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RESUME DE dt Foncier11444

Chapitre I : régime d'immatriculation

Section1. Le régime d'immatriculation foncier au Maroc

L’immatriculation peut donc être définit comme l’ensemble des formalités qui donnent lieu à
l’établissement du titre foncier en vue de déterminer la situation juridique et matérielle de l’immeuble.
Elle consiste aussi à insérer sur le titre foncier ainsi établit tout acte et fait ayant pour objet la
constitution, la transmission, la Modification, la reconnaissance ou l’extinction des droits réels ou charges
foncières relatifs à l’immeuble qui en font l’objet.

La propriété peut faire l’objet de démembrement et donné lieu à des droits réels accessoires (droit
d’usage d’habitation, amphithéose, droit d’usufruit…), pour que le propriétaire préserve son bien si
jamais un droit d’usufruit a été grevé sur l’immeuble. L’usufruit prend fin une fois le décès de l’usufruitier
et il nait en vertu d’un acte).

Le problème de savoir si les actes subséquents ; postérieurs à la procédure d’immatriculation font partie
intégrante de celle- ci ne se pose plus. Puisque les dispositions de l’article premier sont claires là- dessus.

L’immatriculation fait appel à la publicité, elle est précédée de plusieurs opérations techniques et
juridiques destinées à préciser les limites de la propriété, sa superficie, les droits réels grevant cette
propriété. Elle donne des précisions relatives aux propriétaires ainsi qu’au titulaire du droit réel qui figure
sur le titre foncier accompagné du plan de l’immeuble.
§2: Les avantage d'immatriculation : L’immatriculation revêt une grande importance. Elle a plusieurs avantages
et à titre d’exemple, on peut signaler les avantages suivants :

-Le titre foncier, une fois l’immeuble immatriculé, permet de définir l’identité de l’immeuble aussi bien
sur le plan matériel que juridique. Il suffit de se référer au titre foncier pour avoir une description
détaillée de l’immeuble. Sur sa consistance, ses limites, les propriétaires de l’immeuble ainsi que les
titulaires de droits réels grevant l’immeuble.

-L’immatriculation facilite l’accès au crédit. Nul ne peut se douter du rôle du crédit dans la vie
économique et sa contribution à la réalisation des projets nécessaires au développement économique et
social. Seulement le crédit, repose sur la confiance réciproque entre le créancier et le débiteur, les
banques et les organismes de crédits cherchent à s’entourer de garanties pour être payé à l’échéance
sans difficultés.

La sécurité en matière immobilière est la base du crédit, en effet, les créanciers redoutent souvent
l’insolvabilité de leurs débiteurs et cherchent des garanties parmi lesquelles l’hypothèque assure le
minimum de confiance nécessaire et confère à son titulaire le droit de préférence et le droit de suite.
Grace au système de la publicité foncière, les créanciers disposent d’un certain nombre de données leurs
permettant de décider de l’octroi du crédit, de déterminer le montant du crédit, de la durée du crédit et
du taux d’intérêt si il y’a lieu.

Les documents dont dispose la conservation foncière leurs permettent de vérifier s’il contracte avec le
propriétaire légitime de même ils leurs permettent d’avoir une idée sur la valeur réelle de l’immeuble et
surtout si l’immeuble a été hypothéqué auparavant ou si il a fait l’objet de poursuites judiciaires en raison
du non- paiement d’un prêt antérieur. Même le requérant peut bénéficier d’un prêt hypothécaire puisque
l’immeuble en cours d’immatriculation n’est pas juridiquement paralysé pendant le déroulement de la
procédure et peu faire l’objet de transactions notamment être hypothéqué.

En cas de non-paiement à l’échéance par les créanciers, l’organisme de crédit peut demander au
président du tribunal de première instance de mettre le débiteur en demeure pour payer le montant du
prêt et ses intérêts. Si le débiteur cesse de rembourser définitivement ses dettes, il est procédé à la vente
de l’immeuble aux enchères publiques.

- Comme l’immatriculation met fin à toutes les contestations, elle permet d’augmenter le prix de
l’immeuble et d’améliorer sa valeur. L’immeuble immatriculé encourage les détenteurs de capitaux à
réaliser leurs projets et investir dans le domaine de l’immobilier. Il en résulte que l’immeuble demeure la
base fondamentale de tout développement économique et social du pays.

- L’immatriculation permet la construction de grands ensembles immobiliers favorisant l’expansion de


l’urbanisme et permettant d’atténuer la crise du logement.

Les caractères de l’immatriculation :

L'immatriculation relevé plusieurs caractère en principe il est facultatif en plus il relève d'autre caractères
tel que la spécialité foncière et la perpétuité. ‫األبدية‬

1. En principe, l’immatriculation est facultative.

Ce caractère facultatif de l’immatriculation permet de sensibiliser les citoyens et les habituer


progressivement à ce régime afin qu’ils puissent avec l’évolution du temps prendre conscience de ses
intérêts et ses avantages. Effectivement, après avoir pris conscience de ces avantages, le promoteur
immobilier a commencé à privilégier les immeubles Immatriculés parce qu’ils ne font plus l’objet de
contestations.

Seuls les droits réels qui figurent sur le titre foncier sont pris en considération. Ensuite, les ressources
matérielles et humaines dont dispose l’Etat ne lui permette pas dans l’état actuel des choses de rendre
l’immatriculation obligatoire.

En effet, pour que ce régime puisse fonctionner correctement, il faut un certain nombre de cadre
supérieur comme les ingénieurs géomètres topographes et leurs adjoints. Ainsi, que des juristes
compétents chargés de suivre le déroulement des opérations d’immatriculation.

De même, il faut se procurer des capitaux importants pour rendre l’immatriculation obligatoire. Il en
résulte que dans l’état actuel des choses, l’insuffisance des moyens matériels et humains rend difficile
l’expansion de l’immatriculation au Maroc.

Malgré le fait que le requérant ne peut plus retirer sa réquisition une fois qu’il l’a déposé. Il existe des cas
ou le législateur lui- même lui donne indirectement la possibilité de le faire sans qu’il puisse en résulter
une sanction. Parmi les cas où le requérant peut se délier de sa réquisition, on peut citer les cas suivants :

En vertu de l’alinéa 2 de l’article 23 tel qu’il a été complété et modifié par la loi 14-07 si le conservateur
de la propriété foncière ou son délégué ( on parle du bornage, c’est l’ingénieur géomètre topographe )
n’a pu effectuer l’opération de bornage deux fois consécutives en raison d’un litige concernant
l’immeuble. La réquisition doit être retirée.

Si l’immatriculation est en principe facultative, elle peut devenir obligatoire dans certains cas. Parmi ces
cas citons à titre d’exemple les situations suivantes :

L’immatriculation est obligatoire en cas d’opposition concernant le domaine de l’Etat. Ensuite,


l’immatriculation est obligatoire quand elle est ordonnée par les tribunaux compétents au cours d’une
procédure de saisie immobilière. L’article 8 du Dahir 12 aout 1913 modifié et complété par la loi 14-
07 : L’immatriculation est obligatoire dans les secteurs soumis à remembrement (c’est une opération qui
permet de substituer à des parcelles de forme irrégulières parfois enclavées et souvent dispersées. Des
lots de forme régulière aptes à l’emploi des techniques modernes de culture.

Techniquement, le remembrement se traduit par la réunion de toutes les parcelles du secteur en un


certain nombre de lots de valeur productive est équivalente attribuée au prorata proportionnellement.

