs électroniques sont
de petite taille et non gênants. La mesure de la TA s’opère automatiquement toutes les 15 ou 20 minutes dans la
journée, toutes les 30 minutes la nuit. Il est recommandé d’avoir une activité normale pendant les 24 heures, de
noter ce qu’on est en train de faire, surtout au moment des prises dans la journée, de bien laisser le bras à
hauteur du cœur lors des prises de TA (le bras pendant quand on est debout).
- le patient doit tendre le bras chaque fois que vous sentirez le brassard se gonfler pour permettre une mesure
fiable de sa tension artérielle.
- Les activités de la journée pendant laquelle le Holter tensionnel est posé, doivent refléter celles des activités
régulières. Il est demandé de noter sur une feuille les différentes étapes de la journée (repas, efforts, coucher,
prise de médicaments antihypertenseurs...), ainsi que les activités et les éventuels symptômes ressentis. Les
résultats sont ensuite analysés par la machine qui restitue un compte rendu utile au médecin. Les
enregistrements seront confrontés aux évènements de la journée, notamment les repos, les efforts, les émotions,
les repas, les sommeils, etc.
- L’appareil est rapporté à l’infirmier après 24 heures d’enregistrement. La lecture automatisée et l’analyse par
le spécialiste s’effectuent rapidement.
Interprétation des résultats :
- L'enregistrement est ensuite analysé par l’infirmier. La moyenne des chiffres de tension obtenue chez les
sujets normaux est en général plus basse que celle constatée chez l’infirmier. Si la tension artérielle est élevée
à plusieurs reprises pendant les 24h, le médecin peut confirmer le diagnostic d'hypertension artérielle et
proposer un régime alimentaire, une activité physique et, le cas échéant, la prise d'un traitement
médicamenteux.
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- L’infirmier prend alors connaissance des résultats, et les commente avec le patient. Il perçoit les
éventuelles tachycardies ou palpitations qui pourraient être à l'origine des douleurs thoraciques ou
autres symptômes que le patient ressent.
- L’infirmier soumet alors l’enregistrement de l’ordinateur à l’appréciation du médecin qui juge des
anomalies affichées. Les enregistrements seront confrontés aux évènements de la journée, notamment les
repos, les efforts, les émotions, les repas, les sommeils, etc. Ce qui permet de mettre en place le traitement
approprié pour éviter les complications et les récidives. Les résultats seront adressés au médecin du
patient.
PRATIQUEMENT :
Quelques conseils que l’infirmier donne au patient Pendant l’enregistrement :
Gardez votre bras immobile lorsque l’appareil réalise une mesure
Si le gonflement du brassard est douloureux, enlevez-le !
Si l’appareil fonctionne trop souvent, vérifiez le positionnement correct du brassard
Si l’appareil ne fonctionne plus
o Vérifier que la connexion ne s’est pas ouverte. Si oui, réajustez
o Appuyez une fois sur la touche pour relancer l’enregistrement
La nuit, vous pouvez poser l’appareil à côté de vous.
Pour faire une mesure en plus, appuyez légèrement une fois sur la touche
Pour arrêter une mesure, appuyez une fois sur la touche au moment où vous sentez que l’appareil
commence à gonfler
Pour arrêter complètement l’appareil, appuyez de manière prolongée sur la touche jusqu’aux trois bips
sonores
La douche est possible à condition de retirer l’appareil tout en respectant les indications reçues.
Epreuve d’Effort
L'épreuve d'effort, ou test d'effort, ou électrocardiogramme d'effort ou ergométrie, est un examen consistant à
l'enregistrement d'un ECG durant le déroulement d'un exercice physique calibré. Il permet d'aider au diagnostic d'une
maladie coronarienne (maladie des artères coronaires).
Avant l’examen :
- l’infirmier s’assure que le patient s’est présenté à la consultation pré épreuve d’effort et que celui-ci est
apte à faire l’examen
- l’infirmier s’assure de l’effectivité du dispositif de l’ECG d’Effort et des accessoires
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- l’infirmier s’assure de l’effectivité du dispositif de réanimation
- L’examen est contre-indiqué dans des cas bien précis : infarctus du myocarde récent, angine de
poitrine instable, insuffisance cardiaque, rétrécissement aortique et myocardiopathies obstructives avec
malaises ou syncopes
Portez des vêtements et des chaussures confortables pour l’activité physique.
- l’infirmier s’assure que son patient n’a pas fumer au cours des deux heures précédant le test.
- l’infirmier s’assure que son patient a pris un repas leger l’heure précédant le test
- l’infirmier doit s’assurer de tous les médicaments que son client prend.
Pendant l’examen :
- en salle pendant l’examen, l’infirmier vérifiera que son patient n’a pas une hyperthermie. Alors il réalisera un
ECG de base, et prendra une tension préliminaire
Le test d'effort proprement dit dure entre 10 et 30 minutes. Il peut être réalisé sur un tapis roulant ou un vélo.
L'épreuve débute à un rythme lent, puis la vitesse et l'inclinaison du tapis ou la résistance au pédalage
augmentent progressivement ou par paliers afin d'accroître l'effort et le rythme cardiaque. L'intensité de
l'exercice est poussée au maximum des capacités du patient, jusqu'à ce que son cœur batte le plus vite possible
et qu’il soit fatigué.
Le test d'effort est terminé lorsque le patient récupère son rythme cardiaque de repos. Pendant toute la durée de
l'examen, le patient évite de parler, un mode de communication par gestes est défini en cas de besoin.
- Il se réalise dans un local adapté, dans une structure de soins, à l'aide d'une bicyclette ergométrique ou d'un
tapis roulant et d'un appareil électrocardiographique informatisé pour la bonne interprétation des tracés.
Il est indispensable d'obtenir un test maximal ou limité par les symptômes pour pouvoir interpréter les résultats
de l'examen.
- Les protocoles sont multiples, en général par paliers de 2 à 3 minutes avec une charge croissante
(augmentation de la puissance sur bicyclette, augmentation de la pente et de la vitesse du tapis roulant). Les
critères sont étudiés au repos, pendant l'effort, au maximum de l'effort et durant la phase de récupération qui
doit être progressive pour éviter des malaises d'origine vagale.
