Module 5 Conseiller en Fleurs de Bach

Programme de certification en Fleurs de Bach
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copyright www.meformer.com Les Fleurs de Bach en pratique
Module 5
Grâce au quatrième module, vous êtes en mesure de faire votre propre analyse ou conseiller les
Fleurs de Bach à votre entourage. Vous savez comment présenter les fleurs, mener un entretien
efficace en évitant les fausses pistes, sélectionner les fleurs qui conviennent le mieux, ainsi
qu’assurer un suivi du conseil.
La suite logique de cet apprentissage, est donc de rentrer dans les détails de cette « prescription »
que vous avez faite - bien que le terme de prescription ne soit pas tout à fait approprié - c’est
seulement un conseil que vous prodiguez, et vous ne délivrez pas d’ordonnance. Après tout, une
fois que l’on sait quelle(s) fleur(s) on doit « prendre », il faut connaître la manière de les
consommer, ou les effets concrets auxquels on peut s’attendre.
Nous répondrons donc à toutes les questions qui concernent l’usage des fleurs et leur intégration
dans notre quotidien. En tant que conseiller(e), vous serez également amené(e) à réaliser des
mélanges personnalisés. Et bien sûr, conformément aux principes du Dr. Bach, ce passage serait
incomplet si nous ne proposions pas une méthode pour élaborer les élixirs floraux depuis la
cueillette jusqu’à la mise en flacons.
COMMENT PRENDRE LES FLEURS DE BACH ?

Voici les formes sous lesquelles se présentent les quintessences, ainsi que la façon de les utiliser :
Les gouttes
Généralement, les gouttes s’utilisent par la voie orale. La diversification des besoins ont fait
apparaître des alternatives, mais les gouttes absorbées par voie orale restent le mode d’utilisation
classique.
 Gouttes non diluées
Les gouttes non diluées correspondent à l’élixir pur, tel qu’il est confectionné par vos soins ou
acheté en pharmacie, en général dans des flacons de 10 ml.
 Posologie :
La posologie usuelle préconisée par le Dr. Bach est de 4 gouttes, quatre fois par jour, pour une
durée de trois semaines. À la fin de la période, les besoins sont réévalués soit par l’entretien-
conseil, ou par l’auto-analyse. On décidera alors d’une reprise éventuelle de la thérapie avec de
nouvelles fleurs, ou son arrêt. Les gouttes sont à prendre de préférence avant les repas. Cette
posologie peut être modifiée en fonction des variations d’humeur.
Pour les cas aigus ou urgents : 4 gouttes toutes les quinze minutes. En cas de perte de
connaissance : humecter les lèvres de la personne en attendant l’arrivée des secours.
Pour les cas graves : 4 gouttes toutes les heures, jusqu’à amélioration des symptômes.
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Module 5
 Mode d’absorption :
Directement sur la langue pour un effet puissant à court terme,

Sous la langue pour une absorption plus rapide dans le sang.
 Gouttes sans alcool :

Si l’on souhaite éviter toute absorption d’alcool, il existe dans le commerce un certain nombre
d’alternatives : Fleurs de Bach à la glycérine, au vinaigre, à la sève d’érable (moindre degré
alcoolique), ou des quintessences en granules de saccharose dont le procédé a permis à l’alcool de
l’élixir-mère de s’évaporer.
Posologie et mode d’absorption : sous la langue ou à avaler avec quelques gorgées d’eau.
 Gouttes diluées
Comme on l’a vu dans le premier module, la dilution des quintessences florales n’est pas un facteur
de dégradation, mais au contraire de transmission des énergies. Ici, l’eau de source est un support
qui remplit idéalement le rôle de transmetteur.
La dilution dans de l’eau (en verre ou en bouteille), ou dans l’eau et l’alcool (flacon compte-gouttes
de 30 ml) est préconisée pour un traitement de longue durée. Le deuxième procédé de dilution est
le même que pour la préparation d’un mélange personnalisé de plusieurs quintessences. Nous le
détaillerons dans le chapitre consacré à l’élaboration des élixirs.
Posologie : c’est la même que pour les gouttes non diluées, c’est-à-dire 16 gouttes minimum,
réparties en quatre prises.
 Mode d’absorption :
Dans un verre d’eau,

