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d’études
Réalisé par :
• Owail Merrouni • Chaymae Najmi
Encadré par :
P. Sosse-yalaoui Ismail
I. [Adresse de la société]
c. Un risque
Est la probabilité qu'une personne subisse un préjudice ou des effets nocifs pour sa
santé en cas d'exposition à un danger
Le risque résulte de
De la fréquence d’exposition au
phénomène dangereux Et conduit au dommage
La définition d’un risque peut être résumée ainsi :
Les enjeux : ce sont les dommages directs comptabilisables dès la fin de l'événement
exceptionnel sur les habitations, les infrastructures, les bâtiments commerciaux ou industriels,
les cultures ou le cheptel, et, dans les cas les plus dramatiques, les vies humaines. Ce sont
aussi les perturbations économiques et sociales qui résident essentiellement dans les pertes
d'exploitation dues à la destruction de l'outil de travail ou des récoltes ou l'interruption des
communications, mais aussi les atteintes à l'environnement.
La courbe de FARMER illustre bien le fait que le risque dépend à la fois de la gravité
et de la fréquence (ou probabilité d’occurrence). Ces deux paramètres permettent de définir 3
domaines (présentés ci-dessus).
d. Un danger :
Un danger est toute source potentielle de dommage, de préjudice ou d'effet nocif à
l'égard d'une chose ou d'une personne dans certaines conditions dans le milieu de travail.
Exemple :
Substance volatile, inflammable, toxique, corrosive, explosive…
Système technique sous pression ou températures élevées
Masse des charges (levage, déplacement...)
Micro-organisme à caractère infectieux
e. Un accident, Un dommage
Un accident ou un dommage est un événement grave et qui a des conséquences sur les
personnes, les biens et l’environnement immédiat. L'accident peut prendre la forme d'un
incendie, d'une explosion ou d'une émission de matières toxiques ou radioactives…
Exemple :
L'inhalation de vapeurs de solvants peut entraîner une irritation des voies aériennes
supérieures (bouche, nez, pharynx, larynx).
L’incendie peut provoquer des atteintes aux personnes, aux biens et à
l’environnement.
f. La sécurité :
La sécurité est l’absence de tout risque au cours du travail.
La sécurité est aussi un terme de nature polysémique, nous pouvons en proposer les
définitions suivantes :
Situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé a aucun danger
Capacité d’une installation à ne pas causer de dommage a Lhomme et a
l’environnement
La sécurité au travail est de l’ordre de la protection et la prévention des accidents et
des maladies dans le monde professionnel. La santé et la sécurité sont inséparables et font
l’objet d’une même politique. La préservation de la santé et de la sécurité au travail est un
enjeu majeur de santé publique mais également un enjeu économique décisif en raison du
nombre de jours de travail perdus du fait des accidents du travail.
g. La santé :
La santé est en relation avec le travail, ne vise pas seulement l’absence de maladie ou
d’infirmité ; Il inclut aussi les éléments physiques et mentaux affectant la santé directement
liée à la sécurité et à l’hygiène du travail.
La santé est une notion de nature polysémique et évolutive, c’est a la fois :
L’absence de maladie
Un état biologique souhaitable
Un état complet de bienêtre physique, mental et social (définition de l’Oms 1946)
La capacité d’une personne à gérer sa vie et son environnement, c’est-à-dire a
mobiliser les ressources personnelles (physiques et mentales) et sociales en vue de
répondre aux nécessite de la vie
La santé au travail est le résultat de l’influence de l’environnement professionnel sur un
individu
h. Exposition :
Exposition est le contact entre le danger et une personne, pouvant dès lors entraîner un
dommage.
i. Facteurs de déclanchement :
Facteurs de déclanchement sont des éléments qui peuvent augmenter ou diminuer la
probabilité de survenance d’un accident ou la gravité d’un événement.
j. La maladie professionnelle :
La maladie professionnelle est un préjudice physique réalisé progressivement et
en rapport avec l’exposition habituelle à un risque précis.
k. La prévention
La prévention est l’ensemble des actions visant à réduire la Probabilité d'Occurrence
des événements redoutés et permettant de maîtriser les risques d'accidents du travail et de
maladies professionnelles
Troubles musculo-squelettiques :
Le travail sur écran impose une posture statique et des gestes répétitifs pendant de
longues périodes ce qui engendre des troubles musculo-squelettiques. Les contraintes sont
importantes au niveau des muscles, de la nuque, des épaules, du bas du bras, du poignet, de la
main, …etc.