Plusieurs éléments sont surveillés au cours de l’examen :
- la fréquence cardiaque avec surveillance permanente de l'électrocardiogramme (recherche de la fréquence
maximale théorique) ;
- la pression artérielle systolique mais aussi diastolique (élévation, stabilité, chute) ;
- -les troubles du rythme cardiaques : extrasystoles, passage en fibrillation auriculaire, ou arythmies
ventriculaires plus grave ;
- les signes cliniques (douleurs thoraciques, essoufflement, fatigue musculaire, épuisement) ;
- les signes électro cardiographiques (sous ou sur décalage du segment ST évalué en mm, élargissement et
amplitude des complexes).
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Avant de conclure à la négativité d'un test d'effort, il est nécessaire de s'assurer que l'épreuve a été maximale.
L'épreuve d'effort est suspendue lorsqu'elle est maximale (pouls à 220 moins l’âge par exemple 180 pour une
personne de 40 ans pendant au moins 5 minutes) mais aussi lors de l'épuisement du patient.
D’autres signes doivent conduire à stopper l’épreuve même si le patient se sent en mesure de poursuivre le test :
non élévation ou chute de la tension artérielle, apparition de douleurs intenses avec modifications du tracé, de
troubles du rythme ventriculaire.
- les troubles du rythme cardiaques : extrasystoles, passage en fibrillation auriculaire, ou arythmies
ventriculaires plus grave ;
- les signes cliniques (douleurs thoraciques, essoufflement, fatigue musculaire, épuisement) ;
- les signes électro cardiographiques (sous ou sur décalage du segment ST évalué en mm, élargissement et
amplitude des complexes).
Avant de conclure à la négativité d'un test d'effort, il est nécessaire de s'assurer que l'épreuve a été maximale.
L'épreuve d'effort est suspendue lorsqu'elle est maximale (pouls à 220 moins l’âge par exemple 180 pour une
personne de 40 ans pendant au moins 5 minutes) mais aussi lors de l'épuisement du patient.
D’autres signes doivent conduire à stopper l’épreuve même si le patient se sent en mesure de poursuivre le test :
non élévation ou chute de la tension artérielle, apparition de douleurs intenses avec modifications du tracé, de
troubles du rythme ventriculaire.
Précautions :
Les risques liés à la réalisation d'un test d'effort sont minimes et limités par la présence d'un personnel
compétent, ayant à sa disposition tout le matériel de réanimation nécessaire si besoin.
- l’infirmier à tout moment, peut proposer au médecin d’interrompre le test d'effort s'il observe une anomalie :
essoufflement anormal et/ou précoce, tension artérielle, activité électrique du cœur ou rythme cardiaque
anormaux.
- le patient doit, de votre côté, signaler tout symptôme anormal : douleur, malaise, étourdissement, oppression...
- S'il le juge nécessaire, le médecin peut vous demander à l’infirmier une mesure des gaz expirés, réalisée dans
le même temps (ce qui nécessite la pose d'un masque ou embout buccal avec pince-nez au patient), et
des prélèvements sanguins (afin de doser les lactates et gaz du sang).
.
PRATIQUEMENT :
Préparation
- Aucune n'est nécessaire.
- Comme il s’agit de réaliser un effort, il est malgré tout recommandé de ne pas faire précéder cette épreuve
d'un repas trop copieux.
- Le sujet pourra se munir d'une tenue de sport et de chaussures de sport, mais cela n'est pas absolument
nécessaire.
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Comment se déroule l’examen
- le sujet est installé sur la bicyclette ou le tapis roulant, des électrodes sont posées sur le thorax et dans le dos à
la racine des membres pour l'électrocardiogramme et il est mis en place un tensiomètre.
- Durant l'épreuve, l'opérateur infirmier surveille l'électrocardiogramme, l'enregistre régulièrement et mesure la
pression artérielle.
- Il conseille le sujet sur le rythme et l’encourage dans son effort.
- La difficulté de cet effort est habituellement augmentée progressivement par palier de 3 minutes.
Quelle est la durée de l’examen ?
- De quelques minutes à 30 minutes maximum d'effort.
- Une période de récupération est ensuite observée pendant 5 à 10 minutes.
- Le sujet pourra ensuite repartir environ 30 à 60 minutes après son arrivée dans la structure.
Épreuve non douloureuse
Il n'y a aucun geste invasif sur le patient qui peut simplement se plaindre d'essoufflement ou de douleurs
musculaires dans les membres inférieurs car l'effort est généralement maximal s'il est bien toléré et si aucun
signe pathologique ne survient en cours d'épreuve.
Précautions après l'épreuve
Aucune. Le sujet peut même se rendre immédiatement à une séance de sport, à son travail ou rentrer chez lui.
Résultat
Le sujet repart généralement avec ses résultats et l'interprétation.
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6
LA REEDUCATION DU CORONARIEN
ROLE DE L’INFIRMIER
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1-1- L'angine de poitrine (ou angor stable)
Est provoquée par le rétrécissement ou l'obstruction des artères coronaires (artères nourricières du cœur).
Causé principalement par l'athérosclérose, ce rétrécissement provoque une diminution du flux sanguin à l'effort
vers le muscle cardiaque, qui génère à son tour chez les patients une douleur typique au thorax. Cette douleur
disparaît au repos.
Causes
Au fil des années, des dépôts de cholestérol se développent dans les artères coronaires.
Au début, les symptômes de l’angine de poitrine se manifestent surtout lors d’efforts importants, car le muscle
cardiaque demande un apport plus important qu’à la normale, en oxygène et en substances nutritives, pour
assumer sa fonction de pompe. Lorsque la maladie se développe, les vaisseaux sont de plus en plus obstrués et
les douleurs apparaissent lors d’efforts moins importants, voire même au repos.
Diagnostic
Après un entretien avec le patient qui lui permet de prendre connaissance de son historique médical et de ses
symptômes, le cardiologue procède à un examen clinique et effectue plusieurs tests, tels que:
un électrocardiogramme
Il enregistre l'activité électrique du cœur grâce à différentes électrodes placées sur les mains, les pieds et le
thorax.
un test d’effort
Il permet de voir comment le cœur travaille dans des situations d'effort.
une échocardiographie lorsque le patient est au repos ou effectue un effort
Cet examen permet d’obtenir des images du cœur en utilisant la technique des ultrasons.
une imagerie par résonance magnétique (IRM) de stress
un CT scan des coronaires (coroscanner)
une coronarographie: le cardiologue recherche un rétrécissement des artères coronaires à l'origine des
douleurs thoraciques. En cas de non rétrécissement des artères coronaires, il faut rechercher une autre origine à
ces douleurs.
