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Documents ressource : partie C
La norme NF C 15-100 est une norme d’application obligatoire, elle est à la base de toute
installation électrique. La conformité à cette norme conditionne la mise sous tension d’une
installation neuve ou totalement rénovée. Ce document intègre l’amendement A5 du 27 novembre
2015.
Les constructeurs matériel électrique informent clients (les installateurs électriciens) des
évolutions de cette norme au travers de documentations dont certains extraits sont repris ci-après.
Le choix d’une documentation plutôt qu’une autre porte sur l’aspect didactique.
Version 5.0
MB
Normes et guides MB
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Documents ressource : partie C
Norme NF C 15-100 C4
Les amendements et interprétations de la norme C4
Séjour C5
Cuisine C5
Chambre C6
Salle de bain C6
Autres locaux supérieurs à 4 m2 circulation et WC C7
Extérieur C7
Section des conducteurs et calibres des protections C8
Circuits spécialisés C8
Protection différentielle 30 mA C8
Prises de courant C9
Prises de communication C9
Eclairage C9
Boîte de connexion & DCL C9
Schéma et identification des circuits C 10
Chauffage électrique C 10
Gaine technique logement C 10
Désignation normalisée des conducteurs et câbles C 12
Désignation normalisée des conduits C 12
Indices de protection C 13
Principales influences externes C 14
Action de l’électricité sur le corps humain C 15
Les principaux changements et leurs explications : appareillage, ETEL et GTL… C 16
Les principaux changements et leurs explications : Locaux contenant une baignoire … C 17
Les conditions de distribution de l’énergie C 18
Mise en forme des câbles et conducteurs C 19
Contacts directs - indirects C 20
Protection différentielle C 20
Classes d’isolation C 21
Valeur indicative de la résistance de la prise de terre en fonction du terrain C 21
Couleurs normalisées des conducteurs C 21
Utilisation des conduits C 22
Profondeur maximale des saignées C 22
Choix des canalisations C 22
Normes et guides MB
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Documents ressource : partie C
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Documents ressource : partie C
t autres.
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Documents ressource : partie C
t Des précisions pour l'application des règles relatives : - la Partie 7-771 (locaux d’habitation) révisée,
- aux points d'éclairage - la Partie 7-701 (locaux contenant une baignoire ou
- au décomptage des socles de prise de courant une douche) revue pour prendre en compte les
- aux circuits de communication documents harmonisés du CENELEC,
- au tableau de communication. - la Partie 7-772 (installations des parties communes
t Intégration de la fiche d'interprétation F10 publiée en janvier 2008 fixant les et des services généraux des immeubles collectifs
prescriptions particulières pour l'accessibilité aux personnes handicapées à ses d’habitation).
locaux. Cette fiche reste applicable jusqu'au 31 juillet 2010. t Cet amendement intègre les fiches d’interprétation
suivantes : F24, F25 et F28, ainsi que le rectificatif
d'octobre 2010.
Amendement NF C15-100/A4
Partie 7-701 (Salles d’eau)
Révision de l’article 701.320.1
X page 22
t Modification du paragraphe concernant le volume 1 pour prendre en compte les
douches comportant un receveur de longueur supérieure à 1,2 m.
t Ajout d'un paragraphe et d'une figure pour prendre en compte les parois fixes non
jointives avec le sol ou un mur.
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Documents ressource : partie C
Séjour
t En noir :
dispositions
normatives relatives
à la NF C 15-100
t En fushia :
réglementations
relatives
à l'accessibilité
aux personnes
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handicapées
t En bleu :
recommandations
et commentaires
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Documents ressource : partie C
Cuisine
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Documents ressource : partie C
Chambre
t En noir :
dispositions
normatives relatives
à la NF C 15-100
t En fushia :
réglementations
relatives
à l'accessibilité
aux personnes
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handicapées
t En bleu :
recommandations
et commentaires
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Salle de bain
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handicapées
t En bleu :
recommandations
et commentaires
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Extérieur
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Documents ressource : partie C
16 A
circuit avec 12 socles max. 2,5 mm2 20 A
(1) Ces valeurs ne tiennent pas compte des chutes de tension (voir article 525 de la NF C 15-100). Pour les sections supérieures, se reporter aux règles générales de la NF C 15-100.
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Documents ressource : partie C
Circuits spécialisés
Chaque gros électroménager doit être alimenté par un
circuit spécialisé.
Autres circuits
Au moins 4 circuits spécialisés doivent être prévus
(10.1.3.4.). t D’autres circuits spécialisés sont à mettre en œuvre si les applications sont
prévues (10.1.3.4.) :
- chauffe-eau,
1 circuit cuisson - circuit prise de courant de la gaine technique logement,
t 1 circuit alimentation cuisinière ou plaque cuisson - chaudière et ses auxiliaires,
seule sur boîte de connexion ou prise 32 A mono - pompe à chaleur,
ou 20 A tri. - climatisation,
- appareil de chauffage électrique,
3 circuits - appareil de chauffage salle de bains (par exemple sèche-serviette)
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Protection différentielle 30 mA
t Tous les circuits de l’installation doivent être Tableau 10-1G
protégés par un dispositif différentiel résiduel (DDR) Choix des dispositifs différentiels à courant résiduel (DDR)
30 mA (10.1.4.7.3.) :
- le nombre, le type et le courant assigné sont donnés Principe Règle
dans le tableau 10-1G ci-contre, Nombre de DDR 2 minimum
- ces dispositifs doivent être placés à l’origine de tous Type de DDR Type A t pour les circuits suivants :
les circuits. - cuisinière ou plaque de cuisson,
- lave-linge,
- infrastructure de charge de véhicule électrique
Chauffage électrique avec fil pilote (IRVE) le cas échéant.
t L’ensemble des circuits de chauffage, y compris le fil Type A ou Type AC t pour les autres circuits.
pilote, est placé par zone de pilotage sous un même Type B t en lieu et place du Type A pour certaines
30 mA. applications alimentées à travers un redresseur
triphasé.
