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Rapport de projet de fin

d’études

Contrôle et diagnostic des risques des


installations et des équipement industriels

Réalisé par :
• Owail Merrouni • Chaymae Najmi

Encadré par :
 P. Sosse-yalaoui Ismail
I. [Adresse de la société]

Année universitaire 2021/2022


Plan :

Chapitre 1 : Généralité sur le contrôle et le diagnostic des risque industriels

Chapitre 2 : Les risque professionnels


 Introduction
 Définition des terme clés
 Un risque
 La santé :
 La sécurité :
 Un danger :
 Exposition 
 Facteurs de déclanchement :
 Un accident :
 Un dommage :
 La maladie professionnelle
 La prévention :
 Types des risques professionnels
 Risques physiques.
 Risques liés à des situations de travail.
 Risques chimiques.
 Risques d’incendie et d’explosion.
 Risques d’accidents.

Chapitre 3 : Gestion des risques

Chapitre 4 : Mesure de prévention pour les équipements industriels


Chapitre 2 :
Les risques professionnels
a. Introduction
Le monde du travail est en constante mutation : les risques professionnels ne peuvent
plus être ignorés ou négligés. Ils exigent de nouvelles connaissances et des compétences
indispensables à une approche plus globale de la santé où la prévention tient une place de
choix.
Les maladies sont provoquées par des agents physiques (niveau sonore, vibrations,
éclairage, hyper sollicitation) ou physico chimiques (poussières siliceuses ou métalliques,
constituants chimiques, fumé de calcination…).
Beaucoup de prothésistes dentaires négligent encore certains gestes simples ou le port
d’équipements adaptés, indispensables à préserver leur santé.

b. Définition des terme clés

c. Un risque
Est la probabilité qu'une personne subisse un préjudice ou des effets nocifs pour sa
santé en cas d'exposition à un danger

Le risque résulte de

L’existence D’un phénomène


dangereux
En présence de l’homme
(Caractérisé par un mode et une
cause de défaillance)

Qui provoque l’événementDe l’importance du danger lors de


Qui crée une situationl’exposition au phénomènes dangereux
Dont l’estimation
dangereuserelève

De la fréquence d’exposition au
phénomène dangereux Et conduit au dommage
La définition d’un risque peut être résumée ainsi :

Risque = aléa x enjeux.


On entend par aléa le glissement de terrains, séismes, ou encore, avalanches, cyclones,
éruptions volcaniques…). Un aléa est caractérisé par sa probabilité d'occurrence (décennale,
centennale,) et l'intensité de sa manifestation (hauteur et vitesse de l'eau pour la manifestation
d'un phénomène naturel (débordements de rivières, crues, magnitude pour les séismes, largeur
de bande pour les glissements de terrain,).

Les enjeux : ce sont les dommages directs comptabilisables dès la fin de l'événement
exceptionnel sur les habitations, les infrastructures, les bâtiments commerciaux ou industriels,
les cultures ou le cheptel, et, dans les cas les plus dramatiques, les vies humaines. Ce sont
aussi les perturbations économiques et sociales qui résident essentiellement dans les pertes
d'exploitation dues à la destruction de l'outil de travail ou des récoltes ou l'interruption des
communications, mais aussi les atteintes à l'environnement.

La courbe de FARMER illustre bien le fait que le risque dépend à la fois de la gravité
et de la fréquence (ou probabilité d’occurrence). Ces deux paramètres permettent de définir 3
domaines (présentés ci-dessus).

d. Un danger :
Un danger est toute source potentielle de dommage, de préjudice ou d'effet nocif à
l'égard d'une chose ou d'une personne dans certaines conditions dans le milieu de travail.
Exemple :
 Substance volatile, inflammable, toxique, corrosive, explosive…
 Système technique sous pression ou températures élevées
 Masse des charges (levage, déplacement...)
 Micro-organisme à caractère infectieux

e. Un accident, Un dommage
Un accident ou un dommage est un événement grave et qui a des conséquences sur les
personnes, les biens et l’environnement immédiat. L'accident peut prendre la forme d'un
incendie, d'une explosion ou d'une émission de matières toxiques ou radioactives…
Exemple :
 L'inhalation de vapeurs de solvants peut entraîner une irritation des voies aériennes
supérieures (bouche, nez, pharynx, larynx).
 L’incendie peut provoquer des atteintes aux personnes, aux biens et à
l’environnement.

f. La sécurité :
La sécurité est l’absence de tout risque au cours du travail.
La sécurité est aussi un terme de nature polysémique, nous pouvons en proposer les
définitions suivantes :
Situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé a aucun danger
Capacité d’une installation à ne pas causer de dommage a Lhomme et a
l’environnement
La sécurité au travail est de l’ordre de la protection et la prévention des accidents et
des maladies dans le monde professionnel. La santé et la sécurité sont inséparables et font
l’objet d’une même politique. La préservation de la santé et de la sécurité au travail est un
enjeu majeur de santé publique mais également un enjeu économique décisif en raison du
nombre de jours de travail perdus du fait des accidents du travail.

g. La santé :
La santé est en relation avec le travail, ne vise pas seulement l’absence de maladie ou
d’infirmité ; Il inclut aussi les éléments physiques et mentaux affectant la santé directement
liée à la sécurité et à l’hygiène du travail.
La santé est une notion de nature polysémique et évolutive, c’est a la fois :
 L’absence de maladie
 Un état biologique souhaitable
 Un état complet de bienêtre physique, mental et social (définition de l’Oms 1946)
 La capacité d’une personne à gérer sa vie et son environnement, c’est-à-dire a
mobiliser les ressources personnelles (physiques et mentales) et sociales en vue de
répondre aux nécessite de la vie
La santé au travail est le résultat de l’influence de l’environnement professionnel sur un
individu

h. Exposition :
Exposition est le contact entre le danger et une personne, pouvant dès lors entraîner un
dommage.

i. Facteurs de déclanchement :
Facteurs de déclanchement sont des éléments qui peuvent augmenter ou diminuer la
probabilité de survenance d’un accident ou la gravité d’un événement.

j. La maladie professionnelle :
La maladie professionnelle est un préjudice physique réalisé progressivement et
en rapport avec l’exposition habituelle à un risque précis.

k. La prévention
La prévention est l’ensemble des actions visant à réduire la Probabilité d'Occurrence
des événements redoutés et permettant de maîtriser les risques d'accidents du travail et de
maladies professionnelles

l. Types des risques professionnels


Le risque professionnel est la combinaison de la probabilité et de la (des) conséquence (s)
de survenue d’une altération de la santé des travailleurs ou d’une atteinte à leur sécurité suite
à l’exposition à un danger présent sur le lieu de travail.
Les risques professionnels peuvent être classés en :
 Risques physiques.
 Risques liés à des situations de travail.
 Risques chimiques.
 Risques d’incendie et d’explosion.
 Risques d’accidents.

