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Les moyens de preuve 

:
En parcourant le Code pénal dans ses articles réservés pour le délit de faux en écriture
publique ou authentique, on constate qu’il n’a pas précisé ou prévu une procédure spécifique
pour prouver le faux. De ce fait, les règles générales de la preuve au pénal sont applicables en
libérant la liberté de la preuve, que ce soit par preuve, présomption, aveu, inspection ou
expérience et sans être limité à une certaine méthode.

Cependant avec l’évolution des connaissances qu’a connu le domaine scientifique, il est
devenu nécessaire de mettre en place de nouveaux mécanismes de preuve en parallèle avec
l'évolution du droit.

La relation existante entre ce crime et le domaine des affaire peut entraîner, lors de la faute du
juge en l’appréciant sur la base de moyens simples, de lourdes pertes tant pour le commerçant
que pour l'entreprise, d'autant plus que l'élément le plus important sur lequel reposent les
transactions commerciales est la confiance.

Par conséquent, afin de clarifier la vérité et de mener une enquête, celle-ci doit être
caractérisée par la légitimité pénale ainsi que par la légalité procédurale, faute de quoi la
procédure sera considérée comme nulle et non avenue.

Afin de prouver le crime de faux en écriture, on peut citer les mécanismes suivants :

L’examen du papier :
L’examen du type de papier utilisé pour détecter certains cas de contrefaçon qui dépendent
soit du manque, du collage ou de la suppression d'une page et de son remplacement par une
autre.

Il prend également en compte un historique antérieur de la découverte d'éléments chimiques


du papier en termes de stylos et d'encres.

Il prend également en compte le processus d'examen de la surface du papier au cas où il serait


soumis à un effacement par élimination mécanique ou chimique

Tests d'encres et de papiers :


Ces tests se font en analysant le type d'encre utilisé dans l'écriture et en identifiant sa
conformité avec l'écriture reconnue, ainsi qu'en analysant la falsification de l'encre et sa
densité à la surface du papier, et les recherches de succession dans des bocaux linéaires.

Procédures d'expertise pour l'examen de dactylographie :


Ces procédures se représentent dans les tests des machines à écrire et la recherche sur les
cachets et la recherche sur les imprimantes.

L'article 89 du code de procédure civile prévoit dans son dernier alinéa les recherches liées à
l'expertise et à la vérification des écritures, ainsi que l'article 90, qui prévoit les documents
comparables : signatures sur titres officiels ou écrits, signatures préalablement approuvées,
ainsi que le serment, qui n'est pas démenti des documents faisant l'objet de l'enquête.

Il convient de noter en dernier lieu que le juge n'adhère pas à cette expertise, car il dispose
d'un pouvoir discrétionnaire en ce sens qu'il en estime la valeur, mais nous constatons que le
travail judiciaire s'appuie souvent sur elle, surtout dans les types de délits qui demandent une
certaine expertise si les conditions légales ne sont pas respectées, dans ce cas-là le juge
prouvera une nouvelle expertise.

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