En emportant les gouttes avec soi dans une grande bouteille d’eau à boire en entier au fur et à
mesure de la journée (16 gouttes dans une bouteille).
Dans le cas d’un trouble récent, la méthode du « verre d’eau » est préconisée. Dans tous les cas, on
recommande de boire lentement et par petites gorgées, chaque gorgée correspondant à une
impulsion énergétique.
Pour les gouttes pures diluées en flacon dans un mélange eau-alcool : directement sur ou sous la
langue. Dans ce cas, il peut être utile de posséder deux flacons dont l’un reste toujours dans le sac
que l’on emporte avec soi hors de la maison. Dans le cas d’un trouble chronique, c’est la méthode à
privilégier.
Les autres modes d’absorption ou d’application

Il existe de nombreuses alternatives à la voie orale, notamment par voie cutanée ou respiratoire.
Pour les mettre en œuvre, on peut utiliser les gouttes que l’on a déjà, diluées ou non diluées, ou
acheter des produits complémentaires en pharmacie. Il est également possible d’intégrer les Fleurs
de Bach dans des produits qui n’en contiennent pas déjà.
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 Les compresses
La méthode des compresses permet une application sur des zones problématiques, douloureuses,
ou centrales au niveau énergétique, comme la tête ou la poitrine.
Procédé : Mélanger six gouttes du flacon d’élixir pur dans 50 cl d’eau et appliquer en compresse.
 Les crèmes, pommades, huiles, lotions
De nombreux produits contenant des élixirs de Bach - alternatifs aux compte-gouttes - peuvent être
achetés en pharmacie en fonction de l’offre toujours en développement. Par exemple, la crème
Rescue, similaire à un baume, est couramment disponible en tubes de 30 grammes.
Ses indications : contenant des actifs hydratants et réparateurs, en plus des cinq fleurs de l’élixir
Rescue, elle est utile contre l’échauffement solaire, les piqûres de moustiques, les coups et
irritations. D’usage externe, il ne faut pas l’appliquer sur les plaies ouvertes et les muqueuses.
Rescue existe également sous forme de gel.
Pour tout ce que l’on ne trouve pas dans le commerce, il est possible d’incorporer soi-même les
élixirs purs aux produits que l’on utilise au quotidien. Certains sont particulièrement adaptés aux
soins qu’apportent les quintessences florales. L’eau de rose naturelle, par exemple, est un excellent
adjuvant aux fleurs de Bach, on peut l’utiliser pour se nettoyer le visage avec un coton ou la
pulvériser directement sur la peau pour un effet particulièrement tonifiant.
Dosage : pour une incorporation « maison », le dosage est généralement d’une goutte par 10 ml de
produit. L’idéal est ensuite de mélanger à l’aide d’un matériau naturel, par exemple de petites
baguettes en bois.
 La diffusion dans le bain
Procédé : ajoutez quelques gouttes d’élixir dans l’eau du bain chaud (environ six gouttes) avant de
vous y détendre pendant une vingtaine de minutes, en vous laissant imprégner de l’énergie des
fleurs. L’inhalation est optimale et tout le corps bénéficie du remède.
 Le massage
Les Fleurs de Bach peuvent être appliquées en massage. Dans ce cas, deux solutions :
Pour une légère friction, et la diffusion subtile des fleurs, déposez quelques gouttes d’élixir sur
des endroits « stratégiques », là où l’épiderme est fin et où les battements du cœur se font
sentir, comme à l’intérieur du poignet, « point de pulsation » reconnu des parfumeurs. Une
méthode utile si la personne ne peut pas boire le produit.
Pour un moment de détente, intégrez les quintessences dans une huile neutre, selon le dosage
recommandé d’une goutte par 10 ml de produit, et appliquez cette huile en massage.
 L’intégration dans d’autres produits usuels

