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La méthodologie de veille
On fait de la veille pour produire des informations utiles à la prise de décision. Avant de commencer, il faudra donc répondre à ces questions :
Pour réussir un plan de veille, il est indispensable de travailler en étroite collaboration avec le ou les destinataires de la veille tout au long
de son processus de définition. Il est très important que le plan de veille soit le reflet exact des attentes. Il doit être considéré comme le
contrat qui lie le veilleur à ses clients internes.
Pour définir un plan de veille dans les meilleures conditions, il est recommandé de réaliser une ou plusieurs réunions de travail
regroupant l’ensemble des destinataires de la veille. Le fait de les réunir tous ensemble est nécessaire afin d’obtenir un consensus qu’il
pourrait être difficile de trouver si l’on procédait par le biais de réunions individuelles.
Le chargé d'étude établira tout d'abord un cahier des charges de l'étude après avoir validé avec son client (ou responsable) les objectifs de l'étude.
En outre, la formalisation écrite permet de s’assurer que le prestataire a bien compris la problématique.
Exemple :
Objectifs de l’étude :
Contraintes :
1. les mots-clés :
1
2. identifier les sources pertinentes
3. mettre sous surveillance ces sources
On considère souvent que l'information grise est de meilleure qualité que l'information blanche et possède une plus haute valeur stratégique.
1. Types d’information
Sources primaires :
Sources secondaires :
Informations ponctuelles :
Informations permanentes :
Elles sont la première source d’information mais elles doivent être récoltées jour après jour. Ce rôle est assigné au système d’information de
l’organisation (SI marketing, SI comptable,...) :
les rapports des représentants : ils permettent de mesurer leur activité (nombre de visites, de commandes, …), ils apportent des
informations sur les comportements d’achat de la clientèle et sur les actions menées par les concurrents
les statistiques commerciales de vente : elles permettent d’apprécier l’évolution des ventes dans le temps, mettent en évidence
les variations de longue durée, les variations cycliques liées aux périodes d’expansion et de récession, les variations
saisonnières, etc…En outre, ces statistiques peuvent être ventilées par produit, par zone géographique ou canaux de
distribution…
Les statistiques « maison » font ressortir des anomalies ou au contraire, montrent le parfait équilibre de la société. Elles situent la firme sur le
marché, face à ses concurrents.
Les ministères et les organismes d'Etat sont des sources fiables à 100 %. Leurs informations émanent directement des législateurs. Ces sources sont
des références dans leur domaine.
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Les organismes non gouvernementaux (ONG) sont également des sources d'information importantes. Toutefois, le contenu de leurs informations
n'est pas contrôlé par l'Etat.
Les associations et groupes de pression (lobbies) publient une grosse quantité d'informations. Certaines sont engagées dans des actions militantes
(environnement, social,..). Elles peuvent diffuser des informations non objectives et influencer le lecteur. Elles ne peuvent donc toujours être
considérées comme fiables.
Pertinence :
Fiabilité :
Récence :
Exhaustivité :
Disponibilité juridique et/ou technique : les informations collectées sur Internet à usage personnel sont autorisées mais la diffusion au
sein de l’entreprise suppose au minimum l’autorisation de l’auteur. La protection peut aussi être technique (cryptée, verrouillée…).
Coût d’accès : achat de données
Toujours noter l'URL du site pour retrouver les sources et les citer
Internet est une source d'information gigantesque et quasiment illimitée. Les moteurs de recherche permettent une recherche instantanée de
données sur une thématique à partir de mots clés. Les sites sont alors classés par ordre de pertinence par rapport au sujet de la recherche initiale :
c'est le référencement naturel.
Les précautions
Les organismes spécialisés dans un domaine d'activité ou les ministères sont des sources fiables. La qualité et la rigueur de leur méthode de travail
sont le gage d'une information fiable.
La consultation peut être gratuite ou payante. On y trouve des données pour tous les types de veille.
Les études
Il s'agit d'enquêtes qualitatives ou quantitatives rendues publiques. Elles peuvent être gratuites ou payantes.
Les newsletters
L’abonnement aux newsletters est une source d’information sur les concurrents mais aussi sur des sujets de recherche.
Exemple : https://www.definitions-marketing.com/
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La presse
professionnelle
La presse technique et professionnelle traite de quasiment tous les domaines d'activités économiques.
