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UMBB 

,FHC,TRANSPORT ET EQUIPEMENT DES HYDROCARBURES

RAPORT DE
STAGE
RESERVOIRS de stockage.

GATER Lounes
LATH17
10-24-2020
INTRODUCTION GENERALE :
Le transport des hydrocarbures, (qu’ils soient liquides ou gazeux) consiste à acheminer ces
derniers d’un point A à un point B à des fins commerciales, et cela se fait soit par voie
terrestre(camion-citerne/wagon-citerne), par voie maritime (navires pétroliers/caboteurs)
ou par canalisation.

Les moyens de transport utilisées en Algérie sont dans l’ordre d’importances : le transport
par canalisations (d’ailleurs L’Algérie possède le 3éme plus grand réseau au monde), le wagon-
citerne et en fin le camion-citerne.

Pour ce qui est du transport d’hydrocarbures liquides par canalisation (par pipeline ou
oléoduc), les différentes étapes du cheminement sont grosso modo les suivantes :

1. Terminal de départ.
2. Station de compression intermédiaire.
3. Terminal arrivée.

Et pour chaque un de ces paliers précédents, le stockage constitue un besoin primordiale,


nécessaire que ce soit pour la régulation des flux arrivant des champs pétroliers, assurer la
continuité de l’exploitation malgré les interruptions accidentelles ou nécessaires lors du
pompage du pétrole ou à compenser les fluctuations d’approvisionnement dues notamment
conditions météorologiques et à toute sorte d’autres aléas. Ceci est également le cas au
niveau des raffineries, des terminaux marins et des dépôts de stockage, il garantit aussi
l’autonomie énergétique pour les pays consommateurs.

Les parcs de stockages constituent donc un tampon entre l’amont et l’aval, dont la pièce
maitresse est le réservoir de stockage.

Ces derniers peuvent êtres : cylindriques, sphériques, aériens, enterrés, semi-enterrés,


horizontaux ou même verticaux et on en décide en fonction de la nature des produits
stockés, de l’environnement extérieur et de son utilisation.

Et dans le cadre de ce rapport de stage on va focaliser notre attention sur le cas des
réservoirs aériens, cylindrique et plus précisément ceux à toit fixes fonctionnant à pression
atmosphérique ; dont on va voir : les composants, comprendre la conception et le
dimensionnement de base, théoriquement (notez bien qu’il existe plusieurs codes et
spécifications de dimensionnement et de construction comme : l’API 650/l’ASME/le CODAP
entre autres.

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Classification des réservoirs :

Les réservoirs de stockage sont classés selon les critères suivants :

1. En fonction de la matière utilisée pour leur construction.


2. En fonction de leur exploitation.
3. En fonction de leur position par rapport au niveau du sol.
4. Selon la forme du bac de stockage.
5. Selon la forme du toit fixe.
Mais on va baser notre report sur la classification suivante :
6. Selon la tension de vapeur des produits stockés aux températures de stockage :
Les données fondamentales des calculs de résistance qui tendent à la recherche d’un
ouvrage acceptables sur le plan économique sont déterminées par les caractéristiques des
produits à stocker.

C’est pourquoi, il est convenu de ranger les produits pétroliers en quatre (4) classes suivant
leur volatilité.
A chaque classe correspondent des types de réservoirs qui se différencient essentiellement
par leur pression de service.

Modes de stockage Tv abs. et température de stockage des produits Type de réservoirs de


stockés stockage recommandés

Pression P = 0.1 bar Gas-oil, fuel, huiles, Réservoirs de stockage à


atmosphérique T : ambiante bitumes toit fixe
Point d’éclair ≥ 55°C

1 bar < P < 0.75 Bar Pétrole brut, essence, Réservoirs de stockage à
T : ambiante benzène. toit flottant
Point d’éclair < 55°C

Faible pression P < 1.5 bars Essence légère Réservoirs de stockage à


T : ambiante toit fixe

Forte pression 1.5 bars < P < 3 bars Essence légère ; . Réservoirs de stockage
T : ambiante Butane, propane. sphéroïdaux
3 bars < P < 30 bars .Ballon (sphère)
T : ambiante

Suivant cette classification, on va voir un par un tous les types de réservoirs ; dans l’ordre
décroissant de ce qu’on a vu dans le tableau précèdent :

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I/Réservoir de stockage sous terrain :
(Partiellement enfouis, enfouis, couverts sous talus) :

Un réservoir est dit sous terrain : si la structure (l’enceinte) qui l’entoure a été édifiée
uniquement pour abriter le système de stockage. Notez bien que si cette dernière n’est
pas dédiée à cet usage (si le réservoir se trouve dans un sous-sol) ce dernier n’est pas
considéré comme étant un réservoir sous-terrain, mais comme un réservoir hors-sol tout
simplement.

