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Autrui au fondement de la subjectivité, exercice

Nom et prénom : Marien Juliette


Classe : 5G
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Répondre à la question : Rédigez un texte continu (pas de flèches, pas de symboles...) de 30
lignes minimum (en deçà, la réponse ne sera pas comptabilisée) en respectant les consignes
suivantes. Police : Times New Roman, caractère : 12, interligne : 1,5, paragraphe : justifié. Votre
texte comprendra une introduction. Une introduction a pour but d’introduire ce qui signifie
concrètement de présenter votre sujet. Cela suppose donc de citer l’auteur et le livre mais aussi
la problématique énoncée dans la phrase.
Expliquez la phrase suivante (p.5 dans le recueil) : « Tous ceux qui m’ont connu, tous sans
exception me croient mort. Ma propre conviction que j’existe a contre elle l’unanimité. Quoi que
je fasse, je n’empêcherai pas que dans l’esprit de la totalité des hommes, il y a l’image du
cadavre de Robinson. Cela seul suffit - non certes à me tuer - mais à me repousser aux confins de
la vie, dans un lieu suspendu entre ciel et enfers, dans les limbes, en somme. Speranza ou les
limbes du Pacifique... » TOURNIER M., Vendredi ou les limbes du pacifique, Folio, p. 130.
Réponse :

Aujourd’hui, je vais devoir expliquez la phrase suivante :

« Tous ceux qui m’ont connu, tous sans exception me croient mort. Ma propre conviction que

j’existe a contre elle l’unanimité́ . Quoi que je fasse, je n’empêcherais pas que dans l’esprit de la

totalité́ des hommes, il y a l’image du cadavre de Robinson. Cela seul suffit ‐ non certes à me

tuer ‐ mais à me repousser aux confins de la vie, dans un lieu suspendu entre ciel et enfers, dans

les limbes, en somme. Speranza ou les limbes du Pacifique... » écrite par Tournier M. dans le livre
« Vendredi ou les limbes du pacifique ».

Cette phrase se retrouve à la page 130.

C’est l’histoire d’un homme qui se retrouve seul sur une île. Il explique alors que tous ceux qui l’ont

connu, c’est-à-dire avant dans sa vie « normale », le croient mort car ils n’ont plus de nouvelles de lui,

plus aucuns signe de vie. Sa propre conviction, donc sa propre certitude, du fait qu’il existe et qu’il est

vivant, a contre elle l’unanimité, qu’il est mort. Cette unanimité vient de toutes les personnes qu’ils

connaissaient avant et qui le croient mort. C’est comme si tout le monde était contre lui, contre le fait

qu’il soit vivant. Ensuite, Robinson nous dit que quoi qu’il fasse, il ne pourra pas enlever l’idée de sa

mort dans l’esprit des gens car il y règne l’image de son cadavre. Le fait que tout le monde croit à sa

mort, ne le tue pas mais le repousse aux limites de sa vie, dans un lieu entre le ciel et les enfers, dans les

limbes, en somme. Dans la religion catholique, les limbes désignent un état de l’au-delà situé aux limites

de l’enfer. On vit grâce aux regards des autres, c’est grâce à eux qu’on existe. Sans les autres, on se sent

vide, vers les limites de notre vie, pour reprendre ses mots. Robinson se retrouve donc seul et c’est

quelque chose de très difficile pour les Hommes. Il se retrouve dans l’inconnu. Par exemple, s’il part

dans la forêt, il va peut-être avoir l’impression que quelqu’un le suit ou que quelqu’un l’observe, c’est

donc ça le pouvoir que le regard d’autrui a sur l’humanité. On a peur de leur regard, de ce qu’ils peuvent

faire, de ce que nous voulons qu’ils fassent et aussi de ce que eux veulent qu’on fasse pour eux. Les

autres déterminent donc notre vision de voir le monde et donnent un sens à notre existence. Ensuite,

comme dernière phrase, il compare simplement son île, c’est-à-dire Speranza, à un enfer sur Terre.

En conclusion, nous pouvons dire que l’enfer c’est les autres.

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