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Logique combinatoire

Imane HALKHAMS
Introduction
• Tout ordinateur est conçu à partir de circuits intégrés qui ont tous une fonction
spécialisée (UAL, mémoire, circuit décodant les instructions etc.)

• Ces circuits sont faits à partir de circuits logiques dont le but est d’exécuter
des opérations sur des variables logiques (binaires).
Introduction
• Les circuits logiques sont élaborés à partir de composants électroniques –
transistors

• Types de circuits logiques:

➢ Combinatoires

➢ Séquentiels
Introduction
• Un circuit gouverné par les règles de la logique combinatoire possède une ou plusieurs
entrées, et une ou plusieurs sorties, et obéit à la propriété suivante :
L’état de la (ou des) sortie(s) à un instant donné ne dépend que du circuit et de la
valeur des entrées à cet instant.

• Une même combinaison des entrées donnera ainsi toujours la même valeur des
sorties.
Introduction
• Le circuit combinatoire est défini lorsque son nombre d’entrées, sont nombre
de sorties ainsi que l’état de chaque sortie en fonction des entrées ont été
précisés

• Ces informations sont fournies grâce à une table de vérité.

• La table de vérité d’une fonction de n variables a 2n lignes - états d’entrée


Portes logiques
• En électronique les deux états d'une variable booléenne sont associés à deux
niveaux de tension : V(0) et V(1) pour les états 0 et 1 respectivement.

• Toute fonction logique peut être réalisée à l’aide d’un nombre de fonctions
logiques de base appelées portes.

• Un circuit se représente par un logigramme


Porte OU
• Au moins deux entrées

• La sortie d'une fonction OU est dans l'état 1 si au moins une de ses entrées
est dans l'état 1.
Porte ET
• Au moins deux entrées

• La sortie d'une fonction AND est dans l'état 1 si et seulement si toutes ses
entrées sont dans l'état 1.
Inverseur : porte NON
• Une seule entrée et une seule sortie

• La sortie d'une fonction NON prend l'état 1 si et seulement si son entrée est
dans l'état 0.
Porte NON ET
• Est constituée par un inverseur à la sortie d'une porte ET (NAND).
Porte NON OU
• Une négation à la sortie d'une porte OU constitue une fonction NON OU (NOR
NOT OR).
Porte OU-EXCLUSIF (XOR)
• Au moins deux entrées

• La sortie d'une fonction XOR est dans l'état 1 si le nombre de ses entrées à 1
est un nombre impair.
Réalisation des fonctions booléennes
• Toute fonction logique peut être réalisée à l’aide des portes

• Réalisation d’une fonction booléenne

– Écrire l’équation de la fonction à partir de sa table de vérité

– Simplifier l’équation

– Réaliser l’équation à l’aide des portes disponibles


Réalisation des fonctions booléennes
• Comment rendre une table de vérité, une fonction booléenne ?

• À partir de la table de vérité, nous pouvons avoir deux formes analytiques,


dénommées formes canoniques

➢ Somme canonique de produits (SOP)

➢ Produit canonique de sommes (POS)


Complétez le tableau avec les
différentes expressions
Écritures canoniques (SOP)
• Des variables, terme produit, qu’on appelle minterme, égal au ET des
variables qui composent cette combinaison.
Écritures canoniques (SOP)
• Des variables, terme produit, qu’on appelle minterme, égal au ET des
variables qui composent cette combinaison.
Écritures canoniques (SOP)
• Cette manière d’écrire une fonction booléenne est appelée somme canonique
de produits (SOP).
Complétez le tableau avec les
différentes expressions
Écritures canoniques (POS)
• Des variables, terme somme, qu’on appelle maxterme, égal au OU des
variables qui composent cette combinaison.
Écritures canoniques (POS)
• Des variables, terme somme, qu’on appelle maxterme, égal au OU des
variables qui composent cette combinaison.
Écritures canoniques (POS)
• Cette écriture est appelée produit canonique de sommes (POS).
Écritures canoniques (POS)
• Les écritures canoniques expriment une fonction booléenne à l’aide des
opérateurs logiques ET, OU, NON.