Circuits extérieurs (10.1.4.7.3.1.) Nombre de circuits 8 maximum
sous un DDR
t La protection des circuits extérieurs, alimentant des
Courant assigné soit par rapport In DDR u In de l’AGCP
applications extérieures non fixées au bâtiment, doit
à l’amont
être distincte de celle des circuits intérieurs.
soit par rapport In DDR u
à l’aval 1 fois la somme des In des dispositifs de protection
Planchers chauffants (10.1.4.7.3.1.) des circuits alimentant le chauffage direct, l’IRVE
t Pour les planchers chauffants, quel que soit le type et l’eau chaude sanitaire
+
de câble chauffant, la protection doit être assurée par
0,5 fois la somme des In des dispositifs de
DDR y 30 mA, chaque DDR étant prévu pour une
protection des circuits alimentant les autres
puissance assignée des éléments chauffants au plus usages.
égale à 13 kW sous 400 V ou 7,5 kW sou 230 V Répartition Les circuits d’éclairage, comme les circuits prises de courant doivent
(tableau 10-1G). des charges être répartis sous au moins deux DDR
t En rénovation totale, lorsque les éléments
chauffants sont conservés, ils doivent être protégés
de la façon suivante :
- dans la salle de bain, protection par DDR y 30 mA
quel que soit le type de câble chauffant,
- pour les autre locaux, lorsque le câble possède une
armature métallique reliée à la terre un DDR y 500 mA
est admis et dans le cas contraire la protection
par DDR y 30 mA s'impose.
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Documents ressource : partie C
Prises de courant
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Prises de communication
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Documents ressource : partie C
Eclairage
par tranche de 300 VA dans la même pièce. t Chaque socle est compté comme 1 point d'éclairage.
t Alimentation par les circuits d'éclairage.
Protection des circuits d’éclairage t Courant nominal socle = 16A.
(10.1.4.7.2. - Tableau 10-1F) t Recommandation de repérage des socles.
t Les socles de prises de courant commandés ne se substituent pas aux
t Circuit 1,5 mm2 : disjoncteur 16 A.
socles spécialisés et non spécialisés
Dérogations
t Pour les dérogations, se référer à l'article 10.1.3.2.5.
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Documents ressource : partie C
Schémas (10.1.5.2)
t Etablir un schéma, diagramme ou tableau à destination de l’utilisateur.
t Un schéma unifilaire comportant les éléments ci-dessous répond à cette
obligation :
- nature et type des dispositifs de protection et de commande,
- courant de réglage et sensibilité des dispositifs de protection et de commande,
- puissance prévisionnelle,
- nature des canalisations pour circuits extérieurs,
- nombre et section des conducteurs,
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Chauffage électrique
30 mA
O.ON Type AC
ID'clic
dispositif de protection. N Ph
disjoncteur
Sectionnement N
N 1
N 2
N 1
N 2
D'clic
N
N 1
N 2
N 1
N 2
N
N 1
N 2
N 1
N 2
N
N 1
N 2
N 1
N 2
Emplacement des dispositifs Exemple : sectionnement du fil pilote par le disjoncteur 2 A D’clic XP ou D’clic XE, dédié au
de commande gestionnaire d’énergie
t Tous les dispositifs manuels de commande
fonctionnelle doivent être situés à une hauteur
comprise entre 0,90 et 1,30 m du sol.
t Sont concernés entre autre les thermostats en
ambiance.
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Documents ressource : partie C
- largeur = 600 mm, pour chacun des tableaux. Toutefois il est admis de
- profondeur = 250 mm, limiter la réserve à 6 modules pour chaque logement
- hauteur = toute la hauteur du sol fini au plafond. d'un immeuble collectif d'habitation.
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Documents ressource : partie C
et le logement.
1 Compartiment NF C 15-100
t Dans le cas où le dispositif de coupure d’urgence est situé à l’extérieur du
Compartiment
NF C 14-100 2 3 logement ou dans un garage ou local sans accès direct depuis le logement, un
dispositif de coupure additionnel à action directe et assurant la fonction de
sectionnement doit être installé à l’intérieur du logement.
NF C 14-100 (8.4.1)
t Si le câble de branchement est placé dans un
t En noir : dispositions normatives relatives à la NF C 15-100
compartiment de goulotte, ce compartiment doit être
t En fushia : réglementations relatives à l'accessibilité aux personnes handicapées
muni d'un dispositif de fermeture indépendant des
t En bleu : recommandations et commentaires
autres compartiments.
goulotte, colonne, etc doivent être disposés de telle manière que l'axe du socle de
la prise de courant se trouve à une hauteur d'au moins 50 mm au-dessus du sol fini
pour un courant assigné inférieur ou égal à 20 A. Cette hauteur est portée à 120 mm
pour les socles de prise de courant de courant assigné supérieur à 20 A. (555.1.9)
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Documents ressource : partie C
Une marque de
traditionnel selon qu’il s’agit de modèles concernés ou non par l’harmonisation en vigueur dans le cadre du CENELEC.
Ces deux systèmes de désignation sont repris par la norme NF C 30-202 et HD 361 et comprennent une suite de symboles disposés de
gauche à droite, dans l’ordre, dont un extrait est donné ci-dessous.