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caillot et selon le degré de l'obstruction de l'artère, on distingue trois formes de SCA, qui représentent trois
degrés d’urgence et de prise en charge:
Angor instable
Le vaisseau reste ouvert malgré la déchirure de la plaque athérosclérotique
Infarctus sans sus-décalage du segment ST à l'électrocardiogramme (NON STEMI)
Occlusion partielle de vaisseau avec le sang qui continue à circuler. Les dommages causés au muscle cardiaque
sont limités.
Infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST à l'électrocardiogramme (STEMI)
C’est la forme la plus grave du syndrome coronarien aigu. Il y a une occlusion complète du vaisseau avec un
risque de dommage irréversible sur le muscle cardiaque. Dans ce cas, une intervention d’urgence s’impose car
le muscle cardiaque ne peut pas vivre sans apport d’oxygène plus de 12 heures (plus l'intervention est précoce,
meilleurs sont les résultats). Le patient doit alors être transporté en urgence dans un centre spécialisé de
cardiologie interventionnelle afin que l’artère bouchée soit désobstruée à l'aide de ballonnet et de stent par un
cardiologue spécialiste.
Causes
Au fil des années, des dépôts de cholestérol se développent dans les artères coronaires et forment une plaque.
Celle-ci peut se fissurer, se nécroser ou se rompre. Ceci déchire la partie interne de l'artère coronaire (l'intima),
et la plaque entre en contact avec le sang. Cela provoque un phénomène naturel de réparation de cette brèche (la
thrombose). Un caillot se forme pour boucher la fissure, mais celui-ci bouche en même temps le vaisseau.
Diagnostic
Suite à la description des douleurs par le patient, le cardiologue effectue plusieurs examens:
un électrocardiogramme
Il enregistre l'activité électrique du cœur grâce à différentes électrodes placées sur les mains, les pieds et le
thorax.
la mesure des enzymes cardiaques
Lors de la nécrose des cellules cardiaques, des enzymes se libèrent dans le sang. L'élévation de ces enzymes
dans le sang démontre la présence d'une atteinte du muscle cardiaque.
2- REEDUCATION DU CORONARIENNE
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cesser de fumer, parce que le tabagisme rétrécit les vaisseaux sanguins; des traitements anti tabagiques
sont offerts aux patients qui ont de la difficulté à cesser de fumer.
maintenir un poids sain. Si vous êtes en surpoids, perdre du poids réduit le fardeau que l’excès de poids
impose au cœur. Faire régulièrement de l’exercice favorise la maîtrise du poids et des facteurs de risque
associés à la maladie coronarienne, comme l’hypertension.
Une combinaison de facteurs génétiques et de facteurs liés au mode de vie contribue aux maladies du cœur,
dont la maladie coronarienne. C’est ce qu’on appelle les « facteurs de risque ». Les facteurs de risque suivants
sont importants et ne sont pas modifiables.
• Âge • En vieillissant, votre risque d’être atteint d’une maladie du cœur augmente.
• Sexe • Les hommes de plus de 55 ans sont davantage à risque d’être atteints d’une maladie du cœur. • Après
la ménopause, le risque de maladie du cœur augmente chez les femmes et devient progressivement aussi élevé
que celui des hommes
Hérédité • Votre risque d’être atteint d’une maladie du cœur augmente si des membres de votre famille
immédiate, soit votre père, votre mère, un frère ou une sœur, ont eu une maladie du cœur avant l’âge de 55 ans
ou, dans le cas des femmes, avant la ménopause.
• Ethnicité • Les membres des Premières nations et les personnes de descendance africaine ou asiatique sont
davantage à risque d’être atteints d’une maladie du cœur.
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Tabagisme: EFFETS DU TABAGISME SUR LE CŒUR
La nicotine cause le rétrécissement des artères du cœur. Le monoxyde de carbone libéré par la cigarette
endommage les parois des artères, ce qui favorise l’accumulation de gras sur ces parois. L’usage du tabac a
également les effets suivants : • Augmente le taux de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol); • Diminue le
taux de cholestérol HDL (« bon » cholestérol); • Accélère le rythme cardiaque; • Élève la tension artérielle.
L’usage du tabac après une crise cardiaque ou une angioplastie accroît considérablement les risques d’une
deuxième crise cardiaque ou de ré sténose (nouvelle obstruction) des artères coronaires.
Hypertension artérielle
EFFETS DE L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE SUR LE CŒUR
L’hypertension artérielle force votre cœur à travailler plus fort, endommage vos vaisseaux sanguins et peut
aussi causer une augmentation des dépôts lipidiques (gras). Tous ces facteurs finissent par endommager le
cœur. En maîtrisant votre tension artérielle, vous pouvez freiner la progression de votre maladie du cœur et
réduire vos risques de subir un accident vasculaire cérébral. Conseils pour maîtriser la tension artérielle : •
Adoptez une alimentation saine pour le cœur; • Réduisez votre consommation d’aliments riches en sodium •
Atteignez et maintenez votre poids santé; • Soyez actif tous les jours et suivez votre plan d’activité physique; •
Mettez en pratique les techniques de gestion du stress qui fonctionnent pour vous; • Prenez vos médicaments
tels qu’ils ont été prescrits; • Cessez de fumer.