Compte tenu de la dispersion des terres agricoles, le Maroc a procédé à leurs remembrements en vue de
leurs répartitions sous une forme qui permettra leurs exploitations.

L’immatriculation peut avoir lieu à la demande de l’intéressé ou d’office par le conservateur. Le succès de
cette opération a donné lieu à la promulgation du Dahir du 30 juin 1962 tel qu’il est modifié par le Dahir
du 25 juillet 1969.
L’immatriculation est obligatoire en ce qui concerne les lotissements, les groupes d’habitations, les
morcellements et l’immatriculation des terres collectives. Dans le but de rendre progressivement
l’immatriculation obligatoire, la loi 14-07 a prévu un certain nombre de dispositions. Cette loi a imposé au
propriétaire dans certaine zones géographiques l’obligation d’immatriculé leurs biens immobiliers dans le
but de généraliser l’immatriculation à tout les immeubles.

La part des immeubles qui sont actuellement immatriculés est faible.

Plus de 70 pour cent des terraines ne sont pas encore concernés par l’immatriculation. Il est prévu que
l’immatriculation obligatoire va concerner dans un premier temps l’axe Casa- Rabat.

Il découle des dispositions 14- 07 que les zones d’immatriculation obligatoire sont délimitées par arrêté
qui doivent être publiés et affichés dans les locaux des autorités locales de la commune, du tribunal de
première instance et de la conservation foncière.

Le déroulement des opérations relatives à l’immatriculation obligatoire est confiée à une commission dite
commission d’immatriculation obligatoire. Cette commission est présidée par le représentant de
l’autorité locale et comprend les membres suivants :

-Le président de la commune concernée ou son représentant.

-Le conservateur de la propriété concernée ou son représentant.

-Le chef du service du cadastre concerné ou son représentant.

2. Le deuxième caractère : la spécialité foncière

Elle signifie que chaque immeuble à son titre foncier et l’immatriculation ne concerne que cet immeuble.
peut importe que l’immeuble soit composé d’un seul ou de plusieurs parcelles indépendantes des une et
des autres, ou que la propriété appartient à une seule personne où se trouve dans un état d’indivision.

Si une personne dispose de plusieurs immeubles et qu’elle désire demander leurs immatriculation, elle se
doit de déposer appart une demande de réquisition pour chaque immeuble. Chacun de ces immeubles
est immatriculé appart comme si ces immeubles appartiennent à différents propriétaires.

Enfin, il faut signaler la perpétuité de l’immatriculation, il découle de l’article 1 du Dahir. Une fois
immatriculé, l’immeuble ne perd plus ce caractère et ne peut pas être soustraire ultérieurement aux
dispositions du présent arrêt.

Section2- : Les autorités compétentes en matière d’immatriculation

L’application des dispositions de la loi 14-07 sur l’immatriculation incombe à deux autorités distingué
l’une administratif et l’autre judiciaire. En principe c’est l’autorité administratif qui est charger de
l’application du texte relative à l’immatriculation, quand à l’autorité judiciaire il est compétent de
connaitre les litiges au quelle donne lieu à l’immatriculation tel que l’opposition.

§1. Les autorités administratives :

I. L’ANCFCC : L’ANCFCC est créer par la loi 58-00 promulgué par le dahir du 1ère février 1-02-125 de 13
juin 2002, cette agence dans le siège à rabat est un établissement publique doté de l’autonomie
financière il est placé sous la tutelle de l’Etat.

a. La fonction de l’ANCFCC : les fonctions de cette agence sont multiple il peut notamment
accomplir les fonctions suivante :

-L’immatriculation de la propriété foncière ;

-La publicité et la conservation des droits réels et charge foncière

-la conservation des archives et documents


-il peut aussi effectuer des études et fournir l’assistance juridique et technique en faveur de
toutes personnes qui ont fait la demande, il s’occupe de l’établissement et la révision de la carte
topographique du royaume.

b. Les organes de l’ANCFCC : se compose des organes suivants :

1-D’abord le conseil d’administration celui-ci est composé de représentant de l’Etat a savoir le


chef du gouvernement aussi de plusieurs ministres ou leurs représentants.

Le conseil d’administration se réunir sur convocation de son président délibère valablement lorsque la
moitié au moine de ses membres est présente ou représenté.

2-Le directeur de l’ANCFCC : il est chargé de gérée l’agence et de la représenté vice-à-vice de


l’Etat de toutes administrations publique et de tiers. Il exécute les décisions du conseil d’administration, il
assiste la réunion du conseil d’administration, il représente l’agence en justice et gère sont personnels.

II. Les conservateurs

A. Le conservateur (de propriété foncière) : la procédure d’immatriculation est ont principe


administratif il se déroule sous la responsabilité du conservateur.

1- la nomination du conservateur : le conservateur est nommé par arrêté du directeur de


l’ANCFCC, avant la création de cette agence il était nommé par arrêté du ministre de l’agriculture sur
proposition du conservateur général. Avant la prise de ces fonctions le conservateur prêt cernant devant
le TPI, chaque préfecture ou province il est nommé un ou plusieurs conservateurs de la propriété
foncière.

Le conservateur exerce ses fonction sous l’autorité de conservation général conformément à l’article
1ère du dahir du 1953 il est assisté par un conservateur adjoint, il est chargé de l’application des textes
relative à l’immatriculation depuis le dépôt de la réquisition jusqu’à l’établissement du titre foncier,
ainsi que tout les opérations subséquentes à cette décision.

2-les missions ou les attributions du conservateur : Il est tenu d’accomplir de plusieurs missions quand
peut citée comme suite :

La réception des réquisitions d’immatriculation et l’accomplissement de toutes les formalités que


nécessite l’inscription sur le titre foncier. La conservation des titres et documents relative aux immeubles
immatriculés, ainsi que les plans cadastraux établir par le service du cadastre. La délibérante des copiés
des documents inscrit dans le titre foncier, la perception des taxe sur les transactions.

Le conservateur a pour mission de gestion des différents services d’une conservation foncière qui peuvent
être décrit brièvement comme suit :

Le service charge de réception des publique et de son informations, il est également charger de la
réception des réquisitions d’immatriculation, des contrats des documents relatives aux inscriptions, le
service de lotissement, le service de la documentation charger de la conservation des archives et de la
tenu des fichiers, le service administratif charger du personnels.

Notons enfin que le conservateur est responsable de la tenu de certains registres et répertoires afin qu’il
puisse remplir ses missions de bonne condition, il s’agit des registre suivantes :

a. Le registre de dépôt : le conservateur tient un registre de dépôt où sont constatées par numéro
d’ordre et à mesure qu’elles s’effectuent les demandes d’inscription et les remise des pièces. Il accomplit
les formalités dans l’ordre des demandes, c’est la date porté sur le registre de dépôt qui sera mentionné
par la suite sur le titre foncier. Ensuite le registre de dépôt est établir deux exemplaire dont l’un est mis à
la disposition du conservateur, l’autre est déposé au secrétariat greffe du TPI du lien de la conservation
foncier.

b. Le dépôt des oppositions : Dans ce registre sont inscrites les oppositions telles par les opposant
contre les réquisitions d’immatriculation.
c. Le registre d’ordre des formalités préalable à l’immatriculation : tous les droits réels et charge
foncière grevant l’immeuble et qui sont pris en considération par le conservateur pour établir le titre
foncier.

d. Le registre d’ordre des formalités subséquent à l’immatriculation : ce registre est réserver aux
transactions subséquent à l’immatriculation de l’immeuble telles que les aliénations, les dévolutions
successorales, les hypothèques, etc.…

e. La table alphabétique des titres de propriétés : Dans cette table alphabétique il est procédé à une
classification des titres des propriétés en fonction du nom de l’immeuble et non en fonction de son
numéro.

f. La table alphabétique des titulaires des droits réels et des baux inscrit : Cette table permet de
classer tous les propriétaires, les titulaires des droits réels accessoires ainsi que les titulaires d’un contrat
de bail qui sont inscrit régulièrement.
La page de ce registre doivent être numérotées et doivent se suivre. Elles portent le cacher du chef du
service concerner.

