Vous êtes sur la page 1sur 18

SOMMAIRE

INTRODUCTION………………………………………………………..P1

I – DEFINITION ET GENERALITE…………………………………….P3-7

1- DEFINITION……………………………………………………...P3-4

2- GENERALITE SUR L’HERMENEUTIQUE…………………….P4-7

II- LES DEFIS D’UNE EGLISE IVOIRIENNE DE QUALITE ………….P8-12

1- LES MAUVAISES OU FAUSSES INTERPRETATIONS………..P8

2- LES FAUSSES DOCTRINES ……………………………………..P9

3- LES DIVISIONS……………………………………………………P10

4- LES FAUSSES RELIGIONS OU LES SECTES PERNICIEUSES….P11-12

III- L’HERMENEUTIQUE CONTEXTUELLE SOLUTION POUR UNE EGLISE

IVOIRIENNE DE QUALITE ………………………………………………..P13-16

1- L’HERMENEUTIQUE COMME MOYEN POUR

COMPRENDRECORRECTEMENT LA PAROLE DE DIEU…………P13

2- L’HERMENEUTIQUE CONTEXTUELLE COMME CANAL DE

TRANSMISSION DES REGLES DE LA BONNE COMPREHENSION DE LA

PAROLE DE DIEU………………………………………………………P13-14

3-L’HERMENEUTIQUE CONTEXTUELLE COMME CANAL DE LA

CONNAISSANCE ET INTERPRETATION DES GENRES DE LITTERATURES

BIBLIQUES……………………………………………………………………P14-16

CONCLUSION…………………………………………………………………P17

1
INTRODUCTION

La Bible est la parole de DIEU, elle est le livre spécial de Dieu et un merveilleux livre

surnaturel contenant une lettre d’amour de Dieu adressé à l’humanité. Elle a été écrite par

plusieurs personnes poussées par l’inspiration du saint esprit. Elle a été écrite

originellement en trois langues qui sont l’hébreux, l’araméen et le grec et traduite en

plusieurs langues dans le monde comme la langue française. La comprendre demande à

celui qui la lie et qui cherche à l’interpréter des compétences en la matière faute de quoi

celui-ci s’en va à la dérive. Malheureusement en COTE D’IVOIRE, l’église assiste à des

problèmes de compréhension des écritures et des mouvements religieux de tous genres

font leur apparition perturbant ainsi la foi de plus uns. D’où cette problématique

l’herméneutique contextuelle et les défis de la qualité de l’église ivoirienne, quelle

solution ? Dans cette étude nous serons aidé à comprendre qu’est-ce que l’herméneutique

contextuelle ; les défis d’une Eglise ivoirienne de qualité et le rôle que peut jouer la

bonne herméneutique dans la formation d’une église de qualité.

2
I- DEFINITION ET GENERALITE

A. DEFINITION DES MOTS CLES

1- Herméneutique : Le mot Herméneutique vient du grec ‘ (hermeneuô) qui

signifie expliquer, interpréter, traduire. Il désigne la science qui établit et classe

les principes, les règles et les méthodes par lesquels on s’assure du sens d’un texte.

[Herméneutique = « interprétation des textes, des symboles». (Dictionnaire

Robert).] L’herméneutique biblique est l’herméneutique limitée à

l’interprétation de la Bible. C’est par conséquent la science qui établit et

classe les principes, règles et méthodes par lesquels le sens des Écritures est

déterminé. Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme

qui a fait ses preuves ,en ouvrier qui n’a point à avoir honte, parce qu’il

transmet correctement la Parole de vérité.2Tm 2 v.15

2- Contextuelle : c’est un mot qui vient du mot contexte qui lui peut se définir

comme le fait de tenir compte de tous les évènements ou situations (historiques,

socio-culturelles, géographiques etc…) qui un ont favorisé un fait, un écrit ou une

parole.

3- Défis : le mot défis ici prend le sens : d’obstacles à surmonter

4- Eglise ivoirienne :

 Eglise : l’église est la composition de ceux dont les péchés ont été pardonnés à

cause du sang de jésus au calvaire. C’est aussi toutes les personnes qui croient

en jésus – christ pour le salut.

 Eglise ivoirienne : nous définition l’église ivoirienne comme l’ensemble des

communautés des croyants en jésus christ et vivant en Côte d’Ivoire.

3
5- La qualité : c’est la manière d’être bonne ou mauvaise d’une chose ou d’une

personne. Dans le langage courant et dans notre cas ; la qualité tend à designer ce

qui rend l’église ivoirienne supérieur à la moyenne c’est-à-dire une église

conforme à la norme, la parole de jésus christ.