• On peut donc réaliser une fonction à l’aide des portes ET, OU, NON
Écriture canonique d’une fonction logique
Écritures canoniques (POS)
Relation d’équivalence des circuits
• Soucis majeurs des concepteurs

– Réduire le nombre de portes nécessaires à la réalisation des systèmes

✓Minimiser le coût en nombre de boîtiers

✓La consommation électrique

– Minimiser la complexité

✓Créer un système équivalent avec certains paramètres optimisés

– Recherche d’équivalence

✓Utiliser les lois et théorèmes de l’algèbre de Boole


Résumé des identités booléennes de base
Résumé des identités booléennes
Relation d’équivalence des circuits
• La manipulation algébrique
Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 1:
Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 1:
Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 2:
Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 2:
Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 3:

• Démontrez la proposition suivante :


Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 3:
Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 4:

Générez une expression logique correspondante sous forme de sommes de produits


Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 4:
Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 4:

Simplifier l’expressions en utilisant les règles de l’algèbre de Boole.


Relation d’équivalence des circuits
• Exemple 4:
Ensemble { NON-ET (NAND) }
• Les portes NON, OU et ET peuvent être obtenues à partir de portes NON-ET

Donnez les sorties


correspondantes
Ensemble { NON-ET (NAND) }
• Les portes NON, OU et ET peuvent être obtenues à partir de portes NON-ET
Ensemble { NON-ET (NAND) }
• Les portes NON, OU et ET peuvent être obtenues à partir de portes NON-OU

Donnez les sorties


correspondantes
Ensemble { NON-ET (NAND) }
• Les portes NON, OU et ET peuvent être obtenues à partir de portes NON-OU
Analyse de circuit logique
• Soit le logigramme suivant:

• L’expression de la sortie f est:


Analyse de circuit logique
• La table de vérité du circuit est:
Analyse de circuit logique
• La table de vérité du circuit est:
Synthèse d'un circuit logique
• Principe

– Simplifier la fonction logique avec 2 méthodes

✓La méthode algébrique (algèbre de Boole)

✓La méthode des tableaux de Karnaugh

– En déduire le logigramme correspondant


La méthode des tableaux de Karnaugh
• Méthode graphiques de simplification

• Le diagramme de Karnaugh d’une fonction logique est une transformation


graphique de la table de vérité qui permet la visualisation de tous les
mintermes.

• Minterme est représenté par une case dans le diagramme de Karnaugh.


La méthode des tableaux de Karnaugh
• Les cases sont placées d’une façon telle que les mintermes qui ne diffèrent
que par l’état d’une seule variable ont une frontière commune sur une ligne ou
sur une colonne, ou bien se trouvent aux extrémités d’une ligne ou d’une
colonne.
La méthode des tableaux de Karnaugh
• Réalisation des groupements de 1, 2, 4, 8 termes (une puissance de 2)
• Minimisation des groupements
– maximisation des termes dans un groupement
La méthode des tableaux de Karnaugh
• On élimine les variables qui changent d'état et on conserve le produit des
variables qui n’ont pas changé d'état dans le groupement;
Quelques circuits combinatoires

• Additionneur

• Multiplexeur et démultiplexeur

• Décodeur et encodeur
Additionneur
• Un additionneur est un circuit logique permettant de réaliser une addition. Ce
circuit est très présent dans les ordinateurs pour le calcul arithmétique mais
également pour le calcul d'adresses, d'indice de tableau dans le processeur.
• Demi-Additionneur (DA): Ce circuit a deux entrées (A et B) et deux sorties
(S, somme et C, la retenue (carry)).
Additionneur

• Demi-Additionneur (DA)

