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Incontournables

1. RESPECTER LES RÈGLES DE POLITESSE


Autant avec tous les adultes qu’avec les condisciples :
les mots et les attitudes, la prise de parole...
ET SI JE LES IGNORE, JE LES APPRENDS…
Par exemple, chiquer en classe est une forme d’impolitesse.
L’honnêteté est une forme élémentaire de politesse.
La ponctualité en est une autre.

2. RESPECTER L’ENVIRONNEMENT
Veiller à la propreté des bancs, de la classe, des couloirs, etc.
Pratiquer le tri sélectif des déchets et veiller à ne pas gaspiller
les moyens mis à notre disposition. (papier, énergie, nourriture, etc.)
S’abstenir de toute dégradation ou déprédation.
C’est aussi adopter une tenue vestimentaire adaptée au cadre scolaire,
lieu de travail, évitant toute forme d’indécence ou d’extravagance.

3. ETEINDRE SON GSM DANS L’ECOLE


Et tout ce qui nuit à la bonne communication directe dans le cadre scolaire.
N’utiliser les moyens audio que dans des cadres définis et autorisés.

4. DISPOSER DE TOUT LE MATÉRIEL NÉCESSAIRE

A l’apprentissage (livre, cahier, journal de classe en ordre…) POUR CHAQUE COURS.


Vérifier la veille si tout est prêt pour le lendemain.

5. MANGER ET BOIRE dans les cadres définis à cet effet


Restaurant, cafétéria, salle de détente ; CE QUI EXCLUT LES COULOIRS, LES CLASSES, ETC.
Règlement d’ordre intérieur 2021-2022
Les dispositions du présent règlement s’appliquent également sur le trajet vers le Collège, à ses abords et dans
toutes circonstances où l’image du Collège est concernée.
Ce règlement ne peut pas lister de manière exhaustive tous les interdits, ce n’est d’ailleurs pas sa fonction.
Chaque élève aura dès lors à cœur de s’adapter aux remarques des adultes, qui ont tous autorité sur lui, sans chercher
à vérifier si le présent règlement autorise ou non la remarque. Cette dernière démarche n’est pas du ressort des élèves.

Eléments qui justifient l’existence du R.O.I. :

1. Le R.O.I. est un code de conduite qui doit permettre à chacun de vivre au Collège ou à ses abords en toute
sécurité et dans le respect de ses droits.
2. La Loi prévaut sur tout règlement d’ordre intérieur, mais elle ne peut se mouler à la spécificité d’un
établissement scolaire dont les acteurs privilégiés sont des enfants et des adolescents.
L'horaire

07h35 : accueil
Surveillance de la cour de récréation.
Accès libre (par la cour basse exclusivement).
1. La salle de détente : (pour les 1-2-3) 07h45.
2. La cafétéria : (pour les 4-5) 07h45.
3. Le local rhéto : (pour les 6) 07h45.

L'accès aux autres locaux et couloirs est interdit sauf à l'étage administratif (3e), en cas de nécessité.
Le matin, l’entrée par l’accueil est strictement interdite à tous les élèves.

08h12 : fermeture de la grille


a) A la sonnerie, les élèves de 3ème, 4ème, 5ème et 6ème entrent dans les locaux par la porte la plus proche de leur
classe. Calme et ordre sont demandés à chacun pour éviter les bousculades. Ils entreront également par la
porte d’entrée la plus proche de leur local de cours.
b) Les élèves de 1è et 2è forment les rangs dans la cour de récréation. Le calme est également de rigueur.
Les rangs entrent dans le bâtiment en silence, accompagnés par les professeurs de la première heure.

08h15 : début des cours


Les retardataires entrent par l’accueil du nouveau bâtiment et présentent spontanément leur journal de classe
afin d’y notifier le retard. En cas de retard important (arrivée après 08h30), l'élève qui n’aurait pas été enregistré
par l’éducateur qui surveille les entrées, doit se présenter, muni de son journal de classe, au bureau des éducateurs
(ou chez le Préfet des études), avant de se rendre en classe.
Tout retard dépassant 50 minutes est considéré comme un demi-jour d’absence.
Le professeur ne l'admettra au cours que si le retard a été notifié (document imprimé reçu à l’accueil).

Dans la mesure où il est excusable, l’élève présentera un justificatif de retard à son éducateur le lendemain au
plus tard (mot écrit des parents ou document officiel (SNCB, TEC, …). Passé ce délai, le retard sera considéré
comme non justifié.
De manière générale, on ne comptera comme retard justifié que le retard couvert par un billet des parents et
justifié par un fait imprévisible lors du départ de la maison.
Lorsque l’élève vient en voiture avec ses parents, les retards dus aux embouteillages quotidiens ne pourront
être justifiés, chacun étant tenu de prendre la marge horaire suffisante afin d’arriver à l’école pour 08h10.
Après 3 retards notifiés et non excusés, une sanction sera envisagée par l’éducateur de niveau (par exemple,
obligation de se présenter à 8h au plus tard pendant une semaine), l’accumulation de 6 retards non justifiés
valablement pourra être sanctionnée par une retenue donnée par le préfet des études (ou par le directeur et/ou
le directeur adjoint).

10h45 : récréation
La récréation a trois objectifs :
- s’aérer (santé);
- se détendre physiquement et psychologiquement (santé);
- se rencontrer (vie sociale). Ce qui implique la non-utilisation du smartphone…

A ce moment, les élèves doivent se rendre dans la cour de récréation par la porte la plus proche du bâtiment du
secondaire. Le couloir de communication situé le long du restaurant est réservé aux déplacements des
professeurs. Sont seuls habilités à rester momentanément dans le bâtiment les élèves qui doivent se rendre
auprès d’un membre de la direction, le préfet ou à la salle des professeurs. Dans ce cas, l’élève ne doit pas
être accompagné.
On ne passera en aucun cas ce temps, ni dans les classes, ni dans les couloirs, … ni dans les toilettes ! Tout
manquement répété à ces dispositions pourra entraîner des sanctions.
Lors de la récréation, la cafétéria est fermée.

11h05 : fin de la récréation


A ce moment, les dispositions prises à 08h12 sont d’application.

12h45 : début du temps de midi


Comme pour les récréations, les élèves éviteront de traîner dans les couloirs. Ils se rendront le plus rapidement
possible dans les lieux qui leur sont ouverts pour s’y restaurer.

Pour l’organisation des temps de midi, se reporter au point « Temps de midi ».

13h42 : fin du temps de midi


A ce moment, les dispositions prises à 08h12 sont d’application.
Tous les élèves doivent se trouver sur la cour. Les élèves de 5ème et 6ème qui arriveraient après cette heure se
verront confisquer leur carte d’étudiant.

15h25 (ou 16h15) : fin des cours


Les élèves quittent le Collège par la grille de la cour de récréation. Ils sortent par la porte, donnant sur la cour de
récréation, la plus proche de leur classe. Le couloir le long du restaurant est réservé aux déplacements des
enseignants. Les élèves qui rentrent chez eux évacueront les trottoirs le plus rapidement possible afin de
permettre une circulation aisée des piétons.

15h45 : début de l’étude


Les élèves qui fréquentent l’étude attendent le professeur dans la cour de récréation. À la sonnerie, ils se
rassemblent et rejoignent le local d’étude dans le calme avec le professeur.
Selon la décision des parents, l’étude se termine à 16h45 ou 17h15.
La présence à l’étude est notifiée dans le journal de classe par l’apposition d’un cachet le jour même.

Les absences

L’école est obligatoire jusqu’à 18 ans. Toute absence doit être justifiée.
Les seuls motifs d’absence reconnus comme légitimes par la Communauté Française sont les suivants :
1. l’indisposition ou la maladie de l’élève couverte par certificat médical ou une attestation délivrée par un centre
hospitalier ;
2. la convocation par une autorité publique ou la nécessité pour l’élève de se rendre auprès de cette autorité qui
lui délivre une attestation ;
3. le décès d’un parent ou allié de l’élève, au premier degré ; l’absence ne peut dépasser 4 jours (par jour, il faut
entendre « jour d’ouverture de l’école »);
4. le décès d’un parent ou allié de l’élève, à quelque degré que ce soit, habitant sous le même toit que l’élève ;
l’absence ne peut dépasser 2 jours ;
5. le décès d’un parent ou allié de l’élève, du 2e au 4e degré, n’habitant pas sous le même toit que l’élève ;
l’absence ne peut dépasser 1 jour ;
6. la participation des élèves jeunes sportifs de haut niveau ou espoirs reconnus par le Ministre des sports sur
avis des fédérations sportives, à des activités de préparation sportives sous forme de stages ou d'entraînement
et de compétition. Le nombre total d'absences justifiées ne peut dépasser 30 demi-jours par année scolaire
sauf dérogation accordée par le Ministre. La durée de l'absence doit être annoncée au chef d'établissement
au plus tard une semaine avant le stage ou la compétition à l'aide de l'attestation de la fédération sportive
compétente à laquelle est jointe, si l’élève est mineur, une autorisation des parents.
7. Concernant la participation des élèves à des stages sportifs ou compétitions, la durée de l’absence doit être
annoncée au chef d’établissement. Le nombre total d’absences justifiées ne peut dépasser 20 demi-jours par
année scolaire. Les parents préviendront l’école par écrit une semaine à l’avance et remettront une attestation
de la fédération sportive compétente.

