Vous êtes sur la page 1sur 6

LA CRISE DES DETTES SOUVERAINES EN ZONES EURO

Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) est l’instrument dont les pays


de la zone euro se sont dotés afin de coordonner leurs politiques
budgétaires nationales et d’éviter l’apparition de déficits budgétaires
excessifs. Il impose aux États de la zone euro d’avoir à terme des budgets
proches de l’équilibre ou excédentaires.
Il correspond au souci de l’Allemagne d’éviter qu’une fois entrés dans la
monnaie unique, certains pays profitent de leur appartenance à la zone
euro pour mener des politiques laxistes. En effet, les critères de Maastricht
réglementaient l’entrée dans l’union économique et monétaire (UEM) mais
aucune règle n’avait été fixée pour contrôler les finances publiques des
États une fois qu’ils en étaient membres.
Le PSC a été adopté au Conseil européen d’Amsterdam en juin 1997.
Il prolonge l’effort de réduction des déficits publics engagé en vue de
l’adhésion à l’UEM. Cependant, à l’inverse de la politique monétaire, la
politique budgétaire demeure une compétence nationale.

Le PSC comporte deux types de dispositions :


•lasurveillance multilatérale est une disposition préventive : les
États de la zone euro présentent leurs objectifs budgétaires à moyen
terme dans un programme de stabilité actualisé chaque année.
•la procédure des déficits excessifs est de nature plus dissuasive.
Elle est enclenchée dès qu’un État dépasse le critère de déficit public
fixé à 3% du PIB, sauf circonstances exceptionnelles.
La Commission adresse un avertissement à l’État concerné, puis
suggère au Conseil Ecofin d’adresser à ce dernier une
recommandation. Celle-ci doit être approuvée à la majorité qualifiée.
Si l’État ne met pas fin à la situation de déficit excessif dans les
délais impartis, le Conseil peut prendre des sanctions : dépôt auprès
de la BCE, qui peut devenir une amende (de 0,2 à 0,5% du PIB de
l’État en question) si le déficit excessif n’est pas comblé.
En raison de la crise sanitaire provoquée par le Covid-19, la Commission
européenne a activé la clause de sauvegarde et le Pacte de stabilité et de
croissance est suspendu depuis mars 2020. Il s'agit de permettre aux États
de faire face aux conséquences économiques de la pandémie.

Les banques centrales peuvent vendre des titres emis par la BCE pour
financer les budgets et les états aujourd’hui la banque de france possède
18 % de la dette publique

QUEL Intérêt pour certains pays de ne pas respecter le pacte de stabilité ?

Au sein de la zone euro :

quand vous vous endettez vous créez des investissements et de l’inflation


pour la relance économique, sauf que la BCE avec des taux directeurs très
bas essaie de garder une monnaie stable (même si aujourd’hui on a une
inflation pendant longtemps très faible en UE), quand vous disposez d’’une
économie à faible valeur ajoutée il est plus interessant de disposer d’une
monnaie forte si vous pouvez disposer de fonds d’investissements et de
facilité sur le marché (marché unique européen), tendance a excédent
budgétaire pour lancer économiquement le pays (sans connaître les
répercussions car poids absorbés par les gros pays)

mais si la production éco du pays ne suit pas (pas assez de richesses


produites) grosse difficultés de remboursement car peu de marge de
taxation et de financement.

les pays qui ont commencés à s’endetter ont ainsi du s’endetter encore
plus pour rembourser leurs excédents (cela créer de l’inflation, contraire
aux objectifs de la BCE) et déséquilibre économique entre les pays.
Renforcé par l’idée que
Mis en place pour limiter les réformes des pays nouvellement entré dans
l’UE on veut éviter que les dépenses d’état se développent plus vite que
l’économie réelle. Économie peut développée pour une monnaie forte créé
des déséquilibre dans les finances publiques.

Quatre pays de l’UE ont actuellement une dette publique supérieure à 120
% de leur PIB. Avec un ratio atteignant 200,7 %, la Grèce détient de loin
le plus fort taux d’endettement de l’Union européenne, devant
l’Italie (155,3 %), le Portugal (130,5 %) et l’Espagne (121,8 %).

Aussi, la France est bien au-dessus de la moyenne des Vingt-Sept (90,1


%), avec une dette qui atteint actuellement 116 % de son PIB.
L’Estonie (19,6 %) et la Bulgarie (24,2 %) présentent actuellement les
taux d’endettement les plus faibles au sein de l’UE.

