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Chapitre I 

Epoque moderne : L’exemple du progrès précoce ottoman

- Vers des armées permanentes, avantage des ottomans depuis le XIVe


- A l’EO un système institutionalisé et basé sur les capacités régionales des populations
conquises
- Janissaires comme force principale, mais aussi des principautés chrétiennes alliés
- Logistique avancé, des lignes d'approvisionnement simplifiées (rivières)
- Saison de campagne stricte 23 avril au 29 octobre
- Intensification progressive de la contestation de la domination des puissances chrétiennes
des mers de plus en plus éloignées, efforts embettés par les veniciens en 1571 lepante et
1656
- Malgré leurs defaites les conquêtes n’ont été menacés, juste un ralentissement de
l’expasion
- Efforts maritimes principalement contre la piraterie, menace plus grande que la guerre
- Déclin à partir du XVIIe siècle : attachement aux traditions, retard technique

L’idéologie de la guerre dans l’Europe chrétienne : XVIe

- La guerre ailleurs afin d’eviter le conflit interne exemple des guerres coloniales, la guerre
comme « médicine purgative » p 17
- Préferènce des soldats étrangers pour éviter la dessertion, la defense locale reservée aux
anciens soldats
- Motivation pour combattre varie : idéal chevaleresque (noblesse), identité locale (villes
allemandes), spirit de corps, patriotisme, émotion religieuse (tercios)
- La petite noblesse est très présente aux armées
- Presque uniquement des volontaires soldés à durée indéterminée
- Formations en fonction de provenance, langue, tactique
- Mercenaires et professionnels plus efficaces et moins chers que les régiments « nationaux »
ou régionaux
- Les régions qui fournissaient des mercenaires : nécessité de l’émigration de la main d’œuvre
exédentaire (suisse)
- La réalité politique fait impossible la croisade, ceux qui combattent le font à titre individuel
ou en s’assimilant aux entrepeneurs militaires
- Perspective similaire pour la colonisation. L’auteur fait omission des alliés indigènes de
Cortés, mise en avant de l’avantage technologique.

Chapitre II :

La guerre et l’état :

- Deux systèmes pour assurer la paix en contradiction : l’équilibre de forces et l’ambition


hégémonique (Empire universel)
- Des nombreusses annexions qui alarment les contemporains au XVIe
- Investissements militaires pour projeter son pouvoir et survivre : révolution technique
(armes à feu, sappeurs, ingénieurs militaires)
- La défense par des points stratégiques, la taille des armées ou la puissance navale selon les
priorités de l’état
- Moscovie en expansion continue vers le sud est par la construction de fortifications,
l’institution du service militaire

Droit régalien : du souverain

- Déclarer la guerre, faire la paix, lever des troupes, commandants, aussi de lever des impôts
(nouveau et pas universel)
- Aussi des nouveaux devoirs : gérer l’approvisionnement et les déplacements
- En France imitation des navires anglais sous Henri II, aussi construction des arsenaux
- Aussi l’importation des armes (principalement de l’artillerie) depuis les centres de commerce
en méd
- A cause du prix l’artillerie et les fortifications réservées aux souverains. Peu de seigneurs,
déclin du château privé
- Contrats d’approvisionnement pour le pain, la cire, les bougies, les chaussures (notamment
par l’armée espagnole)
- Service de santé (notamment par l’armée espagnole), hôpitaux de campagne en Andalousie
à la fin de la reconquête. Des tentes ambulance lors des guerres d’Italie en 1523. En France à
partir de 1597. Sous Phillipe II les soins sont gratuits à cause du prélèvement des soldes.

Financement de la guerre :

- Pillages, création des nouveaux impôt ou alourdissement des existants, élimination des
privilèges fiscaux. Surtout sur le clergé et les urbains
- Les emprunts comme source principale, banqueroutes progressives

Mercenaires :

- Moins chers car déjà équipés et expérimentés


- Progressivement continuent en service pendant l’hiver : avantages stratégiques, davantage
de contrôle sur la troupe par l’administration du souverain. Eviter le vagabondage des
licenciés
- Facteur religieux, des compagnies plus ou moins homogènes

Chapitre III

Les effets de la guerre :

- La guerre comme manifestation de la violence omniprésente (analyse sociologique)


- La guerre comme facteur aggravant dans un complexe
- Difficile de mesurer l’impact au XVIe : réduction des baptêmes, prix des céréales, diminution
des échanges (coupage des routes, nouvelles sont favorisées)
- Les guerres de religion frappent le clergé et la pop rurale
- Plusieurs types de milice de défense, locale, bourgeoise, arrière-ban (fortifications), royale
(parfois étrangère)
- Conscription précoce dans certains états à cause des défaites ou menaces militaires
considérables (Hongrie, Moldavie) sous la forme des milices. Souvent des renforts aux
armées professionnels beaucoup plus larges. Véritable armée de conscrits en Suédé

La société militaire :