Les motifs autres que ceux repris ci-dessus sont laissés à l’appréciation du chef d’établissement pour autant qu’ils
relèvent de cas de force majeure ou de circonstances exceptionnelles liés à des problèmes familiaux, de santé mentale
ou physique de l’élève ou de transports.

Seront considérées désormais comme non justifiées selon les indications du décret sur les Missions de l’école, les
absences pour convenance personnelle (permis de conduire, fêtes ne figurant pas au calendrier par la communauté
française, anticipation ou prolongation des congés officiels).
Toute absence doit être justifiée par écrit, soit par un billet (un billet par demi-jour) signé par les parents (situé à la fin
du journal de classe), soit par un certificat médical si l'absence dure plus de deux jours.
Le vérificateur de la Communauté Française demande que, sur ces documents, soient notés lisiblement les nom et
prénom de l'élève ainsi que les dates de l'absence.

Seize demi-jours d’absence peuvent être motivés par les parents ou l’élève majeur lui-même. Le justificatif présenté
est laissé à l’appréciation du chef d’établissement. Si celui-ci décide de ne pas prendre en compte le motif avancé par
les parents ou le jeune majeur, il les informe que le(s) demi-jour(s) concerné(s) sont repris en absence injustifiée. Les
motifs acceptés doivent relever des points suivants :

• Cas de force majeure (qui doit avoir une cause indépendante de la volonté de l’élève. Celui-ci doit avoir été
dans l’impossibilité de se rendre à l’école) ;
• Circonstances exceptionnelles liées à des problèmes familiaux ;
• Circonstances exceptionnelles liées à la santé mentale ou physique de l’élève ;
• Circonstances exceptionnelles liées aux transports (grève des transports en commun, panne ou accident de
voiture, …)

Pour que l’absence soit valablement couverte, le justificatif doit être remis à l’éducateur au plus tard le jour de retour
de l’élève dans l’établissement.
Si l’absence dure plus de 3 jours, il doit être remis au plus tard le 4e jour.

Toute absence non justifiée dans ce délai est notifiée par courrier aux parents ou à l’élève majeur au plus tard dans les
7 jours calendrier à dater du jour d’absence.

Toute autre absence est considérée comme injustifiée. (Articles 4 et 6 de l’Arrêté du Gouvernement de la Communauté
Française du 23 novembre 1998).

Si un élève a été absent et n'a pas fourni de justification, il pourra être sanctionné. À noter qu’une heure d’absence
équivaut à un demi-jour d’absence injustifiée.

Le même décret interdit l'anticipation ou la prolongation de vacances. Le collège se réserve le droit d'apprécier et de
sanctionner de telles pratiques, par exemple en retenant le bulletin.
En cas d'absence la veille d'un examen, le responsable de niveau, en accord avec le professeur, décidera si l’élève peut
ou ne peut pas présenter l’épreuve à ce moment. Toute absence le jour d’une épreuve certificative ou libératoire sera
justifiée au moyen du seul certificat médical, même si elle ne dure qu’un seul jour. Dans ce cas encore, le responsable
des études, en accord avec le professeur, décidera si l’élève doit ou pas présenter l’épreuve à un autre moment.

Ajoutons enfin que l’élève est responsable de la remise en ordre de ses cours avec l’aide de ses condisciples.

À partir du deuxième et du troisième degré, il revient au Conseil de classe d’autoriser, ou non, l’élève qui a accumulé
plus de 20 demi-jours d’absence injustifiée à présenter les examens en fin d’année scolaire, sur base du respect, ou
non, d’objectifs qui lui auront été fixés.
Lorsqu’un élève aura dépassé 20 demi-jours d’absence injustifiée, le directeur informera par écrit ses parents ou l’élève
lui-même s’il est majeur, des conséquences de ce dépassement sur la sanction des études. Le directeur précisera
également que des objectifs seront fixés à l’élève, dès son retour dans l’établissement scolaire, afin qu’il puisse être
admis à présenter les épreuves de fin d’année.
Dès le retour de l’élève, l’équipe éducative, en concertation avec le CPMS, définira collégialement des objectifs visant
à favoriser l’accrochage scolaire de l’élève, en lien avec le plan de pilotage de l’établissement. Ces objectifs seront
définis au cas par cas et devront répondre au(x) besoin(s) de l’élève. Le document reprenant l’ensemble des objectifs,
pour lequel le Gouvernement n’impose aucun contenu spécifique, sera soumis, pour approbation, aux parents de
l’élève, ou à l’élève lui-même s’il est majeur.
Ensuite, entre le 15 mai et le 31 mai, le Conseil de classe devra statuer et autoriser, ou non, l’élève à présenter les
examens de fin d’année, sur base du respect des objectifs qui lui ont été fixés. Cette décision ne sera pas susceptible
de recours.
La décision de ne pas admettre l’élève à la sanction des études ne constitue pas une attestation d’orientation C. Les
objectifs fixés à l’élève feront partie de son dossier. Par conséquent, en cas de changement d’établissement après que
l’élève ait dépassés les 20 demi-jours d’absence injustifiée, l’établissement d’origine devra transmettre le document
reprenant la liste des objectifs au nouvel établissement, qui pourra les conserver en l’état ou les adapter, auquel cas ce
document devra à nouveau être approuvé par les parents, ou par l’élève lui-même s’il est majeur.

Les locaux

Durant certains moments de la journée, divers locaux sont accessibles aux élèves.
Cette partie du règlement explicite leur mode d’utilisation.

La cour de récréation :

La cour de récréation est accessible de 07h35 à 08h15, de 10h45 à 11h05, de 12h45 à 13h45 et après 15h25.
Sur le temps de midi, manger et boire y sont tolérés (mais pas conseillés) et chacun veillera à la maintenir dans
un état de propreté exemplaire. Des poubelles de tri y sont présentes en nombre suffisant pour permettre le tri
des déchets.
Sont, par contre, interdits dans la cour, les frites et les cornets de pâtes.

La salle de détente :
La salle de détente est accessible aux élèves de 1ère jusqu’à la 3ème, le matin entre 07h45 et 08h10. Les élèves
peuvent y rester pour réviser leurs cours, se mettre à l’abri ou encore, profiter d’un moment de convivialité.
A ce moment, l’utilisation des kickers y est interdite.
Chacun veillera à conserver le local dans un état de propreté exemplaire.
La salle est également accessible aux plus jeunes (1ère jusque 3ème) entre 13h00 et 13h35. Les élèves peuvent
y jouer aux kickers, s’asseoir autour d’une table.

La cafétéria :
La cafétéria est accessible aux seuls élèves de 4ème et de 5ème années :
• Le matin entre 07h45 et 08h10 ;
• Le midi entre 12h45 et 13h30 pour y prendre leur repas ;
• Durant les heures de fourche des élèves de 5ème année et pour ces seuls élèves.

La salle est placée sous l’unique responsabilité des élèves auxquels un réel effort de propreté et d’ordre est
demandé en toutes circonstances. La direction se réserve le droit de fermer le local si ces consignes ne sont pas
respectées.

Local rhéto :
Le local des rhétos est accessible aux seuls élèves de rhéto :
• Le matin entre 07h45 et 08h10 ;
• Le midi entre 12h45 et 13h30 pour y prendre leur repas ;
• Durant les heures de fourche des élèves.

La salle est placée sous l’unique responsabilité des élèves auxquels un réel effort de propreté et d’ordre est
demandé en toutes circonstances. La direction se réserve le droit de fermer le local si ces consignes ne sont pas
respectées.

Espace de travail : Elie Baussart

HORAIRE
Accès libre
Pendant les récréations de midi : de 13h00 à 13h45.
Fermée pendant la récréation du matin.

Pendant les heures d’étude,


la bibliothèque est accessible aux élèves de 5e et 6e sous la surveillance d’un éducateur ou d’un
professeur.

Certaines études y sont organisées pour le 1er et le 2e degrés.

Service de prêts les lundis, mardis et jeudis.

Mode d’emploi

• La bibliothèque est un lieu calme réservé aux recherches et à la lecture.


• On peut lire et y travailler en silence.
• Les élèves veillent à la propreté du local, respectent les livres et les remettent où ils les ont pris.
• Les documents prêtés sont confiés à ta responsabilité seule.
• Il est interdit de boire ou de manger.