1. LES RISQUES MECANIQUE


Ensemble des facteurs physiques qui peuvent être à l ’origine d ’une blessure par l ’action
mécanique d ’éléments de machine, d ’outils, de pièces ou de matériaux solides ou de fluides
projetés.
Le risque mécanique est le plus important lors de tout contact avec une machine.
Le risque de blessure est dû à l’action mécanique d’éléments de machines, d’outils, de pièces,
ou de matériaux solides ou de fluides projetés. L'opérateur peut être victime d'écrasement,
cisaillement, coupure, happement, entraînement, emprisonnement, choc, chute… Les
conséquences des accidents sont souvent graves pour les victimes : doigts ou membres
écrasés, amputations, décès.
Le risque mécanique peut être dû aux éléments de transmission (chaînes, courroies,
engrenages), aux éléments mobiles concourant au travail (un mandrin et son outil), à la
mobilité des équipements (engins de terrassement), au levage de charges (grues)…
Effets sur la santé :
Le risque mécanique peut prendre plusieurs formes :

m.Un dysfonctionnement mécanique d'une machine ou d'un


véhicule peut être responsable sur du matériel ou des
personnes de :
 Coincement (d'une pièce, d'un doigt, d'un membre...)
 Pincement
 Entraînement (d'une pièce, d'un vêtement, d'une chevelure...)
 Cisaillement
 Écrasement
 Projection : de liquide, de vapeur, de poussières, de pièces détachées, de la pièce en
cours d'usinage, de copeaux...
 Choc (par un véhicule ou sa charge)
Une défaillance du système d'aération et d'assainissement peut provoquer des intoxications
plus ou moins graves.
Le risque est d'autant plus élevé que :
 L’équipement est nouveau, en cours d'essai
 Il est mal réglé
 Le personnel est peu formé
 La pression de temps conduit à des prises de risque (décapotage, oublie des procédures
de confinement, vitesse...)

2. LES RISQUES PHYSIQUES


Les principaux risques physiques rencontrés dans le milieu du travail sont en rapport
avec l’ambiance sonore, l'ambiance lumineuse, l'électricité, l'ambiance thermique, les
vibrations mécaniques et les rayonnements
n. L’ambiance sonore :
Le son est une sensation auditive engendrée par une onde acoustique se propageant
dans un milieu aérien. Tout son non désiré est un bruit.
Grâce au sonomètre, on peut mesurer pendant le travail l'intensité du bruit en décibel,
de façon à identifier les salariés pour lesquels l'exposition sonore quotidienne atteint ou
dépasse le niveau de 85 dB ou pour lesquels la pression acoustique de crête atteint ou dépasse
le niveau de 135 dB.
Le décibel est une unité de comparaison de deux sons dont l'un est dit son de référence
correspondant au seuil de l'audition du sujet normal à une fréquence de 1000 hertz.
Effets sur la santé :
Les conséquences du bruit sur la santé sont essentiellement la fatigue auditive
(récupérable) et la surdité irréversible (à partir de 90 décibels). Le bruit aggrave également les
situations de stress avec retentissement sur le sommeil et les comportements.
Effet sur le travail :
Le bruit a des répercussions sur la qualité et la performance, il augmente aussi les
risques d'accidents de trajet (par lenteur de récupération d'une audition normale)
o. L'ambiance lumineuse :
La lumière est un phénomène vibratoire périodique composé de radiations
électromagnétiques qui véhiculent de l'énergie sous forme de photons. Le rayonnement visible
n'est qu'une petite partie de ces radiations électromagnétiques. La lumière est composée d'un
ensemble de radiations colorées qui se répartissent dans le spectre visible (que l'œil détecte).
La bonne exécution d'une tâche demande un éclairage adapté, elle est obtenue par un
niveau d'éclairement convenable et une répartition judicieuse des sources de lumière naturelle
et artificielle créant les conditions du confort visuel.
Le niveau d'éclairement doit assurer une bonne visibilité des objets et des tâches sans
être à l'origine d'éblouissement.
La netteté de l'image visuelle que perçoit l'homme dépend également du contraste de
l'objet avec le fond.
Effets sur la santé :
Les principaux effets d'un mauvais environnement lumineux sur la santé sont surtout
liés aux multiples réglages musculaires de l'appareil visuel nécessités par la recherche d'une
vision optimale. La fatigue visuelle se traduit donc par des picotements, des sensations de
brûlures oculaires puis par une vue trouble. On peut également observer comme conséquences
des douleurs dorsales et une fatigue nerveuse en fin de journée.
Effet sur le travail :
Un éclairage de qualité améliore le rendement, diminue les erreurs et accroît la
sécurité. La diminution de la capacité visuelle se traduit par une baisse de la qualité du produit
fini, une augmentation de la fréquence des incidents et des accidents et une baisse du
rendement (le mauvais éclairage est responsable d'environ 10% des accidents du travail).
p. L’électricité :
Le courant électrique demeure un risque redoutable. La gravité de l'accident électrique
dépend de :
 L’intensité du courant qui traverse le corps humain (en ampères) ;
 La durée du passage du courant dans le corps ;
 La résistance électrique du sujet (elle même fonction notamment de la tension du
contact).
Effets sur la santé :
Les effets des électrisations sont multiples et en général de trois types :
 Les accidents généraux allant de la simple secousse à l'état de mort apparente ;
 Les accidents locaux ou brûlures électriques (par arc ou électrothermiques) ;
 Les accidents traumatiques associés
q. L'ambiance thermique :
Une bonne ambiance thermique de travail joue un rôle essentiel pour l’amélioration des
conditions de travail et même pour une bonne qualité de vie.
L’homme fonctionne dans des limites thermiques étroites. Pour maintenir la température
centrale du corps, l’organisme met en jeu un système complexe de régulation ayant pour but
d’équilibrer les échanges thermiques entre le corps et l’extérieur.
Plusieurs facteurs interviennent dans l’appréciation de l’ambiance thermique :
 La température de l’air ;
 Le rayonnement des parois environnantes ;
 La vitesse de l’air (courant d’air) ;
 Le degré hygrométrique (humidité de l'air).
Ces trois derniers facteurs interviennent surtout dans les échanges au niveau de la peau.
Mais les problèmes d’ambiance thermique ne se limitent pas à la température du lieu
du travail. Son appréciation sera différente selon l’activité des salariés et notamment selon
l’intensité des efforts physiques à fournir.
Effets sur la santé :
 Un travail physique intense dans des températures situées en dehors des limites
maximales tolérables pour l’organisme est pénible voire dangereux ;
 Ainsi, le travail dans de fortes chaleurs peut conduire à un dépassement de la capacité
d’évaporation de la sueur engendrant le « coup de chaleur » ;
 Le froid peut, au contraire, conduire à un « coma hypothermique ».
Effet sur le travail :
 En ambiance chaude, on observe des troubles de la perception et une diminution de la
vigilance ;
 En ambiance froide, les gestes sont moins précis, la dextérité et l’efficacité sont
diminuées.
r. Les vibrations mécaniques :
Une vibration mécanique est un phénomène oscillatoire transmis par un solide. On
rencontre 4 types de vibrations :
 Les vibrations sinusoïdales ;
 Les vibrations périodiques ;
 Les vibrations aléatoires ;
 Les vibrations transitoires.
Tous ces types de vibrations peuvent être décomposés puis assimilés au type de vibration
le plus simple qui est la vibration sinusoïdale. Elle est caractérisée par différentes grandeurs
comme l’amplitude, la fréquence, la vitesse et l’accélération.
En milieu de travail, les vibrations proviennent de toutes les machines tournantes ou à
percussion, d’outils pneumatiques, de tous les moyens de transport et de manutention.
Effets sur la santé :
Le corps humain soumis à des vibrations peut être assimilé à des masses élémentaires
suspendues (tête, thorax, bassins) réunies entre elles par des systèmes de ressorts et
d’amortisseurs (muscles, ligaments).
Les effets des vibrations sur l’homme sont dus aux déformations et aux déplacements
des organes lorsque l’organisme est soumis à certaines fréquences.
La nocivité des vibrations dépend de leurs caractéristiques (hautes fréquences comme
les engins vibrants) et de la zone en contact avec l’objet vibrant.
Les lésions les plus fréquentes concernent les os et les articulations de la main, du
poignet et du coude ainsi que les lésions neurologiques ou vasculaires. Leur apparition est
progressive mais irrémédiable.
Effet sur le travail :
On note une diminution des performances motrices, de la précision et de la force des
gestes ainsi que des troubles de la sensibilité.
s. Les rayonnements :
Il s’agit des risques représentés par les différents types de rayonnements ionisants et non-
ionisants (rayons X, rayons gamma, électrons et soleil) ainsi que les lasers auxquels peuvent
être exposés les opérateurs et qui sont à l’origine d’atteinte corporelle plus ou moins grave.
Les radiations ionisantes, non-ionisantes et lasers sont :
 Electromagnétiques : ce sont les rayons X et les sources de rayons gamma.
 Les rayons X sont émis par des générateurs sous des différences de potentiel
plus ou moins grandes. On distingue ainsi des rayonnements de faible
pénétration en profondeur jusqu’aux radiations de haute énergie.
 Les rayons gamma sont émis par des appareils à base de césium ou de cobalt et
par des radioéléments artificiels comme l’iridium ou l’or.
 Corpusculaires : c'est-à-dire des électrons issus de bêtatrons ou d’accélérateurs
linéaires de particules ou de radio-isotopes artificiels.
 Infrarouges ou ultraviolets : sont émis par des dispositifs de stérilisation, détecteur de
composés par fluorescence, spectrographie UV et photochimie) ;
 Lasers : sont émis par une longueur d’onde, puissance, mode continu ou
impulsionnel).
Les sources d’irradiation humaine sont soit naturelles (rayonnements cosmiques, zones,
terrestres granitiques, radon naturel…), soit médicales ou atmosphériques.
Les autres sources artificielles de la vie courante sont liées à l’utilisation de cadrans de
montre, d’instruments de mesure, de tubes cathodiques, de phosphates (uranium).
L’industrie peut également avoir recours à des sources de radioactivité artificielle
notamment pour contrôler la qualité d’un produit fini.
Les installations nucléaires et les mines d’uranium représentent une part non négligeable
d’exposition professionnelle.
Les situations dangereuses qu’on peut rencontrer sont :
 Utilisation de laser industriel ou médical ;
 Utilisation de rayonnements ionisants : radiographie médicale, industrielle et centrale
nucléaire ;
 Soudage à l’arc Ultraviolet (UV) ;
 Soudage au chalumeau, forge Infra Rouge (IR) ;
 Exposition prolongée des travailleurs au soleil.
Effets sur la santé :
Les effets sur la santé peuvent être généraux (irradiation globale) touchant surtout les
cellules jeunes de la moelle osseuse à l’origine des éléments figurés du sang (globules rouges
et globules blancs), entraînant donc le plus souvent une désertification de la moelle.
Les effets localisés peuvent atteindre la peau, l’œil, les organes reproducteurs, le sang
et sont à l’origine de cancers (céphalée, lésion oculaire, brûlure).
Les effets génétiques sont bien connus et donnent des aberrations chromosomiques.

