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Programme des nations unies pour le développement (PNUD)

Bureau de Mauritanie

Termes de Référence de la mission d’évaluation de l’effet 4 du Programme


d’appui à la mise en œuvre du CSLP :
« Une stratégie opérationnelle de micro-entreprise et micro-finance mise en oeuvre pour mieux garantir
aux pauvres et, en particulier aux femmes, le droit d’accéder aux ressources »

1. Introduction :

La République Islamique de Mauritanie (RIM) compte une population d’environ 2,5 millions d’habitants
répartis inégalement sur un vaste territoire de 1.030.700 km2. Indépendante depuis 1960, la Mauritanie
est un pays désertique à plus de 90%. Les principales ressources du pays proviennent du commerce, du
secteur minier et de la pêche. Le secteur de l’élevage occupe une place non négligeable dans la formation
du PIB. Le contexte national sera marqué bientôt par l’exploitation du pétrole qui va constituer une
nouvelle source de revenus pour le pays dans les prochaines années.

Depuis le début des années 1970, le pays a été confronté à des sécheresses sévères et une accélération
dramatique de la désertification des zones précédemment habitées et cultivées. Cette situation a affecté
les performances du secteur agricole et de l’élevage et a contribué à la sédentarisation et à l’urbanisation
rapide des populations. Ainsi, la part de la population urbaine, dont une bonne partie se retrouve à
Nouakchott, atteint plus de la moitié du total. La Mauritanie s’est engagée dans un processus de réformes
ambitieuses qui ont touché l’ensemble de la vie politique, économique et sociale du pays. Suite à ces
réformes, il a été observé ces dernières années un début de stabilisation de l’économie avec un taux
annuel moyen de croissance réelle d’environ 4% sur la période 2001-2003 et la libéralisation des
principaux secteurs d’activités.

Ces bonnes performances se sont accompagnées d’un certain recul de la pauvreté dont l’incidence est
passée de 56,6% en 1990 à 50,5% en 1996 et 46,3% en 2000. Néanmoins, la pauvreté est loin d'être
vaincue. L’analyse spatiale et par genre met en évidence que la pauvreté est essentiellement rurale et
féminine, et qu’elle concerne aussi les grandes villes dans lesquelles l’offre d’infrastructures de base est
généralement faible et le sous-emploi élevé. On note également un foisonnement d’activités dans le
secteur informel qui reste difficilement quantifiable mais qui regroupe un nombre important de la frange
pauvre de la population. Un autre indice inquiétant est la montée des inégalités, mesurée par
l’augmentation de l’indice de Gini de 37,7% à 39% entre 1996 et 2000. De manière structurelle,
l’économie mauritanienne reste confrontée à une base productive peu diversifiée et peu compétitive, une
offre d’infrastructures insuffisante, un système de formation encore fragile et peu adapté, une
intermédiation financière inefficiente et des capacités institutionnelles limitées.

Avec l’adoption d’une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté en 1994, la formulation et la mise en
œuvre du Programme National de Lutte contre la Pauvreté (PNLCP) pour la période 1998-2001 et la
création du Commissariat aux Droits de l’Homme, à la Lutte contre la Pauvreté et à l’Insertion
(CDHLCPI) en 1998, le Gouvernement a montré son engagement pour lutter contre la pauvreté. Avec son
éligibilité à l’initiative PPTE, le gouvernement a été conforté dans son engagement et a fait de la LCP,
l’objectif ultime de sa politique de développement par l’adoption en janvier 2001 du Cadre Stratégique de
Lutte Contre la Pauvreté (CSLP) et la promulgation de la loi d’orientation qui fait du CSLP le cadre de
référence de toutes les actions de développement.
Dans le cadre de cette stratégie de LCP, l’accès des populations pauvres aux ressources productives est un
élément déterminant pour lutter durablement contre la pauvreté. A cet effet, le développement de la
microfinance représente un axe fondamental et un outil jugé parmi les plus efficaces pour améliorer de
façon durable la situation des populations les plus démunies. En effet, le CSLP stipule que «  la promotion
de l’emploi et le développement du secteur de la petite et moyenne entreprise constituent un axe majeur
de la stratégie d’ancrage de la croissance économique dans la sphère des pauvres ». Cet axe revêt une
importance particulière eu égard au rôle joué par les IMF dans le développement d’une culture d’épargne
et de financement des Micros et Petites Entreprises (MPE) et des Activités Génératrices de Revenus
(AGR) au profit des populations pauvres qui n’ont généralement pas accès aux services financiers
habituellement disponibles. Il est aujourd’hui admis que la croissance économique ne peut être durable
que si l’ensemble des acteurs économiques peuvent y contribuer concrètement et en retirer les effets
positifs, surtout en terme de marché et de capacité à produire des revenus et des emplois en milieu pauvre.

