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CACMO 2021 II.

La méthodologie de veille

A. Le cahier des charges

On fait de la veille pour produire des informations utiles à la prise de décision. Avant de commencer, il faudra donc répondre à ces questions :

Impliquer les destinataires de la veille

 Pour réussir un plan de veille, il est indispensable de travailler en étroite collaboration avec le ou les destinataires de la veille tout au long
de son processus de définition. Il est très important que le plan de veille soit le reflet exact des attentes. Il doit être considéré comme le
contrat qui lie le veilleur à ses clients internes.

 Pour définir un plan de veille dans les meilleures conditions, il est recommandé de réaliser une ou plusieurs réunions de travail
regroupant l’ensemble des destinataires de la veille. Le fait de les réunir tous ensemble est nécessaire afin d’obtenir un consensus qu’il
pourrait être difficile de trouver si l’on procédait par le biais de réunions individuelles.

La rédaction du cahier des charges ou brief

Le chargé d'étude établira tout d'abord un cahier des charges de l'étude après avoir validé avec son client (ou responsable) les objectifs de l'étude.
En outre, la formalisation écrite permet de s’assurer que le prestataire a bien compris la problématique.

Exemple :

Marketing : développement d’un nouveau produit


Veille : caractéristique de prix, de circuit de distribution, de communication ...des concurrents

Les éléments du brief :

Contexte du projet d’étude :

Définition de la problématique marketing :

Objectifs de l’étude :

Indiquer les informations recherchées sur les concurrents :

Contraintes :

B. La collecte des informations

La mise en place de la collecte d’information se fait en 3 étapes :

1. les mots-clés :

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2. identifier les sources pertinentes
3. mettre sous surveillance ces sources

On classe généralement l'information selon trois degrés d'accessibilité :

 l'information blanche, accessible par les moteurs de recherche classiques,


 l'information grise, qui nécessite des techniques plus avancées,
 l'information noire, qui relève de l'espionnage industriel.

On considère souvent que l'information grise est de meilleure qualité que l'information blanche et possède une plus haute valeur stratégique.

1. Types d’information

 Sources primaires :

 Sources secondaires :

 Informations ponctuelles :

 Informations permanentes :

2. Les sources secondaires

Elles peuvent être scindées en deux groupes :

 Les sources internes issues de l’organisation elle-même


 Les sources externes provenant de son environnement

Les informations internes 

Elles sont la première source d’information mais elles doivent être récoltées jour après jour. Ce rôle est assigné au système d’information de
l’organisation (SI marketing, SI comptable,...) :

 Données comptables : trésorerie, rentabilité, paiements,..


 Statistiques de production : quantités, taux de rebus,..
 Données commerciales : statistiques de ventes, détails des ventes par client, retour clients, SAV...

 les rapports des représentants : ils permettent de mesurer leur activité (nombre de visites, de commandes, …), ils apportent des
informations sur les comportements d’achat de la clientèle et sur les actions menées par les concurrents
 les statistiques commerciales de vente : elles permettent d’apprécier l’évolution des ventes dans le temps, mettent en évidence
les variations de longue durée, les variations cycliques liées aux périodes d’expansion et de récession, les variations
saisonnières, etc…En outre, ces statistiques peuvent être ventilées par produit, par zone géographique ou canaux de
distribution…

 Données ressources humaines : turn-over, demandes de formations, retards, accidents du travail,...


 Archives : comptabilité antérieure, études déjà réalisées, statistiques commerciales,...

Les statistiques « maison » font ressortir des anomalies ou au contraire, montrent le parfait équilibre de la société. Elles situent la firme sur le
marché, face à ses concurrents.

Les informations externes

Les acteurs les plus susceptibles de détenir des informations sont :

Les ministères et les organismes d'Etat sont des sources fiables à 100 %. Leurs informations émanent directement des législateurs. Ces sources sont
des références dans leur domaine.
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Les organismes non gouvernementaux (ONG) sont également des sources d'information importantes. Toutefois, le contenu de leurs informations
n'est pas contrôlé par l'Etat.
Les associations et groupes de pression (lobbies) publient une grosse quantité d'informations. Certaines sont engagées dans des actions militantes
(environnement, social,..). Elles peuvent diffuser des informations non objectives et influencer le lecteur. Elles ne peuvent donc toujours être
considérées comme fiables.

