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P S Y C H O PA T H O L O G I E D E L ' E N F A N T E T D E

L'ADOLESCENT
_______

INTRODUCTION

1 : CONCEPTS
1-1 CONCEPTION DE L'ENFANT

1-1-1 HISTORIQUE

1-1-2 ACTUELLEMENT

1-2 CONCEPTION DE L'HOMME, DE L'HUMANITÉ DES


MALADIES ET DES TROUBLES

-PROPRE DE L'HOMME

-NORMAL ET PATHOLOGIQUE

-NATURE ET CULTURE

-INNÉ ET ACQUIS

-QUALITATIF ET QUANTITATIF

-ORGANIQUE ET FONCTIONNEL

-SYMPTOMATIQUE ET STRUCTURAL

-MODELE MALADIE XIX ET XXI SIECLE

-MEDECINE CLINIQUE ET TECHNIQUE

2 : LE SERVICE PUBLIC DE PÉDOPSYCHIATRIE

2-1 le secteur de psychiatrie adultes

2-2 les textes fondateurs de la pédopsychiatrie

2-3 le dispositif

2-4 le soin en pédopsychiatrie


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3 : LES PARTENAIRES DU RESEAU

3-1 le médico-social

3-2 l'éducation nationale

3-3 le social

3-4 la justice

3-5 le secteur privé

3-6 divers

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INTRODUCTION

1 : CONCEPTS

1-1 CONCEPTION DE L'ENFANT

1-1-1 HISTORIQUE

de la mortalité infantile à l'enfant choisi et l'enfant-roi

1-1-2 ACTUELLEMENT

1. L'enfant inconscient dynamique est différent de l'adulte cartésien statique


et figé
L'enfant n'est pas, comme le pense encore trop de parents, un adulte en
miniature. Il ne peut pas se situer, faire des observations, des analyses et des
synthèses car cette pensée abstraite s'acquière vers douze ans. L'enfant n'est pas
capable de se positionner dans la situation où il est, c'est un être incomplet en
devenir, « un bouchon dans le courant ».

2. Grandes idées directrices


- Globalité (« l'être bio-psycho-social »)
Il est artificiel de séparer le somatique du psychique et dans le psychique,
l'affectif du cognitif. L'enfant est un tout et ses différentes composantes sont en
interaction permanente.

- Dépendance au milieu
La croissance de l'enfant dépend de son milieu.

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- Notion de discontinuité-période
L'enfant est un être variable, passant par des périodes successives. Il existe
un programme probablement génétique à respecter, mais qui ne se réalisera que si les
conditions sont favorables. Chaque période correspond donc à une possibilité qui
implique donc un besoin pour qu'elle se réalise. Il faut proposer à l'enfant un milieu
qui satisfasse ce besoin.

(Il y a une génération, on avait une vision différente de l'enfant ; on dirigeait


l'enfant et on le développait de façon quantitative).

Remarques
-S'adapter à l'enfant est différent de faire un enfant-roi ; il faut lui présenter
ce dont il a besoin, et pas ce dont il a envie.
-Le milieu n'est jamais le même, même dans une famille.
-Il ne faut pas imposer à l'enfant une satisfaction de besoin qui n'existe pas.
-Il existe une plasticité du programme sur lequel influe le milieu.

-Adulte produit fini


L'adulte est un produit fini, fonction de tout ce qui a été vécu (comme des
poupées russes).
Aucune des personnalités successives n'est muette. Une période mal vécue
n'est pas forcément catastrophique car un adulte n'est jamais parfait ; cependant, les
périodes du début sont les plus importantes. Il ne faut pas oublier que le temps pour
un enfant n'est pas le même que pour un adulte (au niveau quantitatif et quantitatif :
un mois pour un bébé d'un mois représente cinquante pour cent de sa vie ; de plus, le
temps est circulaire pour les enfants et non linéaire comme pour les adultes).

- Irrégularité de la progression
L'enfant est ambivalent, dialectique, pendule, il fait trois pas en avant et deux
pas en arrière. Il est mouvement et dynamisme ; il n'y a pas d'enfant sage comme
une image. L'enfant ne peut évoluer que s'il existe des mouvements anarchiques
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d'aller-retour. De la naissance à la puberté, il y a une sinusoïde avec des phases
d'opposition (un an, trois ans, sept ans, puberté) et des phases de retrait. Ce
comportement par rapport au milieu est une sinusoïde que les adultes n'acceptent
pas et veulent aplatir. Le rôle des parents est de connaître leur rôle, à savoir s'opposer
et rassurer.

