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Normes et guides MB

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La norme NF C 15-100 est une norme d’application obligatoire, elle est à la base de toute
installation électrique. La conformité à cette norme conditionne la mise sous tension d’une
installation neuve ou totalement rénovée. Ce document intègre l’amendement A5 du 27 novembre
2015.

Les constructeurs matériel électrique informent clients (les installateurs électriciens) des
évolutions de cette norme au travers de documentations dont certains extraits sont repris ci-après.
Le choix d’une documentation plutôt qu’une autre porte sur l’aspect didactique.

Version 5.0

MB
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Norme NF C 15-100 C4
Les amendements et interprétations de la norme C4
Séjour C5
Cuisine C5
Chambre C6
Salle de bain C6
Autres locaux supérieurs à 4 m2 circulation et WC C7
Extérieur C7
Section des conducteurs et calibres des protections C8
Circuits spécialisés C8
Protection différentielle 30 mA C8
Prises de courant C9
Prises de communication C9
Eclairage C9
Boîte de connexion & DCL C9
Schéma et identification des circuits C 10
Chauffage électrique C 10
Gaine technique logement C 10
Désignation normalisée des conducteurs et câbles C 12
Désignation normalisée des conduits C 12
Indices de protection C 13
Principales influences externes C 14
Action de l’électricité sur le corps humain C 15
Les principaux changements et leurs explications : appareillage, ETEL et GTL… C 16
Les principaux changements et leurs explications : Locaux contenant une baignoire … C 17
Les conditions de distribution de l’énergie C 18
Mise en forme des câbles et conducteurs C 19
Contacts directs - indirects C 20
Protection différentielle C 20
Classes d’isolation C 21
Valeur indicative de la résistance de la prise de terre en fonction du terrain C 21
Couleurs normalisées des conducteurs C 21
Utilisation des conduits C 22
Profondeur maximale des saignées C 22
Choix des canalisations C 22
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Installation à basse tension : Canalisations, modes de pose et connexions : du nouveau ! C 23


Choix d’un parafoudre C 25
Éléments de symboles C 26
VDI résidentielle : ce que disent les normes C 27
Réseaux de communication : quelles conventions de raccordement appliquer ? C 29
La signalisation de sécurité C 29
La consignation des ouvrages et équipements C 30
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L’essentiel de la norme NF C 15-100

Les amendements et interprétations


de la norme
Amendement NF C15-100/A1
t Modification de la norme de décembre 2002 et sa
mise à jour de juin 2005
t Reprise des fiches d’interprétation publiées jusqu’au
1er décembre 2007 :
F1 – F2 – F3 – F5 – F6 – F7 – F8 – F9

Dispositions réglementaires relatives à t Les prescriptions complémentaires relatives à


l'accessibilité aux personnes handicapées l'accessibilité aux personnes handicapées prennent
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(771.512.2.16) en compte toutes les situations de handicaps :


Les locaux concernés - Déficience motrice et paralysie
L'obligation d'accessibilité porte sur : - Troubles de la vision et cécité
t tous les bâtiments d'habitation collectifs : - Troubles de l’audition et surdité
- logements - Mémoire, troubles psychiques et mentaux
- parties communes (circulations intérieures et
extérieures, locaux collectifs, ascenseurs, etc.).
Amendement NF C15-100/A2
t les maisons individuelles construites pour être
louées ou mises à disposition ou pour être vendues. Révision de la partie 7-701
t les locaux collectifs des ensembles résidentiels concernant les locaux contenant
comprenant plusieurs maisons individuelles une baignoire ou une douche.
groupées. t Prise en compte des douches préfabriquées, des
douches à jets pulsés, des baignoires encastrées.
Les pièces concernées t Redéfinition des volumes au-dessus des
Certaines dispositions sont spécifiques à "l'unité de volumes 1 et 2.
vie des logements". t Généralisation de la distance de 1,20 m pour le
Cette unité est généralement constituée des pièces volume 1 dans le cas des douches avec ou sans
suivantes : receveur.
t la cuisine, t Révision du degré de protection (de IPX3 à l’IPX4)
t le séjour, pour les matériels placés en volume 2.
t une chambre, t Levé de la dérogation concernant le degré de
t un W.C. protection de la prise rasoir.
t et une salle d'eau. t Possibilité d’installer 1 DCL en volume 2.
t Raccordement des chauffe-eau en volume 1.
Date de mise en application t Chauffage électrique dans le sol et les parois.
Les dispositions à prendre pour l'accessibilité aux t Emplacement de la boîte de connexion de la liaison
personnes handicapées sont applicables aux équipotentielle supplémentaire pouvant être sur une
installations dont la demande de permis de construire paroi commune dans un local adjacent.
a été déposée à compter du 1er janvier 2007.

Les autres textes qui influent sur le métier de l'électricien


Plus d'informations X page 36

Réglementation thermique 2012 La réglementation


Loi n°2010-238 et décret n° 2011-36
La RT 2012, applicable le 1er janvier 2013 pour le thermique “Grenelle Installation de détecteurs de fumée
de l’environnement”
résidentiel, impose l’atteinte de plusieurs niveaux de dans tous les lieux d'habitation
RT2012
performances : TIC, BBio, Cepmax. Analyse et solutions L'installation d'au moins 1 détecteur de fumée
Elle impose également des moyens permettant normalisé dans chaque logement individuel ou
d’informer les occupants des logements sur leur collectif.
consommation notamment en affichant dans le
volume habitable la consommation de 5 usages :
t chauffage,
t refroidissement,
t production d’eau chaude sanitaire,
t réseau prises électriques, 1

t autres.

Guide Norme NF C 15-100 - novembre 2015


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Amendement NF C15-100/A3 Amendement NF C15-100/A5 n


Révision de la partie 7-771 Applicable à partir du 27 novembre 2015
concernant les locaux d'habitation et les parties communes des t L’amendement 5 consiste en une révision de la
immeubles collectifs d'habitation. Partie 7-771 (locaux d’habitation) et en une
Les dispositions du présent amendement sont applicables aux ouvrages dont la restructuration sous forme d’un Titre 10 "Installations
date de dépôt de demande de permis de construire, ou à défaut la date de électriques à basse tension dans les bâtiments
déclaration préalable de construction, ou à défaut la date de signature du marché, d’habitation" et d’un Titre 11 "Installations des
ou encore à défaut la date d'accusé de réception de commande est postérieure au réseaux de communication dans les bâtiments
31 juillet 2010. d’habitation" des exigences issues de :
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t Des précisions pour l'application des règles relatives : - la Partie 7-771 (locaux d’habitation) révisée,
- aux points d'éclairage - la Partie 7-701 (locaux contenant une baignoire ou
- au décomptage des socles de prise de courant une douche) revue pour prendre en compte les
- aux circuits de communication documents harmonisés du CENELEC,
- au tableau de communication. - la Partie 7-772 (installations des parties communes
t Intégration de la fiche d'interprétation F10 publiée en janvier 2008 fixant les et des services généraux des immeubles collectifs
prescriptions particulières pour l'accessibilité aux personnes handicapées à ses d’habitation).
locaux. Cette fiche reste applicable jusqu'au 31 juillet 2010. t Cet amendement intègre les fiches d’interprétation
suivantes : F24, F25 et F28, ainsi que le rectificatif
d'octobre 2010.
Amendement NF C15-100/A4
Partie 7-701 (Salles d’eau)
Révision de l’article 701.320.1
X page 22
t Modification du paragraphe concernant le volume 1 pour prendre en compte les
douches comportant un receveur de longueur supérieure à 1,2 m.
t Ajout d'un paragraphe et d'une figure pour prendre en compte les parois fixes non
jointives avec le sol ou un mur.

Partie 7-771 (Locaux d’habitation)


Révision de l’article 771.724 section des conducteurs
X page 13
t Ajout d'articles pour préciser la section minimale des conducteurs alimentant le
tableau de répartition principal dans le cas de branchement à puissance limitée.

Décret n° 2011-873 et arrêté du 20 février 2012


relatifs aux articles concernés du code de la construction EVlink
Guide septembre 2013

et de l’habitation Solutions de charge


pour véhicules électriques

Installations dédiées à la recharge des véhicules électriques ou hybrides


rechargeables dans les bâtiments
t Le décret n° 2011-873 fixe les dispositions nécessaires à l’installation
d’équipements électriques permettant la recharge des véhicules électriques et
hybrides dans les parcs de stationnement des bâtiments d’habitation et de
bureaux.
t Les dispositions du décret s’appliquent aux bâtiments neufs dont la demande de
permis de construire est déposée à partir du 1er juillet 2012 et aux bâtiments
existants à compter du 1er janvier 2015.
t Sont concernées, les habitations de plus de deux logements (ainsi que les
bâtiments tertiaires) disposant de places de stationnement d'accès sécurisé
(garages privatifs, parkings clos et couverts, etc.)

Guide Norme NF C 15-100 - novembre 2015


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La norme pièce par pièce

Séjour

t En noir :
dispositions
normatives relatives
à la NF C 15-100
t En fushia :
réglementations
relatives
à l'accessibilité
aux personnes
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handicapées
t En bleu :
recommandations
et commentaires

Point d'éclairage Prises de courant non spécialisées 16 A


10.1.3.2 10.1.3.3.2
t Au moins 1 point (généralement en plafond), équipé t 1 socle par tranche de 4 m2 de surface, minimum de 5 socles.
d’un socle DCL + douille DCL. t Répartition en périphérie. En pratique :
t Cas particulier (10.1.3.2.2.) : en cas d’une rénovation - pour surfaces y 20 m2 = 5 socles,
totale ou impossibilités techniques de réalisation en - pour surfaces y 24 m2 = 6 socles,
plafond, l’alimentation de l’éclairage du local peut - pour surfaces y 28 m2 = 7 socles.
aboutir au niveau des parois ou d’une prise de t Personnalisation possible pour les séjours > 28 m2 avec un minimum de 7 socles.
courant commandée ou les deux. t Lorsque la cuisine est ouverte sur le séjour, la surface du séjour est égale à la
surface totale moins 8 m2.
Dispositif de commande t Disposition complémentaire (11.4) : deux socles de prises de courant 16 A 2P+T
supplémentaires destinés aux usages multi-média, sont positionnés à défaut dans
10.1.3.8.1
le séjour ou dans une autre pièce suivant les besoins exprimés par le donneur
t Chaque local équipé de point d'éclairage doit
d’ordre.
disposer d'au moins un circuit de commande. Le
t 1 socle de prise de courant 16 A 2P+T non commandé doit être disposé à
dispositif de commande du local doit être fixe et peut
proximité immédiate du dispositif de commande d’éclairage situé en entrée de
être du type manuel ou automatique.
la pièce. Il peut ne pas être supplémentaire.
t Un interrupteur de commande d’éclairage doit être
t L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
situé en entrée de chaque pièce.
égale à 1,30 m du sol.
t Tous les dispositifs manuels de commande
fonctionnelle doivent être situés à une hauteur
comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol. Prises de communication
t Sont concernés : 11.2.1.1
- les interrupteurs de commande d’éclairage, de t 1 socle par pièce principale avec un minimum de 2 pour les logements de deux
volets roulants, thermostats d’ambiance, etc. pièces et moins.
- les dispositifs des systèmes de contrôle d’accès ou (pièce principale : pièce d’un logement qui est soit un séjour (salon, salle à
de communication, etc. manger), une chambre ou un bureau)
t L’axe des socles de prise de communication doit être situé à une hauteur
inférieure ou égale à 1,30 m du sol
t Prise RJ45 (11.2.1.1.) : emplacement à proximité d’un socle prise de courant 16 A.
t Prise télévision si la télévision n’est pas distribuée par les prises RJ45 (11.2.1.2.),
emplacement à proximité :
- d’un socle prise de courant 16 A,
- d’un socle prise de communication.
t Nombre minimal de prises télévision :
- une dans les logements comprenant une seule pièce principale,
- deux dans les logements comprenant de deux à quatre pièces principales,
- trois dans les logements comprenant cinq pièces principales et plus.

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Cuisine
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Point d'éclairage Circuits spécialisés gros électroménager


10.1.3.2 10.1.3.4
t Au moins 1 point (généralement en plafond), équipé t 1 circuit d’alimentation pour cuisinière ou plaque de cuisson seule avec une boîte
d’un socle DCL + douille DCL. de connexion ou une prise 32 A mono ou une prise 20 A tri.
t Cas particulier (10.1.3.2.2.) : en cas d’une rénovation t 1 circuit spécialisé avec socle prise de courant 16 A si four indépendant.
totale ou impossibilités techniques de réalisation en t 1 circuit spécialisé avec socle prise de courant 16 A pour lave-vaisselle.
plafond. l’alimentation de l’éclairage du local peut t 1 circuit spécialisé avec socle prise de courant 16 A pour lave-linge (voir aussi
aboutir au niveau des parois ou d’une prise de courant salle de bain)
commandée ou les deux. t Lorsque l’emplacement du congélateur est défini, il convient de prévoir 1 circuit
spécialisé avec un dispositif différentiel 30 mA spécifique à ce circuit, de
Dispositif de commande préférence à immunité renforcée.
t Cas particulier des petits logements type T1 (10.1.3.4 ) :
10.1.3.8.1
- adaptation du nombre de prises spécialisées en fonction de l’équipement fourni.
t Chaque local équipé de point d'éclairage doit
- si l’équipement n’est pas fourni, 3 circuits spécialisés au moins sont à prévoir :
disposer d'au moins un circuit de commande. Le
1 x 32 A et 2 x 16 A).
dispositif de commande du local doit être fixe et peut
être du type manuel ou automatique.
t Un interrupteur de commande d’éclairage doit être Prises de courant non spécialisées 16 A
situé en entrée de chaque pièce. 10.1.3.3.2
t Tous les dispositifs manuels de commande t 6 socles alimentés depuis un départ dédié, dont 4 sont à répartir au-dessus du
fonctionnelle doivent être situés à une hauteur (ou des) plan(s) de travail.
comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol. t Installation interdite au dessus de l’évier et feux ou plaques de cuisson
t Sont concernés : t Si la surface de la cuisine est y 4 m2, 3 socles sont admis.
- les interrupteurs de commande d’éclairage, de t 1 socle supplémentaire identifié pour la hotte peut-être placé au-dessus des
volets roulants, thermostats d’ambiance, etc. plaques de cuisson sous condition d’installation à 1,80 m minimum.
- les dispositifs des systèmes de contrôle d’accès ou t Un socle de prise de courant 16 A 2P+T non commandé doit être disposé à
de communication, etc. proximité immédiate du dispositif de commande d’éclairage. Il peut ne pas être
supplémentaire.
t L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
égale à 1,30 m du sol, à l’exception du socle supplémentaire dédié à la hotte.

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La norme pièce par pièce

Chambre

t En noir :
dispositions
normatives relatives
à la NF C 15-100
t En fushia :
réglementations
relatives
à l'accessibilité
aux personnes
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handicapées
t En bleu :
recommandations
et commentaires

Dispositif de commande Prise communication


10.1.3.8.1 11.2.1.1
t Chaque local équipé de point d'éclairage doit t 1 socle par pièce principale et cuisine (mini 2 si petit logement).
disposer d'au moins un circuit de commande. Le t L’axe des socles de prise de communication doit être situé à une hauteur
dispositif de commande du local doit être fixe et peut inférieure ou égale à 1,30 m du sol.
être du type manuel ou automatique. t Prise RJ45 (11.2.1.1.) : emplacement à proximité d’un socle prise de courant 16 A.
t Un interrupteur de commande d’éclairage doit être t Prise télévision si la télévision n’est pas distribuée par les prises RJ45 (11.2.1.2.),
situé en entrée de chaque pièce. emplacement à proximité :
t Tous les dispositifs manuels de commande - d’un socle prise de courant 16 A,
fonctionnelle doivent être situés à une hauteur - d’un socle prise de communication.
comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol. t Nombre minimal de prises télévision :
t Sont concernés : - une dans les logements comprenant une seule pièce principale ;
- les interrupteurs de commande d’éclairage, de - deux dans les logements comprenant de deux à quatre pièces principales ;
volets roulants, thermostats d’ambiance, etc. - trois dans les logements comprenant cinq pièces principales et plus.
- les dispositifs des systèmes de contrôle d’accès ou
de communication, etc. Prises de courant non spécialisées 16 A
10.1.3.3.2
Point d'éclairage t 3 socles.
10.1.3.2 t Répartition en périphérie.
t au moins 1 point (généralement en plafond), équipé t L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
d’un socle DCL + douille DCL. égale à 1,30 m du sol.
t cas particulier (10.1.3.2.2.) : en cas d’une rénovation t Un socle de prise de courant supplémentaire 16 A 2P+T non commandé, doit être
totale ou impossibilités techniques de réalisation en disposé à proximité immédiate du dispositif de commande d’éclairage.
plafond, l’alimentation de l’éclairage du local peut
aboutir au niveau des parois ou d’une prise de
courant commandée ou les deux.