6- L’herméneutique contextuelle : parler de l’herméneutique contextuelle revient

donc à parler de la science qui établit les principes , règles, et méthodes par

lesquelles le sens des saintes écritures est rendu en tenant compte de tous les

contextes (géographique ,politique, socio-culturelle ,historique) possibles pour

mieux comprendre le sens cachet et le but de chaque texte dans les saintes

écritures.

Ainsi dans ce devoir nous serons mené à montrer les défis de l’église ivoirienne et

comment l’herméneutique contextuelle peut aider celle-ci à surmonter ces défis et être

une église de qualité.

B. GENERALITE SUR L’HERMENEUTIQUE

1. Nature de l’herméneutique

 Ce que l’herméneutique n’est pas

Ce que l’interprète de la bible doit comprendre, c’est que la bible est une lettre

d’amour et non un livre codé. Donc, l’interpréter :

 Ce n’est pas donner un développement fantaisiste, personnel, dit original ou

révélé au texte ; la bible condamne cela. (ce qui est le sens particulier de

l’interprétation dans le domaine artistique).

4
 Ce n’est pas non plus adapter le message aux circonstances ou dans un sens qui

nous convient car un texte ne peut pas signifier aujourd’hui ce qu’il n’a jamais

signifié dans le passé : 2cor 2v17.

 Ce n’est pas deviner une signification secrète, codé ; car le message de Dieu

est donné pour être compris. 2corin1V13.

 ce n’est pas donner un sens particulier ou tendancieux : 2P 1/20 : « Aucune

prophétie de l’Écriture ne peut être l’objet d’interprétation particulière » litt. :

n’est de sa propre explication.

 Ce qu’est L’interprétation

Interprétation :

 Interpréter la Bible, c’est chercher à comprendre correctement le message de Dieu,

puis le traduire fidèlement, c’est-à-dire communiquer sa signification.

 C’est faire connaitre la parole de Dieu telle qu’elle. Car la bible demeure le seul

moyen le plus efficace qui nous aide à vraiment connaitre DIEU.

2. Le parcours de la bible

La bible à un parcours et une histoire qui la rende riche en culture et en même

temps rend un peu complexe dans sa compréhension car chercher à comprendre la

pensée des auteurs qui n’ont pas écrit à la même époque que nous et dans la langue

peuvent rendre la tache de l’herméneute souvent difficile. Ainsi le besoin

d’interpréter et rendre fidèlement son message vient de son parcours et de son

historique. Alors quels sont les éléments qui constituent l’historique de la bible ?

5
a) L’origine orientale de la bible ou le contexte culturel

La bible est un livre oriental, à cause de cela beaucoup de passages sont fortement colorés

du langage imagé selon la culture orientale et de leur style d’expression figuratif. 2sam

22 :8-9 ; acte 2 :8 .

b) L’ancienneté de la bible

La bible est aussi un des plus anciens livres au monde. Les portions les plus vieilles de la

bible remontent à plus de quatre mille ans et c’est aussi un livre sur plus de 14 siècles ;

c’est d’ailleurs ce que justifie la raison pour laquelle elle contient des références à des

manières, des coutumes dont certaines ont disparu depuis longtemps.

c) La langue

La bible fut écrite en trois langue majeures : l’hébreux, l’araméen et le grec. On sait que

l’Hébreu n’écrit que les consonnes. Un groupe de consonnes peut donc avoir une

série de significations diverses, selon les voyelles qu’on intercale entre les

consonnes. L’Evangile a été écrite en grec, langue qui utilise des consonnes et des

voyelles; les mots sont donc explicitement formulés. Ces langues diffèrent beaucoup

du français aussi bien par la construction grammaticale que par l’usage idiomatique et

présentent beaucoup de problèmes à l’interprète au sens philosophique.

d) La traduction

Les versions françaises de la bible ne sont des traductions et beaucoup de règles

spéciales de l’herméneutique sont nécessaire à cause des difficultés rencontrés dans la

traduction, surtout des manuscrits hébreux et grecs.


