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L'action publique
26.05.2021

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Politique publique
• Politique publique: l’étude de l’action de l’Etat.
• Quelles sont les politiques publiques?
- Politique de la santé
- Politique des transports
- Politique de la ville
- Politique de l’immigration
- Politique de l’université
- Politique de la culture

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• C’est l’étude de l’Etat et de l’action des autorités publiques dans la
société.
• Comment l’Etat fonctionne réellement et exerce ses différents rôles.
• Politique publique (policy): intervention d’une autorité qui a une
puissance publique et une légitimité gouvernementale sur un domaine
spécifique de la société

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Les caractéristiques d’une politique publique
1- L’ensemble des actions d’un même domaine d’activité (éducation,
immigration, agriculture, culture) ou d’une problématique
(environnement, politique de la ville)
2- Le contenu d’une politique publique affecte les autres politiques.
3-Le résultat de l’action publique est un programme cohérent pour
atteindre des buts utiles. Elle doit résoudre des problèmes.

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Action publique
• Une politique publique est définie sociologiquement comme une action
publique.
• Quels sont les acteurs de la politique publique?
• Quelles sont leurs actions?
• Comment le processus de l’action se déroule?

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• Les responsables politiques (représentants officiels de l’Etat, hauts
fonctionnaires, professionnels de la politique) créent les politiques
publiques car ils ont un pouvoir pour prendre les décisions finales.
• Mais les décideurs politiques (les détenteurs du pouvoir politique) ne
prennent pas les décisions de façon autonome et ne sont pas seuls dans
la définition des politiques publiques.

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• D’autres acteurs, comme les syndicats, groupes d’intérêt, organisations
professionnelles, associations, partis politiques, peuvent intervenir aux
politiques publiques.
• Le rôle de ces acteurs dépende aux rapports entre autorités politiques
et société civile.

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• Groupe de pression: personnes organisées par certaines attitudes qui
demandent le changement d’un attitude générale.
• Ce groupe s’organise par certains intérêts et il peut lancer ses
revendications au gouvernement et aux partis politiques.
• Ex: organisations professionnelles (meslek orgutu), syndicat,
association ou association parents-étudiants

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• Les relations entre différents acteurs des politiques publiques sont
organisées selon les systèmes politiques démocratiques.
• Selon les contextes socio-politiques et les traditions historiques,
différents modèles de relations entre groupe d’intérêt et système
politique peuvent être distingués.

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3 modèles qui montrent la relation entre les groupes de pression et le
système politique
1- Modèle néo-corporatiste: peu de groupes d’intérêt occupant une
position dominante dans leur secteur, est étroitement associé ou
directement intégré au système politique. Il y a une coproduction
de l’action politique.
Les représentants participent au gouvernement et prennent les
décisions avec les autorités politiques.
C’est le cas de la tradition social-démocrate: pays scandinaves,
Autriche

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L’idée principale du corporatisme
• Le gouvernement de la société ne doit pas être laissé au libéralisme
chaotique de la volonté générale mais il doit être organisé par des
groupes.
• Avec la montée de la société capitaliste moderne, l’individualisme a
augmenté et la morale sociale en déclin doit être restructurée par la
réunion de certains acteurs sous forme de groupe ou de corporation.
• Les corporations sont nécessaire pour la fondation de la morale
sociale et de ses règles.

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2- Modèle pluraliste: plusieurs groupes d’intérêt sont en compétition
pour exercer une influence sur le pouvoir politique.
Leur existence est reconnue juridiquement, mais leur intégration
dans le système politique est moins formelle.
C’est le cas des Etats-Unis et du Canada.

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• Dans le modèle pluraliste, le gouvernement est ouvert aux pressions de
tous les groupes.
• Donc, la politique est composée de la compétition entre ces groupes et
de leur capacité à faire accepter leur demande au gouvernement.
• Ici, la politique est ouverte à la négociation et au compromis.

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Avantage du modèle plüraliste
 Il crée un lien non officiel mais administratif entre l’Etat et le
secteur
 Les gouvernants et administrateurs doivent être contrôlés par les
citoyens (ex; les problèmes de la santé, d’environnement les
citoyens doivent participer aux mécanismes de prise de décision)
 Les gouvernements utilisent ces divers groupes de pression pour
avoir des supports à leurs politiques

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3- Modèle protestataire: les relations entre les groupes d’intérêt et
pouvoir politique se réalisent selon le mode de la mobilisation et de
la confrontation.
Les groupes d’intérêt ont peu ou pas d’accès au système politique.
Le cas de la France

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• Ces modèles se combinent.
• Le cas de l’Union Européenne est pluraliste. Il présente des
configurations différentes selon les secteurs considérés.
• Il existe un lien étroit entre les institutions de l’UE, surtout la
Commission Européenne, et les groupes d’intérêt actifs dans différents
secteurs d’activités économiques et sociales.

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Modèle de relations Etat-société

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• Il faut prendre en considération les acteurs qui ne sont pas directement
responsables de la prise de décision officielle mais qui influencent la
continuité de l’action publique.
• Le concept de gouvernance fait référence au réseau d’acteur engagé
pour la politique publique et aux méthodes de prises de décision.

