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OPERATIONNEL 2
Pour reconnaître la spécificité des services, Booms et Bitner (1981) y ont ajouté
trois P : People (le personnel au contact du client), Process (le processus de
production d’un service ou « servuction ») et Physical Evidence (tout ce qui
contribue à tangibiliser le service).
Le prix est l’expression monétaire de la valeur et, comme tel, il occupe une
position centrale dans le processus de l’échange concurrentiel.
Le comportement d’achat peut être analysé comme un système d’échange
où se compensent des recherches de satisfaction, d’une part, et des sacrifices
monétaires et non monétaires d’autre part. Ce comportement est la résultante
des forces où s’équilibrent, d’un côté, un besoin, caractérisé par l’attitude du
client à l’égard du produit et, de l’autre, le prix du produit.
Pour le client, le prix qu’il est prêt à payer mesure l’intensité du besoin, la
quantité et la nature des satisfactions qu’il attend ; pour le vendeur, le prix
auquel il est prêt à vendre mesure la valeur des composants du produit, à
laquelle s’ajoute le profit qu’il espère réaliser.
En réalité, la notion de prix est plus large et dépasse la simple conjonction de
facteurs purement objectifs et quantitatifs, en ce sens que le sacrifice consenti
est incomplètement mesuré par la quantité d’argent concédée, de même
que la satisfaction reçue est imparfaitement mesurée par la quantité de bien
obtenue.
Pour le client, un produit est un panier d’attributs ou de valeurs, et les
satisfactions qu’il retire d’un produit sont multiples ; elles résultent non
seulement du service de base du produit, mais également de l’ensemble des
utilités ou valeurs, objectives et perceptuelles, qui le caractérisent. Ce que le
prix est supposé représenter, c’est donc la valeur, pour le client, de l’ensemble
de ces satisfactions.
Rappelons par ailleurs qu’un client exerce plusieurs rôles (acheteur, payeur,
consommateur) et qu’il importe d’évaluer l’importance du prix dans chaque
rôle.
Le prix, vu sous l’angle du client, doit donc être conçu comme la contrepartie
de l’ensemble des satisfactions procurées et être établi en fonction de la valeur
d’usage ou de l’utilité globale perçue par le client. D’où l’importance d’un
positionnement clairement défini avant le choix du prix de vente.
1.1. Le coût total d’acquisition d’un produit pour le client
Le coût pour le client fait intervenir, non seulement le prix payé, mais
également les termes de l’échange, c’est-à-dire l’ensemble des modalités
pratiques qui vont présider au transfert du titre de propriété, telles que les délais
de paiement, les modalités et délais de livraison, le service après-vente.
1.2. Définition du prix vu sous l’angle du client
Vu sous cet angle, la notion de prix déborde donc largement celle du prix
nominal et inclut l’ensemble des satisfactions apportées par le produit ainsi que
l’ensemble des sacrifices, monétaires et non monétaires, supportés par le client
pour s’approprier le produit.
Les mesures de la sensibilité au prix des acheteurs devront donc prendre en
compte non seulement le prix nominal du produit mais aussi l’ensemble de ces
satisfactions et coûts.
2. L’importance des décisions de prix
Les objectifs centrés sur la concurrence recherchent soit la stabilisation des prix,
soit l’alignement sur les concurrents. Dans un certain nombre d’industries
dominées par une entreprise leader, l’objectif est de fixer une relation stable
entre les prix des différents produits en concurrence et d’éviter de fortes
fluctuations des prix qui pourraient affecter la confiance des clients. L’objectif
d’alignement (prix de parité) est révélateur du fait que l’entreprise se rend
compte qu’elle ne peut exercer aucune influence sur le marché, surtout si une
autre entreprise domine et si les produits sont standardisés, comme c’est
souvent le cas en situation d’oligopole indifférencié. L’entreprise préfère alors
porter ses efforts sur des formes de concurrence hors-prix. D’autres objectifs
peuvent également être poursuivis, tels que celui de la survie (prix défensif) ou
celui de la mise hors-marché d’un concurrent encombrant (prix prédateur).
