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Ce sont des énergies inépuisables. Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la Terre, les
chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux, leur exploitation n’engendre
pas ou peu de déchets et d’émissions polluantes.
Ce sont les énergies de l’avenir. Aujourd’hui, elles sont sous-exploitées par rapport à leur
potentiel. Ainsi, les énergies renouvelables couvrent seulement 20 % de la consommation
mondiale d’électricité.
Fig.1: On qualifie les énergies renouvelables d’énergies “flux” par opposition aux énergies
“stock”, elles-mêmes constituées de gisements limités de combustibles fossiles : pétrole,
charbon, gaz, uranium.
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3. Statistiques de consommation
• En MTEP
• Evolution des énergies « commerciales » : hors bois
• Consommations surajoutées.
- Consommation mondiale multipliée par 1,75 en 30 ans (mais par 3,3 concernant l ’Asie).
- L ’OCDE regroupe les pays les plus riches de la planète (Europe de l’Ouest, Amérique du
Nord et Océanie). Ces pays représentent moins de 20 % de la population, plus de 50 % de la
consommation (plus de 60 % en 1973).
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3-4 Consommations par secteur Charbon
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3-6 Consommations par secteur Gaz naturel
3-7 Tendances
• Augmentation de la population mondiale :
– entre 8 et 11 milliards d ’habitant en 2050
– « mécaniquement » + 50 % de besoins énergétiques
• S’ajoute la tendance à l’urbanisation : 50 % de la population mondiale en 2000, 80 % en
2050, avec des besoins supplémentaires (accès aux réseaux d’énergies…)
• Augmentation du parc automobile : x 6 en Chine d ’ici 2020, + 35 % au niveau mondial…
• Prévisions de l ’AIE, 15 GTEP dès 2020
4 Statistiques de production……………..Mer20/Oct.
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4-2 Pétrole produit par région
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4-5 Consommation d’énergie en 2003
On constate :
• Part de l ’OCDE, très forte augmentation
• USA : 790 TWh + France 440 TWh presque 50 %
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4-7 Production hydraulique
5- Réserves de pétrole
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5-1 Prévisions de production
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• Jusqu’en 2003, politiques de maîtrise de la demande, et nouvelles sources ont permis une
stabilisation des prix (mais problème des réserves à moyen terme).
7-1-2 Les problèmes engendrés par une accentuation de l'effet de serre sont:
• Le réchauffement de la planète (entre 1,5 et 6°C) avec les risques associés : fonte des
glaciers, hausse du niveau de la mer. Certaines régions risquent fortement d'être inondées
(polders au Pays-Bas par exemple);
•Le bouleversement des climats avec des perturbations du régime des précipitations.
Attention ne pas confondre effet de serre et destruction de la couche d'ozone : ce sont
des phénomènes très différents.
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7-2 Différences entre Effet de Serre et Destruction de la Couche d'Ozone
L'effet de serre et la destruction de la couche d'ozone sont deux problèmes différents. Les gaz
à effet de serre qui en quelque sorte "emprisonnent" la chaleur, se situent dans la troposphère :
à environ 10 km de la surface de la Terre.
La couche d'ozone qui nous protège des rayons ultraviolets (UV) se trouve dans la
stratosphère : à environ 30 km de la surface de la Terre.
Les gaz à effet de serre et la couche d'ozone ne se situent pas au même endroit dans
l'atmosphère terrestre.
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* L'ozone troposphérique se cantonne dans les basses couches de l'atmosphère (la troposphère
: la partie de l'atmosphère dans laquelle nous vivons). C'est un polluant secondaire : il résulte
de réactions chimiques mettant en cause des polluants primaires, principalement les oxydes
d'azote.
• Des solutions ?
8-3 L’éolien
Les aérogénérateurs, mis en mouvement par le vent, fabriquent des dizaines de millions de
mégawattheures. Utile dans les sites isolés, cette électricité alimente aussi les grands réseaux
de distribution. Les éoliennes mécaniques servent à pomper de l'eau dans de nombreux pays.
