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ROUHAUD GUILLAUME AEROPOSTALE

KHALDOUN AMINE

SYNTHESE DU PROGRAMME
1. PRESENTATION DU PROJET

Le site historique de Montaudran, situé au sud-est de Toulouse, sur lequel se trouvaient les anciennes usines Latécoère
puis le site de maintenance d’Air France, fait l’objet depuis plusieurs années d’un programme d’aménagement de grande
envergure. Le projet concerne l’aménagement des espaces intérieurs et des abords immédiats de ces bâtiments (parvis
Nord-Ouest et cour intérieure).
2. LES GRANDES LIGNES DU PROGRAMME

Les trois bâtiments concernés par l’opération seront restructurés et/ou restaurés afin d’accueillir de nouvelles
fonctionnalités tout en préservant et valorisant les traces témoignant de l’histoire du site. La durée du projet est : Fin
2016 – début 2017 et le coût prévisionnel des travaux est de : 6 535 000 € HT
Montant prévisionnel indiqué hors honoraires de maîtrise d’œuvre et hors équipements mobiliers mais intégrant la
scénographie des espaces d’exposition permanente.
3. OBJECTIF DE QUALITE ENVIRONNEMENTALE

Le contexte de l’opération doit s’affirmer au travers du projet en termes de restructuration et aménagement des
bâtiments existants, par une réflexion sur l’utilisation rationnalisée des ressources naturelles existantes, dans un souci
d’amélioration de la qualité d’usage. En termes de gestion de l’énergie, les objectifs de la Ville de Toulouse cibleront la
RT2012 - 10% et la perméabilité à l’air du bâtiment Q4<1,2m 3/(h. m2)

D’une manière générale, l’objectif de construction durable devra être pris en compte sur la base de trois dimensions. Il
faudra optimiser le coût global du bâtiment (investissement et coûts différés) en prenant en compte le cycle de vie,
améliorer le confort des usagers tout en préservant la santé, diminuer les impacts du bâtiment sur l’environnement.
4. INFRASTRUCTURE

Il s’agit de mettre en place un cycle alternatif pour utiliser et stocker les EP en se basant sur un système gravitaire qui ne
nécessite pas d’apport énergétique supplémentaire. La surface totale de la toiture ne sera pas végétalisée, donc toute l’eau
de pluie peut être récoltée. Un traitement des eaux sera à prévoir si une partie du stockage veut être utilisé en contact avec
le public.
Il s’agit d’avoir une cuve de stockage qui permet d’envoyer l’eau aux sanitaires et d’une cuve de traitement (par chlorage)
qui peut ensuite fournir de l’eau à réutiliser en public. Le système peut être totalement en gravitaire avec des cuves
suspendues sous la toiture. Un système des cuves enterrées peut aussi être envisagé. L’excédent en cas de forte pluie
pourrait se rejeter dans un bassin sur l’espace public. Le débit de fuite sera précisé avec l’avancement des calculs
hydrauliques et hydrologiques du site. »
Le réseau existant est constitué d’un réseau d’adduction d’eau potable (Canalisation DN 110 en attente – 1 m à l’intérieur
de la parcelle), d’un réseau d’assainissement d’eaux usées (Regard Ø 600 en attente – 1 m à l’intérieur de la parcelle.) et
d’un réseau d’assainissement d’eaux pluviales (Limitation du rejet à 20 % d’imperméabilisation).
5. ORGANISATION ARCHITECTURALE ET FONCTIONNELLE

Le bâtiment n°31 - Château Raynal. Ensemble de 980 m2 (dont 705 m2 en rez-de-chaussée et 275 m2 en R+1), il est
constitué de plusieurs corps de bâtiments en rez-de-chaussée et R+1 (partie centrale), organisés autour d’une cour
intérieure.
Le bâtiment n°30 – Magasin Général. Ensemble de 2375 m2, il est constitué de 4 corps de bâtiments distincts accolés
longitudinalement.
Tableau 1 : diagnostic sur les bâtiments.

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DESCRIPTION SOMMAIRE PAR ELEMENTS OBSERVATIONS

Superstructure en maçonnerie (Piliers /murs) et Traitement des remontées d’humidité à prévoir


béton (poteaux, poutres, mezzanine, ossature) pour les parties en maçonnerie.
Toitures à 2 pans et type sheds (sur une partie) Charpente apparente. Possibilité de la conserver.
avec : Fermes apparentes en bois. Support de A prévoir ponctuellement. Couverture en tuiles
couverture : non visible actuellement car revêtu romanes : Diagnostic à faire pour vérifier
en sous face intérieure par un faux plafond. faisabilité de la solution couverture conservée.
Couverture en tuiles romanes sur les parties A et Verrières (sheds) au Nord-Ouest : A refaire
B état et caractéristiques mécaniques à vérifier. entièrement dito bâtiment n° 27 (norme RT
Verrières (sheds) au Nord-Ouest : non 2012) Support de couverture : suivant l’état,
réglementaire conservation ou réfection complète avec la
couverture
Eléments de second œuvre (menuiseries Rapport Socotec 24/04/2013 : absence de termites /
extérieures, cloisonnement intérieurs, plafonds Mention amiante dans conduits fibro-ciment
et faux-plafond), et équipements techniques Diagnostics à prévoir : plomb
énergie et fluides : très abimees.