On appelle prix internes des prix calculés sur la base des coûts sans référence
explicite aux données du marché. Il existe trois types de prix interne :
Dans les deux cas, le taux de variation des ventes nécessaire à maintenir le
profit (ΔQ/Q*) est déterminé par le taux de variation de prix envisagé (ΔP/P)
et le taux de marge brute (MB) existant avant la variation de prix, selon la
formule suivante :
Où :
ΔQ / Q* = augmentation de quantité requise (en %)
ΔP / P = baisse des prix envisagée (en %, négative)
MB = marge brute du prix avant la baisse (en %)
Le choix du prix d’un produit nouveau est un problème d’autant plus délicat
que le produit nouveau est sans concurrent direct et apporte une solution
originale à la satisfaction d’un besoin. Après avoir procédé à l’analyse des
coûts, de la demande et de la concurrence, l’entreprise doit choisir entre deux
stratégies : une stratégie de prix initial élevé qui « écrème » la demande ou une
stratégie de prix faible qui pénètre rapidement dans le marché.
La stratégie de pénétration consiste à pratiquer des prix bas pour occuper dès
le départ une part de marché importante. C’est une stratégie qui suppose un
investissement initial élevé, qui ne sera rentabilisé qu’à long terme. Les
conditions générales qui doivent prévaloir sont les suivantes :
- La demande doit être élastique au prix
- faibles coûts unitaires grâce à des volumes de production plus
importants,
- Le produit nouveau est menacé par une forte concurrence très peu de
temps après son introduction sur le marché. Cette menace de
concurrence potentielle est une raison suffisante pour adopter des prix
bas qui constituent une barrière à l’entrée
- Marché de haute gamme déjà satisfait
- Coût d’adoption ou de transfert peu élevé et demande expansible
Dans une économie de marché, c’est le client qui choisit en dernière analyse
les produits qui se vendront. Dans une orientation-marché, c’est le prix
acceptable par le marché qui est le point de départ du processus de décision.
Soit :
Si tout client est sensible au prix, cette sensibilité peut varier d’une situation à
l’autre. Les points à examiner afin de mesurer l’existence de la sensibilité prix
des clients sont repris ci-dessous :
• L’effet de valeur unique : les clients sont moins sensibles au prix lorsque le
produit a des qualités distinctives uniques
• L’effet de notoriété des substituts : les clients sont moins sensibles au prix
lorsqu’ils ne connaissent pas l’existence de substituts
• L’effet de dépense totale : les clients sont moins sensibles au prix lorsque la
dépense totale pour le produit représente une faible part de leur revenu
total
• L’effet de l’avantage final : les clients sont moins sensibles au prix d’un
produit intermédiaire apportant un avantage important au produit final
dans lequel il est incorporé
• L’effet de coût partagé : les clients sont moins sensibles au prix lorsque le coût
du produit est partagé avec d’autres
• L’effet d’investissement perdu : les clients sont moins sensibles au prix lorsque
le produit est utilisé en complément d’un produit principal déjà acheté et
qui est un investissement passé (perdu)
• L’effet prix-qualité : les clients sont moins sensibles au prix lorsque le produit
est associé à des images fortes de qualité, de prestige, d’exclusivité
• L’effet de stock : les clients sont moins sensibles au prix lorsqu’il n’est pas
possible de stocker le produit
• Le sentiment d’injustice : les clients sont plus sensibles au prix lorsqu’ils ont le
sentiment d’être traités injustement
La valeur perçue est la valeur que revêt un bien ou un service dans l’esprit d’un
consommateur. Elle correspond au prix maximal que le consommateur est prêt
à payer pour obtenir le produit. Elle résulte de la confrontation entre les
avantages attendus et les coûts ou sacrifices consentis pour l’acquisition du
bien :
4.2.1. La notoriété
4.2.3. La satisfaction
4.2.4. La qualité
L’entreprise ABC à développer une procédure nouvelle qui réduit de moitié les
coûts d’installation et de 100€ les coûts d’utilisation. A quel prix vendre
l’équipement ?