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Salle de bain
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Dispositif de commande Matériels d'utilisation


10.1.3.8.1 701.3.7 / 701.3.1
t Chaque local équipé de point d'éclairage doit t Autorisés dans volumes 0 - 1 :
disposer d'au moins un circuit de commande. Le - si TBTS 12 Vca ou 30 Vcc
dispositif de commande du local doit être fixe et peut - et IP X7 en volume 0
être du type manuel ou automatique. - et IP X4, IP X5 en volume 1
t Un interrupteur de commande d’éclairage doit être t Autorisés en volume 2 : si classe II - DCL si IP X4.
situé en entrée de chaque pièce. t Ne peuvent pas être installés sur tabliers, paillasses et niches de baignoire ou
t Pour respecter les règles liées aux volumes, il peut douche.
être disposé à l’extérieur
t Tous les dispositifs manuels de commande Production d’eau chaude
fonctionnelle doivent être situés à une hauteur
701.3.2
comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
t Dans les volumes 1 et 2, s’ils ne peuvent pas être placés ailleurs, seuls sont
t Sont concernés :
admis, à condition que le circuit d’alimentation soit protégé par DDR 30 mA, les
- les interrupteurs de commande d’éclairage, de
appareils alimentés en 230 V suivants : les chauffe-eau électriques instantanés ou
volets roulants, thermostats d’ambiance, etc.
à accumulation.
- les dispositifs des systèmes de contrôle d’accès ou
t Un chauffe-eau instantané installé en volume 1 ou 2 peut être alimenté
de communication, etc.
directement par un câble, sans interposition d’une boîte de connexion.
t Classification des volumes (701.3.2)
t Cette dérogation à l’obligation d’une boîte de connexion à l’extrémité de chaque
- 0 : dans la baignoire ou la douche,
canalisation noyée permet au câble d’alimentation de pénétrer directement dans le
- 1 : au-dessus du volume 0 et jusqu’à 2,25 m à partir
chauffe-eau.
du fond baignoire ou douche,
- 2 : 0,6 m autour du volume 1 et jusqu’à 2,25 m à
partir du fond baignoire ou douche,
Lave-linge / Sèche-linge
- volume caché : espace sous la baignoire si fermé et 701.3.2
accessible par trappe. t Non autorisés dans volumes 0, 1 et 2
t Toute paroi fixe et pérenne, jointive au sol, limite les t Les dispositions pour le respect de la prescription incombent au maître d’œuvre.
volumes lorsque sa hauteur est supérieure ou égale à t Voir aussi la partie "Circuits spécialisés gros électroménager" de la cuisine.
celle du volume concerné et en appliquant alors la
règle du contournement horizontal. Prise de courant
t Dans les autres cas, cette paroi ne délimite pas les 701.3.2
volumes. (701.2) t 1 socle minimum, autorisé hors volume uniquement.
t 1 socle de prise de courant alimenté par un transformateur de séparation pour
Appareillage rasoir de puissance assignée comprise entre 20 VA et 50 VA conforme à la norme
NF EN 61558-2-5 est autorisé en volume 2. (701.3.2.)
701.3.2
t L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
t Aucun appareillage dans volume 0.
égale à 1,30 m du sol.
t Aucun appareillage en volume 1 et 2, sauf
t Un socle de prise de courant 16 A 2P+T et non commandé, doit être disposé
interrupteurs de circuits à TBTS 12 V dont la source
(hors volume) à proximité immédiate du dispositif de commande d’éclairage.
est installée hors volumes 0, 1 ou 2.
Même si le dispositif de commande ne peut y être placé, le socle de prise doit être
dans le local à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m.

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La norme pièce par pièce

Autres locaux supérieurs à 4 m2,


circulation et WC
t En noir :
dispositions
normatives relatives
à la NF C 15-100
t En fushia :
réglementations
relatives
à l'accessibilité
aux personnes
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handicapées
t En bleu :
recommandations
et commentaires

Point d'éclairage Dispositif de commande


10.1.3.2. 10.1.3.8.1
t Au moins 1 point placé généralement en plafond, t Chaque local équipé de point d'éclairage doit disposer d'au moins un circuit de
équipé d’1 socle DCL + douille DCL. commande. Le dispositif de commande du local doit être fixe et peut être du type
t Non concernés : placards et autres emplacements manuel ou automatique.
dans lesquels il n’est pas prévu de pénétrer. t Un interrupteur de commande d’éclairage doit être situé en entrée de chaque
t Non obligatoire pour annexes non attenantes, telles pièce.
que garages, abris de jardin, … t Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
t Cas des logements réalisés sur plusieurs niveaux : hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
tout escalier doit comporter un dispositif d’éclairage t Sont concernés :
artificiel supprimant toute zone d’ombre. - les interrupteurs de commande d’éclairage, de volets roulants, thermostats
t Cas particulier des WC : d’ambiance, etc.
- Un dispositif de commande d’éclairage doit être - les dispositifs des systèmes de contrôle d’accès ou de communication, etc.
situé en entrée à l’intérieur de la pièce. t Cas des logements réalisés sur plusieurs niveaux : pour tout escalier, un
- un socle de prise de courant 16 A 2P+T dispositif de commande d’éclairage à chaque niveau desservi.
non commandé, doit être disposé à proximité
immédiate du dispositif de commande d’éclairage. Prises de courant non spécialisées, 16 A
10.1.3.3.2.
t 1 socle dans circulations.
t 1 socle dans locaux S > 4 m2
t non obligatoire pour WC et annexes non attenantes telles que garages, abris
de jardin, etc.
t L’axe des socles de prise de courant doit être situé à une hauteur inférieure ou
égale à 1,30 m du sol.

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Extérieur
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Volets-roulants et stores "bannes" Dispositif de commande


extérieurs 10.1.3.8.1
10.1.3.4 t Chaque local équipé de point d'éclairage doit disposer d'au moins un circuit de
t Si ces équipements sont prévus, les points commande. Le dispositif de commande du local doit être fixe et peut être du type
d’alimentation correspondants sont à réaliser sur un manuel ou automatique.
départ spécialisé. t Un interrupteur de commande d’éclairage doit être situé en entrée de chaque
pièce.
Points d'éclairage extérieur t Tous les dispositifs manuels de commande fonctionnelle doivent être situés à une
hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
10.1.3.2.1
t Sont concernés :
t 1 point par entrée principale ou de service.
- les interrupteurs de commande d’éclairage, de volets roulants, thermostats
t 1 point d'éclairage recommandé à proximité du
d’ambiance, etc.
garage.
- les dispositifs des systèmes de contrôle d’accès ou de communication, etc.
t Alimentation possible depuis 1 circuit d’éclairage
t Les dispositifs de commande et de service situés sur les cheminements
intérieur.
extérieurs accessibles doivent être repérables grâce notamment à un éclairage
t Cheminement : un dispositif d’éclairage doit
particulier ou à un contraste visuel.
permettre, lorsque l’éclairement naturel n’est pas
t Sont visés notamment les systèmes de contrôle d’accès ou de communication
suffisant, d’assurer une valeur d’éclairement mesurée
entre visiteurs et occupants.
au sol d’au moins 20 lux en tout point du
t Un voyant répond à cette exigence.
cheminement.
t Ce dispositif d’éclairage peut être à commande
manuelle ou automatique. Alimentation des points d’utilisation extérieurs
10.1.3.6
t L’alimentation des points d’utilisation extérieurs doit être réalisée en câble
conformément aux dispositions du 5-52.
t Cas particulier de l’accessibilité aux locaux collectifs des ensembles résidentiels
comprenant plusieurs maisons individuelles groupées :
- éclairage intérieur :
. au moins 100 lux mesurée au sol,
. si l’éclairage est temporisé, l’extinction doit être progressive.
- diminution progressive ou par paliers, ou par tout autre système de préavis
d’extinction.
- équipements et dispositifs de commande d’éclairage et de service, et systèmes
de contrôle d’accès ou de communication entre visiteurs et occupants :
. repérés par un témoin lumineux,
. à plus de 0,40 m d’un angle rentrant de parois ou de tout autre obstacle à
l’approche d’un fauteuil roulant,
. à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m.
- les dispositifs de commande d’éclairage peuvent être soit automatiques,
soit manuels.

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La norme fonction par fonction

Section des conducteurs


et calibres des protections
Section des conducteurs d’alimentation et protection contre les surintensités
(10.1.4.7.2 et 10.1.3.3.3)

Nature du circuit Section mini. Courant assigné maximal


des conducteurs du dispositif de protection
cuivre (disjoncteur)
éclairage point d’éclairage 1,5 mm2 16 A
X ou prise commandée

prise de courant circuit avec 8 socles max. 1,5 mm2 16 A


Une version actualisée de ce document est librement consultable sur :

16 A
circuit avec 12 socles max. 2,5 mm2 20 A

circuit avec 6 max. socles de prises 2,5 mm2 20 A


de courant non spécialisés de la
cuisine
circuits spécialisés 2,5 mm2 20 A
(lave-linge, sèche-linge, four...)

volets roulants - 1,5 mm2 16 A

VMC - 1,5 mm2 2A


cas particuliers 1,5 mm2 jusqu’à 16 A
pilotage circuit d’asservissement tarifaire fil 1,5 mm2 2A
pilote, gestionnaire d’énergie
chauffe-eau chauffe-eau électrique 2,5 mm2 20 A
non instantané
cuisson plaque de cuisson, monophasé 6 mm2 32 A
cuisinière
triphasé 2,5 mm2 20 A
chauffage émetteurs muraux 3500 W 1,5 mm2 16 A
230 V (convecteurs,
4500 W 2,5 mm2 20 A
panneaux radiants
5750 W 4 mm2 25 A
7250 W 6 mm2 32 A
plancher 1700 W 1,5 mm2 16 A
à accumulation
3400 W 2,5 mm2 25 A
ou direct
équipé de câbles 4200 W 4 mm2 32 A
autorégulants (voir 7-753.4.2)
5400 W 6 mm2 40 A
7500 W 10 mm2 50 A
autres circuits 1,5 mm2 16 A
(y compris le circuit d'alimentation du tableau divisionnaire) (1)
2,5 mm2 20 A
4 mm2 25 A
6 mm2 32 A
IRVE (infrastructure de recharge socle de prise 16A 2P+T adapté à la recharge de véhicules 2,5 mm2 20 A
des véhicules électriques) électriques et hydrides rechargeables et identifié à cet usage
(voir guide UTE C 15-722) ou bornes 16A
bornes 32A monophasé 10 mm2 40 A
bornes 32A triphasé 10 mm2 40 A

(1) Ces valeurs ne tiennent pas compte des chutes de tension (voir article 525 de la NF C 15-100). Pour les sections supérieures, se reporter aux règles générales de la NF C 15-100.

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La norme fonction par fonction

Circuits spécialisés
Chaque gros électroménager doit être alimenté par un
circuit spécialisé.
Autres circuits
Au moins 4 circuits spécialisés doivent être prévus
(10.1.3.4.). t D’autres circuits spécialisés sont à mettre en œuvre si les applications sont
prévues (10.1.3.4.) :
- chauffe-eau,
1 circuit cuisson - circuit prise de courant de la gaine technique logement,
t 1 circuit alimentation cuisinière ou plaque cuisson - chaudière et ses auxiliaires,
seule sur boîte de connexion ou prise 32 A mono - pompe à chaleur,
ou 20 A tri. - climatisation,
- appareil de chauffage électrique,
3 circuits - appareil de chauffage salle de bains (par exemple sèche-serviette)
Une version actualisée de ce document est librement consultable sur :

avec socle prise de courant 16 A - piscine,


- circuits extérieurs (alimentation d’une ou plusieurs utilisations non fixées au
t Pour alimentation d’appareils du type lave-linge,
bâtiment, par ex. éclairage jardin, portail automatique, etc.),
lave-vaisselle, sèche-linge, four indépendant,
- volets roulants électriques,
congélateur.
- stores "bannes",
- alarmes, contrôles, etc.
- VMC lorsqu’elle n’est pas collective,
- tableaux divisionnaires,
- circuits de recharge des véhicules électriques,
- congélateur.
t Lorsque l’emplacement du congélateur est défini, il convient de prévoir 1 circuit
spécialisé avec 1 dispositif différentiel 30 mA spécifique à ce circuit, de préférence
à immunité renforcée (possibilité d’alimentation par transformateur de séparation).

t En noir : dispositions normatives relatives à la NF C 15-100


t En fushia : réglementations relatives à l'accessibilité aux personnes handicapées
t En bleu : recommandations et commentaires

Protection différentielle 30 mA
t Tous les circuits de l’installation doivent être Tableau 10-1G
protégés par un dispositif différentiel résiduel (DDR) Choix des dispositifs différentiels à courant résiduel (DDR)
30 mA (10.1.4.7.3.) :
- le nombre, le type et le courant assigné sont donnés Principe Règle
dans le tableau 10-1G ci-contre, Nombre de DDR 2 minimum
- ces dispositifs doivent être placés à l’origine de tous Type de DDR Type A t pour les circuits suivants :
les circuits. - cuisinière ou plaque de cuisson,
- lave-linge,
- infrastructure de charge de véhicule électrique
Chauffage électrique avec fil pilote (IRVE) le cas échéant.
t L’ensemble des circuits de chauffage, y compris le fil Type A ou Type AC t pour les autres circuits.
pilote, est placé par zone de pilotage sous un même Type B t en lieu et place du Type A pour certaines
30 mA. applications alimentées à travers un redresseur
triphasé.
Circuits extérieurs (10.1.4.7.3.1.) Nombre de circuits 8 maximum
sous un DDR
t La protection des circuits extérieurs, alimentant des
Courant assigné soit par rapport In DDR u In de l’AGCP
applications extérieures non fixées au bâtiment, doit
à l’amont
être distincte de celle des circuits intérieurs.
soit par rapport In DDR u
à l’aval 1 fois la somme des In des dispositifs de protection
Planchers chauffants (10.1.4.7.3.1.) des circuits alimentant le chauffage direct, l’IRVE
t Pour les planchers chauffants, quel que soit le type et l’eau chaude sanitaire
+
de câble chauffant, la protection doit être assurée par
0,5 fois la somme des In des dispositifs de
DDR y 30 mA, chaque DDR étant prévu pour une
protection des circuits alimentant les autres
puissance assignée des éléments chauffants au plus usages.
égale à 13 kW sous 400 V ou 7,5 kW sou 230 V Répartition Les circuits d’éclairage, comme les circuits prises de courant doivent
(tableau 10-1G). des charges être répartis sous au moins deux DDR
t En rénovation totale, lorsque les éléments
chauffants sont conservés, ils doivent être protégés
de la façon suivante :
- dans la salle de bain, protection par DDR y 30 mA
quel que soit le type de câble chauffant,
- pour les autre locaux, lorsque le câble possède une
armature métallique reliée à la terre un DDR y 500 mA
est admis et dans le cas contraire la protection
par DDR y 30 mA s'impose.

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La norme fonction par fonction

Prises de courant

Installation des prises de courant Emplacement


t Installation de façon à ce que l’axe des alvéoles soit t Au moins 1 socle prise de courant 16 A doit être placé à proximité de chaque prise
au moins à 50 mm au-dessus du sol fini pour les de communication ou de télévision. (10.4)
socles < 32 A et 120 mm au moins pour les socles
32 A. (555.1.9).



Une version actualisée de ce document est librement consultable sur :

t Pour chaque pièce de l’unité de vie du logement un socle de prise de courant 16 A


2P+T et non commandé doit être disposé à proximité immédiate du dispositif de
t L’axe des socles doit être situé à une hauteur commande d’éclairage.
inférieure ou égale à 1,30 m du sol, à l’exception du
socle dédié à la hotte. Limitation du nombre de socles prises de courant 16 A,
non spécialisées dans 1 même circuit (10.1.3.3.3.)
Fixation des prises de courant t 8 prises, si conducteurs 1,5 mm2.
(10.1.3.9.1.) t 12 prises, si conducteurs 2,5 mm2.
t Fixation par griffes interdite depuis le 1er juin 2004. t 6 prises avec conducteurs 2,5 mm2 pour le circuit dédié de la cuisine.
t Utilisation recommandée de boîtes d’encastrement
mixtes. Protection circuits prises de courant
(10.1.4.7.2. - Tableau 10-1F)
t Conducteurs 1,5 mm2 = disjoncteur 16 A.
t Conducteurs 2,5 mm2 = disjoncteur 20 A.

t En noir : dispositions normatives relatives à la NF C 15-100


t En fushia : réglementations relatives à l'accessibilité aux personnes handicapées
t En bleu : recommandations et commentaires

Prises de communication

Nombre minimal de prises Installation (771.559.6.2)


de communication (11.2.1.1) t Chaque socle doit être desservi par une canalisation provenant du tableau
t Au moins 1 socle par pièce principale dont 1 près de de communication de la Gaine Technique Logement (GTL).
la prise télévision quand elle existe dans la pièce. t Fixation à griffes non admise.
t Minimum de 2 socles pour les logements de 2 t Pour les prises mixtes (BT + communication), une cloison doit séparer
pièces et moins. les 2 socles. L’intervention sur un des socles doit pouvoir être effectuée sans
t Il est admis d'équiper, d'un minimum de deux socles intervention sur l’autre.
de communication, les logements de trois pièces et
plus, à la condition que chaque pièce principale soit Emplacement
au moins desservie, depuis le tableau de
communication, par un câble de communication mis t Prises de communication et télévision non admises dans les volumes 0, 1 et 2
en attente dans une boîte. et volume caché des locaux contenant 1 baignoire ou 1 douche (11.2.2.).

Nombre minimal de prises télévision


(771.559.6.1.2)

t Lorsque les réseaux de communication n’assurent 
pas la fonction de distribution de la télévision,
l’équipement minimum consiste en la pose de :
- au moins 2 prises télévisons dans les logements de t L’axe des socles doit être situé à une hauteur inférieure ou égale à 1,30 m du sol.
surface y à 100 m2
- au moins 3 prises télévisons dans les logements de
surface > à 100 m2
- 1 prise télévision est admise dans les logements de
surface y à 35 m2.

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La norme fonction par fonction

Eclairage

Nombre minimal de circuits d’éclairage Commande couloirs et circulations (771.536.5)


(10.1.3.2.4.) t Par dispositif de commande manuel placé :
t Au moins 2 circuits pour logements à partir de 2 - à moins d’1 m de chaque accès, si ce dispositif ne comporte pas de voyant
pièces principales. lumineux.
- à moins de 2 m de chaque accès, si ce dispositif comporte 1 voyant
Nombre de points d’éclairage alimentés lumineux.
par un même circuit (10.1.3.2.3.) t Par système automatique (détection de présence).
t Il est limité à 8.
t Spots ou bandeaux lumineux = 1 point d’éclairage Prises de courant commandées (10.1.3.8.2)
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par tranche de 300 VA dans la même pièce. t Chaque socle est compté comme 1 point d'éclairage.
t Alimentation par les circuits d'éclairage.
Protection des circuits d’éclairage t Courant nominal socle = 16A.
(10.1.4.7.2. - Tableau 10-1F) t Recommandation de repérage des socles.
t Les socles de prises de courant commandés ne se substituent pas aux
t Circuit 1,5 mm2 : disjoncteur 16 A.
socles spécialisés et non spécialisés

Installation d’appareillage manuel de Nombre de socles de prise de courant commandés et


commande (771.536.5) dispositif de commande (10.1.3.8.2.)
t Généralement placé près d’une porte, à portée de la
t 2 socles au plus placés dans la même pièce : utilisation d’un interrupteur.
main, du côté de l’ouvrant.
t Plus de 2 socles : utilisation de télérupteur, contacteur ou similaire.
t Hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m, au- dessus
du sol fini.