1056 sociétés d’édition publient quelques 1 582 titres, soit globalement les 2/3 des publications adhérentes de la Fédération Nationale de la Presse
Française. Ces chiffres montrent que chaque profession possède sa propre presse, et s’exprime dans un ou plusieurs journaux sectoriels. Le secteur
médical (avec 280 titres) et le secteur agricole (avec 150 titres) sont parmi les plus fournis. Les titres les moins nombreux sont dans l’immobilier
(14) et dans les assurances (8).
Exemples :
65 titres et plus de 450 éditions couvrent l’ensemble du territoire français et traitent d’économie et d’entreprises locales et régionales.
http://www.pqr.org/
La presse magazine
Les news magazines sont surtout consacrés aux faits politiques. Dans les années 90, ils s’intéressent aux faits de société et à l’individu. Ils doivent
donner la garantie qu’aucun évènement important de la semaine n’échappera aux lecteurs.
Les principaux sont : l’Express, Le Nouvel Observateur, Le Point.
La presse économique et financière est une des familles les plus riches : 10 éditeurs et 19 quotidiens et magazines.
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- les généralistes : Capital (qui occupe près de la moitié de la diffusion de ce segment), Challenges, Enjeux-Les Echos, L’Expansion, le Nouvel
Economiste, Le Revenu Français,
- les managériaux : L’Entreprise, Entreprendre, L’Essentiel du Management,
- les patrimoniaux : Investir Magazine, Le Revenu Français, Patrimoine, Mieux Vivre Votre Argent,
- les financiers : Investir, Le Journal des Finances, La vie Française.
Dans le cadre d'une veille formelle, le professionnel a besoin de faciliter son travail en mettant en place des liens permanents à des sources
d'informations. Il existe différentes méthodes pour automatiser une veille.
La base de toute requête dans un moteur de recherche réside dans la qualité des mots-clés utilisés :
Google Trends vous permet de voir ce que les autres internautes ont pu utiliser comme mots-clés « approchés » pour effectuer la même recherche.
Les flux RSS représentent un moyen simple d'être tenu informé des nouveaux contenus d'un site web, sans avoir à le consulter.
Au départ, un organisme va autoriser un internaute, par le biais d’un abonnement, à venir se relier à tout ou partie d’un contenu mis en ligne.
L’internaute recevra de façon régulière les dernières mises à jour, ciblées ou non en fonction de sa demande initiale.
C’est un fichier contenant le titre de l'information, une courte description et un lien vers une page décrivant plus en détail l'information. Cela
permet à un site web de diffuser largement ses actualités tout en récupérant un grand nombre de visiteurs grâce au lien hypertexte permettant au
lecteur de lire la suite de l'actualité en ligne.
Un agrégateur de flux est une application ou un site Internet qui récupère et regroupe les fils d’actualité.
Netvibes : Il se présente sous la forme d’un tableau de bord dans lequel apparaissent les actualités des blogs, des forums, sites d’actualités et
réseaux sociaux.
Alerteinfo : revue de presse en temps réel des principaux titres classés par catégorie
Google news : sélectionne les articles de presse et vous avertit lorsque des infos vous concernent
Google Alertes : propose de définir des domaines de veille. L'utilisateur peut sélectionner son type de sources : actualités, blogs, vidéos,
discussions, livres, ou tout à la fois. La veille se programme pour une périodicité quotidienne ou hebdomadaire. Les résultats sont ensuite envoyés
par mail à l'utilisateur.
Yahoo actualités et Yahoo alerts : idem
3. Les annuaires
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Il s'agit d'un classement sélectif et raisonné de sites web selon un thème donné. Construits "à la main" après sélection plus ou moins sommaire, ils
sont constitués de rubriques ou catégories.
E. Optimiser la recherche
Pour remplir leur rôle, les moteurs de recherche doivent collecter les pages web et les ressources qu’ils doivent rendre accessibles : c’est
l’indexation des contenus, c’est-à-dire qu’il va extraire de ces contenus une liste de mots-clés considérés comme étant représentatifs. Ce sont ces
listes de mots-clés qui vont être utilisées pour référencer les contenus.
De son côté, l’utilisateur va formuler sa requête sous forme de mots-clés.
A partir de cette requête, le moteur de recherche va parcourir son index de manière à faire coller au mieux au besoin exprimé.
