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GRAINE d’ANGIOSPERME
(Végétaux Supérieurs)
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Germination : Définition
• Germination : désigne l’ensemble des processus qui vont du début
de la réhydratation de la graine jusqu’à la percée radiculaire des
téguments ou dès que la radicule commence à s’allonger s’il s’agit
d’un embryon isolé. C’est le phénomène par lequel l'embryon
contenu dans la graine sort de sa période de vie ralentie et se
développe grâce aux réserves de la graine. Elle est caractérisée par
:
• Une importante absorption d’eau : Imbibition,
• Une forte activité métabolique : Activité respiratoire,
• Une thermogenèse intense et une perte temporaire de masse.
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GERMINATION SS DE LA GRAINE
GERMINATION SENSU STRICTO COMMENCE PAR L’IMBIBITION DE LA GRAINE
ET SE TERMINE PAR LA PERCEE RADICULAIRE DES ENVELOPPES DE LA
GRAINE
•Activation de l’embryon qui permettra la
croissance de la plantule
•Radicule non allongée : déshydratation
possible
•Radicule allongée : déshydratation = mort de
la graine
•Début de la croissance de la radicule :
Passage d’un état réversible à un état
irréversible
Côme, 1993
Haricot
Haricot
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Germination hypogée : Pois
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TP2-M2SN - UCAD
Cas des monocotylédones
Cotylédons
= feuilles primordiales
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Courbes de Germination
A : Lot homogène. Toutes les
semences germent, germination
regroupée.
B: Les semences ne germent pas
toutes, le %age maximal est atteint
rapidement (50%).
C, D : Lot Hétérogène. Toutes les
semences germent, Germination
E
étalée, Temps de latence long.
F
E : Les semences ne germent pas
toutes, le %age maximal est atteint
plus ou moins longtemps :
Semences dormantes
F : Aucune graine ne germe, lot
non viable , droite confondue avec
l’axe des abscisses
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Conditions de germination
• A. Conditions internes
1. Maturité de la graine
2. Longévité
3. Pas d’inhibition tégumentaire ou Dormance
embryonnaire
• B. Conditions externes
1.Eau
2. Oxygène
3. Température
4. Humidité
5. Lumière
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Conditions de germination
GERM+++
D. Source d’énergie
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Phases physiologiques de la Germination
Courbe théorique
d’imbibition des semences
(Courbe de l’Evolution de
l’absorption d’eau par un lot
de semences ; Côme, 1982)
Uptake of water by a mature dry seed is triphasic, with a rapid initial uptake (phase
1, imbibition) followed by a plateau phase (phase 2, metabolic preparation for
germination). Phase 3 is a further increase in water uptake which occurs directly
after germination is completed. Phase-3 water uptake causes hydraulic growth of
the embryo and the emerged seedling. The plant hormone ABA inhibits phase III-
water uptake.
Remarque : tant que la radicule n’a pas percé les téguments la germination est
réversible par technique de priming : pré-imbibition des semences puis blocage. 52
=AMORçAGE de la Germination.Avec cette technique tous les semis pousseront en
Eau d’Imbibition
Eau d’imbibition :
quantité d’eau nécessaire est de 50% à 250% du poids sec de la graine
Les tissus de réserve et la nature de ceux - ci varient et font varier la quantité
d’eau absorbée :
• Les graines sont capables de récupérer de l’eau dans des sols plus ou moins
secs grâce à une forte succion.
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Facteurs intervenant dans l’Imbibition
Variables contrôlant l’imbibition
- Différence de potentiel hydrique entre le sol et la graine
- Surface de la graine affectée par les transferts d’eau en phase liquide et
gazeuse.
Sensibilité à l’eau
Apport de l’eau à l’état liquide. Qté d’eau absorbée varie en fonction de l’espèce
- Excès d’eau néfaste à la germination, privation d’O2 à l’embryon
- Mince filet d’eau peut gêner la germ : Cas des graines de Betterave
- Semences aquatiques germent parfaitement dans l’eau
Ex : Typha latifolia et Oryza sativa (Riz)
Oldenlandia corymbosa ne germe qu’immergée
Nécessité d’un équilibre entre le niveau d’aération et le niveau de l’eau
Mécanisme d’imbibition
• Absorption d’eau est rapide pdt les 1ères heures, puis ralentissement et
atteint un maximum.
• Eau pénètre par capillarité, les ¢ deviennent turgescentes et provoquent un
appel d’eau., suivi d’une expansion de l’embryon.
• Température intervient peu mais agit sur la vitesse d’entrée d’eau. Pas
d’influence sur le taux final d’imbibition.
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Absorption d’eau par les différentes parties d’une graine
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Phase 2 : APPORT D’OXYGENE A L’EMBRYON EN GERMINATION
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Influence de l’Oxygène
Courbes d’intensité respiratoire : O2 Substrat indispensable à la respiration qui
permet la production d’ATP et de matières organiques
Courbes d’intensité respiratoire
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Dégradation des substrats respiratoires
Les réserves occupent 80% de la taille de la graine. La
dégradation s’effectue grâce à l’O2 et aux enzymes.