6
e) La diversité des auteurs de la bible

La bible a été écrite par 36 auteurs et est composé de 66 livres. Tous ces auteurs

différaient par leur profession, leur caractère, leur entourage personnels, les circonstances

dans lesquelles ils écrivirent et l’époque à laquelle ils vécurent. Ces différences et

d’autres encore affectèrent leurs écrits et on doit en tenir compte pour déterminer la

signification particulière des mots employés par un auteur.

f) La mutabilité des mots

La bible fut écrite à différentes époques au cours d’une période d’environ 1500 ans et la

signification des mots changent constamment. Par exemple le mot charité se dit de nos

jours amour. Il faut donc s’attendre à ce que même les écrits à différentes époques dans la

même langue contiennent naturellement quelques différences dans l’utilisation des mots.

De même, la signification de certains mots dans une traduction changera avec le temps.

Ce sont tous ces éléments appelés historique de la bible qui donne à celui qui s’intéresse

la nécessité de l’interpréter.

7
II- LES DEFIS D’UNE EGLISE IVOIRIENNE DE QUALITE

L’église ivoirienne est confrontée à certaines réalités que vivaient plusieurs églises au

temps des apôtres pour lesquels l’apôtre donne des avertissements dans actes 20V28-30.

Il y a plusieurs défis que rencontrent l’église ivoirienne, mais nous citerons entre outre :

Les mauvaises interprétations, les fausses doctrines, les divisions et les sectes

pernicieuses ou les fausses religions.

1- Les mauvaises interprétations

Une fausse interprétation de la parole c’est une interprétation erronée de la parole de

DIEU. C’est tronquer le sens des écritures ou tordre le sens des écritures. Souvent c’est

prendre un texte or de son contexte pour en faire un prétexte. Les mauvaises

interprétations sont légions dans l’église ivoirienne et elles sont une gangrènes dans

l’église et la détruise à petit feu. En effet, elles naissent d’une mauvaise compréhension

des écritures. 2PIER 3V15-16. Elles entrainent plusieurs personnes dans l’égarement

dans le monde en général et dans l’église ivoirienne en particulier. Aujourd’hui dans

l’église nous rencontrons les mauvaises interprétations sur plusieurs plan ; sur le mariage,

la circoncision, la diététique etc.…. Nous avons à titre d’exemples le gouter avant le

mariage qui aujourd’hui est prêché dans l’église par un groupe de personne dit chrétien et

qui amène plusieurs à tomber dans l’impudicité sans remord.

8
2- Les fausses doctrines

Les fausses doctrines ce sont les fausses interprétations sur lesquels l’on s’appui pour en

faire un élément du salut. Elles naissent du fait des mauvaises compréhensions des

symboles, paraboles, verset etc…. APO 2V2. Lorsque l’enseignement donné s’oppose à

la saine doctrine du christ et compromet le salut de ceux qui l’applique. Nous voyons des

exemples de fausses doctrines dans la bible : 1COR 15 nous parle d’une fausse doctrine

concernant la résurrection dans l’église qui stipulait qu’il n’y avait pas de résurrection.

Paul par rapport à cela va dire dans le 17 ème et 18 ème verset ceci : « si christ n’est pas

ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés et par conséquent aussi

ceux qui sont mort en christ sont perdus. Nous avons un autre exemple de fausse doctrine

dans ACT 15 ; cet enseignement stipulait que : « SI VOUS ETES CIRCONCIS SELON

LE RITE DE MOISE VOUS NE POUVEZ ETRE SAUVE ». Ces enseignements

s’attaquaient directement à la doctrine du salut qui lui affirmait qu’il fallait croire en jésus

christ sans les œuvres de la loi de MOISE pour être sauvé. Les fausses doctrines sont des

évangiles contraires à l’évangile de christ qui combattent la foi et détourne l’homme du

salut en christ. C’est d’ailleurs ce que nous dis GAL1V6-9. Aujourd’hui

malheureusement nous avons toutes sortes de fausses doctrines qui combattent l’église

ivoirienne et qui l’infiltre. Nous citerons par exemple les brandamistes qui prônent leur

prophète comme le sauveur de l’humanité en s’appuyant sur des versets qui ne tient pas

la route ; à côté d’eux nous avons les kacouphillipistes qui stipulent qu’il croire en kacou

Philipe pour être sauver eux aussi s’appuyant sur les morales bibliques, les histoires des

prophètes de la bible pour soutenir les hérésies. Si l’église ivoirienne veut être une église

9
de qualité elle devra surmonter ces défis qui l’a ronge comme cela fut le cas des églises

au temps des apôtres.

