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LIRE POUR EN SORTIR

Association de loi 1901


1, rue Volney – 75002 Paris
Tél. : 01.43.35.40.30 / Email : contact@lirepourensortir.org

Programme de lecture

Fiche Renseignée


Etablissement :……………………....................
Nom:………………………………………………
Prénom :………………………………………….
Numéro d’écrou :………………………………
Date : …………………………………………….

Le programme LIRE POUR EN SORTIR vous permet de suivre des cycles de lecture et
de remplir des fiches de lectures. La participation au programme a ainsi pour objet
d’entrer dans une démarche de réinsertion par la lecture. Remplir des fiches de
lecture permet d’attester de vos efforts fournis en ce sens.

Tropique de la violence
Nathacha-Appanah
« Très vite la nuit est tombée comme une couverture épaisse sur
nous. » (p71)

« Quand Stéphane me parlait, je l'écoutais mais ces paroles ne


rentraient jamais en moi, c'était comme de la pluie sur ma peau,
ça coulait et, à mes pieds, il y avait une grosse flaque de
mots. » (p126)

(Version renseignée pour aider le bénévole)

PENSEZ A LIRE LA FICHE DE LECTURE AVANT DE COMMENCER LA LECTURE DU LIVRE


Questions sur Nathacha-Appanah (l’auteur)

- Quand est né Nathacha-Appanah et où ?


Elle est née le 24 mai 1973 à Mahébourg (Ile Maurice).

- Quelles sont ses activités ?


C’est une romancière mauricienne, elle est écrivain et journaliste. Elle
participe à des jurys, elle est aussi jurée littéraire.

- Dans quel pays vit l’auteur ?


Elle s'installe en 1998 en France.

- Comment se nomme son 1er roman et en quelle année est-il publié ?


Les Rochers de Poudre d’Or, publié en 2003.

- Citer les prix (4) qu’elle a remportés avec Tropique de la violence ?


Elle a remporté le prix Femina des lycéens, le prix Patrimoines 2016, le prix
France Télévisions 2017 et le Prix Jean Amila-Meckert.

- Citer les magazines où sont publiés ses articles ?


Ses articles sont publiés dans Géo Magazine, Air France Magazine, Viva
Magazine.

- Citer pour quelles radios elle fait des reportages ?


Elle fait des reportages pour la Radio suisse romande, RFI, France Culture.

Questions sur Tropique de la violence

Que veut dire un « Kwassa » (p15) ? Donner votre définition ? : c’est le nom
comorien des canots de pêche rapides de 7 à 10 m de long pour 1 m de
large, à fond plat et équipés de deux moteurs.

- Quelle particularité physique a donc Moïse ?


Moïse a un œil noir et un vert (p23).

- Quelle conséquence cela va avoir pour l’avenir du bébé Moïse ?


Sa mère Comorienne va l’abandonner à l’infirmière et disparaitre (p24-25).

- Qu’est-ce que « Gaza de Mayotte » ?


C’est le bidonville de Mayotte à la périphérie de la ville principale de
Mamoudzou mais c’est surtout un ghetto où vivent les enfants abandonnés
et livrés à eux-mêmes. (p80)

- Mayotte est devenu officiellement en 2011 le 101ème département français.


Comment est surnommée l’ile de Mayotte (2 surnoms) ?
L’ile aux parfums et l’ile au lagon.

- Qui est Marie ?


C’est une infirmière de la métropole qui deviendra sa mère adoptive.
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- Qu’arrive-t-il subitement à Marie ?
Elle décède d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral).

- Citez les cinq personnages principaux qui s'expriment à tour de rôle ?


Il y a Moïse, Bruce, Marie, Olivier le policier et enfin Stéphane, un jeune
métropolitain bénévole d’une ONG.

D’où vient la cicatrice au visage de Moïse ?


Suite à un combat à mains nues, il devient "M. la cicatrice"

3 propositions de résumés pour faciliter la compréhension de ce roman et


accentuer l’action du bénévole.

Faire un résumé de Tropique de la violence?