On inclus dans l’appellation de « réservoir sous-terrain » les réservoirs complétement


enfouis (qui sont complétement recouverts), les réservoirs semi-enfouis (un réservoir est
dit partiellement enfouis ou semi-enfouis si au moins 10% de son volume est sous la
surface du sol l’entourant), et ceux couverts ou sous talus.

La protection par recouvrement de terre est une pratique courante utilisée depuis
plusieurs années pour protéger les réservoirs de produits dangereux. Elle concerne
principalement les réservoirs contenant des Gaz naturel Liquéfiés (G.N.L.) et plus
particulièrement les Gaz de Pétrole Liquéfiés (G.P.L.), mais aussi les hydrocarbures
liquides.

Dans tous les cas, mise sous talus ou enfouissement, le recouvrement des réservoirs
permet une bonne protection de ceux-ci vis-à-vis des agressions thermiques et
mécaniques. Elle est aussi largement répandue dans le domaine militaire (généralement
dans les aérodromes) pour protéger les réserves de carburant en cas d’attaque aérienne.

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1.ballons cylindriques horizontaux souterrains  : ce sont des
réservoirs cylindriques partiellement ou complétement enfouis, ou couverts (de terre,
de matériaux de remblayage ou de béton) d’orientation horizontale avec fond emboutis
de forme torisphérique, elliptique ou sphérique.

Ils sont soit : Complètement enterres ou Partiellement enterres

Les gros réservoirs sont caractérisés par leurs grandes dimensions et par le talus de sable
ou de terre qui les recouvre après construction (voir photo ci-dessous). Ce talus, dont
l’épaisseur n’est en général pas inférieure à 1 m, constitue un bouclier de protection très
efficace contre les agressions extérieures : il possède, en effet, une grande inertie
thermique, une importante capacité isolante et une excellente résistance aux explosions
et à la pénétration de projectiles. Il permet également d’éliminer, en cas d’incendie,
l’éventualité d’un foyer actif sous l’ouvrage comme ce peut être le cas pour les
réservoirs surélevés. Ce mode de stockage permet aussi, grâce à l’effet isolant du talus
de terre, d’abaisser les pressions de fonctionnement.

2.sphéres sous talus ou sous


terraines : ils sont soit souterrains ou mis sous
talus, ils sont de forme sphérique, orientés
verticalement. Les conditions de leurs mises sous talus
restent les mêmes que le cas évoqué précédemment.

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II. Réservoirs sous faibles et fortes pressions :
1.les réservoirs cylindriques verti caux :

Ces réservoirs sont des réservoirs aériens, ils sont comme leurs noms l’indique orientés
verticalement avec une robe cylindrique, étudiés pour fonctionner sous faible pression. Ils
assurent en ce sens un service comparable à celui des réservoirs à toit flottant, mais sous des
conditions d’exploitation différentes et avec des capacités beaucoup plus limitées. On
distingue : Les réservoirs avec fond plat ancré et les réservoirs avec fond sphérique non
ancré. Les ancrages, solidaires d’un anneau de fondation en béton doivent être prévus sur la
périphérie du fond. Ils ont pour rôle d’empêcher le soulèvement de la robe sous l’action de
la pression interne qui agit sur le toit et de reprendre les effets de renversement développés
sur la structure par le vent ou un éventuel séisme.

En l’absence d’ancrage la réalisation d’une fondation périphérique en béton est inutile. Dans
ce cas précis l’assise du réservoir est simplement constitué d’un lit de sable placé entre la
tôlerie du fond et le sol préalablement compacté sous forme d’une calotte sphérique.

Ces réservoirs sont dotés de toits sphériques autoportants (qui ne comportent pas de
charpente pour les petits diamètres)

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2.les sphéroïdes :

Ce sont des réservoirs aériens qui constituent moyen de stockage intermédiaire entre les
réservoirs cylindriques verticaux sous faible pression et les ballons ou les sphères sous forte
pression.