B. Le conservateur général : Compte tenu de l’importance des affaires qui sont soumis au
conservateur, le législateur à crée la conservation générale en vertu du dahir de 25 Déc. de 1953 dans le
siège de rabat.

Le conservateur général à des missions très variées. Il est chargé notamment de supervisé d’assuré les
coordinations entre les conservations foncier du Royaume. D’unifier toutes les décisions pris par le
conservateur générale et de rapprocher les pointes de vue des conservateurs, en vue d’une application
des textes relatives à l’immatriculation, contrôlé les missions qui sont confiée au conservateur et leur
donnée toutes les instructions ainsi que toutes les directives nécessaire.

§2. Les autorités judiciaires compétentes : chargées de l’application du régime foncier

1. Les TPI : le TPI est une juridiction de droit commun qui a une compétence générale et compétent
pour connaitre de toutes les affaires et compris celle relative à l’immatriculation, il ne peut être divisée en
plusieurs chambres et comprend notamment une chambre immobilière.

2. Les cours d’appel : La cour d’appel est compétente pour connaitre des jugements rendus en
premier ressort par le tribunal de première instance et de toutes les affaires dont la compétence lui est
attribuée un texte spécial. Tous les jugements rendus par les TPI en matière immobilière sont susceptibles
d’appel devant la cour d’appel.

3. La cour de cassation – suprême : il se trouve au sommet de toutes les juridictions du


Royaume dans le siège Rabat, ce n’est pas un troisième degré de juridiction son fonction consiste à
vérifier si les juridictions inférieurs ont appliqué ou non la loi.

Chapitre II : la phase administrative de l’immatriculation

Section1-. Le caractère obligatoire ou facultatif de l’immatriculation)

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Section2-. La procédure d’immatriculation :

La procédure d’immatriculation commence par le dépôt de la réquisition (a) et se termine par


l’établissement du titre foncier (b), en même temps que la réquisition d’immatriculation des originaux ou
les copiés certifier conforme des titres, acte et document connaitre de nature de droit de propriété et les
droits réels dans l’existence de l’immeuble.

La procédure d’immatriculation suit les six étapes suivantes :

1. Le dépôt de la réquisition : L’art 10 de la loi 14-07 à désigné les personnes qui sont habilité à
déposer une réquisition d’immatriculation et qui doit contenir à des conditions celle-ci doit contenir
certaines énonciation qui peuvent être regroupées comme suite :
-Tout ce qui concerne l’identité du requérant et son état civil

-Tout ce qui concerne l’immeuble, objet de la réquisition

- Les titres et documents sur lesquels s’appuie le requérant et qui peuvent qu’il est propriétaire
de l’immeuble objet de la réquisition.

2. L’extrait de la réquisition d’immatriculation : Après la réception de la réquisition d’immatriculation


par le conservateur, ce dernier prépare un extrait de la réquisition contenant les principales énonciations
qui figurent sur la réquisition, en particulier le nom du requérant, le nom de l’immeuble, ses limites...

3. La publicité de la réquisition au B.O :Le conservateur envoie une copie de cet extrait aux instances
concernées en vue de son affichage.

4. Le bornage : Après la publicité de l’extrait, le conservateur en collaboration avec le service du


cadastre fixe la date du bornage et convoque tous ceux qui y sont intéressés.

Le bornage est une opération technique effectué par un topographe qui doit fixer les limites de
l’immeuble, sa superficie.

5. La publicité de l’avis de clôture de bornage : Après le bornage et la réception du procès verbal par
le conservateur, celui-ci procède à la publicité de l’avis de clôture de bornage. Cette étape est très
importante pour connaitre la situation juridique de l’immeuble.

6. L’établissement du titre foncier : A la fin de ces différentes étapes, le conservateur procède à


l’établissement du titre foncier.

→ Seront examinées dans cette section, les questions suivantes : La réquisition d’immatriculation, les
formalités de la réquisition, la publicité pendant le déroulement de la procédure d’immatriculation et
enfin le bornage.

§1. La réquisition d’immatriculation

Qui déposé la réquisition ??

La repense à cette question est donné par l’article 10 du dahir de 1913 tel qu’il a été modifié et
complété par la loi 14-07, au terme de cette article, LA réquisition d’immatriculation peut être déposé par
le propriétaire, le copropriétaire ou les bénéficiaires de certains droits réels.

§2. Les formalités de la réquisition

La forme de la réquisition : Le législateur n’a imposé aucun forme particulière au terme de l’article 13
du dahir du 1913 en requérant l’immatriculation remet au conservateur de la propriété foncière qui en
délivre récépissé une déclaration signée d’elle même ou d’un mandataire muni d’une procuration
spéciale.

Le conservateur remplit un imprimé spécialement réservé à cet effet que le requérant doit signer
« si le requérant ne peut ou ne sait pas signer, mention en est faite par le conservateur de la propriété
foncière qui certifie que la remise de la réquisition lui a été faite par le requérant qui y est indiqué, après
qu’il se soit assuré de son identité.

a. Les mentions qui doit contenir la réquisition : la réquisition doit contenir certains mentions
concernant le requérant d’autre sont relative à l’immeuble, objet de la réquisition.

1. Les montions relative au requérant : Le but de ses montions est de vérifier l’identité du requérant
ainsi que sa qualité, il faut indiquer se qui suite :

-Le nom et prénom du requérant

-son domicile – son état civil – sa nationalité

-Et il y a lieu le nom du dépôt


· Si l’immeuble est en état d’indivision, il fout fournir les même renseignements que ci-dessus pour
chaque co-indivisaire avec indication de la part de chacun d’eux.

· Si l’immeuble est grevé de droits réels, il faut également fournir les mêmes renseignements pour
chacun des titulaires de ces droits.

· Si le requérant est une personne morale, cette éventualité n’est pas prévue par le législateur qui
s’est contenez de faire uniquement allusion aux personnes physiques.

2. Les mentions relatives à l’immeuble

Ils doivent être très précise pour faire accéléré la procédure, car l’insuffisance de précision de ces
mentions peut entraver la tache de conservateur ils sont prévu par l’article 13 du dahir de 1913 modifier
et compléter par la loi 14-07. Il s’agit de la description de l’immeuble, il faut aussi indiquer toute les
constructions et les plantations qui se trouvent sur cet immeuble. Sa nature septennat et aboutissant le
nom et l’adresse du voisins et s il y a lieu le nombre sur lequel il est connu. Ensuite, il faut indiquer si le
propriétaire procède l’immeuble en totalité ou en partie estimé la valeur vénale de l’immeuble (en
argent) au moment de dépôt de la réquisition. Enfin, il faut indiquer toutes les droits réels existant sur
l’immeuble.

b. Les autorités chargées de la réception des réquisitions d’immatriculation : C’est le conservateur de


la propriété foncière qui se charge de recevoir les réquisitions d’immatriculation qui sont déposée à la
conservation foncière, d’ailleurs la réception des réquisitions d’immatriculation fait partie intégrant des
attributions du conservateur tel qu’il découle de l’article 9 du dahir de 1913 MC-14-07.

c. Les frais de conservation : Le requérant doit payer les taxes prévues dés le dépôt de la réquisition,
ceci en contrepartie d’un récépissé délivré à l’intéressé, qui justifie d’une part, les sommes payé et
d’autre part, la date du dépôt de la réquisition. Les frais de conservation sont exigibles dès le dépôt de la
réquisition d’immatriculation.

