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- La guerre ailleurs afin d’eviter le conflit interne exemple des guerres coloniales, la guerre
comme « médicine purgative » p 17
- Préferènce des soldats étrangers pour éviter la dessertion, la defense locale reservée aux
anciens soldats
- Motivation pour combattre varie : idéal chevaleresque (noblesse), identité locale (villes
allemandes), spirit de corps, patriotisme, émotion religieuse (tercios)
- La petite noblesse est très présente aux armées
- Presque uniquement des volontaires soldés à durée indéterminée
- Formations en fonction de provenance, langue, tactique
- Mercenaires et professionnels plus efficaces et moins chers que les régiments « nationaux »
ou régionaux
- Les régions qui fournissaient des mercenaires : nécessité de l’émigration de la main d’œuvre
exédentaire (suisse)
- La réalité politique fait impossible la croisade, ceux qui combattent le font à titre individuel
ou en s’assimilant aux entrepeneurs militaires
- Perspective similaire pour la colonisation. L’auteur fait omission des alliés indigènes de
Cortés, mise en avant de l’avantage technologique.
Chapitre II :
La guerre et l’état :
- Déclarer la guerre, faire la paix, lever des troupes, commandants, aussi de lever des impôts
(nouveau et pas universel)
- Aussi des nouveaux devoirs : gérer l’approvisionnement et les déplacements
- En France imitation des navires anglais sous Henri II, aussi construction des arsenaux
- Aussi l’importation des armes (principalement de l’artillerie) depuis les centres de commerce
en méd
- A cause du prix l’artillerie et les fortifications réservées aux souverains. Peu de seigneurs,
déclin du château privé
- Contrats d’approvisionnement pour le pain, la cire, les bougies, les chaussures (notamment
par l’armée espagnole)
- Service de santé (notamment par l’armée espagnole), hôpitaux de campagne en Andalousie
à la fin de la reconquête. Des tentes ambulance lors des guerres d’Italie en 1523. En France à
partir de 1597. Sous Phillipe II les soins sont gratuits à cause du prélèvement des soldes.
Financement de la guerre :
- Pillages, création des nouveaux impôt ou alourdissement des existants, élimination des
privilèges fiscaux. Surtout sur le clergé et les urbains
- Les emprunts comme source principale, banqueroutes progressives
Mercenaires :
Chapitre III
La société militaire :
Chapitre IV :
La nature du conflit
La guerre navale
- La guerre navale évolue, plus de conflits sur mer, sauf pour l’Italie. En générale « la décision
finale et celle des armées de terre »
- Pour sauvegarder les colonies et les flottes commerciales. Navigation en convoi, course aux
indes, primauté des Hollandais.
- « La flotte a d’abord une vocation défensive » p91 des cotes de la métropole. Les Anglais ne
sont pas à l’abris de l’invasion, forte competition Hollandaise et Française
- La suprématie navale des grands pouvoirs au début du XVIIIe. Mais les Anglais parviennent à
garder leur flotte prête en permanence, les français privilègent l’armée de terre
- Innovations techniques (vaisseaux de ligne standarisés) tactiques (combat en ligne)
- Recrutement et approvisionement difficile
- Les plus puissants : Espagne avant 1643, Prusse dès 1757, France entre 1672 à 1714
- Principalement grâce à la taille, peu de difference technique
- 420 000 hommes
- La force économique et administrative derrière la taille
- Disparition progressive des mercenaires, pouvoir croissant de l’ état
- Passage du contrat (d’entreprise privée) à commission (au nom du roi et de l’état)
- Les mercenaires ne sont pas des instruments du dépotisme, ils sont surtout utilisés aux pays
où le pouvoir politique est partagé
- Armées privées, dangereusses pour l’autorité royale
- Corruption des charges militaires, vente des régiments et postes militaires. Perspectives de
carrière et prestige
Armées permanentes
Bureaucratie militaire
Guerre et affaires
- Dépression économique dans la seconde moitié du XVIIe, métaux deviennent plus rares
aussi un dérèglement climatique
- « Tragique XIIe siècle »
- Economie de guerre orienté ver l’autarcie par les limitations commerciales. La marine
impulse des nouvelles exploitations
- Pour approvisionner : Variait selon l’armée, certaines vivaient aux dépens des locaux
(Autriche), certaines profitaient des réseaux de munitionnaires ou des marchands (France)
Chapitre VI :
L’envers de la guerre
- Des récits sur la guerre très partisans, image méprissante des soldats : pas d’humains
- Hostilité perpétuelle entre la population terrorisée et les armées mal payées et mal nourries
- Les paysans et bourgeois se défendent des expropiations et souvent se font massacrer
- Certaines massacres deviennent des outils médiathiques. Les protestants dennoncent par la
presse la mis a sac de Magdebourg, mais le Suédois vennaient de faire pareil à Francfort sur
l’Oder
- Le nombre des pertes est très difficile de déterminer, les sources sont limités et parfois
innexistantes dans les zones les plus affectées par la devastation. Les campagnes perdent
davantage de personnes.
- Des régions beaucoup plus affectées, où les armées passent souvent. Plus de 50 % dans le
Wrutemberg
- Des populations qui quittent leurs pays par le changement de la situation confessionnelle,
des paysans qui se réfugient en ville
- La taxe du feu » comme contribution sous ménace. Certains régiments ne devaient rien
exiger des habitants après la réception de la contribution
- Mais aussi des atrocités « insensés » et violences gratuites. La population comme cible de la
petite guerre et la « course ». Terrorisation de la population par l’effet surprise. Création des
postes de défense en permanence
- Evolution vers des raids plus massifs mais moins fréquents, la violence individuelle
commence à se rarifier vers la fin du siècle. Désormais l’état canalise et confisque la cruauté
- Les forces militaires obtiennent le droit à exploiter les territoires sous contrôle par des
contributions
- La pression de l’état limite l’exploitation, surtout des villages sous l’autorité royale.
- Délaissement de la cruauté par le besoin stratégique, les saccages pouvaient déchirer une
armée
La structure du texte est simple et linéaire : dans chaque paragraphe, l'auteur annonce un aspect
spécifique de la période, donne un aperçu de cet aspect à travers l'Europe et fournit ensuite des
exemples selon les états dans lesquels le sujet varie.
Chapitres divisés en parties souvent basés sur : les institutions, l’évolution de la société et leur
relation avec les armées.