Stress :
Le travail sur écran peut être un facteur de stress. Ce dernier est lié aux contraintes de
temps, à la diminution des délais, à la lenteur ou aux pannes de l’ordinateur.
Le stress peut se traduire par des troubles émotionnels et psychosomatiques pouvant
nuire à l’efficacité de l’opérateur.
Exposition aux rayonnements :
Les rayonnements émis par les écrans cathodiques couvrent pratiquement toute
l’étendue du spectre électromagnétique : ultraviolet (UV), infrarouge (IR), champs
électromagnétiques, champ électrique statique, ultrasons, rayons X, ….
Il est à noter que dans les centres d’appels, ces risques s’intensifient et se multiplient
en raison de l’utilisation conjointe du téléphone, de supports de papier et de l’ordinateur.
Ainsi, de nouveaux risques sont à signaler :
Pathologies de la voix qui sont dues au traitement, à haute voix, d’un nombre
important d’appels téléphoniques dans un environnement bruyant ;
Risque de dégradation de l’appareil auditif interne en raison du bruit ambiant
(plusieurs téléopérateurs effectuant des appels simultanés dans un même local).
Effets sur le travail :
Réduction de l’efficacité de l’opérateur due au stress ;
Perte de temps suite aux troubles engendrés par le travail sur écran ;
Désorganisation du travail.
d. Les chutes d’objets et d’éboulement :
C’est un risque de blessure qui résulte de la chute d’objets provenant de stockage, d’un
étage supérieur ou d’effondrement de matériaux.
Les situations dangereuses qui existent dans les aires de stockage ainsi que les zones de
fouilles sont :
Objets stockés en hauteur : racks de stockage, étagères, dessus d’armoire ;
Objets empilés sur de grandes hauteurs, matériaux en vrac ;
Travaux effectués simultanément à des hauteurs ou à des étages différents : caillebotis,
échafaudage, toiture ;
Travaux effectués dans des tranchées, des puits et des galeries non étayés.
Effets sur la santé :
Les lésions au niveau de la tête ou des membres (ecchymose, fracture, traumatisme
crânien) peuvent aller d’une simple blessure à la mort. Ceci est relatif au :
Poids et forme de l’objet par rapport à la hauteur parcourue pour toucher la victime ;
Point de contact avec le corps de la victime.
Effets sur le travail :
Les accidents liés aux chutes d’objets et d’éboulements peuvent avoir des
répercussions sur la santé des travailleurs, ce qui entraine une diminution du rendement de
l’entreprise suite aux :
Jours de travail perdus suite à l’accident ;
Frais engagés pour remplacer la victime ;
Frais de soins et/ou d’hospitalisation ;
Perturbations et désorganisation du travail.
e. Les chutes de personnes
Le risque de chutes de personnes est caractérisé par un taux de gravité élevé. Il est
présent lors des travaux de plain-pied (à la suite de glissades ou de trébuchement) ou des
travaux en hauteur (chute en périphérie, chute au travers des matériaux ou chutes à proximité
de dénivellation (puits et tranchée)).
Risques de chute de plain-pied : c’est un risque de blessure causé par la chute de plain-
pied d’une personne. La blessure peut résulter de la chute elle-même ou du heurt d’un objet,
d’une partie de la machine ou de mobilier.
Les situations dangereuses par aire de poste de travail et par allée de circulation sont :
Sol glissant : produits répandus (eau, huile, gazole, détritus), conditions climatiques
(feuilles, neige, verglas) ;
Sol inégal : petite marche, estrade et rupture de pente ;
Sol défectueux : revêtement dégradé, aspérité, trou et dalle descellée ;
Passage étroit ou longeant des zones dangereuses : partie saillante ;
Passage encombré par l’entreposage d’objets divers : tuyau flexible, rallonge
électrique, cartons et palettes.
Risques de chute de hauteur : c’est un risque de blessure causé par la chute d’une
personne avec différence de niveau. La blessure peut résulter de la chute elle-même ou du
heurt d’une partie de machine, d’installation. Elle est d’autant plus grave que la hauteur de la
chute est grande.
Les situations dangereuses par aire de poste de travail et par allée de circulation sont :
Zone présentant des parties en contrebas : escalier, passerelle, quai, fosse, cuve, trémie
et la trappe de descente ;
Accès à des parties hautes : armoire, étagère, élément élevé de machine, éclairage,
toiture, bâche et dôme du camion ;
Utilisation de dispositifs mobiles : échelle, escabeau, échafaudage ;
Utilisation des moyens de fortune : chaise, carton, empilement d’objets divers et rack
de stockage.