Section3-. La publicité pendant la procédure d’immatriculation

Afin que la procédure d’immatriculation ne se déroule pas dans le secret, et dans le but d’informé les
intéressé de prendre connaissance de cette procédure, le législateur la entouré une grande publicité
depuis le dépôt de la réquisition jusqu’à l’établissement du titre foncier. Cette publicité se fait au B.O il
accompagnée de l’affichage de l’extrait de la réquisition.

a. La publicité au B.O : Dans le délai de 10 jours du dépôt de la réquisition le conservateur dresse


l’extrait de la réquisition à publier au B.O. après la publication de cet extrait il dresse dans les deux mois
qui suive la date de publication un avis contenant la date et leur dé bornage.

Il est signaler que le législateur reste fidèle à la publicité au B.O malgré autre problème qui pose, le
législateur avait de profité de cette réforme pour trouver d’autre moyen beaucoup plus adapté à notre
contexte national. En effet la publication U B.O ne permis pas d’atteindre les objectifs escomptés et ceci
pour plusieurs raisons :

La plupart des intéressé sont analphabète et ignorant l’existence du B.O, bien que l’accès au B.O est
réservé à une catégorie infime de la population tel que le personnel des entreprises les juristes et
notamment les avocats notaire et les juges.

Le B.O n’est consulté que par certains personnes en cas de besoin, souvent les intéressé sont incapable
de consulté l’extrait de B.O parce qu’ils ignorent même sont lieu d’édition le lieu réservé à la vente,
surtout dans les compagnes ou les journaux ne sont pas toujours disponible.

Les personnes qui sont intéressé par la publication de B.O concernant l’immatriculation sont le
conservateur chargé de suivre la procédure d’immatriculation et les juges dans la mission et d’appliqué
les dispositions de la loi sur l’immatriculation, les opposant qui sont intéressé par ces publicités ils ont des
difficultés pour est avoir accès bien qu’elle soit directement concerné.
Souvent ils ignorent toutes les formalités et les délais de publicité se manquent d’information explique
l’importance où sont impliqué les victimes de la décision de l’immatriculation. Contenu de cette problème
le législateur dans le cadre de cette réforme aurait vu prévoir d’autre moyen de la formation tel que la
radio la télévision l’internet et surtout encouragé la criée dans les souks.

b. L’affichage de l’extrait de la réquisition auprès des autorités administratives concernées : Les


exemplaires de l’extrait de la réquisition et de l’avis de bornage sont envoyés au président de conseil de
tribunal, au président de TPI et au représentant de l’autorité local. Les autorités doivent afficher ses
documents dans leur (dépôt) et les maintenir ainsi exposé au public jusqu’au jour prévoie pour le
bornage, afin que les publics qui se prendre connaissance.

Dans le but de simplifiée la procédure ces autorités sont disposée d’envoyé au conservateur un certificat
attestant que les formalités relatives à la publicité et l’affichage ont été effectivement accomplir.

L’affichage comme la publicité pose aussi de nombreux problèmes : par exemple au niveau de TPI les
tableaux sont encombrés par les affiches qui n’ont aucun rapport avec l’immatriculation. La constitution
de ces affiches n’est pas toujours facile, par conséquent il a fallait de multiplier les tableaux relative à
l’affichage et serve ………exclusivement à l’immatriculation.

(En plus de tout ça il y a aussi ce qu’on appel l’affichage auprès de la conservation foncière et l’affichage
auprès du cadi et enfin la convocation au bornage ce dernier permet d’informer tous ceux qui sont
intéressés par l’immatriculation et qui n’ont pas pu en prendre connaissance au moyen de la publicité et
de l’affichage.)

Section4-. Le bornage

Le bornage est d’abord une opération technique dirigé par le conservateur et effectuer par un géomètre
qui appartient au corps des géomètres topographes. Ce dernier ce déplace sur les lieus pour effectuer un
enquête concernant l’immeuble objet de la réquisition, il place les borne pour délimité le périmètre
indiquer le requérant et précisé les parties à l’immeuble qui font l’objet d’une opposition.

Les opérations du bornage sont entamé après la publication de l’extrait de la réquisition


d’immatriculation au B.O, une copie de cette extrait est adressé au service du cadastre qui établir un
programme de bornage.

Les personnes convoqué sont invitées à ce présenté en personne ou par mandataire avec procuration
régulière, pour assisté aux opérations de bornage, peuvent être convoqué au bornage les personnes
suivantes :

-le requérant

-les voisins indiqués dans la réquisition d’immatriculation

-les titulaires des droits réelles et charges foncières qui se serait régulièrement révélés. Le législateur de
la nouvelle forme à énuméré ici par rapport à l’ancienne texte puisqu’il reconnu les titulaires des droits
réelles, le droit de déposée une réquisition d’immatriculation.

Ensuite, ses convocations doivent parvenir aux personnes concernées au moins la jour avant le jour de
bornage, soit par l’intermédiaire de l’ANFCC soit par poste souples ou commandé soit par l’intermédiaire
de l’autorité local soit par qu’un autre moyen de notification.

Si le requérant ne se présent pas au bornage, il n’est procédé a aucune opération de bornage et dit
négatif le procès-verbal de bornage va constater cette absence.

Si le référent d’immatriculation ne présente aucune excuse valable dans le mois qui suit la sommation
qui lui adressé la réquisition d’immatriculation est considéré nul et non avenu, ensuite que l’on est de
même, si le conservateur n’a pu effectuer l’opération de bornage par le topographe en raison d’un litige
concernant l’immeuble.
Ensuite la présence des intéressé sur les lieus au moment de déroulement des opération de bornage revu
une grande importance et permis au titulaire du droit réel grevant l’immeuble, de faire opposition et de
régler les litiges qui oppose les voisins concernant les trimètres de la propriété.

Si le bornage ne peut pas avoir lieu parce que les conditions ne sont pas favorable, et peuvent entraver
sont déroulement. Le conservateur ou toutes personnes intéressé tel que le requérant ou l’opposant,
peut adresser une demande au procureur du roi afin qu’il met à sa disposition la force publique qui sera
charger de veiller sur l’exécution de cette opération. Donc, le procureur du roi doit faciliter avec l’aide de
la force publique le déroulement du bornage tel qu’il découle de l’article 20 du dahir de 1913 modifié et
complété par la loi 14-07.

Le conservateur dirige les opérations du bornage dans l’exécution et déléguer à un géomètre et inscrite
au tableau de l’ordre national des ingénieurs géomètre topographe. Le géomètre doit dresser un procès-
verbal qui doit signer, de même ce PV doit porter la signature de toutes les personnes comparants
mention et faite qu’ils ne peuvent signer ou qu’ils s’y refusent. Ceci découle de l’article 21 du dahir de
1913 tel qu’il est modifié et complété par la loi 14-07.

Le PV du bornage est accompagné d’un plan sommaire appelé croqué de bornage. Ainsi, que des pièces
fournies par les deux parties.

Le conservateur doit dans les quatre mois qui suive le bornage publié au B.O un avis de clôture de
bornage, qui fixe le point de départ de délai d’un mois pendant lequel les oppositions encore être reçu
par le conservateur foncière.