Souple, classe 6 -H
Souple pour soudure -D
-E
La désignation peut-être complétée par
l’indication éventuelle d’un conducteur
vert / jaune dans le câble :
Câble sans V/J : nXS
Câble avec V/J : nGS
n = nb conducteurs, s = section
© PRYSMIAN 2012. Tous droits réservés. Il est interdit de copier, photocopier ou reproduire les informations contenues dans ce document dans quelque forme que ce soit, même en partie sans l’accord écrit préalable
de Prysmian. Les informations sont communiquées à titre indicatif, Prysmian se réservant le droit de modifier les caractéristiques du produit sans préavis.
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Documents ressource : partie C
Normes
Système de conduits : codifications
Isolant 00 0
• 1 conduit
Cintrable ICTA • 1 accessoire Isolant IRL • 1 conduit 01 0,15
Transversalement d’assemblage non IP 44 Rigide • 1 manchon IP 44
élastique 3422 intégré (manchon) Lisse 4431 • 1 cintre
02 0,20 AG1
Annelé
03 0,35
• 1 conduit • 1 conduit 04 0,50
Isolant ICA • 1 accessoire • 1 manchon IP 44
Cintrable d’assemblage non IP 44 • 1 cintre 05 0,70
Annelé 3321 intégré (manchon)
• 1 conduit 06 1
Isolant IRL • 1 manchon
Rigide • 1 cintre IP 55 07 2 AG2
4554 • Joint
Lisse
Isolant • 1 conduit 08 5 AG3
Cintrable DuoGliss • 1 accessoire
IP 44 • 1 conduit
Transversalement 4433 d’assemblage non • 1 manchon 09 10
intégré (manchon) IP 67
élastique • 1 cintre
• Colle 10 20 AG4
DuoGliss • 1 conduit
Conduit enterré • 1 accessoire
TPC Métallique MRL d’assemblage non Ce tableau permet
pour protection et TPC N • 1 conduit IP 54 Rigide intégré (manchon) IP 68 de connaître la résistance
• 1 manchon 5557
des câbles usage Lisse • 1 accessoire de
électriques normal changement de direction d’un produit à un impact
(coude ou cintre). donné en Joules à
• 1 conduit température ambiante
• 1 accessoire à partir du code IK.
Isolant IRL d’assemblage non
Rigide intégré (manchon) IP 44
Lisse 3321 • 1 accessoire de
changement de direction
(coude ou cintre). * Selon la norme : NF EN 50102
Normes et guides MB
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Documents ressource : partie C
Indices de protection
1er chiffre : protection contre les corps solides 2ème chiffre : protection contre les liquides
IP désignation IP désignation
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1 protégé contre les corps solides supérieurs 1 protégé contre les chutes verticales
à 50 mm Ø de gouttes d’eau (condensation)
(ex : dos de la main)
6 étanche à la poussière
8 protégé contre les effets prolongés de
l’immersion sous pression
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Documents ressource : partie C
Les indices de protection IP et le code IK indiqués dans le tableau ci-dessous sont donnés par le guide UTE C 15-103.
Pour certains locaux repérés par*, le guide UTE C 15-103 indique des IP et IK supérieurs pour des conditions d’emploi inhabituelles.
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Documents ressource : partie C
Les indices de protection IP et le code IK indiqués dans le tableau ci-dessous sont donnés par le guide UTE C 15-103 .
Pour certains locaux repérés par*, le guide UTE C 15-103 indique des IP et IK supérieurs pour des conditions d’emploi inhabituelles.
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Documents ressource : partie C
%)')(
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Documents ressource : partie C
LA PROTEC TI O N D ES PER SO N N ES
par dispositif différentiel
L’action de l’électricité
sur le corps humain (suite)
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t = f (Ic)
>X /XdjgVciYVchaZXdgeh/>X2Uc
R
Uc : tension appliquée au corps 10 000
a b c1 c2 c3
5 000
R : résistance du corps AC-4.1
Durée de passage du courant t en ms
2 000
AC-4.2
1 000
i /iZbehYZeVhhV\ZYjXdjgVciYVchaZXdgeh 500
AC-1 AC-2 AC-3 AC-4.3
200
100
50
20
Ph 10
30 mA
0,1 0,5 2 10 50 200 500 2 000 10 000
0,2 1 5 20 100 1 000 5 000
Courant dans le corps i$ en mA
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Documents ressource : partie C
(1) Ces valeurs considèrent un double contact, deux mains, deux pieds
(UTE C 15-413)
CONCLUSION
Ces données ont servi de base à l’établissement
des règles de sécurité imposées par la NF C 15-100.
Normes et guides MB
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Documents ressource : partie C
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Documents ressource : partie C
Choix de calibre soit par rapport à l’amont, soit par Réserve au tableau électrique
rapport à l’aval : Réserve de 20 %, avec la limite de 6 modules dans
• par rapport à l’amont : In DDR ≥ In de l’AGCP les logements collectifs.
(Appareil Général de Commande et de Protection) ;
Explication :
• par rapport à l’aval : In DDR ≥ 1 fois la somme
Maintenir une possibilité d’évolution du tableau en
des In des dispositifs de protection des circuits
collectif comme en individuel.
alimentant le chauffage direct, l’IRVE et l’eau
chaude sanitaire + 0,5 fois la somme des In des
dispositifs de protection des circuits alimentant
les autres usages. Points d’éclairage
Continuité de service : les circuits d’éclairage, Assouplissement des règles de raccordement termi-
comme les circuits prises de courant doivent être nal des points d’éclairage (introduction de cas déroga-
répartis sous au moins deux DDR avec 8 protections toires). Le texte fixe désormais des objectifs sur l’ali-
maximum sous un même DDR. mentation des points d’éclairage.