La vaporisation : mélangez les gouttes à de l’eau de source et versez le liquide dans un vaporisateur
préalablement nettoyé ou mieux, stérilisé s’il est en verre (type vaporisateur de parfum). À
pulvériser par exemple sur les taies d’oreiller ou dans les draps pour une action pendant le
sommeil, utile contre les insomnies ou d’autres troubles du sommeil. En fonction du type de
vaporisateur utilisé, la durée de conservation sera moins longue que dans le flacon compte-gouttes.
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Le spray nasal : incorporez les quintessences dans votre spray (1 goutte pour 10 ml). N’oubliez pas
de secouer le spray pour le dynamiser. Utile en cas de rhume, cette méthode amène la
quintessence florale au plus près du système nerveux.
Les gouttes auriculaires : ajoutez notamment Rescue aux gouttes auriculaires (sérum
physiologique).
La diffusion : versez 2 ou 3 gouttes dans un diffuseur d’ambiance. Cette méthode est davantage
indiquée pour les problèmes relationnels que pour les troubles somatiques. Elle peut être
bénéfique à toutes les personnes présentes dans une pièce, notamment celles dont le scepticisme
vis-à-vis de la thérapie florale la rend parfois inefficace. Si la personne est réticente, cette méthode
a l’avantage de n’occasionner aucun effet négatif, et le procédé est moins indélicat que de glisser
des gouttes dans ses aliments ou sa boisson à son insu. Cette méthode présente également
l’avantage d’écarter l’hypothèse de l’effet placebo. Enfin, le procédé est très efficace pour aider les
autres, les enfants, les personnes alitées, en douceur, sans intervention directe.
Conservation
Combien de temps les élixirs de Bach se conservent-il ? Les flacons que vous achetez dans le
commerce se conservent bien au-delà de la date limite d’utilisation qui est indiquée sur l’étiquette
et qu’exige la loi, à condition de veiller à ne pas toucher la pipette avec la bouche, de manière à ce
que les bactéries ne se développent pas dans l’eau. Un goût altéré ou un trouble dans la limpidité
du flacon indiquent une détérioration.
Les flacons que vous aurez remplis vous-même avec de l’alcool auront une durée de vie d’environ
un mois.
Les flacons doivent bien évidemment être gardés fermés, et vous veillerez à les refermer
immédiatement après usage. Ne les laissez pas au soleil, ni dans une atmosphère trop chaude
(optez pour le réfrigérateur si la température ambiante dépasse les 35°C), et évitez toute
perturbation énergétique en ne les posant pas à côté ou au-dessus d'un appareil électronique ou à
rayonnement électromagnétique : ordinateur, borne Wifi, réveil, plaque de cuisson, micro-ondes...
La substance physique se conserve très longtemps, mais il se peut que l’énergie des fleurs soit
altérée si l’on n’observe pas ces quelques précautions. Dans le cas d’élixirs qui utilisent d’autres
conservateurs à la place du cognac, par exemple de la sève d’érable à 0,2 % d’alcool, le
réfrigérateur s’impose, et la conservation ne dépassera pas 6 semaines.
Dernière chose, lorsque vous vous apprêtez à utiliser un flacon qui a été entreposé pendant un
moment, secouez-le pour le redynamiser.
Fabriquer ses élixirs, concevoir ses mélanges