3- Les divisions

Les divisions font partis des défis à surmonté pour une église de qualité. En vérité elles

sont une des conséquences des mauvaises interprétations ou des fausses doctrines. C’est

le cas de l’église de Corinthe ; elle était divisé parce qu’il y avait dans cette église une

affiné et un attachement pour les apôtres et non à la foi de christ qui est la parole de

DIEU. Ce genre de division est aussi récurrent dans l’église ivoirienne car beaucoup de

chrétien en côte d’ivoire sont des fanatiques attaché à des hommes de DIEU et non à la

parole véritable de christ ; tel dire aussi comme dans l’église de Corinthe moi je de

Baptiste, de moi d’Assemblée de Dieu et un autre d’un tel prophète et non à christ et sa

parole mais chacun de nous est attaché à ses pasteurs et ses doctrines. Plus loin dans le

livre de galate Paul nous raconte un évènement entre lui et pierre et cela nous montre

clairement que ce sont de tel comportement venant des enseignements erroné qui

produisent les divisions.

4- Les fausses religions

Une religion est un ensemble de règles et de dogmes établis par les hommes intelligents

que les adeptes doivent suivent. Les fausses religions sont le fruit des trois fléaux citer

plus haut ou sur l’un de ces choses citer plus haut. C’est d’ailleurs ce qui nous dit Paul

dans 1TIM 4V1-3 car il décrit les fausses religions qui prêchent des choses pernicieuses à

leurs adeptes comme des interdictions de manger certains aliments etc….

10
Elles fonctionnent aussi avec le principe de «  aide-toi et le ciel d’aidera » car elle

fusionne les traductions avec la foi en christ en s’appuyant sur des demies vérités pour se

conforté dans leur situation. Au faite elles ne reconnaissent pas totalement et clairement

l’autorité de la parole de Dieu qui est la bible.

5- Les hors contextes

Nous dirons dans ce dernier point que tous ces défis rencontrent l’église viennent des

versets tirés hors contextes. Est-ce qu’on a une fois rapporté des paroles que vous aviez

dites sans tenir compte du contexte dans lequel vous les aviez prononcées ? Parfois

certaines personnes vous citent sans tenir compte du contexte de vos dires et par

conséquent vous attribuent des paroles bien différentes de ce que vous avez réellement

dit, parfois même l’opposé du message que vous cherchiez à véhiculer ! Nous

commettons souvent la même erreur avec la Bible. C’est ainsi que des groupes tels que

les Témoins de Jéhovah ou les Mormons ont recours à la Bible pour défendre leurs

enseignements anti-bibliques. L’une des ressources les plus importantes pour comprendre

la Bible se trouve dans la Bible elle-même : le contexte. Certains lecteurs veulent sauter

certains versets bibliques pour en privilégier d’autres. (Ils le font parfois avec l’aide des

références qui se trouvent dans les marges de leur Bible, cependant il faut savoir que ces

références ont été ajoutées par les éditeurs et ne font pas partie de la Bible elle-même.)

Malheureusement, nous pouvons faire dire presque tout à la Bible en reliant différents

versets entre eux ; pourtant même les versets qui se ressemblent peuvent traiter de sujets

différents dans leur contexte. En utilisant cette méthode, on pourrait penser que Romains

3:28 (« l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi ») et Jacques 2:24 («

l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement ») se contredisent. Par

11
contraste, chaque passage a un sens particulier lorsqu’on le lit dans son contexte, c’est-à-

dire le flux des idées qui défilent avant et après le passage qui est étudié. Dans le contexte

ci-dessus, par le mot ‘foi’ Jacques et Paul renvoient à quelque chose de tout à fait

différent, et les deux affirment qu’une personne n’est justifiée devant Dieu qu’au travers

d’une sorte de foi authentique exprimée par une vie d’obéissance constante. Si nous ne

tenons aucun compte du contexte, nous allons presque toujours mal interpréter ce que

nous lisons dans la Bible. Le contexte se rapporte à la façon dont Dieu nous a donné la

Bible, c’est-à-dire un livre après l’autre. C’est pour cette raison que le contexte est la clé

la plus importante de l’interprétation Biblique. (L’arrière-plan, ce que l’auteur pouvait

considérer comme allant de soi, est essentiel. Nous reviendrons plus loin sur ce sujet dans

chapitre prochain.). Les prédicateurs populaires d’aujourd’hui citent souvent certains

versets isolés qu’ils ont mémorisés et négligent par conséquent d’aborder le reste des

versets de la Bible. Un jour, une personne apparemment bien éduquée est allée voir un

professeur de théologie pour lui dire qu’elle pensait que le but d’avoir une Bible était de

chercher les versets que le prédicateur citait à l’église ! Mais la Bible n’est pas une

collection des versets préférés de telle ou telle personne. En utilisant les versets hors

contexte, on peut « prouver » presque n’importe quoi au sujet de Dieu ou justifier presque

toute sorte de comportement comme l’atteste l’histoire. En d’autre terme la vérité combat

de l’église est de lutter contre les hors contextes.