Les recherches Internet

Les critères justifiant le choix des informations sur internet :

 Pertinence :
 Fiabilité :
 Récence :
 Exhaustivité :
 Disponibilité juridique et/ou technique : les informations collectées sur Internet à usage personnel sont autorisées mais la diffusion au
sein de l’entreprise suppose au minimum l’autorisation de l’auteur. La protection peut aussi être technique (cryptée, verrouillée…).
 Coût d’accès : achat de données

Toujours noter l'URL du site pour retrouver les sources et les citer

Internet est une source d'information gigantesque et quasiment illimitée. Les moteurs de recherche permettent une recherche instantanée de
données sur une thématique à partir de mots clés. Les sites sont alors classés par ordre de pertinence par rapport au sujet de la recherche initiale :
c'est le référencement naturel.

Les précautions

Pour qualifier une source d’informations sur internet, il faut :

 connaître le propriétaire ou l’éditeur de la source


 connaître les auteurs qui publient des informations
 connaître les thèmes dominants traités
 vérifier que les thèmes et sujets qui vous intéressent sont traités régulièrement
 apprécier la visibilité de la source en observant son rang dans les résultats de recherche

C. Les différents types de sources

Les bases documentaires d'organismes et de ministères

Les organismes spécialisés dans un domaine d'activité ou les ministères sont des sources fiables. La qualité et la rigueur de leur méthode de travail
sont le gage d'une information fiable.

Exemple : les syndicats professionnels, l'Ademe, la DRAC (culture), le ministère de la santé....

Les banques de données

La consultation peut être gratuite ou payante. On y trouve des données pour tous les types de veille.

Exemple : INSEE, legifrance...

Les études

Il s'agit d'enquêtes qualitatives ou quantitatives rendues publiques. Elles peuvent être gratuites ou payantes.

Exemples : CSA, IPSOS, INSEE,...

Les bases bibliographiques

Elles sont liées à des ouvrages publiés.

Les newsletters

L’abonnement aux newsletters est une source d’information sur les concurrents mais aussi sur des sujets de recherche.

Exemple : https://www.definitions-marketing.com/

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La presse

professionnelle

La presse technique et professionnelle traite de quasiment tous les domaines d'activités économiques.
1056 sociétés d’édition publient quelques 1 582 titres, soit globalement les 2/3 des publications adhérentes de la Fédération Nationale de la Presse
Française. Ces chiffres montrent que chaque profession possède sa propre presse, et s’exprime dans un ou plusieurs journaux sectoriels. Le secteur
médical (avec 280 titres) et le secteur agricole (avec 150 titres) sont parmi les plus fournis. Les titres les moins nombreux sont dans l’immobilier
(14) et dans les assurances (8).

Exemples :

• marketing : Marketing Magazine, Marketing direct,…


• comptabilité : la Revue Fiduciaire,…
• grande distribution : LSA, Points de Vente, Linéaires,...

Le guide de la presse professionnelle : https://www.press-directory.com/presse-professionnelle/annuaire-presse-professionnelle.html

La presse quotidienne nationale (PQN)

Le Figaro et Le Monde sont des quotidiens d’informations générales et politiques,


Les Echos, La Tribune traitent de l’actualité des entreprises, des métiers et des marchés de la finance.

La presse quotidienne régionale (PQR)

65 titres et plus de 450 éditions couvrent l’ensemble du territoire français et traitent d’économie et d’entreprises locales et régionales.

Le guide de la presse quotidienne régionale : https://www.press-directory.com/presse-quotidienne-regionale/annuaire-presse-quotidienne-


regionale.html

http://www.pqr.org/

La presse magazine

Il existe 33 familles de magazines grand public.

Les news magazines sont surtout consacrés aux faits politiques. Dans les années 90, ils s’intéressent aux faits de société et à l’individu. Ils doivent
donner la garantie qu’aucun évènement important de la semaine n’échappera aux lecteurs.
Les principaux sont : l’Express, Le Nouvel Observateur, Le Point.

La presse économique et financière est une des familles les plus riches : 10 éditeurs et 19 quotidiens et magazines.

Quatre sous-familles sont repérables :

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- les généralistes : Capital (qui occupe près de la moitié de la diffusion de ce segment), Challenges, Enjeux-Les Echos, L’Expansion, le Nouvel
Economiste, Le Revenu Français,
- les managériaux : L’Entreprise, Entreprendre, L’Essentiel du Management,
- les patrimoniaux : Investir Magazine, Le Revenu Français, Patrimoine, Mieux Vivre Votre Argent,
- les financiers : Investir, Le Journal des Finances, La vie Française.