 La stérilisation du matériel
Pour fabriquer vos propres élixirs, comme pour concevoir des mélanges personnalisés, vous allez
devoir stériliser votre matériel.
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Commencez par vous laver soigneusement les mains et les avant-bras à l’eau chaude
savonneuse.
S’il a déjà servi, lavez votre matériel à l’eau chaude savonneuse, avec une éponge propre.
Plongez votre matériel à stériliser dans une casserole ou une marmite d’eau froide. Faites
ensuite bouillir l’eau pendant 5 à 30 minutes.
Pour ne pas vous brûler, attendez que l’eau tiédisse ou que le matériel refroidisse, si vous avez
vidé l’eau.
Vous pouvez également le rincer à l’eau froide en prenant garde au calcaire de l’eau du robinet :
dans ce cas vous pouvez ajouter du vinaigre blanc à votre eau de rinçage.
Séchez soigneusement le matériel et enveloppez chaque pièce dans un tissu propre.
Vous devrez probablement procéder en plusieurs étapes en fonction de la taille de votre
casserole.
Si votre bouteille est trop grande pour votre casserole : après avoir stérilisé la partie qui rentre
dans votre casserole, versez de l’eau bouillante directement dans la bouteille et attendez 5 minutes
avant de la vider.
Pour le flacon compte-gouttes : la fiole séparée de son bouchon se plonge sans problème dans la
casserole. Il est nécessaire de séparer la pipette en verre du bouchon en caoutchouc, qui
supportera mal l’eau bouillante :
Soit l’opération est possible et vous ne plongerez que votre pipette dans la casserole sans le
bouchon, délicatement.
Soit les deux parties sont scellées : dans ce cas-là, stérilisez la fiole du flacon dans votre casserole.
Une fois sortie de la casserole, placez-la dans un bol. Faites bouillir de l’eau - casserole ou bouilloire -
et versez cette eau dans la fiole. Si l’eau déborde, elle ira au fond du bol. Déposez ensuite la pipette
dans la bouteille, et stérilisez l’intérieur en appuyant sur le caoutchouc pour aspirer de l’eau
bouillante. Remplissez à nouveau la fiole pour que la pipette soit complètement immergée dans
l’eau, et laissez-la reposer ainsi 5 minutes.
La fabrication de l’élixir
Vous voilà familiarisé(e) avec les fleurs. Imaginons qu’aujourd’hui, une ou plusieurs d’entre elles
sont à votre portée dans la nature qui vous entoure, sur un chemin de randonnée, dans un sous-
bois ou sur une friche industrielle (eh oui, Mustard peut y pousser !)
C’est une belle journée sans nuages, les marronniers sont en bourgeons ou les peupliers en fleurs,
bref, les conditions météorologiques ou saisonnières sont réunies pour que vous réalisiez votre
expérience : élaborer votre propre élixir. Peut-être avez-vous même planifié le moment où tous les
éléments sont réunis, pour que vous puissiez emprunter à la nature la fleur spécifique qui vous
correspond et que vous avez élue.
 Le matériel dont vous avez besoin
Des matériaux purs, et en tout cas, pas de plastique…
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Module 5
Des ciseaux, en argent de préférence (un minéral pur aux nombreuses vertus, notamment
thérapeutiques),
Une feuille de papier (optionnel),
De l’eau de source,
Du cognac pour la teinture-mère,
Éventuellement un autre stabilisant de votre choix pour l’élixir final : whisky, vodka… La plupart
des eaux-de-vie font l’affaire, ainsi que les produits précédemment mentionnés : vinaigres,
glycérine…
Des flacons compte-gouttes en verre teinté, stérilisés,
Un entonnoir en verre stérilisé de grande taille ou de taille moyenne,
Une bouteille en verre fumé stérilisée,
De petits entonnoirs en verre stérilisés,
Un linge ou filtre propre,
Des étiquettes pour noter le nom de fleurs incluses dans la préparation,
Pour la macération :
 Un bol transparent en verre (ou en quartz), d’environ 35 cl, fin et sans décorations,
 Une bouteille d’eau de source pour l’infusion,
 Une tige végétale ou des baguettes en bois,
Pour la décoction :
 Un sac en papier paraffiné,
 Une casserole émaillée ou un pot en grès,
 3,5 litres d’eau de source.
La macération solaire/solarisation
Commencez l’opération de préférence le matin.
Mesurez la quantité d’eau et de stabilisant dont vous aurez besoin pour la teinture-mère. Par
exemple, si vous utilisez 30 cl d’eau de source, vous aurez besoin de 30 cl de stabilisant. Il faut que
ces quantités soient adaptées à la bouteille en verre fumé qui servira à stocker la teinture-mère. La
teinture-mère est ensuite diluée et versée dans les petits flacons compte-gouttes. Ce « stock » sera
utilisé pour produire une grande quantité de flacons.
Placez le bol rempli d’eau de source sur le sol - sur l’herbe ou la terre - au plus près de l’endroit où
les fleurs ont poussé, dans une zone ensoleillée qui ne craint pas d’être ombragée par des éléments
qui la surplombent.
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Module 5
Après avoir coupé les fleurs, plus précisément les sommités fleuries - c’est-à-dire leur extrémité,
au-dessous du calice ou des hampes - en évitant de les toucher, recueillez les fleurs avec une feuille
de papier (par exemple), puis disposez-les sur la surface de l’eau, de manière à ce qu’elles la
recouvrent entièrement.
Le bol doit être entièrement ensoleillé pendant trois heures de solarisation, même un nuage ne
doit pas interrompre cet ensoleillement. Si jamais un nuage imprévu venait contrarier la
manœuvre, deux issues :
Vous pouvez prolonger la solarisation de quelques minutes supplémentaires,
Vous pouvez abandonner et reprendre l’opération à un moment plus propice… mais il faudra
couper de nouvelles fleurs. Cette solution, pour donner un élixir pur, n’est certainement pas la
plus pratique, ni la plus écologique.
Il est important, lorsqu’on conduit un entretien-conseil, d’être aussi calme et serein que possible. Il
est également important d’être dans ce même état de paix au moment de la préparation d’un
élixir, et notamment au moment où les fleurs transmettent leurs vibrations à l’eau de source.
L’idéal est de prévoir un long temps de repos ou de méditation à côté du bol pendant les trois
heures où les fleurs infusent.
Plus il fait chaud, plus l’eau s’évapore et les fleurs se flétrissent vite. Dans ce cas, si par exemple la
température extérieure avoisine les 35°C, il est important de ne pas dépasser les trois heures
d’exposition.
À l’aide d’une tige végétale ou d’une baguette de bois, retirez les fleurs de la surface de l’eau.
Ensuite, avec l’entonnoir en verre adapté sur lequel vous aurez placé votre filtre pour les débris
microscopiques, versez cette préparation, l’élixir-mère, dans la bouteille en verre fumé remplie à
moitié du cognac. Une fois la bouteille fermée avec un bouchon de liège, secouez-la pour
dynamiser la préparation.
Étiquetez votre bouteille en indiquant « macération solaire » ou « solarisation », la date, le nom de
la fleur utilisée.
La décoction/ébullition
Stérilisez l’intérieur de votre casserole ou de votre pot en grès en y faisant bouillir de l’eau
pendant 5 minutes.
Après avoir coupé les fleurs (voir « macération solaire »), transportez-les dans le sac en papier
paraffiné. Vous pouvez également procéder sur place, en utilisant un réchaud. Dans ce cas, pas
besoin de sac en papier, coupez vos fleurs en les laissant tomber directement dans votre casserole
ou votre pot.
Ajoutez 3,5 litres d’eau de source. Placez vos fleurs coupées dans l’eau et portez à ébullition.
Laissez bouillir sans couvercle pendant 30 minutes. Remuez avec une tige ou une baguette en bois.
Laissez refroidir pendant deux heures. Avec le grand entonnoir, passez ensuite cette décoction au
travers du filtre pour la verser dans une ou plusieurs bouteilles en verre fumé remplie(s) à moitié de
cognac.
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Module 5
Étiquetez vos bouteilles en indiquant « teinture-mère », « décoction », la date, le nom de la fleur