12
III- L’HERMENEUTIQUE CONTEXTUELLE SOLUTION POUR UNE

EGLISE IVOIRIENNE DE QUALITE

Face à ces défis d’ordres majeurs que rencontre l’église nous préconisons

l’herméneutique contextuelle comme la solution sinéquanone pour être une église de

qualité.

1) L’herméneutique contextuelle nous permet de comprendre correctement la

parole la parole de DIEU

La bible dit dans OSE4V6 : « mon peuple périt par manque de connaissance » ; c’est

pourquoi Jésus christ a toujours prôné la nécessité de comprendre. Si nous voulons une

église de qualité, il nous faut une compréhension correcte du message que Dieu adresse

aux hommes à travers les auteurs inspirés de la bible. Voici quelques versets qui nous

montre la nécessité de comprendre les écritures (1TMO1V6-8, HeB5V11). C’est

d’ailleurs pourquoi JESUS dans MARC4V34 expliquait tous à ses disciples. Aussi elle

nous permet d’« atteindre la réalité dont parle le texte » et que « le langage religieux de la

Bible est un langage symbolique qui donne à penser un langage dont on ne cesse de

découvrir les richesses de sens, un langage qui vise une réalité transcendante et, en même

temps, éveille la personne humaine à la dimension profonde de son être ». En somme, le

lecteur croyant est placé devant un double travail sur le texte : celui qui le met à la

recherche de ce dont parle le texte, à savoir la signification voulue par l’auteur, à quelque

niveau informatif que ce soit, et celui qui réalise ce texte en donnant du « sens au sens ».

On parle alors de compréhension existentielle du texte, d’une appropriation qui essaie de

mener le sens du texte à son terme dans la vie du lecteur et de sa communauté car

comprendre, c’est intégrer dans notre conception du monde, c’est plier sa volonté aux
13
paroles des écritures et c’est accepter de modifier ses principes et préjugés culturels en

fonction de la révélation reçu de la parole de Dieu.

2) L’herméneutique contextuelle nous donne les règles de la bonne

compréhension

Interpréter un texte biblique sans les règles générales de l’interprétation est une habitude

récurrente chez les prédicateurs et cela nuire beaucoup à la compréhension des écritures.

C’est pour ces raisons que l’herméneutique contextuelle apparait comme un Boué de

sauvetage pour l’église Ivoirienne. En effet, elle donne les différentes règles qui

permettent de rendre le sens correct d’un texte biblique. Ces règles sont aux nombres de

sept importantes les unes des autres et faire fi ou négliger une de ces règles peut être

préjudiciable pour son interprète. Ces règles sont :

 La règle du mot

 La règle du contexte de la phrase

 La règle du paragraphe

 La règle du livre

 La règle des textes parallèles

 La règle de l’enseignement générale de la bible

 La règle de l’interprétation christocentrique

L’application et l’utilisation de ces règles facilite la compréhension correcte des textes

des écritures car un autre principe herméneutique crucial est que les passages doivent être

interprétés d'une manière contextuelle, en tenant compte des données historiques et

grammaticales. Pour interpréter un passage historiquement, nous devons comprendre la

14
culture, l'arrière-plan et la situation de ses destinataires directs. Par exemple, pour bien

comprendre la fuite de Jonas en Jonas 1.1-3, nous devons nous intéresser à l'histoire des

relations entre Israël et les Assyriens. Pour interpréter un passage grammaticalement,

nous devons suivre les règles grammaticales et connaître les nuances hébraïques et

grecques. Par exemple, quand Paul parle de « notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ »

en Tite 2.13, les règles grammaticales montrent que les termes Dieu et Sauveur sont

parallèles et tous deux en apposition à Jésus-Christ. Autrement dit, « notre grand Dieu »

dont parle Paul est clairement Jésus. Interpréter un passage dans son contexte implique de

tenir compte du contexte d'un verset ou passage pour en déterminer le sens. Le contexte

inclut les versets qui précèdent et succèdent directement à ceux qui nous intéressent,

l'ensemble du chapitre, du livre, et, dans son sens le plus large, la Bible entière.