• Limitation: Il ne peut additionner que deux bits ou entrées. Pour pouvoir


additionner de plus grands nombres binaires, il faut combiner plusieurs DA
pour former des additionneurs complets, et tenir en compte la retenue de
l’étage précédent.
Additionneur
• Additionneur complet: Un additionneur complet nécessite une entrée
supplémentaire : une retenue.
• 3 entrées :
✓les 2 bits des nombres à ajouter A et B
✓la retenue de l'étage précédent R
• 2 sorties :
✓le résultat de l'addition S
✓la retenue C
Additionneur

Schéma bloc Logigramme


Additionneur
• La table de vérité:
Additionneur
• Exemple d'implémentation d'un additionneur 1 bit:
Multiplexage
• Pour transmettre sur une seule ligne des informations en provenance de
plusieurs sources possibles à destination de plusieurs cibles
Multiplexeur
• Le multiplexeur est un circuit combinatoire sélecteur qui possède 2n
entrées d’information, n entrées de commande et une seule sortie. Son
rôle consiste à sélectionner, à l’aide de signaux de commande, une des
entrées et à la lier à la sortie.
Multiplexeur
• Pour sélectionner parmi quatre entrées il faut impérativement disposer
de deux entrées de sélection: chacune des quatre combinaisons
possibles des entrées de sélection correspondra à l’aiguillage d’une
entrée, et d’une seule, vers la sortie.
• De la même façon pour sélectionner parmi huit entrées données, trois
entrées de sélections sont nécessaires (23=8). De façon générale, un
multiplexeur possédant n entrées de sélection permet de sélectionner
une entrée parmi 2n.
Multiplexeur

• En observant le schéma, on remarque qu'il possède huit entrées notées de D0 à


D7 et trois entrées de commande notées A, B et C.
Multiplexeur
• Dans l’exemple, pour indiquer au multiplexeur quelle
entrée parmi les huit doit être "reliée" à la sortie, cela
se fait au moyen de trois entrées de commande.
Le nombre binaire appliqué à ces entrées indique
l'entrée sélectionnée.
• Pour cela, chaque entrée est affectée d'un nombre compris entre 0 et 7. Il
suffit d'appliquer aux entrées de commande le nombre binaire correspondant
à l'entrée sélectionnée pour que celle-ci soit commutée vers la sortie.
• Par exemple, l'entrée 5 est sélectionnée avec le nombre 101, l'entrée 6 avec
le nombre 110 et ainsi de suite...
Multiplexeur
Multiplexeur
Exemple du multiplexeur 4 à 1:
Multiplexeur
Exemple du multiplexeur 4 à 1:
Démultiplexeur

• Circuit avec une entrée et N sorties, mettant en relation


l'entrée avec une seule des sorties.
• La sélection de la sortie se fait à l'aide de lignes d'adressage
➢ exemple
✓ 1 ligne d'entrée portant les données D
✓ 4 lignes de sortie Y0, Y1, Y2, Y3
✓ 2 lignes d'adressage A et B
✓ Validation de l'adressage par un strobe E (Enable) à 0
Démultiplexeur

• Table de correspondance
Démultiplexeur

• Logigramme correspondant:
Codeur (encodeur)

• C’est un circuit qui active un code selon l'une des X entrées actives
• N = 2n lignes en entrée (1 entrée active (valeur 1), les autres sont toutes
désactivées (valeur 0)
➢ n lignes en sortie
➢ Lorsque une des lignes est activée en entrée, l'encodeur fournit en sortie un
mot de n bits correspondant au codage de l'information identifiée par la ligne
d'entrée.
Codeur (encodeur)

• Table de vérité

• Expressions logiques
Décodeur
• L'opération de décodage permet d'identifier un objet parmi N à partir d'un
code l'identifiant de façon unique.
➢ Exemple :
• N=2n leds numérotées de 0 à N-1
• Il faut n bits pour représenter le numéro de chaque led
• Un décodeur va prendre en entrée les n bits permettant d'identifier une
instruction et en sortie va allumer (mettre à un niveau 1) la ligne
correspondant à la led sélectionnée.
Décodeur
• Exemple : 8 leds codées sur 3 bits
Décodeur
• Exemple : 8 leds codées sur 3 bits
Décodeur
• Table de vérité

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