3. LES RISQUES LIES A DES SITUATIONS DE TRAVAIL


Il s'agit principalement des risques liés à l'aménagement des lieux et des postes de
travail, aux manutentions, aux travaux sur écran, aux chutes d’objets et d’éboulements ainsi
que les chutes de personnes.
a. L’aménagement des locaux du travail :
L'aménagement des locaux de travail doit être conçu globalement en intégrant entre
autres : l'aération des locaux du travail et l'organisation des flux de personnes, des véhicules et
des matières.
Il est également important d'intégrer lors de la conception d'un aménagement, la
possibilité ultérieure d'entretien dans de bonnes conditions des équipements et des locaux.
Enfin, il est toujours souhaitable de penser à l'évolution des activités.
Effets sur la santé :
Lors de l'aménagement du poste de travail, toutes les différences entre les individus
doivent être prises en compte.
Ainsi, certaines caractéristiques dimensionnelles du poste de travail peuvent être à
l'origine d'une pathologie ostéoarticulaire, voire cardiovasculaire.
De même, tous les effets inhérents aux conditions particulières d'ambiance (lumière,
bruit, etc.) peuvent apparaître à ce niveau.
Effets sur le travail :
Un mauvais aménagement des locaux de travail peut être une cause de :
 Perturbations et désorganisation du travail.
 Perte de temps
 Maladies et d’accidents
b. La manutention :
L’essentiel de la charge de manutention est représenté par des opérations de
chargement et d’évacuation des matières au niveau des postes de travail.
La diminution des temps des cycles de travail obtenue grâce à la mécanisation et à
l’automatisation a entraîné une nette augmentation de la fréquence de ces manipulations et de
ces manutentions.
La manutention manuelle : elle désigne toute opération de transfert ou de soutien
d’une charge dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement exige
l’effort physique d’une ou plusieurs personnes.
La manutention mécanique : elle permet d’éviter les risques propres à la manutention
manuelle. Elle fait appel à l’utilisation d’appareil de levage et de transport : chariots
automoteurs à conducteur porté, transpalettes, …etc.
Effets sur la santé :
Sous l’influence de l’effort musculaire et du poids des charges manutentionnées, les
articulations du corps humain peuvent, à la longue, être gravement endommagées, notamment
celles de la colonne vertébrale.
Les manifestations pathologiques apparaîtront d’autant plus facilement et rapidement que
les charges seront :
 Plus lourdes ;
 Prises sur un rythme élevé ;
 D’un encombrement important ;
 Levées ou déposées avec le buste très penché en avant ;
 Levées et/ou portées loin de l’axe du corps ;
 Manutentionnées de manière nécessitant des mouvements de torsion du buste ;
 Transportées sur de grande distance.
Effets sur le travail :
La manutention manuelle peut causer des maladies musculosquelettiques ou des accidents de
travail dont les répercussions sont les :
 Jours de travail perdus suite à la maladie
 Frais engagés pour remplacer le malade ;
 Frais de soins et/ou d’hospitalisation ;
 Perturbations et désorganisation du travail.
c. Le travail sur écran :
Les ordinateurs sont devenus un élément incontournable de notre environnement de travail.
Cependant, travailler intensivement sur écran peut engendrer des troubles de santé comme la
fatigue
visuelle, les troubles musculosquelettiques et le stress. Ces troubles sont liés le plus souvent à
un mauvais
aménagement du poste de travail informatique.
Effets sur la santé :
 Fatigue visuelle :
Elle est d’autant plus marquée que le poste est peu ergonomique. Elle se traduit par des yeux
rouges, sensations de picotements, maux de tête et éblouissements.
Elle est favorisée par :
 Des facteurs individuels tels que : les anomalies de la vision non corrigées du
travailleur, de son âge, de son état de santé et de certains traitements médicamenteux ;
 Et des facteurs ergonomiques tels que : l’éclairement, les reflets, la température
ambiante et la durée de travail sur écran, etc.