Le législateur à innové par rapport un ancienne texte puisqu’il reconnu seulement au conservateur le
droit de recevoir les oppositions. Alors que sous dahir de 1913, le caïd ou le TPI était également habilité à
le faire.

Le bornage est donc une opération topographique très important c’est aussi la phase la plus dangereux
dans le déroulement de la procédure qui ce permet de déterminé la situation matériel et juridique de
l’immeuble, contenu de son importance et pour qu’ils puissent se déroule dans des bonnes conditions.

Le législateur a prévu des sanctions à l’encontre de toutes personnes qui entrave se déroulement celle-ci
est punie d’un emprisonnement d’un à six mois et une amende dans le montant varie entre 500 et 1000
DH ou tenu de cette peine seulement.

Chapitre II : l’opposition pendant la phase administrative

Section 1 : la procédure de l’opposition

La procédure d’immatriculation traverse plusieurs étapes, et commence par le dépôt de la réquisition et


se termine par l’établissement du titre foncier. Pendant le déroulement de la procédure.

§1 : Qui peut faire l’opposition ?

Toute personne intéressée par la procédure d’immatriculation peut faire opposition si elle estime qu’il lui
porte préjudice. Dans le but d’accélérai la procédure, La loi 14-07 à introduit de nouvelle disposition
concernant l’opposition, d’ailleurs l’immatriculation apporte de la loi 14-07 concernant les oppositions.

Définition de l’opposition : Selon l’article é’ du dahir de 1913 tel qu’il est modifier et compléter par la
loi 14-07, l’opposition est une contestation de la réquisition élever par un tiers, et peut être aussi dans les
cas suivantes :

-d’abord en cas de contestation sur l’existence ou étendu du droit de propriété de requérant


d’immatriculation

-en cas de contestation sur l’exercice d’un droit réel susceptible de figurer un titre foncier.

-En cas de contestation d’un droit publié, suivant l’article 84 de la présente cour, cet article vise le cas où
un droit soumis à la publicité et constituer sur l’immeuble au cours de la procédure d’immatriculation ou
que se droit soit inscrit opposable de tiers. Le bénéficiaire doit effectuer à la conservation foncière, le
dépôt des pièces exigé pour l’inscription, et ce dépôt est mentionné au registre des oppositions. Le jour
de l’immatriculation situe se déroule normalement. Le conservateur procède à l’inscription de ce droit sur
le titre foncier qui est assignée par ce dépôt.

§2 : Les autorités chargé de recevoir les oppositions : L’opposition à pour effet de suspendre toute les
formalités d’immatriculation jusqu'à le conservateur trouve la solution aux litiges moyennant la
conciliation des parties. S’il échut à ca mission le dossier est transmis au tribunal. Si l’article 25 du
dahir de 1913 tel qu’il est modifié et complété par la loi 14-07 permet à l’intéressé de faire opposition
oralement ou par écrit ou près de la conservation foncière, de TPI, du caïd ou du tribunal de paix. Le
même article (25) est confié cette mission seulement à cet conservateur et le géomètre.

La nouvelle loi met fin à la situation causé de nombreux problèmes, en effet des autorités local et même
les tribunaux ne voulez pas recevoir les oppositions surtout quand il était faite oralement, il ne l’accordé
aucune importance parce qu’ils savaient d’autres préoccupation qui était considéré comme était
prioritaire. Ils refusent de recevoir ces opposition, alors il n’avait pas le droit de le faire, c’est pour cela
que la loi 14-07 à met fin à cette situation.

Quand le conservateur et le géomètre sont devenus les seules personnes habilité à recevoir les
oppositions. Il est prévu la création de plusieurs conservations foncières dans une préfecture ou province
et qui sont chargé recevoir toutes les oppositions.

§3 : Les délais d’opposition : L’opposant dont faire opposition dans le délai prévu exceptionnellement le
conservateur peut recevoir une opposition tardive.

1. Le délai normal : Pendant un délai de deux mois qui cour de la publication au B.O de clôture de
bornage toutes personnes à un droit sur l’immeuble, au cours de l’immatriculation peut faire opposition.

Le délai prévu pour faire opposition arrivé à expiration, le conservateur peut refuser la réception
d’opposition tardive et sa décision est susceptible d’aucun recours judiciaire.

Ce pouvoir reconnu au conservateur et dangereux puisque dans certains cas l’opposant peuvent
présenter d’autre nouveau document à la puis de son opposition, et qui trouve qu’il à effectivement le
droit de faire opposition et portant son opposition est rejet par le conservateur.

Il découle de l’article 27 du dahir de 1913 tel qu’il a été modifié et compléter par la loi 14-07, aucune
opposition n’est recevable sauf l’exception prévu par l’article 29, après expiration d’un délai de 2ans à
compté de la date de publication au B.O qu’il avait mentionné de l’article 23 de la présente loi.

Seulement il arrive dans certain cas que l’opposant pour des raisons divers n’est pas la possibilité de faire
opposition dans le délai prévu, l’article 29 donnes la possibilité au conservateur de savoir une opposition
tardive à condition que l’opposant produise au conservateur les documents indiquant les raisons qui n’est
pas empêcher de le faire.

Malgré l’importance des nombres des ‘oppositions qui présente un phargaux pour les conservations
foncière et pour la justice. L’opposition reste toujours un moyen indispensable pour permettre à
l’opposant de faire Valloire ses voix.

2. Le délai exceptionnel : L’opposant doit faire son opposition dans les délais prévu et le conservateur
dispose d’un pouvoir d’appréciation ; est ce qu’il peut recevoir ou refusé l’opposition ?

Au terme de l’article 29 : après l’expiration du délai fixé à l’article 27 ci-dessus ; une opposition perte être
exceptionnellement recul par le conservateur de propriété foncière, même si la réquisition
d’immatriculation grevé depuis opposition antérieur à condition que le dossier ne soit pas transmit au
TPI. L’opposant doit produire au conservateur les documents indiquant les raison qui l’ont empêché de
formuler les oppositions dans le délai ainsi que les actes et documents opérant sa demande. Ille doit en
autre sa qualité il à obtenu l’assistance judiciaire. La décision du conservateur revoir cette opposition, ce
dernier n’est pas susceptible de recours judiciaire.
La forme de l’opposition et les mentions qu’elle doit contenir :

L’opposition contre la réquisition d’immatriculation est un procédé lourd de conséquences qui risque de
porter préjudice au requérant. Compte tenu de la gravité de ce procédé, le conservateur doit être prudent
lors de la réception de l’opposition.

L’opposition peut être écrite ou orale.

Dans le cas ou l’opposition est faite oralement, il est dressé en présence de l’intéressé, un procès-verbal
en double exemplaire dont l’un est remis à ce dernier.

L’opposition doit contenir certaines mentions, il s’agit notamment de l’identité de l’opposant,

De son état civil,

Son adresse réelle ou son domicile élu,

Le nom de la propriété,

Le numéro de la réquisition d’immatriculation,

La nature de la propriété,

L’étendu des droits contestés,

L’énonciation des titres et pièces appuyant de la demande,

Indiquer si l’opposition est totale ou partielle ou si l’opposition concerne les droits indivis avec l’indication
de la part de chaque Co- indivisaire.

Lorsqu’une personne agit en qualité de tuteur, de représentant légal ou de mandataire, elle doit justifier
cette qualité par la production de pièces régulières.

Peuvent aussi faire opposition, les tuteurs au nom des mineurs, les représentants légaux, le procureur du
Roi, le curateur aux biens des absents et disparus.