Le prix maximum acceptable par le client est de 500€, qui est le prix de parité
avec celui de la concurrence. En adoptant un prix de 375€ (supérieur donc à
celui de la concurrence), l’entreprise ABC laisse au client une valeur
économique de 125€, se ménage un avantage concurrentiel et améliore sa
rentabilité.
Pour la plupart des produits saisonniers, le prix initial de lancement est élevé et
est ensuite progressivement réduit vers la fin de saison pour liquider les stocks.
Conditions d’application :
Le coût de la mise en place de revenue management doit être plus faible que
le revenu supplémentaire attendu. De nombreux secteurs pourrait s’ouvrir au
revenue management avec profit (l’éducation, la santé, les droits d’auteurs,).
Il permet de simuler les réactions à différents niveaux de prix, et donc de mieux
connaître les sensibilités aux prix sans de coûteuses études de marché.
Toutefois les avantages actuels sont aussi nombreux que ses potentiels futurs
problèmes :
• Une croissance globale de la sensibilité au prix des acheteurs
• L’émergence des comportements stratégiques
• L’augmentation de l’hostilité à l’égard des marques qui pratiquent des
prix variables
• La redistribution des richesses inopérantes.
Le price leadership est une situation dans laquelle une société, généralement
la plus dominante de son secteur, fixe des prix suivis de près par ses concurrents.
Cette entreprise est généralement celle qui présente les coûts de production
les plus bas et elle est donc en mesure de baisser les prix pratiqués par tout
concurrent qui tente de fixer ses prix au-dessous du niveau de prix du leader
des prix.
Dans le tableau suivant, ces deux dimensions sont présentées à deux niveaux
d’intensité (faible ou élevé), ce qui permet d’identifier quatre situations
distinctes dans lesquelles le problème de la détermination du prix pose
problème :
• La promotion réseau dont l’objectif est d’inciter tous les personnels (force
de vente, grossistes, détaillants…) concernés par la vente du produit à
consentir un effort particulier.
On peut établir une distinction entre les effets sur les clients et les effets sur la
distribution :
Les effets de transfert interne : il s’agit des achats des clients habituels qui
profitent de l’offre exceptionnelle mais qui auraient, de toute manière, acheté
la marque sans la promotion. Effet collatéral
Les effets d’essai : la technique promotionnelle utilisée, quelle qu’elle soit, peut
provoquer des achats d’essai, ce qui est important pour un produit nouveau.
Effet recherché
Les effets de rémanence : ce sont les effets positifs qui subsistent après la
promotion et qui peuvent situer la marque sur un niveau de vente supérieur à
celui observé avant la promotion. Effet recherché
Le recours trop fréquent aux actions promotionnelles risque d’avoir des effets
pervers sur les comportements d’achat et sur l’image de marque. On peut en
identifier de quatre types :
• La surenchère promotionnelle : risque de guerre de promotion entre les
concurrents
• La banalisation de l’image de marque : une image de marque de luxe,
baisse si trop de promotion
• Le développement de comportements spéculatifs : les clients peuvent
modifier leur comportement d’achat en attentant systématiquement les
offres promotionnelles
• Une difficulté de comparaison des prix : ce qui cause un problème éthique
puisque trop de promotion réduit l’élasticité des consommateurs aux prix,
ce qui ne permet plus aux consommateurs de comparer les prix.
2.1. Le parrainage
Le parrainage est une forme de financement spécifique où une entreprise/une
association/un particulier demande de l’aide à un parrain afin de financer son
activité en échange de visibilité à ses côtés.
Le parrainage est une des solutions les plus intelligentes pour développer la
clientèle d’une entreprise. Parce qu’il est à la fois efficace et peu coûteux. La
maîtrise de cette technique permet en effet de contenir les clients fidèles tout
en captant de nouveaux clients. L’utilisation du parrainage nécessite
l’élaboration d’un plan ou d’un programme s’adaptant au mieux à l’activité
de l’entreprise afin d’optimiser son efficacité.