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6 phases de l’analyse des politiques publiques selon Charles Jones,
1970 ,
1- Indentification d’un problème, demande d’action politique: c’est le
travail du gouvernement.
2- Formulation de solutions et d’un programme d’action.
3- Prise de décision
4- Mise en oeuvre du programme: application des décisions
5- Analyse des effets de la politique suivie qui constitue l’évaluation
des résultats 6- Fin du programme
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Agenda politique
• Pourquoi et comment un problème social va-t-il donner lieu à une
politique publique?
• Les détenteurs du pouvoir politique doivent considérer l’opinion
publique, les intérêts et demandes des autres participants.
• Quand un problème social devient un problème public, les spécialistes
des politiques publiques ont lancé un concept: agenda..

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• L’agenda: l’ensemble des problèmes qui font appel à un débat public et
l’intervention des autorités politiques.
• L’agenda est l’ensemble des problèmes sociaux qui font l’objet de
l’attention des pouvoirs publics.
• Il y a 2 types d’agenda: agenda institutionnel et agenda conjoncturel.

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• Agenda institutionnel: rassemble les problèmes qui relèvent de la
compétence des pouvoirs publics.
• Ces problèmes sont institutionnellement inscrits sur l’agenda.
• Exemple: le budget annuel ou standardisé, il est réglé par un
calendrier, il est un des taches du premier ministre et du ministre des
Finances. Sa discussion et son vote se réalisent selon l’ordre du jour du
Parlement.

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 Agenda conjoncturel: est constitué des problèmes qui ne relèvent
pas de la compétence des pouvoirs publics.
 Ce sont les questions nouvelles qui émergent au sein du champ
politique.
 Exemple: le droit de donner la vie. C’est une liberté individuelle.
(tasiyici annelik, genetik mudahaleler). Les problèmes
environnementaux

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• Des événement exceptionnels (accidents, attentats, catastrophes
naturelles) doivent être inscrits immédiatement sur l’agenda.
• On parle d’une politique publique quand il y a un problème à résoudre.
• Mais même une question privée peut arriver au débat public et se
transformer en une question publique.

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• L’inscription d’un problème sur l’agenda politique est possible :
 1- les acteurs doivent avoir des ressources importantes. Tous les
acteurs n’ont pas les mêmes moyens de faire prendre en compte
leurs intérêts. Quand les acteurs qui ont des moyens financiers,
médiatiques ou symboliques, déclarent qu’il y a un problème, les
autorités politiques inscrivent ce problème dans l’agenda.
2- la question doit mobiliser un vaste public.

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3 approches pour la mise en agenda des enjeux publics
1- les faits sociaux deviennent des problèmes publics (framing)
2- le passage des problèmes publics en problèmes politiques
3- la mise sur agenda et le processus prédécisionnels. Ex: question
des refugiés syriens en Turquie

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3 dimensions des enjeux politiques
1- Dimension temporelle (sorunun zamani): l’enjeu doit être résolu
immédiatement ou non? Quand on doit prendre la décision? Faut-il
attendre les nouvelles technologies ou idées?
Exemple: le réchauffement climatique, le combat avec la terreur
sont-ils des enjeux de l’action politique de l’importance primaire, et
urgent ou non?

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2- Dimension structurelle (sorunun turu): est-ce que l’enjeu est unique
ou généralisé? Un enjeu unique au départ peut devenir général et
peut être intégré au sein de différents enjeux.
3- Dimension originelle (sorunun kokeni): l’enjeu et la raison
principale peuvent être confondus.
Exemple: la violence pendant un match de football est-elle un
enjeu primaire ou est-elle le reflet d’une inquiétude sociale

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• Les enjeux politiques ne sont pas personnels.
• Mais ils appartiennent à un groupe (la discrimination des femmes), une
région (les crimes d’honneur), un pays (l’adhésion de la Turquie à
l’Union Européenne) ou le monde entier (le réchauffement climatique,
l’immigration).
• Ces enjeux nécessitent la dépense des ressources publiques et la
décision et l’action des autorités politiques.

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• Participation des acteurs non-politiques à l’action politique montre le
degré de démocratisation d’un pays.
• Open government partnership (partenariat de gouvernement ouvert,
fondé en 2011, est un plateforme international pour des reformes
domestiques avec le but de faire les gouvernement plus ouverts,
transparents, répondant aux attentes des citoyens.
• 75 pays font parties de l’OGP. Dans ces pays les gouvernement et
sociétés civiles travaillent ensemble pour établir des reformes de
gouvernement ouvert

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• La France, est membre du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert.
(PGO)
• PGO a l’objectif d’augmenter la participation des citoyens dans les
politiques publiques.
• « Le concept de gouvernement ouvert s'inspire de trois articles inscrits
dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789
»

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• Les principes de redevabilité (minnettarlık), de transparence et de
participation trouvent leur source dans la Déclaration des droits de
l'homme et du citoyen.
• Art. 6. La Loi de l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens
ont droit de se réunir, de collaborer
• Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater la nécessité de la
contribution publique, de l’accepter librement, d'en suivre l'emploi.
• Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public
de son administration.

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• Les 75 Etats membres du PGO adhèrent à quatre grands principes :
1- la transparence de l'action publique,
2- la participation citoyenne,
3- l'intégrité de l'administration et
4- l'utilisation des technologies numériques.
Ils s'engagent à les traduire dans des plans d'actions établis pour
une durée de deux ans.

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• Les ateliers citoyens permettant de recueillir l’avis de Français sur une
question (sociétale, polémique, à fort enjeu) qui les concerne
directement.
• Dans une logique de gouvernement ouvert, l'action publique gagnerait
à s'appuyer sur des données pour améliorer son fonctionnement.

Reference: Le secrétariat général pour la modernisation de l’action

publique (SGMAP)