utilisée.
De la teinture-mère à l’élixir en flacon

Pour remplir les flacons compte-gouttes tranquillement chez vous :
Avec les petits entonnoirs en verre, remplissez-les au tiers du stabilisant de votre choix,
Ajoutez 7 gouttes de teinture-mère,
Remplissez le reste du flacon avec de l’eau de source.
N’oubliez pas de les étiqueter également avec, en plus, le nom du stabilisant de votre choix.
Où trouver les flacons compte-gouttes pour diluer sa teinture-mère ? On trouve des flacons
compte-gouttes en pharmacie, dans certaines enseignes dédiées à la fabrication de cosmétiques
« maison », ou dans toutes sortes de boutiques en ligne : mieux vaut opter pour des boutiques
spécialisées, en matériel de chimie par exemple, et faire attention à bien choisir des flacons en
verre.
La préparation du mélange personnalisé

Voici comment fabriquer votre mélange de remèdes ou celui de votre « patient(e) » à l’issue de
l’entretien-conseil ou de l’auto-analyse. Utilisez un flacon compte-gouttes, de 30 ml de préférence.
Préparez votre flacon compte-gouttes à recevoir la dilution d’élixir, en le stérilisant.
Quel alcool utiliser ? Le Dr. Bach et ses continuateurs ont toujours utilisé du brandy, l’équivalent du
cognac. C’est donc une valeur sûre, à choisir bio de préférence. Néanmoins tout alcool à 50° ou
moins fonctionne, comme le calvados… Les alternatives que nous avons vues précédemment
conviennent également. Vous pouvez opter pour le conservateur qui figure déjà sur l’étiquette de
votre élixir pur.
Si l’on souhaite absolument se passer d’alcool, les vinaigres de framboise ou de cidre sont une
solution facile d’accès.
Dosage :
2 gouttes de chaque élixir ;
4 gouttes si l’un des élixirs est le remède Rescue ;
L’équivalent d’une pipette en alcool. C’est un dosage indicatif, vous pouvez remplir jusqu’à un
tiers du flacon en alcool selon la quantité désirée (le maximum garantissant une conservation
plus longue) ;
Le reste du flacon en eau de source. À remplir jusqu’à la base du col du flacon, mais pas au-
dessus, pour qu’il ne déborde pas en insérant la pipette. Pensez à vous aider éventuellement
d’un petit entonnoir en verre.
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L’eau minérale est possible, mais pas nécessaire. L’eau distillée, en revanche, est une eau « morte »
qui a perdu son potentiel de transmission énergétique. Les eaux thermales ou les eaux magnétisées
portent déjà en elles-mêmes trop d’information.
Étiquetez en notant bien quelles fleurs sont mélangées dans la bouteille, et en ajoutant d’autres
informations utiles, comme la personne à qui est destinée le flacon.
L’UTILISATION DES FLEURS DE BACH

