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TP Physique Agrégation de Physique, 2002-2003 Hervé Courtois

Mécanique des fluides

Références bibliographiques
Guyon Hydrodynamique physique, Fleury Mathieu Mécanique, Quaranta Dico de Physique
Expérimentale, Landau, Mécanique, Hprépa Mécanique des fluides

I. LOI DE BERNOUILLI
Placer une balle de ping pong dans un entonnoir, souffler de l’air à l’intérieur. Que se passe t-il,
pourquoi ?
Mesurer la déviation dans le tube de Pitot en fonction de la vitesse de l’air à la sortie de la soufflerie.
Etablir la relation caractéristique reliant les pressions et vitesses dans le tube de Pitot. Pour chaque graduation du
potentiomètre de la soufflerie, on fera une mesure indépendante à l’anémomètre.
Noter une application courante de la loi de Bernouilli en Chimie, la trompe à eau.
Autre manip reliée à loi de Bernouilli : le tube de Venturi traduit la variation de la pression dans une
conduite de section variable.

II. EFFETS DE LA VISCOSITÉ


1. Loi de Stokes (Fleury-Mathieu p499)
La loi de Stokes, donnant la force de freinage d’une bille en chute libre dans un liquide s’exprime F = 6
πhRv. La retrouver sur la base d’arguments dimensionnels. Vérifier cette loi en mesurant le temps de chute de
billes de différents diamètres au chronomètre. On utilisera ici le glycérol, pourquoi pas l’huile de voiture ?
Evaluer le temps au bout duquel les billes ont atteint leur vitesse limite. La loi de Stokes ne s’applique qu’aux
écoulements de faible nombre de Reynolds appelés écoulements laminaires. Est-on dans ce régime ici ? Déduire
de cette étude le coefficient de viscosité du glycérol. Discuter les incertitudes. Attention au rapport diamètre du
tube sur diamètre de la bille.
2. Loi de Poiseuille (Guyon p161)
Cette loi donne le débit à la sortie d’un tube en régime laminaire, le vérifier en calculant le nombre de
Reynolds. On utilisera le vase de Mariotte, pourquoi ? Mesurer le débit D à l’aide d’une balance électronique.
Vérifier la loi D=pR4DP/(8hL), où DP désigne la différence de pression qui produit l’écoulement, h la viscosité
du liquide et L la longueur du tube.

III. PORTANCE ET TRAINÉE D’UNE AILE D’AVION (Guyon p416, FM p512, Hprépa
p115 et 180)
On s’intéresse ici à la force exercée par l’air sur des objets de forme variée. Cette force se décompose en
une force de traînée F parallèle à l’écoulement et une portance P perpendiculaire à l’écoulement. On propose de
vérifier les lois empiriques F = CxSrv2 et P = CzSrv2, où S est la surface projetée sur un plan perpendiculaire à
l’écoulement, et de mesurer les coefficients de traînée Cx et portance Cz.
1. Etude de la portance
Placer l’ogive symétrique sur une balance. La différence de poids par rapport à la situation à flux nul
donne accès à la portance de l’ogive dans l’écoulement. Vérifier la proportionnalité de P à v2. Etudier l’influence
de l’angle d’attaque, mesurer le Cz avec ou sans partie arrière.
2. Etude de la traînée
Mesurer la traînée s ‘exerçant sur une série de mobiles de même section mais de profil différent.
Discuter qualitativement
3. Etude de l’aile d’avion
A l’aide d’un dispositif comprenant deux dynamomètres, mesurer la traînée et la portance s’exercant sur
une aile en fonction de l’angle. Il y a t-il un angle optimal pour le « décollage » ? Voir le Fleury-Mathieu. Au
moyen du manomètre différentiel, évaluer qualitativement la répartition de la pression au voisinage d’une aile.

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