ETAT D’AVANCEMENT DU TRAVAIL DE THESE

« SENSIBILITE DES POPULATIONS DE ROUSSETTES

(MEGACHIROPTERES, PTEROPODIDAE) AUX PRELEVEMENTS
CYNEGETIQUES ET AUX PREDATEURS INTRODUITS : UNE APPROCHE
ECO-DEMOGRAPHIQUE EN NOUVELLE-CALEDONIE. »

Prix d’Encouragement à la recherche de la Province Sud & Allocation de thèse

de l’Institut Agronomique néo Calédonien (IAC)

PERIODE DE DECEMBRE 2017 A FEVRIER 2018

MALIK OEDIN – 1ERE ANNEE DE DOCTORAT
Encadrement : Fabrice BRESCIA (IAC), Alexandre MILLON (IMBE) & Eric VIDAL (IRD-IMBE)
 I. Résumé des activités réalisées entre Février 2017 et Novembre
2017
Lors de la première période de ma thèse j’ai pu faire un point bibliographique sur la thématique sur
laquelle je travaille qui m’a permis de recadrer mon projet dans un contexte global de menace des
roussettes sur les Iles et dans le monde. Cette première période m’a aussi permis de mettre en place
des collaborations en local avec différents acteurs avec qui je pourrais travailler en partenariat et
d’autres qui pourraient avoir des informations intéressantes sur mon sujet d’étude. Mais aussi à
l’international avec d’autres chercheurs qui pourront m’aider en termes de matériel, connaissance,
méthodologie ou analyse de données. Une grosse partie de cette première période a aussi été de
rechercher des financements complémentaires pour pouvoir réaliser certaines de mes
expérimentations, notamment acheter des balises GPS. J’ai aussi pu au cours de cette période
récupérer des données issues d’autres structures pour compléter mes analyses et envoyé des dents
de roussettes en analyse d’âge auprès d’un laboratoire spécialisé. J’ai aussi participé aux doctoriales
de l’Ecole Doctorale du Pacifique (antenne UNC) et y ai présenté un poster sur un panorama de ma
thèse. J’ai achevé cette première période par une mission en Métropole qui m’a permis 1) de
recadrer ma thèse et de préciser ses objectifs et 2) de finaliser une analyse de données déjà acquises
qui seront utilisées dans le cadre de la rédaction de mon 1er article de thèse.

II. Activités menées depuis le 1er décembre 2017

1. Mise en place d’une réunion avec la SEM Mwe Ara pour travailler sur le
Domaine de Déva
Le site de Déva a été identifié par notre équipe d’un point de vue scientifique et technique et par la
Province Sud d’un point de vue connaissance de leurs espaces naturels et suivi des espaces naturels
gérés.

J’ai contacté la SEM Mwe Ara, structure gestionnaire du Domaine de Déva, pour leur demander
comment mettre en place un partenariat entre l’IAC et leur structure qui nous permettrait de
pouvoir travailler sur le Domaine en Collaboration avec leurs agents et dans le respect de leurs
règles, ils m’ont transmis le Modus Operandi suivant :

a) Au préalable de la délivrance de l'autorisation de mener des travaux à Déva :

- Restitution des travaux précédents effectués sur le territoire sur le sujet

- Présentation claire des hypothèses à vérifier à Déva

- Et des différentes manipulations envisagées durant quelle période de la reproduction de ces

espèces, et pendant combien d'années

b) Ayant présenté ces données, nous formulerons notre avis quant à faire débuter ou non ces
travaux sur le domaine, sachant qu'ils devront ABSOLUMENT SE PRESENTER A LA SEM et nous rendre
compte préalablement du planning des visites qui seront effectuées sur le Domaine.

c) Si l'arrêté d'autorisation est délivré, le bénéficiaire devra effectuer une restitution auprès de la
SEM un mois avant le terme de l'autorisation délivrée

La Direction de l’Environnement (DENV) de la Province Sud a émis un avis Favorable à notre

proposition d’étude des roussettes sur le domaine de Déva, qui nous a permis de réaliser une
réunion avec la DENV, notamment le service des Gardes Natures, ainsi que la SEM Mwe Ara pour leur
présenter le projet et ainsi leur demander leur autorisation. Au cours de cette réunion, j’ai pu
expliquer le projet et obtenir leur accord de travailler sur le Domaine. Les opérations de terrain sur
ce site vont donc pouvoir débuter très rapidement.