Les épaisseurs de ces ouvrages sont peu


importantes en raison de la géométrie
favorable de leur enveloppe, des faibles
pressions d’étude adoptées et des
faibles capacités habituellement
réalisées.

L’enveloppe de ces derniers est


constituée de plusieurs rangées de tôles
embouties. Chaque tôle est formée
suivant le profil d’un tore à plusieurs
rayons dans le plan méridien, et suivant un cercle dans le plan horizontal. Après formage,
ces tôles sont découpées et soudées bout à bout. La calotte inférieure de l’enveloppe repose
sur un lit de sable en contact direct avec le sol, creusé au profil du réservoir et consolidé
pour reprendre les charges verticales.

Le support périphérique de
l’enveloppe est réalisé par une série
de goussets raidisseurs verticaux,
soudés à l’extérieur des tôles de
l’équateur inférieur et sur un
anneau horizontal assez large. Cet
anneau de base non ancré s’appuie
sur le sol sans aucune fondation en
béton.

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3.les ballons cylindriques horizontaux :
Ce sont de réservoirs horizontaux de type aériens posés à même le sol ou hors sol. Ils
couvrent essentiellement le domaine du stockage sous forte pression des gaz liquéfiés. Ces
produits très volatils présentent à température ambiante des tensions de vapeur élevées.

Leur robe cylindrique est réalisée par plusieurs viroles soudées bout à bout. En fonction du
diamètre, chaque virole comporte une ou deux tôles roulées.

4.spheres :
Ce sont des réservoirs de type aériens d’orientation verticale, dont La robe est de forme
sphérique. L’épaisseur d’une enveloppe sphérique est, moitié moindre que celle d’une
enveloppe cylindrique de même diamètre soumise à la même pression et réalisée avec le
même matériau. Et pour ce qui est des dimensions des tôles élémentaires ces derniers :

-diamètre : entre 2 ,5 à 3 m.

-largeur : de 10 à 12 m.

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En général, la sphère est supportée au niveau de l’équateur par des poteaux verticaux de
section tubulaire, espacés de 5 à 6 m, qui prennent appui sur des massifs de fondation. La
stabilité du système de support sous l’action des forces horizontales dues au vent ou à un
éventuel séisme est assurée par la mise en place de tirants placés en croix entre la base et le
sommet des poteaux et par des boulons d’ancrage fixés sur les semelles.

Elles représentent la forme idéale pour les stockages sous forte pression car c’est sur ce
type de coque que le niveau des contraintes de membrane reste le plus faible. De ce fait
elles permettent de réaliser des structures très rentables.

III.Les réservoirs de stockage à pression


atmosphériques :(Les réservoirs cylindriques) :

Les réservoirs cylindriques sont des réservoirs aériens de forme cylindrique contenant des
fluides (dans notre cas : des hydrocarbures) à l’état liquides, il est porté à notre
connaissance qu’il en existe plusieurs types classes selon la pression qu’ils ont à
supporter :réservoirs fonctionnant à pression atmosphérique(avec évent)/G1 à la pression
de tarage:/G2 à la pression de tarage : , la température de fonctionnement, la sécurité à
prévoir et la tension de vapeur du fluide stocké, en fonction de la matière utilisée pour leur
construction, en fonction de leur exploitation, selon le type et la forme du toit (qu’il soit fixe
ou flottant, ou sans toit ) entre autres.

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1.cuves ouvertes :

Les cuves ouvertes sont des réservoirs de type aériens ne comportent pas de toit [en
l’absence de toit un raidisseur est placé en général à un mètre du sommet pour assurer la
romanité du réservoir, et quand cette dernière est assez large elle sert aussi de passerelle de
circulation autour du réservoir] et leur emploi est limité à la décantation et aux quelques
liquides que l’on peut, sans danger, pour leur qualité ou pour l’environnement exposer à l’air
libre.

Ces réservoirs sont d’ailleurs largement utilisés pour le stockage d’eau d’incendies et les
ballasts dans les terminaux marins et pour décanter ces derniers.

La robe :
Sa robe est de forme cylindrique, l’épaisseur maximale autorisée par la plupart des codes
de construction est limitée à 45 mm. Elle est constituée de rangées de tôles rectangulaires
(de longueur « L ») superposées, appelées viroles, qui sont soudées bout à bout.

-Elle doit pouvoir résister aux contraintes développées par la pression hydrostatique du
fluide stocké.