Le guide de la presse magazine : https://www.press-directory.com/presse-magazine/annuaire-presse-magazine.html

D. Les bases pour une recherche documentaire efficace

1. Créer des liens permanents à des sources d'informations

Dans le cadre d'une veille formelle, le professionnel a besoin de faciliter son travail en mettant en place des liens permanents à des sources
d'informations. Il existe différentes méthodes pour automatiser une veille.

La base de toute requête dans un moteur de recherche réside dans la qualité des mots-clés utilisés :

 deux ou trois mots-clés au maximum


 synonymes
 Les générateurs de mots-clés peuvent servir à affiner la recherche en trouvant d’autres mots-clés  : Google Adwords, Trendy buzz,
Kgen, Seoblackout, Keyworddiscovery, Webrankinfo, Synonymes.com, dictionnaire-synonymes.com,...

Google Trends vous permet de voir ce que les autres internautes ont pu utiliser comme mots-clés « approchés » pour effectuer la même recherche.

Les flux RRS (really simple syndication) 

Les flux RSS représentent un moyen simple d'être tenu informé des nouveaux contenus d'un site web, sans avoir à le consulter.

Au départ, un organisme va autoriser un internaute, par le biais d’un abonnement, à venir se relier à tout ou partie d’un contenu mis en ligne.
L’internaute recevra de façon régulière les dernières mises à jour, ciblées ou non en fonction de sa demande initiale.
C’est un fichier contenant le titre de l'information, une courte description et un lien vers une page décrivant plus en détail l'information. Cela
permet à un site web de diffuser largement ses actualités tout en récupérant un grand nombre de visiteurs grâce au lien hypertexte permettant au
lecteur de lire la suite de l'actualité en ligne.

Les agrégateurs de flux

Un agrégateur de flux est une application ou un site Internet qui récupère et regroupe les fils d’actualité.

Netvibes : Il se présente sous la forme d’un tableau de bord dans lequel apparaissent les actualités des blogs, des forums, sites d’actualités et
réseaux sociaux.

Alerteinfo : revue de presse en temps réel des principaux titres classés par catégorie

Les moteurs de recherche 

Google news : sélectionne les articles de presse et vous avertit lorsque des infos vous concernent
Google Alertes : propose de définir des domaines de veille. L'utilisateur peut sélectionner son type de sources : actualités, blogs, vidéos,
discussions, livres, ou tout à la fois. La veille se programme pour une périodicité quotidienne ou hebdomadaire. Les résultats sont ensuite envoyés
par mail à l'utilisateur.
Yahoo actualités  et Yahoo alerts : idem

2. Quelques moteurs de recherche documentaire

Google scholar : http://scholar.google.fr/  


Moteur de  recherché  Google  spécialisé  dans  la  recherche scientifique et technique de  niveau  universitaire.  Indexe  des  articles  de
périodiques, des rapports, etc.

Google books : http://books.google.fr/books?hl=fr  


Propose  des  liens  vers  la  base  de  livres  numérisés  de  Google

3. Les annuaires

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Il s'agit d'un classement sélectif et raisonné de sites web selon un thème donné. Construits "à la main" après sélection plus ou moins sommaire, ils
sont constitués de rubriques ou catégories.

Signets universités : http://www.signets-universites.fr/fr/  


Liens  sélectionnés  par  les  bibliothèques  universitaires  françaises

E. Optimiser la recherche

Pour remplir leur rôle, les moteurs de recherche doivent collecter les pages web et les ressources qu’ils doivent rendre accessibles : c’est
l’indexation des contenus, c’est-à-dire qu’il va extraire de ces contenus une liste de mots-clés considérés comme étant représentatifs. Ce sont ces
listes de mots-clés qui vont être utilisées pour référencer les contenus.
De son côté, l’utilisateur va formuler sa requête sous forme de mots-clés.
A partir de cette requête, le moteur de recherche va parcourir son index de manière à faire coller au mieux au besoin exprimé.

1. La syntaxe des principaux moteurs

 Accents : les moteurs de recherche peuvent tenir compte des accents.