Avec le parrainage, il devient plus facile de gérer les dépenses. En effet, cette
technique de prospection permet de mettre toute la responsabilité sur la
communication aux clients en personnes. Ils se chargent donc de trouver une
manière de convaincre de nouveaux clients à leurs façons. Et l’entreprise ne
fait que régler leur part après. La minimisation des coûts repose surtout sur le
fait que les prospecteurs ne sont pas rémunérés, mais seulement avantagé
pour leur activité.
2.2. Le mécénat
Le mécénat désigne la promotion des arts et des lettres par des commandes
ou des aides financières données par un mécène qui peut être une personne
ou une organisation comme une entreprise.
Dans une acception plus large, il peut s'appliquer également à tout domaine
d'intérêt général : recherche, éducation, environnement, sport, solidarité,
innovation
3. Les événements
• des flash mobs : Un flash mob publicitaire est un flash mob organisé par une
entreprise ou organisation à des fins de publicité. Il s’agit d’une forme de
communication événementielle.
IV. LA PUBLICITE
Le but ultime est toujours de vendre son produit même si les moyens employés
pour arriver à ses fins sont des moyens détournés, en commençant par faire
changer d’avis le consommateur sur la marque.
matrice importance/performance :
L’annonceur doit, dans les limites imposées par le budget de publicité, choisir
le (ou les) média(s) et la combinaison de supports publicitaires lui permettant
d’atteindre le nombre d’expositions désiré auprès de la cible.
- Le choix des médias Le choix des médias et des supports est guidé par des
critères quantitatifs et qualitatifs. Parmi les critères quantitatifs, retenons :
couverture de la cible – stabilité de la couverture dans le temps – possibilités
de répétitions – sélectivité en termes sociodémo et styles de vie – coût
unitaire des OTS.
Toutes les compagnies, les plus grandes comme les plus petites, devraient avoir
un plan marketing. Il est important de planifier OÙ l’on veut aller et COMMENT
on s’y rendra. Le plan marketing est considéré comme le canal qui relie l’en-
treprise à son marché. Il faut identifier les objectifs que vous souhaitez atteindre
pour par la suite déterminer les moyens que vous prendrez pour y arriver. Il n’y
a pas de parcours parfait, mais le plan marketing permet de prévoir et d’éviter
plusieurs erreurs.
Richard Martin
Un des plus grands avantages d'un plan écrit est qu'il force son auteur à
exprimer ses pensées en des termes que les autres comprendront. Les auteurs
remarquent constamment que le processus de planification d'un texte, et le
fait de s'obliger à l'écrire, mènent ultimement à la réflexion. L'alternative est de
se contenter de ruminer les problèmes, les enjeux, les objectifs, les
responsabilités, etc. Un leader qui rumine tout haut devant ses subordonnés
peut aggraver la situation en les laissant perplexes quant à ce qu'il veut
vraiment. Coucher les idées sur papier tend aussi à libérer l'esprit, ce qui permet
de mieux focaliser la réflexion et de rédiger des textes plus percutants.
Le plus grand avantage des directives et des plans écrits c'est que votre
entourage perçoit clairement ce que vous faites ou ce que vous voulez
accomplir. Cela lui évite de se livrer à des jeux de devinette ou de lecture de
la pensée auxquels beaucoup de personnes ont recours quand elles travaillent
dans le vide sur le plan de l'information. Mais ce qui est encore plus important,
c'est que cela dissipe les rumeurs parce que le patron a mis noir sur blanc ce
qu'il attend de tout le monde. Cela aide aussi à clarifier les ressources, les
relations et les responsabilités. Si un projet de plan est distribué, les
collaborateurs et les subordonnés peuvent se baser sur quelque chose pour
critiquer et suggérer des améliorations, au lieu d'émettre de vagues allégations
du genre « je songe à faire telle chose ».
