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Pr. A. AKHIATE
Mise en situation
La définition compète d’un organe de machine exige la détermination de sa
forme, de ses dimensions et de sa matière.
Le dessin de définition d’une pièce mécanique comprend la forme, les
dimensions ainsi que la spécification exacte de la matière la constituant et
doit respecter le cahier des charges fonctionnelles.
Forme Dimensions
CDCF
Dessin de
définition
Matière
Mise en situation
noyau
électrons
(26)
100 µm
monocristal de Fer
échelle (maille cubique centré)
atome de fer
mésoscopique
(10 – 100µm) échelle 10 Å (1 nm)
microscopique échelle nanoscopique 1 Å (0,1 nm)
(0,1 – 10 µm) ou atomique (<10nm)
<10 eV } 3d électrons
de valence
4s
structure M-N
53,9 eV
électronique 54,0 eV } 3p
é n e r g ie
92,9 eV 3s
atome
707,5 eV
720,8 eV } 2p L
électrons
1Å (10-10m) 846,3 eV 2s
de coeur
noyau 7113 eV 1s K
• Liaison covalente
• Liaison métallique
– Elle est caractérisée par le fait que les
électrons de liaison sont libres. On peut
considérer le métal comme un empilement
d’ions positifs entourés par un nuage
d’électrons. Ces électrons libres expliquent
les propriétés de conductivité thermique et
électrique.
– ex : Cristal de sodium Na.
Notions de cristallographie
• On classe les métaux solides d’après la régularité
des arrangements que prennent les atomes ou les
ions. Dans un matériau cristallin, les atomes
forment des ensembles qui se répètent sur de
grandes distances atomiques. Les atomes (ou
ions) sont représentés comme des sphères solides
ayant un diamètre précis. Dans un tel modèle,
appelé modèle des sphères atomiques rigides, les
sphères représentant les atomes premiers voisins
se touchent.
• Mailles élémentaires : C’est la portion d’espace
de volume minimal, tel que par translation de
vecteur repéré par ses composants (m, n, p) selon
les trois axes entiers. La maille assure le
paramétrage dans l’espace et donne le cristal.
Notions de cristallographie
Notions de cristallographie
Systèmes cristallins :
La géométrie d’une maille élémentaire est
entièrement définie au moyen de six
paramètres : la longueur des trois cotés a, b
et c ainsi que la mesure des trois angles inter-
axiaux α, β et γ. Il existe 7 combinaisons
différentes de valeurs a, b, c, α, β et γ
(paramètres du réseau ou paramètres
cristallographiques) dont chacun représente
un système cristallin distinct.
Notions de cristallographie
Notions de cristallographie
Notions de cristallographie
Plans cristallographiques :
L’orientation des plans d’une structure
cristalline se représente de façon
analogue. Ici encore, la maille
élémentaire constitue l’unité de base et
elle s’inscrit dans le système de
coordonnées à trois axes. Dans tous les
systèmes cristallins, à l’exception du
système hexagonal, les plans
cristallographiques sont indiqués par
trois indices de Miller sous la forme
(hkl).
Cubique ou Quadratique
a=b=c α = β = γ = 90° a=b≠c α = β = γ = 90°
isométrique ou tétragonal
α = β = 90°, Rhomboédrique
Hexagonal a=b≠c a=b=c α = β = γ ≠ 90°
γ = 120° ou ternaire
1.Structure cubique centrée CC : Un atome est situé à chacun des huit coins
et un seul atome au centre du cube. L’atome du centre touche de manière
tangente les huit atomes des coins.
Tableau de Mendeleïev
j
h e
a
f k
i
d bm
g l
c
Défauts cristallins
Les cristaux ne sont jamais parfaits. Il y a toujours des erreurs dans les
empilements qui peuvent être décrites comme des défauts :
Défauts ponctuels : Ces défauts existent au
niveau des dimensions atomiques. Ils peuvent
résulter de la présence :
• D’un atome de la matrice en position
interstitielle (auto-interstitiel) ;
• D’un atome étranger en position
interstitielle ;
• D’un atome étranger en position
substitutionnelle ;
• D’un site atomique vacant (lacune). Les
lacunes, qui sont à la base du processus de
diffusion, sont toujours présentes dans le
réseau et leur concentration à l’équilibre
varie avec la température.
20/03/2021 ENSAM– API Métallurgie/ Pr. A. AKHIATE 44
Architecture atomique
Défauts cristallins
Les cristaux ne sont jamais parfaits. Il y a toujours des erreurs dans les
empilements qui peuvent être décrites comme des défauts :
Défauts linaires
Défauts linéaires : Ces défauts, appelés
dislocations, sont à l’origine de tous processus
liés à la déformation plastique. Toute ligne de
dislocation peut se ramener à deux types :
Dislocation coin : correspond à l’introduction
d’un demi-plan supplémentaire dans le réseau
cristallin, qui donne l’image d’un coin .
Dislocation vis : ne présente pas de demi-plan
supplémentaire. Elle doit son nom au fait que
le cristal est constitué par une rampe
hélicoïdale autour de la ligne de dislocation.
Défauts cristallins
Défauts linaires
Circuits de Bürgers
Défauts cristallins
Les cristaux ne sont jamais parfaits. Il y a toujours des erreurs dans les
empilements qui peuvent être décrites comme des défauts :
Défauts surfaciques
1. Les joints de grains correspondent à la
limite entre les différents grains d’un
matériau poly-cristallin. Les joints de grains
ont une épaisseur de quelques couches
atomiques, sont des zones fortement
distordues ce qui permet l’insertion d’atomes.
Défauts cristallins
Défauts surfaciques
un exemple de changement de
la structure cristalline suivant
le diagramme d’équilibre de
phases du fer pur et courbe
d’analyse thermique d’un
refroidissement à partir de 1
600 °C jusqu’à 20 °C.