Explication : Explication :
L’équipement de protection n’est plus dimensionné Faciliter la mise en œuvre et éviter la non-confor-
en fonction de la taille du logement mais calculé mité à la fin du chantier.
en fonction de la taille de l’installation électrique.
Le nombre de circuits par DDR a été limité à 8 pour Cas dérogatoires à la mise en œuvre d’une boîte de
éviter les déclenchements intempestifs liés au connexion :
phénomène de cumul des courants de fuites. • impossibilité constructive d’incorporer une boîte
de connexion dans le matériau support ;
• alimentation fixe de l’éclairage réalisée en appa-
rent ;
Coupure d’urgence • boîte de connexion intégrée au luminaire ou à
Tout local indépendant contenant des pièces prin- son bloc d’alimentation ;
cipales doit posséder son propre dispositif de cou- • conception ou architecture du luminaire ou de son
pure d’urgence. bloc d’alimentation ne permettant pas d’interpo-
ser une boîte de connexion (exemple : spots).
Explication :
Assurer la sécurité de l’occupant en lui permettant Pour l’extérieur, tout circuit d’éclairage doit aboutir :
de couper l’alimentation depuis l’intérieur du local. • soit dans une boîte de connexion (équipée ou non
d’un socle DCL) ;
• soit à un luminaire ;
• soit à une douille non fixée, qui permet notam-
ment d’assurer la fonction de test et d’essai de
l’installation électrique.
Normes et guides MB
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Documents ressource : partie C
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Documents ressource : partie C
Hors volume
2,25 m
2,25 m
0,60 m 0,60 m
1,20 m
Volume 0 Volume 0
Sol fini 0,10 m
Volume caché
Illustration des volumes pour une
baignoire et pour une douche à l’italienne
Paroi, etc.
X
0,60 m Point de référence
Volume 0 et 1
1,20 m
0,60 m
Volume 0 X 0,60 m
Y
Z
Volume 2
Volume 1 Volume 2
Paroi, etc.
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Documents ressource : partie C
I . B / L’ A L I M E N T A T I O N E N E N E R G I E
L’électricité est une énergie à la fois souple et adaptable mais elle est difficilement
stockable, alors que la consommation des clients et la coïncidence de la demande
sont constamment variables.
Ces exigences nécessitent la permanence du transport et la mise à disposition
de l’énergie par un réseau de distribution :
- haute tension pour les fortes puissances et les longues distances
- basse tension pour les moyennes et faibles puissances et les courtes distances
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Documents ressource : partie C
LE PROJET
Schéma de distribution en antenne
D
Il est principalement utilisé dans
les zones rurales, en réseau aérien.
Poste source
En cas de défaut sur un tronçon de A A
câble ou dans un poste, les utilisa- d F d F
teurs sont privés d’alimentation D : Départ poste source
le temps de la réparation. A : Arrivée de l’antenne
HTA/BT HTA/BT
d : Départ vers transformateur HTA/BT
F : Protection amont du transformateur (fusible HT)
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Documents ressource : partie C
B CONNEXION DES CONDUCTEURS ! La connexion des petits conducteurs dans les bornes
à pression directe nécessite quelques précautions.
- Ne pas entamer l'âme au dénudage au risque
1. Les conducteurs de rupture ultérieure du conducteur
à âme rigide en cuivre - Ne pas trop serrer pour limiter le cisaillement
Ce type de conducteur, de loin le plus répandu - On peut replier l'extrémité du conducteur
dans les installations fixes, ne nécessite pas pour assurer un meilleur contact.
de précaution particulière dès lors que la borne
qui le reçoit est dimensionnée pour la section
et le courant nécessaires.
La qualité et la pérennité des connexions
sont garanties par l’utilisation d’un outil adapté
et le respect des couples de serrage préconisés.
NB : ces désignations de classe n'ont aucun + Les appareils modulaires LEXIC et les blocs de
lien avec la protection contre les contacts jonction Viking sont équipés de bornes à pression
indirects (classe II) assurée par certains câbles indirecte : le conducteur est
(voir page 46). serré par une plaquette
qui assure la répartition
de l’effort et permet
un serrage à 0.
POUR PLUS D’INFORMATIONS
w Voir Guide Puissance
Normes et guides MB
Page C 19 bis
Documents ressource : partie C
2. Les conducteurs
à âme souple en cuivre
+ Les risques de cisaillement et de dispersion
des brins, surtout inhérents aux bornes
Du fait de la fragilité relative des brins composant à serrage direct, peuvent être évités par
l'âme, la connexion des conducteurs souples l'utilisation d'embouts Starfix TM.
nécessite quelques précautions.
Un serrage trop important risque de cisailler
des brins. Une section inadaptée entraîne la
dispersion des brins et un mauvais contact.
Pour éviter le desserrage et le risque de dispersion
des brins, il est conseillé de pratiquer le retournage
de l’âme en respectant le sens initial, souvent
à gauche.
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Documents ressource : partie C
2&
'' &
Généralités
Le risque électrique
Le risque électrique est d’abord physique :
le corps humain, soumis accidentellement à une source de tension,
conduit le courant électrique, ce qui peut avoir deux sortes de consé-
quences :
- des brûlures internes ou externes ;
- des contractures musculaires (tétanisation).
Le risque est également thermique :
en effet, pour assurer la protection contre les risques d’incendie,
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Le contact direct
On dit qu’il y a contact direct lorsqu’une personne est mise
accidentellement en contact avec :
- 2 conducteurs actifs, ou
- 1 conducteur actif et une masse conductrice reliée à la terre.