La norme fonction par fonction

Boîte de connexion & DCL

Boîte de connexion (559.1.1) Champ d’application DCL


t Obligatoire si la canalisation estencastrée. t Luminaire de courant nominal y 6 A.
t Non obligatoire si la canalisation est en saillie et si le
matériel est pourvu de bornes de raccordement Conséquences dans le logement
réseau (par exemple hublot, etc.).
t DCL obligatoire dans tous leslocaux.
t Cas des locaux recevant une baignoire ou une douche :
Boîte de connexion pour alimentation - dans les volumes 0 et 1, l’installation d’un socle DCL est interdite
des points d’éclairage (559.1.1) - dans le volume 2, lorsque le socle DCL n’est pas connecté et recouvert par un
t Si la fixation est dans un plafond, elle doit être luminaire adapté aux exigences de ce volume, ce socle DCL peut être laissé en
prévue pour la suspension de luminaire avec une attente. Dans ce cas, le socle DCL doit être muni d’un obturateur lui conférant l’IPx4
charge d’un minimum de 25 kg. minimum.
t Fixation de la boîte à la structure du bâtiment.

DCL (dispositifs connexion luminaires)


(559.1.1)
t Obligatoire en présence d’une boîte deconnexion.

Dérogations
t Pour les dérogations, se référer à l'article 10.1.3.2.5.

t En noir : dispositions normatives relatives à la NF C 15-100


t En fushia : réglementations relatives à l'accessibilité aux personnes handicapées
t En bleu : recommandations et commentaires

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La norme fonction par fonction

Schéma et identification des circuits

Schémas (10.1.5.2)
t Etablir un schéma, diagramme ou tableau à destination de l’utilisateur.
t Un schéma unifilaire comportant les éléments ci-dessous répond à cette
obligation :
- nature et type des dispositifs de protection et de commande,
- courant de réglage et sensibilité des dispositifs de protection et de commande,
- puissance prévisionnelle,
- nature des canalisations pour circuits extérieurs,
- nombre et section des conducteurs,
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- application (éclairage, prises, etc.),


- local desservi (chambre 1, cuisine, etc.).

Identification des circuits (10.1.5.1.)


t Chaque circuit doit être repéré par une indicationappropriée, correspondant aux
besoins de l’usager et du professionnel.
t Ce repérage doit rester visible après l’installation du tableau.

Repérage des circuits au tableau


t Locaux + fonctions.
t Pictogrammes ou autres indicationsappropriées.

La norme fonction par fonction

Chauffage électrique

Fil pilote (10.1.4.7.1.2.) N Ph

t Le sectionnement du fil pilote doit êtreprévu.


t Sectionnement réalisé à l’origine de chacun des
N 1
N 2

circuits de chauffage par dispositif associé au


16 15 7

30 mA
O.ON Type AC

ID'clic

dispositif de protection. N Ph

disjoncteur
Sectionnement N
N 1
N 2
N 1
N 2

D'clic
N
N 1
N 2
N 1
N 2
N
N 1
N 2
N 1
N 2
N
N 1
N 2
N 1
N 2

fil pilote fil pilote fil pilote


t Possibilité d’avoir le sectionnement : O.ON
2A O.ON O.ON O.ON

D'clic D'clic D'clic D'clic

- soit en association avec un interrupteur général de


chauffage,
- soit par un dispositif indépendant, le dispositif de Fil pilote
protection dédié à la gestion d’énergie pouvant à sectionner
remplir cette fonction. gestionnaire d'énergie FIP0
t Si sectionnement indépendant, obligation de
marquage "Attention fil pilote à sectionner" :
- sur tableau de répartition,
- à l’intérieur de la boîte de connexion de l’équipement
de chauffage.

Emplacement des dispositifs Exemple : sectionnement du fil pilote par le disjoncteur 2 A D’clic XP ou D’clic XE, dédié au
de commande gestionnaire d’énergie
t Tous les dispositifs manuels de commande
fonctionnelle doivent être situés à une hauteur
comprise entre 0,90 et 1,30 m du sol.
t Sont concernés entre autre les thermostats en
ambiance.

t En noir : dispositions normatives relatives à la NF C 15-100


t En fushia : réglementations relatives à l'accessibilité aux personnes handicapées
t En bleu : recommandations et commentaires

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La norme fonction par fonction

Gaine technique logement

Espace technique électrique du logement (10.1.4.1.1) Tableau de contrôle (10.1.4.5)


t L’espace technique electrique du logement (ETEL) est un emplacement du t Le panneau de controle supporte l’appareil general
logement dédié à l’alimentation électrique, la protection électrique et le contrôle de commande et de protection (AGCP) et le compteur
commande. Le volume défini dans le présent sous-paragraphe, même électrique.
partiellement occupé, doit néanmoins rester dédié à la GTL, toute autre destination t Ses caractéristiques et les règles de mise en oeuvre
du volume restant interdite. sont définies dans la norme NF C 14-100.

Dimensions minimales de l’ETEL (10.1.4.1.2) Tableau de répartition (10.1.4.6)


t Les dimensions intérieures minimales de l'ETEL sont pour tous les logements : t Une réserve minimale de 20 % doit être respectée
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- largeur = 600 mm, pour chacun des tableaux. Toutefois il est admis de
- profondeur = 250 mm, limiter la réserve à 6 modules pour chaque logement
- hauteur = toute la hauteur du sol fini au plafond. d'un immeuble collectif d'habitation.

Gaine Technique du Logement (10.1.4.2.2) Tableau de communication (11.3.2)


t La GTL n'étant pas considérée dans son ensemble comme une enveloppe des t Le tableau de communication doit être protégé par
matériels électriques et électroniques, chacun des matériels incorporés doit être une enveloppe. Dans le cas où il est placé dans une
doté d’une protection contre les chocs électriques et mécaniques et contre les enveloppe commune avec le tableau de répartition,
perturbations électromagnétiques. leurs volumes doivent être cloisonnés et les accès
t La GTL sera matérialisée par l’installation structurée dans l’ETEL des éléments (par plastrons ou capots) à ces volumes
constitutifs ci-dessous listés. indépendants.
t Les éléments suivants sont placés dans la GTL : t Le tableau de communication reçoit au moins :
- le tableau de répartition principal du logement, - le point de livraison des opérateurs de
- la coupure d’urgence de toutes les sources de production du logement, télécommunications (DTI) ainsi qu’un répartiteur
- le panneau de contrôle s'il est placé à l’intérieur du logement, équipé de socles RJ45,
- toutes les arrivées et tous les départs des circuits de puissance et des réseaux de - les socles RJ45 connectés aux câbles de
communication. communication alimentant les socles des prises
t Dès qu’ils sont prévus d’être installés, les éléments suivants sont placés dans terminales (voir 771.559.6.1) ;
la GTL : t le répartiteur passif de télédiffusion, le cas échéant,
- des éléments dédiés à la communication décrits dans le Titre 11, t une barrette de terre,
- les installations de gestion du bâtiment, - dans le cas de solution automatique, certains de ces
- au moins deux socles de prise de courant 16 A 2P+T, protégés par un circuit éléments peuvent être partiellement ou totalement
dédié pour alimenter les appareils des applications de communication placés dans combinés.
la GTL (équipements de communication numériques, etc.). - une longueur de 100 mm de rail pour permettre la
- Il est recommandé d’installer ces socles dans le tableau de communication. mise en oeuvre du DTIO, lorsque le raccordement par
- Lorsque des socles de prise de courant sont installés dans le tableau de fibre optique est requis.
communication (décrit au paragraphe 11.3.2), ils doivent être physiquement
séparés des équipements de communication et être alimentés par une canalisation
présentant une isolation équivalente à la classe II.
- le cas échéant les installations de sonorisation, de vidéo-protection, d’alarme
anti-intrusion ou d’alarme technique du logement.
t La matérialisation de la GTL est obligatoire :
- en partie basse, lorsque les départs et les arrivées s’effectuent par le bas,
- en partie haute, lorsque les départs et les arrivées s’effectuent par le haut,
- en parties haute et basse, lorsque les départs et les arrivées s’effectuent par le
haut et par le bas.
t Dans tous les cas, l’accès à toutes les arrivées et départs des réseaux de
puissance et de communication doit être possible au moyen de parties
démontables et/ou mobiles.

t En noir : dispositions normatives relatives à la NF C 15-100


t En fushia : réglementations relatives à l'accessibilité aux personnes handicapées
t En bleu : recommandations et commentaires

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La norme fonction par fonction

Gaine technique logement (suite)

Canalisation (771.558.2.5) Coupure d'urgence (10.1.4.4)


t Dans tous les cas, le cheminement des réseaux de t Un dispositif de coupure d’urgence doit être prévu dans chaque logement pour
puissance et de communication doit se faire dans des couper l’ensemble de l’installation de ce logement.
conduits distincts ou des compartiments de goulottes t Ce dispositif doit :
distincts. Les croisements entre ces canalisations - être à action directe ;
doivent être évités ou être réalisés à 90°. Il faut veiller - assurer la fonction de sectionnement ;
à ne pas réaliser de boucles. (10.1.4.2.2) - être accessible en usage normal ;
t Pour les arrivées du branchement, prendre en - être situé à l'intérieur du logement. Il peut également être situé dans un garage ou
compte les exigences de la NF C 14-100. un local annexe, à condition qu’il existe un accès direct entre ce garage ou ce local
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et le logement.
1 Compartiment NF C 15-100
t Dans le cas où le dispositif de coupure d’urgence est situé à l’extérieur du
Compartiment
NF C 14-100 2 3 logement ou dans un garage ou local sans accès direct depuis le logement, un
dispositif de coupure additionnel à action directe et assurant la fonction de
sectionnement doit être installé à l’intérieur du logement.

1 - compartiment dérivation individuelle (NF C 14-100)


2 - compartiment puissance
3 - compartiment communication

NF C 14-100 (8.4.1)
t Si le câble de branchement est placé dans un
t En noir : dispositions normatives relatives à la NF C 15-100
compartiment de goulotte, ce compartiment doit être
t En fushia : réglementations relatives à l'accessibilité aux personnes handicapées
muni d'un dispositif de fermeture indépendant des
t En bleu : recommandations et commentaires
autres compartiments.

Hauteur des différents composants


t L’organe de manœuvre du dispositif de coupure d’urgence doit être situé à une
hauteur comprise entre 0,90 m et 1,80 m au-dessus du sol fini (10.1.4.4)
t Les organes de manœuvre des dispositifs de protection du tableau de répartition
sont situés à une hauteur comprise entre 0,50 m et 1,80 m. A minima la partie
située entre 0,50 m et 0,90 m doit être accessible par une porte. (10.1.4.2.3)
t Les prises d’alimentation électrique, les prises d’antenne et de téléphone ainsi
que les branchements divers imposés par les normes et règlements applicables
doivent être situés à une hauteur inférieure ou égale à 1,30 m du sol.
(Arrêté du 1er août 2006 - art. 11.)
t Tous les dispositifs de commande, y compris les dispositifs d’arrêt d’urgence, les
dispositifs de manœuvre des fenêtres et portes-fenêtres ainsi que des systèmes
d’occultation extérieurs commandés de l’intérieur doivent être :
- situés à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol,
3 - manœuvrables en position « debout » comme en position "assis".
(Arrêté du 1er août 2006 - art. 11.)
1 t Il est admis de placer les organes de manœuvre des dispositifs de protection


contenus dans le tableau de répartition (disjoncteurs, coupe-circuits à fusibles,


2   interrupteurs et disjoncteurs différentiels) à une hauteur comprise entre 0,75 m et
 1,30 m (circulaire interminitérielle n° DGUHC 2007-53 du 30 novembre 2007)


t Les socles de prise de courant fixés sur les parois des locaux ou installés en

goulotte, colonne, etc doivent être disposés de telle manière que l'axe du socle de
la prise de courant se trouve à une hauteur d'au moins 50 mm au-dessus du sol fini
pour un courant assigné inférieur ou égal à 20 A. Cette hauteur est portée à 120 mm
pour les socles de prise de courant de courant assigné supérieur à 20 A. (555.1.9)

Synthèse des différentes normes et réglementations


dispositions normatives réglementations relatives
relatives à la NF C 15-100 à l'accessibilité aux
personnes handicapées
1 Coupure d’urgence t entre 0,9 et 1,80 m t entre 0,90 et 1,30 m

2 Organe de manœuvre t entre 0,9 m t entre 0,75 m


des appareillage dans (0,5 m si accessible par (0,5 m si accessible par
coffret de répartition une porte) et 1,80 m une porte) et 1,30 m
3 Axe des socles de prise t au dessus de 0,05 m t entre 0,05 et 1,30 m
de courant du tableau
de communication

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      !" # 


        

Une marque de

Dénomination symbolique des câbles


Les conducteurs et câbles définis par une norme UTE sont désignés à l’aide d’un système harmonisé ou bien à l’aide du système UTE
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traditionnel selon qu’il s’agit de modèles concernés ou non par l’harmonisation en vigueur dans le cadre du CENELEC.
Ces deux systèmes de désignation sont repris par la norme NF C 30-202 et HD 361 et comprennent une suite de symboles disposés de
gauche à droite, dans l’ordre, dont un extrait est donné ci-dessous.

Désignation YHARZ CENELEC Désignation NF-USE


 
 
 Symbole Symbole  
 

Série harmonisée H Type Câble faisant l’objet
U
Série nationale reconnue A de la série d’une norme UTE
250 250 V
Série nationale autre FR-N
Tension 500 500 V
300 / 300 V 03 nominale
1 000 1 000 V
300 / 500 V 05
absence
450 / 750 V 07 Ame rigide
de lettre
0,6 / 1 kV 1 Souplesse S Ame souple
PVC V et nature
de l’âme absence
Cuivre
Caoutchouc vulcanisé R de lettre
Polyéthylène réticulé X A Aluminium
Ruban en acier C Caoutchouc vulcanisé
D
ceinturant les conducteurs Enveloppe R Polyéthylène réticulé
Armure en feuillard acier Z4 isolante
V Polychlorure de vinyle
PVC V
G Gaine vulcanisée
Caoutchouc vulcanisé R
Aucun bourrage
Polyéthylène réticulé N Bourrage O
ou bourrage ne formant pas gaine
absence
Câble rond Gaine d’assemblage et de protection
de lettre 1
formant bourrage
Câble méplat “divisible” H
2 Gaine de protection épaisse
Câble méplat “non divisible” H6 Gaine de
absence protection C Caoutchouc vulcanisé
Cuivre non
de lettre N Polychloroprène ou équivalent
métallique
Aluminium -A V PVC
Rigide, massive, ronde - U* P Gaine de plomb
Rigide, câblée, ronde - R* Revêtement F Feuillards acier
métallique
Rigide, câblée, sectorale - S* Z Zinc ou autre métal
Rigide, massive, sectorale - W* absence
Forme Câble rond

   
   
  -K de lettre
du câble
Souple, classe 5 -F M Câble méplat
FT N°T Dénomination symbolique des câbles - V1 Nov. 2013

Souple, classe 6 -H
Souple pour soudure -D
 
 
 
 -E
La désignation peut-être complétée par
l’indication éventuelle d’un conducteur
vert / jaune dans le câble :
Câble sans V/J : nXS
Câble avec V/J : nGS
n = nb conducteurs, s = section

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Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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Normes
Système de conduits : codifications

Arnould à la pointe CODIFICATION DES CHIFFRES


des normes (4 premiers chiffres de la codification)
1er CHIFFRE 2ème CHIFFRE 3ème CHIFFRE 4ème CHIFFRE
L’ensemble des conduits Arnould est à
la pointe des normes produits (NF EN Température Température
Résistance Résistance mini d’utilisation maxi d’utilisation
61386 remplaçant la NF EN 50086) à l’écrasement aux chocs et d’installation et d’installation
et des normes d’installation (NF C 15
100). Très léger Très léger
1 125 N 1 0,5 J 1 + 5° C 1 60° C
Les évolutions majeures des
normes : Léger Léger
• l’obligation d’utilisation de conduits
2 320 N 2 1J 2 - 5° C 2 90° C
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de diamètre 25 minimum pour le Moyen Moyen


passage des courants faibles ; 3 750 N 3 2J 3 - 15° C 3 105° C
• la NF EN 61386 demande une Elevé Elevé
résistance au feu accrue et des essais 4 1250 N 4 6J 4 - 25° C 4 120° C
de chocs plus contraignants.
Très élevé Très élevé
Notre site de production est 5 4000 N 5 20 J 5 - 45° C 5 150° C
certifié ISO 9001-V2000*, ainsi
que ISO 14001**. 6 250° C
* La norme ISO 9001-V2000 traite du
"management de la qualité" pour répondre :
• aux exigences qualité du client, 7 400° C
• aux exigences réglementaires applicables,
• à améliorer la satisfaction du client, CODIFICATION DES LETTRES
• à réaliser une amélioration continue de
ses perfoemances dans la recherche de ces
objectifs.
I Isolant S Souple L Lisse A Annelé
* La norme ISO 14000 traite du
"management environnemental" pour : Cintrable
• réduire au minimum les effets R Rigide C Cintrable CT Transversalement M Métallique
dommageables de ses activités sur élastique
l'environnement,
• réaliser une amélioration continue de ses Exemple : ICTA 3422 = Isolant Cintrable Transversalement élastique Annelé. Résistance à l’écrasement : 750 N
perfoemances environnementales. (moyenne), résistance aux chocs : 6 J (élevée), température d’utilisation : -5°C/+90°C.

Système de conduits : la norme Indice de protection : IK *

Système de conduits Indice Système de conduits Indice Protection contre


Nature conformes à la norme de Nature conformes à la norme de les chocs mécaniques
des NF EN 61386 / NF EN 50086-2-4 protection des NF EN 61386 / NF EN 50086-2-4 protection à température ambiante
conduits système conduits système
Désignation Système mini correspondant Arnould Désignation Système mini correspondant Arnould Energie des chocs « AG » de
IK (en Joules) la NF C 15-100

Isolant 00 0
• 1 conduit
Cintrable ICTA • 1 accessoire Isolant IRL • 1 conduit 01 0,15
Transversalement d’assemblage non IP 44 Rigide • 1 manchon IP 44
élastique 3422 intégré (manchon) Lisse 4431 • 1 cintre
02 0,20 AG1
Annelé
03 0,35
• 1 conduit • 1 conduit 04 0,50
Isolant ICA • 1 accessoire • 1 manchon IP 44
Cintrable d’assemblage non IP 44 • 1 cintre 05 0,70
Annelé 3321 intégré (manchon)
• 1 conduit 06 1
Isolant IRL • 1 manchon
Rigide • 1 cintre IP 55 07 2 AG2
4554 • Joint
Lisse
Isolant • 1 conduit 08 5 AG3
Cintrable DuoGliss • 1 accessoire
IP 44 • 1 conduit
Transversalement 4433 d’assemblage non • 1 manchon 09 10
intégré (manchon) IP 67
élastique • 1 cintre
• Colle 10 20 AG4

DuoGliss • 1 conduit
Conduit enterré • 1 accessoire
TPC Métallique MRL d’assemblage non Ce tableau permet
pour protection et TPC N • 1 conduit IP 54 Rigide intégré (manchon) IP 68 de connaître la résistance
• 1 manchon 5557
des câbles usage Lisse • 1 accessoire de
électriques normal changement de direction d’un produit à un impact
(coude ou cintre). donné en Joules à
• 1 conduit température ambiante
• 1 accessoire à partir du code IK.
Isolant IRL d’assemblage non
Rigide intégré (manchon) IP 44
Lisse 3321 • 1 accessoire de
changement de direction
(coude ou cintre). * Selon la norme : NF EN 50102
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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Indices de protection

Le degré de protection des enveloppes de matériel électrique basse


tension est défini par deux codes :

● l’indice de protection IP, défini par la norme NF EN 60-529.