A ta disposition pour travailler sur place :

• Dictionnaires, bibles, atlas, manuels, revues, …

A consulter sur place :

• Encyclopédies, ouvrages de référence, …


• Trois ordinateurs : accès Moodle et l’Internet.

Photocopies en noir et blanc :

• En utilisant ton badge électronique.

Pour emprunter

• La bibliothèque prête gratuitement à tous les élèves.


• Tu peux emprunter 5 documents à la fois pour deux semaines.
• La date de retour est annoncée lors de l’emprunt de chaque document.
• Toute prolongation est possible si le document n’est pas réservé par un autre lecteur. Il suffit de
passer à la bibliothèque pour le réinscrire.
Retards

En cas de retard, un rappel t’informe de l’état de ton compte. Après 3 rappels, le coût d’un nouveau livre
identique sera porté au bordereau.

Perte – remplacements

En cas de perte ou de détérioration du document, viens sans tarder expliquer le problème aux
bibliothécaires.

Tout document perdu ou trop abîmé sera remplacé ou remboursé.

Si un document ne nous est pas revenu au plus tard le 1er juin, son remboursement sera porté au dernier
bordereau de l’année.

Le restaurant :
Le restaurant est accessible, sur le temps de midi, entre 12h45 et 13h10 pour tous les élèves du 1er degré qui
prennent le repas complet (1/2) ou qui vont y manger leurs tartines (1/4). Les élèves des autres degrés y ont
accès à partir de 13h10.

Tous les paiements s’effectuent par le badge électronique.


L’usage du restaurant est prioritairement réservé aux élèves du cycle inférieur, les autres ont accès à la cafétéria.
Toute occupation d'un autre local doit être autorisée par le préfet d'éducation.
Les couloirs étant fermés à chaque étage, les élèves veilleront à prendre le matériel qu'ils comptent utiliser
(tartines, livres, balle, etc.). Il est imprudent de laisser des objets ou des vêtements de valeur dans les couloirs
ou dans les classes (ne rien laisser sur les bancs) en effet les locaux sont de plus en plus fréquentés par d'autres
élèves que les utilisateurs habituels (rattrapage,1/2 groupes).

L’entrée du restaurant se fait par le palier du 3è étage et la sortie par l’escalier donnant dans la cour basse, pour
les élèves du 1er degré. Les élèves des autres degrés y accèdent par la porte à côté de la cafétéria.
A table, chacun respectera ses voisins et le personnel en mangeant proprement, en débarrassant sa table.
Après le repas, tout le matériel employé doit être déposé à la table de service et la table doit être débarrassée.
Une sanction (travaux d’intérêt général) pourra être infligée à ceux qui ne respectent pas cette consigne.

Pour des raisons évidentes de propreté et d’hygiène de vie, on ne mangera ni dans les couloirs ni dans les
locaux scolaires.

Les ascenseurs :
Leur utilisation est strictement interdite aux élèves. Toute dérogation doit être demandée auprès du Préfet
d’Education qui fournira une autorisation écrite.

Les locaux informatiques :


Leur accès n’est pas autorisé en dehors des heures de cours. L’utilisation du matériel informatique sur le temps
de midi est accessible aux élèves qui en font un usage pédagogique et pour peu qu’un adulte responsable soit
présent.

Le prêt d’ordinateur :
Moyennant motivation, l’établissement propose un prêt d’ordinateur portable aux élèves qui en ont besoin. La
demande de location s’effectue auprès du directeur adjoint. Une convention devra être signée et une caution
versée en échange du matériel.

L’infirmerie :
Les parents sont tenus de faire connaître à l’école les informations importantes concernant la santé de leurs
enfants. L’école n’est pas autorisée à délivrer le moindre médicament ; les élèves se muniront donc du
traitement qui leur est nécessaire.

Les élèves blessés ou malades se présentent au bureau des éducateurs, sauf pendant les récréations où les
éducateurs sont en surveillance (dans ce dernier cas, ils se présentent chez le préfet). Ceux-ci, seuls, jugeront
de l’opportunité de les envoyer à l’infirmerie.

Si cela s’avère indispensable, le préfet autorisera l’élève malade à rentrer chez lui, après un contact
téléphonique avec les parents.

Si l’état de l’élève implique l’hospitalisation, l’école fait appel au SMUR et prévient les parents aussi vite que
possible.

Accès aux classes à la récréation et durant le temps de midi :


Chaque élève doit être capable de gérer ses affaires tout au long de la journée. A la récréation, il s’interdira
d’aller déposer ses affaires dans le local concerné en 4ème heure.
Les professeurs ne sont pas amenés à ouvrir les locaux pour cette circonstance.
De même, à la fin de la matinée, chacun gardera avec lui son matériel pour le cours de la 6ème heure.

Organisation scolaire

La carte d’étudiant :
En début d’année scolaire, la préfecture remet à l’élève une carte d’étudiant. Elle reprend les différentes
informations importantes concernant l’élève (nom, prénom, classe, …) ainsi que sa catégorie pour le temps de
midi et son horaire.

L’élève DOIT toujours l’avoir en sa possession.

Il est tenu de la remettre à tout membre du personnel qui la lui demande.


Les élèves externes doivent la présenter à la porte de la cour basse pour pouvoir sortir pendant le temps de midi.
En cas d’oubli, l’élève externe, qui sort habituellement sur le temps de midi, sera tenu de rester au Collège.

En cas de perte, un délai de 3 jours ouvrables lié à la confection d’une nouvelle carte sera d’application. L’élève
externe qui la perd restera au Collège durant ces trois jours. Il prendra la précaution d’apporter de quoi manger.

Le journal de classe :

Le journal de classe est l’élément officiel de communication entre l’école et le domicile. Les parents y trouveront
tous les renseignements nécessaires concernant la scolarité de leur enfant. La signature du ROI par les parents
et l’élève est obligatoire.
C’est également dans le journal de classe que les parents trouveront toutes les remarques pédagogiques et
comportementales. Ils veilleront à les signer le jour même afin que l’élève puisse prouver dès le lendemain qu’ils
sont au courant des problèmes rencontrés.
En cas de perte, l’élève sera tenu de s’en procurer un nouveau auprès du directeur adjoint au prix de 10€ et de
recopier l’intégralité du contenu.

Cours :
En cas de retard important d’un professeur, un délégué de classe ou, à défaut, un élève de la classe préviendra
le préfet ou l’éducateur. Les élèves resteront calmes en attendant les consignes.
Temps de recueillement :
Au début des cours, le matin, tout professeur pourra inviter la classe à un temps de prière ou à un bref
recueillement. Ce moment appartient à la culture de l'école et appelle chacun à un instant d’intériorité dans le
respect mutuel des convictions individuelles.

Attitudes générales :

Le professeur qui a la charge du cours doit pouvoir exercer cette charge sans obstacle ni entrave d'aucune
sorte. Le premier devoir de l'élève est de respecter cette charge et de collaborer avec le professeur pour que
tous progressent.

Ordre :

Il convient d'avoir pour chaque cours, livres, cahiers, journal de classe et instruments de travail nécessaires,
tenus à jour et mis en ordre. En cas d’absence, l’élève verra avec son professeur ce qu’il convient de recopier et
ce qui peut être photocopié.

Participation :

La participation de l'élève au cours est indispensable et peut prendre des formes diverses et progressives :

- avoir son journal de classe, son matériel et ses notes de cours en ordre,
- adopter une position de travail,
- écouter attentivement et prendre des notes correctes,
- respecter le professeur et les condisciples,
- prendre l'initiative pour répondre aux questions posées, proposer des activités,
- apporter des informations originales, voire différentes, en vue d'une critique constructive.

Travail en classe :

L'apprentissage se fait aussi par des exercices d'application ou d'entraînement, des cours de conversation, des
expériences de laboratoire, des travaux de groupe, …, dans lesquels l'activité et la responsabilité des élèves sont
directement sollicitées. Ces moments doivent être exploités au maximum, selon les indications du professeur.

Politesse :

La politesse consiste d'abord à éviter tout ce qui peut déranger ou blesser quelqu'un (condisciple, professeur,
éducateur, membres du personnel administratif ou d’entretien, ...) Elle implique ainsi une attitude positive, qui
doit se traduire principalement dans le langage et la tenue.

Chacun veillera, par exemple, à céder le passage et à saluer les adultes, ainsi qu’à se lever quand un adulte
entre en classe. Les règles de politesse s’appliquent aussi entre jeunes : elles permettent de meilleures relations
entre tous.