Résumé 1 - Tropique de la violence
Dans cet immense bidonville, dans cette décharge à ciel ouvert terreau de
toutes les violences qu'est devenu ce "beau pays" de Mayotte, ces enfants
peuvent-ils échapper à leur destin ? Y-aura-t-il un jour un Moïse capable de
libérer cette humanité grouillante et miséreuse de ses chaînes ?
C’est un cri d'alerte sur une situation explosive, des centaines de clandestins
affluant des autres îles des Comores, de Madagascar ou de l'Afrique vers cet
eldorado illusoire et venant sans cesse grossir la masse de ces exclus
dépossédés d'une vie décente.
Ce roman dénonce avec rudesse et colère l'enfer et l'abandon d'une île
évoquant plus dans notre imaginaire des paysages paradisiaques de lagons
aux eaux turquoises, résonne aussi comme une "complainte des mal-nés", un
"requiem des innocents" empli d'humanité.
Au centre de ce récit, deux enfants à la vie saccagée. Moïse dit Mo, bébé
clandestin abandonné par sa mère comorienne et élevé comme un Blanc
par Marie - une infirmière française qui se l'était appropriée autant pour le
protéger que pour se sauver elle-même - fait face à Bruce, un jeune Mahorais
sombré dans la délinquance et devenu le chef impitoyable et incontesté du
plus grand bidonville de Mayotte. Autour de ces enfants perdus de Gaza,
livrés à la drogue et condamnés à la délinquance, sacrifiés à l'aveuglement
et à l'égoïsme des nantis, Olivier, le "flic", et Stéphane, bénévole d'une ONG,
s'avèrent bien dépassés, impuissants ou lâches, malgré leur bienveillance.
Moïse vient de tuer Bruce et s'est rendu à la police, il attend dans sa cellule.
Comment en est-il arrivé à ce meurtre ? C'est cette tragédie, celle de destins
programmés, inéluctables, que les cinq protagonistes vont nous raconter,
qu'ils parlent du royaume des vivants ou de celui des morts – C’est un récit où
la réalité semble dépasser la fiction, où des enfants dépourvus de tout, et
parfois même d'identité, semblent parfois s'apparenter à des morts-vivants.

Résumé 2 - Tropique de la violence


L’action du roman se déroule à Mayotte, c’est une plongée dans l’enfer
d’une jeunesse livrée à elle-même. Dans le quartier le plus pauvre de
Mayotte, dans l’océan Indien, le personnage central lit et relit, comme un

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talisman et par contraste, le conte d’Henri Bosco, L’Enfant et la rivière, tandis
que cinq destins se croisent et révèlent la violence de leur quotidien.
Tout commence par une adoption, par une blanche de trente-trois ans,
infirmière à l’hôpital. Le bébé a quelques jours, sa maman en a seize, et
l’abandonne à Marie qui le prénommera Moïse. Délaissée, l’infirmière va
négocier son divorce contre un certificat de reconnaissance de paternité.
Mais, vers treize ans, Moïse arrivé en « kwassa sanitaire » va lui reprocher de lui
avoir volé sa vraie vie. Il va se détourner du collège et se livrer aux grands
petits malfrats qui tiennent le quartier de la misère. Il n’y aura plus de retour
possible car Marie décède brutalement d’un AVC.
Et déjà Moïse vient de commettre un meurtre. Il a seize ans. Il est placé en
garde à vue. On découvre ainsi ce monde interlope de la drogue, des vols et
parfois des viols quotidiens, ses lois, son architecture de mafia dirigée par un
adolescent boucané, qui a supplanté un précédent chef, et à qui le premier
lieutenant succédera à son tour. On découvre l’hypocrisie des politiciens
accourant peu avant les élections, avec leurs coffres de berlines pleins et
leurs gardes du corps, leurs pactes secrets, leurs lâchetés. La parole est
donnée à un inspecteur de police, l’auteur lève le voile sur les faiblesses du
système et plus encore sur le désarroi des fonctionnaires si démunis. Celui-ci
décrit ainsi le quartier défavorisé, surnommé Gaza. « C’est un bidonville, c’est
un ghetto, un dépotoir, un gouffre, une favela, c’est un immense camp de
clandestins à ciel ouvert, c’est une énorme poubelle fumante, Gaza c’est
Mayotte, Gaza c’est la France ».
Les ONG, du moins leur personnel, sont, ici étrillées. L’une d’entre elles,
cependant, relève l’honneur. Stéphane le bénévole métropolitain ouvre une
maison pour les jeunes du quartier. Il était peu concurrencé. En offrant sa
protection à Moïse, il va le faire buter sur son destin. Celui-ci, devenu
lieutenant du roi du ghetto, jalousé de tous mais qui exerce son pouvoir en
sachant secrètement les faiblesses de chacun, domine par le chimique
vendu, donné parfois à bon escient, et la répression. Ainsi Moïse, pour avoir
déserté au profit du petit blanc de l’ONG, sera-t-il violé par tous ses anciens
partenaires, sous les yeux du chef. Il était bêtement retourné comme un
agneau vers son prédateur.