 Troubles musculo-squelettiques :
Le travail sur écran impose une posture statique et des gestes répétitifs pendant de
longues périodes ce qui engendre des troubles musculo-squelettiques. Les contraintes sont
importantes au niveau des muscles, de la nuque, des épaules, du bas du bras, du poignet, de la
main, …etc.
 Stress :
Le travail sur écran peut être un facteur de stress. Ce dernier est lié aux contraintes de
temps, à la diminution des délais, à la lenteur ou aux pannes de l’ordinateur.
Le stress peut se traduire par des troubles émotionnels et psychosomatiques pouvant
nuire à l’efficacité de l’opérateur.
 Exposition aux rayonnements :
Les rayonnements émis par les écrans cathodiques couvrent pratiquement toute
l’étendue du spectre électromagnétique : ultraviolet (UV), infrarouge (IR), champs
électromagnétiques, champ électrique statique, ultrasons, rayons X, ….
Il est à noter que dans les centres d’appels, ces risques s’intensifient et se multiplient
en raison de l’utilisation conjointe du téléphone, de supports de papier et de l’ordinateur.
Ainsi, de nouveaux risques sont à signaler :
 Pathologies de la voix qui sont dues au traitement, à haute voix, d’un nombre
important d’appels téléphoniques dans un environnement bruyant ;
 Risque de dégradation de l’appareil auditif interne en raison du bruit ambiant
(plusieurs téléopérateurs effectuant des appels simultanés dans un même local).
Effets sur le travail :
Réduction de l’efficacité de l’opérateur due au stress ;
 Perte de temps suite aux troubles engendrés par le travail sur écran ;
 Désorganisation du travail.
d. Les chutes d’objets et d’éboulement :
C’est un risque de blessure qui résulte de la chute d’objets provenant de stockage, d’un
étage supérieur ou d’effondrement de matériaux.
Les situations dangereuses qui existent dans les aires de stockage ainsi que les zones de
fouilles sont :
 Objets stockés en hauteur : racks de stockage, étagères, dessus d’armoire ;
 Objets empilés sur de grandes hauteurs, matériaux en vrac ;
 Travaux effectués simultanément à des hauteurs ou à des étages différents : caillebotis,
échafaudage, toiture ;
 Travaux effectués dans des tranchées, des puits et des galeries non étayés.
Effets sur la santé :
Les lésions au niveau de la tête ou des membres (ecchymose, fracture, traumatisme
crânien) peuvent aller d’une simple blessure à la mort. Ceci est relatif au :
 Poids et forme de l’objet par rapport à la hauteur parcourue pour toucher la victime ;
 Point de contact avec le corps de la victime.
Effets sur le travail :
Les accidents liés aux chutes d’objets et d’éboulements peuvent avoir des
répercussions sur la santé des travailleurs, ce qui entraine une diminution du rendement de
l’entreprise suite aux :
 Jours de travail perdus suite à l’accident ;
 Frais engagés pour remplacer la victime ;
 Frais de soins et/ou d’hospitalisation ;
 Perturbations et désorganisation du travail.
e. Les chutes de personnes
Le risque de chutes de personnes est caractérisé par un taux de gravité élevé. Il est
présent lors des travaux de plain-pied (à la suite de glissades ou de trébuchement) ou des
travaux en hauteur (chute en périphérie, chute au travers des matériaux ou chutes à proximité
de dénivellation (puits et tranchée)).
Risques de chute de plain-pied : c’est un risque de blessure causé par la chute de plain-
pied d’une personne. La blessure peut résulter de la chute elle-même ou du heurt d’un objet,
d’une partie de la machine ou de mobilier.
Les situations dangereuses par aire de poste de travail et par allée de circulation sont :
 Sol glissant : produits répandus (eau, huile, gazole, détritus), conditions climatiques
(feuilles, neige, verglas) ;
 Sol inégal : petite marche, estrade et rupture de pente ;
 Sol défectueux : revêtement dégradé, aspérité, trou et dalle descellée ;
 Passage étroit ou longeant des zones dangereuses : partie saillante ;
 Passage encombré par l’entreposage d’objets divers : tuyau flexible, rallonge
électrique, cartons et palettes.
Risques de chute de hauteur : c’est un risque de blessure causé par la chute d’une
personne avec différence de niveau. La blessure peut résulter de la chute elle-même ou du
heurt d’une partie de machine, d’installation. Elle est d’autant plus grave que la hauteur de la
chute est grande.
Les situations dangereuses par aire de poste de travail et par allée de circulation sont :
 Zone présentant des parties en contrebas : escalier, passerelle, quai, fosse, cuve, trémie
et la trappe de descente ;
 Accès à des parties hautes : armoire, étagère, élément élevé de machine, éclairage,
toiture, bâche et dôme du camion ;
 Utilisation de dispositifs mobiles : échelle, escabeau, échafaudage ;
 Utilisation des moyens de fortune : chaise, carton, empilement d’objets divers et rack
de stockage.
Effets sur la santé :
Lésions au niveau de la tête ou aux autres membres (Coupure, ecchymose, fracture et
traumatisme crânien et séquelles pouvant être important) qui peuvent aller d’une simple
blessure à la mort. Ceci est en relation avec :
 Les obstacles rencontrés lors de la chute plain-pied de la victime ;
 La hauteur de chute de la victime ;
 Point de contact du corps de la victime avec le sol.
Effets sur le travail :
Les accidents liés aux chutes de personnes peuvent avoir des répercussions sur la santé des
travailleurs, ce qui entraine une diminution du rendement de l’entreprise suite aux :
 Jours de travail perdus suite à l’accident ;
 Frais engagés pour remplacer la victime ;
 Frais de soins et/ou d’hospitalisation ;
 Perturbations et désorganisation du travail