Hypercholestérolémie
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EFFETS DU CHOLESTÉROL SUR LE CŒUR
Le cholestérol est une substance qui ressemble à du gras. Il est produit principalement par votre foie, toutefois
une partie du cholestérol dans votre sang provient des aliments que vous mangez. Les plus importants types de
cholestérol dans votre sang sont les suivants : • lipoprotéine de basse densité (cholestérol LDL); • lipoprotéine
de haute densité (cholestérol HDL). L : Pensons à « lamentable » • Le cholestérol LDL transporte du gras
jusqu’à vos organes, qui le gardent en réserve pour un usage ultérieur. • Il entraîne des dépôts lipidiques sur les
parois des artères de votre cœur. • Des taux élevés de cholestérol LDL peuvent endommager les parois des
artères. • S’alimenter de façon saine peut réduire votre taux de cholestérol LDL. • Maintenir un poids santé peut
aider à réduire votre taux de cholestérol LDL. H : Pensons à « harmonieux » • Le cholestérol HDL est bon
parce qu’il transporte l’excédent de gras loin de vos organes afin qu’il soit éliminé. • Plus vous avez de
cholestérol HDL dans le sang, mieux vous êtes protégé contre les dépôts lipidiques dans vos artères. • Faire de
l’exercice régulièrement et cesser de fumer peut aider à augmenter le cholestérol HDL
• Connaissez vos taux de cholestérol. • Faites des choix alimentaires sains. • Atteignez et maintenez votre poids
santé (voir Annexe 2 – Évaluez votre poids) • Si vous fumez, cessez! (voir section Tabagisme) • Soyez actif
tous les jours et suivez votre plan d’activité physique • Assistez à un atelier sur la nutrition (voir section
Nutrition saine pour le cœur) • Prenez vos médicaments tels qu’ils ont été prescrits.
Prenez vos médicaments tels qu’ils ont été prescrits. • Apprenez à gérer la glycémie en participant à un
programme d’information sur le diabète (voir la case « Pour plus d’information sur le diabète » ci-dessous). •
Surveillez et notez votre taux de glucose sanguin. • Objectif : glucose sanguin avant les repas entre 4 et
7 mmol/l. • Objectif : glucose sanguin deux heures après les repas entre 5 et 10 mmol/l. • Faites des choix
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alimentaires sains. • Soyez actif tous les jours et suivez votre plan d’activité physique. • Atteignez et maintenez
votre poids santé (voir Annexe 2 – Évaluez votre poids). • Consultez votre médecin de famille ou votre
spécialiste du diabète régulièrement.
Prenez trois repas par jour à des heures régulières. Essayez de manger toutes les quatre à six heures. Une
collation santé peut vous être bénéfique si vos repas sont espacés de plus de quatre à six heures. • Prenez un
déjeuner. • Limitez les sources de sucre et les sucreries telles que le sucre, les boissons gazeuses ordinaires, les
boissons aux fruits, les desserts, les bonbons, la confiture, le sirop et le miel. • Si vous avez soif, buvez de l’eau
ou des boissons sans sucre. Les boissons gazeuses ordinaires, les boissons sucrées ou les jus de fruits
augmenteront votre taux de glucose sanguin. Si vous devez limiter les liquides que vous prenez, suivez les
recommandations qui vous ont été données. • Pour plus d’information à ce sujet, consultez la section sur
l’alimentation saine.
Choisir des aliments sains ne devrait pas être compliqué. Voici quelques conseils pour vous mettre sur la bonne
voie.
1. Cuisinez plus souvent à la maison. En cuisinant à la maison, il est plus facile d’éviter les aliments
transformés. Un repas à la maison peut être aussi simple que des œufs brouillés, une rôtie de grains entiers et
quelques tranches de tomate et de concombre.
2. Votre façon de manger est aussi importante que ce que vous mangez. Prenez le temps de savourer le moment
des repas et les aliments que vous mangez! Ne faites pas plusieurs choses à la fois. Et évitez les distractions,
comme l’ordinateur ou la télévision, pendant les repas. Assoyez-vous et profitez de votre repas à table. Si vous
vivez avec d’autres personnes, faites du repas en famille une priorité.
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3. Adoptez une alimentation intuitive. Mangez quand vous avez faim et arrêtez-vous quand vous êtes rassasié.
Écoutez votre corps.
4. Mangez à intervalles réguliers. Déjeuner dans les 2 heures suivant votre réveil. N’attendez pas trop
longtemps entre les repas. C’est plus difficile de faire des choix sains quand vous êtes affamé.
5. Prévoyez des collations saines comme. Des craquelins au blé entier accompagnés de beurre d’arachide ou de
houmous, un fruit et quelques noix non salées ou encore des bleuets congelés et du yogourt nature.
6. Mangez une variété de fruits et de légumes à chaque repas. Dégustez des légumes ou des fruits entiers aux
couleurs vives. Frais ou congelés, essayez-les d’une multitude de façons — crus, grillés ou sautés.
7. Consommez des grains entiers plus souvent. Adoptez le riz brun, les pâtes de blé entier, le pain de seigle noir
ou l’avoine. Essayez d’intégrer un nouvel aliment, comme du quinoa, du boulgour ou de l’orge, à votre soupe,
votre salade ou votre plat mijoté.
8. Mangez du poisson au moins deux fois par semaine. La truite, le saumon, le thon et les sardines sont des
choix savoureux. Essayez-les frais, congelés ou en boîte.
9. Intégrez plus souvent à vos repas des légumineuses comme les haricots, les pois chiches, les lentilles, les
noix et les graines. Ajoutez-en à vos salades, vos soupes et vos plats d’accompagnement, tels le riz, le quinoa
ou le couscous. Les légumineuses peuvent remplacer la viande dans vos repas. Essayez le chili végétarien.
10. N’ayez pas peur du gras. Vous avez besoin de gras pour être en santé, et ça ajoute de la saveur à vos plats.
Utilisez des gras d’origine végétale, comme l’huile d’olive ou l’huile de canola.
Qu’est-ce qu’un repas fait à la maison? • Un repas maison devrait comprendre au moins 3 groupes
alimentaires (fruits et légumes, céréales, produits laitiers et substituts, viandes et substituts). • Un repas maison
peut être simple et rapide. • Un sandwich au beurre d’arachides et aux bananes et un verre de lait constituent un
repas maison fort simple. • Utilisez des aliments entiers, non transformés.
Pourquoi cuisiner à la maison? • En cuisinant vous-mêmes, vous avez davantage de contrôle sur ce que
contient votre repas. • Cuisiner à la maison coûte moins cher que des repas préparés ou manger au restaurant. •
Les repas cuisinés à la maison sont plus faibles en sodium (sel), en gras et en glucides.
Conseils pour cuisiner plus souvent à la maison • Cuisinez avec votre famille ou vos amis. • Essayez de
nouvelles recettes. • La fin de semaine, préparez des gros chaudrons de soupe, de ragouts, ou de casseroles pour
la semaine ou congelez les surplus. • Faites des réserves de poisson en conserve, d’œufs, de légumes congelés
et de riz brun pour vous faire des repas rapides. • Planifiez vos repas pour la semaine.