Tri des déchets :

Depuis quelques années maintenant, la Société – la ville de Charleroi, pour ce qui nous concerne concrètement
– exige pour le bien-être de tous que l’on trie les déchets. Le Collège s’est inscrit dans cette politique et veut
remplir son rôle éducatif en favorisant une amélioration du cadre de vie et le respect de l’environnement. Afin
de rencontrer ces objectifs, il organise en ses murs le tri des déchets.
Ainsi, des poubelles bleues destinées à recevoir les P.M.C. et des corbeilles noires à papiers sont placées dans
les locaux (classes, couloirs, restaurant, cour de récréation, …). Chacun veillera à utiliser ces poubelles en
adéquation avec le tri des déchets et invitera les autres à y participer efficacement, tout particulièrement dans
la cour de récréation, dans les couloirs et au restaurant où une organisation spécifique vous y invite.
Respect du matériel :

Le matériel et les locaux du collège constituent l'environnement quotidien de tous. Ne pas le respecter, c'est
nuire à la qualité de vie des autres, et de la sienne propre. Un effort écologique" est donc demandé à chacun.

Concrètement, par exemple, il est demandé de RESPECTER :


● les locaux de classe
- en ramassant les papiers à la fin de chaque heure de cours et quel que soit le local dans
lequel on se trouve,
- en remettant les tables à leur place et en plaçant les chaises sur les tables aux moments
annoncés par l’affichage en classe.
- en nettoyant le tableau à la fin des cours.
● le tri sélectif en tous lieux (cour de récréation, restaurant, couloir, salles, classes)
● la vocation des lieux : le restaurant pour les repas, la bibliothèque pour le travail individuel, la
cafétéria pour la convivialité, les classes pour le travail scolaire. Il ne convient donc de manger
ni en classe ni dans les couloirs.
● le matériel et les objets, soit de l’école, soit des condisciples, mis à votre disposition,
- en s’abstenant, par exemple, d’y écrire ou d’y dessiner.
Le groupe classe est principalement responsable du local qu’il occupe. Si une détérioration est constatée à la
suite de l’occupation du local par un autre groupe, la préfecture doit en être informée par le titulaire ou le
délégué des élèves.
Il va de soi que tout acte de vol ou de détérioration du bien d'autrui, quelle que soit sa valeur, sera considéré
comme un geste grave de non-respect des autres et sera donc sévèrement sanctionné, notamment par la
réalisation de travaux d’intérêt général.
Toute dégradation faite aux bâtiments ou aux meubles de l’école ou d’autres bâtiments utilisés sera réparée aux
frais de son auteur.
Il est également évident qu’une porte fermée doit être respectée comme telle et ne peut être forcée.

Le cours d’éducation physique :

Personne ne se dispensera du cours d’éducation physique sans une demande écrite des parents (valable pour
un seul cours), ou un certificat médical (obligatoire si l’absence doit s’étendre sur plusieurs cours consécutifs).
Ces documents seront présentés au préfet d’éducation, avant d’être montrés aux professeurs.
Une dispense du cours d’éducation physique n’autorise pas l’élève à s’absenter du collège ; bien au contraire,
l’élève est tenu d‘accompagner le groupe et devra, à la demande du professeur, selon les cas, réaliser un travail
en rapport avec le sport. Un certificat de longue durée ne change pas l’obligation (décret ministériel) de
présenter un travail en rapport avec le cours d’éducation physique.

Lors des journées sportives, les élèves qui n’y participeraient pas pour raisons médicales doivent le signaler
préalablement au préfet. La non-participation à ces événements n’autorise pas les élèves à s’absenter de l’école.
Chaque élève doit être en possession d’une tenue de sport correcte (tee-shirt propre, short et chaussures de
sport réservées au seul cours d’éducation physique).

Pour éviter les vols et garantir une meilleure hygiène dans les classes, il est conseillé aux élèves de n’apporter
leur équipement de gymnastique que les jours où les activités l’exigent. Ils le déposeront en classe dans un sac
fermé et le reporteront chez eux à l’issue de la journée.

L’absence à un nombre trop important de cours d’éducation physique peut entraîner l’obligation de participer à
des récupérations mises en place par les professeurs. Seul le certificat médical fera acte de foi pour justifier une
absence valablement aux cours d’éducation physique.

L’école met une armoire fermant à clé à la disposition des élèves, par l’intermédiaire des professeurs d’éducation
physique. Chaque élève a la possibilité d’y déposer des objets de valeurs (bijoux, portefeuille, …). L’élève est prié
de se munir d’un sac en plastique (avec fermeture à glissière de préférence) à son nom, d’y déposer ses effets
personnels et de le placer dans l’armoire. L’école ne pourra être tenue pour responsable en cas de vol dans les
vestiaires.
Intercours :

Entre chaque cours et en attendant le professeur, les élèves resteront calmement en classe et
prépareront le matériel pour le cours suivant. L’intercours n’est pas un moment de récréation. Il est
obligatoire de demander l’autorisation au professeur de l’heure suivante pour quitter le local.
Si des élèves doivent changer de local, ils le font sans traîner et dans le plus grand calme.

Les études :

Pour permettre la gestion correcte de l’étude et respecter le travail de chacun, les élèves rejoindront
l’étude dans le calme, s’installeront, selon les directives de l’éducateur, un élève par table, et se
mettront au travail sans délai.

Chacun respectera le silence, toute demande sera introduite à voix basse à l’éducateur. Les mêmes
règles de propreté des locaux sont aussi exigées à l’étude.
On ne quitte pas la salle d’étude avant que la sonnerie ait retenti.

Chaque élève veillera à avoir avec lui, outre ses cours, un livre à lire dans le cadre scolaire afin de
profiter au maximum d’heures d’étude inattendues.

Examens et épreuves certificatives :

L’absence aux examens et aux autres épreuves certificatives sera toujours justifiée par un certificat
médical et ce, quelle qu’en soit la durée (y compris en dehors des périodes d’examen).
La tentative de tricherie et/ou la tricherie entraîneront un zéro pour l’épreuve ou pour la partie de
l’épreuve incriminée, assorti d’une sanction disciplinaire. L’imprudence qui consiste à laisser dans le
matériel d’examen des documents rédigés à un autre moment que pendant l’examen pourra
également conduire à une sanction disciplinaire.

Sorties et Anticipation du départ de l’école :

De manière générale, l’élève qui quitte l’école veille à gagner au plus vite soit le lieu de rendez-vous,
soit son domicile.
Les demandes de sortie exceptionnelle pendant le temps de midi ou pendant les cours, doivent être
présentées par écrit, au moyen du talon prévu à cet effet dans le journal de classe, au préfet
d’éducation entre 8h00 et 8h10 ou à la récréation du matin. Toute sortie durant les cours devra, de
plus, être justifiée par une attestation dès le retour à l’école.

Si des cours ne peuvent être assurés une après-midi entière, ou en 7ème et 8ème heures selon le jour,
les élèves de 5e et 6e pourront quitter le Collège à la condition expresse que leurs parents les en aient
autorisés par écrit sur la fiche administrative en début d’année. Ces mêmes élèves pourront voir leur
temps de midi prolongé sous les mêmes conditions et si le professeur de la 5ème ou de la 6ème heure
ne peut assurer le cours.

Les élèves de 3e et de 4e peuvent aussi être libérés lorsque les cours ne peuvent être assurés durant
une après-midi entière (ou en 5ème heure, le mercredi) ; dans ce cas, une note sera mise dans leur
journal de classe et devra être préalablement signée par les parents.
De façon exceptionnelle, cette demande d’autorisation parentale pourrait être effectuée par SMS.
De même, une arrivée tardive à l’école (09h05 ou 09h55) pourra être proposée aux parents. Dans ce
cas aussi, une note sera mise dans le journal de classe et devra être signée par les parents.

Tout manquement relevé dans le chef des élèves à ces mesures pourra être sanctionné, notamment
par la suppression de ces mesures de faveur pour un certain temps.
Les temps de midi :

Durant le temps de midi, les élèves des premier et second degrés ne sont pas autorisés à quitter
l’établissement.

Une dérogation peut être accordée aux seuls élèves qui rentrent dîner chez eux ou en compagnie d’un
de leurs parents. Ils sont, dans ce cas, sous la seule responsabilité des parents. Cette demande doit
être introduite à la préfecture via la fiche administrative remise à l’élève en début d’année scolaire.
Toute modification doit faire l’objet d’une demande écrite. Le Collège se réserve le droit d’en vérifier
l’exactitude et, le cas échéant, de supprimer cette autorisation.
Les élèves du troisième degré sont autorisés à quitter l’établissement pour autant que leurs parents
leur en aient donné l’autorisation écrite via la fiche d’inscription remise à l’élève en début d’année
scolaire. À cette occasion, le Collège rappelle que la consommation d’alcool est interdite.
L’école ne peut être tenue pour responsable d’élèves qui, par un subterfuge quelconque, quitteraient
l’école sans y être autorisés. Une sanction serait alors appliquée.
Pour rappel, ces autorisations de sortie sont conditionnées, de la part de l’élève, à un comportement
correct en ville et avec les obligations liées au présent règlement.

Les activités sociales et culturelles... :

Ces activités font partie de la formation assurée par le collège et sont obligatoires. Se former, ce n’est
pas seulement acquérir du savoir, c’est, en même temps, devenir toujours plus attentif aux besoins
des autres et de la société :
● découvrir les différences;
● apprécier les autres cultures.