L'enfant a besoin de ses parents qui doivent être infaillibles jusqu'à trois,
quatre ans ; en gros, à trois, quatre ans, un enfant est fini car après, il aura ses
périodes sociales.

La croissance du cerveau se fait en deux étapes :


Multiplication de matière : les cellules nerveuses à cinq mois in utero, puis
les cellules annexes jusqu'à quatre ans ; à cet âge, l'enfant a la masse cérébrale adulte
d'organisation, tout cela s'organise ensuite.

CONCLUSIONS

L'enfant doit suivre son programme dans un milieu adapté ; son plus grand
besoin est l'amour, avec une position équilibrée des parents et la sécurité.

L'enfant passe de la situation d’œuf avec sécurité et dépendance à la position


d'adulte avec risque et autonomie.

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2 : LE SERVICE PUBLIC DE PÉDOPSYCHIATRIE

2-1 Le secteur de psychiatrie adulte

- circulaire du 15 mars 1960, puis loi du 31 décembre 1985 ; quatre

caractéristiques : une aire géographique (devant recouvrir environ soixante dix mille

habitants) où une politique sanitaire particulière est mise en place de continuité des soins,

allant du dépistage, aux soins proprement dits, à la post-cure et à la prophylaxie pour

prendre en charge comme entité nosographique les maladies mentales, l’alcoolisme et la

toxicomanie par une équipe pluridisciplinaire (nous disons aujourd'hui

pluriprofessionnelle)

2-2 Les textes fondateurs de la pédopsychiatrie

- circulaire du 16 mars 1972 relative au programme d’organisation et

d’équipement des départements en matière de lutte contre les maladies et les déficiences

mentales des enfants et des adolescents crée le service public de pédopsychiatrie.

 Il est rappelé que l’évolution des connaissances rejette à priori la notion

d’inéducabilité et qu’il faut prendre en compte les troubles évolutifs de la personnalité

dans leur aspect dynamique.

 Il est indiqué une continuité d’action où les mêmes équipes dépistent,

traitent et réinsèrent les troubles légers et graves.

 L’enfant doit être maintenu dans son milieu familial et scolaire chaque

fois que possible.

 L’accent est mis sur une prévention très large.

 La zone démographique recouverte par le secteur de pédopsychiatrie ou de

psychiatrie infanto-juvénile est d’environ deux cent mille habitants, recouvrant donc

environ trois secteurs de psychiatrie générale, d’où le nom « d’intersecteur » parfois

employé au quotidien de façon impropre par les équipes.


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 L’équipement comprend un centre de diagnostic et de traitement

ambulatoire qui est la pièce maîtresse du dispositif (C.M.P. = Centre Médico-

Psychologique) ; il existe par ailleurs l’hospitalisation de jour et les lits temps plein avec

la nécessité d’une coordination avec les établissements médico-éducatifs et scolaires.

En 1970, vingt-trois services étaient recensés en France et il y en a à ce jour

plus de trois cent.

- circulaire du 11 décembre 1992 dite « circulaire Kouchner » de vingt-neuf

pages est une sorte de « bible », toujours d’actualité aujourd’hui, fixant les grandes

orientations politiques dans l’organisation des soins.

L’état des lieux à cette date était une file active avec trois cent cinquante mille

(une file active représente le nombre de patients vus au moins une fois dans une année),

avec certaines classes d’âge ou catégories de population imparfaitement prises en charge,

une coordination entre les acteurs perfectible et des moyens disparates.

L’enjeu est de contribuer à améliorer les conditions de développement psycho-

affectif et intellectuel des enfants et adolescents, de traiter précocement les troubles

psychopathologiques et enfin de prendre en considération les risques évolutifs à long

terme et les conséquences à l’âge adulte.

L’objectif est l’amélioration du dispositif avec une complémentarité entre le

secteur public et le secteur privé, ainsi qu’entre le secteur sanitaire et médico-social, d’où

la notion de réseau.

Cinq actions prioritaires sont définies :

 Mieux assurer la prise en charge des nourrissons, adolescents et groupes

défavorisés,

 Favoriser les interventions au sein de la collectivité,

 Développer les formules de prise en charge à temps partiel et tout

particulièrement les Centres d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (C.A.T.T.P.),

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 Maintenir un potentiel de soins à temps complet,

 Promouvoir des actions partenariales dans la cité.