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Comment manger? • Assoyez-vous à la table pour manger vos repas. • Ne faites rien d’autre pendant vos repas.
• Fermez tous les écrans : télévision, téléphones, tablettes et ordinateurs. • Si vous vivez avec d’autres, profitez
de ce moment pour discuter avec eux. • Si vous vivez seuls, mettez la table et écoutez de la musique en
mangeant.
Pourquoi dois-je m’asseoir à table pour manger? • Si vous faites autre chose en mangeant, vous portez moins
attention à votre nourriture et aurez tendance à manger plus et plus rapidement. • En vous assoyant à table, vous
apprécierez davantage votre repas. Vous ferez aussi plus attention à la quantité et à la qualité de la nourriture
que vous mangez. • Il s’agit d’un moment parfait pour discuter avec les membres de votre famille ou avec vos
amis.
Pourquoi dois-je écouter mon corps? • Il n’y a pas une seule bonne façon de se nourrir. • N’adoptez pas de
régime. Apportez plutôt de petits changements. • Choisissez des aliments nourrissants et savoureux. • Manger,
ce n’est pas seulement une question d’absorber les bons nutriments. • Manger, c’est un acte social qui devrait
être agréable
Comment écouter mon corps? • Écoutez les indices que vous donne votre corps. Mangez quand vous avez faim.
• Arrêtez de manger lorsque vous vous sentez plein. • Appréciez la nourriture que vous mangez. • Éveillez tous
vos sens lorsque vous mangez.
Conseils pour mieux écouter votre corps • Évitez toute distraction, comme la télé, l’ordinateur ou les tablettes. •
Prenez votre temps. Mangez lentement et dégustez votre nourriture. • Prenez une pause pendant et après le
repas et demandez-vous si vous êtes plein.
Pourquoi dois-je manger à des heures régulières? • En sautant un repas, vous allez vous sentir affamé. Au
moment de votre prochain repas, vous risquez de trop manger. • Quand vous êtes affamé, il est difficile de se
préparer un repas santé et de manger lentement.
Conseils pour manger à des heures régulières • Commencez par un déjeuner quotidien. Si ça n’a jamais été dans
vos habitudes, commencez par un déjeuner ou deux par semaine. • Mettez-vous une alarme pour vous rappeler
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de manger. • Au travail, fixez-vous un rendez-vous dans votre horaire pour éviter d’être interrompu. • Planifiez
des repas d’avance; des repas simples font l’affaire.
Pourquoi prévoir des collations santé? • Les collations santé peuvent couper la faim entre les repas. • Les
collations peuvent vous aider à conserver un bon niveau d’énergie. • Prenez une collation lorsque vous avez
faim, mais pas si pour combler l’ennui ou parce que vous êtes stressé. • Une collation aide souvent à manger
une quantité suffisante de fruits et légumes dans votre journée.
Conseils au sujet des collations santé • Planifiez vos collations à l’avance • Ne vous servez pas directement
dans le sac. Mettez votre portion dans un bol. • Ne mangez pas en conduisant. • Ne mangez pas devant la télé,
en lisant, en utilisant votre téléphone, votre ordinateur ou votre tablette
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Qu’est-ce qu’un grain entier? • Les grains entiers comprennent la graine entière de la plante. • Les grains entiers
contiennent plus de fibres, de vitamines et de minéraux. • Exemples de grains entiers : gruau, boulgour, riz brun
ou sauvage, orge, quinoa, maïs soufflé.
Pourquoi dois-je manger plus de grains entiers? • Manger des grains entiers peut aider à réduire votre risque de
maladie du cœur, de diabète, de cancer et d’AVC. • Le gruau, l’orge et le psyllium contiennent beaucoup de
fibres et peuvent aider à réduire le cholestérol LDL.
Conseils pour manger plus de grains entiers • Consommez du riz brun ou sauvage plutôt que du riz blanc. •
Mangez du gruau une fois par semaine au déjeuner ou comme collation quelques fois par semaine. • Ajoutez du
quinoa ou de l’orge à vos salades. • Mangez du pain de seigle foncé ou de grains entiers plutôt que du pain
blanc. • Mangez des pâtes de grains entiers plutôt que des pâtes blanches (ou faites moitié-moitié!)
Pourquoi dois-je manger plus de poisson? • Manger plus de poisson peut aider à réduire votre risque de
maladie cardiaque. • Les poissons gras contiennent beaucoup d’oméga-3, qui aide à réduire le risque de maladie
cardiaque. • Le poisson est une bonne source de protéines.
Conseils pour manger plus de poisson • Achetez du poisson frais, congelé ou en conserve. • Prenez du saumon
en conserve pour vous faire des sandwichs. • Ajoutez du poisson en conserve dans vos salades. • Faites cuire du
poisson congelé pour un repas facile de semaine. • Mangez des sardines sur des rôties ou des craquelins de
grains entiers. • Ajouter du poisson frais ou congelé dans un cari.
MANGEZ DES LÉGUMINEUSES, COMME DES HARICOTS, DES POIS CHICHES, DES LENTILLES,
DES NOIX ET DES GRAINES PLUS SOUVENT.
Que sont les légumineuses? • La plupart des haricots, comme les pois chiches, les haricots rouges, noirs, ou
blancs. • Les noix et les graines vous donnent souvent les mêmes nutriments. • Les noix et les graines
constituent une excellente collation.
Pourquoi devrais-je manger plus de légumineuses? • Manger des noix, des graines et des lentilles peut réduire
le risque de maladie cardiaque, de diabète et d’autres maladies chroniques. • Les noix, les graines, les haricots
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et les lentilles peuvent aider à réduire le taux de cholestérol et la tension artérielle. • Essayez de les inclure dans
vos repas au moins 4 ou 5 fois par semaine.
Conseils pour inclure plus de noix, de graines, de haricots et de lentilles • Ajoutez des pois chiches dans votre
salade. • Ajoutez des haricots rouges dans votre chili. • Mangez un plat végétarien par semaine. • Faites-vous
une salade de haricots et conservez-la au frigo pour vos lunchs. • Mangez des noix comme collation. • Ajoutez
des noix ou des graines dans votre salade.