Il est caractérisé par 2 chiffres relatifs à certaines influences externes :
- 1er chiffre : (de 0 à 6) protection contre les corps solides
- 2ème chiffre : (de 0 à 8) protection contre les liquides

1er chiffre : protection contre les corps solides 2ème chiffre : protection contre les liquides

IP désignation IP désignation
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0 pas de protection 0 pas de protection

1 protégé contre les corps solides supérieurs 1 protégé contre les chutes verticales
à 50 mm Ø de gouttes d’eau (condensation)
(ex : dos de la main)

2 protégé contre les chutes de gouttes d’eau


jusqu’à 15° de la verticale
2 protégé contre les corps solides supérieurs
à 12 mm Ø (ex : doigts de la main)
minimum exigé pour la protection contre les 3 protégé contre l’eau en pluie
contacts directs jusqu’à 60° de la verticale

3 protégé contre les corps solides supérieurs


à 2,5 mm Ø 4 protégé contre les projections
(ex : fils, outils...) d’eau de toutes directions

4 protégé contre les corps solides supérieurs


à 1mm Ø 5 protégé contre les jets d’eau
(ex : petits fils, outils fins...) de toutes directions à la lance

5 protégé contre les poussières 6 protégé contre les projections d’eau


(pas de dépôts nuisibles) assimilables aux paquets de mer

7 protégé contre les effets de l’immersion

6 étanche à la poussière
8 protégé contre les effets prolongés de
l’immersion sous pression

● code IK : protection contre les chocs mécaniques


défini par la norme NF EN 50-102 (nouvelle désignation). lettre additionnelle (en option)
Il est caractérisé par un groupe de chiffres (de 00 à 10) relatif protection des personnes contre l’accès
à la protection contre les chocs mécaniques. aux parties dangereuses

code IK énergie désignation


de choc
00 non protégé A protégé contre l’accès du dos de la main
01 0,15 joule B protégé contre l’accès du doigt
02 0,2 joule C protégé contre l’accès d’un outil -  2,5 mm
03 0,35 joule D protégé contre l’accès d’un outil -  1 mm
04 0,5 joule
05 0,7 joule lettre supplémentaire (en option)
information spécifique au matériel
06 1 joule
07 2 joules désignation
08 5 joules
H matériel à haute tension
09 10 joules
M mouvement pendant l’essai à l’eau
10 20 joules
S stationnaire pendant l’essai à l’eau
W intempéries
Normes et guides MB

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Indices de protection pour


les différents types de locaux

Les indices de protection IP et le code IK indiqués dans le tableau ci-dessous sont donnés par le guide UTE C 15-103.
Pour certains locaux repérés par*, le guide UTE C 15-103 indique des IP et IK supérieurs pour des conditions d’emploi inhabituelles.

Locaux ou emplacements IP IK Locaux ou emplacements (suite) IKKIK IP IK


Locaux domestiques Battage de céréales* 50 07
Bergeries (fermées) 35 07
Bains voir salles d’eau Buanderies 24 07
Buanderies 21 02 Bûchers 30 10
Caves, celliers* 20 02 Caves de distillation 23 07
Chambres 20 02 Chais (Vins) 23 07
Cours* 24 02 Cours 35 07
Cuisines 20 02 Ecuries 35 07
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Douches (salles d’eau)voir salles d’eau Elevage de volailles 35 07


Greniers, combles 20 02 Engrais (dépôts)* 50 07
Jardins* 24 02 Etables 35 07
Lieux d’aisance 20 02 Fenils* 50 07
Lingeries (salles de repassage) 20 02 Fourrage (entrepôts de)* 50 07
Locaux à poubelles* 25 02 Fumières 24 07
Salles d’eau volume 0 X4 27 02 Greniers, granges* 50 07
volume 1 Amendement A5
27 novembre 2015 X4 24 02 Paille (entrepôts de)* 50 07
volume 2 X4 23 02 Porcheries 35 07
volume 3 Volume caché X7 21 02 Poulaillers 35 07
Salles de séjour 20 02 Serres 23 07
Séchoirs 21 02 Silos à céréales* 50 07
Terrasses couvertes 21 02 Traite (salles de) 35 07
Toilettes (cabinets de) 20 02
Vérandas 20 02 Installations diverses
Vides sanitaires* 23 07
Bassins des fontaines 37 02
Locaux techniques Chantiers 44 08
Accumulateurs (salle d’)* 23 02 Etablissements forains 33 08
Ateliers* 21 07 Piscines volume 0 28 02
Garages (-100 m2) 21 07 volume 1 25 02
Laboratoires* 21 02 volume 2* 22 02
Laveurs de conditionnement d’air 24 07 Quais de port de plaisance 44 08
Machines (salles de)* 31 07 Rues, cours, jardins, extérieurs* 34 07
Salles de commande 20 02 Traitement des eaux (locaux de)* 24 07-08
Service électrique 20 07 Saunas 34 02
Surpresseurs d’eau* 23 07 Terrains camping et caravaning 34 07
Installations thermodynamiques
Chaufferies et locaux annexes (P>70 kW) chambres climatisées et chambres froides
Chaufferies à charbon* 51 07
de 0 à 1,10 m 25 07
autres combustibles * 21 07
de 1,10 m à 2 m 24 07
Local de détente (gaz)* 20 07
au-dessus de 2 m
Local de pompes* 21 07
Hauteur au dessus du sol sous l’évaporateur ou 21 07
Local de vase d’expansion 21 02
tube écoulement d’eau
Sous-station de vapeur
plafond et jusqu’à
ou d’eau chaude* 21 07
10 cm au-dessous 23 07
Soute à combustibles à charbon* 50 08
Températures -10°C 23 07
à fuel* 20 07
Compresseurs
à gaz liquéfié* 20 07
- local 21 08
Soute à scories* 50 08
- monobloc placé à l’extérieur ou en terrasse 24 08
Garages et parcs de stationnement
supérieurs à 100 m2 Locaux commerciaux (boutiques et annexes)
Aires de stationnement* 21 07 Armureries (réserve, atelier) 30 08
Ateliers 21 08 Blanchisserie (laverie) 24 07
Local de recharge de batteries 23 07 Boucherie
Zones de lavage à l’intérieur du local 25 07 - boutique 24 07
Zones de graissage 23 08 - chambre froide 5 - 10°C 23 07
Zones de sécurité (distribution de carburant) à l’intérieur 21 07 Boulangerie - Pâtisserie (terminal de cuisson)* 50 07
(distribution de carburant) à l’extérieur 24 07 Brûlerie - Cafés 21 02
Charbons, bois, mazout 20 08
Locaux sanitaires à usage collectif Charcuterie (fabrication) 24 07
Confiserie (fabrication) 20 02
Buanderies collectives 24 07 Cordonnerie 20 02
Salles d’urinoirs 21 07 Crémerie, fromagerie 24 02
Salles de lavabos collectifs 23 07 Droguerie - peintures (réserves) 30 07
individuels 21 07 Ebénisterie - Menuiserie* 50 07
Salles de W.C. à cuvette (à l’anglaise) 21 07 Exposition - Galerie d’Art* 20 02
à la turque 23 07 Fleuriste 24 07
Fourrures 20 07
Bâtiments à usage collectif (autres que ERP) Fruits - Légumes 24 07
Bibliothèques 20 02 Graineterie* 50 07
Bureaux 20 02 Librairie - Papeterie 20 02
Grandes cuisines* : Mécanique et accessoires moto, vélo 20 08
- de 0 à1,10 m de haut 25 08 Messageries 20 08
UTE
- de 1,10 m à 2 m de haut 24 07 Meubles (antiquité, brocante) 20 07
C 15-201 Miroiterie (atelier) 20 07
- au-dessus de 2 m 23 02
Locaux abritant les machines Papiers peints (réserve) 20 07
de reproduction de plan, informatique ,etc 20 02 Parfumerie (réserve) 20 02
Locaux de casernement 20 07 Pharmacie (réserve) 20 02
Salles de consultation à usage médical Photographie (laboratoire) 23 02
sans équipement spécifique* 20 02 Plomberie, sanitaire (réserve) 20 08
Salles d’archives 20 02 Poissonnerie 25 07
Salles d’attente* 20 02 Pressing - Teinturerie 23 02
Salles de dessin 20 02 Quincaillerie 20 07
(Salles de restaurant et de cantines) 21 07 Serrurerie* 20 07
Salles de réunions 20 02 Spiritueux, vins, alcools 20 07
Salles de sports* 20 07 Tapissier (cardage)* 50 07
Salles de tri20 07 Tailleur - Vêtements (réserve) 20 02
Salle de démonstration et d'exposition* 20 02 Toilette animaux, clinique vétérinaire 35 07

Locaux ou emplacements dans une exploitation agricole


Alcools (entrepôts) 23 07
Normes et guides MB

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Indices de protection pour


les différents types de locaux (suite)

Les indices de protection IP et le code IK indiqués dans le tableau ci-dessous sont donnés par le guide UTE C 15-103 .
Pour certains locaux repérés par*, le guide UTE C 15-103 indique des IP et IK supérieurs pour des conditions d’emploi inhabituelles.

Etablissements industriels (suite) IP IK Etablissements recevant du public IKKIK IP IK


Abattoirs* 55 08 Les installations doivent répondre aux
Accumulateurs (fabrication) 33 07 conditions génales du règlement de sécurité
Acides (fabrication et dépôts) 33 07 applicable à ces établissemts (articles EL)
Alcools (fabrication et dépôts) 33 07 Salles d’audition, de conférences, réunions,
Aluminium (fabrication et dépôts)* 51 08 spectacles, ou à usages multiples :
Animaux (élevage, engraissement, vente) 45 07 J Accueil personnes agées et handicapées
Asphalte, bitume (dépôts)* 53 07 Etablissements sociaux et médico-sociaux 20 02
Battage, cardage des laines* 50 08 L Salles* 20 02
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Blanchisseries* 24 07 Cages de scène 20 08


Bois (travail du)* 50 08 Magasins de décors 20 08
Boucheries* 24 07 Locaux des perruquiers et
Boulangeries 50 07 des cordonniers 20 07
Brasseries 24 07 M Magasins de vente, centres commerciaux :
Briqueteries* 53 08 Locaux de vente 20 08
Caoutchouc (travail, transformation)* 54 07 Stockage et manipulation de
Carbures (fabrication, dépôts)* 51 07 matériel d’emballage 20 08
Carrières* 55 08 N Restaurants et débits de boissons 20 08
Cartons (fabrication) 33 07 O Hôtels et pensions de famille :
Cartoucheries* 53 08 Chambres 20 02
Celluloïd (fabrication d’objets) 30 08 P Salles de danse et salles de jeux 20 07
Cellulose (fabrication) 34 08 R Etablissements d’enseignement,
Chaînes d’embouteillage 35 08 colonies de vacances :
Charbons (entrepôts)* 53 08 Salles d’enseignement 20 02
Charcuteries* 24 07 Dortoirs 20 08
Chaudronneries 30 08 S Bibliothèques, centres de doc. 20 02
Chaux (fours à)* 50 08 T Expositions
Chiffons (entrepôts) 30 07 Halls et salles 20 02
Chlore (fabrication et dépôts) 33 07 Locaux de réception des matériels
Chromage 33 07 et marchandises 20 07
Cimenteries* 50 08 U Etablissements sanitaires :
Cokeries* 53 08 Chambres 20 02
Colles (fabrication) 33 07 Incinération* 21 07
Combustibles liquides (dépôts)* 31 08 Bloc opératoire 20 07
Corps gras (traitement)* 51 07 Stérilisation centralisée* 24 02
Cuir (fabrication et dépôts) 31 08 Pharmacies et laboratoires, avec plus
Cuivre traitements minéraux 31 08 de 10 litres de liquides inflammables* 21 02
Décapage* 54 08 V Etablissements de cultes 20 02
Détersifs (fabrication produits)* 53 07 W Administrations, banques 20 02
Distilleries 33 07 X Etablissements sportifs couverts :
Electrolyse 23 08 Salles* 20 07
Encres (fabrication) 31 07 Locaux contenant des installations frigorifiques 21 08
Engrais (fabrication et dépôts)* 53 07 Y Musées 20 02
Explosifs (fabrication et dépôts)* 55 08 PA Etablissements de plein air* 23 08
Fer (fabrication et traitement)* 51 08 CT Chapiteaux et tentes 44 08
Filatures* 50 07 SG Structures gonflables 44 08
Fourrures (battage)* 50 07 PS Parcs de stationnement couverts* 21 08
Fromageries 25 07
Gaz (usines et dépôts) 31 08 Locaux communs aux établissements
Goudrons (traitements) 33 07 recevant du public :
Graineteries* 50 07 Dépôts, réserves, locaux d’emballage 20 08
Gravures sur métaux 33 07 Locaux d’archives 20 02
Huiles (extraction) 31 07 Stockage films et supports magnétiques 20 02
Hydrocarbures (fabrication)* 33 08 Lingeries 21 02
Imprimeries 20 08 Blanchisseries 24 07
Laiteries 25 07 Ateliers divers* 21 07
Laveries, lavoirs publics 25 07
Liqueurs (fabrication) 21 07
Liquides halogènes (emploi) 21 08
Liquides inflammables
(dépôts et ateliers où on les emploie) 21 08
Machines (salles de) 20 08
Magnésium (fabrication, travail, dépôts) 31 08
Matières plastiques (fabrication)* 51 08
Menuiseries* 50 08
Métaux (traitements des)* 31 08
Moteurs thermiques (essais de) 30 08
Munitions (dépôts) 33 08
Nickel (traitement des minerais) 33 08
Ordures ménagères (traitement)* 54 07
Papier (entrepôts) 31 07
Papier (fabriques)* 33 07
Parfums (fabrication et dépôts) 31 07
Pâte à papier (préparation) 34 07
Peintures (fabrication et dépôts) 33 08
Plâtre (broyage, dépôts)* 50 07
Poudreries* 55 08
Produits chimiques (fabrication)* 30 08
Raffineries de pétrole* 34 07
Salaisons 33 07
Savons (fabrication) 31 07
Scieries* 50 08
Serrureries 30 08
Soies et crins (préparation des)* 50 08
Soude (fabrication et dépôts) 33 07
Soufre (traitement)* 51 07
Spiritueux (entrepôts) 33 07
Sucreries* 55 07
Tanneries 35 07
Teintureries 35 07
Textile tissus (fabrication)* 51 08
Vernis (fabrication,application) 33 08
Verreries 33 08
Zinc (travail du) 31 08
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Documents ressource : partie C

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Code Classification et caractéristique Exemples IP


Environnement
AA. Température ambiante
AA1 Frigorifique de - 60 °C à + 5 °C
AA2 Très froide de - 40 °C à + 5 °C Congélateurs industriels
AA3 Froide de - 25 °C à + 5 °C
AA4 Tempérée de - 5 °C à + 40 °C Installation dans les bâtiments
AA5 Chaude de + 5 °C à + 40 °C
AA6 Très chaude de + 5 °C à + 60 °C
AA7 Extérieur abrité de - 25 °C à + 55 °C
AA8 Extérieur de - 50 °C à + 40 °C
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AB. Conditions climatiques


AB1 Température de l'air - 60 °C à + 5 °C, humidité relative de 3 à 100 %, humidité absolue 0,003 à 7 g/m3
AB2 Température de l'air - 40 °C à + 5 °C, humidité relative de 10 à 100 %, humidité absolue 0,01 à 7 g/m3
AB3 Température de l'air - 5 °C à + 5 °C, humidité relative de 10 à 100 %, humidité absolue 0,5 à 7 g/m3
AB4 Température de l'air - 5 °C à + 40 °C, humidité relative de 5 à 95 %, humidité absolue 1 à 29 g/m3 Conditions normales
AB5 Température de l'air + 5 °C à + 40 °C, humidité relative de 5 à 85 %, humidité absolue 1 à 25 g/m3
AB6 Température de l'air + 5 °C à + 60 °C, humidité relative de 10 à 100 %, humidité absolue 1 à 35 g/m3
AB7 Température de l'air - 25 °C à + 55 °C, humidité relative de 10 à 100 %, humidité absolue 0,5 à 29 g/m3
AB8 Température de l'air - 50 °C à + 40 °C, humidité relative de 15 à 100 %, humidité absolue 0,04 à 36 g/m3
AD. Présence d'eau
AD1 Négligeable IP X0
AD2 Chute de gouttes d'eau verticale Environnement domestique IP X1 ou X2
AD3 Aspersion d'eau (pluie à 60°) IP X3
AD4 Projection d'eau dans toutes les directions IP X4
AD5 Jets d'eau dans toutes les directions Aires de lavages automobiles, cours,,, IP X5
AD6 Paquets d'eau (vagues) Bords de mer IP X6
AD7 Immersion (recouvrement partiel ou total intermittent d'eau) IP X7
AD8 Submersion (recouvrement partiel ou total permanent d'eau) IP X8
AE. Présence de corps solides
AE1 Négligeable Installations domestiques IP 0X
AE2 Petits objets dont la plus petite dimension est supérieure à 2,5 mm Applications industrielles IP 3X
AE3 Très petits objets dont la plus petite dimension est supérieure à 1 mm Applications industrielles IP 4X
AE4 Poussières IP 5X ou IP6X
AF. Présence de substances corrosives ou polluantes
AF1 Négligeable
AF2 Origine atmosphérique Bords de mer, voisinage d'industries chimiques…
AF3 Action intermittente Stockage de produits pétroliers…
AF4 Action permanente Industries chimique…
AG. Chocs mécaniques
AG1 Faibles (énergie inférieure ou égale à 0,2 Joules) Installations domestiques IK 02
AG2 Moyens (énergie de 0,2 à 2 Joules) Applications industrielles habituelles IK 07
AG3 Importants (énergie de 2 à 5 Joules) Applications industrielles sévères IK 08
AG4 Très important (énergie de 5 à 20 Joules) Applications industrielles très sévères IK 10
AH. Vibrations
AH1 Faibles Installations domestiques
AH2 Importantes fréquence de 10 à 50 Hz amplitude inférieure ou égale à 0,15 mm Applications industrielles habituelles
AH3 Très importantes fréquence de 10 à 150 Hz amplitude inférieure ou égale à 0,35 mm Applications industrielles sévères
AQ. Foudre
AQ1 Négligeable
AQ2 Indirect (provenance du réseau)
AQ3 Direct (matériel exposé à la foudre) Installations à l'extérieur de bâtiments
Utilisation
BA. Compétence des personnes
BA1 Personnes non averties
BA2 Enfants dans des locaux qui leurs sont adaptés
BA3 Handicapés physiques ou intellectuels
BA4 Personnes averties des dangers de l'électricité
BA5 Personnes formées ayant une expérience sur les dangers liés à l'électricité
BB. Résistance électrique du corps humain
BB1 Normale (conditions sèches ou humides) Ambiances ou la peau est sèche ou humide
BB2 Faible (condition mouillée) Ambiances ou la peau est mouillées
BB3 Très faibles (condition immergée) Ambiances ou la peau est immergée
BC. Contacts des personnes avec le potentiel de la terre
BC1 Nuls Enceintes isolantes
BC2 Faibles
BC3 Fréquent Locaux courants
BC4 Continu Emplacements métalliques
BD. Evacuation des personnes en cas d'urgence
BD1 Normale, occupation faible, évacuation facile
BD2 Longue, occupation faible, évacuation difficile
BD3 Encombrée, occupation importante, évacuation facile
BD4 Longue et encombrée, occupation importante, évacuation difficile
BE. Nature des matières
BE1 Risques négligeables
BE2 Risques d'incendie Granges, menuiseries,,,
BE3 Risques d'explosion Raffinerie, silos,,,
BE4 Risques de contamination
Construction des bâtiments
CA. Matériaux de construction
CA1 Risques négligeables
CA2 Bâtiments en matériaux combustibles
CB. Structures des Bâtiments
CB1 Risques négligeables
CB2 Facilite la propagation d'incendie
CB3 Risque dus à des mouvements de structure
CB4 Constructions flexibles ou instables
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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LA PROTEC TI O N D ES PER SO N N ES
par dispositif différentiel