2-3 Le dispositif

Champ d’intervention : souffrance psychique

Age : 16 ans strictement, les mineurs, jusqu'à 20 ans

Equipe pluri-professionnelle

Structures : C.M.P., C.A.T.T.P., Hôpital de jour, Hospitalisation temps plein,

Accueil Familial Thérapeutique

Assurer des soins coordonnés en tant que de besoin avec la prise en compte des

besoins globaux de l’enfant, tant éducatifs et pédagogiques, assurés par d’autres

structures.

De la psychiatrie (pathologie avérée lourde) à la santé mentale, avec la

psychopathologie de la vie quotidienne et les variations de la normale.

2-4 Le soin en pédopsychiatrie

Pas d'arbres de décision à partir d’un symptôme pour déterminer de façon

objective les stratégies thérapeutiques.

La base du soin psychique repose sur le relationnel, utilisant souvent des

médiateurs (jeu, dessin, musique, etc...) avec la connaissance de l’existence du transfert et

du contre-transfert dont chaque professionnel doit avoir conscience ; cela nécessite donc

qu’en plus du temps direct passé avec le patient, il y a besoin de temps indirect de

réflexion, reprise et élaboration.

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Outre la relation thérapeutique qui est centrale dans les soins psychiques,

nous pouvons identifier d’autres interventions pouvant être thérapeutiques :

 Le médicament qui sera développé dans un cours spécifique et est

accessoire

 Les rééducations en orthophonie, psychomotricité et psychopédagogie ; en

fait, si ces professionnels ont effectivement des techniques propres de rééducation, celles-ci

ne sont souvent que la médiation particulière d’une relation thérapeutique.

 La prise en charge sociale et éducative (aides financières, prestations

diverses de travailleurs sociaux).

 La séparation à but thérapeutique acceptée par les parents ou imposée par

le Juge des Enfants.

3 : LES PARTENAIRES DU RÉSEAU

3-1 Le médico-social

En France, il existe trois domaines clairement différenciés dont l'objet et les

financements sont différents, à savoir le sanitaire, le médico-social et le social.

Le secteur sanitaire recouvre tous les besoins de santé avec un financement

assurance maladie et l'existence d'opérateurs publics et privés, à but lucratif ou pas.

Le secteur social est, depuis les lois de décentralisation, du domaine des

conseils généraux des départements.

Le secteur médico-social se situe à la jonction de ces deux domaines, avec

un financement souvent assurance maladie, mais parfois conseil général pour la partie

hébergement. Toute une liste d'établissements spécialisés font partie du secteur médico-

social, à savoir les Instituts Médico-Éducatifs (I.M.E.) pour déficients intellectuels, les

Instituts Thérapeutiques Éducatifs et Pédagogiques (I.T.E.P.) pour les troubles de la

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conduite et du comportement chez les mineurs d'intelligence normale, les Maisons

d'Accueil Spécialisé (M.A.S.), les Services d'Éducation Spécialisée et de Soins à Domicile

(S.E.S.S.A.D.), les établissements pour aveugles, sourds, polyhandicapés, etc...

Depuis la création des ARS en 2010, budget géré par ces ARS (avant budget

distinct ; avenir ? )

Loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la

citoyenneté des personnes handicapées du 12 février 2005 créant les MDPH : leur

compétence est de reconnaître le handicap, la reconnaissance d'un taux d'incapacité

menant alors l'attribution de l'Allocation d'Education Enfant Handicapé (A.E.E.H. :

prestation sociale d'une centaine d'euros) avec l'attribution si besoin de divers

compléments (six niveaux). C'est la M.D.P.H. qui décide l'orientation d'un mineur en

établissement médico-social sur demande des parents.

Cette loi a donné une définition du handicap ; « constitue un handicap, au

sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie

en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération

substancielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles,

mentales, ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant ». (la

durée du problème doit être supérieure à un an.

Ces établissements (sauf le S.E.S.S.A.D) peuvent fonctionner en internat ou

en demi-pension, mais ont l'obligation d'une prise en charge globale, c'est à dire d'assumer

l'éducatif, le pédagogique et le thérapeutique. Souvent, ces établissements ne sont pas

gérés par une structure publique, mais par une association. Parfois, la prise en charge

thérapeutique n'y est qu'une prestation de service parmi d'autres.

L'Organisation Mondiale de la Santé a développé une méthodologie pour

la prise en compte du handicap, à savoir ce que l'on appelle les plans d'expérience de

Wood. Il existe quatre plans d'expériences :


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1. Le plan des phénomènes morbides, c'est à dire des maladies.

2. Le plan de la déficience, c'est à dire l'atteinte d'un organe ou d'une

fonction.