• 1. Mobilisation des réserves : Rappels
On distingue trois types de graines :
- Graines amylacées : réserves glucidiques
- Graines oléagineuses : réserves lipidiques
- Graines protéagineuses : réserves de protéines
2. Quotient respiratoire
C’est le rapport en volume du CO2 dégagé sur l’O2
absorbé :
Glucides Transport
Lipides Saccharose Glucose + Fructose
Transport
Protéines Acides Aminés Protéogenèse
Glutamine
Asparagine
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Mobilisation des réserves dans un grain d’orge en germination
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GA3 et production d’enzyme alpha amylase chez l’Orge
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Contrôle de l’activité de la couche à aleurone par la GA3
Données physiologiques
La couche à aleurone contient des cellules remplies de corps protéiques qui se
trouvent dans les vacuoles d’accumulation protéique (VAP). Ces cellules
contiennent aussi des réserves importantes de phytates de K, Mg et Ca et des
lipides de réserve qui servent lors de la germination, de sources de carbone, avant
que les réserves glucidiques ne soient mobilisées.
Perception du signal et transduction
-Le récepteur est localisé à la surface de la cellule.
Des protéines G, La Guanosine-monophosphate cyclique (cGMP), le Ca++
participent à la voie de transduction du signal gibbérellique.
Phénomènes consécutifs à une application de GA3 : Augmentation des teneurs en
Ca2+, en calmoduline, en H+.
Transduction
1. GA3, après perception sur le plasmalemme, active la transcription de 2 mRNA.
L’un transcrit le gène de la calmoduline, l’autre le gène de l’alpha amylase.
L’activation se fait par 2 voies: - l’une par la Guanylate synthase qui permet la
synthèse de cGMP;- l’autre par une cascade de kinases qui assure une série de
phosphorylation/déphosphorylation
2. La Calmoduline est produite dans le cytosol; les mRNA de l’alpha-amylase sont
traduits dans le RE. 64
Contrôle de l’activité de la couche à aleurone par la GA3
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Inhibition de l’activité de la couche à aleurone par l’ABA
PLD :
Phospholipase D
PA : acide
phosphatidique
- Sa valeur oscille entre 0 et 1. Elle est égale à 1 si elle entièrement sous forme d’ATP.
- Dans une cellule en parfait état physiologique, sa valeur se situe entre 0.95 et 0.9.
- Pour les graines à réserves amylacées qui se trouverait en état d’anoxie ou d’hypoxie, les
processus de fermentation contribuent pour une certaine part à la formation initiale d’ATP.
- Pour les graines à réserves lipidiques, plus exigentes en O2, la contribution des processus
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fermentaires dépend de la nature de la semence et des possibilités d’accès à l’oxygène.
Influence de la température
Action directe
Elle intervient directement sur la vitesse des réactions biochimiques (activité des
enzymes). Elle agit sur la perméabilité des membranes.
Optimum thermique sur la Germination SS est nettement inférieur à celui de la
phase de Croissance
Variations thermiques stimuleraient alternativement la GSS et la Croissance
et conduiraient à une meilleure germ que des Ŧ constantes.
Action indirecte
Intervient sur la solubilité de l’O2 dans l’eau et donc sur la disponibilité de l’O2 à
l’Eon
Réglage de l’apport d’O2 à l’Eon à travers les enveloppes séminales (voir schéma)
Températures compatibles
La température permet de définir les limites < et > compatibles avec la Germ
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Gamme de températures compatibles avec la germ varie d’une espèce à l’autre.
Influence de la Lumière :
Photosensibilité
Chez les graines d’Angiospermes, on trouve plusieurs types
de photosensibilité :
- La photosensibilité positive : elle est présente chez 70%
des semences, c'est un besoin de lumière pour Germer.
- La photosensibilité négative : c'est un cas rare que l'on
trouve chez les Liliacées et Hedera helix (Lierre) (25% )
- Pas de photosensibilité ou photo-indifférentes : on
retrouve ce cas chez la majorité des plantes cultivées (5% ).
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Le Phytochrome
• Chromoprotéine dont le statut est
influencé par la lumière.
•Chaque protéine est liée à un
chromophore qui absorbe la lumière
(groupement prosthétique)
• Essentiellement produit à l’obscurité
et existe sous sa forme réduite PR et
stable (ou P660).
• L’exposition à λ = 660 nm (rouge) le
convertit en PFR ( P730). PFR est
reconvertit en PR sous exposition à λ =
730 nm. Biologiquement, PR : statut
inactif et PFR statut actif.
• Le groupement chromophore est un
tétrapyrrole linéaire qui différe dans sa
conformation et son spectre
d’absorption selon qu’il est à l’état de
PR ou de PFR. Le passage de la forme
PR (cis) à la forme PFR (trans) se fait
par une isomérisation au niveau des
carbone 15 et 16 (d’après Andel et al., 2000). 72
•Existence
T2-M2SN - UCAD
de PHYA à PHYE:Arabidopsis
Partie contenant le chromophore
(activité du photorécepteur)
Germ+
Enzymatique
La relation entre le phytochrome et la germination a été en 1er
lieu étudiée par Flint, en1935 puis par les travaux de Borthwick
et al., 1952. R (red) : λ = 660 nm; FR (Far red) : λ = 730 nm
L’état photostationnaire ou Equilibre photostationnaire =
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P730/ P total (P730+P660) détermine la réponse qui est variable
selon la sensibilité des graines (plantes)