Professeurs et éducateurs des différents niveaux accompagneront les élèves dans ces activités et
veilleront à les intégrer au mieux dans la vie scolaire. Les élèves auront la possibilité de s’engager dans
des œuvres de service.

Même si elles se déroulent en dehors du temps scolaire, le présent règlement y est d’application.

Les voyages :

Régulièrement, l’école propose des voyages aux élèves. Encadrés par les professeurs, ces voyages sont
placés dans un cadre scolaire. Il va de soi que le règlement d’ordre intérieur y est d’application, ainsi
que tout ajout jugé nécessaire par les organisateurs du voyage.
Toute participation à ces voyages demande, bien entendu, un comportement exemplaire de la part
des élèves.

La direction se réserve le droit de refuser l’inscription, sur base de défauts d’attitude de l’élève, et de
sanctionner tout problème rencontré à l’intérieur de ces voyages et d’interdire par la suite (si elle le
juge nécessaire) toute participation à d’autres activités scolaires qui impliquent une confiance, une
grande autonomie et une grande responsabilité. Le respect des consignes, des personnes et des biens
est un élément- clé sur lequel on ne saurait transiger.
Le rejet des « assuétudes » -alcool, tabac, cannabis, etc.- reste prioritaire.

La pastorale :

A certains moments de l’année, comme la rentrée, les périodes préparatoires à Noël et à Pâques, des
activités de réflexion, d’intériorisation et de solidarité seront proposées, adaptées à chaque année
d’études. Chacun est invité à y participer selon ses convictions propres et dans le respect des
convictions des autres. Ces moments favorisent la découverte mutuelle et l’approfondissement
personnel, y compris des engagements religieux.
Sanctions

La discipline a comme objectifs :


● d'assurer la vie sociale et la vie en groupe au collège ;
● de soutenir l’apprentissage scolaire en structurant l’environnement des élèves ;
● d'éduquer à la responsabilité, en amenant progressivement chacun à pratiquer
l'autodiscipline.

Question des sanctions :


Toute société organisée édicte des lois ou des règlements pour permettre à ses membres d’être
respectés. Un règlement crée un espace de liberté car il protège de l'arbitraire et des abus de pouvoir.
Mais il protège d'abord l'élève et l'individu et non pas la structure, l'institution scolaire... S'il énonce
un régime de sanctions, il protège par ce fait de la subjectivité de celui qui les ordonne.

Le collège, parce qu’il est un lieu d’éducation responsable donnera la priorité à l’explication, à la charte
et au contrat. Dans une communauté scolaire, où l'élan vital est positif, favorisé par un dialogue
continu et par des activités créatrices, les problèmes disciplinaires sont mineurs et les sanctions ne
sont plus que des incidents de parcours.

Bien entendu, une sanction n’a pas d’intérêt en soi. Elle n’est utilisée que comme « prise de conscience
», moyen pédagogique pour rendre les comportements des jeunes plus respectueux d’autrui, plus
justes, plus fraternels. Tel est bien le but qu’ensemble, Pouvoir Organisateur, professeurs, éducateurs
et parents veulent poursuivre : faire grandir la fraternité.

Décision de sanction :

Lorsqu’une sanction importante est prise face à un comportement négatif, un contact entre les
parents et l’Institution est toujours souhaitable : il permettra d’expliciter davantage encore les raisons
qui ont amené à prendre la sanction.

Un tel contact ne peut avoir pour objectif de supprimer la sanction, de la reporter ou de la négocier.
La sanction a une valeur éducative et la convergence des points de vue entre l’école et les parents en
renforce la portée. Dans le même ordre d’idées, les parents s’interdiront de laisser boycotter une
sanction, car cela revient à contester toute autorité de l’école, et à rompre le contrat signé avec elle.

Formes de sanction :

Tout membre du personnel du collège pourra, s’il constate qu’un élève est en défaut, lui retirer sa
carte d’étudiant. Celle-ci sera remise au préfet d’éducation qui rencontrera l’élève et examinera la
situation avec lui.
Aucune sanction n’est anodine. On distinguera, en ordre croissant de gravité :

L’avertissement (oral)
Celui-ci consiste en toute remarque, mise en garde, observation, rappel à l’ordre adressé
oralement par un membre du personnel.

L'observation écrite
Lorsqu'une observation orale, même répétée, s'avère inefficace, le professeur recourt à
l'observation écrite au journal de classe ; cette observation est à faire signer par les parents et
est communiquée au titulaire et à l’éducateur de niveau.
Le journal de classe permettra ainsi de se faire une idée claire de la situation disciplinaire d’un
élève.
En dehors de la classe, tout professeur et éducateur peut être amené à faire une observation
écrite à n’importe quel élève ; cette observation est annoncée à l'élève et communiquée au
titulaire. Avant chaque bulletin, on relèvera ces observations et on décidera de la suite à leur
donner.

La punition
En cas d'oubli ou de comportement relevant d'attitudes négatives, les professeurs et les
éducateurs peuvent prendre une sanction immédiate sous forme d'un travail écrit à faire signer
par les parents et à remettre dans les délais prévus ou d’un travail d’intérêt général. Cette
punition ne demandera pas plus d'une heure de travail. Les travaux supplémentaires seront
corrigés par le professeur et, au besoin, recommencés par l'élève. Ces travaux seront
exécutés dans les 48 heures.

L'exclusion du cours
L'exclusion du cours à titre temporaire est une sanction grave justifiée par un comportement tel
que, après avertissements et observations, l'élève empêche le déroulement normal du cours.
Tout élève exclu d’un cours se rendra obligatoirement chez l’éducateur de niveau ou le préfet
d'éducation avec son journal de classe. Ceux-ci prendront éventuellement une sanction
supplémentaire ultérieure. Elle sera notée au journal de classe sur la page prévue à cet effet.

La retenue
La retenue est une sanction disciplinaire appliquée pour des comportements négatifs
caractérisés, aux cours ou en dehors des cours ; elle peut aussi être appliquée dans des cas graves
de manque de travail. Elle est notifiée par écrit, le document doit être signé par les parents et
présenté au préfet le lendemain : y sont précisés la date, l'heure et l'endroit de la retenue. Elle
est accompagnée d'un travail à faire pendant le temps de la retenue.
Son but est d'attirer l'attention de l'élève et de ses parents sur des faits estimés importants en
raison de leur caractère de gravité, de leur répétition ou d'infraction délibérée.
Les élèves qui, au jugement des professeurs et éducateurs, méritent une retenue, seront envoyés
chez le Préfet des études ou, en son absence, son adjoint, seuls habilités - ainsi que le directeur
et le directeur adjoint - à donner ce type de punition.

Le renvoi temporaire (1 à 3 jours)


Le renvoi peut être estimé nécessaire en raison de faits particulièrement graves ou d'un manque
total d'amélioration après les sanctions précédentes. Cette sanction exclut la participation à
toute activité scolaire ou parascolaire pendant sa durée. Elle doit être considérée comme une
dernière sommation et ne peut donc être suivie que du renvoi définitif ou de la non-réinscription
pour l'année suivante. Cette sanction est du ressort du Directeur.
L’exclusion provisoire d’un établissement ou d’un cours ne peut, dans le courant d’une même
année scolaire, excéder 12 demi-journées.
A la demande du chef d’établissement, le ministre peut déroger à l ’alinéa 2 dans des
circonstances exceptionnelles. (article 94 du décret du 24 juillet 97).

L’exclusion définitive
Au cas où toutes les sanctions reprises ci-dessus seraient sans effet, après en avoir averti les
parents, le Pouvoir Organisateur ou son délégué sera obligé de considérer que l’élève n’a plus sa
place au collège.
Préalablement à toute exclusion définitive, le chef d'établissement prend l'avis du conseil de
classe ou de tout organe qui en tient lieu, ainsi que celui du centre P.M.S., chargé de la guidance.
Les sanctions d'exclusion définitive et de refus de réinscription sont prononcées par le délégué
du pouvoir organisateur (par le chef d'établissement), conformément à la procédure légale.
Préalablement à toute exclusion définitive ou en cas de refus de réinscription, le chef
d'établissement convoquera l'élève et ses parents ou la personne responsable, s'il est mineur,
par lettre recommandée. Cette audition a lieu au plus tôt le 4ème jour ouvrable qui suit la
notification de la convocation envoyée par lettre recommandée.
La convocation reprend les griefs formulés à l'encontre de l'élève et indique les possibilités
d’accès au dossier disciplinaire.
Si l'élève et/ou ses parents ou la personne responsable ne donnent pas de suite à la convocation,
un procès-verbal de carence est établi et la procédure disciplinaire peut suivre normalement son
cours.
L'exclusion définitive dûment motivée est prononcée par le pouvoir organisateur (ou son
délégué) et est signifiée par lettre recommandée à l'élève s'il est majeur, à ses parents ou à la
personne responsable s'il est mineur.
La lettre recommandée fera mention de la possibilité de recours contre la décision du chef
d'établissement, si celui-ci est délégué par le pouvoir organisateur en matière d'exclusion. La
lettre recommandée sort ses effets le 3ème jour ouvrable qui suit la date de son expédition.