Bien entendu, une thérapie florale ne peut pas être envisagée de la même manière qu’une thérapie
allopathique ou même naturelle classique. L’individu qui utilise les Fleurs de Bach peut s’attendre à
une réponse aussi singulière qu’il est unique, et qui correspond à sa dynamique interne.
En effet, il n’existe pas deux développements de la thérapie florale qui soient identiques, et au
cours de ce développement singulier, de nombreux effets sont envisageables.
Comme pour la conduite de l’entretien, il est nécessaire pour analyser les effets de la thérapie, de
tenir compte de l’état d’esprit du patient, ou de votre état d’esprit vis-à-vis des Fleurs de Bach, si
vous-même êtes l’objet de la thérapie florale.
Voici quelques questions qui peuvent être posées :
Quel but est recherché par l’utilisateur des quintessences ?
Quelle est sa coopération ?
Quelle est son ouverture d’esprit ?
Quelle est sa patience ?
Il est important de bien comprendre que l’on travaille sur plusieurs niveaux en même temps :
Les situations de crise et problèmes aigus,
Les problématiques présentes,
La problématique constitutionnelle (inhérente à la constitution psycho-émotionnelle de la
personne).
Ainsi la lecture des effets de la thérapie est relativement complexe. Il convient de toujours remettre
les éléments d’analyse en rapport avec l’état d’esprit du sujet, et les problématiques qui sont en jeu
dans la prise des quintessences.
Le temps d’action
Le temps d’action des quintessences diffère chez chaque personne, mais l’on peut observer des
temporalités-types.
Pour une crise aiguë, les bénéfices peuvent se faire sentir très vite. Avec la méthode du verre d’eau,
l’action des quintessences est presque immédiate. Cela peut s’appliquer par exemple au remède
Olive, pris en cas de fatigue intense pour puiser dans des ressources insoupçonnées, aux remèdes
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Module 5
qui apaisent la colère comme Cherry Plum, ou aux remèdes qui calment les peurs et l’anxiété
comme Mimulus ou même Rescue.
Si le profil floral est particulièrement bien dessiné, et que les fleurs choisies pour le mélange
correspondent parfaitement à la personne, des effets concrets peuvent se faire sentir
instantanément.
Lorsque le problème auquel on essaye de remédier dure depuis un certain temps, il faut laisser aux
quintessences le temps de remonter à la racine pour rétablir l’équilibre et l’harmonie. Si le profil
floral est complexe, on utilise un mélange personnalisé qui dénoue des problématiques
entremêlées. C’est pourquoi trois semaines sont souvent nécessaires pour constater une véritable
évolution. Cette durée type se base aussi sur le temps d’utilisation d’un flacon, à la fin duquel il est
logique de faire le point.
En cas, d’affection chronique, il faut plutôt compter plusieurs mois. On peut se fixer 18 mois
comme temps de traitement maximal. Dans ce cas, il ne s’agit pas de remédier à un seul
déséquilibre, mais bien de « peler l’oignon », et de parvenir à la découverte de nouveaux blocages,
en résolvant ceux du présent.
Cela ne signifie pas que certains blocages ne reprendront jamais le dessus, ou que nous ne serons
pas affectés par de nouvelles humeurs. Mais les problématiques fondamentales, les problèmes
profondément enfouis, devraient être résolus après ce temps de traitement.
Les manifestations concrètes