3. Le plan des incapacités, à savoir ne pas être capable d'effectuer des

gestes élémentaires de la vie personnelle

4. Le plan du désavantage social, c'est à dire l'évaluation du libre exercice

des rôles sociaux qui représente en fait le handicap.

Chaque plan d'expérience est indépendant des autres et la M.D.P.H. fixe un

taux d'incapacité en tenant compte des évaluations de chacun des plans d'expériences.

Une personne handicapée est de façon administrative une personne reconnue comme telle

par la commission ad hoc (M.D.P.H.). La maladie ne s'oppose pas au handicap, chaque

plan devant être évalué de façon indépendante aux autres, même s'il existe bien sûr des

interactions de différentes natures selon les individus. Il doit être apprécié de cette façon

par la commission.

3-2 L'Education Nationale

En France, l'obligation scolaire va de six à seize ans. Depuis quelques

années, il existe une politique volontariste affichée par les différents gouvernements qui

est de favoriser et de développer l'intégration de tout enfant en situation de handicap, que

ce soit pour des problèmes somatiques ou psychiques. L'éducation nationale a mis en

place des structures spécialisés pour les élèves en difficulté.

Primaire

La Classe pour l'Inclusion Scolaire (C.L.I.S.) est tenue par un maître

spécialisé et a au maximum douze élèves et, dans l'Aube, accueille uniquement des élèves
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déficients intellectuels après décision de la M.D.P.H. ; le Réseau d'Aide Spécialisé aux

Elèves en Difficulté (R.A.S.E.D.) est une structure couvrant plusieurs écoles comportant un

psychologue scolaire (« médecin du travail » des élèves) et différents maîtres spécialisés et

a un rôle de premier recours en cas de difficultés scolaires.

Secondaire

Dans les Centres d'Information et d'Orientation (C.I.O.), on peut

rencontrer un Conseiller d'Orientation Psychologue (C.O.P.) ; les classes spécialisées de

collège sont les Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté (S.E.G.P.A.) avec

quinze élèves maximum en difficulté scolaire sans retard mental ; on ne les trouve pas

dans tous les collèges. Des Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire (U.L.I.S) (entre

S.E.G.P.A. et I.M.E.) se sont développées dernièrement .Il existe aussi des Établissements

Régionaux d'Enseignement Adapté (E.R.E.A.), dont la vocation est théoriquement

régionale, avec internat, ayant vocation à recevoir des élèves en difficultés scolaires. Une

commission interne à l'éducation nationale (Commission Départementale d'Orientation

vers les Enseignements Adaptés), oriente en S.E.G.P.A. et en E.R.E.A..

3-3 Le social

- L'Aide Sociale à l'Enfance (A.S.E.) a pour mission administrative la

protection de l'enfance et gère un foyer de l'enfance (Centre Départemental de l'Enfance =

C.D.E.) ayant vocation à recevoir vingt-quatre heures sur vingt-quatre tout mineur, des

assistantes maternelles (journées) et familiales (nuits) et des travailleurs sociaux

(assistantes sociales et éducateurs) faisant des évaluations et exerçant des mesures

éducatives, soit acceptées par la famille et contractualisées de façon administrative (Aide

Éducative à Domicile ou AED), soit imposées judiciairement (Aide Éducative en Milieu

Ouvert ou AEMO ) ; les conseils généraux sous-traitent une partie de leurs missions au

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secteur privé, souvent associatif, comme par exemple dans l'Aube, l'Association de

Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence et l'Association Jeunesse Auboise.

- La Protection Maternelle et Infantile (P.M.I.) est aussi gérée par le

Conseil Général car il s'agit de prévention et non de soins ; les équipes de P.M.I.

comportent des pédiatres ou des médecins généralistes, des infirmières puéricultrices et

des sage-femmes.

3-4 La justice

Le Juge des Enfants a pour compétence de juger les situations de danger et

peut prendre des décisions de placement et de mesures éducatives (Aide Éducative en

Milieu Ouvert ou A.E.M.O.) et peut s'appuyer sur des évaluations telles des enquêtes

sociales, des expertises psychologiques ou psychiatriques pouvant être faites par des

experts privés ou des structures associatives ou émanant du Ministère de la Justice. L'Etat

gère directement des structures (foyers ouverts ou fermés), cette administration s'appelant

la Protection Judiciaire de la Jeunesse (P.J.J.).

3-5 Le secteur privé

- Les psychiatres libéraux voient généralement peu d'enfants car l'acte

est plus long que pour un adulte et il n'existe pas de cotation spécifique.

- Les psychologues libéraux ne sont pas conventionnés et il n'existe donc

aucun remboursement par la sécurité sociale.