L'élève, s'il est majeur, ses parents, ou la personne responsable, s'il est mineur, disposent d’un
droit de recours à l'encontre de la décision prononcée par le délégué du pouvoir organisateur,
devant le conseil d'administration du pouvoir organisateur.

Sous peine de nullité, ce recours sera introduit par lettre recommandée adressée au pouvoir
organisateur dans les 10 jours ouvrables qui suivent la notification de la décision d'exclusion
définitive.

Le recours n'est pas suspensif de l'application de la sanction.

Si la gravité des faits le justifie, le chef d'établissement peut décider d'écarter l'élève
provisoirement de l'établissement pendant la durée de la procédure d'exclusion définitive. Cette
mesure d'écartement provisoire est confirmée à l'élève majeur ou aux parents de l'élève mineur
dans la lettre de convocation.
Le refus de réinscription pour l'année scolaire suivante est traité comme une exclusion définitive.

Parmi les « Faits graves commis par un élève » (extrait de l’Arrêté Royal du 06 mars 2008)

Les faits graves suivants sont considérés comme pouvant justifier l’exclusion définitive prévue aux
articles 81 et 89 du décret du 24 juillet 1997 définissant les missions prioritaires de l’enseignement
fondamental et de l’enseignement secondaire et organisant les structures propres à les atteindre
:
1. Dans l’enceinte de l’établissement ou hors de celle-ci :
● tout coup et blessure portés sciemment par un élève à un autre élève ou à un membre du
personnel de l’établissement ;
● le fait d’exercer sciemment et de manière répétée sur un autre élève ou un membre du
personnel de l’établissement une pression psychologique insupportable, par menaces,
insultes, injures, calomnies ou diffamation ;
● le racket à l’encontre d’un autre élève de l’établissement ;
● tout acte de violence sexuelle à l’encontre d’un élève ou d’un membre du personnel de
l’établissement.
2. Dans l’enceinte de l’établissement, sur le chemin de celui-ci ou dans le cadre d’activités
scolaires organisées en dehors de l’enceinte de l’école :
● la détention ou l’usage d’une arme.
● la détention, la distribution ou l’usage de substances illicites.
Chacun de ces actes sera signalé au centre psycho-médico-social de l’établissement dans les délais
appropriés, comme prescrit par l’article 29 du décret du 30 juin 1998 visant à assurer à tous les
élèves des chances égales d’émancipation sociale, notamment par la mise en oeuvre de
discriminations positives.
L’élève sanctionné et ses responsables légaux sont informés des missions du centre psycho-
médicosocial, entre autres, dans le cadre de la recherche d’un nouvel établissement.
Sans préjudice de l’article 31 du décret du 12 mai 2004 portant diverses mesures de lutte contre
le décrochage scolaire, l’exclusion et la violence à l’école, après examen du dossier, le service
compétent pour la réinscription de l’élève exclu peut, si les faits commis par l’élève le justifient,
recommander la prise en charge de celui-ci, s’il est mineur, par un service d’accrochage scolaire.
Si l’élève refuse cette prise en charge, il fera l’objet d’un signalement auprès du Conseiller de l’Aide
à la Jeunesse.
Sans préjudice de l’article 30 du Code d’Instruction criminelle, le chef d’établissement signale les
faits visés à l’alinéa 1er, en fonction de la gravité de ceux-ci, aux services de police et conseille la
victime ou ses responsables légaux, s’il s’agit d’un élève mineur, sur les modalités de dépôt d’une
plainte. »

L'application des sanctions : Autorités compétentes


Les cinq premières sanctions (avertissement, observation écrite, punition, exclusion du cours)
ressortent de l'autorité de chaque professeur et éducateur. Quant à la retenue, elle est décidée
par le préfet d’éducation ou par le sous- directeur et/ou le directeur. La décision de renvoi est
réservée au Directeur.

Règlements particuliers

Les dispositions suivantes sont applicables à l’intérieur et aux abords du collège, ainsi que lors
d’activités programmées à l’extérieur. Leur énumération n’est pas exhaustive et il est entendu que
tous les comportements réprimés par le Droit Commun le sont également par ce règlement.

Circulation aux abords du Collège :

Afin de permettre une circulation aisée des piétons, les élèves ne stationneront pas devant l’entrée,
sur les trottoirs avoisinants, ni aux arrêts de bus. L’élève qui, le matin, entre dans l’enceinte du collège
ne peut en ressortir qu’avec une autorisation écrite de ses parents.

Neige
En période de neige, même si la tentation est forte, le jet de boules de neige est interdit à cause du
danger qu’il représente. Tout jet de projectile est d’ailleurs interdit de manière générale.

Tenue vestimentaire :
Nous croyons à la valeur éducative de la liberté s’exerçant dans un cadre à respecter.
L’école n’est ni le domicile, ni la plage, ni un défilé de mode mais un lieu de travail.
Aussi, par respect pour les autres et pour lui-même, chaque élève aura le souci d'adopter une tenue
vestimentaire adaptée, simple et correcte.
Toute forme d'indécence ou d’extravagance comme, par exemple le piercing (seules les boucles
d’oreilles chez les demoiselles sont admises), les cheveux teints, les trainings (à réserver
exclusivement au cours d’éducation physique), ou encore les pantalons troués, …, sera sanctionnée,
éventuellement par un renvoi à domicile pour se changer. A titre indicatif, on peut autoriser des
vêtements légers mais couvrants, des bermudas, mais adaptés à un lieu de travail, des jupes, mais
d’une longueur très proche du genou, des blouses dont les bretelles ont une largeur supérieure à 3cm,
des T- shirts, mais couvrants (pas de Top, en particulier au cours d’éducation physique)….

Chacun évitera également de tomber dans le piège de la publicité et du commerce qui conduit à
rechercher des vêtements coûteux ("griffés") et provoque une surenchère parmi les élèves.

Le port du couvre-chef (casquette, foulard, béret, kippa, etc.) est interdit dans toute activité de
l’école, qu’elle ait lieu au Collège ou en dehors.

N.B. Ces prescriptions ne sont pas exhaustives ; y apporter des compléments ou des dérogations est
de l’autorité du chef d’établissement.

Usage du tabac, de boissons alcoolisées, des stupéfiants :

Il est interdit de fumer dans l’enceinte du collège.


« En outre, on sait que la consommation de boissons alcoolisées de même que l’usage du tabac sont
interdits dans les établissements scolaires. De la même manière (…) ils ne toléreront pas que des
élèves, pendant les cours, les récréations ou la pause de midi consomment des boissons alcoolisées,
(…) » (Circulaire du gouvernement fédéral du 31 01 2001 concernant l’usage des drogues et ses
répercussions à l’école. Ministre Pierre Hazette).
Ceci vaut aussi pour les élèves qui ont l’autorisation de sortir du Collège pendant le temps de midi.
Tout élève qui favoriserait l’usage de produits stupéfiants, en détiendrait, en consommerait, ou serait
sous leur influence est passible de renvoi définitif.
Lorsqu’il y a des indices flagrants, la Direction se réserve le droit de retenir l’élève et de solliciter
l’intervention de la police tout en veillant à prévenir les parents. Lorsque la sauvegarde de l’intérêt
général le justifie au regard d’une situation de danger imminente, la Direction se réserve le droit de
procéder elle-même à la fouille du cartable, du casier, … de l’élève.

Usage du G.S.M. :

Interdit dans les bâtiments scolaires, un usage bienveillant et modéré du GSM est cependant toléré
dans la cour de récréation du Collège ; en cas d’urgence, tout élève peut demander à un éducateur
l’usage d’un téléphone. L’école déconseille vivement d’amener des G.S.M. à l’école parce qu’ils sont
source de dissipation et de conflits. Il faut surtout veiller à ne pas tomber dans le piège des objets de
luxe.
L’élève qui ne respecte pas cette interdiction peut se voir confisquer son GSM jusqu’à la fin de la
journée. En cas de récidive, les parents pourront être amenés à venir le reprendre chez le Préfet.
L’usage du GSM est interdit en classe, sauf, si pour des raisons purement pédagogiques, le professeur
en autorise l’usage, auquel cas, il est autorisé pendant la période définie par ce dernier. Il appartient
à l’élève de se conformer à cette consigne sous peine de voir son GSM confisqué.
En période d’examen, l’usage du GSM (et des montres connectées) reste totalement interdit. L’élève
placera ces objets dans son cartable qui sera lui-même déposé dans le fond de la classe. Toute
utilisation, quelle qu’en soit la raison, entrainera l’annulation de l’examen et l’élève en assumera les
conséquences.
L’utilisation et la détention de tels objets sont placées sous la responsabilité des seuls élèves
propriétaires. En aucun cas, l’école ne pourra être tenue pour responsable de la perte ou de la
disparition de ceux-ci

Objets interdits :

L’utilisation, au collège, d’objets étrangers à l’étude, perturbants ou menaçants (en ce compris, tout
document interdit par la loi : pornographie, racisme, …), conduira à la confiscation et à une sanction
disciplinaire. Selon la gravité des circonstances, ceci peut amener un renvoi définitif.
Intimidation, menaces et harcèlement :

Pression, vengeance, violence accomplies directement, par personnes ou par “écrans” interposées
(bandes et copains, Facebook, ...) amèneront des sanctions graves sur l’initiateur de telles pratiques.
Tout qui est victime ou témoin de telles pratiques a le devoir d’en informer la direction qui, à cette
seule condition de l’information, pourra prendre les mesures nécessaires pour y mettre fin et protéger
toute victime.
La direction se réserve le droit de l’importance de la sanction et d’en référer à la justice si elle
considère les faits comme étant importants.