Dans le cadre de son mandat, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) apporte
son appui au gouvernement dans l’identification, l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies et
politiques de développement humain durable en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD). C’est ainsi que dans les différents programmes d’appui en Mauritanie, la
promotion et le renforcement du secteur de la microfinance a constitué un objectif prioritaire pour le
PNUD, à coté d’autres partenaires. Cette action est poursuivie dans le programme en cours à travers
l’effet 4. A travers cet appui, le PNUD entend contribuer, conformément aux objectifs globaux de
l’organisation, à l’amélioration de l’accès des populations pauvres aux ressources productives,
notamment les plus pauvres et vulnérables d’entre elles.

Après plusieurs années d’interventions, il s’avère nécessaire de voir dans quelle mesure l’appui apporté
dans le secteur reste pertinent, eu égard essentiellement aux évolutions du contexte national. En effet, la
promulgation de la loi sur la microfinance, la mise en place du réseau des CAPEC et la création de
l’APROMI sont des événements majeurs intervenus au cours de la période concernée par l’appui. En
outre, le CSLP dont la première phase est arrivée à terme doit être mis à jour pour la période 2006-2009.

2. Contexte spécifique de la Microfinance en Mauritanie et appui du PNUD :

Le secteur de la microfinance est relativement récent en Mauritanie. Les premières études sur le secteur
datent du début des années 1990 et la première loi relative à la microfinance a été promulguée en 1998.
Le secteur connaît une grande vitalité qui apparaît à travers le nombre élevé de petits commerces situés
dans les agglomérations, la multiplicité d’intervenants (IMF) à travers le pays malgré l’isolement de
certaines régions. Les institutions financières du pays (banques notamment) ne financent pas ces activités
qui foisonnent pourtant. Comme dans beaucoup de pays en voie de développement, les ressources, les
échanges et la production du secteur informel sont importants mais ne sont pas tous captés par les
banques et ne ressortent pas en général dans les statistiques économiques du pays.

Malgré les efforts entrepris pour établir des réseaux mutualistes, avec la loi la loi 98 – 008 du 28/01/98
portant réglementation des institutions mutualistes ou coopératives d’épargne et de crédit, et l’instruction
n° 001/GR/99/ du 21/01/99, portant application de cette loi, le secteur de la microfinance reste très peu
structurés et fortement tributaire des systèmes de financements familiaux, des tontines, des usuriers, des
correspondants et des commerçants ou des programmes ou projets de développement. Il en résulte une
forte diversité des pratiques et des méthodes de crédit sur le terrain qui dénotent un besoin de concertation
entre opérateurs et une plus grande professionnalisation du métier.

Bien que la loi promulguée en 1998 répondait à cette nécessité de mieux organiser le secteur, il ressort
des difficultés dans son application essentiellement du fait qu’elle limite le type de structure de
microfinance à celui mutualiste.

On peut identifier 3 principaux types d’institutions qui exercent la microfinance : les institutions
mutualistes d’épargne et de crédit, dont certaines ont été agréées par la BCM, les projets ou programmes
de développement comportant un volet micro-crédit, et les ONG ou associations qui interviennent dans le

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domaine. Il y a en outre une forte concentration dans les zones urbaines, aux détriments des zones rurales
où vivent une bonne partie des populations pauvres du pays.

Il s’avère difficile de quantifier avec précision la demande de crédit et l’épargne qui peuvent relever du
secteur, mais elles peuvent être grossièrement estimées environ à 4 milliards d’ouguiyas.

Les institutions qui interviennent dans le domaine ne sont pas financièrement autosuffisantes et font le
plus souvent appel à des subventions de la part des bailleurs de fonds pour assurer leur survie. En plus, les
ressources humaines disponibles sont généralement très peu qualifiées et il n’y a pas de stratégie de
développement pour les institutions à moyen ou long termes.

