I.

ETAPES PRELIMINAIRES :
Les étapes suivantes doivent avoir été mises en œuvre avant de lancer un appel.

 Un premier rapport d’information doit être adressé au Département Communication du SG.

 Un rapport de situation doit être adressé au Département Humanitaire du Secrétariat Général.
 Une évaluation des besoins doit être réalisée et le rapport correspondant adressé au Département
Humanitaire du Secrétariat Général.

La décision de lancer un appel ne dépend pas de la finalisation de ces étapes préliminaires, mais celles-ci
doivent avoir été engagées. La Boîte à Outils de CI pour les Réponses d’Urgence contient des orientations sur
le rapport d’information, le rapport de situation et l’évaluation des besoins.

II. ARBRE DECISIONNEL : (voir schéma ci-dessous)

Critère 1 : L’ampleur des dégâts dépasse la capacité locale pour y faire face (sur la base de l’évaluation des
besoins).

Questions :

Combien de personnes sont touchées ? Si moins de 50.000 personnes (ou, dans les petits pays, moins de 10%
de la population totale) ne lancez pas d’appel. Si plus, passez à la question suivante.

Sur la base de l’évaluation des besoins, la capacité locale de réaction est-elle dépassée ? La capacité locale
consiste dans la capacité combinée des ménages, des communautés, du gouvernement local et national, des
ONG et d’autres acteurs. Si non, ne lancez pas d’appel. Si oui, passez à la question suivante.

Critère 2 : Il y a des lacunes dans la réponse du gouvernement et des autres acteurs.

Questions :

La réponse du gouvernement, de l’ONU et des ONG suffit-elle à répondre aux besoins des personnes touchées
par la catastrophe ? Si oui, ne lancez pas d’appel. Si non, passez à la question suivante.

Critère 3 : La Caritas nationale a la capacité de lancer et de gérer un appel (sur la base de l’évaluation des NG
(MS) de CI et des données de la région et du DIRC (IDCS)

Questions :

La Caritas nationale a-t-elle la capacité de coordonner la réponse et de gérer l’Appel, ou bien a-t-elle convenu
qu’un Coordonnateur CI, le Mécanisme de soutien de CI, ou le Groupe de travail sectoriel de CI vont l’aider à
mettre en place cette capacité ? Si non, ne lancez pas d’appel. Si oui, passez à la question suivante. (NB : La
mise en place du soutien pourrait s’avérer nécessaire en vue d’élaborer l’appel).
Critère 4 : Un appel sera plus efficace qu’un programme bilatéral, p.ex. une OM de CI en partenariat direct
avec un diocèse touché.

Questions :

Y a-t-il plus d’un diocèse (ou, s’il s’agit de diocèses nationaux/étendus, plus d’une région) touché ? Si oui,
passez au critère 5. Si non, passez à la question suivante.

Le diocèse touché a-t-il la capacité ou les partenariats en place pour répondre à la crise ? Il sera demandé au
diocèse, à la Caritas nationale, à la région et à l’OM de CI partenaire d’évaluer la capacité de réponse
humanitaire. Si oui, ne lancez pas d’appel. Si non, passez à la question suivante.

Critère 5 : Un appel va mobiliser des ressources importantes de la Confédération CI.

Questions :

Y a-t-il une couverture médiatique importante en dehors du pays touché ? Si non, contactez le Département
Communication du SG pour étudier comment accroître la prise de conscience de la catastrophe auprès des OM
de CI et de leurs supporters. Si oui, passez à l’étape suivante.

Y a-t-il plus de trois CI OM intéressées à soutenir un appel ? Convenez d’un entretien téléphonique entre la
Caritas nationale, la Région et les OM de CI pour évaluer le degré d’intérêt de soutien de l’appel. Si oui, lancez
un appel. Si non, voyez si des projets bilatéraux ne seraient pas plus appropriés.

III. DECIDER DU TYPE D’APPEL

Etes-vous dans le créneau des 24-48 heures faisant suite au déclenchement rapide d’une catastrophe qui
nécessite une réponse immédiate ?

Si oui, envisagez un Appel de Réponse Rapide. La demande de financement ne devrait pas dépasser €
250.000 et les fonds doivent être dépensés dans un délai de deux mois (Notez que s’agissant
d’urgences de niveau 3, ou lorsque la requête est supérieure au budget, la RR peut devenir un AU (EA)
avant la fin de la date d’échéance de la RR, en tenant compte des résultats d’une évaluation
approfondie. Ceci doit être fait en concertation avec le Secrétariat de CI et sous réserve de l’accord
préalable des donateurs.)

S’agit-il d’une catastrophe (naturelle ou provoquée par l’homme, à déclenchement lent ou rapide) qui va
nécessiter une réponse plus large avec un calendrier de mise en œuvre pouvant aller jusqu’à 12 mois ?
Si oui, envisagez un Appel d’Urgence

S’agit-il d’une catastrophe de longue durée avec des besoins immédiats et des problèmes sous-jacents qui
devraient être abordés à travers une combinaison de programmes, de plaidoyer et de communication, avec un
calendrier de mise en œuvre pouvant aller jusqu’à trois ans ?
Si oui, envisagez un Appel pour Crise de longue durée.
Arbre décisionnel: Décider de lancer un appel ou non