L’action de l’électricité
sur le corps humain (suite)
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Les paramètres d’évaluation Courbe courant/temps


(effets du courant sur le corps humain)
Deux paramètres majeurs :

t = f (Ic)
™>X /XdjgVciYVchaZXdgeh/>X2Uc
R
Uc : tension appliquée au corps 10 000
a b c1 c2 c3
5 000
R : résistance du corps AC-4.1
Durée de passage du courant t en ms

2 000
AC-4.2
1 000
™i /iZbehYZeVhhV\ZYjXdjgVciYVchaZXdgeh 500
AC-1 AC-2 AC-3 AC-4.3
200
100
50

20
Ph 10
30 mA
0,1 0,5 2 10 50 200 500 2 000 10 000
0,2 1 5 20 100 1 000 5 000
Courant dans le corps i$ en mA

Pour des durées du passage de courant inférieures à 10


ms, la limite du courant traversant le corps pour la ligne b
reste constante et égale à 200 mA.
t

UC Cette courbe issue de la CEI 60 479-1 donne 4 zones


de risques :

IC Zone Effets physiologiques

AC-1 Habituellement aucune réaction


AC-2 Habituellement, aucun effet physiologique dangereux
Habituellement aucun dommage organique;
probabilité de contractions musculaires et
de difficultés de respiration pour des durées
de passage du courant supérieures à 2 s.
AC-3 Des perturbations réversibles dans la formation
de propagation des impulsions dans le cœur
sans fibrillation ventriculaire, augmentant
avec l’intensité du courant et le temps de passage.
Augmentant avec l’intensité et le temps, des effets
pathophysiologiques tels qu’arrêt du cœur, arrêt de
AC-4 la respiration, brûlures graves peuvent se produire
en complément avec les effets de la zone 3.
Probabilité de fibrillation ventriculaire
AC-4. 1 jusqu’à environ 5 %.
Probabilité de fibrillation ventriculaire
AC-4. 2 jusqu’à environ 50 %.
Probabilité de fibrillation ventriculaire
AC-4. 3 supérieure à 50 %.
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Page C 15 bis
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LA PROTECTION DES PERSONNES


Tolérance du corps humain Tension de sécurité : 50 V
La norme NF C 15-100 prend en compte la tension
R = f Uc) limite conventionnelle de sécurité : 50 V.
Cette tension tient compte du courant maximum que
Cette courbe donne les variations de la résistance peut supporter un être humain ayant une résistance
du corps humain en fonction de la tension de contact électrique interne minimum, dans des conditions
et de l’état de la peau. déterminées. Elle tient également compte de la durée
maximale admissible du temps de passage du courant
à travers le corps, sans effet pathophysiologique
dangereux (fibrillation cardiaque).
R (K) Variations de la résistance du corps humain (K)
5 en fonction de la tension de contact Relation entre la tension de contact présumée
et de l'état de la peau et le temps de coupure maximal (1)
4
Impédance Courant Temps
Tension
3 électrique passant de passage
de contact
du corps par le corps maximal
2 présumée
humain humain
Ut (V) t (s)
Peau sèche
Z ( 7) I (mA)
1
Peau humide
Peau mouillée < 50 1 725 29 8
Peau immergée

25 50 250 380 Uc (V)


75 1 625 46 0,60

100 1 600 62 0,40

125 1 562 80 0,33

220 1 500 147 0,18

300 1 460 205 0,12

400 1 425 280 0,07

500 1 400 350 0,04

(1) Ces valeurs considèrent un double contact, deux mains, deux pieds
(UTE C 15-413)

CONCLUSION
Ces données ont servi de base à l’établissement
des règles de sécurité imposées par la NF C 15-100.
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Les principaux changements


et leurs explications
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Appareillage Quantitatif de socles de prise


de courant par circuit
Fixation
Nouvelle limitation du nombre maximal de socles de
Les fixations à griffe sont interdites pour tous les prise de courant par circuit :
appareillages. • 8 lorsque la section des conducteurs du circuit est
Explication : de 1,5 mm² en cuivre ;
Cette disposition vise à améliorer la sécurité et la • 12 lorsque la section des conducteurs du circuit
pérennité de l’installation. Cette disposition étend est de 2,5 mm² en cuivre.
l’interdiction inscrite dans l’amendement 3 à tous Désormais, le décompte par circuit des socles de
les appareillages. prise de courant se fait selon la règle du « 1 pour 1 ».
L’ancienne règle de comptage des socles multiples
est supprimée.
Quantitatif de socles de prise
de courant par pièce Explication :
Simplification de la règle pour une meilleure
Le nombre de socles de prise de courant par pièce
compréhension.
n’est pas remis en cause sauf pour les séjours de
superficie :
• ≤ 28 m² : 1 socle par tranche de 4 m², avec un mini-
mum de 5 ; ETEL et GTL
• > 28 m² : le nombre de socles est défini en accord Introduction de la notion d’ETEL (Espace Technique
avec le maître d’ouvrage, avec un minimum de 7. Électrique du Logement) définissant un volume ré-
Explication : servé aux seuls équipements de puissance, de com-
S’adapter à la réalité du bâti où les baies vitrées munication, et/ou de gestion technique, aux arri-
sont plus importantes. Introduire de la souplesse vées et aux départs des circuits de puissance et des
par rapport à l’architecture de l’habitat. réseaux de communication. Ce volume est destiné
à contenir la GTL (Gaine Technique Logement), qui
Les 6 socles de prise de courant non spécialisés de
devient la « matérialisation » des équipements ins-
la cuisine font désormais l’objet d’un circuit dédié
tallés dans l’ETEL.
(pas d’autre socle sur ce circuit), alimentés avec
Les dimensions minimales de l’ETEL sont :
des conducteurs de section 2,5 mm² en cuivre. Les
• largeur : 600 mm ;
socles de prise de courant complémentaires éven-
• profondeur : 250 mm.
tuels de la cuisine peuvent être alimentés depuis un
autre circuit. La matérialisation toute en hauteur de la GTL n’est
pas obligatoire dans le cas d’arrivées et de départs
Explication :
uniquement par le haut ou uniquement par le bas.
Améliorer la continuité de service tout en assurant
une bonne utilisation des appareils électrodomes- Explication :
tiques. Bien dissocier l’espace réservé, du matériel mis en
œuvre. Garantir lors de la construction un espace
réservé pour l’installateur électricien. Optimisa-
tion en fonction du besoin du client. Protection des
canalisations là où c’est nécessaire et adaptation au
collectif.
Normes et guides MB

Page C 16 bis
Documents ressource : partie C

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.+/.+0

Dispositifs différentiels Protection des circuits contre


à haute sensibilité (≤ 30 mA) les surintensités
Il faut au moins 2 DDR. Tout circuit doit être doté d’une protection contre
Les circuits cuisson, lave-linge et IRVE (Infrastruc- les surintensités, assurée obligatoirement par un
ture de Recharge des Véhicules Électriques) doivent disjoncteur.
être protégés par un DDR de type A (ou type F, ou
Explication :
type B). Les autres circuits doivent être protégés
Adaptation de la règle normative aux pratiques
par un DDR a minima de type AC (ou type A ou type
courantes actuelles.
F ou de type B).
Le nombre maximum de circuits autorisé par DDR
est de 8.
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Choix de calibre soit par rapport à l’amont, soit par Réserve au tableau électrique
rapport à l’aval : Réserve de 20 %, avec la limite de 6 modules dans
• par rapport à l’amont : In DDR ≥ In de l’AGCP les logements collectifs.
(Appareil Général de Commande et de Protection) ;
Explication :
• par rapport à l’aval : In DDR ≥ 1 fois la somme
Maintenir une possibilité d’évolution du tableau en
des In des dispositifs de protection des circuits
collectif comme en individuel.
alimentant le chauffage direct, l’IRVE et l’eau
chaude sanitaire + 0,5 fois la somme des In des
dispositifs de protection des circuits alimentant
les autres usages. Points d’éclairage
Continuité de service : les circuits d’éclairage, Assouplissement des règles de raccordement termi-
comme les circuits prises de courant doivent être nal des points d’éclairage (introduction de cas déroga-
répartis sous au moins deux DDR avec 8 protections toires). Le texte fixe désormais des objectifs sur l’ali-
maximum sous un même DDR. mentation des points d’éclairage.
Explication : Explication :
L’équipement de protection n’est plus dimensionné Faciliter la mise en œuvre et éviter la non-confor-
en fonction de la taille du logement mais calculé mité à la fin du chantier.
en fonction de la taille de l’installation électrique.
Le nombre de circuits par DDR a été limité à 8 pour Cas dérogatoires à la mise en œuvre d’une boîte de
éviter les déclenchements intempestifs liés au connexion :
phénomène de cumul des courants de fuites. • impossibilité constructive d’incorporer une boîte
de connexion dans le matériau support ;
• alimentation fixe de l’éclairage réalisée en appa-
rent ;
Coupure d’urgence • boîte de connexion intégrée au luminaire ou à
Tout local indépendant contenant des pièces prin- son bloc d’alimentation ;
cipales doit posséder son propre dispositif de cou- • conception ou architecture du luminaire ou de son
pure d’urgence. bloc d’alimentation ne permettant pas d’interpo-
ser une boîte de connexion (exemple : spots).
Explication :
Assurer la sécurité de l’occupant en lui permettant Pour l’extérieur, tout circuit d’éclairage doit aboutir :
de couper l’alimentation depuis l’intérieur du local. • soit dans une boîte de connexion (équipée ou non
d’un socle DCL) ;
• soit à un luminaire ;
• soit à une douille non fixée, qui permet notam-
ment d’assurer la fonction de test et d’essai de
l’installation électrique.
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Page C 17
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 "     

Les principaux changements


et leurs explications (suite)
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Locaux contenant une Liaison équipotentielle supplémentaire


(LES)
baignoire ou une douche L’amendement 5 à la norme NF C 15-100 recom-
(Salles d’eau) mande trois solutions pour la réalisation de la liai-
son équipotentielle supplémentaire (LES) :
Définition des volumes de sécurité
• le raccordement direct au niveau d’un même ta-
Suppression du volume 3. L’espace situé sous la bai-
bleau de distribution/répartition. Solution limitée
gnoire ou le receveur de douche devient le « volume
aux locaux d’habitation au sens de la norme, le ta-
caché ». Exclusion des appareillages électriques du bleau étant jugé dans ce cas suffisamment proche ;
volume caché.
Création d’un volume 0 pour les douches à l’ita- • le raccordement au niveau d’une boîte de connexion
lienne. spécifique à l’ensemble des circuits concernés par
le local, implantée à l’intérieur de celui-ci ou dans
Explication : un local adjacent, sur une paroi commune. Cette
Harmonisation avec la norme européenne CENELEC boîte contient un bornier de raccordement ;
pour la suppression du volume 3. Après le vo-
• une solution mixte combinaison des deux précé-
lume 2, il n’y a plus de limitation. Cela offre plus
dentes pour les locaux d’habitation au sens de la
de souplesse d’installation d’équipements (socle
norme, le tableau étant jugé dans ce cas suffisam-
de prise de courant, tous types d’appareillages…). ment proche.
Seules les parois fixes et pérennes jointives au sol Une huisserie de porte, ou de fenêtre ou un corps de
limitent les volumes. baignoire ou de receveur de douche métallique peut
Explication : ne pas être raccordée à la LES dans l’un ou l’autre
Éviter la non-conformité à la fin du chantier, car des cas suivants :
cette paroi permet de limiter l’étendue horizontale • soit la continuité électrique, entre un élément
des volumes. conducteur effectivement relié à la liaison équipo-
(Voir les schémas pages suivante). tentielle supplémentaire et l’huisserie, ou le corps
de baignoire ou de receveur de douche métallique
est au plus égale à 2 Ω ;
• soit la résistance d’isolement, entre un élément
conducteur relié à la LES et l’huisserie ou le corps
de baignoire ou de receveur de douche métallique
est au moins égale à 500 000 Ω.
Explication :
Assouplir les règles évitant la non-conformité à la
fin du chantier, tout en maintenant la protection
des personnes contre les chocs électriques.
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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 "     

Nouveaux schémas des volumes de sécurité dans un local


contenant une baignoire ou une douche.

Volume 2 Volume 1 Volume 2 Volume 1


Hors volume
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Hors volume
2,25 m
2,25 m
0,60 m 0,60 m

1,20 m

Volume 0 Volume 0
Sol fini 0,10 m

Volume caché
Illustration des volumes pour une
baignoire et pour une douche à l’italienne

Paroi, etc.

X
0,60 m Point de référence

Volume 0 et 1
1,20 m
0,60 m
Volume 0 X 0,60 m

Y
Z

Volume 2

Volume 1 Volume 2

Paroi, etc.

Illustration de la prise en compte


des parois fixes et pérennes dans la
délimitation des volumes de sécurité
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Documents ressource : partie C

+  " *  +

I . B / L’ A L I M E N T A T I O N E N E N E R G I E

Les conditions de distribution


de l’énergie
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L’électricité est une énergie à la fois souple et adaptable mais elle est difficilement
stockable, alors que la consommation des clients et la coïncidence de la demande
sont constamment variables.
Ces exigences nécessitent la permanence du transport et la mise à disposition
de l’énergie par un réseau de distribution :
- haute tension pour les fortes puissances et les longues distances
- basse tension pour les moyennes et faibles puissances et les courtes distances

Les réseaux de distribution ont


comme point de départ les postes Schéma de principe de la distribution haute tension
sources. Ces postes comportent des
transformateurs abaisseurs HTB/HTA
à partir desquels la haute tension est
distribuée entre 5 kV et 33 kV (souvent HTB/HTA HTB/HTA
20 kV). La haute tension est distribuée
en 3 phases, sans neutre. Les maté-
riels HT actuellement utilisés sont RN RN

donc de conception triphasée. La mise A


A
à la terre du point neutre HT est assu- Terre Terre
rée à travers une résistance ou une C
bobine de point neutre qui limite le
courant en cas de défaut phase-terre.
En aval des transformateurs
D D D D D D
HTB/HTA, la partie HT des postes
sources est constituée de matériel
débrochable comportant des cellules
“arrivée”, “couplage” et “départ”.
A : Arrivée D : Départ
A partir des départs on réalise des
C : Couplage RN : Résistance ou bobine de point neutre
schémas d’alimentation de types
antenne, boucle ou double dérivation.

Valeur de la tension nominale Un (V)


Domaines de tension
Courant alternatif Courant continu

Très basse tension TBT Un ≤ 50 Un ≤ 120

BTA 50 < Un ≤ 500 120 < Un ≤ 750


Basse tension BT
BTB 500 < Un ≤ 1 000 750 < Un ≤ 1 500

HTA 1 000 < Un ≤ 50 000 1 500 < Un ≤ 75 000


Haute tension HT
HTB Un > 50 000 Un > 75 000
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Documents ressource : partie C

+  " *  +

LES SCHEMAS DE DISTRIBUTION HT


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LES SCHEMAS DE DISTRIBUTION HT

LE PROJET
Schéma de distribution en antenne
D
Il est principalement utilisé dans
les zones rurales, en réseau aérien.
Poste source
En cas de défaut sur un tronçon de A A
câble ou dans un poste, les utilisa- d F d F
teurs sont privés d’alimentation D : Départ poste source
le temps de la réparation. A : Arrivée de l’antenne
HTA/BT HTA/BT
d : Départ vers transformateur HTA/BT
F : Protection amont du transformateur (fusible HT)

Schéma de distribution en boucle (coupure d’artère)


Il est utilisé en zone urbaine ou en site
D1
industriel étendu et a l’avantage de
limiter le temps de non-alimentation D2 A1 A2 A1 A2 A1 A2
des utilisateurs situés sur la boucle.
En cas de défaut sur un tronçon de Poste source
câble ou dans un poste, on isole le d d d
tronçon en défaut par l’ouverture
F F F
des 2 appareils qui l’encadrent et
on réalimente la boucle en refermant D1, D2 : Départs poste source
le disjoncteur. Le défaut se localise A1, A2 : Arrivées/départs de la boucle HTA/BT HTA/BT HTA/BT
visuellement par un indicateur lumi- d : Départ vers transformateur HTA/BT
neux installé à l’extérieur du poste F : Protection amont du transformateur
de transformation. (fusible HT)

Schéma de distribution en double dérivation (ou double antenne)


D1
Il est utilisé pour assurer une
continuité de service optimale. D2
En cas de défaut sur l’une
Poste source
des lignes, l’alimentation A1 A2 A1 A2
de l’abonné est permutée
sur la seconde. D1, D2 : Départs poste source
d d
A1, A2 : Arrivées (avec verrouillage mécanique)
d : Départ vers transformateur HTA/BT F HTA/BT F HTA/BT
F : Protection amont du transformateur (fusible HT)
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Documents ressource : partie C

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XL 3 CAHIER D’ATELIER GÉNÉRAL

Les câbles et conducteurs (suite)


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B CONNEXION DES CONDUCTEURS ! La connexion des petits conducteurs dans les bornes
à pression directe nécessite quelques précautions.
- Ne pas entamer l'âme au dénudage au risque
1. Les conducteurs de rupture ultérieure du conducteur
à âme rigide en cuivre - Ne pas trop serrer pour limiter le cisaillement
Ce type de conducteur, de loin le plus répandu - On peut replier l'extrémité du conducteur
dans les installations fixes, ne nécessite pas pour assurer un meilleur contact.
de précaution particulière dès lors que la borne
qui le reçoit est dimensionnée pour la section
et le courant nécessaires.
La qualité et la pérennité des connexions
sont garanties par l’utilisation d’un outil adapté
et le respect des couples de serrage préconisés.