Le contact direct est généralement la conséquence d’une négligence,
d’une maladresse ou d’un manquement aux règles de sécurité.
Le contact indirect
On dit qu’il y a contact indirect lorsqu’une personne se trouve en
contact avec une masse métallique mise accidentellement sous
tension par un conducteur actif mal isolé d’une part, et une masse
conductrice reliée à la terre d’autre part.
C’est un accident généralement lié à l’état du matériel électrique.
If = courant de défaut
On distingue :
- l’intensité du courant électrique qui traverse le corps humain : Ic
(l’intensité est directement liée à la résistance du corps humain : Rh)
- la tension de contact à l’origine de l’accident : Uc
- la durée de mise sous tension accidentelle : t
- les conséquences du risque électrique en fonction de l’intensité (Ic)
et la durée (t) ; elles sont estimées sur la figure ci-contre (IEC 479-1)
- les limites du risque électrique en fonction de la tension de contact
Uc et du temps t
Il a été admis depuis la parution du guide pratique UTE C. 15-105 de
juin 1999, suite à des études d’un groupe d’expert de la CEI, que la
peau était électriquement perçée pour une tension de contact
d’environ 100 V.
Pour cette valeur de 100 V, la peau étant claquée, les conditions
d’humidité sont sans influence sur l’impédance du corps humain.
Ainsi, pour des raisons pratiques, la tension limite conventionnelle de Zones effets physiologiques
50 V est applicable de façon générale dans toutes les situations zone habituellement aucune réaction
(UL = 50 V).
zone habituellement aucun effet physiologique dangereux
zone habituellement aucun dommage organique ;
probabilité de contractions musculaires et de
difficultés respiratoires
zone en plus de la zone AC3, probabilité que la fibrillation
ventriculaire augmente jusqu’à environ 5% (courbe c2),
jusqu’à environ 50% (courbe c3);
augmentant avec l’intensité et le temps, des effets
pathophysiologiques tels qu’arrêt du coeur, arrêt de
la respiration, brûlures graves, peuvent se produire
Normes et guides MB
Page C 20 bis
Documents ressource : partie C
2&
'' &
Protection différentielle
Rôle des dispositifs différentiels Principe
Les dispositifs différentiels à courant résiduel (interrupteurs
différentiels) ont été conçus pour assurer une protection complé-
mentaire des personnes, des animaux et des biens contre
les contacts directs et indirects.
Les interrupteurs différentiels sont destinés à détecter les courants
de défaut à la terre survenant en aval de leur point d’installation ;
le risque d’élévation et de maintien des masses à une tension relais
dangereuse doit être éliminé par coupure automatique de déclencheur
l’alimentation dans un laps de temps ≤ 0,3 s (I⌬n) (selon NIBT bobine
6.1.3.9.3.). différentielle
On distingue : disjoncteur
1. La sélectivité horizontale différentiel
Pour assurer la sélectivité horizontale d’une installation, ou
interrupteur
deux principes sont à appliquer :
différentiel
• suppression de la fonction différentielle sur l’appareil de tête aval
• chaque départ est protégé par un dispositif DR de sensibilité
adaptée au risque considéré.
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Documents ressource : partie C
Classes d’isolation
Les différents matériels électriques sont caractérisés par leur classe d’isolement. Il existe
trois classes de matériels repérées de la classe I (un) à la classe III (trois).
Illustration INRS
Illustration INRS
Illustration INRS
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Documents ressource : partie C
Pour exemples :
Nature du terrain Résistivité (en Ω.m)
Terrains marécageux de qques unités à 30
Limon 20 à 100
Humus 10 à 150
Marnes du jurassique 30 à 40
Sable argileux 50 à 500
Sable silicieux 200 à 3000
Sol pierreux nu 1500 à 3000
Sol pierreux recouvert de gazon 300 à 500
Calcaires tendres 100 à 300
Calcaires fissurés 500 à 1000
Micaschistes 800
Granits et grés en altération 1500 à 10000
Granits et grés très altérés 100 à 600
Page C 22
Documents ressource : partie C
Tous les conduits propagateurs de la flamme (de couleur orange) sont interdits
pour un montage apparent.
Epaisseur de la
Profondeur Diamètre
cloison (enduits
Matériau maximale de la maximal du
et finitions
saignée conduit (mm)
compris)
Brique creuse de 35 enduites 50 1 alvéole 16
Brique creuse de 50 enduites 70 1 alvéole 20
Brique creuse de 80 enduites 100 1 alvéole 20
Brique pleine ou perforée de 55 enduites 70 18 16
Blocs pleins en béton de 75 enduits 90 18 16
Blocs creux en béton de 75 enduits 90 18 16
Carreaux de plâtre à parement lisses pleins ou
creux
- de 60 60 20 16
- de 70 70 20 16
- de 80 80 20 16
- de 100 100 25 20
Normes et guides MB
Page C 22 bis
Documents ressource : partie C
Chemins de câbles,
Goulottes, plinthes
échelles, tablettes,
Mode de pose Fixation directe
Câble porteur
Sur isolateurs
Sans fixation
corbeaux
Conduits
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Conducteurs
et câbles
Conducteurs nus Interdit Interdit Interdit Interdit Interdit Admis Interdit
Conducteurs isolés Interdit Interdit Admis (1) Admis (1) Interdit Admis Interdit
Non
Multiconducteurs Admis Admis Admis Admis Admis Admis
utilisé
Câbles
Non Non
Monoconducteurs Admis Admis Admis Admis Admis
utilisé utilisé
(1)
: Les conducteurs ne sont admis que si la canalisation possède un IP minimum 4X ou XXD et que
l’ouverture d’une canalisation ne peut se faire qu’à l’aide d’un outil.
