Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
international
Les opérations du commerce international mettent en présences des acheteurs et des
vendeurs de marchandises (ou de services, ou d’études) qui résident dans des pays souvent
très éloignés les uns des autres, ce qui crée des difficultés lors du règlement.
1.1) Le chèque
Le chèque est un titre de paiement par lequel le titulaire d’un compte donne ordre au
banquier de payer à un bénéficiaire un montant déterminé à prélever sur les fonds ou sur les
crédits du titulaire. Le chèque est un instrument relativement peu utilisé dans les transactions
commerciales internationales. Malgré sa simplicité, le chèque présente certains avantages et
inconvénients.
1
Les avantages L’émission du chèque est à
l’initiative de l’acheteur.
Facilité d’utilisation. Si le chèque est libellé en devise,
Bon marché et très répandu dans l’exportateur est exposé au risque
certains pays. de change.
Commissions faibles sur les Le chèque d’entreprise ne protège
chèques de montant élevé. pas l’exportateur du risque
d’impayé.
Le chèque peut être volé, perdu,
voir falsifié.
Les inconvénients
On peut distinguer deux sortes de chèques qui n’offrent pas les mêmes garanties de
paiement : le chèque d’entreprise et le chèque de banque.
a- Le chèque d’entreprise
Le chèque d’entreprise, est tiré par le titulaire du compte sur une banque, il n’offre
aucune garantie, la provision pouvant être inexistante au moment ou le chèque est présenté à
l’établissement teneur de compte. Cet inconvénient est partiellement ou totalement levé par le
visa ou la certification.
Le visa sur le chèque veut dire que la provision existe au moment ou le chèque est
émis par le tireur, cependant la provision n’étant pas bloquée, la garantie fournie par un
chèque visé est loin d’être satisfaisante, mais la certification d’un chèque veut dire que la
provision existe mais elle est bloquée au profit du bénéficiaire pendant la durée légale de
présentation du chèque.
b- Le chèque de banque
Le chèque de banque est tiré par une banque sur elle même à la demande de l’acheteur,
il offre une garantie contre le risque commerciale mais pas contre le risque bancaire (la
banque doit être solvable) ce chèque permet à l’exportateur la présentation de ce dernier aux
guichets de cette banque sous réserve de bonne fin, c'est-à-dire, si le chèque reste impayé par
le débiteur, la banque récupérera le montant versé sur le compte de l’exportateur.
Le virement bancaire international est un transfert d’un compte à un autre opéré par
une banque sur ordre de l’importateur (débiteur) au profit de l’exportateur (créancier). Il est
réalisé dans la devise de paiement spécifiée par le débiteur. Le virement n’est qu’un support
d’information indépendant de la devise traitée, ce qui lui confère une grande souplesse
d’utilisation.
2
a- le virement par courrier
Le virement par courrier est ordre de virement qui transite par voie postale, son
inconvénient est lié à la lenteur du délai d’acheminement en fonction de l’éloignement et de
l’organisation postale du payé concerné.
Le virement par télex, est un moyen plus rapide que le courrier. Son avantage est la
sécurité mais il se fait par papier, ce qui laisse un risque d’erreur.
Le virement SWIFT est un moyen peu coûteux, très rapide grâce au système, sûr et
rendant l’impayé impossible si le virement est effectué avant toute expédition. Dans le cas
contraire, le virement SWIFT ne constitue pas une garantie de paiement pour le vendeur. Le
bénéficiaire du virement disposera toujours d’un acquit Swift qui prouve la réalisation du
transfert. Le virement sans le recours à une assurance-crédit ou une garantie bancaire ne
garantit pas le paiement à échéance.
Client donneur
d’ordre Cheminement de l’information
Cheminement du paiement
Message SWIFT
Client
Banque Banque
bénéficiaire
correspondante de correspondante
l’exportateur du destinataire
3
Les avantages et les inconvénients du virement SWIFT peuvent se résumer comme
suit :
Avantages Inconvénients
La lettre de change ou la traite est un écrit par le quel le tireur (exportateur) donne
l’ordre à son client étranger le tiré (importateur) ou à son représentant (banquier) de lui payé
une certaine somme (appelée nominal) à vue ou à une date déterminée (échéance).
L’exportateur expédie la traite à l’importateur pour que celui-ci la lui rende acceptée et
signée. A travers la lettre de change, l’exportateur octroie à son client un délai de paiement
plus ou moins long. L’aval d’un banquier de premier ordre (du tiré) assure le paiement à
l’échéance, il s’agit d’un engagement par lequel un tiers sous un signataire de la lettre de
change, ou pour une partie seulement sur la base de ce mécanisme, il est recommandé de
demandé à l’acheteur dés la signature du contrat une promesse d’aval émanant de sa banque.
Certains éléments obligatoirement doivent être mentionnés sur la traite tels que la
dénomination de lettre de change, le mandat de payer une somme déterminée, le nom de tiré,
l’échéance, le lieu de paiement, la date et lieu de création de l’effet, le nom du bénéficiaire et
la signature du tireur.
4
1.4) Le billet à ordre
Le billet à ordre est un écrit par lequel le souscripteur (emprunteur) s’engage à payer
une certaine somme à une date d’échéance à un bénéficiaire préteur : il a les mêmes
caractéristiques qu’une lettre de change, et peut être avalisé par une banque, endossé ou
négocié. Il est émis à l’initiative de l’acheteur.