2. Réunion avec la DAVAR pour la récupération des dents de roussettes

domestiques et connaitre leurs avancées sur le Virus Nipah
Etant souvent en interaction avec la population, je suis souvent confronté à des questions relatives
au Nipah virus qui aurait été détecté en 2015 au parc forestier et dont la signature semble présente
dans l’organisme de certaines roussettes sauvages. Je me suis donc rapproché de la DAVAR,
opérateur des travaux à ce sujet, pour pouvoir fournir une réponse informée lorsque l’on me pose
des questions sur cette thématique.

Ce fut aussi l’occasion pour moi de leur faire savoir que je réalisais une thèse sur les roussettes en
Nouvelle-Calédonie et cela nous a aussi permis de réfléchir à des collaborations possibles lors de nos
expérimentations. De leur côté ils ont proposé de me fournir les dents des roussettes qu’ils
collectaient par l’intermédiaire des gardes natures (saisies de chasse) ou des vétérinaires (roussettes
domestiques). De mon côté je leur ai expliqué que j’allais surement faire des captures dans le cadre
de ma thèse et ils semblaient intéressés par récupérer de l’urine si cela était possible, lors des
captures.

3. Avancée dans les analyses du 1er article de thèse

Récupération des données sur les incendies en Nouvelle-Calédonie
Après de longues recherches sur les potentiels interlocuteurs au sujet de données disponibles
concernant les feux en Nouvelle-Calédonie, j’ai finalement pris contact avec l’Observatoire de
l’environnement de la province Sud (Œil.nc) qui ont pu me fournir des données sur les feux en
Nouvelle-Calédonie depuis 2006.

Récupération des données sur les évènements climatiques extrêmes en Nouvelle-Calédonie

J’ai pu récupérer via le site de Météo France des données sur les intempéries qui avaient frappé la
Nouvelle-Calédonie depuis 2009 (dépression et cyclones).

Calcul des éloignements des gites aux tribus et du temps d’accès pour chaque gite suivi
A l’aide des cartes routières de la DITTT, de l’outil itinéraire de « google map » et des fonds de carte
« géorep » du gouvernement, j’ai pu calculer les distances des gîtes de roussettes aux tribus et les
temps d’accès des tribus et des villes aux gîtes.

III. Avancées sur les recherches de financement

1. Finalisation de la demande de financement à la Fondation François Sommer, en
attente de réponse
La demande de ¨financement auprès de la Fondation François Sommer a pu être finalisée et rendue à
temps le 15 décembre 2017. La réponse à la sélection des dossiers sera donnée courant Mars 2018.

2. Soumission d’une demande de Bourse SFE-H&B « Écologie impliquée » R.

Barbault et J. Weber, Refusée le 13 février 2018
La Société Française d’Écologie et d’Évolution (SFE²), Humanité et Biodiversité (H&B), l’Agence
Française pour la Biodiversité (AFB) et la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB)
s’associent afin de promouvoir « l’écologie impliquée » en offrant deux bourses de 5000 euros. Cette
bourse en hommage à Robert Barbault et Jacques Weber peut être utilisée pour financer une partie
spécifique d’un projet plus vaste faisant appel à d’autres sources de financement. Ces bourses
récompensent des projets d’écologie impliquée définie ici comme un champ de l’écologie qui
cherche à résoudre des questions de société autour d’enjeux environnementaux par des projets de
recherches associant des personnes du monde académique et des personnes du monde non-
académique.

