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Dans le cadre de la matière Gestion des approvisionnements et des stocks, nous avons appris que pour
acquérir les besoins (ses besoins et ceux de son client), une entreprise dispose de deux sources
possibles d’approvisionnement :
1. Approvisionnement interne, donc l’entreprise fabrique les besoins, par une transformation
de la matière ;
2. Approvisionnement externe, dans ce cas l’entreprise achète les besoins.
Par la suite, nous avons découvert que la position de l’entreprise dans la chaîne logistique, est
déterminante dans son choix quant à la source d’approvisionnement. Selon qu’elle soit dans :
Nous avons vu aussi que le choix de la source d’approvisionnement, se fait en intégrant d’autre
facteurs liés à la stratégie de l’entreprise et son environnement, tel que, la disponibilité d’un
fournisseur, la maitrise du savoir-faire (technologique ou organisationnel), etc. Il fort est évidant que
même dans le cas du secteur primaire ou du secteur secondaire, l’entreprise ne pourra pas satisfaire
tous les besoins indépendamment des autres entités de chaîne logistique.
D’autre part, nous avons appris que dans le cadre du pilotage des flux des besoins, l’entreprise sera
amenée à choisir entre :
(1) Un pilotage à flux poussé : la fabrication/l’achat est poussé(e) par les prévisions des ventes
(stocker avant l’arrivée de la commande) ;
(2) Un pilotage à flux tiré : la fabrication/l’achat est tiré(e) par la demande du client (ne pas stocker
ou stocker peu) ;
(3) Un pilotage à flux hybridé poussé/tiré : la fabrication/l’achat est poussé(e) à un certain niveau
dans la chaîne logistique de l’entreprise (stocker sous une forme intermédiaire), en suite la
fabrication (élaboration de la forme finale) est tirée par la demande du client.
La stratégie de l’entreprise quant aux types de pilotage à adopter pour un bien en particulier, dépend
de la nature de la demande (dépendante ou indépendante) et le type d’achat (direct ou indirect) liés
à ce bien.
De ce fait, l’entreprise est amenée à stocker (flux poussé ou hybride) ou non (flux tiré) le besoin sous
différentes formes (types et fonctions). Par la suite, nous avons pris connaissance des différentes
formes et fonctions des stocks qu’une entreprise sera amenée à gérer.
La gestion d’approvisionnement des biens à mettre dans les stocks définis, dépend quant à elle, d’un
ensemble d’indicateurs, à définir par le gestionnaire. Par exemple la valeur du bien dans le stock
(quantité × prix unitaire). Ce qui permet d’établir des classes de bien pour lesquelles nous adoptons la
même politique de gestion d’approvisionnement.
Nous avons vu ensemble que la politique de gestion d’approvisionnement permet de répondre à deux
questions : Quand ? et Combien ? commander. Le "Quand" est pour déterminer la date
d’approvisionnement, et le "Combien" est pour déterminer la quantité d’approvisionnement. C’est
ainsi que nous avons pu identifier, jusqu’à maintenant, trois politiques, dont deux sont basées sur le
système à point de commande et une basée sur le système à intervalles fixes.
Supposons que vous travaillez pour une entreprise de fabrication ou de distribution. On vous demande
de réaliser une application pour la gestion automatisée des approvisionnements et des stocks. Cette
entreprise dispose d’un nombre important d’articles. Rappelons que dans le cadre de cette matière,
nous nous limitons au cas d’une demande indépendante pour des achats directs (directement
revendues). Il vous est alors demandé de proposer une méthode de gestion pour chaque type/classe
d’article. Pour cela, vous devez :