Résumé 3 - Tropique de la violence :


C’est une plongée dans l'enfer d'une jeunesse à la dérive qui relate l'histoire
de Moïse, enfant des rues à Mayotte, une des îles de l'archipel des Comores.
Une île oubliée de la France où affluent des clandestins à bord de bateaux,
les kwassas kwassas, des désespérés attirés par ce territoire français.
Sa mère a accosté sur la plage dans un kwassa alors que Moïse n'était
encore qu'un bébé. Pourvu d'une particularité physique singulière (un œil
vert), il est considéré par sa mère biologique comme un djinn, une créature
surnaturelle aux pouvoirs maléfiques car Mayotte est un pays de superstitions.
Sa mère l'abandonne à l'hôpital où il est recueilli par Marie, une infirmière de
métropole en mal d'enfant.
Moïse va être élevé dans des conditions confortables jusqu'au jour où il
apprend par Marie la vérité sur sa naissance, il rejette alors sa vie protégée
de blanc et se rapproche des laissés pour compte, il veut comprendre ses
origines.

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Mais sa vie bascule complètement avec la mort brutale de Marie, il passe
alors à 15 ans sous la coupe de Bruce, le chef de Gaza, le quartier le plus
défavorisé de la ville "un bidonville, un ghetto, un dépotoir, un gouffre, une
favela, un immense camp de clandestins à ciel ouvert, une énorme poubelle
fumante". Suite à un combat à mains nues, il devient "M. la cicatrice" et
tombe dans un monde de violence, de misère, de crasse, de drogues, de
racket...
Moïse devient un de ces mineurs isolés qui vivent dans la rue, livrés à eux-
mêmes, tenaillés par la peur, il a pour seuls réconforts son chien Bosco et son
livre "L'enfant et la rivière" dont Marie lui lisait des passages.
C'est un roman où cinq personnages se relaient pour prendre la parole,
chacun avec son propre langage, chacun donne son point de vue même
par-delà la mort après qu'un drame ait eu lieu. S'expriment à tour de rôle
Moïse, Bruce, Marie, Olivier le policier et enfin Stéphane, un jeune
métropolitain bénévole d’une ONG.
Ce roman évoque aussi la corruption des hommes politiques avec leurs
promesses et nous fait prendre conscience de la fatalité qui conduit certains,
comme Moïse et Bruce à devenir enfants abandonnées, des laissé pour
compte.

Quatre citations qui vous ont marqué dans Tropique de la violence?


= des phrases qui vous ont marqué dans le livre
- « Ce pays nous broie, ce pays fait de nous des êtres malfaisants, ce pays
nous enferme entre ses entrailles et nous ne pouvons plus parti. »
- « C'est ce que fait un chef de guerre, il mène la troupe, il allume le feu et,
quand il décide, il éteint le feu lui-même. »
- « Ecoute mon pays qui gronde, écoute la colère qui rampe et qui rappe
jusqu'à nous. »
- « Il n’y a pas de problème il n’y a que des solutions ou quand on veut on
peut ou encore Mens sana in corpore sana ? » (p109)

Descriptif de l’ouvrage :
- Année de publication : 2017
- Nombre de page : 175
- Niveau de lecture : facile / moyen / difficile :
- Le genre : thématique de l’Océan Indien
- 3 étiquettes :

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