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Michelle Obama au Maroc pour plaider en faveur de la scolarisation des filles.

Après le Cap-Vert et le Liberia, la First Lady s’est posée à Marrakech mardi. Sa mini-tournée africaine
fait la promotion de l’initiative Let girls learn.

Michelle Obama est arrivée, mardi 28 juin, avant l’aube à l’aéroport de Marrakech, pour une tournée
africaine visant à encourager l’éducation des filles. La première dame des Etats-Unis est
accompagnée de ses deux filles, Malia, 18 ans, et Sasha, 15 ans, et de sa mère, Marian Robinson.
Après une escale surprise à Praia, au Cap-Vert, dans la nuit du dimanche au lundi, Mme Obama a
passé la journée de lundi au Liberia, un pays qui se relève à peine de l’épidémie Ebola qui a fait plus
de 4 800 victimes et a causé la fermeture des écoles pendant des mois.

Dans un pays où, selon l’ONU, seules 37 % des filles âgées de 15 à 24 ans savent lire, la first lady fait
la promotion de l’initiative Let girls learn (« laissez les filles étudier ») qu’elle a lancée en 2015 avec
son mari, Barack Obama. A Kakata, 65 km à l’intérieur des terres de Monrovia, la capitale du Liberia,
Michelle Obama a visité le plus ancien lycée du pays et s’est entretenue avec des adolescentes issues
de milieux défavorisées, en compagnie de l’actrice indienne Freida Pinto.

« Je suis fière d’être ici aujourd’hui avec ma mère et mes deux filles », a-t-elle déclaré, comparant la
petite délégation à « une équipe spéciale de filles ». Barack « Obama n’est pas là parce que lui, c’est
un garçon », a-t-elle plaisanté, avant d’ajouter, plus sérieuse : « Je voudrais que vous continuiez à
vous battre pour rester à l’école. (…) Je suis ici pour braquer les projecteurs sur vous. (…) Allez au
lycée, à l’université si vous le pouvez, et quand vous deviendrez les femmes que vous voulez devenir,
revenez ici et soutenez d’autres filles qui ont besoin d’aide », a-t-elle lancé.

Revenue près de la capitale, la première dame s’est entretenue avec la présidente du Liberia, Ellen
Johnson Sirleaf, une économiste de formation qui a vécu en exil aux États-Unis pendant la guerre
civile de 1989 à 2003. Mme Sirleaf est diplômée de l’université de Harvard, à l’instar de Barack et
Michelle Obama, et bientôt, de leur fille Malia, qui vient d’être admise dans la prestigieuse université.

D’après Le Monde.fr avec AP, le 28.06.2016


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Nelson Mandela, un combattant de la liberté.

Lorsque Nelson Mandela sort de prison, le 11 février 1990 à 15 heures, il tient l'Afrique et l'Occident
dans la paume de sa main. Un seul geste lui suffit. Le voilà qui apparaît, franchissant calmement des
réseaux de barbelés entourant la prison Victor Verster, en levant le poing dans son costume élégant.
Le monde est fasciné de voir, sur les petits écrans, le prisonnier le plus célèbre de tous, cet homme âgé
de 71 ans. Le voilà! Et que fait-il? Il prend un enfant blanc dans ses bras, il le serre contre son cœur.
On attendait un révolutionnaire. On découvre un homme de paix.

L'avenir de l'Afrique du Sud, déchirée par tant de haines, est ramené à ce geste simple et tellement
difficile: celui du pardon. Mandela, qui avait tant souffert, qui fut si longtemps traité comme un paria,
un «cafard», comme le disaient les Blancs les plus extrémistes, efface un demi-siècle de rivalités et de
racisme par ce seul baiser donné à un enfant. Les Sud-Africains, profondément religieux, sont
bouleversés. Sa grâce touche des centaines de millions d'hommes et de femmes, partout dans le
monde. Ils se prennent à rêver d'une fraternité nouvelle, d'un monde réconcilié, plus juste. Ce pardon
longuement mûri en prison autorisera Mandela, dix-huit mois plus tard, le 30 juin 1991 au Parlement
du Cap, à signer la fin de l'apartheid. Entre 1995 et 1999, il deviendra le président de l'Afrique du Sud,
pour un seul mandat, sans chercher à jouer les prolongations.

Son passage à la tête du plus puissant des pays du continent noir et les décisions historiques qu'il y
prit ne suffisent en rien à décrire l'aura internationale de ce colosse de la politique. Il n'était pas un
dirigeant occidental qui ne pouvait s'abstenir, sitôt élu, de lui rendre visite, de se faire photographier
en sa compagnie (…). Mandela symbolisait davantage que ce qu'il avait apporté, de façon éclatante,
à son peuple divisé: la réconciliation raciale. Il incarnait l'humanisme supérieur de l'Afrique, son
honneur. Il était ce Noir qui forçait le respect de tous. À ce titre, il était le pont entre notre monde de
nantis et les millions de pauvres de son continent dont il représentait la dignité. Mandela a
métamorphosé le regard de millions de Blancs sur les Africains. Il était le prophète d'une humanité
plus éclairée.

