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Enregistrement des rapports d’occlusion en PC

L’enregistrement des préparations permet de transmettre au laboratoire différentes


informations sur les volumes, les limites cervicales, les contours axiaux des dents préparées et
l’anatomie des dents adjacentes.

L’enregistrement des rapports occlusaux est une étape incontournable pour compléter
l’acquisition des données nécessaires à toutes reconstruction prothétique. En effet, ces
données complémentaires conditionnent la morphologie et la situation spatiale des faces
occlusales antagonistes, indispensables à la réalisation d’une anatomie prothétique
fonctionnelle avec des contacts nombreux et répartis. Différentes procédures d’enregistrement
existent, elles ont toutes pour objectif de diminuer l’importance des retouches lors de l’essai
des éléments prothétiques.

L’enregistrement du RIM peut être :


1- Statique : on enregistre la position spatiale de la mandibule par rapport au maxillaire
dans une position définie.
2- Cinématique : on peut enregistrer l’enveloppe des trajectoires cuspidiennes
antagonistes aux préparations dans le cas de modèle sectoriel. C’est la technique FGP
(functionnally generated path) qui est délicate à réaliser et demande une habitude
d’interprétation au laboratoire et un occluseur spécifique : Twin Stage Occluder. Cette
technique ne dispense pas d’un enregistrement statique de l’occlusion pour disposer de
l’anatomie des faces occlusales antagonistes.

En général, il est plutôt réalisé un enregistrement statique de l’occlusion partielle ou


concernant toute l’arcade et les données cinématiques si elles sont souhaitées sont dévolues à
un simulateur de mouvements : l’articulateur.

Si on transmet une empreinte globale :


Un montage sur articulateur est souhaitable. Les indications sont :
- restauration d’un guide antérieur efficace sans interférences postérieures. Par exemple, si
l’on doit restaurer un secteur cuspidé de plus de trois dents.
- reconstitution terminale d’arcade
- s’il existe une fonction de groupe

Plusieurs positions de référence peuvent être choisies pour monter


le modèle mandibulaire :
1- en OIM, si celle-ci est stable, si les références dentaires sont suffisantes et saines, si
la DV est acceptable, en absence de pathologie apparente de la mandibule.

Le montage du modèle mandibulaire s’effectue alors :


- manuellement : quand l’engrènement dentaire des modèles sans défaut suffit
- par l’intermédiaire de matériau destiné à enregistrer et à reproduire la situation
occlusale.

Concours assistanat – Question 6 - Rignon-Bret/Anne-Sophie Troublaïewitch 1


Ces matériaux doivent être :
- d’une mise en œuvre aisée
- précision du même ordre que celle de l’empreinte
- d’une viscosité faible (pour que la proprioception du patient ne soit pas modifiée et
risque de provoquer des de dérapage – pour que le déplacement dentaire dans l’alvéole
soit minimisé axialement et horizontalement)
- rigide après enregistrement avec une bonne conservation dimensionnelle

= cire, résine, silicone, pâte oxyde de zinc, plâtre

En ORC, peut être prise comme position de référence spatiale mandibule/crâne. C’est
l’occlusion qui correspond à la situation de coaptation condylo-disco-temporale haute,
simultanée, répétitive, enregistrable à partir d’un mouvement de rotation.

C’est une position physiologique de référence à partir desquels les mouvements de latéralité
sont possibles.

Concours assistanat – Question 6 - Rignon-Bret/Anne-Sophie Troublaïewitch 2

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