-les joints verticaux de ces viroles sont généralement décalés à chaque changement de
virole (et ce du tiers de leurs longueur).

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-l’épaisseur de chaque virole est calculée par l’intermédiaire d’une formule simple définie
par les codes de construction.

Le fond :
Quant à son fond, il est plat ou légèrement conique. La bordure périphérique, placée sous
la robe et soudée à celle-ci, est fortement sollicitée par la pression hydrostatique horizontale
qui agit au bas de la robe. Il est réalisé à partir de tôles rectangulaires de 6 à 6,5 mm
d’épaisseur minimale, soudées par recouvrement sur leur face supérieure. Ce dernier sert
d’étanchéité mais assure également le transfert de la charge verticale produite par le liquide
stocke sur la fondation.

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2.réservoirs à toit fl ott ant :
Les réservoirs à toit flottant sont des réservoirs de type aériens, à orientation verticale ; :
dont le fond peut être plat ou légèrement conique avec une pente au moins égale à 0,2 %
orientée vers le haut ou vers le bas. Cette pente facilite l’élimination des dépôts en fond de
bac, qui s’effectue par l’intermédiaire d’une tuyauterie traversant la robe et débouchant
dans une cuvette installée au point bas du fond, comprenant une structure flottante,
directement posée sur le liquide, que l’on installe soit dans une cuve ouverte, soit dans un
réservoir à toit fixe (et ce dernier devient alors un réservoir à toit flottant interne).

Le toit flottant permet d'éviter la présence d’une phase gazeuse qui est une source de
pertes de produits pour les réservoirs à toit fixe.

Cette perte qui est calculée comme telle pour ce qui est des toits flottants :

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Pour permettre les déplacements du toit ; un espace annulaire libre existe entre le toit et
la robe de la cuve, il est obturé par un système de joints d’étanchéité déformable (qu’il soit
mécanique ou souple) qui permet au toit de coulisser sans entraves à l’intérieur de la cuve.

Joint souple Joint mécanique

-il existe 2 types de toit flottant (externes et internes) :

-les toits flottant externes : sont soit simple pont ou bien double pont :
Les réservoirs à toit flottant externe à simple pont, ont un toit installé à l’air libre dans des
cuves ouvertes : ils sont exposés aux intempéries et doivent donc être conçus pour résister
aux effets du vent, de la pluie et de la neige.

Les réservoirs à toit flottant externe à double pont, Le pont inférieur est le plus souvent
plat, mais peut être construit avec une légère conicité vers le haut.

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Les réservoirs à toit flottant interne (écran flottant), ont quant à eux un toit est placé à
l’intérieur de réservoirs à toit fixe, Ces toits sont dimensionnés pour flotter sur un liquide
ayant une masse volumique au moins égale à 700 kg/m3.

La capacité de ces réservoirs varie entre 155 000 et 245 000 m3.

Les réservoirs à toit flottant sont principalement utilisés pour le stockage de liquides volatils
dont la tension de vapeur absolue à température ambiante est comprise entre 0,1 et 0,75
bar ou dont le point éclair est inférieur ou égal à 55 °C, c’est le cas notamment pour la
majorité des pétroles brut, du condensat et de divers essences et carburants.

L'évent, dit automatique, est dimensionné pour éviter des surpressions et dépressions en
cas de remplissage ou de vidange sous le toit et le joint, lorsque le toit repose sur ses
béquilles.

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3.reservoir à toit fi xe :
Ce type de réservoir consiste en une enveloppe cylindrique, avec un toit attaché en
permanence et de forme variable (cône, dôme ou plat). Et permettant ainsi une meilleure
conservation des liquides volatils, dangereux ou polluants.

Toit en conique Toit en dôme Toit plat

Ces toits sont étudiés pour supporter une surcharge externe d’au moins 1200 N/m2
correspondant aux effets combinés d’une charge temporaire (neige et dépression interne).

On range les toits fixes en deux catégories : les toits supportés et les toits autoportants avec
ou sans charpente.

Fond :
Les fonds du réservoir sont plats ou légèrement coniques. : La bordure périphérique, placée
sous la robe et soudée à celle-ci. Le fond peut être plat ou légèrement conique avec une
pente au moins égale à 0,2 % orientée vers le haut ou vers le bas. Il est réalisé à partir de
tôles rectangulaires de 6 à 6,5 mm d’épaisseur minimale, soudées par recouvrement sur leur
face supérieure.