Exemple : chercher électricité puis electricite dans Google


Résultat : une plus grande importance est donnée au premier mot choisi.

 Ordre des mots : une plus grande importance est donnée au premier mot choisi.

Exemple : rechercher paris dakar puis dakar paris dans Google

 Limiter la requête : utiliser intitle pour limiter la requête au titre des pages.

Exemple : rechercher "crise financière" puis "intitle : crise financière"

 Rechercher un site précis : pour limiter la recherche à un site ou à un domaine spécifique : site : www....

 Rechercher l'expression exacte : utiliser les guillemets

Exemple : "droit d'auteur"

2. Les opérateurs logiques (ou opérateurs booléens)

Sous cette désignation savante, trois mots courant de notre langage : ET, OU, SAUF (en anglais AND, OR, NOT ou AND NOT).
Ces opérateurs sont la base de la recherche. Ils permettent de “dialoguer” avec l’outil que vous utilisez pour votre recherche. Ces termes sont
communs à tous les outils de recherche sur l’internet d’où la nécessité de bien les maîtriser.

 L’opérateur ET (AND) = intersection (pour préciser la recherche). Les réponses répondront à chacun des critères choisis.

Exemple : AND information AND internet


Résultat : les réponses contiendront obligatoirement les mots, information et internet. C’est la meilleure façon d’affiner un résultat. Plus vous
utilisez de termes, plus les résultats s’affinent. Moins longue est la consultation des pages affichées.

 L’opérateur OU (OR) = réunion (au moins un des mots). Les réponses répondront à au moins un des critères choisis.
Exemple : OR information OR internet
Résultat : les réponses contiendront soit information, soit internet. Cet opérateur n’est pas trop réducteur quant au nombre des réponses. Son
avantage consiste à pouvoir utiliser deux synonymes dans une recherche.

 L’opérateur SAUF (NOT) : pour exclure des éléments de la recherche.


Exemple : AND information NOT internet
Résultat : les réponses contiendront le mot information, mais pas le mot internet.
Il existe des différences entre les moteurs. Pour l’opérateur sauf, certains se contentent de NOT d’autre requièrent AND NOT. Si vous avez des
doutes, consultez les pages d’aide des différents moteurs de recherche.

Exemple : si vous recherchez des informations sur le mot « pomme » il se peut que vous trouviez des informations sur l’entreprise « Apple ». Donc,
indiquer dans votre requête

3. Les signes mathématiques

Beaucoup de moteurs permettent l’utilisation de signes mathématiques :

 “+” devant un mot implique que les résultats comporteront obligatoirement le mot (AND).
 “–” devant un mot implique que les résultats ne comporteront pas le mot (AND NOT ou NOT).
 Il n’y a pas de signe mathématique équivalent à OR

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4. L'opérateur de troncature

Il sert à remplacer une ou plusieurs lettres d’un mot. Souvent représenté par l’astérisque « * », ou par le « ? », il existe trois formes de troncatures :

 La troncature à droite : placée au début d’un mot, la troncature à droite permet d’élargir la requête aux pluriels (chev* donnera cheval,
chevaux), aux termes ayant le même préfixe, etc.
Bien que très courante, elle n’existe pas sur tous les moteurs de recherche (par exemple, elle n’est pas présente sur Google).
La troncature à droite doit être utilisée avec précaution, notamment pour les préfixes, son utilisation pouvant entraîner du bruit dans les résultats :
biblio* donnera bibliothécaire, bibliographie, bibliophile, etc.

 La troncature à gauche : placée à la fin d’un mot, elle permet la recherche sur les suffixes (*phobe donnera anglophobe, agoraphobe,
etc.).
La troncature à gauche est très rare et n’existe que sur les banques de données professionnelles.

 La troncature centrale (ou « masque ») : placée au milieu d’un mot, ou d’une expression, elle permet d’élargir une requête aux variantes
de ce mot ou de cette expression.
Ex. : francopho*e donnera francophone ou francophobe.

F. Le traitement des données

Faire de la veille ne consiste pas à accumuler les données, mais à transformer l’information en données intelligibles  : le veilleur doit
apporter de la valeur ajoutée aux informations et leur donner du sens.