Réponse : « Nous vous remercions pour l'intérêt que vous avez porté à notre bourse mais nous avons
le regret de vous annoncer que votre candidature n'a pas été retenue pour la bourse "Ecologie
impliquée" Barbault-Weber. Nous avons reçu cette année 39 dossiers analysés par un jury de 6
personnes issus de la SFE, H&B, AFB et FRB et seuls 2 pouvaient être financés. »

3. Soumission d’une demande de bourse pour participer à la conférence 2018 de

l’Australasian Bat Society, Acceptée le 14 fèvrier 2018
Travel Grant: As a result of our successful application for a conference grant from the NSW
Department of Industry we are able to support two members with travel grants of up to $1000 each.
The purpose of these grants are specifically to aid members who are based in the greater
Australasian Pacific region (excluding Australia) who may find it difficult to attend due to the cost of
travel but would be keen to present their research findings at the conference.

Réponse à la demande effectuée (Annexe 1):

Dear Malik,
I am very pleased to inform you that the ABS Conference Organising Committee has decided to
award you AU$1,000.- towards your travel expenses.
Thank you for submitting your excellent application – We look forward to seeing you at the
conference in April!
Best wishes,
Dr Justin A. Welbergen
President, The Australasian Bat Society, Inc

4. National Geographic Grant, refusé le 20 janvier 2018

Réponse: The National Geographic Society's Committee for Research and Exploration recently
reviewed your grant proposal, "Filling the gaps to prevent extinction: the case of flying-fox
populations in New Caledonia." The Committee gave careful consideration to your proposal and we
regret to inform you it was not recommended for funding. In its deliberations, the Committee must
consider the Society's overall grants budget and the need for diversity among applicants and
geographic areas. Most importantly, the Committee relies on extensive peer reviews to guide us in
our recommendations. Unfortunately, we often find it necessary to decline projects that are
otherwise worthy. Due to the volume of applications received, the Committee does not provide
feedback to applicants whose projects have been declined.

IV. Concrétisation pour les perspectives énoncées précédemment

1. Report de la soumission du 1er article à Mars 2018
L’acquisition des données étant plus difficile que ce que j’avais prévu initialement, une soumission de
ce premier article de thèse en Mars 2018 parait être un objectif plus réaliste mais qui reste ambitieux
d’un point de vue de la quantité de données centralisées et analysées. Le titre provisoire de ce
premier article est celui proposé pour l’abstract à l’ABS 2018 (Annexe 3).
 2. Report du commencement des campagnes de terrain à fin février 2018
Les démarches avec la SEM Mwe Ara venant de se mettre en place, la partie terrain de ma thèse n’a
pas encore pu commencer. Maintenant qu’on a l’autorisation de la SEM de travailler sur le Domaine
de Déva je vais pouvoir commencer mes expérimentations dans les jours qui arrivent selon un
planning déjà défini (Annexe 2).

V. Perspectives
1. ABS 2018
J’ai donc soumis un abstract (Annexe 3) pour participer à la prochaine conférence internationale
organisée par l’Australasian Bat Society qui regroupera un grand nombre de chercheurs, ingénieurs,
gestionnaires et autre spécialistes des chauves-souris de la zone Asie-Pacifique.

2. Comité de suivi de thèse

Je voulais réunir mon 1er Comité de suivi de thèse en mars mais des soucis d’organisation on fait que
ça aurait été très contraignant et plusieurs des membres auraient été pris de court. En avril il y a la
période de chasse autorisée aux roussettes, durant laquelle je prévois déjà d’aller en conférence en
Australie la première semaine puis de récolter des données de chasse, c’est pourquoi cet évènement
aura finalement lieu en mai 2018.Il me permettra de vérifier que je ne suis pas en retard et discuter
de certains points de ma thèse avec les différents membres. Je dois soumettre la liste des membres
au président de l’école doctorale dès qu’elle aura été validée par mes encadrants et je pourrais
ensuite les solliciter.

3. Conférence Chauves-souris avec le CIE Nord

Une conférence sur les chauves-souris (chiroptères ; petites chauves-souris insectivores + roussettes)
de Nouvelle-Calédonie est prévue en Province Nord, en collaboration entre l’ACCS et l’IAC et organisé
et sollicitée par le Centre d’Initiation à l’Environnement Nord.

4. Atelier roussette (encore en réflexion)

Ma thèse ayant un objectif final de conservation fort, nous envisageons de réunir les différents
acteurs et partenaires institutionnels, coutumiers et associatifs afin d’engager ensemble une
réflexion sur le travail en cours et de mieux connaitre les attentes de chacun.

