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Indice : 1
temporaire d’exploiter une centrale d’enrobage à chaud
SRTP – Pièce à Beurlay
Janvier 2018
CABARIOT (17430)
RESUME NON
TECHNIQUE DE
L’ETUDE DE DANGERS
Dossier de demande d’autorisation environnementale temporaire d’exploiter une centrale d’enrobage à chaud Indice 1
SRTP – Pièce à Beurlay – résumé non technique de l'étude de dangers P. 2 sur 5
L’étude de danger repose sur une évaluation et une prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique
et de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels au sens de l’arrêté du 29 septembre
2005.
Elle s’attache donc à lister les phénomènes accidentels possibles sur une installation d’enrobage de matériaux
routiers et à décrire les cibles éventuelles de ces phénomènes. Elle présente enfin les mesures techniques et
organisationnelles mises en place par l’exploitant dans le but de réduire autant que possible l’apparition de ces
phénomènes et les conséquences de ceux-ci à l’extérieur de l’installation.
Enfin, ces phénomènes dangereux sont « cotés » afin de déterminer s’il y a lieu de mettre en œuvre des
prescriptions particulières de protection des populations environnantes malgré les mesures techniques et organisationnelles
déjà en place.
Ainsi au regard de l’historique des accidents survenus sur de telles installations, les principaux phénomènes
dangereux sont :
L’incendie dû au procédé « à chaud » (brûleur, bitume chauffé) et à la présence de produits
inflammables (gazole non routier [GNR]) ;
L’explosion due à la présence de stockage de propane et dans une moindre mesure, de stockage de
bitume chauffé (dont les vapeurs peuvent générer un tel risque) ;
Le déversement accidentel d’hydrocarbures au sol ou dans les eaux superficielles ;
La pollution atmosphérique par des produits de combustion issus d’une défaillance du système de
dépollution des fumées ou suite à un incendie non maîtrisé.
Ces principaux phénomènes dangereux envisagés ou observés sont à l’origine de diverses mesures techniques
permettant de réduire au minimum le risque de survenue d’un tel évènement dont :
Système de coupure automatique du brûleur asservi à une sonde de température ;
Nombreux dispositifs de sécurité (soupapes, limiteurs de débit, électrovanne..) sur les cuves de
propane ;
Event de décompression sur les cuves de stockage de bitume ;
Rétention de volume suffisant sous les stockages de produits liquides ;
Etc.
De plus, des mesures organisationnelles mises en place par l’exploitant complètent ces dispositifs techniques :
Interdiction de fumer ;
Permis de feu ;
Consignes de sécurité ;
Etc.
Les risques de survenue de tels évènements sont ainsi extrêmement faibles et peuvent être qualifiés de « très
improbables » au regard de l’annexe 1 de l’arrêté du 29 septembre 2005 (probabilité d’occurrence), voire « extrêmement
peu probables » pour le risque d’explosion.
De même, hors mis le cas d’une explosion soudaine, leur cinétique de déclenchement et d’évolution est « lente »,
ce qui permettrait la mise en œuvre de moyens d’action et de secours adaptés. Notons que l’exploitant dispose de moyens
d’extinction en cas d’incendie et de confinement/absorption en cas de déversement. De plus, des moyens de secours
externes pourraient rapidement être mobilisés en cas de besoin.
Par ailleurs, les volumes mis en jeu à tout instant sur la centrale étant aussi réduits que possible au regard des
besoins du procédé et de la production nécessaire à l’approvisionnement du chantier, l’intensité des évènements peut être
qualifiée de faible, sauf, potentiellement, en ce qui concerne le stockage de propane.
Etant donné :
- le nombre important de mesures de prévention présentes sur le stockage de propane récapitulées dans l'APR,
- que les conséquences significatives d’une explosion sur un stockage de propane de dimension limitée comme
celui de la centrale se limitent généralement à quelques dizaines de mètres,
- que les riverains les plus proches se situent à 420 m des réservoirs de propane et les usagers de l'A837 à 100 m.
On peut assumer que les conséquences pour le voisinage de l'entreprise resteront limitées éventuellement à des
bris de vitres (hors BLEVE). La fréquence d'occurrence d'un accident tel qu'un BLEVE est suffisamment réduite pour que la
situation ne soit pas considérée comme critique. Les mesures pour réduire la gravité de ce type d'accident en général sont
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peu nombreuses car la gravité dépend avant tout du volume stocké. Par contre, l’exploitant continuera de s’assurer du
même niveau de mise en œuvre des mesures de réduction des risques de manière à toujours conserver, voire réduire, le
niveau de probabilité d'apparition d'un tel accident.
SRTP*LCBTP
Commune de CABARIOT (17)
des Rideaux
A8
bassin
37
stockage
pollution
incendie souple
d'hydrocarbures
8
11
RD
Limites du site
Tous les risques hors
improbable"
peu probable du fait des
nombreuses mesures de
stockage.
0 30 60 90 120 150 m
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