4. LES RISQUES CHIMIQUES


Ils sont dus à l'utilisation des produits chimiques à savoir les substances et les
préparations chimiques
De nombreux produits chimiques présentent un risque pour la santé et la sécurité des
salariés. L'utilisation et la transformation de ces agents toxiques industriels s'accroissent et ils
sont devenus d'usage courant et quotidien dans tous les secteurs d'activité.
Le risque de ces produits résulte de leur mise en contact avec l'organisme humain et
notamment, de leurs conditions d'utilisation.
Un produit est dangereux lorsqu'il a un ou des effets néfastes sur l'organisme vivant. Il
est d'autant plus dangereux que ses effets toxiques sur l'organisme sont plus intenses pour des
doses ou des durées d'exposition courtes.
Pour chaque produit, il est nécessaire d'étudier : ses propriétés physiques et chimiques
(inflammabilité, réactivité, corrosivité, volatilité et liposolubilité) ; sa potentialité toxique (ou
degré de toxicité aigüe) ; ses données biochimiques (c'est à dire son absorption, sa répartition
et son élimination dans l'organisme humain) et les effets à plus ou moins long terme qui
peuvent résulter d'absorptions répétées (c'est à dire la toxicité chronique du produit et sa
cancérogénicité).
Au cours de l'activité de travail, les salariés peuvent être exposés à ces substances soit
de manière accidentelle (assimilé à un accident du travail), soit de manière habituelle (à
l'origine de maladie professionnelle ou à caractère professionnel).
Le niveau d'exposition est lié à la dose reçue et à la durée pendant laquelle le salarié
aura été en contact avec le produit ou la préparation dangereuse.
Effets sur la santé :
Il y a trois voies principales de pénétration des toxiques dans l'organisme :
 La voie cutanée (peau) ;
 La voie respiratoire (poumons) ;
 La voie digestive (bouche).
Suivant la dose et sa rapidité de pénétration dans l'organisme, on observe deux types
d'effets sur la santé qui sont :
 L'intoxication aigue où les manifestations sont immédiates et peuvent aller jusqu'à
provoquer une mort rapide ;
 L'intoxication chronique ou toxicité à plus au moins long terme par absorptions
répétées. Les manifestations sont tardives et font suite à l'exposition à des doses
minimes mais fréquentes sur de longues périodes.
Effet sur le travail :
 La toxicité d'une substance peut entraîner l'apparition progressive de diverses
manifestations occasionnant des arrêts de travail multiples et répétés, bien souvent
avant l’apparition de la maladie professionnelle ou à caractère professionnel.
 L'absentéisme peut donc être un facteur non négligeable dans l'évaluation de cette
toxicité.

5. LES RISQUES D’INCENDIE ET D’EXPLOSION


C’est le risque de brûlure ou de blessure de personnes suite à un incendie ou à une
explosion. Ce risque peut entraîner des dégâts matériels très importants
L’incendie est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et
l’espace à la suite d’une particule incandescente ou d’une étincelle (source d’énergie).
L’explosion est une combustion à propagation très rapide avec dégagement brutal
d’énergie suite à une élévation de température due à la compression des gaz.
Les causes d’incendie sont notamment :
 Les feux nus ;
 Les particules incandescentes ;
 Les étincelles d’origine électrostatique ;
 Les étincelles d’origine électrique ;
 Les étincelles résultant d’un choc ;
 Les surfaces et points chauds ;
 L’élévation de température due à la compression des gaz ;
 Les réactions chimiques.
Les différentes classes de feu sont :
 Classe A : feux de solides dits feux secs. La combustion peut être soit vive avec
flammes, soit lente sans flammes mais avec formation de braises incandescentes ;
 Classe B : dits feux gras. Feux d’hydrocarbures solidifiés ou de liquides inflammables
 Classe C : feux de combustibles gazeux ;
 Classe D : feux de métaux.
La classification des matières inflammables :
Les matières inflammables sont classées en trois groupes :
 Inflammables : substances et préparations liquides, dont le point d’éclair est bas (point
d’éclair : ou point d’inflammabilité, est la température minimale au-dessus de laquelle
un corps combustible émet suffisamment de vapeurs pour qu’elles puissent
s’enflammer dans l’air au contact d’une flamme) ;
 Facilement inflammables : substances et préparations :
 Pouvant s’échauffer au point de s’enflammer à l’air, à la température ambiante
sans apport d’énergie ;
 À l’état solide, qui peuvent s’enflammer facilement par une brève action d’une
source d’inflammation et qui continuent à brûler ou à se consumer après le retrait
de la source d’inflammation ;
 À l’état liquide, dont le point d’éclair est très bas ;
 Qui, au contact de l’eau ou de l’air humide, produisent des gaz extrêmement
inflammables
en quantités dangereuses.
 Extrêmement inflammables : substances et préparations liquides dont le point d’éclair
est extrêmement bas et dont le point d’ébullition est bas, ainsi que substances et
préparations gazeuses qui, à température et pression ambiantes, sont inflammables à
l’air.

6. LES RISQUES D’ACCIDENTS


Ils sont dus à des situations particulières comme par exemple l'usure prématurée des
machines, engins mobiles, appareils de levage, manutention manuelle ou mécanique et la mise
à l’écart des dispositifs de protection (protège-courroies, capots etc.…) ainsi que les risques
d’accidents liés à l’électricité.
Les machines, engins mobiles, engins de levage, manutention manuelle ou mécanique et
électricité sont à l’origine d’accidents du travail fréquents.
La protection de la partie des éléments mobiles de travail dépend du degré d’exposition
des opérateurs au risque. On peut ainsi retenir trois grands groupes de matériel :
 Catégorie 1 : machines sur lesquelles l’opérateur intervient sans cesse à proximité
immédiate des éléments mobiles de travail ;
 Catégorie 2 : machines sur lesquelles l’opérateur intervient à la fin de chaque cycle ;
 Catégorie 3 : machines entièrement automatiques en cours de fonctionnement ;
l’opérateur étant là pour surveiller la machine et n’intervenant directement sur les
organes de travail qu’à des intervalles relativement longs.
Risque lié à la manutention manuelle : c’est un risque de blessure et, dans certaines
conditions, de maladie professionnelle, consécutives à des efforts physiques, des écrasements,
des chocs, des gestes de posture (manutention répétitive avec une cadence élevée, charge
difficile à manutentionner et mauvaises postures imposées ou prises par le personnel).
Risque lié à la manutention mécanique : c’est un risque de blessure qui peut être lié à la
circulation des engins mobiles (collision, dérapage, écrasement, à la charge manutentionnée
(chute, heurt, renversement) et au moyen de manutention (rupture, défaillance) comme
(conduite sans visibilité suffisante, mauvais état du sol, charge mal répartie et arrimage absent
ou insuffisant).
Risques liés à l’électricité : c’est un risque de brûlure ou d’électrocution consécutives à un
contact avec un conducteur électrique ou une partie métallique sous tension (le retour se
faisant par le sol ou par un élément relié au sol) ou avec 2 conducteurs à des potentiels
différents (armoire électrique non fermée à clé, coupure de la liaison avec la terre et vérifier
l’absence de tension lors de la réparation ou de la maintenance d’une installation électrique)
Chapitre 3:
Gestion des risques
I. Introduction :
La gestion des risques professionnels consiste à la fois à se doter d’une stratégie de gestion
des risques, d’une politique de prévention, de méthodes pour identifier les risques, les évaluer
et les hiérarchiser, de choix de moyens de maîtrise et de contrôle, d’allocations des ressources
budgétaires et humaines correspondantes aux plans d’action à mettre en œuvre, mais aussi de
formation, d’information et de sensibilisation aux risques de la structure managériale et de
tout le personnel.