- Aux marges de la société


- Pas d’uniformes, des tenues propres aux régiments
- Perte d’identité, formation d’une identité « mercenaire », spirit de corps et solidarité
- La mutinerie très commune

Chapitre IV :

La nature du conflit

- Prolifération et élargissement des guerres


- Plus d’intervenants, même pour les conflits « locaux »
- Relations internationales organisés autour de trois axes : la raison d’état (sur la raison
idéologique ou religieuse), l’équilibre dissuasif (Westphalie) et la sécurité (Approche
défensive et fortificatrice, aussi contre les ennemis de l’intérieur) (populations défensives de
l’EO, les serbes)
- Evolution générale vers une politique internationale séculaire (Guerre des trente ans)
- Mais toujours une dimension religieuse surtout à l’intérieur (Guerre civile anglaise) et dans
certains états spécifiques (Russie, Pologne, Autriche)
- La révolte se multiplie, les fortresses se tournent aussi contre les villes. Par des
« fanatiques », noblesses autonomistes presque « nationalistes » et populations de
périphérie

La guerre navale

- La guerre navale évolue, plus de conflits sur mer, sauf pour l’Italie. En générale « la décision
finale et celle des armées de terre »
- Pour sauvegarder les colonies et les flottes commerciales. Navigation en convoi, course aux
indes, primauté des Hollandais.
- « La flotte a d’abord une vocation défensive » p91 des cotes de la métropole. Les Anglais ne
sont pas à l’abris de l’invasion, forte competition Hollandaise et Française
- La suprématie navale des grands pouvoirs au début du XVIIIe. Mais les Anglais parviennent à
garder leur flotte prête en permanence, les français privilègent l’armée de terre
- Innovations techniques (vaisseaux de ligne standarisés) tactiques (combat en ligne)
- Recrutement et approvisionement difficile

Les armées de terre

- Les plus puissants : Espagne avant 1643, Prusse dès 1757, France entre 1672 à 1714
- Principalement grâce à la taille, peu de difference technique
- 420 000 hommes
- La force économique et administrative derrière la taille
- Disparition progressive des mercenaires, pouvoir croissant de l’ état
- Passage du contrat (d’entreprise privée) à commission (au nom du roi et de l’état)
- Les mercenaires ne sont pas des instruments du dépotisme, ils sont surtout utilisés aux pays
où le pouvoir politique est partagé
- Armées privées, dangereusses pour l’autorité royale
- Corruption des charges militaires, vente des régiments et postes militaires. Perspectives de
carrière et prestige

Armées permanentes

- Désavantage : difficiles de mobiliser et licencier


- Mobiliser : nouvelles troupes avec très peu d’experiènce, ceux qui étaient déjà formés
étaient toujours minoritaires face aux soldats levés.
- Licencier : Nécessité de couper drastiquement le nombre d’effectifs en paix mais mantient
des véterans pour faciliter l’adaptation des recroues
- Armée permanente très adapté aux nouvelles logiques défensives (fortresses de frontière,
peu en ville)
- Construction des premières casernes à la fin du XVIIe, avant logés chez les particuliers

Difficultés recrutement et conditions

- Les volontaires ne suffiçaient plus, nouvelles méthodes : condamnés, vagabonds, mendiants


- Quantité des recrutés en fonction des soldes. Mais diminution progressive des salaires en
profit des équipements
- Mobilisation par la création des milices tirés au sort, seule la Suède a une armée de soldats-
citoyens

Bureaucratie militaire

- « Secrétariat d’état de guerre » : service aux intendants des armées, approvisionnement,


intermédiaires armée-populations
- Subordination des militaires au pouvoir politique, inspections au « travail du Roi »
- Instauration partielle du principe d’ancienneté et de montée en rang par merite,
condécorations ou réconnaissance
- Contrôle, centralisation et bureaucratisation aux dépens de l’aristocratie

Guerre et affaires

- Dépression économique dans la seconde moitié du XVIIe, métaux deviennent plus rares
aussi un dérèglement climatique
- « Tragique XIIe siècle »
- Economie de guerre orienté ver l’autarcie par les limitations commerciales. La marine
impulse des nouvelles exploitations
- Pour approvisionner : Variait selon l’armée, certaines vivaient aux dépens des locaux
(Autriche), certaines profitaient des réseaux de munitionnaires ou des marchands (France)

Argent, banque et finance

- Nouvelles sources de monnaie pour assurer la circulation : cuivre, papier


- Les revenus fonciers ne suffiçaient jamais, importation et taxation plus extensives

Chapitre VI :

Acteurs et victimes de guerre

La vocation et carrière militaire

- Vu comme un emploi, pas un devoir. Mais préstigieux et parfois exclusif


- Pour l’assencion sociale de la noblesse : « l’office commençait la noblesse, le fief
l’accroissait, l’épée l’achevait »
- Carrière transmise, souvent à l’ainé (transmition d’un office ou un régiment)
- Développement progressif d’une hétérogeneité dans l’origine social des officiers
- Multiplication des brevets permettait l’accès aux fils des bourgeois
- L’entrée des hommes nouveaux ne s’arrête qu’avec la paix ou la défaite militaire