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Robe : Elle est de forme cylindrique. L’épaisseur maximale autorisée par la plupart des
codes de construction est limitée à 45 mm.

Dimensionnement de la robe :
Calcul de l’épaisseur des viroles :
H

R
Xi

(H−Zi)
e i=γe .
¿¿
-ms : coefficient d’efficacité de la soudure(m s=0.85).

-C : surépaisseur de corrosion (1 ≤ C ≤ 3).

-γe : poids spécifique de l’eau (si la densité du produit stocké est inférieure à celle de l’eau,
dans le cas contraire on prend le poids spécifique du produit).

-[σ]= (1/3). σr.

Diamètre ou largeur : Le diamètre maximal sera limité par la surface du terrain disponible
mais également par l’épaisseur de la robe.

-Calcul du rayon et de la hauteur optimale de ces réservoirs :

-Rayon optimal :


2
4 V . γp
Ropt = 2
Л . S t .[σ r ]

V : volume de stockage(m3).

St : épaisseur du toit.

γp : poids spécifique du produit (Kgf/ cm3).

[σ r ] : contrainte admissible à la rupture (Kgf/cm²).

-Hauteur optimale :

V
H opt =
Л . R2opt

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-le nombre de viroles :

H opt
N Virole =
H virole
HV : est la hauteur d’une virole.

-Hauteur réelle du réservoir :

H r =N v . H v

-Volume géométrique du réservoir :

V = Л . R opt . H r

-Poids des viroles : Est donné par :

-Nombre de tôles :

2. Л . R
Nt=
lt

-Calcul du poids total de la robe :


n
Pt =∑ Pvi
i=1

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Vérifi cati on de la stabilité d’un réservoir cylindrique  :
-compression axiale :

i Qi
σ 1=
2. Л . R . ei

i ei
σ cr 1=C i . E .
R
Pour que cette stabilité soit vérifiée :
i i
σ 1 ≤ σ cr 1

E : module de Young.

C : coefficient expérimental (ce dernier est donné par le tableau suivant).

R 500 750 1000 1500 2000 2500 3000


eir
Ci 0.12 0,10 0,08 0,07 0,055 0,05 0,045

-compression radiale :
Pr . R
σ i2=
ei

σ icr 2=0,55. E .
e
H √ ei
R

Pour que cette stabilité soit vérifiée :


i i
σ 2 ≤ σ cr 2

Mais pour que le réservoir soit vraiment considéré comme étant stable il faut effectuer une
dernière vérification :
i i
σ1 σ2
i
+ i ≤1
σ cr 1 σ cr 2

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Calcul de résistance des charpentes, du toit et des poteaux  :
On considère le type de toit à profil conique assez plat avec une pente recommandée de
1/16. Ces toits sont constitués d’une charpente supportée par une ou plusieurs poteaux en
tube ou en profilé, qui s’appuient sur le fond de l’ouvrage. Les tôles du toit reposent sur les
chevrons rayonnant qui prennent appui au centre du réservoir sur le poteau central, et en
périphérie sur la robe.

Ces derniers sont disposés sur des cercles concentriques et sont reliés en tête par des
poutres droites sur lesquelles viennent se poser les chevrons, l’espacement entre ces
chevrons n’excède pas selon les codes 1.7 m sauf sur la robe où il peut être porté à 2 m.

Les charpentes à poteaux sont reconnues comme des structures économiques, car leur
conception permet un montage simple sur le site.

Ce type de charpente peut être employé sur les plus grands réservoirs, il n’est en effet pas
limité en diamètre car il est toujours possible de l’agrandir, en ajoutant une rangée
supplémentaire de poteaux, de poutres et de chevrons.

Les réservoirs avec toit sur charpente à poteaux sont étudiés pour une surpression et une
dépression internes n’excédant pas respectivement +5 et -2.5 millibars, cette faible pression
interne n’entraîne aucun soulèvement de la robe et ces réservoirs ne comportent donc
aucun ancrage, sauf lorsqu’ils est nécessaires pour la tenue au vent et au séisme de la
structure.

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Les charges qui agissent sont les charges permanentes, les surcharges d’exploitation et la
neige.

La combinaison la plus défavorable étant : Q = 4/3 CP + 3/2 (SE+N)

Les chevrons sont soumis à la flexion de la charge Q.