« J'ai chéri l'idéal d'une société libre et démocratique dans laquelle tous les hommes vivraient en
harmonie et avec des chances égales» (…)

D’après www.lefigaro.fr, le12/06/01003-2013


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Les réfugiés syriens doivent pouvoir passer en sécurité vers d’autres pays.

(Les pays limitrophes de la Syrie sont toujours plus sous pression, à cause du nombre de réfugiés
syriens qu’ils hébergent. Le Liban compte 1,1 million de réfugiés, la Turquie 700 000 et la Jordanie
plus de 600 000, selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR).)

Des Syriens qui ont quitté leur maison et qui ont tout perdu, ont besoin de nourriture, d’eau,
d’habits et d’un endroit sûr où se coucher la nuit. Le seul moyen de poser des bases pour la paix est
de commencer à prendre soin du bien-être matériel et spirituel de nos sœurs et frères en difficulté.

S’ils recevaient un visa humanitaire, les Syriens pourraient rejoindre beaucoup plus facilement les
membres de leurs familles dans d’autres parties du monde. Cela réduirait aussi pour eux le risque de
tomber victimes de la traite humaine.

D’autre part, grâce à ce visa humanitaire, les personnes en âge de travailler peuvent avoir accès aux
permis de travail, alors que les enfants pourraient aller à l’école.

Alors que le conflit entre dans sa quatrième année, les souffrances du peuple syrien ne cessent de
croître. Les personnes qui sont restées dans le pays sont piégées dans des villes en proie aux
combats, avec un accès limité à la nourriture et aux médicaments. Ceux qui sont partis se retrouvent
démunis de tout dans des camps débordant de réfugiés, ou alors ils ont entrepris un périlleux voyage
par la mer vers l’Europe, sous la coupe de trafiquants.

Dans un message adressé récemment aux travailleurs de la charité en Syrie, le pape François a mis en
garde contre l’indifférence croissante envers la souffrance des gens : « Mais nous devons nous rendre
compte avec beaucoup de tristesse que la crise syrienne n’a pas été résolue – au contraire elle n’a
fait qu’empirer – et qu’il y a un risque de s’y habituer ; d’oublier les victimes quotidiennes, l’indicible
souffrance, les milliers de réfugiés, dont des personnes âgées et de enfants, qui souffrent et parfois
meurent de la faim et de la maladie causées par la guerre. »

D’après Martina Liebsch, chef du département politique et plaidoyer de Caritas Internationalis,


le16 June 2014.
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Depuis trois ans, l’association la boutique solidarité Emmaüs organise pendant cette période un
repas pour les plus démunis. Qu’ils soient musulmans ou non-musulmans. Un don qui s’inscrit dans
l’esprit de partage et de générosité voulu en ce mois sacré. « Le ramadan, c’est penser à ceux qui ont
faim, c’est le partage, indique Fatiha Bouzekri, la présidente. »

Entre la préparation du repas et le service, une dizaine de bénévoles se sont retrouvés autour de
cette initiative. «On est réconforté de savoir que des gens pensent à nous », indique Marlène, 28 ans,
une des invitées. Arrivée de République Démocratique Du Congo en avril dernier, elle vit au gré des
places disponibles entre la rue et les centres d’hébergement. Jean-François, 40 ans, a perdu son
travail « et de fil en aiguille » son logement. Il accueille ce repas comme le moyen de « rapprocher
des gens qui ne sont pas du même horizon ».

Lorsque Fatiha Bouzekri a soumis la première fois cette idée à Delphine Lila, directrice adjointe à la
boutique solidarité Emmaüs, cette dernière a tout de suite accepté.

L’an dernier, 2 500 personnes, sans papiers, demandeurs d’asile, sans domicile fixe, ont eu recours à
la boutique solidarité Emmaüs.

D’après leparisien.fr, 18 juin 2016

Texte :

Chaque année, des milliers de malades attendent l’organe qui leur permettra de revivre. Chaque
année, des centaines de malades meurent faute d’avoir obtenu la greffe tant espérée.

Donner la vie à d’autres êtres humains après notre propre mort, le don de vie, quoi de plus beau !...
Nous devons prendre conscience que nous sommes les seules sources d’organes et que notre corps est
une richesse fabuleuse. Ne pas en faire profiter les autres est comparable à se faire enterrer avec tous ses
trésors… Tout ce qui n’est pas donné est perdu. Donner ses organes c’est dire : Je sais que, suite à un
accident brutal, tout sera entrepris pour éviter mon décès. Mais si c’est impossible, l’éventualité d’un
prélèvement d’organes se présente et tout sera mis en œuvre pour transmettre une nouvelle vie à un ou
plusieurs receveurs.

C’est pourquoi, préservons ce joyau de solidarité humaine qu’est le don bénévole et anonyme.

www.france-adot.org (Fédération des Associations pour le Don d'Organes et de Tissus humains.)

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