3) L’herméneutique contextuelle nous donne de connaitre et de mieux interpréter

le langage imagé et les genres de littératures bibliques

Enfin la bible contient plusieurs genres de littératures bibliques ainsi que plusieurs

langages imagés. Interpréter la bible sans connaitre et savoir comment interpréter les

genres de littérature et ces langages peut nous faire rater le sens premier des écritures. Car

Le premier principe d'herméneutique biblique est la nécessité d’interpréter la Bible

littéralement. Sauf pour les passages présentant clairement un caractère symbolique et les

figures de style, le sens le plus évident du texte est le meilleur. La Bible doit être prise au

pied de la lettre. Quand, par exemple, en Marc 8.19, Jésus parle de « cinq mille hommes

», l'herméneutique implique de comprendre ce chiffre littéralement : une foule de cinq

mille hommes affamés, qui a été miraculeusement nourrie de pain et de poisson. Tout

effort visant à « spiritualiser » ce chiffre ou à exclure la dimension miraculeuse du texte


15
ne lui rend pas justice et ignore l'intention de l'auteur. Certains exégètes font l'erreur de

chercher à lire entre les lignes pour y trouver un sens ésotérique, comme si chaque

passage était porteur d'un message spirituel caché que nous devions décrypter.

L'herméneutique biblique nous permet de rester fidèles à l'esprit des Écritures, sans

allégoriser les versets qui doivent être compris littéralement. En plus la connaissance de

ces langages et des genres de littératures bibliques suivie de l’application des méthodes

de leur interprétation donnée par l’herméneutique facilite la tâche de repérer l’erreur.

N’oublions pas la question du tentateur : « Dieu, a-t-il réellement dit ? » (Gn 3.2). Cette

citation nous rappelle bien que tout ce qui prétend être l’enseignement de Dieu ne l’est

pas forcément ! Ne pensons pas que les faux docteurs – qui « prêche[nt] un autre Jésus …

un autre Esprit … un autre Évangile » (2 Co 11.4) ne soient pas des enseignants des

Écritures ! N’imaginons pas que le simple fait d’appartenir à une communauté

évangélique su se pour que quelqu’un soit immunisé contre toute possibilité de se laisser

embarquer dans une secte. Les croyants en général appelés à combattre pour la foi

transmise « une fois pour toutes » (Jude 3) – et cela à l’instar des nobles Béréens qui «

examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (AC

17.11) ? En clair, l’étude de l’herméneutique facilite la démarche de démasquer l’erreur

de certaines interprétations tendancieuses et pernicieuses. Bien que ce ne soit pas

vraiment au goût du jour, le serviteur de la parole, qui devrait être bien équipé pour son

travail par la parole (2 Tm 3.17-18), est appelé à réfuter les erreurs de ceux qui égarent

les fidèles (2 Tm 2.24-26). Pour fini nous dirons que d'herméneutique biblique veille à ce

que l'Écriture s'interprète toujours le mieux par l’Écriture. Pour cette raison, pour

comprendre un passage, il faut toujours commencer par le comparer à d'autres passages.

16
CONCLUSION

Le but de l’herméneutique est l’application. Certaines personnes refusent d'étudier

l'herméneutique biblique parce qu'elles pensent à tort que cela limiterait leur capacité à

découvrir de nouvelles vérités bibliques ou que cela étoufferait le Saint-Esprit qui nous

éclaire sur le sens des Écritures. Ces craintes ne sont pas fondées : le but même de

l'herméneutique biblique est de trouver la bonne interprétation du texte inspiré.

L'herméneutique nous protège contre une application erronée des Écritures et contre notre

propre a priori qui fausse notre compréhension. La Parole de Dieu est la vérité (Jean

17.17). Nous aspirons à chercher la vérité, à la comprendre et à l'appliquer le mieux

possible. Pour cela, nous avons absolument besoin d'herméneutique. Ce pendant une

belle compréhension sans application est une peine perdu et ne servira pas au peuple.

17
BIBLIOGRAPHIE

 L’herméneutique biblique D’une lecture de la Bible à sa


célébration Raymond Kuntzmann

 LA BIBLE LOUIS SECOND

 COURS D’HERMENEUTIQUE BIBLIQUE VETERO ET NEO-TESTAMENTAIRE


DE PASTEUR SILUE DAVID KUHEN ZANA

 INTERPRÉTATION BIBLIQUE DE Craig Keener

18

Vous aimerez peut-être aussi