Les âmes des conducteurs


Les âmes des conducteurs sont définies
par la norme CEI 60228 (NF C 32-013)
qui retient quatre classes : 1, 2, 5 et 6.
La classe 1 désigne les conducteurs à âme
rigide massive et la classe 2 ceux à âme
rigide câblée.
Les classes 5 et 6 désignent respectivement
les âmes souples multibrins et multibrins fins.
Les âmes rigides câblées rétreintes ou
sectorales sont également de classe 2.

NB : ces désignations de classe n'ont aucun + Les appareils modulaires LEXIC et les blocs de
lien avec la protection contre les contacts jonction Viking sont équipés de bornes à pression
indirects (classe II) assurée par certains câbles indirecte : le conducteur est
(voir page 46). serré par une plaquette
qui assure la répartition
de l’effort et permet
un serrage à 0.
POUR PLUS D’INFORMATIONS
w Voir Guide Puissance
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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2. Les conducteurs
à âme souple en cuivre
+ Les risques de cisaillement et de dispersion
des brins, surtout inhérents aux bornes
Du fait de la fragilité relative des brins composant à serrage direct, peuvent être évités par
l'âme, la connexion des conducteurs souples l'utilisation d'embouts Starfix TM.
nécessite quelques précautions.
Un serrage trop important risque de cisailler
des brins. Une section inadaptée entraîne la
dispersion des brins et un mauvais contact.
Pour éviter le desserrage et le risque de dispersion
des brins, il est conseillé de pratiquer le retournage
de l’âme en respectant le sens initial, souvent
à gauche.

Les produits de la gamme Starfix, pinces standard,


Ne pas étamer les conducteurs souples avant à cliquet, S multifonctions et embouts de 0,5
raccordement : l'étain ainsi déposé pourrait être à 25 mm 2 permettent la connexion totalement
soumis à terme à un phénomène de déstructuration fiabilisée des conducteurs souples.
nommé “fritting corrosion”. Le risque de claquage La pince Starfix S assure coupe, dénudage
diélectrique fait déconseiller l'emploi de graisse et sertissage en un seul outil.
de contact conductrice en atmosphère humide
ou conductrice. La pose d'embouts de câblage,
de manchons ou de cosses est préférable en cas
de conditions d'emploi difficiles.
3. Le repiquage des conducteurs
Les blocs de jonction
Viking : une solution La connexion simultanée de deux conducteurs rigides
fiable pour de même section est généralement possible; celle
le raccordement de deux conducteurs différents, type d'âme ou section,
des conducteurs est fortement déconseillée.
souples Capacités, types de conducteurs, combinaisons sont
indiqués sur les produits eux-mêmes ou dans les
notices les accompagnant.
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

2 &
  ''  &

Contacts directs - indirects

Généralités
Le risque électrique
Le risque électrique est d’abord physique :
le corps humain, soumis accidentellement à une source de tension,
conduit le courant électrique, ce qui peut avoir deux sortes de consé-
quences :
- des brûlures internes ou externes ;
- des contractures musculaires (tétanisation).
Le risque est également thermique :
en effet, pour assurer la protection contre les risques d’incendie,
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il faut limiter la valeur d’un courant de défaut à la terre à 0,3 A


(NFC 15-100 art. 531.2.3.3).

Les origines du risque électrique


Pour que le contact s’établisse à travers le corps, il faut nécessaire-
ment un double contact avec les parties simultanément accessibles,
porté à des potentiels différents ; deux types de contacts
provoquent les risques de choc électrique :
- les contacts directs
- les contacts indirects

Le contact direct
On dit qu’il y a contact direct lorsqu’une personne est mise
accidentellement en contact avec :
- 2 conducteurs actifs, ou
- 1 conducteur actif et une masse conductrice reliée à la terre.
Le contact direct est généralement la conséquence d’une négligence,
d’une maladresse ou d’un manquement aux règles de sécurité.

Le contact indirect
On dit qu’il y a contact indirect lorsqu’une personne se trouve en
contact avec une masse métallique mise accidentellement sous
tension par un conducteur actif mal isolé d’une part, et une masse
conductrice reliée à la terre d’autre part.
C’est un accident généralement lié à l’état du matériel électrique.

RA = résistance de la prise de terre des masses


Uc = tension de contact
Ic = courant corporel
Rh = résistance du corps humain 쓒 2000 Ω

If = courant de défaut

Les paramètres du risque électrique

On distingue :
- l’intensité du courant électrique qui traverse le corps humain : Ic
(l’intensité est directement liée à la résistance du corps humain : Rh)
- la tension de contact à l’origine de l’accident : Uc
- la durée de mise sous tension accidentelle : t
- les conséquences du risque électrique en fonction de l’intensité (Ic)
et la durée (t) ; elles sont estimées sur la figure ci-contre (IEC 479-1)
- les limites du risque électrique en fonction de la tension de contact
Uc et du temps t
Il a été admis depuis la parution du guide pratique UTE C. 15-105 de
juin 1999, suite à des études d’un groupe d’expert de la CEI, que la
peau était électriquement perçée pour une tension de contact
d’environ 100 V.
Pour cette valeur de 100 V, la peau étant claquée, les conditions
d’humidité sont sans influence sur l’impédance du corps humain.
Ainsi, pour des raisons pratiques, la tension limite conventionnelle de Zones effets physiologiques
50 V est applicable de façon générale dans toutes les situations zone habituellement aucune réaction
(UL = 50 V).
zone habituellement aucun effet physiologique dangereux
zone habituellement aucun dommage organique ;
probabilité de contractions musculaires et de
difficultés respiratoires
zone en plus de la zone AC3, probabilité que la fibrillation
ventriculaire augmente jusqu’à environ 5% (courbe c2),
jusqu’à environ 50% (courbe c3);
augmentant avec l’intensité et le temps, des effets
pathophysiologiques tels qu’arrêt du coeur, arrêt de
la respiration, brûlures graves, peuvent se produire
Normes et guides MB

Page C 20 bis
Documents ressource : partie C

2 &
  ''  &

Protection différentielle
Rôle des dispositifs différentiels Principe
Les dispositifs différentiels à courant résiduel (interrupteurs
différentiels) ont été conçus pour assurer une protection complé-
mentaire des personnes, des animaux et des biens contre
les contacts directs et indirects.
Les interrupteurs différentiels sont destinés à détecter les courants
de défaut à la terre survenant en aval de leur point d’installation ;
le risque d’élévation et de maintien des masses à une tension relais
dangereuse doit être éliminé par coupure automatique de déclencheur
l’alimentation dans un laps de temps ≤ 0,3 s (I⌬n) (selon NIBT bobine
6.1.3.9.3.). différentielle

Principe de la protection différentielle I2 I1


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Un dispositif différentiel comporte un circuit magnétique en forme Id


de tore, sur lequel sont bobinés les conducteurs de puissance ; Ic
un bobinage secondaire alimente un relais. Id

Lorsqu’un défaut affecte le circuit en aval du dispositif DR, l’équilibre


vectoriel est rompu et le bobinage secondaire est traversé par RB RA
un courant I⌬n, proportionnel au courant de défault, qui assurera
le fonctionnement du relais.
I1 : courant "d’arrivée" au récepteur
La fonction DR peut être : I2 : courant "de sortie" au récepteur
• incluse dans un disjoncteur, qui s’appellera disjoncteur Id : courant de défaut
Ic : courant corporel si contact avec masse en défaut
différentiel,
RB : prise de terre du neutre
• incluse dans un interrupteur, qui prend alors le nom d’interrupteur RA : prise de terre des masses
différentiel,
• à l’origine de l’ouverture d’un dispositif de coupure distinct en cas de défaut : I1 = I2 + Id
dans le cas d’un relais différentiel (protection des biens). I1 > I2 déséquilibre dans le tore, induction magnétique dans la bobine
sonde, action du relais déclencheur  déclenchement

Conditions particulières d’utilisation La sélectivité horizontale


Sélectivité
Cette technique permet de se prémunir contre la mise hors tension
suite à un défaut d’isolement, de la totalité de l’installation
équipée d’un dispositif différentiel en tête pour assurer la disjoncteur
continuité de service. La sélectivité permet de ne couper que amont non
la partie d’installation concernée par le défaut. différentiel

On distingue : disjoncteur
1. La sélectivité horizontale différentiel
Pour assurer la sélectivité horizontale d’une installation, ou
interrupteur
deux principes sont à appliquer :
différentiel
• suppression de la fonction différentielle sur l’appareil de tête aval
• chaque départ est protégé par un dispositif DR de sensibilité
adaptée au risque considéré.

2. La sélectivité verticale La sélectivité verticale


Pour assurer la sélectivité verticale entre deux dispositifs
différentiels, deux conditions sont nécessaires :
• le rapport des courants différentiels nominaux de
fonctionnement disjoncteur bloc différentiel
amont IΔn 1 temporisé
IΔn amont IΔn : 300 mA
≥2
IΔn aval

• Le temps de coupure des dispositifs DR : IΔn : 30 mA


Le dispositif différentiel en amont devra être temporisé avec
un temps de non-déclenchement supérieur au temps total de disjoncteur
fonctionnement des dispositifs en aval instantanés. aval
IΔn 2

Sous réserves de modifications techniques


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Classes d’isolation

Les différents matériels électriques sont caractérisés par leur classe d’isolement. Il existe
trois classes de matériels repérées de la classe I (un) à la classe III (trois).

La classe I (un) se caractérise par des parties


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métalliques accessibles isolées des parties


actives mais reliées à la terre.

Illustration INRS

La classe II (deux) se caractérise par une


double isolation ou une isolation renforcée
sans raccordement à la terre.

Illustration INRS

La classe III (trois) se caractérise par


l’utilisation d’une très basse tension de
sécurité inférieure à 50 V en courant
alternatif et de 120 V en courant continu.

Illustration INRS

Auparavant, il existait une classe 0, elle est aujourd’hui interdite d’utilisation.

Chaque classe d’isolation est représentée sur l’appareil par un logo :

Classe Symbole Définition


I Appareil disposant d'une isolation fonctionnelle et
d’une mise à la terre des parties métalliques
accessibles.
II Appareil disposant d'une double isolation ou d'une
isolation renforcée sans raccordement à la terre.

III Appareil alimenté sous très basse tension de sécurité.


III
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Norme NF C 15-100 : Valeur indicative de la résistance

de la prise de terre en fonction du terrain (Source Chauvin Arnoux)

Notion de résistivité de terrain


La résistivité (ρ) d’un terrain s’exprime en
Ohm.mètre (Ω.m).
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Ceci correspond à la résistance théorique


1m2 en Ohm d’un cylindre de terre de 1 m2 de
1m = R section et de 1 m de longueur.
La résistivité est très variable selon les
régions et la nature des sols car elle
dépend du taux d’humidité et de la tempé-
rature (le gel ou la sécheresse l’augmen-
tent).

Pour exemples :
Nature du terrain Résistivité (en Ω.m)
Terrains marécageux de qques unités à 30
Limon 20 à 100
Humus 10 à 150
Marnes du jurassique 30 à 40
Sable argileux 50 à 500
Sable silicieux 200 à 3000
Sol pierreux nu 1500 à 3000
Sol pierreux recouvert de gazon 300 à 500
Calcaires tendres 100 à 300
Calcaires fissurés 500 à 1000
Micaschistes 800
Granits et grés en altération 1500 à 10000
Granits et grés très altérés 100 à 600

Norme NF C 15-100 : Couleurs normalisées des conducteurs

La norme NF C 15-100 impose la couleur des conducteurs utilisés pour câbler un


équipement :

x Bicolore vert - et - jaune ( bicolore vert / jaune) pour les conducteurs de


protection équipotentielle (terre),
x Bleu clair pour les conducteurs de neutre,
x Toutes les autres couleurs à l’exception du vert et du jaune pour les autres
conducteurs.

Une convention entre électriciens (non normalisée) recommande :

x Rouge pour les conducteurs de phase,


x Violet pour les phases interrompues,
x Orange pour les navettes des va et vient et permutateurs.
Normes et guides MB

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Guide UTE C 15-520 : Utilisation des conduits

IRL, ICA, ICTL, ICTA


Nature des locaux CSA, MRL
gris
Séjour Autorisé (1) Autorisé
Chambres Autorisé (1) Autorisé
Entrée Autorisé (1) Autorisé
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Grenier Autorisé (1) Autorisé


Pièces sans point d’eau et non
Autorisé (1) Autorisé
humides
(1)
Cuisine Autorisé Interdit
Salle d'eau Autorisé (1) Interdit
WC Autorisé (1) Interdit
Buanderies Autorisé (1) Interdit
Cave Autorisé (1) Interdit
Cellier Autorisé (1) Interdit
Cour Autorisé (1) Interdit
Local poubelles Autorisé (1) Interdit
Terrasses Autorisé (1) Interdit
Pièces avec point d’eau ou humides Autorisé (1) Interdit
(1)
: Aux endroits où il y a risque de choc ou d’écrasement prévoir une protection métallique en plus
du conduit (par exemple un tube en acier).

Tous les conduits propagateurs de la flamme (de couleur orange) sont interdits
pour un montage apparent.

Guide UTE C 15-520 : Profondeur maximale des saignées

Epaisseur de la
Profondeur Diamètre
cloison (enduits
Matériau maximale de la maximal du
et finitions
saignée conduit (mm)
compris)
Brique creuse de 35 enduites 50 1 alvéole 16
Brique creuse de 50 enduites 70 1 alvéole 20
Brique creuse de 80 enduites 100 1 alvéole 20
Brique pleine ou perforée de 55 enduites 70 18 16
Blocs pleins en béton de 75 enduits 90 18 16
Blocs creux en béton de 75 enduits 90 18 16
Carreaux de plâtre à parement lisses pleins ou
creux
- de 60 60 20 16
- de 70 70 20 16
- de 80 80 20 16
- de 100 100 25 20
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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Norme NF C 15-100 : Choix des canalisations

Chemins de câbles,
Goulottes, plinthes

échelles, tablettes,
Mode de pose Fixation directe

Câble porteur
Sur isolateurs
Sans fixation

corbeaux
Conduits
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Conducteurs
et câbles
Conducteurs nus Interdit Interdit Interdit Interdit Interdit Admis Interdit
Conducteurs isolés Interdit Interdit Admis (1) Admis (1) Interdit Admis Interdit
Non
Multiconducteurs Admis Admis Admis Admis Admis Admis
utilisé
Câbles
Non Non
Monoconducteurs Admis Admis Admis Admis Admis
utilisé utilisé
(1)
: Les conducteurs ne sont admis que si la canalisation possède un IP minimum 4X ou XXD et que
l’ouverture d’une canalisation ne peut se faire qu’à l’aide d’un outil.
Normes et guides MB

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Dossier technique
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Installation à basse tension


Canalisations, modes de pose
et connexions : du nouveau !
Dans les installations électriques à
basse tension, la pose des
canalisations et la réalisation des
connexions obéissent à de nombreuses
règles de l’art décrites principalement
dans le guide UTE C 15-520, dont une
nouvelle édition est parue en juillet
dernier. Sans prétendre être exhaustif,
ce dossier vous propose un tour
d’horizon des nouveautés à retenir.

filpilote
Normes et guides MB

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Dossier technique

Les canalisations
et leurs modes
de pose
De façon générale, on distingue clairement le
mode de pose noyé (complètement enrobé) du
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mode de pose encastré (présence d’un côté


affleurant, voir encadré).