Normes et guides MB
Page C 23
Documents ressource : partie C
Dossier technique
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filpilote
Normes et guides MB
Page C 23 bis
Documents ressource : partie C
Dossier technique
Les canalisations
et leurs modes
de pose
De façon générale, on distingue clairement le
mode de pose noyé (complètement enrobé) du
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Page C 24
Documents ressource : partie C
Dossier technique
des constructions
Boîtes et dispositifs Pour les éléments de gros œuvre non pris en
de connexion Le guide comporte à ce sujet une annexe infor-
mative très détaillée sur la base de tableaux et de
compte dans la stabilité du bâtiment (murs non
porteurs, cloisons, gaines techniques), les canali-
De façon générale, tout conduit ou conduit-profilé, schémas. De nombreuses précisions sont don- sations peuvent être noyées ou encastrées dans
noyé ou encastré (voir définition en encadré) doit nées quant aux emplacements et aux dimensions une saignée après réalisation de l’ouvrage.
être terminé par une boîte de connexion. des saignées. Il est fait référence à plusieurs
Cependant, pour les points d’éclairage extérieurs, reprises aux DTU (documents techniques unifiés) G Cas des murs porteurs en béton : l’incorporation
cette condition n’est pas exigée sous réserve de appropriés. de canalisations, gaines, fourreaux dans un mur
respecter le degré de protection IP34. en béton lors de sa construction doit satisfaire aux
G Il est interdit de pratiquer des saignées dans les spécifications suivantes :
G Dispositifs de connexion pour luminaire (DCL) éléments de gros œuvre porteurs (poteaux, • être situés entre les nappes d’armature (lors-
dans les locaux contenant une baignoire ou une poutres, éléments précontraints, planchers...), à qu’elles existent) de chacune des deux faces ;
douche : dans les volumes 0 et 1, l’installation l’exception toutefois des murs porteurs en élé- • permettre un enrobage par le béton au moins
d’un socle DCL est interdite. En revanche, dans le ments de maçonnerie. égal au diamètre de la plus grosse gaine, avec
un minimum de 4 cm ;
• au droit des croisements ou empilages localisés,
Le vide de construction ne pas occuper plus de la demi-épaisseur et
Il s’agit d’un espace existant dans la structure ou les éléments d’un bâtiment et accessible seulement à certains permettre un bétonnage correct des zones de
emplacements. Des espaces dans des parois, les planchers supportés, les plafonds et certains types d’huisseries concentration ponctuelle de gaines au voisinage
de fenêtres ou de portes et les chambranles sont autant d’exemples de vides de construction. des raccordements dans les boîtiers.
Les vides de construction spécialement construits sont généralement dénommés “alvéoles”. Les gaines, galeries
et caniveaux ne sont pas considérés comme des vides de construction. Il en est de même des plénums des faux G Cas des murs porteurs en éléments de maçon-
plafonds et des faux planchers démontables pour lesquels les conditions de pose sont celles du montage nerie : de façon générale, saignées et réservations
apparent, les canalisations étant fixées ou supportées indépendamment des panneaux démontables. ne doivent pas dégrader la résistance du mur, ni
son étanchéité lorsqu’il s’agit de murs donnant >
filpilote
Normes et guides MB
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Documents ressource : partie C
Dossier technique
réservations verticales en maçonnerie, admises Exemples de saignées verticales et horizontales dans les murs non porteurs en éléments de maçonnerie, cloisons de distribution et doublages. Sont
sans calcul. interdites : les saignées obliques, deux saignées verticales sur un même axe ou deux saignées horizontales sur les deux faces d’une même cloison.
• Saignées horizontales et parallèles aux arêtes des
parois : lorsqu’il n’est pas possible de les éviter, il • en tracé vertical, une saignée ne peut dépasser dallage avant sa construction, la distance entre
convient de localiser les saignées sur 1/8 de la 1,30 m au-dessus du sol fini (1,20 m dans leur génératrice supérieure et la sous-face du
hauteur d’étage du mur, au-dessus ou au-dessous l’ancien guide). Dans une même cloison, la dallage doit être au moins égale à leur diamètre
du niveau du plancher, et la profondeur totale, y distance horizontale entre les axes de deux sai- majoré de 50 mm. Dans le cas où les canalisa-
compris celle d’un trou atteint lors de l’exécution de gnées verticales est d’au moins 1,60 m (1,50 m tions sont incorporées dans le dallage lors de sa
la saignée, est généralement inférieure à la taille dans l’ancien guide) (voir figure 3). Le tableau construction :
maximale indiquée au tableau A.3 du guide. A.4 du guide précise le diamètre maximal des • leur diamètre ne doit pas excéder 1/5 de
conduits pouvant être noyés dans les cloisons l’épaisseur du dallage dans la zone considé-
non porteuses d’épaisseur finie inférieure ou rée ;
> sur l’extérieur. Les tableaux A.2 et A.3 du guide égale à 120 mm. • leur enrobage en partie supérieure doit au
donnent les tailles maximales, admises sans cal- Les espaces entre plaques de parements en minimum être de deux fois leur diamètre, sans
cul, des saignées et réservations dans le cas de plâtre ou autres matériaux composites sont des être inférieur à 50 mm.
murs porteurs réalisés en éléments de maçon- vides de construction. Seul ce mode de pose est Rappelons que les câbles chauffants ne peuvent
nerie (voir encadré ci-dessus). autorisé dans ce cas. Il est interdit de perforer les être incorporés que dans les dallages exécutés
G Cas des murs non porteurs : la pose, lors de la montants. en béton armé.