Utilisation du réseau Internet :

Sans préjudice de toutes les obligations légales applicables en la matière, l’école rappelle qu’il est
strictement interdit, par l’intermédiaire d’un écrit, site internet quelconque ou tout autre moyen de
communication :

• de porter atteinte à l’ordre public, aux bonnes mœurs ou à la sensibilité des élèves ;
• de porter atteinte de quelque manière que ce soit aux droits à la réputation, à la vie privée et à
l’image de tiers, entre autres au moyen de propos ou images dénigrantes, diffamatoires,
injurieux ….

• De porter atteinte aux droits de propriété intellectuelle de quelque personne que ce


soit ;

• D’utiliser, sans l’autorisation préalable de l’intéressé, des informations, données, fichiers, films,
photographies, logiciels, ou bases de données qui ne lui appartiennent pas ou qui ne sont pas libre
de droit ;

• D’inciter à toute forme de haine, violence, racisme, …

• D’inciter à la discrimination d’une personne ou d’un groupe de personnes ;

• L’utilisation de toute image, logo et/ou nom du Collège est soumise à autorisation.

• De diffuser des informations fausses ou dangereuses pour la santé ou la vie d’autrui ;

• De communiquer des adresses ou des liens hypertextes renvoyant vers des sites extérieurs qui
soient contraires aux lois et règlements ou qui portent atteinte aux droits des tiers.

Toute atteinte dont serait victime soit l’école, soit un des membres de la communauté scolaire sera
susceptible d’une sanction disciplinaire, sans préjudice de poursuites judiciaires éventuelles et ce, y
compris à l’occasion de l’utilisation des réseaux sociaux tant dans le cadre privé que scolaire.

AVERTISSEMENT
Les fournisseurs d’accès internet ont l’obligation de surveiller ce qui se passe sur leur réseau (site, chat,
news, mail, … ) Lorsque les élèves utilisent le réseau pédagogique de l’école, ils sont bien conscients
que cette connexion n’est ni personnelle, ni privée et que cette utilisation est tracée (enregistrée) et
susceptible d’être contrôlée.

Relations amoureuses
L’école n’est pas le lieu de l’expression des sentiments amoureux, encore moins des relations intimes.
A fortiori, les comportements liés à la sexualité, qui relèvent de la vie privée, sont interdits dans la vie
scolaire comme dans toutes les activités organisées par l’école.

Remarque
Face à des faits graves liés à la protection de la jeunesse (par exemple, drogues, violence, usage
illicite d’Internet, …), la Loi impose à la direction des établissements scolaires d’en référer à la Justice
(Procureur du Roi).

Disposition finale
Lorsque l’élève devient majeur, la responsabilité et les diverses obligations des parents deviennent
celles de l’élève.

Malgré cela, les parents restent les interlocuteurs privilégiés de l’école, en particulier lorsque ceux-
ci continuent à prendre en charge sa scolarité.

Nous avons pris connaissance du Règlement d’Ordre Intérieur 2021-2022 du Collège du


Sacré-Cœur.
Nous prenons acte que l’inscription de notre enfant au collège implique l’acceptation de
ce règlement et de son application.

Fait à………………………………, le ……………………………2021.

Signatures (obligatoires)

des parents, de l’élève,


Code de l'enseignement fondamental et de
l'enseignement secondaire

CHAPITRE II. - De la gratuité

Art. 1.7.2-1. § 1er. Aucun minerval direct ou indirect ne peut être perçu dans l'enseignement
maternel, primaire et secondaire, ordinaire ou spécialisé. Sans préjudice de l'article 1.7.2-2, le pouvoir
organisateur ne peut en aucun cas formuler lors de l'inscription ou lors de la poursuite de la scolarisation
dans une école une demande de paiement, directe ou indirecte, facultative ou obligatoire, sous forme
d'argent, de services ou de fournitures.

§ 2. Par dérogation au paragraphe 1er, un droit d'inscription peut être fixé à maximum 124 euros
pour les élèves qui s'inscrivent en 7e année de l'enseignement secondaire de transition, préparatoire à
l'enseignement supérieur. Ce montant maximum est ramené à 62 euros pour les bénéficiaires d'allocations
d'études.

Le produit de ce droit d'inscription est déduit de la première tranche de subventions de


fonctionnement accordées aux écoles concernées.

§ 3. Par dérogation au paragraphe 1er, un droit d'inscription spécifique est exigé pour les élèves qui
ne sont pas soumis à l'obligation scolaire et qui ne sont pas ressortissants d'un Etat membre de l'Union
européenne et dont les parents non belges ne résident pas en Belgique.

Sont de plein droit exemptés du droit d'inscription spécifique les élèves de nationalité étrangère
admis à séjourner plus de trois mois ou autorisés à s'établir en Belgique, en application des articles 10 et 15
de la loi du 15 décembre 1980 sur l'accès au territoire, le séjour, l'établissement et l'éloignement des
étrangers.

Le Gouvernement détermine les catégories d'exemption totale ou partielle du droit d'inscription


spécifique.

Le Gouvernement détermine les montants du droit d'inscription spécifique, par niveau d'études.

Le montant du droit d'inscription spécifique est exigible au moment de l'inscription.

§ 4. Des dotations et des subventions de fonctionnement annuelles et forfaitaires sont accordées


pour couvrir les frais afférents au fonctionnement et à l'équipement des écoles, et à la distribution gratuite
de manuels et de fournitures scolaires aux élèves soumis à l'obligation scolaire.

En outre, dans l'enseignement maternel ordinaire et spécialisé, il est octroyé aux écoles organisées
ou subventionnées un montant forfaitaire de 50 euros par élève inscrit, affecté spécifiquement aux frais et
fournitures scolaires. Ce montant vise prioritairement l'achat des fournitures scolaires définies comme étant
tous les matériels nécessaires à l'atteinte des compétences de base telles que définies dans les référentiels
de compétences initiales. Ce montant peut également couvrir les frais scolaires liés à l'organisation d'activités
scolaires ou de séjours pédagogiques avec nuitée(s). Ce montant est versé chaque année au mois de mars. Il
est calculé sur la base du nombre d'élèves régulièrement inscrits dans l'école à la date du 30 septembre de
l'année précédente, multiplié par un coefficient de 1,2, et est arrondi à l'unité supérieure si la première
décimale est égale ou supérieure à 5, à l'unité inférieure dans les autres cas. Il est indexé annuellement en
appliquant aux montants de l'année civile précédente le rapport entre l'indice général des prix à la
consommation de janvier de l'année civile en cours et l'indice de janvier de l'année civile précédente.
Tout pouvoir organisateur ayant reçu les montants visés à l'alinéa 2 tient à la disposition des Services
du Gouvernement aux fins de contrôle, au plus tard pour le 31 janvier de l'année suivant l'année scolaire
pour laquelle les montants ont été accordés, les justificatifs de l'ensemble des dépenses effectuées, et ce,
pendant une durée de dix ans. Si dans le cadre d'un contrôle, il apparaît que les montants reçus n'ont pas été
affectés à l'achat de fournitures scolaires, à l'organisation d'activités scolaires ou de séjours pédagogiques
avec nuitée(s), le montant octroyé devra être ristourné aux Services du Gouvernement dans un délai de
soixante jours à dater de la notification adressée au pouvoir organisateur concerné.

….