G Le nouveau guide UTE C 15-520 propose


un tableau de choix des câbles simplifié, en ne
mentionnant que les câbles les plus employés. Il
cite ainsi le câble H 05 VV-F qui, pourtant cou-
ramment utilisé, ne figure pas comme tel dans la
norme NF C 15-100. Le tableau introduit égale-
ment le conducteur isolé H 05 SJ-K, de la famille
PR (isolé aux élastomères). Précisons que des
conducteurs isolés ne doivent en aucun cas être
mis en œuvre dans des systèmes de conduits métal-
liques. Et si l’on souhaite tout de même utiliser de tels
conduits, il faudra y faire circuler un câble de puis-
sance présentant un niveau de sécurité équivalent Source : guide UTE C 15-520 Figure 1
à celui de la classe II. Pose dans les volumes en périphérie des cloisons derrière les couvre-joints. Le tableau 14 du guide précise les types de conducteurs ou de
câbles pouvant être utilisés suivant que les couvre-joints sont ou non démontables.
G La mise à la terre des parties métalliques des
canalisations (chemins de câbles, échelles à à 3 cm (20 cm si les canalisations sont enter- dimension transversale du vide doit être d’au
câbles, conduits-profilés, goulottes) est large- rées). L’utilisation de canalisation non électrique moins 1,5 fois le diamètre extérieur du câble de
ment développée : le texte distingue clairement comme support de canalisation électrique est la plus grande section. Les câbles employés doi-
la protection contre les chocs électriques de la interdite, et réciproquement. vent appartenir à la catégorie C2 (non-propaga-
protection des circuits de communication contre Rappelons que, pour parer aux effets du tasse- tion de la flamme).
les perturbations électromagnétiques (CEM). ment des terres, les câbles doivent être enfouis,
au moins à 0,50 m de la surface du sol. Cette G Pour les parties d’installation en faux plafonds
G Lorsqu’une canalisation électrique est placée profondeur est portée à 0,85 m à la traversée accessibles par démontage d’éléments ou par
à proximité immédiate de canalisations non élec- des voies accessibles aux voitures et sous les déplacement d’un appareil tel qu’un luminaire, il
triques, elle doit être convenablement protégée trottoirs. est admis d’installer, sur des parties fixes, des
contre les dangers pouvant résulter de la pré- appareillages (télérupteurs, minuteries, transfor-
sence de ces autres canalisations. Entre la sur- G Concernant la pose sous conduits et systèmes mateurs, boîtes de connexions…). En revanche,
face extérieure d’une canalisation de produits de conduits, la règle dite “du tiers” fait l’objet les dispositifs de manœuvre ou de coupure (dis-
pétroliers ou de gaz et celles d’autres canalisa- d’évolutions. Auparavant, les dimensions inté- positifs de protection, de commande ou de sec-
tions, la distance minimale à respecter est fixée rieures des conduits devaient permettre de tirer tionnement) ne doivent pas être installés dans
et de retirer facilement les conducteurs et câbles. des faux plafonds, sauf si repérés et accessibles
À présent, l’occupation d’un conduit ou d’un par un orifice prévu pour cet usage. Ces pres-
Encastré ou noyé ? conduit-profilé n’est limitée au tiers de sa section criptions restent inchangées par rapport à l’an-
Mode de pose encastré - Le terme encastré signifie la intérieure que dans le cas de conducteurs isolés cien guide, mais méritent d’être rappelées pour
présence d’un côté affleurant. “Encastré au sol” mis en œuvre après la pose des conduits. Il leur importance.
signifie protégé contre les contraintes mécaniques n’existe plus de règles particulières pour la mise
extérieures par les matériaux du sol sur toutes les en œuvre des câbles dans les conduits ou sys- G Concernant les canalisations en contact avec
faces sauf la face supérieure, qui est montée tèmes de conduits-profilés. des matériaux thermiquement isolants, les textes
affleurant le niveau supérieur du sol fini. La face non exigeaient auparavant de mettre les câbles sous
protégée est considérée comme exposée aux charges G En vide de construction (voir encadré) les conduits non propagateurs de la flamme.
dues à la circulation. conducteurs isolés ne sont autorisés que sous Dorénavant, la pose directe (sans conduits) de
Mode de pose noyé - Le terme noyé signifie conduit ou conduit-profilé. En ce qui concerne câbles de catégorie C2 est admise (voir figure 2).
complètement enrobé. (Une saignée rebouchée est les câbles posés directement, c’est-à-dire sans Les canalisations électriques sont de préférence
assimilée à un mode de pose noyé). conduit, la plus petite dimension du vide devait, posées côté chaud de l’isolant. Une canalisation
Les câbles ou conducteurs isolés encastrés ou noyés dans l’ancien guide, être d’au moins 20 mm sur électrique de diamètre inférieur ou égal à 16 mm
directement sont interdits. toute sa longueur. Désormais, et en accord avec peut cependant cheminer côté froid, entre le
la norme NF C 15-100 en vigueur, la plus petite mur et l’isolant entre les plots de colle.
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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Dossier technique

Les connexions Canalisations en contact


Le nouveau guide insiste sur la nécessaire dura- avec des isolants thermiques
bilité dans le temps de la continuité électrique et
de la tenue mécanique des connexions. Les épis-
sures sont bien évidemment interdites.
Une version actualisée de ce document est librement consultable sur :

G L’accent est mis sur la capacité des bornes et sur


le nombre de conducteurs par borne déclarés par
le constructeur. Lorsqu’une borne sert de connexion
à plusieurs conducteurs, il faudra notamment veiller
à respecter les conditions suivantes :

Vue en coupe latérale


• conducteurs de même nature et de sections
identiques (ou pas plus d’une section d’écart
pour les conducteurs de section inférieure ou
égale à 4 mm2) ;
• impossibilité de retirer, même avec un effort
modéré, un conducteur de l’ensemble ainsi
connecté.
volume 2, un socle DCL peut désormais être ins-
G Concernant la connexion des conducteurs de tallé s’il respecte l’une des conditions suivantes :
protection, le guide précise que doit être indé- • soit laissé en attente et, dans ce cas, il doit être
pendante la connexion : muni d’un accessoire le protégeant contre la
• de chaque conducteur au niveau de la borne présence d’eau ;
principale de terre ; • soit connecté et recouvert par un luminaire adapté
• du conducteur principal de protection ; aux exigences demandées pour ce volume.
• de chaque conducteur de protection au conduc-
teur principal de protection ; Figure 2
• de chaque conducteur de protection sur les Règles d’incorporation Source : guide UTE C 15-520

Les canalisations électriques sont, de préférence, posées côté


répartiteurs de terre et dans les boîtes de déri-
vation.
des canalisations chaud de l’isolant. Toutefois, lorsque la canalisation électrique a
un diamètre inférieur ou égal à 16 mm, elle peut cheminer entre
dans les éléments mur et isolant entre les plots de colle.

des constructions
Boîtes et dispositifs Pour les éléments de gros œuvre non pris en
de connexion Le guide comporte à ce sujet une annexe infor-
mative très détaillée sur la base de tableaux et de
compte dans la stabilité du bâtiment (murs non
porteurs, cloisons, gaines techniques), les canali-
De façon générale, tout conduit ou conduit-profilé, schémas. De nombreuses précisions sont don- sations peuvent être noyées ou encastrées dans
noyé ou encastré (voir définition en encadré) doit nées quant aux emplacements et aux dimensions une saignée après réalisation de l’ouvrage.
être terminé par une boîte de connexion. des saignées. Il est fait référence à plusieurs
Cependant, pour les points d’éclairage extérieurs, reprises aux DTU (documents techniques unifiés) G Cas des murs porteurs en béton : l’incorporation
cette condition n’est pas exigée sous réserve de appropriés. de canalisations, gaines, fourreaux dans un mur
respecter le degré de protection IP34. en béton lors de sa construction doit satisfaire aux
G Il est interdit de pratiquer des saignées dans les spécifications suivantes :
G Dispositifs de connexion pour luminaire (DCL) éléments de gros œuvre porteurs (poteaux, • être situés entre les nappes d’armature (lors-
dans les locaux contenant une baignoire ou une poutres, éléments précontraints, planchers...), à qu’elles existent) de chacune des deux faces ;
douche : dans les volumes 0 et 1, l’installation l’exception toutefois des murs porteurs en élé- • permettre un enrobage par le béton au moins
d’un socle DCL est interdite. En revanche, dans le ments de maçonnerie. égal au diamètre de la plus grosse gaine, avec
un minimum de 4 cm ;
• au droit des croisements ou empilages localisés,
Le vide de construction ne pas occuper plus de la demi-épaisseur et
Il s’agit d’un espace existant dans la structure ou les éléments d’un bâtiment et accessible seulement à certains permettre un bétonnage correct des zones de
emplacements. Des espaces dans des parois, les planchers supportés, les plafonds et certains types d’huisseries concentration ponctuelle de gaines au voisinage
de fenêtres ou de portes et les chambranles sont autant d’exemples de vides de construction. des raccordements dans les boîtiers.
Les vides de construction spécialement construits sont généralement dénommés “alvéoles”. Les gaines, galeries
et caniveaux ne sont pas considérés comme des vides de construction. Il en est de même des plénums des faux G Cas des murs porteurs en éléments de maçon-
plafonds et des faux planchers démontables pour lesquels les conditions de pose sont celles du montage nerie : de façon générale, saignées et réservations
apparent, les canalisations étant fixées ou supportées indépendamment des panneaux démontables. ne doivent pas dégrader la résistance du mur, ni
son étanchéité lorsqu’il s’agit de murs donnant >

filpilote
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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Dossier technique

Saignées verticales < 2,00 m


et horizontales
Concernant les murs porteurs en éléments de maçon-
nerie, pour les saignées réalisées après construction,
deux cas sont considérés :
• Saignées verticales : une saignée verticale de
profondeur maximale 30 mm et de largeur maximale
100 mm est admise sans limitation de hauteur. Des
Une version actualisée de ce document est librement consultable sur :

saignées verticales qui ne s’étendent pas sur plus


d’un tiers de la hauteur d’étage au-dessus du
niveau du plancher peuvent avoir une profondeur
jusqu’à 80 mm et une largeur jusqu’à 120 mm si
l’épaisseur du mur est de 225 mm ou plus. Le
tableau A.2 précise la taille des saignées et des Source : guide UTE C 15-520 Figure 3

réservations verticales en maçonnerie, admises Exemples de saignées verticales et horizontales dans les murs non porteurs en éléments de maçonnerie, cloisons de distribution et doublages. Sont
sans calcul. interdites : les saignées obliques, deux saignées verticales sur un même axe ou deux saignées horizontales sur les deux faces d’une même cloison.
• Saignées horizontales et parallèles aux arêtes des
parois : lorsqu’il n’est pas possible de les éviter, il • en tracé vertical, une saignée ne peut dépasser dallage avant sa construction, la distance entre
convient de localiser les saignées sur 1/8 de la 1,30 m au-dessus du sol fini (1,20 m dans leur génératrice supérieure et la sous-face du
hauteur d’étage du mur, au-dessus ou au-dessous l’ancien guide). Dans une même cloison, la dallage doit être au moins égale à leur diamètre
du niveau du plancher, et la profondeur totale, y distance horizontale entre les axes de deux sai- majoré de 50 mm. Dans le cas où les canalisa-
compris celle d’un trou atteint lors de l’exécution de gnées verticales est d’au moins 1,60 m (1,50 m tions sont incorporées dans le dallage lors de sa
la saignée, est généralement inférieure à la taille dans l’ancien guide) (voir figure 3). Le tableau construction :
maximale indiquée au tableau A.3 du guide. A.4 du guide précise le diamètre maximal des • leur diamètre ne doit pas excéder 1/5 de
conduits pouvant être noyés dans les cloisons l’épaisseur du dallage dans la zone considé-
non porteuses d’épaisseur finie inférieure ou rée ;
> sur l’extérieur. Les tableaux A.2 et A.3 du guide égale à 120 mm. • leur enrobage en partie supérieure doit au
donnent les tailles maximales, admises sans cal- Les espaces entre plaques de parements en minimum être de deux fois leur diamètre, sans
cul, des saignées et réservations dans le cas de plâtre ou autres matériaux composites sont des être inférieur à 50 mm.
murs porteurs réalisés en éléments de maçon- vides de construction. Seul ce mode de pose est Rappelons que les câbles chauffants ne peuvent
nerie (voir encadré ci-dessus). autorisé dans ce cas. Il est interdit de perforer les être incorporés que dans les dallages exécutés
G Cas des murs non porteurs : la pose, lors de la montants. en béton armé.
construction, de canalisations électriques n’est
autorisée que pour des cloisons constituées de G Cas des planchers (béton, dalles pleines
briques à 1, 2 ou 3 alvéoles dans le sens de confectionnées à partir de prédalles préfabri- Pour en savoir plus :
l’épaisseur, quelle que soit cette épaisseur, et seu- quées et de béton coulé en œuvre, préfabriqués le guide UTE C 15-520
lement pour des parcours horizontaux. Les cana- à dalles alvéolées, à poutrelles-hourdis avec table
Le nouveau guide UTE C 15-520, paru en juillet 2007,
lisations doivent être exclusivement logées dans de compression) : l’incorporation de canalisa-
décrit les différents modes de pose des canalisations
les vides longitudinaux constitués par les alvéoles tions, gaines, fourreaux dans un plancher en
et les moyens de réalisation des connexions.
en prolongement les uns des autres. béton lors de sa construction doit satisfaire les
Le lecteur trouvera dans cette nouvelle édition de
Concernant la pose dans une saignée faite après spécifications suivantes :
nombreux tableaux et schémas venant préciser les
construction, plusieurs nouveautés apparaissent : • être situés entre les nappes d’armature (lors-
points abordés dans cet article. D’autre part, le guide
• en tracé horizontal, la saignée ne peut être exé- qu’elles existent) de chacune des deux faces ;
développe notamment la pose sous goulottes et
cutée que sur une longueur de 0,50 m de part • permettre un enrobage par le béton au moins
systèmes de goulottes ou sur des chemins de câbles
et d’autre de l’intersection de deux cloisons ou égal au diamètre de la plus grosse gaine, avec
et échelles à câbles métalliques et les mises à la
d’une cloison et d’un mur, et sur une longueur de un minimum de 4 cm ;
terre éventuelles associées. Un nouveau chapitre
1 m de part et d’autre d’une saignée verticale ; • au droit des croisements ou empilages locali-
traite de l’installation rapide à base de connecteurs
sés, ne pas occuper plus de la demi-épaisseur
pour circuits terminaux.
et permettre un bétonnage correct des zones
de concentration ponctuelle de gaines au voi- 60 pages
sinage des raccordements dans les boîtiers. Réf. : EDD0099
Prix : 84,24 € TTC
G Cas du dallage en béton coulé en place : dans (modalités de commande page 12)
le cas où les canalisations sont placées sous le

Exemple d’incorporation de canalisations dans le Erratum


cas d’un plancher en dalle pleine confectionné à Une erreur est parue dans le précédent dossier technique neufs, pour le premier critère : “Surface habitable
partir d’une prédalle. (Fil Pilote 40). Il faut en effet lire, en page 8, dans le (branchement monophasé de puissance ≤ 18 kVA)”.
Source : guide UTE C 15-520 Figure 4 tableau intitulé DDRHS 30 mA en locaux d’habitation En vous remerciant de votre compréhension.
Normes et guides MB

Page C 25
Documents ressource : partie C

 (*%'  &

4.1.2 Que dit la réglementation ?

La réglementation précisant l’aspect


obligatoire ou non du parafoudre et
indiquant le choix à effectuer est spécifiée
dans la norme NF C 15-100 du 5 décembre
2002, avec sa mise à jour de juin 2005 qui
intègre une partie des compléments
apportés par le guide de mise en œuvre
UTE C 15-443 d’août 2004.
Une version actualisée de ce document est librement consultable sur :

Les zones d’exposition 62


59

80
02 08
Réunion : 76
60
57
50 14 95 51 55 67
27
78 77 54
61
91
Guyane/Martinique 29 22
35 53
28
10
52 88 68
72
Guadeloupe : 56 45 89

21
70
90

44 49 41 25
37
58
18
39
Saint Pierre et 85 79 86
36
03
71

74
Miquelon : 17 87
23
63 42
69
01

73
16

19 38
24 15 43
Tahiti : 33
07 26 05

46 48
47 06
12 04
30 84
40 82
Nouvelle Calédonie : 32 81 34 13 83
31
64
65 11
09
Wallis et Futuna : 66

20

Niveau d’exposition initiale définit par la réglementation :


zones AQ1 avec NK d 25
zones AQ2 avec NK > 25
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

 (*%'  &

Caractéristique Densité de foudroiement (Ng)


Alimentation du bâtiment niveau kéraunique (Nk)
Ng d 2,5 Ng t 2,5
Nk d 25 (AQ1) Nk > 25 (AQ2)
Bâtiment équipé d’un parafoudre obligatoire (2) (3) (4) obligatoire (2) (3) (4)
Alimentation BT par une ligne entièrement non obligatoire (6) obligatoire (7)
ou partiellement aérienne (5)
Alimentation BT par une ligne entièrement non obligatoire (6)
non obligatoire (6)
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souterraine
L’indisponibilité de l’installation et/ou des selon analyse du obligatoire
matériels concerne la sécurité des personnes (1) risque
(1)
C’est le cas par exemple : de certaines installations où une médicalisation est présente ;
d’installations comportant des systèmes de sécurité incendie, d’alarmes techniques,
d’alarmes sociales, ...
(2)
Dans le cas des bâtiments intégrant le poste de transformation, si la prise de terre du
neutre du transformateur est confondue avec la prise de terre des masses interconnectées
à la prise de terre du paratonnerre, la mise en œuvre de parafoudres n’est pas obligatoire.
(3)
Dans le cas d’immeubles équipés de paratonnerre et comportant plusieurs installations
privatives, le parafoudre de type 1 ne pouvant être mis à l’origine de l’installation est
remplacé par des parafoudres de type 2 placés à l’origine de chacune des installations
privatives.
(4)
Lorsque le parafoudre de type 1 peut-être mis en œuvre à l’origine de l’installation et si
le bâtiment est d’une hauteur supérieure à 10 m, afin de répartir les contraintes entre les
étages, il est recommandé d’installer aussi des parafoudres de type 2 (à l’origine de
chaque installtion privative ou à chaque étage) coordination sont fournies par les
constructeurs.
(5)
Les lignes aériennes constituées de conducteurs isolés avec écran métallique relié à la
terre sont à considérer comme équivalentes à des câbles souterrains.
(6)
L’utilisation de parafoudres peut également être nécessaire pour la protection de
matériels électriques ou électroniques dont le coût et l’indisponibilité peuvent être
critique dans l’installation, comme indiqué par l’analyse du risque.
(7)
Toutefois, l’absence de parafoudre est admise si elle est justifiée par l’analyse du risque.

Dans certains cas, les conditions de mise en œuvre de la protection contre les surtensions
peuvent dépendre de la méthode d’évaluation du risque choisie afin de remplacer les
conditions d’influences externes (nota : c’est-à-dire les niveaux Nk).
En France, la méthode d’évaluation du risque applicable est donnée par le guide
UTE C 15-443 et résumée au chapitre suivant.

Les parafoudres qui protègent l’ensemble d’une installation doivent avoir un niveau de
protection correspondant à la tension de tenue aux chocs des matériels à protéger et aux
courants de décharge déterminés lors de l’évaluation du risque acceptable. Ils sont alors
disposés immédiatement en aval du dispositif assurant la fonction de sectionnment en
tête d’installation.

En conclusion : il faut toujours s’interroger sur le risque.


Normes et guides MB

Page C 26
Documents ressource : partie C

B # " 

Fonction Rôle Elément de symbole

Protection de l’installation contre les Fusible


Protection de
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surcharges (courants trop élevés) et les


l’installation
courts circuits. Disjoncteur
Dispositif
Différentiel
Résiduel
Protection des utilisateurs contre les Masse métallique
Protection des
risques liés à l’utilisation de l’énergie
utilisateurs
électrique (électrisation, électrocution). Protection
électrique (terre)

Sectionnement

Parafoudre

Protection des appareils raccordés à


Protection des
l’installation électrique (contre les Eclateur
biens
surtensions, la foudre, etc.).

