Famille des Apocynacées 

Les Apocynacées ou famille de la Pervenche, famille botanique importante avec 400 genres et plus
de 5000 espèces.

Il faut savoir : les apocynacées, considérées au sens large et englobant ainsi les asclepiadacées

Sont nettement monophylétiques, comme le montrant le latex blanc et les séquences rbcl et matk

Distribution géographique : répandues dans les régions tropicales et subtropicales, mais quelques
genres s’étendant aux régions tempérées .

Caractères botaniques :

1) Appareil végétatif très diversifié : arbres, arbustes, liane, plantes herbacées dressées ou
grimpantes parfois succulentes et cactiformes.
2) Feuilles simples, généralement opposées parfois alternes ou verticillées entières à nervation
pennée, à stipules réduites ou absentes mais présentant souvent un collétère à la base du
poetiole (appendices glanduleux)
3) Inflorescences déterminées mais paraissant parfois indéterminées en cymes terminales ou
axillaires parfois réduite à une fleur solitaire
4) Fleurs régulières de type 5 , actinomorphes avec :

5sépales + /- soudés parfois réfléchis

5pétales, soudés formant une corolle rotacée campanullée (cloche), infundibuliforme

(entonnoir) ou tubulaire

5) Etamine 5 a filets courts parfois soudés toujours insérés sur la corollle

-Anthères souvent transformées et a 2thèques seulement libres ou adhérant entre elles et

formant un anneau autour de la tete du style

-grains de pollen généralement tricolporés ou bi ou triporés lachement adhérents entre eux par
des filaments de viscine ou en tetrade ou solidement réunis en masse indurées (pollinies)

6) Carpelles 2 soudés par leur styles et /ou leur stigmate et à ovaires libres complètement soudés
chez Allamandra, Carissa et Thevetia

Ovaires supères a placentation pariétale ou axile la partie terminale du style transformée et

formant une tete a secretion de viscine

6) Fruit souvent géminés (fusion), chaque ovaire formant un follicule charnu ou sec, une baie ou
une drupe ; la surface du fruit lisse ou couverte d’appandices en forme d’aiguillons garnies,
aplaties, souvent munies d’une trouffe de poils.
 Acokanthera
Carissa
Catharanthus
Plumérioideae Ochrosia
Rauvolfia
Thevetia
Vinca

Funtumia
Holarrhena
Apocynoideae
Nerium
Srophantus

Calotropis
Caralluma
Cynanchum
Leptadenia
Aslepiadoideae
Pergularia
Periploca
Solenostemma
Vincetoxicum
2- Localisation - Répartition dans le règne végétal
4 Principales familles : Liliacées (scille, muguet), Renonculacées (hellébore noire ),
Apocynacées (strophanthus, ouabaïo, laurier-rose) et Plantaginacées (ex
Scrofulariacées (digitales).
Toutes les parties de plantes peuvent en contenir, mais les teneurs sont toujours faibles
(<1%).

Chimie :

Les hétérosides cardiotoniques comme tous les hétérosides sont constitués d’un sucre et
d’une génine de nature stéroïdique.

Selon leur cycle lactonique, on distingue deux sortes de génines : les cardénolides comme la
digitoxigénine (ce sont les plus répandues) ; les bufanolides comme la scillarénine (beaucoup plus
rares).

Action pharmacologique

Sur le coeur :

Les hétérosides cardiotoniques sont des substances qui agissent sur le coeur malade : leur
action obéit à la règle des 3 R (règle de Potain)  ils Régularisent, Ralentissent, Renforce les
mouvements cardiaques.
 Sur les reins

Les hétérosides cardiotoniques augmentent le débit sanguin donc la filtration glomérulaire,

entraînant une augmen-tation de la diurèse. On les utilise donc comme diurétiques

Sur le système nerveux central (SNC)

Les hétérosides cardiotoniques stimulent le centre du vomissement et les centres visuels ;

ces effets indésirables traduisent un surdosage.

Principaux hétérosides cardiotoniques (digitaliques) Digitoxine ou digitaline à action lente et

prolongée ; Digoxine à action intermédiaire ; Ouabaïne à action rapide et brève.

Toxicité

La marge thérapeutique de ces substances est étroite. L’intoxication provoque des troubles
du rythme cardiaque avec des extrasystoles5 ventriculaires ; la mort survient par arrêt cardiaque en
fibrillation ventriculaire6.