II. Notion de risque selon la norme ISO


La norme ISO/IEC Guide 73 définit le risque comme la combinaison de la probabilité d’un
événement et des conséquences de celui-ci.
Le simple fait d'entreprendre ouvre la possibilité d'évènements dont les conséquences sont
potentiellement bénéfiques (aléa positif) ou préjudiciables (aléa négatif).
On s'accorde de plus en plus à reconnaître que la gestion du risque s’intéresse à celui-ci sous
les deux aspects de l'aléa positif et de l'aléa négatif. C'est pourquoi le présent document
adopte les deux perspectives.
Dans le domaine de l’hygiène et la sécurité ou de la sûreté, les conséquences sont en général
uniquement négatives et donc la gestion de ce type de risque est centrée sur leur prévention et
leur atténuation.
Le risque peut être défini par la probabilité de survenue d’un incident, d’une situation
souhaitée ou non ayant des conséquences négatives résultant de la survenue d’un ou plusieurs
évènements dont l’occurrence est incertaine.
Un risque est donc un évènement redouté qui réduit l’espérance de gain et/ou d’efficacité dans
une activité humaine. Le risque peut aussi être défini par les deux dimensions qui le
composent:
 La probabilité de cet évènement pouvant être déterminée par la fréquence de survenue.
 La gravité, l’impact estimé de l’événement en termes de dommage
Le risque est présent dans toute activité et, en santé, la prise de risque à court terme est
souvent nécessaire pour un bénéfice à long terme. Le cas de la prescription d’une
chimiothérapie en est un exemple typique ; le risque d’effet indésirable à court terme est élevé
mais il est indispensable de prendre ce risque pour espérer obtenir les effets attendus des
médicaments utilisés. Il faut différencier la prise de risque volontaire (décision d’utiliser un
protocole de chimiothérapie plus efficace mais avec plus d’effets indésirables) et involontaire
ou subi car non connus ou prévus (erreur de volume de médicament prélevé lors de la
préparation).
La démarche de gestion des risques consiste à évaluer la prise de risque versus la maîtrise des
dangers.
III. Qu’est-ce-que la gestion des risques ?
Les risques sont des événements incertains, et tous les risques ne sont pas égaux.
Certains risques sont relativement faciles à gérer, tandis que d’autres peuvent avoir des
conséquences catastrophiques pour l’organisation. La gestion des risques permet de
déterminer comment évaluer les différents types de risques et comment gérer les risques les
plus importants.

Il est impossible de prédire si ces événements se produiront ou, le cas échéant, quand ils se
produiront. Toutefois, grâce à leur expérience et en faisant preuve d’esprit critique, la
direction et le personnel peuvent envisager le type d’événements pouvant se produire dans
l’avenir et évaluer l’incidence qu’ils pourraient avoir s’ils se produisaient. C’est donc dire que
le processus de gestion des risques permet de détecter les événements possibles et d’évaluer la
probabilité qu’ils se produisent ainsi que leur incidence sur votre organisation. Plus
précisément, la gestion des risques est le processus et l’ensemble d’activités permettant de
détecter et d’évaluer les risques, de planifier en conséquence et d’en faire la surveillance dans
un cadre structuré. La gestion des risques est plus efficace lorsqu’elle est faite dans tous les
secteurs de l’organisation et lorsqu’elle est alignée sur la vision, les priorités stratégiques et
les programmes des secteurs d’activité de la Première Nation. Le cadre de gestion des risques
comporte les politiques, les procédures et les pratiques associées à une bonne gestion des
risques. On désigne la gestion des risques au sein d’une entreprise comme la « gestion du
risque d’entreprise ».
Les méthodes de gestion des risques :
 L’arbre de défaillance
 APR analyse préliminaire des risques L’arbre des conséquences
 AMDE et AMDEC
 HAZOP (Hazard and Opérabilité study)

IV. L’importance de la gestion des risques :


Il est important de gérer les risques, car la Première Nation a entamé un dialogue sur ses
priorités stratégiques, sur l’effet qu’elles produiront et sur les conséquences de ne pas les
concrétiser. La gestion des risques permet également de faire comprendre au sein de
l’organisation les priorités auxquelles les ressources sont affectées, dans le cadre des
programmes de travail des secteurs d’activité, de manière à atteindre les objectifs fixés.
La valeur de la gestion des risques est différente à chaque
échelon de l’organisation. La gestion des risques permet
au chef et au conseil de Première Nation de se concentrer
sur les risques importants auxquels l’organisation fait face.
Une fois la priorité des risques établie, le chef et le conseil
de Première Nation peuvent déterminer comment les gérer
et comment affecter les ressources appropriées. Un
processus structuré de gestion des risques est un guide
pour le gestionnaire principal et pour l’organisation, car il
permet de mettre en œuvre les priorités stratégiques de la
Première Nation en tenant compte des événements
pouvant nuire à leur réalisation.

t. Les avantages de la gestion des risques :


 Détecter des risques que ne sont pas apparents.
 Présenter divers points de vue au Conseil d’administration et soutenir celui-ci
 Obtenir de la reconnaissance lorsqu’on coopère.
 Établir une meilleure défense contre les recours collectifs.
 Réduire la responsabilité de l’entreprise.
 Encadrement des problèmes d’ordre réglementaire. (Les programmes de gestion
préventive des risques permettent de mieux comprendre les problèmes liés aux
protections d’assurance, à l’indemnisation et à la responsabilité, et ils habilitent aussi
l’entreprise à mieux orienter et à mieux organiser ses enquêtes.)

u. Les étapes de la gestion des risques


Le processus de gestion des risques comporte les quatre étapes illustrées ci-
dessous.

Nous avons conçu ce processus de manière à ce


qu’il soit simple, et nous avons créé une boîte à
outils pour vous aider à chacune des étapes du
processus. Nous recommandons d’exécuter les
étapes 1, 2 et 3 au moins une fois par année pour
s’assurer d’analyser l’environnement actuel et de
porter un regard neuf sur les risques déjà détectés. Il
est important d’ajouter les risques perçus lorsque de
tels risques sont détectés, peu importe où l’on se
trouve dans le cycle de gestion des risques. L’étape
4, le plan de gestion des risques, consiste en une
gestion continue des risques prioritaires.
1. Étape 1 — ÉNONCÉS DE RISQUES
Déterminer les événements négatifs et leur incidence possible. C’est ce qu’on appelle les «
énoncés de risques ». Cette étape requiert habituellement la participation des dirigeants de la
Première Nation, soit le chef et le conseil de Première Nation, les gestionnaires et les
responsables des secteurs d’activité, etc. Le tableau 1 ci-après fournit 5 exemples d’énoncés
de risques

Exemple d’énoncés de risques

2. Étape 2 — REGISTRE DES RISQUES


Énumération de tous les énoncés de risques (créés à partir d’événements et de leur incidence
possible) dans un tableau que nous appelons le registre des risques, qui se trouve dans la boîte
à outil de gestion des risques.
Le registre des risques est un tableau dans lequel sont énumérés tous les risques de façon
structurée, comme ci-dessous.

Exemple de registre des risques

Évaluer les risques détectés en attribuant une cote à deux facteurs de risques : 1. Le degré de
probabilité qu’un risque se concrétise ; 2. La gravité de l’incidence de chaque risque (par
rapport à celle des autres risques). Pour chacun de ces facteurs, le pointage est défini aux
tableaux 3 et 4 ci-dessous.

Degré de probabilité
Rare : Très peu probable, mais peut se produire dans de rares circonstances.
Peu probable : Ne devrait pas se produire, mais on peut voir des indices d’une possible
occurrence de l’événement.
Possible : Pourrait se produire étant donné que l’événement s’est déjà produit à quelques
reprises dans le passé ou parce que l’on peut voir des indices d’une possible occurrence de
l’événement.
Probable : Grande possibilité que l’événement se produise puisqu’il s’est déjà produit à
plusieurs reprises dans le passé ou parce que l’on peut voir des indices d’une occurrence
probable de l’événement.
Presque certaine : Très grande probabilité que l’événement se produise ; très peu probable
qu’il ne se produise pas.