Limiteur de
tension à gaz

Transformer une grandeur physique


(température, distance, luminosité, etc.)
Conversion Convertisseur
en une autre (électrique pour les
électriciens).

Retarder le mouvement de l’appareil Mouvement


Retard
auquel il est relié par le trait pointillé. retardé

L’utilisateur fait varier la grandeur de


Variation Variation
sortie.

La grandeur de sortie peut varier, mais


Ajustement elle est ajustée en interne, l’utilisateur Ajustement
ne peut intervenir sur ce réglage.

* : Les astérisques sont à remplacer par le symbole des grandeurs en entrée et sortie (exemple :
conversion tension (V) vers courant (A)).
Normes et guides MB

Page C 26 bis
Documents ressource : partie C

B # " 

Fonction Rôle Elément de symbole

Prise
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Etablir des liaisons électriques


Fiche
amovibles.
Raccordement
Prise et fiche
raccordées
Connexion de
Etablir des liaisons électriques fixes.
conducteurs
Commander un récepteur électrique
Commande Commande
(mise sous tension et hors tension).

Réaction à l’établissement (échelon Echelon positif


Echelon positif) ou l’interruption (échelon
négatif) d’une tension. Echelon négatif

Accrochage Dispositif d’accrochage mécanique. Accrochage

Effet thermique Détecte un échauffement. Effet thermique

Effet magnétique Détecte un champ magnétique. Effet magnétique

Position maintenue (l’appareil doit être


Position
Maintient basculé par l’utilisateur dans chaque
maintenue
position).
Dispositif contenant des semi-
Semi-conducteur conducteurs (composants Semi-conducteur
électroniques).
Appareil indiquant la mesure d’une
Indicateur grandeur (l’astérisque est remplacé par Indicateur
le symbole de la grandeur mesurée).
Appareil enregistrant la mesure d’une
Enregistreur grandeur (l’astérisque est remplacé par Enregistreur
le symbole de la grandeur mesurée).
Appareil effectuant un comptage
Compteur (l’astérisque est remplacé par le Compteur
symbole de la grandeur mesurée).

* : Les astérisques sont à remplacer par le symbole de la grandeur mesurée ou comptée (exemple :
le compteur d’énergie active Wh, l’ampèremètre A).
Normes et guides MB

Page C 27
Documents ressource : partie C

4$ ,D   H(

LA V.D.I RÉSIDENTIELLE
CE QUE DISENT LES NORMES
LA NF C 15-100
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Centralisation des arrivées La norme prescrit que la gaine technique logement


(GTL) regroupe en un seul emplacement toutes les
des réseaux de arrivées des réseaux de puissance et de
communication communication.

Exemple d’organisation intérieure


Les réseaux de de la gaine technique logement
Plafond
Canalisations de
communication (téléphonie, branchement
Canalisations
courants forts
télévision) doivent Tableau de 1,80 m
contrôle :
compteur et

Tableau de converger dans le tableau de disjoncteur de


branchement Tableau de
répartition
communication. Celui-ci, de Tableau de
communication
principal

communication dimensions minimales de TV/satelite/


interactivité
1m

Autre application
250 x 225 x 70 mm doit être Canalisations
courants forts
Canalisations
courants forts
situé dans la GTL. Sol

0,60 m

Le câblage des prises de communication (prises RJ45


Câblage en étoile ou prises télévision) doit être réalisé en étoile à partir
du coffret de communication.

Une prise de communication minimum dans chaque


pièce principale et dans la cuisine, avec un minimum de
2 pour les logements jusqu’à 35 m2. Si les prises de
Prises de communication communication ne peuvent distribuer la télévision, il
faut installer de 1 à 3 prises TV selon la taille des
logements.

RECOMMANDATIONS :
Il n’y a pas d’autre interprétation possible des normes. La prise RJ45 est la
prise de communication universelle à laquelle la C15-100 fait référence.
Installer des prises téléphoniques en T dans chaque pièce n’apporte aucun
avantage à votre client, et rend l’installation contre-productive.
Normes et guides MB

Page C 27 bis
Documents ressource : partie C

4$ ,D   H(

LE GUIDE UTE C90-483


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La norme NF C 15-100 renvoie explicitement au guide UTE C90-483 pour les modalités techniques de mise en
œuvre des réseaux de communication.

Le guide définit 4 grades d'installation correspondant à 4 solutions techniques différentes pour des besoins
clients identifiés. Chaque passage de grade permettant des applications de plus en plus consommatrices de
bande passante et de débit.

Grade Installation Connecteur (s) Applications

• Réseau local domestique à 100 Mbit/s


Il s’agit d’un câblage alliant • Internet haut débit
Grade RJ45 et
un câble à paires torsadées • Téléphonie numérique (RNIS) & Internet
1 coaxial
(100 MHz) et un câble coaxial
• Téléphonie (analogique)

• Réseau local domestique Gigabit/s


Il s’agit d’une installation de • TV sur ADSL
Grade grade 1 avec un câble de RJ45 et • Réseau local domestique à 100 Mbit/s
2 Catégorie 6 (250 MHz, 1Gb/s) coaxial • Internet haut débit
et un câble coaxial • Téléphonie numérique (RNIS) & Internet
• Téléphonie (analogique)

Disparition du câble coaxial


au profit d’un câble unique à
paires torsadées de hautes • Télévision (analogique et numérique terrestre) VHF/UHF
performances : 900 MHz, • Réseau local domestique Gigabit/s
1Gb/s voir 10 Gb/s selon la • TV sur ADSL
Grade
qualité du câble et des prises. RJ45 • Réseau local domestique à 100 Mbit/s
3 Toutes les applications • Internet haut débit
actuelles à très haut débit • Téléphonie numérique (RNIS) & Internet
sont possibles.
• Téléphonie (analogique)
C’est la solution câblage
universelle.

Introduction de la fibre
plastique. Les applications
Grade Optique
domestiques de la fibre
4 (à l’étude)
optique plastique sont
encore à l’étude.

NOUVELLES UNITÉS DE MESURE


Débit exprimé en Mégabits par seconde (Mb/s) : Bande passante exprimée en MégaHertz (MHz) :
quantité d’information qui passe sur le câble fréquence du signal admise par le système de câblage.
pendant une seconde. Les opérateurs ADSL La TV hertzienne est de fréquence 862 MHz maximum.
proposent déjà des offres dépassant les 20 Mb/s. Parmi les câbles 4 paires torsadées, seul un câble de
Par exemple, sur un réseau 1 Gb/s (Cat. 6) : Grade 3 accepte la TV. La bande passante de la TV
100 000 pages de texte par seconde ou 1 000 satellite est de 2.4 GHz. Il faut utiliser du câble coaxial
photos de 1 Mb chacune ou 200 chansons MP3. 17 VATC.
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

4$ ,D   H(

LES RÈGLES DE CÂBLAGE

LA MISE À LA TERRE
L’objectif est ici de capter grâce au blindage, les perturbations émises ou reçues par les câbles et de les guider
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vers la terre. Cela suppose naturellement une terre de bonne qualité.


• L’ensemble COFFRET + CHEMINEMENT (petit tertiaire) doit être mis à la terre.
• Les blindages des câbles sont connectés à chaque extrémité.
cf. notices des fabricants

LE REPÉRAGE DES PRISES


Dans tous les cas, un travail de qualité passe par le repérage et l’identification des prises au niveau du tableau
de communication et d’autant plus dans les solutions à brassage manuel.
Le particulier doit pouvoir à tout moment et sans difficulté modifier la distribution des média au gré de ses
besoins.
Pour cela :
- identifier chaque prise terminale,
- identifier l’arrivée au tableau de ces prises terminales

LE TEST DE L’INSTALLATION
Toute installation devrait être testée de manière à remettre une installation conforme et opérationnelle au
donneur d’ordre et à clore le chantier. Dans le résidentiel, cela n’est pas encore normé.

• En cours d’installation - A FAIRE ABSOLUMENT


Vérifier que le câblage des prises et connecteurs est correct : code des couleurs respecté, terres et blindage
connectés. Il existe des outils pratiques et peu onéreux pour exécuter le test en cours d’installation. (cf. p.38)

• En fin d’installation - CONSEILLÉ


Il s’agit là de certifier que l’installation est conforme aux normes de performance attendues par le client.
Contactez votre agence Rexel qui vous renseignera.
Possibilité de location de matériel (testeur de réseau et/ou mesureur de champ).
Normes et guides MB

Page C 28 bis
Documents ressource : partie C

4$ ,D   H(

LES SOLUTIONS D’APPOINT


Il s’agit de créer un réseau sans système de câblage (Wi-Fi) ou en utilisant le réseau
230 V en place (CPL). Au mieux cela permet l’accès à internet et à créer un réseau
dans la maison. La diffusion TV n’est pas assurée.
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Wi-Fi (Wireless Fidelity) CPL (Courant Porteur en Ligne)

AVANTAGES : AVANTAGES :
Le déploiement rapide d’un réseau informatique sans Déploiement immédiat d’un réseau informatique en
la contrainte de l’installation des câbles. utilisant le câblage existant ainsi que les prises exis-
tantes.
Une grande liberté pour promener son PC dans son
logement “sans fil à la patte”.

CONTRAINTES : CONTRAINTES :
Par nature : Par nature :
- Le partage du débit est divisé par le nombre d’utili- - Le partage du débit est divisé par le nombre d’utili-
sateurs simultanés du réseau Wi-Fi et ralentit les sateurs simultanés du réseau Wi-Fi et peut ralentir
consultations sur Internet. les connexions et consultations sur Internet.

- Ne passe pas la TV. - Ne passe pas la TV.

D’environnement : - Nécessite 2 prises 2P+T par appareil à connecter


- Le logement lui même ou son environnement (une pour l’appareil et une pour l’adaptateur CPL).
proche peuvent perturber les performances du réseau
Wi-Fi : épaisseur des murs, les distances, les étages, - Ne fonctionnne pas sur un réseau électrique proté-
tout le gros électroménager, l’ascenseur, le climati- gé par onduleur (tertiaire).
seur ...
- Nécessite un filtre en tête de tableau pour garantir
la sécurité.
- Aujourd’hui les réseaux Wi-Fi permettent très faci-
lement à des intrus de pénétrer sur votre disque dur.
A l’heure des achats en ligne, cela peut poser de
réels problèmes.
L’utilisation de systèmes de cryptage devient indis-
pensable (WEP ou WPA)

IDÉAL POUR : IDÉAL POUR :


Extension de maison, agrandissement Résidence secondaire
Rénovation légère Rénovation légère
Locaux pour gens de passage
Eviter le cordon terminal
Sortir son ordinateur dans le jardin
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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Questions/réponses

Réseaux de communication :
quelles conventions de
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raccordement appliquer ?
Pourquoi ne plus utiliser
le conjoncteur en T ?
Le standard de connectique universel
RJ45 remplace, depuis le 1er janvier
2008, les traditionnels conjoncteurs
téléphoniques en forme de T inversé.
Conforme aux normes de la série
NF EN 60603-7, il simplifie les modes
de connexion téléphone, Internet,
télévision...
Ces prises de communication possè-
dent huit ou neuf contacts. Le neu-

Source : Hager
vième contact permet la connexion du
drain pour les câbles écrantés.

Quelle prise RJ45 choisir ?


Les prises RJ45 sont répertoriées par
catégorie : à chacune correspondent
Attribution des contacts de la prise RJ45 aux différentes
une constitution physique et un niveau fonctions numériques.

de performance en termes de bande 6 sont affectées aux réseaux informa-


passante : tiques, la paire 4, 5 à la téléphonie et la
• catégorie 5 écranté ou non (100 MHz) ; paire 7, 8 à la télévision, à une seconde
Corel EIA/TIA 568A • catégorie 6 écranté ou non (250 MHz) ; ligne téléphonique ou autre (figure 1).
• catégorie 6a écranté (600 MHz) ; Les câbles utilisés dans des réseaux
• catégorie 7 écranté (600 MHz) ; locaux de communication sont de type
• catégorie 7a écranté (1 000 MHz). 4 paires torsadées.
La connaissance des services qu’il est Il peut s’agir de câbles téléphoniques,
prévu de distribuer à l’intérieur de dont les fils suivent les couleurs de la
chaque logement permet de déduire le convention Corel, ou de câbles infor-
grade de l’installation. Ce grade oriente matiques, dont les fils suivent les cou-
le choix du système de câblage, c’est- leurs de la convention EIA/TIA. Les
à-dire de la catégorie de connecteurs, prises de communication, quant à elles,
du type de câble… proposent des moteurs (modules de
Corel EIA/TIA 568B Par exemple, pour une installation de raccordement) suivant les couleurs de
grade 1, il convient d’utiliser une prise la convention EIA/TIA. Un tableau de
de catégorie 5. Le grade 2 appelle une correspondance (figures 2a et 2b) per-
prise de catégorie 6 et le grade 3 une met de faire le lien lorsqu’un câble de la
Source : Hager

prise de catégorie 7. convention Corel doit être raccordé à


une prise au format RJ45.
Quel raccordement mettre en Enfin, si la norme n’interdit pas le câble
œuvre au niveau des connecteurs ? téléphonique, il est toutefois fortement
Par convention, les contacts du recommandé d’utiliser un câble infor-
connecteur RJ45 sont attribués à des matique pour la réalisation des réseaux
Correspondance entre les conventions Corel et EIA/TIA. fonctions précises : les paires 1, 2 et 3, de communication. ■
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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Nouvelles Normes NF X 08-003-1 et NF X 08-003-3 - Application 20/07/2006


Rappel des combinaisons de formes et de couleurs dans les signaux et leur signification avec exemples
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Dimensions des signaux


La distance d'observation détermine la hauteur du signal (il doit être placé dans un endroit bien éclairé, visible
en permanence et accessible). Suivre le tableau ci-dessous :

La gamme SIGNALS de panneaux certifiés


Vous retrouverez les panneaux certifiés sur un fond bleu dans les pages suivantes du catalogue :
Pages 2 et 3 : les signaux seuls - Pages 4 à 6 : les signaux avec textes additionnels - Pages 12 à 61 : les signaux dans leur catégorie

Maintenant choisissez les signaux certifiés pour votre société, votre responsabilité est engagée !
La marque AFFICHAGE DE SECURITE , c'est l'assurance d'une qualité constante vérifiée par des
organismes tierces parties indépendantes.
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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I I . C / L E S F O N C T I O N S D ’ E X P L O I TAT I O N

La consignation des ouvrages


et équipements
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Isolation (ou sectionnement), commutations, vérifications, tests et maintenance


sont autant d'opérations qui doivent se faire et se prévoir avec le souci majeur
de préserver la sécurité des personnes et des biens.
Pour les effectuer, un certain nombre d'actions dûment identifiées et ordonnées
est nécessaire. Elles constituent la consignation.

LES OPERATIONS DE CONSIGNATION


La “consignation” ou “mise en sécurité” est une
opération précise et bien définie ayant toujours pour
La séparation
but de mettre et surtout de maintenir une situation Elle consiste en la mise “hors tension” de tous les
en sécurité. circuits de puissance, de contrôle-commande et de
Celle-ci va permettre d'intervenir sur tout ou partie secours par une coupure dite “pleinement apparente”.
d'une installation (ou d'un équipement), la remise
en fonctionnement (déconsignation) n’étant possible
que par l'action volontaire et concertée de toutes
les personnes responsables.
Plusieurs phases incontournables sont discernées
Coupure pleinement apparente/Coupure visible
dans la consignation.
La coupure pleinement
apparente garantit la
liaison mécanique perma-
nente des contacts et de
la poignée de manœuvre.
La position de celle-ci
traduit la position réelle
La coupure pleinement apparente des contacts. Elle ne peut
être mise sur OFF si les
contacts sont soudés
Elle peut être assurée par un sectionneur
ou un inter-sectionneur à contacts visibles (Vistop,
DPX-IS) ou par un appareil ayant à la fois des
Le vistop et le DPX-IS
distances d'isolement suffisantes et un asservisse-
assurent le sectionne-
ment fiable entre la position des contacts et celle
ment à coupure visible
de l'organe de manœuvre (DPX).
des contacts. La poignée
À noter que dans les conditions de livraison du “tarif de manœuvre intègre
vert EDF” et en cas de comptage BT (transformateur la possibilité de disposer
unique et de puissance < 1 250 kVA) l'appareil de jusqu' à 3 cadenas
tête doit être à coupure visible. Cette condition peut de consignation
être assurée alors par un appareil débrochable de
type DPX ou DMX ou par l'association d'un inter-
sectionneur et d'un disjoncteur DPX.
Normes et guides MB

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Documents ressource : partie C

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LES OPERATIONS DE CONSIGNATION


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La condamnation La signalisation
Elle est réalisée par un dispositif mécanique assuré Elle consiste en une information claire, précise et

LES CHOIX
par cadenas ou serrure. Elle empêche toute manœu- permanente de l'état de consignation de l'installation.
vre, intentionnelle ou non, de l'appareil condamné. Le balisage de la zone peut être nécessaire.
A noter que les clés à profil (triangle, carré…) ne sont
pas admises pour cette fonction.
À noter que dans le domaine BTA (< 500 V),
l'apposition d'une pancarte interdisant
la manœuvre du dispositif de séparation est
exceptionnellement possible si ce dernier ne
comporte pas de condamnation. Cette pratique
ne doit pas être admise si le dispositif n'est pas
visible depuis le lieu d'intervention.

L’identification
Elle doit permettre une intervention ciblée, sans ambi-
guïté sur l'appareil ou la partie d'installation concer-
^ Condamnation d’un DPX 630 avec accessoire née. À cet effet, schémas électriques, plans de
réf. 262 40 et cadenas réf. 227 97 situation géographique, repérages… devront être
disponibles et à jour.

La dissipation (ou mise au niveau


d’énergie le plus bas)
Elle consiste en la décharge des condensateurs.
Pour une sécurité maximale, elle comprend la mise
à la terre et en court-circuit des conducteurs. Elle est
obligatoire au-dessus de 500 V. Elle ne l'est pas en
dessous (domaine BTA) sauf s'il y a risque de tensions
induites, d'effets capacitifs (condensateurs ou grandes
longueurs) ou risque de réalimentation.

La vérification
Elle doit être effectuée au plus près du lieu de l'inter-
vention, avec un appareil normalisé de “mesure d'ab-
sence de tension” (selon NF C 18-310/311) entre tous
les conducteurs y compris le neutre et entre ceux-ci
et la terre. Les contrôleurs type multimètre ou testeur
sont formellement prohibés.
Ces quatre premières phases de principe doivent être
accompagnées des moyens nécessaires à l'information
des personnes “non intervenants et intervenants”.

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