APPARITION DE LA CRISE DE LA DETTE SOUVERAINE

En 2008 la crise des subprimes, beaucoup de banques commerciales qui se


retrouve en défaut de financement, les marchés s’effondrent sur
l’anticipation d’une récession économique→ sauvetage des banques
commerciales, 5md perte societe generale, 2,1 md par l’état
Avec la récession économique, impossibilité pour les états de taxer plus le
contribuable, les états sont partis sur les marchés pour s’endetter
EXPLOSION de la dette dans l’ensemble des pays de l’UE.

Le problème ce n’est pas forcement les pourcentage de dettes publique qui


compte, mais qui la détient et de quelle dette parle t’on
(parenthèse dette française,
etablissement nn bancaire (fonds d’actifs etc.) moins cher mais plus
importants mais plus volatile
etranger : plus de financement mais moins certains, résidents capacité
d’action directe (levier fiscal, règle d’investissements)

GRECE 300 MD de PIB en 2011, 184MD aujourd’hui

. Face à l’exlosion des dépenses grecques la cote des marchés pour l’état
grecque est passé de A1 A BBB- aujourd’hui ils sont a BB (rating s and P)
la dette grecque est devenue moins soutenable, redressement par l’UE et le
FMI, réformes économiques de limitation des dépenses budgétaire.
Trop de dépenses budg → hausse des taxes et de la dettes→ récéssion →
hausse du coup d’endettement → défaut des finances

Concurrence entre les pays sur les questions de dépenses budgétaire

CETTE SOUVERAINETÉ de la dette si elle a pu etre importante est de


plus en plus marginales
au sein de l’UE on a une rivalité sur les politiques budgétaires à mener,
rappel le PSC existe aussi dans une harmonisation des politiques
budgétaires entre les pays et contrer les déséquilibres, certains pays dit les
« frugaux » qui danemark, pays bas,autriche, suede « frugal four »
allemagne, revandiquent une politique plutôt strictes sur les dépenses, pour
les pays Nord, faible population avec des économies a forte valeur
ajoutées, peu de service publique et haut revenus,

Pays du Sud grece italie l’espagne


revendique plus de dépenses pays anciennement industrialisé basculement
des économies avec l’euro disparité économique fortes et prestation
sociale pas les mêmes dépenses (France qui a eu du mal a respecter le
pacte de nombreuses années
même avant les sanctions (0,5 points de PIB) était peu appliqué→ besoin
de majorité qualifiée (2/3) la france et l’allemage ne l’ont pas respecté
durant la Crise de la dette souveraine et aujourd’hui plus du tout, le PSC
est suspendu depuis 2020 et la crise du Covid

depuis le Covid on a un endettement énorme et un déficit record france

d’ailleurs aujourd’hui l’enjeux des dépenses éco est moindre, plan relance
UE next Generation (les 750Md de la BCE pour la relance) qui au début
avait vu des sanctions sur les politiques éco avec le Covid (bcp de
dépenses) les frugal four était contre,
pris un autre angle politique avec des sanctions sur l’état de droit
(pologne,hongrie→ sur la distribution des aides)
La seconde crise de la dette souveraine

VAS T’on vers une nouvelle crise de la dette ?

Depuis le crise du Covid les états se sont endettés massivement pour


pouvoir amortir la récession économique à une periode ou la croissance
européenne n’était pas la plus fortes, effet de stabilisation des prix et avec
la relance économique on a une inflation importante, injections de capitaux
massifs dans l’économie (aussi aux USA, biden plan de relance de
1600MD d’infrastructures),

alors que l’injection est très importante se pose la question de la dette pour
le contribuable (elections presidentielles) egalement la monté des tensions
internationales qui pourraient l’accroître encore à un moment ou
l’économie à besoins d’être soutenues.

Financement également pour le secteur bancaire

Plus de 700 banques européennes (742 banques) ont participé à cette


opération baptisée - en langage technique - TLTRO (Targeted Long Term
Refinancing Operation). La BCE a prêtée 1300Md d’euros sur 3 ans non
remboursable à des taux négatifs (-1%) pour que les banques prêtent aux
particulier et aux entreprises.

Vous aimerez peut-être aussi