Gravité de l’incidence

Négligeable : Presque sans incidence.


Mineure : L’événement a une incidence limitée sur la Première Nation (et serait
habituellement géré par le personnel de première ligne ou des secteurs d’activité).
Moyenne : L’événement a une incidence moyenne sur la Première Nation (et nécessite
habituellement l’intervention d’un responsable de secteur d’activité ou d’un membre de la
haute direction).
Majeure : L’événement a une grande incidence sur la Première Nation (et nécessite
habituellement que la haute direction se rencontre et trouve des solutions et que la collectivité
se mobilise).
Catastrophique : L’événement a une incidence de longue durée et irréversible sur la
Première Nation (et nécessite habituellement l’intervention de la haute direction et des
gestionnaires ainsi qu’une mobilisation soutenue de la collectivité).
Il est plus difficile d’attribuer un pointage à la gravité d’une incidence, car diverses incidences
peuvent avoir des coûts différents (p. ex. il peut s’agir d’un coût non financier comme la
détérioration de l’environnement, de la réputation, de la santé ou de la culture) Lors des
discussions sur la gravité de l’incidence, il faut évaluer divers risques selon différents
contextes et déterminer où se situe chaque risque, par rapport aux autres risques, sur l’échelle
de 1 à 5.

3. Étape 3 — TABLEAU DE BORD DES RISQUES


Compilation dans le tableau de bord des risques. Une fois le registre des risques rempli, il
permet de créer un tableau Excel généré automatiquement dans la boîte à outils de gestion des
risques qui montre les pointages des risques dans un format rappelant les feux de circulation
pour donner un aperçu rapide de ces risques. Nous appelons ce tableau, montré ci-après,
tableau de bord des risques.

Les couleurs du tableau de bord des risques représentent le degré de probabilité et la gravité
de l’incidence, et les chiffres dans chacune des boîtes représentent le nombre de risques se
situant à chaque niveau. Le tableau de bord des risques devrait être utilisé à divers échelons de
l’organisation pour gérer les risques les plus probables dont l’incidence est la plus élevée. En
principe, le chef et le conseil de Première Nation se chargent de surveiller les risques en
rouge, et le personnel administratif fait le suivi des risques en rouge et en orange, selon le
nombre de risques déterminés. Certaines organisations choisissent de surveiller aussi les
risques en vert, mais il peut être difficile de faire le suivi de tous les risques étant donné les
ressources limitées au sein des organisations. Dans l’exemple précédent, le chef et le conseil
de Première Nation seraient chargés de surveiller 6 risques, tandis que le personnel
administratif se chargerait de surveiller 14 risques (soit le total des risques en orange et en
rouge).

4. Étape 4 — PLAN DE GESTION DES RISQUE :


Le chef et le conseil de Première Nation doivent attribuer la responsabilité de la gestion de
chaque risque et mettre en place un mécanisme de surveillance régulière des risques
prioritaires en déterminant, entre autres, la fréquence de surveillance. Nous suggérons aux
organisations de faire un rapport trimestriel sur tous les risques prioritaires et sur la
progression des stratégies de gestion de ces risques.
À cette étape, il convient d’élaborer un plan de gestion des risques prioritaires, c’est-àdire les
risques se retrouvant dans les cases orange et rouges du tableau de bord des risques. Pour
veiller à ce que ces risques soient gérés activement et conformément aux directives du chef et
du conseil de Première Nation, il faut établir une stratégie de gestion pour chacun de ces
risques et déterminer une ou plusieurs activités de gestion du risque conforme à la stratégie.
Ainsi, le plan de gestion des risques comprend les actions, les activités, les projets et les
programmes visant à réduire l’exposition aux risques importants pour l’organisation et à
minimiser leur incidence.

Stratégies de gestion du risque


 Évitement (apporter des changements pour éviter une partie ou la totalité du risque),
par exemple :
 Mettre fin à l’activité ou éviter l’événement
 Confier l’activité ou l’événement à un tiers.
 Atténuation ou diminution du risque (mettre en œuvre de nouvelles activités
pour diminuer la probabilité que l’événement se produise), par exemple : Nouvelles
politiques ou procédures et nouveaux contrôles ;
 Audit des activités ;
 Nouveau plan d’action
 Transfert ou partage du risque (quelqu’un d’autre assume le risque), par
exemple
 Assurance ;
 Partenariats et coentreprises ;
 Autres contrats avec des tiers.
 Acceptation du risque (aucune mesure n’est nécessaire, mais ce fait a été validé
par la haute direction).
La gestion des éléments du processus de gestion des risques se fait à divers échelons de
l’organisation :
Rôles et responsabilités en matière de gestion des risques