Si comme pour le temps de réaction, on ne peut pas parler de science exacte au sujet des
manifestations concrètes qui peuvent se faire sentir à la prise des quintessences, il est important de
savoir à quoi l’on peut s’attendre. Ces effets courants sont toujours très intéressants à observer,
puis à noter dans son journal.
Les effets immédiats sont : apaisement, soulagement, inspiration profonde, frisson, sensation de
chaleur ou de joie, sensation d’éveil, sensation de « coup de fouet » vivifiant ou même douloureux,
car une ancienne blessure émotionnelle (accompagnée de sa douleur physique, comme un
rhumatisme) peut se rappeler à nous.
L’expression du regard peut être modifiée. Un besoin de repos peut se faire sentir, de même que
peut apparaître une sensation de vertige dans la journée. Des tensions sont évacuées, par exemple
par des gémissements, ou des pleurs.
Aggravation : la personne peut devenir plus irritable, plus fatiguée pendant un certain laps de
temps. On appelle cela « l’aggravation primaire » ou la « crise de guérison », comparable à
l’aggravation parfois observée dans la pratique très répandue aujourd’hui de la détoxication.
Les premiers jours, se développe une extrême sensibilité aux stimuli extérieurs, qu’ils viennent
d’autrui ou de l’environnement naturel, ou une grande sensibilité aux états intérieurs. Dans cet
état, qui n’est pas strictement négatif, la vie prend une teinte nouvelle : la musique par exemple
peut avoir un effet bouleversant.
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Module 5
Au contraire, il peut aussi y avoir une impression de brouillard intérieur ou de torpeur. Une
« aggravation secondaire », plus tard dans le traitement, est également possible et correspond elle-
même au signe qu’un changement est en train d’avoir lieu.
Tous les blocages de nos champs énergétiques sont bousculés, secoués… Ces aggravations sont
normales, et même positives, et ne signent donc pas la nécessité d’interrompre le traitement. En
revanche, il est possible d’accompagner celui-ci avec la prise de Rescue, ou de diminuer les doses,
en les divisant par deux. Une nette amélioration devrait suivre cet état.
Dans ces cas d’aggravation, les manifestations somatiques dues aux blocages déjà présents peuvent
s’amplifier. La personne peut être sujette à des douleurs nerveuses inexpliquées, des migraines ou
des nausées, des vertiges…
D’autres symptômes peuvent avoir davantage l’aspect d’une crise d’élimination, phénomène
courant lors de thérapies naturelles : éruptions cutanées (rougeurs), rhumes, angines, troubles
gastro-intestinaux, gonflement des ganglions, réaction du système immunitaire…
Allongement du temps de sommeil et intensification des rêves : la fleur Star of Bethlehem
notamment, parce qu’elle fait remonter à la surface ce qui est enfoui profondément, est à l’origine
de rêves particulièrement intenses, voire troublants. Mais toutes les fleurs peuvent donner lieu à
des rêves nouveaux, qui sont souvent d’une clarté saisissante.
La première nuit du traitement est propice aux rêves de clefs, qui peuvent être en matériau
précieux (or, argent). C’est un symbole d’ouverture, à interpréter en fonction de ce qui se passe
dans le rêve. Les clefs sont aussi un symbole fort de connaissance, et c’est bien la connaissance
de soi, de son Moi profond, pour vivre en accord avec lui, qui est l’enjeu de la thérapie florale.
Des symboles forts peuplent fréquemment les rêves. On se retrouve face à l’objet de nos
préoccupations, face aux situations qui nous troublent. Des rapports de force sont mis en scène,
avec une issue plus ou moins positive.
On peut se voir sur une route, devant à un carrefour, un rond-point. Une puissance supérieure
semble nous indiquer une voie, quand peut-être nous en avions choisi une autre. On peut aussi
se voir dans une gare, où l’on est soi-même responsable d’un train ou de son aiguillage.
Rêves de purification, de nouveau départ : on se lave à grande eau, dans une baignoire ou un
lac, ou bien on lave du linge, on rêve même de machines à laver le linge. La neige est également
un symbole de purification.
Rêves de chambre, de maison, en rapport avec un sentiment d’indépendance, ou alors d’ordre
ou de désordre intérieur.
Les femmes rêvent souvent de leurs menstruations, et le sang, siège de l’âme et de force vitale,
apparaît fréquemment dans les rêves. Il peut représenter à la fois la fertilité et la virilité.
Rêves de grands événements de la vie, de moments charnières.
Rêves de jeux de société, jeu d’échecs par exemple.
Rêves d’éléments naturels, fleurs, animaux, paysages.
La prise de Cerato, qui permet une meilleure écoute de sa voix intérieure, aide à mieux se
rappeler ces rêves.
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Module 5
Pas de manifestation de type « réaction » : il est très courant qu’aucune manifestation concrète
visible ne puisse être observée. Les quintessences vont rééquilibrer l’état psycho-émotionnel petit à
petit, et les manifestations somatiques pourront se résorber au fur et à mesure du traitement.
Si le rééquilibrage lui-même semble ne jamais intervenir, peut-être faut-il revoir le diagnostic ou
l’état d’esprit de la personne qui prend les quintessences : pour cette personne, était-ce vraiment le
moment propice pour entamer une thérapie ?
Oscillation émotionnelle : à des périodes de « mieux », où l’espoir a germé, peuvent se succéder
des moments de redescente, de recrudescence des doutes ou de l’abattement. Le rééquilibrage n’a
rien de constant dans sa progression, et avec la patience vient la stabilisation.
Nouveaux états émotionnels positifs qui se développent progressivement. Il peut s’agir d’une
sensation de libération, un dynamisme nouveau (« courage » retrouvé pour régler des affaires
anciennes, des « dossiers qui traînent », etc.), une clarté nouvelle dans les idées, ou la résolution de
problèmes et conflits. La personne a du recul sur la plupart des situations, comme si elle l’observait
de côté, et commence à prendre des décisions en accord avec son Moi intérieur.
À un terme relativement court, la personne peut ressentir le désir de se « purifier », en se lavant
fréquemment, mais aussi en modifiant son régime alimentaire, en jeûnant, en pratiquant une
activité sportive, en activant son lien à la nature.
Sur le long terme, l’entourage peut observer certains éléments : le visage et le regard s’adoucissent,
s’apaisent. L’effet est presque celui d’un rajeunissement. La personne semble émettre « de bonnes
ondes », son rayonnement est positif, accueillant.
Un régime alimentaire raisonné peut être adopté et pratiqué avec plus de stabilité. Si la personne
avait besoin de perdre du poids, cet exercice est facilité. En règle générale, un changement
physiologique a lieu, une meilleure circulation du sang et moins de troubles somatiques (digestifs,
nerveux, dermatologiques).
Les individus attachés à la consommation de psychotropes ressentent de moins en moins le besoin
d’en prendre, ils y sont par ailleurs plus sensibles. Les thérapies complémentaires sont facilitées, et
l’efficacité générale dans ce qui est entrepris est améliorée.
Marche à suivre après le bilan