Il existe un début de structuration du secteur avec la création de l’Association des Professionnels et


Opérateurs de la Microfinance (APROMI) en 1997 avec l’appui du PNUD. Bien que cette structure devait
constituer un cadre de concertation, d’échanges et de renforcement des capacités de ses membres elle n’a
toujours pas pu jouer effectivement son rôle.

Les principaux partenaires qui ont directement intervenu ou interviennent dans le domaine de la
microfinance en Mauritanie, outre le PNUD, sont la BAD, l’UNICEF, le FENU, la GTZ, la Banque
Mondiale, le FIDA, le FADES, l’ACDI et l’ONG OXFAM – GB. Leurs appuis concernent le
renforcement des capacités, la structuration et l’organisation des structures de microfinance, l’appui
financier (fonds de crédits…) ou l’administration de crédits à travers des structures de projets ou ONG au
niveau local, etc.. Ces interventions se sont caractérisées par un faible niveau de concertation et de
coordination.

Au cours de la décennie écoulée, le PNUD a appuyé la mise en place d’un système microfinancier
opérationnel sensé promouvoir l’accès des plus pauvres aux ressources productives pour améliorer
durablement leurs conditions de vie. Cet appui s’est fait à travers divers projets et programmes pour un
montant supérieur à 3 millions de dollars et a concerné, entre autres, l’élaboration des stratégies
nationales de microfinance et de micro et petites entreprises et la mise en place de structures de micro
crédits en faveur des femmes pauvres en milieu peri-urbain et rural. Il n’y a pas eu, au cours de cette
période, une évaluation proprement dite de la pertinence de cet appui pour mieux l’orienter et répondre
aux besoins réels du secteur.

Néanmoins, en 2003 et 2004, deux études ont été réalisées et ont montré la nécessité de revisiter cet appui
pour plus d’efficacité et d’efficience. Il s’agit de l’étude faite à la demande du siège et coordonnée par le
SUM et celle réalisée dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre du CSLP actuellement en
cours.

Une étude complémentaire est en cours pour mieux situer les besoins en matière de microfinance,
notamment pour les femmes pauvres qui, malgré les efforts fournis, recourent très peu au microcrédit
pour développer leurs activités.

Bien que la poursuite de l’appui ne soit pas remise en cause par ces études, il importe que la stratégie et
les objectifs de l’appui apporté par le PNUD soient adaptés en tenant compte des évolutions, positives ou
négatives, qui ont affecté le secteur.

Cette évaluation est importante à ce stade dans la mesure où les programmes d’appui du PNUD en cours
arrivent à terme en 2005 et que de nouveaux programmes doivent être élaborés pour la période 2006-
2008. Les résultats de l’évaluation permettront alors de mieux cibler les priorités si l’appui dans le secteur
reste pertinent.

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3. Objectifs et portée de l’étude :

Objectifs

L’évaluation vise à vérifier la pertinence et l’état de l’effet de l’appui apporté par le PNUD dans le
domaine de la microfinance et s’inscrit dans la perspective de tirer des leçons et enseignements pour la
formulation de nouveaux programmes.

De façon spécifique, cette évaluation permettra de :

- savoir si l’intervention du PNUD dans ce domaine demeure opportune et sous quelle forme
elle doit être poursuivie ;
- faire le point sur le partenariat développé au cours de la période écoulée (résultats atteints et
objectifs à poursuivre) ;
- examiner la contribution concrète de la microfinance aux OMD.

Portée

L’évaluation aura une portée large et aidera à dégager clairement les facteurs qui ont permis les
évolutions constatées et les contributions effectives aussi bien du PNUD que des autres acteurs
(Gouvernement et autres). Elle permettra d’apprécier la pertinence des actions entreprises et de
recommander les orientations les plus opportunes en tenant compte des expériences réussies dans d’autres
pays ou régions. Elle devra également dégager les leçons apprises à partager avec d’autres partenaires, les
recommandations pour un partenariat effectif et efficient pour atteindre les meilleurs résultats possibles.

La réalisation de cette évaluation outre de monter les résultats atteints grâce à l’intervention du PNUD,
permettra de mieux orienter l’appui qui sera apporté au pays au cours de la prochaine phase de la mise en
œuvre du programme de pays 2003-2008, à travers les nouveaux programmes pour la période 2006-2008.
Il y a lieu de noter que les résultats de cette évaluation contribueront à la mise à jour du plan d’action du
CSLP qui démarrera également au cours de cette année.