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- Les psychomotriciens libéraux sont dans le cas des psychologues, ce

métier plus récent étant moins développé que le corps des psychologues.

- Les orthophonistes sont des auxiliaires médicaux et travaillent sur

prescription, leurs actes étant côtés en A.M.O. et remboursés par la sécurité sociale.

3-6 Divers

- Les Centres Médico-Psycho-Pédagogiques (C.M.P.P.), ont été créés

dans l'après-guerre en répondant à un besoin à cette époque non pris en compte ; il ne se

développent plus depuis une trentaine d'années, mais les structures existantes continuent

à fonctionner ; souvent, il s'agit d'un secteur privé à but non lucratif géré par une

association. En pratique, les métiers et les compétences sont presqueles mêmes en C.M.P.

et en C.M.P.P. ; ils ne disposent cependant pas dans l'Aube de C.A.T.T.P., d'hôpital de jour,

d'hospitalisation à temps complet et d'accueil familial thérapeutique.

- Les Centres d'Action Médico-Sociale Précoce ou C.A.M.S.P.. Il s'agit de

structures spécialisées pour évaluer les jeunes enfants de zéro à trois ans en difficultés

diverses, principalement les anciens prématurés ; selon l'année de création et le contexte

local, les C.A.M.S.P peuvent être gérés par le secteur sanitaire, souvent un C.H.U., ou le

médico-social. Dans l'Aube, la création est récente et le C.A.M.S.P. est géré par une

association s'occupant du médico-social, ayant cependant passé des conventions avec le

secteur sanitaire (Hôpital de Troyes) et le Conseil Général.

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GLOSSAIRE

A.A.H. Allocation Adulte Handicapé


A.E.D. Aide Éducative à Domicile (contrat avec services sociaux)
A.E.E.H. Allocation d'Éducation Enfant Handicapé
A.E.M.O. Action Éducative en Milieu Ouvert (contrainte judiciaire)
A.M.M. Autorisation de mise sur le Marché
A.S.E. Aide Sociale à l'Enfance (ex Assistance publique et ex DDASS)
A.S.H. Adaptation scolaire et Solarisation des enfants Handicapés ( inspection Education
Nationale)
C.A.M.S.P. Centre d'Action Médico-Sociale Précoce
C.A.T. Centre d'Aide par le Travail
C.A.T.T.P. Centre d'Accueil Thérapeutique à Temps Partiel
C.D.A. Commission des Droits et de l'Autonomie (instance décisionnelle de MDPH)
C.D.O.E.A. Commission Départementale d'Orientation vers les Enseignements Adaptés
C.I.O. Centre d'Information et d'Orientation
C.I.M. Classification Internationale des Maladies
C.L.I.S. Classe pour l'Inclusion Scolaire
C.M.P. Centre Médico-Psychologique
C.M.P.P. Centre Médico-Psycho-Pédagogique
C.O.P. Conseiller Orientation Psychologue
D.A.S.E.N. Directeur Académique des Services de l'Education Nationale (ex Inspecteur
d'Académie)
D.E.S. Diplôme d'Études Spécialisées
D.E.S.C. Diplôme d'Études Spécialisées Complémentaires
D.I.D.A.M.S. Direction Départementale des Actions Médico-Sociales
D.S.M. Manuel Diagnostic et Statistiques (étatsunien)
E.R.E.A. Établissement Régional d'Enseignement Adapté (internat de SEGPA)
ESAT Etablissement et Service d'Aide par le Travail (ex CAT)
E.S.S. Equipe de Suivi de Scolarité (organisée par enseignant référent MDPH)
H.D.J. Hôpital de Jour
I.M.E. Institut Médico-Éducatif
I.R. Institut de Rééducation
I.T.E.P. Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (ex IR)
M.D.P.H. Maison Départementale des Personnes Handicapées
O.M.S. Organisation Mondiale de la Santé
P.J.J. Protection Juridique de la Jeunesse
P.M.I. Protection Maternelle et Infantile
P.A.I. Projet d'Accueil Individualisé (médecine scolaire)
P.P.R.E. Projet Personnalisé de Réussite Educative (uniquement pédagogique)
P.P.S. Projet Personnalisé de Scolarisation (MDPH)
M.A.S. Maison d'Accueil Spécialisée
R.A.S.E.D. Réseau d'Aide Spécialisé pour les Élèves en Difficulté
R.C.P. Résumé des Caractéristiques Produit
S.E.G.P.A. Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté
S.E.S.S.A.D. Service d'Éducation Spécialisée et de Soins À Domicile
U.L.I.S Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire

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