En cas de disparition complète des troubles, on peut arrêter le traitement. En général, le moment
opportun pour arrêter la thérapie est signalé intuitivement : on ne ressent plus le besoin de
continuer, ou même, on oublie de prendre son traitement.
En cas de persistance des troubles :
Si aucun changement ou aucune amélioration ne sont observés : on repense le diagnostic et le
mélange, et on discute d’une poursuite du traitement sur le long terme ou d’une réorientation
de la thérapie.
Faut-il se diriger vers une autre thérapie plus adaptée au problème ? Quelle est l’attitude de la
personne face à sa démarche de guérison ? Doit-elle revoir sa « stratégie », avec par exemple plus
de patience, plus ou moins d’engagement ? Serait-il bénéfique qu’elle associe une thérapie
12
Module 5
complémentaire, ou au contraire qu’elle évite de « s’éparpiller » dans la multiplication des

démarches ?
Si des changements et améliorations ont été observés, on continue.
En cas de régression après une nette amélioration : penser à Gentian, qui traite les doutes. Ou
même à Impatiens ou à Wild Oat, en fonction des états d’empressement ou d’incertitude qui
peuvent représenter un blocage pour la thérapie elle-même.
En cas de subsistance de certains troubles et d’apparition de nouveaux : on continue en
déterminant une nouvelle composition de fleurs.
Si la personne émet le souhait d’arrêter, à n’importe quel moment, peu importe les effets du
traitement : il n’y a aucun danger à arrêter.
Exercice - Vous situer dans votre formation

Vous êtes arrivé(e) à la fin du cinquième module de cette formation. Qu’est-ce qui vous a amené à
la commencer et qu’est-ce qui vous a motivé à la poursuivre ?
Avez-vous appris des choses auxquelles vous ne vous attendiez pas ? Avez-vous des attentes pour la
suite ?
Êtes-vous plus attentif(ve) aujourd’hui à vos états émotionnels et à la façon dont ils évoluent ?
Avez-vous l’impression d’être plus attentif(ve) à vous-même, de mieux vous connaître ?
Si vous n’aviez pas commencé à consommer les Fleurs de Bach lors du dernier module, avez-vous à
présent commencé ? Avez-vous constaté un « déclic » qui aurait pu vous faire changer d’avis ? La
reconnaissance de ce déclic pourrait-elle vous aider à parler des Fleurs de Bach à votre entourage ?
13
Module 5
Avez-vous fabriqué ou décidé de fabriquer votre propre élixir floral ? Si oui, quelle quintessence
avez-vous choisi de fabriquer et pourquoi ?
14
Module 5

Module 5 Conseiller en Fleurs de Bach

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Programme de certification en Fleurs de Bach

COMMENT PRENDRE LES FLEURS DE BACH ?

Directement sur la langue pour un effet puissant à court terme,

 Gouttes sans alcool :

Dans un verre d’eau,

Les autres modes d’absorption ou d’application

 L’intégration dans d’autres produits usuels

Fabriquer ses élixirs, concevoir ses mélanges

Étiquetez vos bouteilles en indiquant « teinture-mère », « décoction », la date, le nom de la fleur

De la teinture-mère à l’élixir en flacon

La préparation du mélange personnalisé

L’UTILISATION DES FLEURS DE BACH

Les manifestations concrètes

Marche à suivre après le bilan

complémentaire, ou au contraire qu’elle évite de « s’éparpiller » dans la multiplication des

Exercice - Vous situer dans votre formation

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