Conseils pour inclure plus de noix, de graines, de haricots et de lentilles • Ajoutez des pois chiches dans votre
salade. • Ajoutez des haricots rouges dans votre chili. • Mangez un plat végétarien par semaine. • Faites-vous
une salade de haricots et conservez-la au frigo pour vos lunchs. • Mangez des noix comme collation. • Ajoutez
des noix ou des graines dans votre salade
Quel genre de gras devrais-je consommer plus souvent? • Optez pour les gras insaturés. • Les gras insaturés
proviennent des plantes, comme les noix, les graines et les avocats. • Utilisez de l’huile d’olive ou de canola
plus souvent lorsque vous cuisinez. • Faites votre propre vinaigrette pour vos salades avec de l’huile d’olive ou
de canola. • Mangez des noix et des graines comme collation.
Quel genre de gras devrais-je éviter autant que possible? • Les gras trans qui se trouvent dans les aliments
transformés. Cuisinez à la maison pour les éviter le plus possible. • Réduisez votre consommation de gras
saturés. Les gras saturés proviennent de produits dérivés des animaux, comme la viande rouge et les produits
laitiers. • Ne mangez de la viande rouge qu’une ou deux fois par semaine. • Optez pour des produits laitiers
réduits en gras.
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QUELS SONT LES PRINCIPES CLÉS DE LA GESTION DE
L’OBÉSITÉ?
1. L’obésité est un problème chronique qui exige un plan de gestion à long terme.
La gestion du surpoids (l’obésité) ressemble à plusieurs égards à la gestion de l’hypertension
artérielle ou du diabète : sans un plan de gestion, ces problèmes s’enveniment et lorsque l’on met
fin au traitement, ils reviennent. C’est pourquoi les stratégies de gestion du poids doivent être
réalistes et durables. Les solutions temporaires et rapides ne suffisent pas : on reprend
généralement du poids rapidement.
2. La gestion de l’obésité va au-delà de la perte de poids – c’est aussi pour améliorer son état de
santé général et son bien-être à long terme. Les gens pensent souvent que pour régler le
problème de l’obésité, il ne s’agit que de perdre du poids. Le problème, c’est qu’en réalité,
l’obésité est une maladie chronique. L’objectif de la gestion de l’obésité est d’améliorer son état
de santé et son bien-être. La première étape, c’est de stopper la prise de poids. De plus, même
une réduction minime du poids corporel peut mener à des améliorations substantielles de son état
de santé. Il faut regarder plus loin que le pèse-personne et penser aux raisons qui nous forcent à
apporter des changements.
3. Pour bien gérer l’obésité, il est important de comprendre le noyau du problème du gain de
poids et de s’y attaquer en éliminant un maximum d’obstacles. Puisque chaque personne est
différente et unique, les raisons qui peuvent expliquer la prise de poids sont aussi différentes. La
gestion de l’obésité est plus difficile lorsque vous n’en connaissez ni la cause ni les obstacles qui
vous empêchent de bien gérer votre poids. Il faut donc repérer et éliminer ces obstacles afin de
pouvoir améliorer votre santé!
4. Chaque personne a sa définition du succès. Comprendre les raisons qui vont ont poussé à
régler votre problème d’obésité peut vous aider à déterminer ce qui est important pour vous et
comment vous allez mesurer vos succès dans le cadre de votre plan à long terme. Le succès,
pour vous, peut-être, par exemple, d’avoir plus d’énergie pour vos amis et votre famille,
d’améliorer votre estime de soi, de stopper la prise de poids ou d’améliorer votre état de santé.
Peu importe votre critère de succès, gardez-le en tête pour vous motiver. Prenez du temps pour
réfléchir – Si vous, ou un être cher pensez à adopter des mesures pour gérer votre obésité, posez-
vous la question : quelles sont les raisons qui vous poussent à faire des changements? Quel est
votre critère de succès?
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5. Visez à atteindre votre « meilleur » poids. Lorsque vous vous fixez des objectifs pour votre
plan de gestion, il est important qu’ils soient réalistes et atteignables, et qui s’insèrent dans un
mode de vie que vous trouverez agréable. Ne vous en faites pas avec les calories, les
échéanciers, et la quantité d’exercice. Concentrez-vous plutôt sur l’adoption de changements
pour un mode de vie plus sain et qui sera agréable afin d’améliorer votre qualité de vie. Le poids
que vous atteindrez en effectuant ces changements sera votre « meilleur » poids. Utilisez les
ressources du Canadian Obesity Network pour vous aider à atteindre vos objectifs! Adopter un
mode de vie sain et agréable – Si vous n’aimez pas vivre votre quotidien pendant que vous gérez
votre poids, il sera beaucoup plus difficile de maintenir votre rythme et de vous empêcher de
retourner à votre ancien mode de vie. Tentez d’adopter un mode de vie sain que vous trouverez
réellement agréable à vivre!
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vos activités quotidiennes, adressez-vous à votre médecin ou au personnel infirmier pour obtenir de l’aide. Ils
pourront vous recommander des livres et des sites Web ou vous orienter vers des services de consultation
IMPACTS ÉMOTIONNELS DE LA
MALADIE CARDIAQUE
Les patients cardiaques peuvent vivre différentes émotions après avoir reçu un diagnostic de maladie du coeur
ou un traitement. Par exemple, deux tiers des patients ressentiraient de l’anxiété, vivraient de la dépression, de
la confusion, des problèmes de mémoire, se sentent irritables ou en colère dans les semaines et mois qui suivent
un pontage. Les réactions émotionnelles sont influencées par un certain nombre de facteurs (travail, stress
familial, type de maladie cardiaque ou de traitement, effets indésirables des médicaments, sommeil léger, santé
émotionnelle avant l’hospitalisation). Mieux comprendre son état de santé et son traitement, participer à un
programme de réadaptation cardiaque, faire de l’exercice physique, parler de son expérience avec des pairs, des
proches ou un professionnel de la santé peuvent aider à se rétablir.
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Dépression
La dépression est fréquente, compréhensible et commune chez les patients atteints d’une maladie du cœur. En
effet, environ un patient cardiaque sur cinq (ou 20 %) souffre de dépression clinique (majeure). Les symptômes
ci-dessous sont associés à la dépression. Si vous présentez cinq symptômes ou plus et qu’ils persistent depuis au
moins deux semaines, consultez votre médecin, le personnel infirmier ou un psychologue.
