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Aharon

Medina

Mardi 26 janvier 2022

Fiche de lecture

Le Colonel Chabert

I)Biographie de l’auteur : Honoré de Balzac

Honoré de Balzac est né le 20 mai 1799 à Tours. Issu d'une famille provinciale de petite bourgeoisie, il
étudie au collège de Vendôme. Balzac s'installe à Paris en 1814 et commence des études de droit
tout en travaillant chez un avoué parisien. C'est au cours des années 1820 qu'il décide de devenir
écrivain. Ses premières œuvres écrites sous pseudonyme sont un échec. Il rencontre Laure de Berny
en 1821 qui lui apporte un soutien affectif et matériel. Tour à tour éditeur, imprimeur, journaliste,
tenté par une carrière politique, Balzac travaille beaucoup et fréquente journaliste et écrivain. Il crée
une imprimerie en 1826, mais son entreprise fait faillite deux ans plus tard, et Balzac est lourdement
endetté. Il continue alors d'écrire des romans. En 1829 son premier roman : le dernier Chouan
devenu Les Chouans il publie ce son vrai nom point la transaction, première version du colonel
Chabert en 1832. Le Père Goriot (1835) avec, pour la première fois le principe du retour des
personnages. Dès 1834, il pense à regrouper ses romans dans un ensemble organisé : Ce sera la
Comédie humaine, une œuvre immense qui comprend plus de 2000 personnages dans 91 ouvrages,
dans laquelle il a voulu " peindre deux ou trois mille figures saillantes de son époque ". En 1843, il
voyage en Europe avec et Ewilina Hańska, qu’il finira par épouser en mars 1850. Quelques mois après
son mariage, Balzac meurt à Paris le 18 août 1850 à l'âge de 51 ans. C'est Victor Hugo qui prononce à
son oraison funèbre.

II)Résume de l’œuvre :

Le roman commence immédiatement dans le tumulte de l’étude de la maison de maître Derville, un


avoué. Six clercs s’y affairent : en même temps qu’ils font leur travail de copistes, ils lancent à la
volée des plaisanteries et préparent un mauvais tour qu’ils comptent jouer à un pauvre vieil homme
qui vient régulièrement demander à voir leur patron. Cette fois, ils prévoient de lui annoncer que
maître Derville ne reçoit qu’après minuit. Le vieil homme paraît et après avoir reçu l’information
fallacieuse, les clercs lui demandent, pour les départager dans un pari, de décliner son identité. Le
vieil homme se présente comme le colonel Chabert, officier célèbre censé avoir trouvé la mort
pendant la bataille d’Eylau. D’ailleurs, sa femme, Rose Chapotel, dont maître Derville gère les
affaires, est remariée avec le comte Ferraud, conseiller d’État.
Le colonel Chabert revient à une heure du matin et Maître Derville accepte de le recevoir. D’abord
l’avoué est incrédule, mais tandis que le colonel raconte une bataille, il se rend compte que le vieil
homme est tout à fait lucide. Il lui demande de raconter son histoire.
À la bataille d’Eylau, le colonel Chabert a reçu un violent coup d’épée à la tête qui l’a laissé sans
connaissance. On l’a cru mort et jeté dans une fosse commune. Il s’y est réveillé peu de temps après,
est parvenu à s’extirper difficilement de la masse de cadavres avant que des paysans ne le recueillent
et le soignent. À son retour en France, c’est la désillusion : alors que les Allemands l’avaient
officiellement reconnu, personne ne veut ici croire qu’il est le colonel Chabert et il tombe dans une
déchéance totale. Pire, son épouse a profité de sa mort pour entrer dans l’aristocratie, et de fait elle
refuse de le reconnaître ou de lui donner le moindre sou, quand bien même elle lui doive sa fortune.
Aharon
Medina