De façon spécifique, sans être exhaustif, l’évaluation devra statuer sur les aspects suivants :

- le caractère stratégique et la pertinence de l’effet dans le contexte de la Mauritanie ;


- les avantages comparatifs du PNUD, ses forces et faiblesses dans la promotion du secteur de
la microfinance ;
- les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’effet, notamment dans le domaine des
pratiques optimales ;
- la stratégie de partenariats développée ;
- la durabilité et la répicabilité ;
- le degré de participation des bénéficiaires ;
- la perception que les bénéficiaires et les partenaires ont de l’effet et de ses résultats ;
- les orientations et perspectives pour les futures interventions.

4. Produits attendus de l’évaluation :

L’étude doit aboutir à un rapport qui fasse ressortir les éléments nécessaires à une appréciation objective
de la contribution du PNUD à la réalisation ou au progrès vers la réalisation de l’objectif qui est ici
d’assurer un meilleur accès des pauvres aux ressources productives par la promotion d’un secteur
microfinancier efficace. Pour cela, il est attendu que le rapport comporte, sans être exhaustif, les éléments
suivants :

- L’analyse de l’intervention du PNUD et des progrès réalisés dans le domaine


- l’identification des facteurs ayant influencé positivement ou négativement l’atteinte de
l’objectif,

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- les stratégies de partenariats développées et leur efficience ou non pour l’atteinte de
l’objectifs,
- L’analyse de la pertinence de cette intervention et la nécessité ou non de la poursuivre
- L’identification et la documentation des enseignements qui en résultent en termes de bonnes
ou mauvaises pratiques à répliquer ou à éviter
- La définition des orientations claires en matière d’objectifs à poursuivre, actions à
entreprendre, partenariat à développer et toute autre information ou suggestion pour la
continuation des activités dans le domaine.
- Tout élément jugé nécessaire pour une appréciation complète de l’action du PNUD déjà
passée et une bonne orientation de celles à venir en vue de promouvoir l’accès des plus
pauvres aux ressources de façon efficiente et durable.

Le rapport de l’étude sera validé lors d’un atelier qui regroupera l’ensemble des partenaires intervenant
dans le secteur.

5. Méthodologie et approche de l’évaluation

L’évaluation doit recourir à toute la panoplie d’outils disponibles pour collecter et analyser les
informations pertinentes pour l’étude. En particulier, elle sera basée sur :

- la revue et l’étude de la documentation,


- les rencontres et entretiens avec les acteurs concernés, les partenaires, les personnes
ressources…,
- les visites de terrain dans les zones d’interventions,
- les questionnaires individuels ou de groupe,
- les techniques participatives ou toute autre méthode de collecte de l’information pertinente,
- l’exploitation et l’analyse des informations collectées en vue de la production du rapport.

Il est attendu que l’équipe fasse une proposition de plan de travail et de méthodologie d’intervention, y
compris la répartition des tâches entre les membres, comme base d’évaluation de l’offre (3 jours au début
pour le (la) consultant (e) international (e) (CI) et 1jour pour les consultants (tes) nationaux (nales) (CN).

La durée de l’étude est répartie comme suit, avec à titre indicatif, un chronogramme qui sera mis à jour en
fonction des propositions de l’équipe :

Activités et produits attendus Durée Resp.


Elaboration et transmission d’un cahier de mission indiquant la compréhension du mandat, la 3j 1 CI)
méthodologie à suivre, la répartition des tâches entre les membres de l’équipe et le
chronogramme de l’intervention.
Contribution au cahier de mission 1j 2 CN
Recherche documentaire, Analyse et exploitation de la documentation, Premiers résultats de 10j 2 CN
l’étude, Termes de référence des missions de terrain et sites à visiter
Détermination des informations complémentaires à rechercher et de la méthodologie
Concertation et échanges avec le PNUD, le Comité…
Missions de terrain, Collecte et analyse des informations complémentaires 10j 2 CN
Concertation et échanges avec le PNUD, le Comité…
Analyse documentaire, Travail avec les consultants nationaux pour la définition des besoins 15j 1 CI
complémentaires d’information, la méthodologie, les termes de références des missions de
terrain…., Draft préliminaire de l’étude
Premier draft rapport, Termes de référence et préparation de l’atelier 5j 2CN et
Concertation et échanges avec le PNUD, le Comité… 1CI
Présentation des résultats de l’évaluation à l’atelier 3j 2CN et
Animation de l’atelier et préparation des actes de l’atelier 1CI
Finalisation du rapport en tenant compte des résultats de l’atelier 2j 1CI
29j 2 CN
Total
28j 1 CI
6. Equipe d’évaluation