Anxiété L’anxiété est l’une des émotions les plus pénibles qu’une personne peut éprouver. À un moment
ou l’autre, la plupart des patients atteints d’une maladie du cœur ressentent, à divers degrés, un sentiment
d’inquiétude ou d’appréhension au sujet leur état de santé.
Les troubles anxieux regroupent un éventail de problèmes incluant l’anxiété généralisée (état presque constant
de peur ou d’inquiétude), les crises de panique (accès d’angoisse intense souvent accompagnée de la peur de
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mourir) et le syndrome de stress post-traumatique (impression de revivre un événement traumatisant de façon
répétitive et envahissante).
Comme pour la dépression, environ un patient cardiaque sur cinq (ou 20 %) présente des symptômes
importants d’anxiété.
Reprise de l’activité sexuelle après une crise cardiaque Votre médecin vous recommandera
d’éviter les rapports sexuels pendant la phase de convalescence active, c’est-à-dire jusqu’à six semaines après
votre crise cardiaque.
Après cette période, le risque que vous courrez pendant les rapports sexuels est faible, pas plus élevé que lors
d’un accès de colère, et vous pouvez le réduire en faisant de l’exercice régulièrement et en prenant vos
médicaments selon les instructions.
Du point de vue médical, l’activité sexuelle est semblable à toute autre forme d’activité physique et a les
mêmes effets physiologiques, soit une augmentation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle. À titre
de comparaison, avoir des rapports sexuels équivaut à marcher à une vitesse de trois à six kilomètres à l’heure
en terrain plat.
Précautions à prendre • Les dernières semaines ont été éprouvantes pour vous et votre partenaire et
vous pourriez ressentir de la fatigue pendant un certain temps. Choisissez un moment de la journée où vous
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avez plus d’énergie et ne vous sentez pas perturbé par des inquiétudes. • Attendez quelques heures après un
repas copieux pour avoir des relations sexuelles, car la digestion fait travailler le cœur. • Sachez que l’effort
fourni par le cœur est le même, quelle que soit la position. • Limitez votre consommation d’alcool et évitez le
tabac, car ils peuvent réduire votre capacité sexuelle. • Si vous ressentez de la douleur à la poitrine ou de
l’essoufflement pendant les relations sexuelles, communiquez avec votre médecin
Dysfonctionnement érectile avant la crise cardiaque Le dysfonctionnement érectile est un problème fréquent
chez les hommes atteints d’une maladie du cœur. En effet, certains des facteurs qui interviennent dans les
maladies cardiovasculaires sont aussi en cause dans le dysfonctionnement érectile. Certains médicaments
peuvent aussi favoriser ce trouble. Les modifications au style de vie peuvent aider à réduire le risque de
dysfonctionnement érectile; adopter un régime alimentaire sain pour le cœur, faire de l’exercice régulièrement
et atteindre un poids santé suffisent à corriger le problème chez 30 % des patients obèses. Consultez votre
médecin si vous croyez que vos médicaments pourraient contribuer à votre trouble érectile. Médicaments contre
le dysfonctionnement érectile après une crise cardiaque Consultez votre médecin avant de prendre
ou de recommencer à prendre du ViagraMD, du CialisMD, du LevitraMD ou tout autre médicament contre le
dysfonctionnement érectile. Ces médicaments sont généralement sûrs, mais peuvent provoquer d’importantes
chutes de la tension artérielle en association avec la nitroglycérine (que ce soit sous forme de vaporisateur, de
comprimé ou de timbre cutané).
Ne prenez pas de nitroglycérine dans les 24 heures suivant la prise de ViagraMD ou de LevitraMD ou dans les
48 heures suivant la prise de CialisMD.
En cas de douleur à la poitrine dans les 24 heures suivant la prise d’un de ces médicaments, composez le 9-1-1
et assurez-vous d’indiquer aux ambulanciers et au médecin du service des urgences le médicament que vous
avez pris.
Autres options de traitement du dysfonctionnement érectile pour les utilisateurs de nitroglycérine Si les
médicaments oraux contre le dysfonctionnement érectile sont contre-indiqués pour vous, il existe d’autres
options médicamenteuses, dont les « mini-suppositoires » intra-urétraux insérés directement dans le pénis et les
injections locales. Les pompes à vide et les prothèses implantées chirurgicalement (implants péniens) sont
d’autres options qui nécessitent une consultation avec un urologue.
Traitement hormonal substitutif pour les femmes ménopausées Pendant de nombreuses années, le
traitement hormonal substitutif (œstrogène/progestérone), ou THS, était couramment prescrit aux femmes pour
réduire les symptômes et les risques de santé associés à la ménopause. Cependant, plusieurs études ont ensuite
démontré que le THS n’avait pas l’effet protecteur escompté sur le cœur et une étude a même rapporté un
risque accru de maladie du cœur chez les utilisatrices. La recherche a aussi mis en évidence une augmentation
du risque d’accident vasculaire cérébral, de caillots sanguins et de cancer du sein. Le THS ne doit pas être pris
en cas d’angine ou de crise cardiaque.
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Traitement du dysfonctionnement sexuel chez les femmes Il existe quelques options
pour le traitement du dysfonctionnement sexuel chez les femmes, mais le problème est souvent plus complexe
et difficile à cerner que chez les hommes. La sexualité des femmes est faite d’une intrication de stimuli
sensoriels et émotionnels. Le dysfonctionnement sexuel féminin prend de nombreuses formes, a des causes
variées et peut affecter les diverses phases d’un rapport sexuel (phase du désir, phase de la stimulation et phase
de l’orgasme).
Certains médicaments peuvent être prescrits pour les troubles du désir attribuables à la prise de médicaments
comme les antidépresseurs, et une petite proportion de femmes peuvent bénéficier du ViagraMD. Une pompe à
vide (EROS-CTDT) est approuvée par la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis pour le
traitement du dysfonctionnement sexuel féminin. Le dispositif est sécuritaire et fonctionne de façon similaire à
la pompe à vide pour le dysfonctionnement érectile en favorisant l’afflux de sang vers le clitoris pour
augmenter la réponse locale à l’excitation. N’hésitez pas à consulter votre médecin si vous avez des questions
ou des inquiétudes ou pour obtenir plus d’information sur les options de traitement.