6. CONTRAINTES REGLEMENTAIRES GENERALES

Le règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public (ERP),
compris les dispositions issues de l'harmonisation avec la loi n°2005-102 du 11 février 2005. Prise en compte de la nouvelle
réglementation thermique RT 2012.
7. CONRAINTES ENVIRONNEMENTALES

Utilisation de revêtements de sol à base de matériaux naturels sans dégagement de COV, prise en compte des incidences
potentielles sur la santé, dans le choix des matériaux et traitements mis en œuvre.

Tableau 2 : Objectifs de la démarche HQE présentée cible par cible.

Niveau de Préserver l’environnement Privilégier le cadre de vie


traitement Eco-construction Eco-gestion Confort Santé
Très performant 01 Relation 07 Gestion de
harmonieuse des l'entretien et de la
bâtiments avec leur maintenance
environnement
immédiat
02 Choix intégré
des procédés et
produits de
construction
03 Chantier à
faibles
nuisances
Performant 04 Gestion des 09 Confort 13 Qualité sanitaire
énergies 05 Gestion acoustique 10 de l'air
de l'eau Confort Visuel
Normal(obligation 06 Gestion des 08 Confort 12 Conditions
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réglementaire) déchets d'activité hygrothermique sanitaires des


11 Confort olfactif espaces
14 Qualité sanitaire
de l'eau

8. CONTRAINTES PATRIMONIALES / MONUMENTS HISTORIQUES

Pour l’aménagement intérieur et le doublage, ainsi que pour le cloisonnement, les solutions proposées devront
permettre un nettoyage aisé des surfaces vitrées. Les performances des revêtements sont caractérisées par leur résistance à
l’usure, la faillite d’entretien et la sécurité incendie, voire le confort acoustique, thermique. Les Matériaux devront
répondre aux prescriptions réglementaires de sécurité (classement, degré coupe-feu), résistants à l’usure suivant usage et
nécessitant un minimum d’entretien. Les revêtements de sols et de murs tenant compte de la nature des locaux
(antidérapants pour les surfaces humides…)
Pour le cloisonnement il conviendra d’adapter les propositions aux contraintes d’utilisation. Les isolations phoniques
devront répondre aux normes en vigueur ainsi qu’aux prescriptions soulignées dans les fiches. Les locaux d’accueil du
public, de travail devront recevoir une correction acoustique soignée. Les locaux humides de type sanitaires seront traités
hydrofuges avec une grande résistance à l’humidité.
Courant fort/ courant faible :
Prévoir des distributions distinctes pour l’éclairage général, les réseaux de prises de courant, les réseaux de prises à usages
spécifiques, les équipements de type chauffage, ventilation… Différencier les chemins de câblages « courants
forts/courants faibles » pour éviter les interférences et faciliter la maintenance.
Confort thermique / renouvellement d’air :
Des Simulations Thermiques Dynamiques seront réalisées tout au long de la phase conception. Des tests de perméabilité
à l’air du bâtiment seront prévus en cours et en fin de chantier pour vérifier l’atteinte des objectifs en termes d’étanchéité
à l’air. Si nécessaires des tests de perméabilité pourront être effectués sur un prototype afin de valider les solutions
techniques avant de les mettre en œuvre sur le bâtiment.
L'ensemble des installations devra être conforme au niveau d’exigence suivant : règlementation thermique 2012 et 10%,
perméabilité à l’air du bâtiment Q4< 1,2 m3)/(h.m²)
Températures intérieures à respecter :
La vitesse de l’air dans la zone d’occupation ne devra pas excéder 0.30m/s. On apportera un soin tout particulier à la lutte
contre la stratification de l’air, d’autant plus que la hauteur sous plafond sera importante.

- Hall d’accueil, lieux d’exposition, ateliers 19°C


- Administration, bureaux 19°C
- Locaux sanitaires 19°C
- Circulations, halls d’accueil 16°C
- Dépôts 16°C
Rafraîchissement
Les locaux ne seront pas rafraîchis activement si la température ne dépasse pas 28°C pendant plus de 2,5% du temps
d'occupation, sinon le recours à un système de rafraîchissement actif sera prévu. Le dimensionnement de l’équipement
de production frigorifique permettra alors de maintenir une température intérieure de 26°C par 35°C extérieur.
Eclairage naturel

- L’éclairage naturel sera privilégié, sous quelque forme que ce soit, dans les espaces fréquentés dans la durée
- Des systèmes de modulation de l’intensité lumineuse et d’occultation des ouvertures seront prévus.
Éclairage artificiel
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Le niveau d’éclairement sera au minimum conforme aux normes de l’Agence Française d’Éclairage (AFE). Les intensités
lumineuses souhaitables sont :

- Hall, espaces publics : 350 à 400 lux


- Salles de travail / bureaux : 450 à 500 lux
- Sanitaires, circulations et locaux techniques : 150 à 250 lux
Acoustique

- Espaces publics : les séparations devront permettre un isolement de 48dbA entre locaux contigus et de 54dbA
entre locaux superposés.
- Les services internes : entre ISO 35 et ISO 40, affaiblissement sonore entre deux locaux contigus de 35dbA.

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