§ 3. Dans l'enseignement secondaire, ordinaire et spécialisé, ne sont pas considérés comme


perception d'un minerval les frais scolaires appréciés au cout réel suivant :
1° les droits d'accès à la piscine ainsi que les déplacements qui y sont liés ;
2° les droits d'accès aux activités culturelles et sportives s'inscrivant dans le projet pédagogique du
pouvoir organisateur ou dans le projet d'école ainsi que les déplacements qui y sont liés. Le Gouvernement
fixe le montant total maximal toutes taxes comprises qu'une école peut réclamer par élève pour une année
d'étude, un groupe d'années d'étude et/ou sur l'ensemble des années d'étude de l'enseignement secondaire
;
3° les photocopies distribuées aux élèves ; sur avis conforme du Conseil général de l'enseignement
secondaire, le Gouvernement arrête le montant maximum du cout des photocopies par élève qui peut être
réclamé au cours d'une année scolaire ;
4° le prêt des livres scolaires, d'équipements personnels et d'outillage ;
5° les frais liés aux séjours pédagogiques avec nuitée(s) organisés par l'école et s'inscrivant dans le
projet pédagogique du pouvoir organisateur ou dans le projet d'école, ainsi que les déplacements qui y sont
liés. Le Gouvernement fixe le montant total maximal toutes taxes comprises qu'une école peut réclamer par
élève pour une année d'étude, un groupe d'années d'étude et/ou sur l'ensemble des années d'étude de
l'enseignement secondaire.

Aucun fournisseur ou marque de fournitures scolaires, de tenues vestimentaires ou sportives


usuelles ou prescriptions qui aboutissent au même effet ne peuvent être imposés à l'élève majeur ou aux
parents ou à la personne investie de l'autorité parentale.

Les frais scolaires autorisés visés à l'alinéa 1er, 1° à 5°, ne peuvent pas être cumulés en vue d'un
paiement forfaitaire et unique. Ils sont imputés à des services précis et effectivement organisés.

Les montants fixés en application de l'alinéa 1er, 2° et 5°, sont indexés annuellement en appliquant
aux montants de l'année civile précédente le rapport entre l'indice général des prix à la consommation de
janvier de l'année civile en cours et l'indice de janvier de l'année civile précédente.

§ 3bis. Dans l'enseignement secondaire, ordinaire et spécialisé, sont considérés comme des frais
scolaires les frais engagés sur base volontaire par l'élève majeur, par les parents ou la personne investie de
l'autorité parentale pour l'élève mineur, liés à l'achat ou à la location, d'un matériel informatique proposé ou
recommandé et personnel à l'élève; à condition que ces frais soient engagés dans le cadre et les conditions
fixés par la Communauté française en vue du développement de la stratégie numérique à l'école.

Pour le matériel visé à l'alinéa précédent, un fournisseur peut être proposé ou recommandé dans le
respect de l'article 1.7.3-3 et des règles fixées par le Gouvernement.

§ 4. Dans l'enseignement primaire et secondaire, ordinaire et spécialisé, les frais scolaires suivants
peuvent être proposés à l'élève, s'il est majeur, ou à ses parents, s'il est mineur, pour autant que le caractère
facultatif ait été explicitement porté à leur connaissance :
1° les achats groupés ;
2° les frais de participation à des activités facultatives ;
3° les abonnements à des revues.

Ils sont proposés à leur cout réel pour autant qu'ils soient liés au projet pédagogique.

Art. 1.7.2-3. § 1er. Les pouvoirs organisateurs sont tenus, dans la perception des frais scolaires, de
respecter l'article 1.4.1-5.

Ils peuvent, dans l'enseignement primaire et dans l'enseignement secondaire, mettre en place un
paiement correspondant au cout moyen réel des frais scolaires.

§ 2. Les pouvoirs organisateurs n'impliquent pas les élèves mineurs dans le processus de paiement
et dans le dialogue qu'ils entretiennent avec les parents à propos des frais scolaires et des décomptes
périodiques.

Le non-paiement des frais scolaires ne peut en aucun cas constituer, pour l'élève, un motif de refus
d'inscription, d'exclusion définitive ou de toute autre sanction même si ces frais figurent dans le projet
pédagogique ou dans le projet d'école.

Aucun droit ou frais, direct ou indirect, ne peut être demandé à l'élève ou à ses parents pour la
délivrance de ses diplômes et certificats d'enseignement ou de son bulletin scolaire.

Art. 1.7.2-4. § 1er. Avant le début de chaque année scolaire, et à titre d'information, une estimation
du montant des frais scolaires réclamés et leur ventilation est portée par écrit à la connaissance de l'élève,
s'il est majeur, ou de ses parents, s'il est mineur.

§ 2. Au cours de chaque année scolaire, des décomptes périodiques sont portés par écrit à la
connaissance de l'élève, s'il est majeur, ou de ses parents, s'il est mineur.

Chaque décompte périodique détaille, par élève et pour la période couverte, l'ensemble des frais
scolaires réclamés, leurs montants, leurs objets et le caractère obligatoire ou facultatif de ceux-ci, et
mentionne les modalités et les éventuelles facilités de paiement.

La période qui peut être couverte par un décompte périodique est de minimum un mois et de
maximum quatre mois. Avant le début de chaque année scolaire, les pouvoirs organisateurs informent
l'élève, s'il est majeur, ou ses parents, s'il est mineur, de la périodicité choisie.

Par dérogation à l'alinéa 3, à la demande des parents et pour les frais scolaires dont le montant
excède cinquante euros, les pouvoirs organisateurs doivent prévoir la possibilité d'échelonner ceux-ci sur
plusieurs décomptes périodiques. Les pouvoirs organisateurs informent préalablement et par écrit l'élève,
s'il est majeur, ou les parents, s'il est mineur, de l'existence de cette possibilité. Le montant total à verser
ainsi que les modalités de l'échelonnement sont également communiqués par écrit. La quotité réclamée
afférente à la période couverte figure dans le décompte périodique.

Les frais qui ne figurent pas dans le décompte périodique ne peuvent en aucun cas être réclamés.

Les pouvoirs organisateurs qui ne réclament aucuns frais scolaires sur l'ensemble de l'année scolaire
ne sont pas tenus de remettre les décomptes périodiques visés au présent paragraphe.

Art. 1.7.2-5. La référence légale et le texte intégral des articles 1.7.2-1 à 1.7.2-3 sont reproduits dans
le règlement d'ordre intérieur de chaque école ainsi que sur l'estimation des frais scolaires réclamés visée à
l'article 1.7.2-4, § 1er, et les décomptes périodiques visés à l'article 1.7.2-4, § 2.

Art. 1.7.2-6. § 1er. Lorsqu'il constate une violation aux articles 1.7.2-1 à 1.7.2-5, le Gouvernement
peut, dans le respect de la procédure énoncée au paragraphe 2, prononcer une des sanctions suivantes :
1° l'avertissement ;
2° une amende dont le montant ne peut être inférieur à 250 euros ni excéder 2500 euros ;
3° en cas de récidive dans un délai de cinq ans, le retrait, pour l'année scolaire en cours, de la totalité
des dotations ou des subventions de fonctionnement de l'école en cause.

Outre l'application de l'une des sanctions visées à l'alinéa 1er, le pouvoir organisateur rembourse
intégralement les minervals ou les montants trop perçus. En cas de refus d'obtempérer ou si les minervals
ou les montants trop perçus dépassent le montant de la sanction appliquée, le Gouvernement suspend le
versement des dotations ou des subventions de l'école en matière de fonctionnement comme en matière de
traitement, jusqu'au remboursement intégral des minervals ou des montants trop perçus.

A défaut de payer l'amende dans un délai de trois mois suivant la notification de la sanction, le
Gouvernement fait retrancher des dotations ou des subventions de fonctionnement de l'école en cause le
montant de l'amende majoré de 2,5 %.

§ 2. Dès qu'une plainte ou qu'un fait susceptible de constituer une violation ou un manquement aux
articles 1.7.2-1 à 1.7.2-5 est porté à leur connaissance, les services du Gouvernement instruisent le dossier
et peuvent entendre à cet effet toute personne pouvant contribuer utilement à leur information.

Lorsqu'ils disposent d'éléments indiquant qu'une infraction a été commise, les services du
Gouvernement notifient leurs griefs au pouvoir organisateur concerné. Celui-ci dispose d'un délai de 30 jours
pour consulter le dossier et présenter ses observations écrites.

Le Gouvernement rend une décision dans les soixante jours qui suivent la clôture du délai visé à
l'alinéa 2.

Art. 1.7.2-7. Le Gouvernement évalue la mise en œuvre des dispositions du présent chapitre et en
fait rapport au Parlement au cours de l'année 2024.

Recouvrement de créances

Sauf conditions particulières, les factures sont payables au grand comptant. Toute somme non payée à
l’échéance figurant sur la facture entraîne de plein droit l’application d’intérêts de retard de 8 %.

En cas de non-paiement la procédure suivante est d’application :

1. 1er Rappel

2. 2ème Rappel

3. Mise en demeure formelle

4. Société de recouvrement

5. Procédure en justice

Pour toute facture excédent 50 € le PO donne la possibilité d’échelonner les frais via une demande à
l’économat en prenant contact au 071.23.10.67 ou par mail à valerie.dubbelman@sacrecoeurcharleroi.eu.

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