8-5 La biomasse
(Masse des végétaux) réunit le bois, la paille, les rafles de maïs, le biogaz et les
biocarburants :
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- Le bois énergie représente 14 % de la consommation énergétique mondiale. Issu des
déchets de la forêt ou des industries du bois, il est brûlé pour produire de la chaleur.
- Le biogaz est issu de la fermentation des déchets organiques. Sa combustion produit de la
chaleur, mais également de l’électricité par cogénération.
- Les biocarburants proviennent de plantes cultivées (tournesol, betterave, colza…).
Le biodiesel (ou ester méthylique d’huile végétale, EMHV), l’éthanol, et son dérivé, l’éthyl-
tertio-butyl-ether, l'ETBE sont les plus courants. Il sont mélangés à de l’essence ou à du
gazole.
Cette énergie utilise la chaleur du sous-sol. Avec une température moyenne ou faible,
on chauffe des locaux, alors qu’une température élevée permet de produire de l’électricité par
vapeur interposée.
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Quelle est la différence entre pétrole conventionnel et pétrole non-conventionnel ?
Le pétrole, qu’il soit conventionnel ou non, est issu de la transformation d'une roche riche en matière organique (la roche-mère). La matière
organique se décompose en hydrocarbures par augmentation de la température géothermique et de la pression, lors de l’enfouissement de la
roche sous le poids des strates s’accumulant dans un bassin sédimentaire.
Le caractère « non-conventionnel » ne distingue pas le processus de formation du pétrole, mais la composition de la roche dans laquelle il se
trouve et par là, les techniques employées pour son extraction. Il en est de même pour le gaz.
Dans le cas du pétrole conventionnel, les hydrocarbures formés au niveau de la roche-mère migrent vers une roche poreuse et
perméable (appelée réservoir).
Ils s’y accumulent et forment des gisements dont l’exploitation se fait par simple forage.
Pour le pétrole non-conventionnel, les hydrocarbures restent dispersés dans les couches peu poreuses et peu perméables du
bassin sédimentaire. Ils peuvent même être piégés dans la roche-mère (schistes bitumeux et pétroles de schiste). Dans d’autres cas
(sables bitumeux et pétroles lourds), les caractéristiques physiques du pétrole, très visqueux voire solide, ne permettent pas une
exploitation classique.
Les techniques d’extraction du pétrole non conventionnel s’avèrent plus complexes, en ayant recours notamment à la fracturation
hydraulique.
Ainsi, les gisements de pétrole conventionnel cohabitent pour la plupart avec les gisements de pétrole non conventionnel sur le même site
géologique, mais non au sein d’un même réservoir.
Définition et catégories
Le gaz et le pétrole (ou huile) de réservoir compact, appelés tight gaset tight oil en anglais, sont des hydrocarbures contenus dans des
couches de roches réservoirs très peu poreuses et très peu perméables. L’extraction de ces hydrocarbures est par conséquent difficile (bien
que la nature géologique de ces couches soit traditionnelle pour la recherche pétrolière).
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Nécessitant le recours à des techniques spécifiques pour les produire, les hydrocarbures de réservoir compact sont classifiés dans la catégorie
des « non conventionnels ». On inclut également dans cette catégorie le gaz et l’huile dits de schiste (shale gas et shale oil en anglais), le gaz
de houille (coalbed methane ou CBM), les schistes bitumineux (oil shales), les sables bitumineux (tar sands ou oil sands) ou encore les
hydrates de méthane (natural gas hydrates).
Notons que les hydrocarbures de réservoir compact concernent des hydrocarbures ayant migré hors de la roche-mère, contrairement à ceux
de « schiste ». Le périmètre circonscrit par la notion de « tight » reste toutefois flou. Les valeurs limites de porosité et de perméabilité qui
fixent le caractère non conventionnel évoluent avec les progrès de la technique et en fait ces réserves finiront en partie par être
comptabilisées en réserves conventionnelles. La distinction entre tight et conventionnel n’est donc pas figée.
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