« Je suis trop occupé pour planifier » est la phrase la plus ridicule qu'un
gestionnaire ou un cadre peut dire. Si vous ne prenez pas le temps de réfléchir
sérieusement à votre prochain programme d'action et de le planifier
correctement, comment éviterez-vous de vous retrouver au même point
demain, la semaine prochaine, l'année prochaine? La planification est un
investissement, en ce sens que vous récolterez beaucoup de dividendes en
chemin, mais vous vous assurerez aussi la tranquillité d'esprit et pourrez mieux
vous concentrer sur le court terme.
La plupart des gens ont un préjugé bien ancré contre le fait de consigner par
écrit les choses qu'ils désirent accomplir, sauf peut-être les listes de choses à
faire. En fait, planifier est probablement la tâche la plus critique qu'un cadre
ou un leader puisse entreprendre. En planifiant de manière formelle ce que
vous désirez accomplir et comment vous comptez y arriver, vous créez les
conditions nécessaires pour réussir. Cela génère une base commune de
compréhension entre les parties qui devront exécuter le plan. Cela contribue
à asseoir l'autorité du cadre responsable, parce qu'il démontre qu'il a réfléchi
aux conséquences de son engagement et qu'il a commencé à convertir sa
vision en réalité grâce à une planification (plus ou moins) détaillée.
1. Diagnostic commercial
Si elle veut réussir, l’entreprise doit avant tout vendre son produit. Pour cela, la
fonction commerciale en son sein lui est d’une grande utilité. Ceci est dû à la
finalité même de cette fonction, finalité qui n’est autre que de faire converger
le client et le produit.
Fixer des objectifs commerciaux à la fois motivants et atteignables est une des
clés pour manager et motiver votre force de vente. Pour autant, cela peut
aussi se révéler être un véritable casse-tête pour le directeur commercial.
Comment les fixer ? Quels sont les critères à retenir ? Comment en parler avec
son équipe ? Faut-il les faire évoluer dans le temps ? Autant de questions sur
lesquelles un directeur commercial doit se pencher.
Durant votre travail visant à définir votre stratégie marketing et opérationnelle,
vous avez affiné votre produit (design, packaging, création d’une marque…)
ainsi que la manière de le vendre (en boutique, grâce à une boutique
éphémère, en ligne…). Reste à présent à fixer des objectifs commerciaux.
Ceux-ci sont indispensables et vous permettront de constater si le niveau de
vos ventes est suffisant et permettent à votre entreprise d’être viable… voire
d’afficher des bénéfices.
Fixer des objectifs commerciaux est indispensable, mais pas suffisant. Il faut
impérativement les mesurer. Pour cela, choisissez un indicateur signifiant pour
votre activité. Votre objectif doit-il indiquer :
• un nombre de clients ?
• un chiffre d’affaires ?
• un nombre de couverts ?
• un panier moyen ?
• …
Bien entendu, selon vos besoins, n’hésitez pas à fixer plusieurs indicateurs.
Notez par ailleurs que, quel que soit l’objectif que vous choisissez, vous devrez
pouvoir le mesurer. Il vous faudra donc créer le tableau de bord qui vous
permettra de suivre cet indicateur.
Selon une formulation bien connue, pour que les objectifs commerciaux
représentent une réelle source de motivation, ils doivent être « SMART » ce qui
signifie :
SPÉCIFIQUE : L’objectif doit avoir un but bien précis et doit être établi très
clairement. En aucun cas il ne doit être ambigu. Cela permettra aux
collaborateurs d’arriver à la finalité sans complexité.
MESURABLE : Dans le cadre de la complétion de l’objectif, le directeur
commercial doit être en mesure de suivre la performance commerciale de son
équipe.
AMBITIEUX & ACCESSIBLE : C’est une dimension capitale si vous souhaitez que
vos objectifs commerciaux soient source de motivation pour votre équipe. Pour
que cela fonctionne, il est important de faire comprendre à votre
collaborateur que son secteur, son territoire de vente, contient suffisamment
de potentiel commercial (par exemple un nombre important de prospects à
visiter) pour que son objectif puisse être atteignable.