Les frais de l’opposition :

L’opposant doit payer la taxe judiciaire et les droits de plaidoiries sinon l’opposition est considérée
nulle et non- avenue conformément à l’article 32 tel qu’il a été remplacé et abrogé par la loi 14- 07 :
l’opposant est dispensé de payer la taxe judiciaire s’il bénéficie de l’assistance judiciaire, il doit en outre
produire les titres et documents appuyant son opposition. Quand il y a plusieurs oppositions à une même
réquisition d’immatriculation, l’opposant doit s’acquitter de la taxe judiciaire et des droits de plaidoiries
pour chacune des oppositions.

Section2 : La décision du conservateur concernant les oppositions

1-La réception de l’opposition : La réception de l’opposition par le conservateur suppose que


l’opposition remplit les conditions de fond et de forme. Il doit recevoir donc l’opposition sans discussion.

La réception de l’opposition par le conservateur n’implique pas la confirmation des droits prétendus par
l’opposant ou leur négation par le requérant. Mais elle implique l’existence d’un litige relatif à
l’immeuble. Ce litige intéresse le requérant.

La position du requérant peut être envisagée selon deux hypothèses ; soit qu’il apporte la mainlevée de
l’opposition soit la déclaration qu’il y acquiesce.

a. La mainlevée de l’opposition : Le requérant peut se présenter à la conservation foncière pour


prouver qu’il a donné mainlevée de l’opposition. Ceci veut dire que le requérant a mis fin à l’opposition et
a réglé le litige moyennant le recours à la conciliation aves les opposants.

La mainlevée de l’opposition peut mette fin au litige d’une manière totale et on parle d’opposition totale
comme elle peut mettre fin au litige de manière partielle et on parle d’opposition partielle.
b. L’acquiescement : Il est dans l’intérêt du requérant d’acquiescer à l’opposition tant que les pièces
justificatives prouvent le bien fondé des prétentions des opposants. Le requérant doit faire une
déclaration dans laquelle il acquiesce à l’opposition dans le délai d’un mois à partir du jour de la réception
d’un extrait de la réquisition et la consultation des pièces déposées par l’opposant à l’appui de son
opposition.

2-le refus de l’opposition ou l’annulation de l’opposition : La conservateur doit recevoir les oppositions
qui sont faites de manière régulière et conformément aux délais et conditions prévues.

a. Le rejet de l’opposition tardive : Si l’opposant ne fait pas l’opposition dans le délai prévu à savoir
deux mois après la publication de l’avis de bornage au B.O, son droit pour faire opposition s’éteint après
l’expiration de ce délai. Et le conservateur peut rejeter l’opposition qui n’a pas été faite dans le délai légal.
Mais il peut recevoir une opposition tardive tant que le dossier n’a pas été transmis au tribunal.

La décision de rejet du conservateur est définitive et n’est susceptible d’aucun recours. L’opposant doit
supporter les conséquences de sa négligence ou son retard surtout après l’opération de publicité.
L’opposant peut alors s’adresser au ministère public pour demander la réception de son opposition par le
tribunal.

b. L’annulation de l’opposition pour le non paiement de la taxe judiciaire : Le non paiement de la taxe
judiciaire malgré la mise en demeure qui lui est adressée par le conservateur entraine l’annulation de
l’opposition. La décision du conservateur est définitive et n’est susceptible d’aucun recours. Cette
décision semble excessive pour l’opposant qui ne peut pas payer la taxe judiciaire et qui ne bénéficie pas
de l’assistance judiciaire parce qu’il ignore ses formalités. Certes l’assistance judiciaire existe. Seulement,
la plupart des personnes ignorent que son octroi est subordonné à certaines conditions.

c. L’annulation de l’opposition pour défaut de preuve : Si l’opposant ne fourni pas les pièces
justificatives à l’appui de son opposition, le conservateur lui adresse une mise en demeure l’invitant à
déposer ces documents dans le délai de 3 mois.

d. L’annulation de l’opposition en vertu d’une décision judiciaire : Dans le cas où le litige relatif à
l’opposition est porté devant le tribunal et que celui-ci statue en dernier ressort prononçant le rejet de
l’opposition, le conservateur doit se conformer à cette décision et annuler l’opposition.

3-la conciliation des parties : Avant de transmettre le dossier au tribunal, le conservateur peut procéder
à la conciliation des parties. L’initiative de la conciliation émane du conservateur, du requérant, de
l’opposant ou d’un tiers.

Si le litige concerne les limites, le requérant et l’opposant peuvent s’entendre pour conclure un accord
à l’amiable sans recourir à la justice. Le procès-verbal adresser par le géomètre a une force obligatoire et
engage les deux parties conformément à un principe connu, « les obligations valablement formées
tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ».

La conciliation des parties demeure possible même pendant la phase judiciaire s’il y a des prémices qui
permettent de l’envisager.

Chapitre III : La phase judiciaire de l’opposition

Si le conservateur échoue dans sa mission il n’arrive pas à transmis le dossier au tribunal. Au cas où le
jugement ne donnée pas satisfaction à l’une des parties il peut s’adresser a la cour d’appel et exercer
pouvoir devant la cour de cassation.

1-L’opposition au niveau de TPI : La phase judiciaire d’immatriculation commence directement après le


réception par le secrétariat greffe de TPI le dossier qui lui à été transmis par le conservateur, ce dossier
est présenter au président de TPI qui désigne un juge rapporteur charger de préparer la solution de
contestation conformément au disposition de l’article 34 du dahir de 1913 tel qu’il est modifier et
compléter par la loi 14-07.

Le juge rapporteur appartient aux cors de la magistrature, il est désigné par le président de TPI pour
mettre l’affaire en état, qu’il peut procéder aux enquêtes concernant les litiges et prendre toutes les
mesures approprié. Ce juge rapporteur est chargé d’étudier le dossier qui est transmis par le conservateur
au tribunal et qui contient un certains nombre de pièces et documents qui sont fourni par les parties.

Le juge rapporteur convoque les parties, il demande à l’opposant toutes les renseignements nécessaire,
et qui sont susceptibles d’éclairé au juge en vu d’établir son rapporte relative à l’opposition qui peuvent
procéder à l’audition des témoignes et se transporté sur les liens avec l’assistance d’un géomètre
topographe. Lorsque le juge rapporteur estime que l’affaire est en état, il fixe la date de l’audience et
convoque les parties conformément aux dispositions de l’article 35 du dahir de 1913.

Au terme de l’article 35 ; lorsque le juge rapporteur estime que l’affaire est en état, il faut avertir les
parties du jour où il sera appelé en audience publique au moins 8 jours à l’avance à compté de la date de
la réception de la convocation.

A l’ouverture des débat le juge rapporteur expose l’affaire, les parties sont entendu, le ministère publique
dans ses conclusion l’affaire est jugé soit immédiatement soit après délibérer. Et le tribunal indique dans
sans jugement, les limites de la superficie reconnu au profil des opposants, et en cas d’indivision la part
revenant à chacun lieu.

2- l’opposition au niveau de la cour d’appel et la cour de cassation : Dès la réception des dossiers par le
secrétariat greffe de la cour d’appel, le premier président nomme un conseiller rapporteur de mettre
l’affaire en état. Dès sa désignation le conseiller rapporteur présumé l’appelant de produire ses grives (les
raisons) et moyens de défense dans un délai ne passe pas un jour.

Le conseiller rapporteur peut accomplir plusieurs mesure complémentaire d’instruction, soit d’office soit
sur la demande des parties, ils peuvent aussi se transporté sur les lieus, ont faisant aider par un géomètre
topographe. Ils peuvent procéder à l’audition des témoignes et peut aussi déléguer pour ses opposition
un magistrat de TPI dès que l’affaire est en état.