construction, de canalisations électriques n’est
autorisée que pour des cloisons constituées de G Cas des planchers (béton, dalles pleines
briques à 1, 2 ou 3 alvéoles dans le sens de confectionnées à partir de prédalles préfabri- Pour en savoir plus :
l’épaisseur, quelle que soit cette épaisseur, et seu- quées et de béton coulé en œuvre, préfabriqués le guide UTE C 15-520
lement pour des parcours horizontaux. Les cana- à dalles alvéolées, à poutrelles-hourdis avec table
Le nouveau guide UTE C 15-520, paru en juillet 2007,
lisations doivent être exclusivement logées dans de compression) : l’incorporation de canalisa-
décrit les différents modes de pose des canalisations
les vides longitudinaux constitués par les alvéoles tions, gaines, fourreaux dans un plancher en
et les moyens de réalisation des connexions.
en prolongement les uns des autres. béton lors de sa construction doit satisfaire les
Le lecteur trouvera dans cette nouvelle édition de
Concernant la pose dans une saignée faite après spécifications suivantes :
nombreux tableaux et schémas venant préciser les
construction, plusieurs nouveautés apparaissent : • être situés entre les nappes d’armature (lors-
points abordés dans cet article. D’autre part, le guide
• en tracé horizontal, la saignée ne peut être exé- qu’elles existent) de chacune des deux faces ;
développe notamment la pose sous goulottes et
cutée que sur une longueur de 0,50 m de part • permettre un enrobage par le béton au moins
systèmes de goulottes ou sur des chemins de câbles
et d’autre de l’intersection de deux cloisons ou égal au diamètre de la plus grosse gaine, avec
et échelles à câbles métalliques et les mises à la
d’une cloison et d’un mur, et sur une longueur de un minimum de 4 cm ;
terre éventuelles associées. Un nouveau chapitre
1 m de part et d’autre d’une saignée verticale ; • au droit des croisements ou empilages locali-
traite de l’installation rapide à base de connecteurs
sés, ne pas occuper plus de la demi-épaisseur
pour circuits terminaux.
et permettre un bétonnage correct des zones
de concentration ponctuelle de gaines au voi- 60 pages
sinage des raccordements dans les boîtiers. Réf. : EDD0099
Prix : 84,24 € TTC
G Cas du dallage en béton coulé en place : dans (modalités de commande page 12)
le cas où les canalisations sont placées sous le
Page C 25
Documents ressource : partie C
80
02 08
Réunion : 76
60
57
50 14 95 51 55 67
27
78 77 54
61
91
Guyane/Martinique 29 22
35 53
28
10
52 88 68
72
Guadeloupe : 56 45 89
21
70
90
44 49 41 25
37
58
18
39
Saint Pierre et 85 79 86
36
03
71
74
Miquelon : 17 87
23
63 42
69
01
73
16
19 38
24 15 43
Tahiti : 33
07 26 05
46 48
47 06
12 04
30 84
40 82
Nouvelle Calédonie : 32 81 34 13 83
31
64
65 11
09
Wallis et Futuna : 66
20
Page C 25 bis
Documents ressource : partie C
souterraine
L’indisponibilité de l’installation et/ou des selon analyse du obligatoire
matériels concerne la sécurité des personnes (1) risque
(1)
C’est le cas par exemple : de certaines installations où une médicalisation est présente ;
d’installations comportant des systèmes de sécurité incendie, d’alarmes techniques,
d’alarmes sociales, ...
(2)
Dans le cas des bâtiments intégrant le poste de transformation, si la prise de terre du
neutre du transformateur est confondue avec la prise de terre des masses interconnectées
à la prise de terre du paratonnerre, la mise en œuvre de parafoudres n’est pas obligatoire.
(3)
Dans le cas d’immeubles équipés de paratonnerre et comportant plusieurs installations
privatives, le parafoudre de type 1 ne pouvant être mis à l’origine de l’installation est
remplacé par des parafoudres de type 2 placés à l’origine de chacune des installations
privatives.
(4)
Lorsque le parafoudre de type 1 peut-être mis en œuvre à l’origine de l’installation et si
le bâtiment est d’une hauteur supérieure à 10 m, afin de répartir les contraintes entre les
étages, il est recommandé d’installer aussi des parafoudres de type 2 (à l’origine de
chaque installtion privative ou à chaque étage) coordination sont fournies par les
constructeurs.
(5)
Les lignes aériennes constituées de conducteurs isolés avec écran métallique relié à la
terre sont à considérer comme équivalentes à des câbles souterrains.
(6)
L’utilisation de parafoudres peut également être nécessaire pour la protection de
matériels électriques ou électroniques dont le coût et l’indisponibilité peuvent être
critique dans l’installation, comme indiqué par l’analyse du risque.
(7)
Toutefois, l’absence de parafoudre est admise si elle est justifiée par l’analyse du risque.
Dans certains cas, les conditions de mise en œuvre de la protection contre les surtensions
peuvent dépendre de la méthode d’évaluation du risque choisie afin de remplacer les
conditions d’influences externes (nota : c’est-à-dire les niveaux Nk).
En France, la méthode d’évaluation du risque applicable est donnée par le guide
UTE C 15-443 et résumée au chapitre suivant.
Les parafoudres qui protègent l’ensemble d’une installation doivent avoir un niveau de
protection correspondant à la tension de tenue aux chocs des matériels à protéger et aux
courants de décharge déterminés lors de l’évaluation du risque acceptable. Ils sont alors
disposés immédiatement en aval du dispositif assurant la fonction de sectionnment en
tête d’installation.