D’un devoir d’honneur à une profession


- Comportement aussi plus humain par le néo-stoïcisme
- Justification de la profesion militaire par la foi (lutheriens, compagnie de Jésus) Mais aussi
l’insertion des aumoniers pour « combatter les dérives du comportement des officiers et des
soldats »
- Pressions pour convertir la troupe, pas trop rigoureux (soldats protestants pour entrer aux
Invalides)
- Officiers plus soumis au contrôle de l’administration pour combler leurs excès
- L’éthique militaire : par la conscience et la prudence qui sont montrés comme des
« innovations ». Parfois imposés par l’état
- Vers la fin du XVIIe le spirit de corps est présent dans les autres armées européennes (déjà
chez les espagnols et turcs depuis le XVIe

Let soldat et l’ancien soldat

- Le soldat est toujours réduit à un « être collectif »


- L’évaluation des pertes est très difficile et inexacte, prise en compte des morts, blessés,
prisonniers et déserteurs. Toutefois, une espérance de vie très faible (ne dépassait pas 4 ans
dans la majorité des cas)
- La majorité des pertes est attribué aux épidemies et maladies, les casernes comme endroit
propice pour l’infection, commence à changer après 1680
- En cas de pénuries les soldats sont laissés à leur sort, l’entraide par des petits groupes
- Conditions de combat mentalement éprouvantes, de plus en plus meurtriers, nécessité de
force morale pour survivre (parfois par la consommation de l’alcool)
- Les prissionners de guerre par des articles de capitulations pas toujours respectés.
- Deviennent progressivement des prisonniers d’état. Fixation des rançons intitutionalisés
selon le rang. Amelioration des conditions après la guerre de trente ans
- Le moutin est très commun, principalement par le retard dans le paiement des soldes
- La France semble être le seul pays ayant un service de santé au début du XVIIIe siècle : de
qualité très inégale selon l’hôpital. Mais l’état des connaissances médicales ne permettait
pas des bons soins
- Louis XIV : les hommes qui se sacrifient pour la défense de l’état passent le reste de leurs
jours en tranquillité. Avril 1674 Hôtel des Invalides, le clerc contribue des ressources et des
moines à la construction et aux services
- Avant tout de la réconnaissance et de la pitié, puis du secours aux gens qui pourraient
mendier et vagabonder
- Pas qu’un hôpital militaire, unn lit et armoire pour chacun, soldats et officiers presque
égaliaires
- Pas assez d’espace, certains sont envoyés aux garnisons, certains obtiennent une petite
pension et vivent avec leurs familles près de l’Hôtel (maintien de la discipline)
- Institution imitée au RU et en Allemagne

L’envers de la guerre

Cataclysme de la guerre de trente ans

- Des récits sur la guerre très partisans, image méprissante des soldats : pas d’humains
- Hostilité perpétuelle entre la population terrorisée et les armées mal payées et mal nourries
- Les paysans et bourgeois se défendent des expropiations et souvent se font massacrer
- Certaines massacres deviennent des outils médiathiques. Les protestants dennoncent par la
presse la mis a sac de Magdebourg, mais le Suédois vennaient de faire pareil à Francfort sur
l’Oder
- Le nombre des pertes est très difficile de déterminer, les sources sont limités et parfois
innexistantes dans les zones les plus affectées par la devastation. Les campagnes perdent
davantage de personnes.
- Des régions beaucoup plus affectées, où les armées passent souvent. Plus de 50 % dans le
Wrutemberg
- Des populations qui quittent leurs pays par le changement de la situation confessionnelle,
des paysans qui se réfugient en ville

Passage du sac à la « contribution »

- La taxe du feu » comme contribution sous ménace. Certains régiments ne devaient rien
exiger des habitants après la réception de la contribution
- Mais aussi des atrocités « insensés » et violences gratuites. La population comme cible de la
petite guerre et la « course ». Terrorisation de la population par l’effet surprise. Création des
postes de défense en permanence
- Evolution vers des raids plus massifs mais moins fréquents, la violence individuelle
commence à se rarifier vers la fin du siècle. Désormais l’état canalise et confisque la cruauté
- Les forces militaires obtiennent le droit à exploiter les territoires sous contrôle par des
contributions
- La pression de l’état limite l’exploitation, surtout des villages sous l’autorité royale.
- Délaissement de la cruauté par le besoin stratégique, les saccages pouvaient déchirer une
armée

L’auteur n’aime pas Voltaire

La structure du texte est simple et linéaire : dans chaque paragraphe, l'auteur annonce un aspect
spécifique de la période, donne un aperçu de cet aspect à travers l'Europe et fournit ensuite des
exemples selon les états dans lesquels le sujet varie.

Chapitres divisés en parties souvent basés sur : les institutions, l’évolution de la société et leur
relation avec les armées.

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