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L’étude doit être conduite par une équipe de consultants ou un bureau d’étude. Il doit comprendre un chef
de mission spécialiste de la microfinance qui soit rompu aux méthodes d’évaluation, notamment ceux du
PNUD. Le chef de mission sera appuyé par 2 consultants nationaux dont l’un s’occupera des aspects
d’évaluation quantitative et l’autre de ceux d’évaluation qualitative. Les consultants doivent être de
préférence des personnes indépendantes n’ayant pas intervenu dans la mise en œuvre des programmes du
PNUD objet de cette évaluation.

Les postulants doivent avoir un diplôme universitaire de troisième cycle pour le CI et de maîtrise au
moins pour les 2 consultants nationaux dans les domaines en relation avec la microfinance, avoir une
bonne connaissance des méthodes et outils d’évaluations. Le CI doit avoir une experience de 10 ans au
moins dans les domaines qui le concernent et les CN au moins 7 ans. Ils doivent tous avoir une bonne
maîtrise du français qui servira à la rédaction du rapport.

L’étude est prévue pour une durée de 28 jours pour le/la consultant (te) international (le), chef de mission
et 29 jours pour chacun (e) des 2 autres consultants (tes) qui élaboreront chacun (e) un rapport sur la base
de la répartition du travail qui sera convenue au démarrage de l’étude et sera annexé au rapport de
mission.

7. Réalisation de l’étude

L’étude sera piloté au niveau du PNUD avec l’appui d’un comité composé des principaux intervenants
dans le domaine (CDHLCPI, BCM, MAED, SECF, APROMI, UNICEF, GRET, WV,OXFAM GB,
GTZ.....)

Une séance de briefing et de débriefing aura lieu avec le PNUD et le comité en question au démarrage et
à la fin de la mission.

Un atelier rassemblant un plus grand nombre de partenaires aura lieu à la fin de la mission pour valider
les résultats de l’étude avant la finalisation du rapport.

Toute la documentation disponible (liste jointe) sera rassemblée par le PNUD et mise à la disposition de
l’équipe. Cette dernière devra également collecter et analyser toute autre documentation pertinente auprès
des partenaires et acteurs concernés pour compléter cette documentation.

Le coût de la mission est pris en charge dans le cadre du programme d’appui du PNUD à la mise en
œuvre du CSLP.

Il est prévu que l’évaluation démarre au cours du mois d’Avril, suivi de l’atelier dans les meilleurs delais.

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Liste indicative de la documentation disponible

 Socé Séne et Habibata Koita, « Expérience des Groupements Féminins d’Epargne et de Crédit
GFEC de Mauritanie. Rapport d’Evaluation », SECF, 2003
 Dichter Tom, « Analyse du dossier de la microfinance en Mauritanie », PNUD, Février 2004
(Original en anglais)
 République Islamique de Mauritanie, « Stratégie Nationale de la Microfinance », 2003
 République Islamique de Mauritanie, «Stratégie Nationale de Promotion de la micro et Petite
Entreprise en Mauritanie », 2003
 Socé Séne et Habibata Koita, « Evaluation du Projet Nissa Banque », SECF, 2004
 Mariam Sall « étude sur les activités économiques des femmes pauvres » (en cours)
 Documents des projets concernés :

- MAU
/00/003 Assistance à un PNBG
- MAU
/01/006 Construction de Barrages en Assaba
- MAU
/01/H01 Volet A Education des Adolescentes
- MAU
/02/002 Appui au CSLP
- MAU
/02/005 Appui à la LCP et à la Sécurité Alimentaire
- MAU
/02/009 Assistance à la stratégie d'industrialisation
- MAU
/02/011 Appui aux stratégies industrielles
- MAU
/03/002 Appui à la mise en œuvre du CSLP
- MAU
/97/001 Appui au P.N.L.C.P.
- MAU
/98/003 Programme d'Appui Secteur Privé

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