Le conseiller rapporteur est prévenir les parties 15 jour à l’avance du jour au l’affaire sera appelé à
l’audience. Le conseiller rapporteur expose l’affaire, les parties sont entendu le ministère public donne
ses conclusions, l’affaire est jugé par la cour d’appel soit immédiatement soit après délibérer.

L’arrêt rendu est susceptible au pouvoir de cassation, les requérants et les opposants peuvent exercer un
pouvoir de cassation contre l’arrêt de la cour d’appel.

La Phase de l’attribution ou de l’établissement du titre foncier / Duplicata

L’immatriculation donne lieu à l’établissement du titre foncier relative a l’immeuble objet de la réquisition
d’immatriculation déposé auprès du conservateur il faut distinguer ici entre 3 types de documents, le titre
foncier ensuite duplicata et enfin un titre spécial ou des certificats spéciaux relative au droit réel grevant
l’immeuble.

A-le Titre foncier est un document établir par le conservateur et qui permet d’identifier l’immeuble
objet de la réquisition. Au terme de l’article 52 du dahir de 1913 tel qu’il est modifier et compléter par la
loi 14-07, le titre foncier doit contenir la description détaillée de l’immeuble avec ses limites ses tenant et
aboutissant sa nature et sa concurrence, le nom et prénom de propriétaire son domicile son état civil sa
nationalité et s’il y a lieu le nom de l’époux et l’indication du régime matrimoniale.

En cas d’indivision il faut les même indications que se-dessus pour chaque propriétaire avec mention de la
part de chacun d’eux dans le cas au le propriétaire est une personne moral, il faut mentionner sa
dénomination sa forme juridique son siège social ainsi que le nom de son représentant légale.

Les droits réels immobiliers existent sur l’immeuble, ce titre foncier porte un numéro d’ordre et un nom
particulier, le plan est un excès. Lorsque le titre foncier est établir au qu’un droit réel qui est inscrite au
nom d’un mineur ou d’incapable, les natures de l’incapacité sont indiqué au titre foncier.

B-Duplicata : le propriétaire de l’immeuble à droit à un duplicata pour recopie du titre foncier, cette copie
à la même valeur que l’original. Le duplicata doit contenir toutes les mentions qui figure sur le titre
foncier, L’art 58 du dahir de 1913 sur l’immatriculation Dispose : « le propriétaire à l’exclusion de tous
autre droit à obtenir le duplicata du titre foncier et du plan qui y un excès, le conservateur de la propriété
foncière on certifier l’authenticité on est à posant sa signature et le cachet de conservation foncière ». De
même l’art 60 du dahir de 1913 dispose « toute mentions inscrite par le conservateur de la propriété
foncier sur le titre foncier est reproduit par lui sur le duplicata qui est présenté, il certifier la conformité
duplicata avec le titre foncier ». Les titulaires du droit réel ont droit à un certificat spécial.

La perte du duplicata ou la destruction : En cas de perte, de destruction du duplicata l’intéressé à un


droit à un nouveau duplicata. Il doit adresser une demande au conservateur dans laquelle il doit révéler
son identité qui comporte toute les renseignements concernant cette perte ou destruction.

Au terme de l’art 101 du dahir de 1913 « en cas de perte de vol ou de destruction du duplicata du titre
foncier, les certificats spéciales le titulaire doit présenté au conservation de la propriété foncière les
pièces justificatives et faire une déclaration contenant son identité les circonstances de la perte du vol ou
de destruction et tout les renseignements qui possède de l’affaire, le conservateur de la propriété foncier
peut faire la déclaration du basé sincère délivré à l’intéressé un nouveau duplicata du titre foncier ou
d’une certificat spéciale d’inscription 15jrs après publication d’un avis à cette effet au B.O.

Le conservateur à un grand pouvoir d’appréciation. Si le conservateur refuse de délivré le duplicata du


titre foncier ou s’il estime qu’il na pas situé à la demande qu’est faite, le requièrent peut s’adressé au TPI.

Les pénalités : Les dispositions du code pénal sont applicable de tout personne qui est falsifier contre fait
ou atterrer les titres fonciers, duplicata, certificat délivré par le conservateur de la propriété foncier en
conformité avec les dispositions de la présente loi ou faits usages du document ainsi falsifier contre fait
ou intérêt.

L’effet de la décision d’immatriculation : La procédure d’immatriculation quelle soit administratif ou


judiciaire se termine par l’établissement du titre foncier, ce titre foncier est définitive et inattaquable.
Ensuite se pose le problème de l’effet de purge, en fait il faut examiner si la prescription produit ou non
un effet sur la décision d’immatriculation.

1. Le caractère définitif et inattaquable du titre foncier :Au terme de l’art 62 du dahir de 1913 « le
titre foncier est définitive et inattaquable il forme les points de départ unique des droits réels et charge
foncière existent sur l’immatriculation au moment d’immatriculation à l’exclusion de tous autre droits
non inscrit. Ce caractère définitif et inattaquable de titre foncier, concerne non seulement le droit de la
propriété, mais intéressé également, les inscriptions subséquentes.

Il concerne aussi le sol ainsi que les instructions et plantations qui se trouvent au jour de son
établissement.

Le titre foncier est le seul document qui est pris en considération pour reconnaitre le requérant et le
véritable propriétaire.

2. L’effet de purge :La décision d’immatriculation produit un effet de purge, celui-ci donne à la
propriété un point de départ précis, il est débarrasser de toutes les droits réel et charge foncière
antérieur à l’immatriculation et non révélé en tant au porteur. Donc tout droit antérieur non retenu
pendant le déroulement de la procédure est considéré comme inexistant. Seuls les droits réels ont une
existence juridique pendant la procédure d’immatriculation, le bénéficiaire de la décision
d’immatriculation devient propriétaire par l’effet de cette décision. Ensuite, le titre foncier établie au nom
de propriétaire se sufi à l’immeuble, il fait table rase du passée.

Ils ont résulte que les actes et titres ainsi que toutes les documents produit à l’acquis de la réquisition
d’immatriculation sont annulées et placées dans le dossier d’immeuble. Le titre foncier est grevé d’aucun
droit réel aux charges foncières à l’exception des droits concernés par la décision d’immatriculation.

La décision prise par le conservateur est donc définitive, il ne peut en aucun cas être annulé et modifier
ou annulée même par la voie judiciaire. Seulement cette décision peut dans certains cas donner lieu à des
abus, et privé certaine personne de leurs droits bien qu’il soit légitime. Donc, l’effet de purge n’est pas
absolu mais le principe demeure

Ils ont ainsi en cas de dol, il faut donc de ce principe en vertu du ……………………………..…. Le titre foncier est
définitive et attaquable, soit empêcher ou appliquer avec beaucoup de souplesse afin que les personnes
qui utilisent ses procédé n’entière pas profit pour porté atteint ou des tiers, et en plus peut que la
constitution Marocain garantie le droit de la propriété tel qu’il découle de l’article 35 de la constitution 29
juin 2011.

L’existence des droits inscrits : Le problème qui se pose ici est celui de savoir si la prescription produit ou
non un effet sur la décision d’immatriculation. La Repense a cette question vous a donner par l’article 63
du dahir sur l’immatriculation. Au terme de cette article, La prescription ne peut faire acquérir aucun
droit réel sur un une immeuble immatriculé à l’encontre du propriétaire inscrit ni amené la disparition
d’aucun des droit réel inscrit sur le titre de propriété.