Effets sur la santé :
Lésions au niveau de la tête ou aux autres membres (Coupure, ecchymose, fracture et
traumatisme crânien et séquelles pouvant être important) qui peuvent aller d’une simple
blessure à la mort. Ceci est en relation avec :
Les obstacles rencontrés lors de la chute plain-pied de la victime ;
La hauteur de chute de la victime ;
Point de contact du corps de la victime avec le sol.
Effets sur le travail :
Les accidents liés aux chutes de personnes peuvent avoir des répercussions sur la santé des
travailleurs, ce qui entraine une diminution du rendement de l’entreprise suite aux :
Jours de travail perdus suite à l’accident ;
Frais engagés pour remplacer la victime ;
Frais de soins et/ou d’hospitalisation ;
Perturbations et désorganisation du travail
Il est impossible de prédire si ces événements se produiront ou, le cas échéant, quand ils se
produiront. Toutefois, grâce à leur expérience et en faisant preuve d’esprit critique, la
direction et le personnel peuvent envisager le type d’événements pouvant se produire dans
l’avenir et évaluer l’incidence qu’ils pourraient avoir s’ils se produisaient. C’est donc dire que
le processus de gestion des risques permet de détecter les événements possibles et d’évaluer la
probabilité qu’ils se produisent ainsi que leur incidence sur votre organisation. Plus
précisément, la gestion des risques est le processus et l’ensemble d’activités permettant de
détecter et d’évaluer les risques, de planifier en conséquence et d’en faire la surveillance dans
un cadre structuré. La gestion des risques est plus efficace lorsqu’elle est faite dans tous les
secteurs de l’organisation et lorsqu’elle est alignée sur la vision, les priorités stratégiques et
les programmes des secteurs d’activité de la Première Nation. Le cadre de gestion des risques
comporte les politiques, les procédures et les pratiques associées à une bonne gestion des
risques. On désigne la gestion des risques au sein d’une entreprise comme la « gestion du
risque d’entreprise ».
Les méthodes de gestion des risques :
L’arbre de défaillance
APR analyse préliminaire des risques L’arbre des conséquences
AMDE et AMDEC
HAZOP (Hazard and Opérabilité study)
Évaluer les risques détectés en attribuant une cote à deux facteurs de risques : 1. Le degré de
probabilité qu’un risque se concrétise ; 2. La gravité de l’incidence de chaque risque (par
rapport à celle des autres risques). Pour chacun de ces facteurs, le pointage est défini aux
tableaux 3 et 4 ci-dessous.
Degré de probabilité
Rare : Très peu probable, mais peut se produire dans de rares circonstances.
Peu probable : Ne devrait pas se produire, mais on peut voir des indices d’une possible
occurrence de l’événement.
Possible : Pourrait se produire étant donné que l’événement s’est déjà produit à quelques
reprises dans le passé ou parce que l’on peut voir des indices d’une possible occurrence de
l’événement.
Probable : Grande possibilité que l’événement se produise puisqu’il s’est déjà produit à
plusieurs reprises dans le passé ou parce que l’on peut voir des indices d’une occurrence
probable de l’événement.
Presque certaine : Très grande probabilité que l’événement se produise ; très peu probable
qu’il ne se produise pas.
Gravité de l’incidence
Les couleurs du tableau de bord des risques représentent le degré de probabilité et la gravité
de l’incidence, et les chiffres dans chacune des boîtes représentent le nombre de risques se
situant à chaque niveau. Le tableau de bord des risques devrait être utilisé à divers échelons de
l’organisation pour gérer les risques les plus probables dont l’incidence est la plus élevée. En
principe, le chef et le conseil de Première Nation se chargent de surveiller les risques en
rouge, et le personnel administratif fait le suivi des risques en rouge et en orange, selon le
nombre de risques déterminés. Certaines organisations choisissent de surveiller aussi les
risques en vert, mais il peut être difficile de faire le suivi de tous les risques étant donné les
ressources limitées au sein des organisations. Dans l’exemple précédent, le chef et le conseil
de Première Nation seraient chargés de surveiller 6 risques, tandis que le personnel
administratif se chargerait de surveiller 14 risques (soit le total des risques en orange et en
rouge).
Tableau d’APR