Ordre des mots : une plus grande importance est donnée au premier mot choisi.
Limiter la requête : utiliser intitle pour limiter la requête au titre des pages.
Rechercher un site précis : pour limiter la recherche à un site ou à un domaine spécifique : site : www....
Sous cette désignation savante, trois mots courant de notre langage : ET, OU, SAUF (en anglais AND, OR, NOT ou AND NOT).
Ces opérateurs sont la base de la recherche. Ils permettent de “dialoguer” avec l’outil que vous utilisez pour votre recherche. Ces termes sont
communs à tous les outils de recherche sur l’internet d’où la nécessité de bien les maîtriser.
L’opérateur ET (AND) = intersection (pour préciser la recherche). Les réponses répondront à chacun des critères choisis.
L’opérateur OU (OR) = réunion (au moins un des mots). Les réponses répondront à au moins un des critères choisis.
Exemple : OR information OR internet
Résultat : les réponses contiendront soit information, soit internet. Cet opérateur n’est pas trop réducteur quant au nombre des réponses. Son
avantage consiste à pouvoir utiliser deux synonymes dans une recherche.
Exemple : si vous recherchez des informations sur le mot « pomme » il se peut que vous trouviez des informations sur l’entreprise « Apple ». Donc,
indiquer dans votre requête
“+” devant un mot implique que les résultats comporteront obligatoirement le mot (AND).
“–” devant un mot implique que les résultats ne comporteront pas le mot (AND NOT ou NOT).
Il n’y a pas de signe mathématique équivalent à OR
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4. L'opérateur de troncature
Il sert à remplacer une ou plusieurs lettres d’un mot. Souvent représenté par l’astérisque « * », ou par le « ? », il existe trois formes de troncatures :
La troncature à droite : placée au début d’un mot, la troncature à droite permet d’élargir la requête aux pluriels (chev* donnera cheval,
chevaux), aux termes ayant le même préfixe, etc.
Bien que très courante, elle n’existe pas sur tous les moteurs de recherche (par exemple, elle n’est pas présente sur Google).
La troncature à droite doit être utilisée avec précaution, notamment pour les préfixes, son utilisation pouvant entraîner du bruit dans les résultats :
biblio* donnera bibliothécaire, bibliographie, bibliophile, etc.
La troncature à gauche : placée à la fin d’un mot, elle permet la recherche sur les suffixes (*phobe donnera anglophobe, agoraphobe,
etc.).
La troncature à gauche est très rare et n’existe que sur les banques de données professionnelles.
La troncature centrale (ou « masque ») : placée au milieu d’un mot, ou d’une expression, elle permet d’élargir une requête aux variantes
de ce mot ou de cette expression.
Ex. : francopho*e donnera francophone ou francophobe.
Faire de la veille ne consiste pas à accumuler les données, mais à transformer l’information en données intelligibles : le veilleur doit
apporter de la valeur ajoutée aux informations et leur donner du sens.
Noter la référence des documents retenus (l'URL pour les sources internet)
Évaluer la qualité de l’information, examiner différents points de vue et faire un travail de validation :
Quatrième étape
couverture :
introduction :
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sommaire :
sources :
synthèse :
conclusion :
annexes : elles sont titrées, numérotées (le plus souvent en chiffres romains) et paginées. Leur source doit être systématiquement indiquée,
elles peuvent être reproduites intégralement ou réduites à des extraits significatifs.
Le rapport numérisé
les liens de pagination : ils partent du sommaire et pointent vers les différentes pages du dossier
les liens de renvoi : ils sont intégrés à la synthèse et pointent vers des éléments contenus dans les annexes.
En moyenne la taille maximale d’un fichier qu’il est possible d’attacher à un e-mail est comprise entre 5 et 10 Mo, mais de plus en plus de
documents intègrent des contenus multimédia (photos, vidéos, sons…). Le recours au courrier électronique est alors plus délicat, même avec une
conversion en PDF.
Exemples :
http://dl.free.fr.
We Transfer
Il est possible de créer dans le logiciel de messagerie des « groupes », c’est-à-dire, une liste de diffusion intégrant tous les contacts choisis.
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Le but est de publier en ligne ou d’effectuer un véritable travail collaboratif sur les mêmes documents en les mettant en ligne pour éviter les
inconvénients d’un « pingpong par mail ».
Sources :