Chapitre IV : La responsabilité du conservateur et le fond d’assurance

S : Le droit des victimes de la décision d’immatriculation :

§1 : La responsabilité du conservateur : En principe, les personnes dans les droits sont lésées par suite
d’immatriculation, ne peuvent exercer aucun recours. Comme le conservateur peut seul attribuer un titre
foncier au requérant, il doit en revanche assumer sa responsabilité pour les fautes commises dans
l’exercice de ses fonctions.

Le tribunal peut condamnée à réparer les préjudices subi par les victimes de la décision
d’immatriculation, et qui résulte d’un dol moyennant une action personnel en justice et qu’il découle
de l’article 64. Au terme de cette article « aucun recours ne peut être exercé sur l’immeuble à raison d’un
droit lésée par suit d’immatriculation, les intéressé peuvent non seulement en cas de dol exercer une
action personnel en dommage intérêt contre l’auteur du dol ».

En cas d’insolvabilité du conservateur, les indemnités sont payées sur le fond d’assurance institué
par l’article 100 de la présente loi.

A ce recours prévu par la loi sur l’immatriculation, il existe d’autre recours prévu par le DOC :

1++ Le recours prévu par la loi sur l’immatriculation :Pour que l’action en réparation soit recevable il
faut un dol. Le dol consiste à utilisé de manœuvre frauduleuse (‫ )طرق احتيالية‬en vue d’induire le
contractant en erreur pour l’amené à conclure un contrat.

Dans le domaine d’immatriculation le dol concerne tout acte, qui donne lien à la perte d’un droit à la suite
d’immatriculation. Pour qui est dol il sufi que le requérant soit de mauvaise foi. Par Exemple, qu’il se soit
abstenu de révéler un droit dont il connaissait l’existence au profit d’un tiers.

Le dol doit être entendu ici au sens large pour qu’il est dol et n’est pas nécessaire. Normalement, le dol se
matérialise par des manœuvres frauduleuses mais ici, il suffit d’avoir une mauvaise foi, et porté préjudice
à autrui.

Donc, le conservateur est responsable en cas de dol commis dans l’exercice de ses fonctions et engage de
sa responsabilité personnel. Si l’auteur du dol est insolvable, la réparation des préjudices est prise en
charge par le fond d’assurance tel qu’il découle de l’article 100 du dahir de 1913 relative à
l’immatriculation.

2++ le recours prévu par le DOC : La victime de la décision d’immatriculation peut demander au
requérant le remboursement du prix d’achat de l’immeuble au cas où le contrat de vente n’aurait pas été
inscrit sur le titre foncier, et peut également demander les dommages intérêt et exercer une action sur la
base de l’enrichissement sans cause :

A++ L’action de responsabilité sur le fondement de l’enrichissement sans cause :

La victime peut aussi poursuive le requérant sur le fondement d’enrichissement sans cause tel qu’il est
réglementé par l’article 66 du DOC. Seulement cette solution n’est pas satisfaisant et ont données que les
conditions de l’enrichissement sans cause ne sont pas toujours réunie. En plus, en cas d’insolvabilité de
l’enrichir, la victime doit n’oublie aucun réparation puisque le fond d’assurance ne prend pas en considération
l’enrichissement sans cause.
B++ l’action en remboursement du prix d’achat :

La victime de la décision d’immatriculation peut aussi intenter une action en remboursement du prix d’achat, cette
action trouve son fondement dans l’article 70 du DOC. Si un requérant à vendu un immeuble, alors que l’acquéreur
n’a pas déposé en tant utile son titre à la conservation foncière, et qui se trouve par la suite dépuiée de se bien, il
doit rembourser le prix d’achat qu’il a prise. S’il est victime de manœuvre frauduleuse (‫ )طرق احتيالية‬il a doit aussi à
des dommages intérêt.

§1 : Les Fonds D’assurance : Le législateur à consacré l’article 100 du dahir de 1913 tel qu’il est abroger à
remplacer le fond d’assurance, au terme de cette article ; il est instituer au fond d’assurance destinée à garantie en
cas d’insolvabilité du conservateur générale au des conservateurs de la conservation foncière, le paiement des
sommes au quel il serait condamné envers la partie lésée pour une faut commise d’immatriculation ou d’une
inscription subséquent, le plafond de ce fond est fixé à 100 million de dirham.

Toutes démunissions de ce fond suite à l’exécution d’un jugement est ont acquise de la force jugé, et compenser
sur le budget de l’ANCFCC dans l’année qui suive cette démunissions.

Le but poursuive par le législateur et de permettre à ce fond d’indemnisé des victimes de la décision
d’immatriculation en cas d’insolvabilité du conservateur. Ce fond se substitut au conservateur dans la réparation
des préjudices suivie.

L’article 100 du dahir de 1913, avant qu’il ne soit modifier par la loi de finance en date de 2005 à des prévus dans
son dernier alinéa qui suite ce fond est constituer par un prélèvement opérer sur le montant du droit perçu à la
conservation de propriété foncière. Ce prélèvement représenté 2% de Totale des recettes de la conservation
foncière et qui découle de l’article 59 de l’arrêt du 4 juin 1915 relative à la conservation foncière.

Toutes démunissions de ce fond est compenser sur le budget de l’ANCFCC dans l’année qui suicide où cette
démunissions à lieu grâce à ce fond d’assurance, la victime peut obtenu réparation s’il à faire à un conservateur
insolvable, elle n’est pas toujours lésé de ce prévaloir de son insolvabilité. Car il poursuive toutes les procédures
pour dépuiée, le conservateur de sa opportunité de bien avant de s’adressé à ce fait.

Cependant, le fait que le montant de réparation soit pris en charge par le fond d’assurance ne doit pas être
considérer comme un moyen pour encourager les conservateurs à être négligents. Et à fournir le minimum
d’efforts dans l’exercice de leurs fonctions. D’ailleurs, il n’est pas aisé de se prévaloir de son insolvabilité.

Maintenant, on passe au recours prévu par le D.O.C. :La victime de la décision d’immatriculation peut demander
au requérant le remboursement du prix d’achat et peut exercer aussi une action sur la base de l’enrichissement
sans cause.

L’action en réparation sur le fondement de l’enrichissement sans cause : La victime peut poursuivre le requérant
sur le fondement de l’enrichissement sans cause tel qu’il est réglementé par l’article 66 du D.O.C. Seulement cette
solution n’est pas satisfaisante, étant donné que les conditions de l’enrichissement sans cause ne sont pas toujours
réunies. En plus, en cas d’insolvabilité de l’enrichis, la victime n’obtiendra aucune réparation puisque le fond
d’assurance ne prend pas en considération l’enrichissement sans cause.

Il y a aussi l’action en répétition de l’indu ou une action en remboursement du prix d’achat :

La victime de la décision d’immatriculation peut aussi intenter une action en remboursement du prix d’achat. Cette
action trouve aussi son fondement dans l’article 70 du D.O.C. Si un requérant a vendu un immeuble alors que
l’acquéreur n’a as déposé son titre foncier à la conservation foncière au temps voulu et qui se trouve par la suite
dépouillé de ce bien, il doit lui rembourser le prix d’achat qu’il a payé.

Ces différentes solutions auxquelles peuvent recourir les victimes de la décision d’immatriculation ont une portée
limitée. Les personnes dont les droits sont lésés suite à une décision d’immatriculation malgré le recours à la justice
et qui ne perçoivent qu’une somme d’argent en raison du préjudice subit n’ont plus confiance ni en
l’immatriculation, ni en la justice car l’argent ne compense pas finalement le préjudice subit.

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