Depuis lors, le colonel cherche un défenseur. Ému par ce récit, maître Derville accepte de l’aider et
de lui prêter un peu d’argent en attendant le procès.
Trois mois plus tard, maître Derville, qui commence à douter de la véracité des propos de son
nouveau client, reçoit une lettre d’Allemagne qui confirme l’identité du colonel. On apprend en
même temps que la fortune du colonel a été considérablement réduite à cause notamment des
dépenses de son épouse. Maître Derville va rendre visite au colonel pour le mettre au courant des
avancements de l’affaire et il est très surpris de le trouver dans une piteuse maison de campagne, où
il a pour toute couche un tas de paille. On apprendra un peu plus tard que le colonel a dépensé
l’argent emprunté à Derville pour entretenir la petite famille misérable de son camarade vétéran à
qui appartient la bâtisse. Ses membres ont toujours accepté de le loger et le colonel refusait de les
quitter du jour au lendemain sous prétexte qu’il avait subitement un peu d’argent. Maître Derville lui
conseille de ne pas essayer de récupérer sa femme, mais au contraire de faire annuler le contrat de
mariage. Le colonel s’en remet pleinement à Derville, qui part aussitôt s’entretenir avec celle qu’on
appelle désormais la comtesse de Ferraud.
 Sur le chemin, Derville élabore une stratégie pour faire plier la comtesse. Finalement, il la manipule
en lui montrant qu’elle peut perdre tout ce qu’elle a durement acquis si elle décide de lutter contre
le colonel. Acculée, elle admet que celui-ci n’est pas un imposteur et s’en remet comme lui à Derville.
Avant qu’il parte, elle demande cependant si le colonel est toujours amoureux d’elle ; Derville
confirme.
Quelques semaines plus tard, Maître Derville s’entretient avec la comtesse dans son étude pour
négocier son arrangement avec le colonel mais elle se montre très dure et ne cède sur rien. Le
colonel, qui n’était pas convié, fait soudain irruption et agresse verbalement sa femme qui s’en va.
Maître Derville réprimande le colonel pour cette attaque peu stratégique ; il lui conseille de se faire
petit car la comtesse pourrait facilement le faire enfermer chez les fous.
À peine le colonel sorti de chez maître Derville, la comtesse surgit et mène son premier mari dans sa
maison de campagne. Tirant parti des sentiments toujours vifs du colonel à son égard, la comtesse
obtient de lui qu’il renie son identité. Mais alors qu’il s’apprête à signer les papiers pour ce faire, le
secrétaire Delbecq lui dit qu’à sa place il irait jusqu’au bout de son procès gagné d’avance. Le colonel
a un éclair de lucidité et fuit, avec la ferme intention de se suicider. Finalement, il ne passe pas à
l’acte et retourne voir la comtesse. Après lui avoir formulé tout son mépris, le colonel renonce à son
nom et se retire. La comtesse, qui a promis de rembourser maître Derville pour tout l’argent prêté au
colonel pendant l’affaire, lui envoie en lieu et place une lettre mensongère, expliquant que le colonel
était un imposteur. L’information déçoit beaucoup maître Derville.
Vingt ans après, l’avoué retrouve le colonel dans un hospice et lui reproche ses mensonges. Le
colonel prend alors conscience que la comtesse a manqué à sa promesse, et maître Derville qui
entend la vérité se rend compte qu’il a été trompé. Il laisse seul le colonel, devenu à moitié fou et
absolument misanthrope. Écœuré par le destin du colonel Chabert, Derville décide d’abandonner ses
fonctions et de se retirer à la campagne avec sa femme. 

III)Thème à commenter :

Le monde de la justice :

A travers l'affaire Chabert, Balzac met en scène la justice avec une grande finesse : Tribunaux,
hommes de la loi et plaignant forment la matière dramatique d'un roman où domine le champ lexical
du droit. Si elle relève les valeurs de la société de la restauration, la peinture du monde de la chicane
engage aussi le lecteur à une réflexion morale à la fois sur la nature et sur les méthodes de la justice.
C’est par une description magistrale de l’étude de maître derville que Balzac fait connaître au lecteur
le local dans lequel se joue le destin dépeignant. La saleté d'abord et tu sonnes 2 points ouvrez les
guillemets sur le marbre de la cheminée se voyait divers morceau de pain, des triangles de fromage
Aharon
Medina

de Brie, des collègues de porc frais, des verres, des bouteilles, et l'état du chocolat du maître Clerc
point fermer les guillemets les vitres sont mal pro, le mobilier crasseux disparaît sur une poussière
grasse la puanteur de poils se met le Roland de la nourriture

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