V. Les principaux outils d’analyse des risques :


Les analyses peuvent être globales, générales ou très détaillées. Il est également possible de
les classer en fonction de la précision des critères d’analyse de probabilité d’occurrence et de
gravité des conséquences :
Les analyses de risques qualitatives : les notions de probabilité d’occurrence et de gravité des
conséquences sont appréciées de façon qualitative ; les analyses de risques semi-
quantitatives : les notions de probabilité d’occurrence et de gravité des conséquences sont
appréciées en fonction d’échelles prédéfinies ; les analyses de risques quantitatives : ici, la
probabilité d’occurrence et la gravité des conséquences sont calculées.
Quelle que soit la méthode d’analyse des risques employée, l’objectif reste le même :
Comprendre le système, envisager la façon dont les risques peuvent apparaître, vérifier les
mesures de prévention ou de protection en place et les améliorer si nécessaire. Les analyses de
risques industriels globales Comme évoqué précédemment, il existe plusieurs façons de
procéder à l’analyse des risques industriels. Ici, il est question des analyses globales, donc
celles qui peuvent s’appliquer de façon générale à toute une installation. Avec les analyses de
risques industriels globales, l’objectif est de faire ressortir les risques principaux.
Parmi les méthodes d’analyses de risques industriels globales les plus utilisées :
1. Analyse préliminaire des risques/dangers (APR) :
A. Contexte
Selon la norme CEI-300-3-9 (CEI 300-3-9, 1995), l’analyse préliminaire des risques (APR) «
est une technique d’identification et d’analyse de la fréquence du danger qui peut être utilisée
lors des phases amont de la conception pour identifier les dangers et évaluer leur criticité ».
L'APR a été développée aux États-Unis au début des années 1960 dans les domaines
aéronautique et militaire.
Des développements méthodologiques récents[évasif] ont abouti, sur la base de l'APR, à
l'Analyse Globale des Risques (AGR) et l'Analyse Globale des Risques Probabilisés (AGRQ),
pour généraliser l'APR à tout type de système (activité, mission, processus, organisation,
matériel, logiciel…) et pendant toute sa durée de vie depuis la phase de conception.
L'analyse préliminaire des risques (APR) est une méthode d'identification et d'évaluation des
risques au stade initial de la conception d'un système. À partir de l'ensemble des dangers
auxquels le système est susceptible d'être exposé tout au long de sa mission, l'APR a pour
objectif : l'identification, l'évaluation, la hiérarchisation et la maîtrise des risques qui en
résultent. Elle peut être aussi utilisée avec profit pendant toute la durée de vie de ce système.
L’APR d’un système couvre l’identification :
 Des incertitudes sur sa mission ;
 Des dangers auxquels il peut être confronté ;
 Des situations dangereuses dans lesquelles il peut se retrouver volontairement ou à son
insu ;
 Des scénarios conduisant à des événements redoutés ;
 Des conséquences sur le système et son environnement ;
 Des traitements de maîtrise des risques.
B. Les domaines d'applications
Sont nombreux, et l'APR peut être réalisée sur toute activité industrielle, militaire, financière,
sanitaire, environnementale, à quelque niveau que ce soit (mission, système, composants
Modèle).
C. Les objectifs de l’utilisation
Les objectifs de l’utilisation de cette méthode sont :
 Identifier les événements redoutés par processus de référence 34
 Évaluer les événements indésirables selon les deux composantes du risque et
hiérarchiser les évènements redoutés en fonction de leur criticité
 Déterminer les actions prioritaires à mettre en place - permettre de mettre en évidence
des systèmes nécessitant une analyse des risques plus fine par
AMDEC ou HACCP En plus de sa polyvalence d’utilisation, le principal avantage de l’APR
est de permettre un examen rapide des situations dangereuses comparativement à l’AMDEC
ou l’HACCP. En revanche, l’APR ne permet pas de caractériser finement l’enchaînement des
évènements susceptibles de conduire à un accident majeur pour des systèmes complexes. Il
s’agit dans ces cas-là, comme son nom l’indique, d’une méthode préliminaire d’analyse
permettant d’identifier les points critiques devant faire l’objet d’une étude plus détaillée
D. Limite et avantage de méthode
Le principal avantage de l’Analyse Préliminaire des Risques est de permettre un examen
relativement rapide des situations dangereuses sur des installations. Par rapport aux autres
méthodes présentées ci-après, elle apparaît comme relativement économique en terme de
temps passé et ne nécessite pas un niveau de description du système étudié très détaillé. Cet
avantage est bien entendu à relier au fait qu’elle est généralement mise en œuvre au stade de
la conception des installations. En revanche, l’APR ne permet pas de caractériser finement
l’enchaînement des évènements susceptibles de conduire à un accident majeur pour des
systèmes complexes. Comme son nom l’indique, il s’agit à la base d’une méthode
préliminaire d’analyse qui permet d’identifier des points critiques devant faire l’objet d’études
plus détaillées. Elle permet ainsi de mettre en lumière les équipements ou installations qui
peuvent nécessiter une étude plus fine menée grâce à des outils comme l’AMDEC, l’HAZOP
ou l’analyse par arbre des défaillances. Toutefois, son utilisation seule peut être jugée
suffisante dans le cas d’installations simples ou lorsque le groupe de travail possède une
expérience significative de ce type d’approches.
E. PRESENTATION DE LA DEMARCHE L’APR :
Est une méthode couramment utilisée dans le domaine de l’analyse des risques. Il s’agit d’une
méthode inductive, systématique et assez simple à mettre en œuvre. Concrètement,
l’application de cette méthode réside dans le renseignement d’un tableau en groupe de travail
pluridisciplinaire. Le tableau utilisé est présenté ci-après :

Tableau d’APR

La première ligne permet de situer la partie de l’installation étudiée. Les modes de


fonctionnement normal, transitoire et dégradé sont étudiés dans l’analyse des risques. Seules
celles retenues apparaissent dans l’étude.
La colonne n°1 désigne les numéros des scénarios étudiés.
La colonne n°2 désigne le produit ou l’équipement étudié en rapport avec la partie de
l’installation désignée à la première ligne.
La colonne n°3 désigne l’Evènement Redouté Central (situation de danger). Par exemple, la
mise en suspension de poussières, la fuite de gaz ou l’inflammation de matières combustibles
La colonne n°4 désigne l’Evènement Initiateur (cause de la situation de danger). Un
Evènement Redouté Central peut avoir plusieurs Evènements Initiateurs, aussi bien internes
(défaillance mécanique, erreur humaine, points chauds, …) qu’externes (effets dominos, ...).
La colonne n°5 désigne les Phénomènes dangereux susceptibles de découler de
l’Evènement Redouté Central (ex : explosion, incendie, pollution des eaux superficielles, etc.)
La colonne n°6 recense les Cibles potentielles (homme, structures, …) pouvant être
atteintes par le Phénomène dangereux considéré et l’Intensité du phénomène : Sur site et/ou
Hors du site. Cette information permet la cotation de la gravité G. Si, au cours de l’analyse
des risques, le groupe de travail a des difficultés pour estimer les effets du Phénomène
dangereux, notamment pour déterminer si ces effets sont susceptibles de sortir des limites
d’exploitation, une modélisation peut être réalisée dès ce stade afin de lever cette incertitude.
La colonne n°7 présente la cotation en Gravité (G) des conséquences potentielles
prévisibles sur les personnes, qui résultent de l’intensité des effets du phénomène dangereux
et de la vulnérabilité des personnes potentiellement exposées. A noter que la cotation en
gravité des phénomènes dangereux est réalisée sans tenir compte des Mesures de Maîtrise des
Risques assujetties actives.
La colonne n°8 présente, pour les scénarios identifiés, les principales barrières de sécurité
indépendantes. La distinction entre les barrières de protection et de prévention est réalisée
sous la forme de 2 sous-colonnes.
La colonne n°9 comprend les éventuelles observations ou remarques relatives au scénario
considéré. Sont à consigner dans cette colonne, l’argumentaire relatif à la définition du
phénomène dangereux, à la prise en compte ou non de certaines cibles, ou à la cotation en
gravité. Seuls les évènements plausibles, compte tenu des conditions de mises en œuvre des
produits ou des installations, ont été retenus. Les enchainements d’évènement considérés
comme physiquement impossible ne sont pas repris dans les tableaux. Seuls les scénarios
susceptibles d’avoir des effets à l’extérieur de l’établissement sont considérés comme
accidents majeurs potentiels et sont retenus dans la suite de l’Etude des Dangers.
F. MATÉRIEL & MÉTHODE
L’APR système permet d’analyser les phases du processus de transport, de réception et de
lavage les plus vulnérables aux dangers génériques et de déterminer les scenarii
ayant une criticité Acceptable (C1), Tolérable sous contrôle (C2) ou Inacceptable (C3).
En effet, cette méthode est : inductive, systématique, exhaustive, semi-quantitative (échelles),
multidisciplinaire et applicable aux projets en création ou aux organisations en
évolution. Elle procède en deux étapes :
D’abord l’APR système qui comprend l’analyse fonctionnelle, la liste des dangers (liste type)
et la cartographie des situations dangereuses (déclinaison)
Puis l’APR scénarios qui se déroule en groupe de travail et permet la construction des
échelles, la cartographie des risques initiaux et résiduels et le catalogue des paramètres
de sécurité.
Nous avons analysé les non conformités en 2012 et 2013 puis effectué l’APR avec un groupe
de travail composé du cadre de santé, du pharmacien, de l’interne et des
infirmiers, préparateurs, caristes et agents du service.

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