Le mandat poste international peut être présenté sous trois forme : mandat ordinaire,
mandat de versement à un compte postale, mandat télégraphique. Cet instrument de paiement
est très peu utilisé dans le commerce international.
L’encaissement simple est une technique utilisée lorsque les partenaires se connaissent
depuis long temps. Il désigne les opérations dans lesquelles les règlements du vendeur ne sont
pas conditionnés par la remise en banque des documents destinés) à prouver qu’il a rempli ses
obligations. Cette technique se fait par un des instruments de paiement ci-dessus décrits (dans
la première section). En finale, c’est marchandise contre paiement à vue ou à échéance. Sinon
l’alternative est soit le paiement d’avance soit le recours aux techniques de paiement
documentaires telles que la remise documentaire, le crédit documentaire ou la lettre de crédit
stand-by.
5
2.3) L’affacturage
Lorsque la banque d’un exportateur dispose d’une filiale ou d’une succursale dans le
pays de l’importateur, il a la possibilité d’y ouvrir un compte. Cette technique est très
intéressante, notamment lorsque l’exportateur exporte couramment vers un pays, et surcroît
pour des sommes importantes. Une telle centralisation des recettes provenant de ce pays sur
un compte locale permet de réduire les commissions liées au rapatriement et pour l’acheteur
de payer sur un compte de son pays. Aussi, les paiements effectués à partir d’un compte
étranger coûtent généralement moins chers que les paiements internationaux.
6
Généralement quatre parties (et parfois seulement trois) interviennent dans cette
technique :
-le donneur d’ordre : c’est le vendeur exportateur qui donne mandat à sa banque ;
-la banque remettante : c’est la banque du vendeur à qui l’opération a été confiée par
le vendeur ;
-la banque présentatrice : c’est la banque à l’étranger chargée de l’encaissement, en
général correspondante de la banque remettante. Cette banque effectue la présentation
des documents à l’acheteur et reçoit son règlement.
-l’acheteur : c’est l’importateur qui récupère les documents délivrés par la banque
présentatrice une fois que le paiement ou l’acceptation d’effets de commerce est
effectué. Donc on distingue deux types de remise documentaire : D/P (documents
contre paiement) et D/A (documents contre acceptation).
7
Les six étapes de la procédure de la remise documentaire sont résumées dans le
schéma suivant :
Acheteur
Vendeur
donneur d’ordre 1- Expédition de la
marchandise *
4bis- paiement
Donc c’est d’un engagement irrévocable de paiement donné par une banque (la
banque émettrice), en faveur du vendeur (le bénéficiaire), et délivré à ce dernier à la
demande et conformément aux instructions de l’acheteur (le donneur d’ordre). Il est
conditionné à la présentation par le vendeur d’un ensemble précis de documents
conformes aux conditions et termes du crédit documents et ceci dans un délai
déterminé.
8
Le crédit documentaire fait intervenir quatre parties qui sont :
-Le donneur d’ordre
C’est l’acheteur qui a négocié un contrat commercial avec un fournisseur étranger ; il
donne à sa banque des instructions d’ouverture du crédit documentaire en faveur de
son fournisseur, où il précise, entre autres, les documents qu’il désire et le mode de
règlement.
-La banque émettrice
C’est la banque de l’acheteur qui, après avoir reçu des instructions de son client, émet
le crédit documentaire, c’est-à-dire procède à son ouverture.
-La banque notificatrice
C’est la banque correspondante de la banque émettrice dans le pays du vendeur. Elle
va notifier au vendeur l’ouverture du crédit documentaire en sa faveur. Cette banque
n’est pas forcément la banque habituelle du vendeur.
-Le bénéficiaire
C’est le vendeur qui est le « bénéficiaire » de l’engagement bancaire d’être payé.
Acheteur Banque
importateur 9-Paiement
émettrice
10-Documents
11bis-
Marchandises
remises 11-Documents 3-Transmission
par message
SWIFT d’avis
7-Documents d’ouverture
Capitaine
1-Pro forma du navire
8-Paiement
4-Marchandise 5-Connaissement
expédiée
6-Documents et factures Banque
notificatrice
Vendeur éventuellement
exportateur 8-Paiement
confirmante
3bis-Notification au bénéficière
9
Parmi les typologies de crédit documentaire on peut distinguer deux grandes
catégories : le crédit irrévocable (notifié ou non confirmé) et le crédit irrévocable et confirmé.
10
Bien que basé sur le contrat, la LCSB en est indépendante. La banque qui s’est
engagée, paiera le bénéficiaire en cas de défaillance du donneur d’ordre, contre
présentation d’une déclaration du bénéficiaire certifiant ne pas avoir été payé
accompagnée d’un ou plusieurs autres documents attestant que ce dernier a réalisé ses
obligations contractuelles (document d’expédition ou de transport, facture…). Le plus
souvent, la LCSB exige la copie de ces documents. La banque ne s’intéresse ni à la
marchandise ni aux relations commerciales entre le vendeur et l’acheteur. Son
engagement est basé sur les documents requis.
7-Remise du 5-Récupération
connaissement du B/L*
Vendeur Importateur
bénéficiaire 6-Transmission des documents donneur d’ordre
dont le connaissement
1-Demande
3-Notification d’ouverture
de la LCSB de la LCSB
9-Paiement direct
C’es pour ces objectifs recherchés que le moyen le plus utilisé par la communauté
bancaire international est le crédit documentaire irrévocable confirmé, car il permet de
sécurisé au maximum l’importation ainsi que l’exportation.
11