Si vos prospects sont des entreprises, nous vous conseillons de jeter un coup
d’œil à la base de données SIRENE, véritable annuaire des entreprises, avec
près de 10 millions d’entreprises réparties par secteur d’activité, CA et effectifs.
Si vos prospects sont des particuliers, nous vous conseillons de vous pencher sur
les données socio-démographiques issues du recensement de la population,
vous permettant d’avoir des informations précieuses sur les différents profils et
revenus disponibles des ménages.
RÉALISTE : Pour que vos objectifs commerciaux soient réellement efficaces, ils
doivent être motivants pour vos équipes : des objectifs trop faciles à atteindre
ou complètement irréalistes auront l’effet inverse.
Pour qu’un objectif soit réaliste, le niveau fixé pour l’atteindre doit être
raisonnable. Vos objectifs devront idéalement être exprimés en termes de
progression.
3. Ciblage et positionnement
3.1. Le ciblage
EXERCICE
Correction
Les objectifs
Vous devez fixer les objectifs clés de votre stratégie marketing à atteindre. Ces
objectifs doivent êtres définis en prenant compte plusieurs facteurs : ils doivent être
inscrits dans le temps et mesurables. Les objectifs sont aussi commerciaux. Par
exemple, l’objectif pourrait être de renforcer sa force de vente par des promotions
ou des campagnes de communication régulières.
Les moyens opérationnels (planification)
Cette partie consiste à développer le planning des actions commerciales. Il est
donc important de lister tous les moyens que vous comptez mettre en œuvre pour
atteindre vos objectifs commerciaux.
L’ensemble de ces actions vont définir votre politique de marketing mix, c’est-à-
dire les décisions relatives aux 4 P : toutes les politiques de prix, de produit, de place
et de promotion.
Elles doivent aussi se fixer dans le temps et établir ou identifier des outils pour mesurer
et prévoir leur application
Actions
Elément Objectif
Trimestre Trimestre
Descriptif de l'action Trimestre 2 Trimestre 4 Autres
1 3
Validation
Adapter les chambres aux Demander des devis pour Adaptation
Support de l'offre devis, com-
goûts des jeunes couples rafraichissement déco chambres
mande
Elaborer une offre "Week- Elaborer l'offre et la tester Elaborer Tester l'offre,
Composante de l'offre
end en amoureux" sur une semaine l'offre la déployer
Discours commercial et
d'accueil à élaborer, Adapter
Proposer un accueil per- Briefing per-
Carte des services à adap- cartes, éla-
Qualité de service sonnalisé et des services sonnel et dé-
ter, borer dis-
spécifiques en chambre ploiement
Possibilité petit déjeuner en cours
chambre
Etude de
Mise à jour
Proposer un tarif all inclu- Elaborer des tarifs couples / prix et de
Tarif des docu-
sive week-end week-end / all inclusive concur-
ments
rence
La maîtrise des coûts est aussi un des défis de l’entreprise, il va falloir pour toute
action dans le plan d’action commerciale consacré un budget prédéfini selon
les priorités et la vocation de l’entreprise.
Plusieurs approches sont possibles. Pour résumer, vous pouvez partir d'une
enveloppe budgétaire et sélectionner les actions en conséquence. Ou bien, à
l'inverse, construire votre budget à partir des projets.
• Finaliser le budget
Il faut bien savoir que la conception d'un plan procède par itération. La
stratégie fixe un cap - des opportunités d'action sont identifiées puis chiffrées -
ce dernier donnant lieu à une révision des actions possibles et ainsi de
suite jusqu'à ce que l'équilibre soit trouvé entre d'une part, la satisfaction des
objectifs de la stratégie, et d'autre part, les moyens engagés.
NB : les réflexions sur la période sont à débuter plusieurs mois avant le début de
la nouvelle période...
ANNE-JOSSELINE KOFFI 51
ANNE-JOSSELINE KOFFI 52