Les étapes du traitement des données 

Première étape : sélectionner les documents

 Identifier les éléments d’information en rapport avec le sujet, répondant à la problématique :

 Noter la référence des documents retenus (l'URL pour les sources internet)

Deuxième étape : sélectionner les informations

 Évaluer la qualité de l’information, examiner différents points de vue et faire un travail de validation :

 Organiser les documents retenus et ajuster un plan provisoire :

 Troisième étape : interpréter les informations

 interpréter les informations :

 commenter les informations :

 Confronter les opinions et construire la sienne,

 faire des recommandations (selon le cas)

 Vérifier si le cahier des charges est respecté

Quatrième étape

 Réviser la qualité de la langue


 Finaliser la bibliographie
 Diffuser le rapport à l'aide d'une ou plusieurs listes de diffusion (mailing list)

Plan d'un rapport d'étude documentaire

 couverture :

 introduction :

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 sommaire :

 sources :

 synthèse :

 conclusion :

 annexes : elles sont titrées, numérotées (le plus souvent en chiffres romains) et paginées. Leur source doit être systématiquement indiquée,
elles peuvent être reproduites intégralement ou réduites à des extraits significatifs.

Le rapport numérisé

Une étude numérisée comportera des liens :

 les liens de pagination : ils partent du sommaire et pointent vers les différentes pages du dossier
 les liens de renvoi : ils sont intégrés à la synthèse et pointent vers des éléments contenus dans les annexes.

G. La diffusion des données


Les informations n’ont de valeur que si elles parviennent au bon moment, sous la forme voulue, aux bonnes personnes.

On peut les diffuser :

 dans une base d’informations (Intranet ou Extranet)


 transmises aux destinataires par mail ou newsletter
 lors d’une réunion ...

Envoi par mail

En moyenne la taille maximale d’un fichier qu’il est possible d’attacher à un e-mail est comprise entre 5 et 10 Mo, mais de plus en plus de
documents intègrent des contenus multimédia (photos, vidéos, sons…). Le recours au courrier électronique est alors plus délicat, même avec une
conversion en PDF.

 Réduire la taille du fichier : logiciel « Acrobat PDF, Word »


 Compression de fichier ou dossier : WinRAR ou Winzip (certains sont déjà installés)
 Héberger temporairement un fichier volumineux en ligne : le fichier sera stocké sur un serveur et il sera partagé avec des utilisateurs invités
par mail à le télécharger. L’accès au fichier peut être sécurisé par un mot de passe.

Exemples :

http://dl.free.fr.
We Transfer

Envoi en nombre ou mailing list 

Il est possible de créer dans le logiciel de messagerie des « groupes », c’est-à-dire, une liste de diffusion intégrant tous les contacts choisis.

Structure et actions de base :

 A (ou at) : adresse du ou des destinataires


 Cc(copie carbone) : adresse des personnes qui recevront le message mais uniquement pour information
 Cci (copie carbone invisible ou blind copy) : vous envoyez un mail à X, il sera dans le champ « A », mais si vous voulez informer en même
temps Y sans que X ne l’identifie dans les destinataires du mail, alors il faut mettre Y dans le champ «  Cci ». Sa présence (son adresse) ne sera
pas visible dans vos échanges.
 Pour masquer la liste des destinataires : mettre sa propre adresse dans le champ du destinataire « A » et mettre tous les contacts dans le champ
« Cci ». vous pouvez aussi entrer l’expression « Undisclosed recipients » avec un espace juste avant votre adresse, en suivant la procédure
précédente.

Solutions de partage et d’échange

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Le but est de publier en ligne ou d’effectuer un véritable travail collaboratif sur les mêmes documents en les mettant en ligne pour éviter les
inconvénients d’un « pingpong par mail ».

Quelques solutions Commentaire


Google Docs (https://www.google.com) Un compte Google est nécessaire
SkyDrive (https://login.live.com) Solution Microsoft : efficacité et sécurité. Les documents de la suite
Office peuvent être édités et partagés en ligne.
Slideshare (http://www.slideshare.net) Hébergeur de présentation en ligne

Sources :

Veille stratégique sur Internet : Gilles BALMISSE - Eni Editions


Mercator - Lendrevie : Lévy - Lindon - Editions Dunod
Veille opérationnelle : Francis Benhaim et Saïd Iziki - Editions Le Génie des Glaciers
http://www.intelligence-economique.gouv.fr/dossiers-thematiques/veille-strategique
https://culturenum.info.unicaen.fr/blogpost/wfylz84hi06/view
https://www.definitions-marketing.com

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