Comment augmenter l’activité physique Après votre retour à la maison, vous continuerez les exercices que
vous faisiez pendant votre séjour à l’hôpital. Au fil des jours, vous constaterez que vous pourrez en faire plus. Il
est essentiel d’équilibrer l’activité et le repos pour favoriser la guérison et ménager vos forces. Il importe aussi
de vous assurer de recommencer vos activités graduellement. Aucun patient ne progresse de la même façon.
Vos progrès dépendront de plusieurs facteurs, dont la gravité de votre crise cardiaque et votre niveau d’activité
physique antérieur. Au bout de quatre à six semaines, vous devriez avoir repris la plupart de vos activités
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habituelles. La marche est à la fois un des premiers exercices que vous pourrez faire et un des meilleurs pour
vous remettre en forme et améliorer votre santé. Un programme de marche vous est fourni aux pages suivantes
pour vous aider à partir du bon pied. Votre médecin vous orientera vers un programme de réadaptation
cardiaque dans lequel on vous proposera des exercices et des façons de changer votre mode de vie. Ce
programme fera partie intégrante de votre rétablissement. Vous êtes fortement encouragé à y participer. Vous
pourrez aussi discuter avec votre médecin sur la façon dont doit se faire le retour d’activités plus intenses.
Repos et reprise des activités à la maison Il peut être difficile de comprendre pourquoi nous
recommandons un retour progressif à vos activités normales, surtout si vous étiez très actif avant votre crise
cardiaque ou si vous étiez relativement jeune. Il est important de comprendre que votre cœur est un muscle et
que peu importe l’âge ou votre forme physique, votre cœur et votre corps ont besoin de temps pour se rétablir.
Il faut donc y aller lentement et retrouver progressivement son rythme normal d’activité. Après leur
convalescence, la plupart des patients sont en mesure de retourner à toutes les activités qu’ils faisaient avant de
subir une crise cardiaque. Pour les activités plus intenses, comme le hockey, la musculation au gym ou la
course, vous pourriez avoir besoin de conseils. Nous vous recommandons de suivre un programme de
réadaptation cardiaque, qui se fait de façon sécuritaire sous la supervision d’un physiothérapeute ou d’un expert
en exercice physique. Vous trouverez ci-dessous des conseils qui vous aideront à reprendre vos activités de
façon sécuritaire et à bien vous sentir pendant votre période de convalescence.
• Essayez de dormir huit heures par nuit pendant votre convalescence. • Limitez vos activités tout de suite
après les repas. Asseyez-vous et regardez la télévision ou lisez le journal pendant environ une heure après avoir
mangé. • Arrêtez-vous et prenez une pause dès que vous vous sentez fatigué. • Donnez-vous suffisamment de
temps pour accomplir les tâches afin d’éviter tout stress inutile. • Planifiez votre emploi du temps pour
équilibrer les périodes d’activité et de repos. Espacez les tâches qui demandent plus d’effort et alternez les
activités plus exigeantes et les activités plus faciles. • N’effectuez pas de tâches ménagères pendant la première
semaine. Par la suite, reprenez graduellement vos tâches habituelles à mesure que votre endurance et votre
condition physique s’améliorent, en commençant par des travaux légers, par exemple aider à la préparation des
repas. • Évitez de rester debout, car cela prend beaucoup d’énergie. Asseyez-vous quand c’est possible, par
exemple lorsque vous faites la vaisselle ou préparez les repas.
Gérez vos médicaments de façon sûre Vous recevrez une ordonnance pour vos nouveaux
médicaments lors de votre congé.
1. Assurez-vous que votre médecin est conscient de tous les médicaments et suppléments que vous preniez
auparavant afin que vous ayez tous les deux l’assurance que vous recevez la bonne ordonnance.
2. Lorsque vous recevez l’ordonnance, posez ces questions à votre médecin : • Quel est le nom du médicament;
• Pourquoi est-il prescrit; • Quand et comment doit-il être pris; • Pendant combien de temps devrez-vous le
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prendre; • Quels sont les effets secondaires auxquels vous devez vous attendre; • Comment réagir en présence
d’effets secondaires.
3. Lorsque vous allez chercher votre ordonnance, demandez au pharmacien : • De vous expliquer la meilleure
façon de prendre le médicament; • De vous expliquer ce qui est écrit sur les étiquettes; • De vous fournir des
renseignements par écrit sur le médicament.
4. Faites remplir toutes vos ordonnances à la même pharmacie. Il est important que votre pharmacien connaisse
tous les médicaments que vous prenez pour détecter les interactions possibles et bien vous conseiller.
5. Gardez votre liste de médicaments avec vous. Assurez-vous que la liste comporte : • Tous vos médicaments
ainsi que les vitamines, suppléments et produits à base de plantes médicinales que vous prenez; • Vos allergies,
vos immunisations et le numéro de téléphone de votre pharmacie.
6. Passez la liste régulièrement en revue avec votre médecin ou pharmacien.
7. Si vous avez de la difficulté à vous souvenir de prendre vos médicaments, suivez les conseils suivants, ils
ont fait leurs preuves : • Prenez vos médicaments à la même heure chaque jour; • Associez vos médicaments à
une activité courante telle que : • Se brosser les dents; • Manger; • Se coucher. • Servez-vous d’un pilulier
(dosette) muni de compartiments pour différents moments de la journée; • Demandez à votre pharmacien s’il
peut organiser vos médicaments dans un pilulier (ou plaquette alvéolée); • Gardez une provision d’une journée
de vos médicaments dans votre sac à main ou au bureau; • Si vos médicaments sont compliqués, demandez à
votre médecin s’il ne pourrait pas vous prescrire quelque chose de plus simple;
• Inscrivez une note sur votre calendrier pour vous souvenir d’aller faire renouveler votre ordonnance.
8. Ne conservez pas vos médicaments dans un endroit chaud ou humide comme l’armoire à pharmacie de la
salle de bain ou la boîte à gants de votre voiture. La chaleur et l’humidité peuvent détériorer les médicaments et
les rendre moins efficaces.
9. Prenez le médicament tel qu’il a été prescrit par votre médecin. Si vous avez des inquiétudes au sujet de vos
médicaments, discutez-en ouvertement et honnêtement avec votre médecin. Si vous êtes incommodé par les
effets secondaires, votre médecin pourrait recommander un autre traitement.
10. Si vous vous inquiétez du prix de vos médicaments, demandez à votre médecin s’il est possible de le
remplacer par un médicament moins.
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