Page C 26
Documents ressource : partie C
Sectionnement
Parafoudre
Limiteur de
tension à gaz
* : Les astérisques sont à remplacer par le symbole des grandeurs en entrée et sortie (exemple :
conversion tension (V) vers courant (A)).
Normes et guides MB
Page C 26 bis
Documents ressource : partie C
Prise
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* : Les astérisques sont à remplacer par le symbole de la grandeur mesurée ou comptée (exemple :
le compteur d’énergie active Wh, l’ampèremètre A).
Normes et guides MB
Page C 27
Documents ressource : partie C
LA V.D.I RÉSIDENTIELLE
CE QUE DISENT LES NORMES
LA NF C 15-100
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Autre application
250 x 225 x 70 mm doit être Canalisations
courants forts
Canalisations
courants forts
situé dans la GTL. Sol
0,60 m
RECOMMANDATIONS :
Il n’y a pas d’autre interprétation possible des normes. La prise RJ45 est la
prise de communication universelle à laquelle la C15-100 fait référence.
Installer des prises téléphoniques en T dans chaque pièce n’apporte aucun
avantage à votre client, et rend l’installation contre-productive.
Normes et guides MB
Page C 27 bis
Documents ressource : partie C
La norme NF C 15-100 renvoie explicitement au guide UTE C90-483 pour les modalités techniques de mise en
œuvre des réseaux de communication.
Le guide définit 4 grades d'installation correspondant à 4 solutions techniques différentes pour des besoins
clients identifiés. Chaque passage de grade permettant des applications de plus en plus consommatrices de
bande passante et de débit.
Introduction de la fibre
plastique. Les applications
Grade Optique
domestiques de la fibre
4 (à l’étude)
optique plastique sont
encore à l’étude.
Page C 28
Documents ressource : partie C
LA MISE À LA TERRE
L’objectif est ici de capter grâce au blindage, les perturbations émises ou reçues par les câbles et de les guider
Une version actualisée de ce document est librement consultable sur :
LE TEST DE L’INSTALLATION
Toute installation devrait être testée de manière à remettre une installation conforme et opérationnelle au
donneur d’ordre et à clore le chantier. Dans le résidentiel, cela n’est pas encore normé.
Page C 28 bis
Documents ressource : partie C
AVANTAGES : AVANTAGES :
Le déploiement rapide d’un réseau informatique sans Déploiement immédiat d’un réseau informatique en
la contrainte de l’installation des câbles. utilisant le câblage existant ainsi que les prises exis-
tantes.
Une grande liberté pour promener son PC dans son
logement “sans fil à la patte”.
CONTRAINTES : CONTRAINTES :
Par nature : Par nature :
- Le partage du débit est divisé par le nombre d’utili- - Le partage du débit est divisé par le nombre d’utili-
sateurs simultanés du réseau Wi-Fi et ralentit les sateurs simultanés du réseau Wi-Fi et peut ralentir
consultations sur Internet. les connexions et consultations sur Internet.
Page C 29
Documents ressource : partie C
Questions/réponses
Réseaux de communication :
quelles conventions de
Une version actualisée de ce document est librement consultable sur :
raccordement appliquer ?
Pourquoi ne plus utiliser
le conjoncteur en T ?
Le standard de connectique universel
RJ45 remplace, depuis le 1er janvier
2008, les traditionnels conjoncteurs
téléphoniques en forme de T inversé.
Conforme aux normes de la série
NF EN 60603-7, il simplifie les modes
de connexion téléphone, Internet,
télévision...
Ces prises de communication possè-
dent huit ou neuf contacts. Le neu-
Source : Hager
vième contact permet la connexion du
drain pour les câbles écrantés.
Page C 29 bis
Documents ressource : partie C
Maintenant choisissez les signaux certifiés pour votre société, votre responsabilité est engagée !
La marque AFFICHAGE DE SECURITE , c'est l'assurance d'une qualité constante vérifiée par des
organismes tierces parties indépendantes.
Normes et guides MB
Page C 30
Documents ressource : partie C
I I . C / L E S F O N C T I O N S D ’ E X P L O I TAT I O N
Page C 30 bis
Documents ressource : partie C
La condamnation La signalisation
Elle est réalisée par un dispositif mécanique assuré Elle consiste en une information claire, précise et
LES CHOIX
par cadenas ou serrure. Elle empêche toute manœu- permanente de l'état de consignation de l'installation.
vre, intentionnelle ou non, de l'appareil condamné. Le balisage de la zone peut être nécessaire.
A noter que les clés à profil (triangle, carré…) ne sont
pas admises pour cette fonction.
À noter que dans le domaine BTA (< 500 V),
l'apposition d'une pancarte interdisant
la manœuvre du dispositif de séparation est
exceptionnellement possible si ce dernier ne
comporte pas de condamnation. Cette pratique
ne doit pas être admise si le dispositif n'est pas
visible depuis le lieu d'intervention.
L’identification
Elle doit permettre une intervention ciblée, sans ambi-
guïté sur l'appareil ou la partie d'installation concer-
^ Condamnation d’un DPX 630 avec accessoire née. À cet effet, schémas électriques, plans de
réf. 262 40 et cadenas réf. 227 97 situation géographique, repérages… devront être
disponibles et à jour.
La vérification
Elle doit être effectuée au plus près du lieu de l'inter-
vention, avec un appareil normalisé de “mesure d'ab-
sence de tension” (selon NF C 18-310/311) entre tous
les conducteurs y compris le neutre et entre ceux-ci
et la terre. Les contrôleurs type multimètre ou testeur
sont formellement prohibés.
Ces quatre premières phases de principe doivent être
accompagnées des moyens nécessaires à l'information
des personnes “non intervenants et intervenants”.