La condition de résistance à la flexion est donnée par :

l : Longueur de la poutre ou du chevron considéré

Calcul du poteau :
Les poteaux soutenant la charpente et le toit d’un réservoir cylindrique sont sollicités par la
compression et pour cela, qu’ils représentent des pièces exposées au flambage.

Le flambage ou la flexion latérale est due au fait que la matière n’est jamais rigoureusement
homogène, et que l’axe de la pièce n’est pas toujours dirigé suivant son axe réel.

Chaque poteau est lié d’une part au fond et d’autre part au toit fixe, ou plus précisément à la
charpente. Les deux extrémités sont sans possibilité de déplacement, mais toutes les deux
articulées. Ainsi, le schéma de calcul du poteau peut être assimilé à une barre comprimée
par un effort axiale P dont deux extrémités sont articulées.

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Cette valeur de F est donc l’effort de compression qui est le seuil de
flambement, nommée :
Charge critique d’Euler et notée

EI π 2
F c= 2
l

Remarque : La flexion se produit selon la direction perpendiculaire à l’axe de


la section (S) qui donne le moment quadratique le plus faible.
Plusieurs cas sont possibles pour la poutre :

F < Fc: la barre est rectiligne, en équilibre stable en compression simple.

F = Fc : La barre est en équilibre instable, il peut y avoir changement d’état


d’équilibre
Pour atteindre un état d’équilibre stable en flexion composée

Contrainte critique :
La longueur libre de flambage L sera prise d’après le tableau précédent, cherchons la charge

Critique FC en fonction de l’élancement de la poutre λ.

l0 : longueur libre de flambement qui dépend du mode de fixation

i : rayon de giration

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L’expression de la force critique donne :

On appelle contrainte critique le rapport entre la charge critique F c et l’air de la section


droite S de la poutre.

Calcul de l’élancement critique


On pose la contrainte critique σc=σe pour ne pas quitter le domaine élastique. On aura

Alors :

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Condition de résistance :
La charge critique d’Euler c F ne doit jamais être atteinte. Il faut donc chercher une charge

admissible Fadm sur la poutre pour qu’elle reste stable en toute sécurité ( Fadm < Fc ).

Pour la stabilité de la poutre en toute sécurité, on pose :

Critère de résistance
Selon la valeur de l’élancement de la poutre, la charge limite Fadm est donnée par l’une des
trois relations (poutre, acier).

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Conclusion des réservoirs à toit fi xe :

L’inconvénient de ce type de stockage est que le toit reste fixe quels que soient les
changements de température, de pression ou de niveau du liquide. Aussi, une phase
gazeuse existe continuellement au-dessus du liquide, ce qui peut causer des élévations de
pressions ou des dépressions, c’est pour ça que la pose de soupapes de sécurités est
nécessaire dans ce type de réservoirs ; ou bien on peut aussi mettre un évent dans le cas ou
notre produit est peut voir pas du tout volatil.

Et ces pertes sont calculés comme suivant :

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Conclusion :

On sait que le stockage (des hydrocarbures) est nécessaire et doit être assuré durant toutes
les étapes du transport ; mais pas que : il l’est aussi pour compenser les fluctuations
d’approvisionnement dues à toutes sortes d’aléas lors de la production, du transport et du
raffinage, ou les variations de consommation.

Il est stratégique pour assurer un minimum d’autonomie énergétique du pays


consommateur, ces réserves constituent de ce fait un enjeu géopolitique majeur pour ces
derniers.

Au fil de ce document nous avons pu voir comment l’ingénierie a remédié à ce besoin


primordiale et grandissant de stockage ; on a pu voir les différents types de réservoirs et
leurs utilisations, et on a aussi pu voir en détail les calculs à réaliser afin de concevoir un
réservoir cylindrique à toit fixe.

J’ai pu réaliser ce rapport grâce aux cours de monsieur K. YOUNSI et de monsieur BOUZID
que je remercie d’ailleurs au passage.

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Bibliographie :
 Cour de monsieur BOUZID (sur la construction des réservoirs).
 Cour de monsieur K. YOUNSI (sur les parcs de stockage).
 Réservoirs de stockage : Méthodologie de calcul et analyse sécuritaire de 4
Mr. F. MAJIDa, Mr. M.LAHLOUa, Mr. M.EL GHORBAa, Mr. A.HACHIMa

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