5. Formation des gardes natures

Une des composantes de ma thèse étant d’évaluer l’impact de la chasse sur les populations de
roussettes, je voudrais travailler avec les gardes nature sur cette partie et donc les former à
différents protocoles pour qu’ils puissent récolter des données lors de leurs missions. La première
étape consistera à les former avant avril (période de chasse) à la reconnaissance des espèces de
roussettes chassées (noire et rousse) pour qu’ils puissent récolter des données et des échantillons
lors de leurs contrôles de chasse. Les échantillons qui m’intéressent prioritairement sont les dents et
les griffes pour essayer d’estimer l’âge des individus.

Pour cela je prévois de leur produire un guide simplifié de connaissance et d’identification des
espèces et aussi des fiches à remplir lors de collectes d’informations ou d’échantillons.

VI. Activités annexes

1. Vice-Président de l’Association pour la Conservation des Chauves-Souris
En tant que membre actif de l’Association pour la conservation des Chauves-Souris (ACCS), j’ai pu
conseiller un propriétaire d’une maison habité par les chauves-souris à réaliser ses constructions en
limitant les dommages potentiellement causés par les travaux sur la colonie qui était présente dans
son toit.

Je suis actuellement sur un projet de suivi et de mise en protection d’un nid de roussettes sur
Dumbéa avec la DENV de la province Sud, notamment le service des gardes nature. Le suivi de ce nid
pourra être intégré dans les données futures de l’observatoire roussette sur lesquelles je travail.

2. Représentant des doctorants à l’Université de la Nouvelle-Calédonie et à l’Ecole

Doctorale du Pacifique
Les mois de novembre et décembre ont été chargés pour ma fonction de représentant des
doctorants, en effet, j’ai participé à la commission disciplinaire (instruction et jugement) de 3 de mes
collègues étudiants ayant enfreint le règlement de l’UNC. J’ai aussi participé à la Commission
recherche de l’UNC de fin d’année et au dernier Conseil de l’Ecole Doctorale de l’année.

3. Association des doctorants de Nouvelle-Calédonie « Calédoc »

A travers Calédoc, je m’implique avec des camarades dans des actions et projets visant à améliorer le
quotidien des doctorants mais aussi la valorisation de leurs travaux et leur insertion professionnelle
postdoctorale.

VII. Annexes
1. Australasian Bat Society Congres 2018, Travel Grant
My presentation
My name is Malik OEDIN, I am a New Caledonian native student based in New Caledonia (greater
Australasian Pacific region) and I am currently conducting a PhD thesis at the University of New
Caledonia (UNC) with a Grant from the South Province to accomplish its work. My PhD untitled
“Demographic sensitivity of New-Caledonian flying fox’s populations toward hunting and invasive
mammal's predation” is co-supervised by Dr. Fabrice Brescia from Institut Agronomique néo-
Calédonien (IAC) and Drs Alexandre Millon and Eric Vidal from Aix-Marseille University (IMBE- AMU,
France) and the Institut de Recherche pour le Développement (IRD, New Caledonia). The aim of the
thesis is to improve knowledge on population dynamics of two species of flying fox (genus Pteropus)
in New Caledonia and to evaluate the impacts of hunting and feral cats on those species. The goal of
his PhD work is to provide direct tools for managers and authorities to improve management of
flying foxes in New Caledonia and set the scene for a transfer toward adaptive management of these
emblematic and endemic species. I accomplished all my undergraduate studies in New Caledonia,
and I was graduated with a Master's degree in Ecology and Population Biology from Poitiers
University (France); I am now specialized in the study and management of threatened or invasive
species. I wish to pursue in a research career for the management of the biodiversity in New
Caledonia. I am also strongly involved in bats conservation via volunteer's actions as Vice-President
of the New Caledonian Bat Conservation Society.

My project for the Australasian Bat Society Conference, Forum and AGM
During the Australasian Bat Society Conference, I want to present, during an oral presentation, the
result of the first part of my PhD which is the survey of New Caledonian flying fox populations
through a monitoring program which is based on the analysis and valorization of previous data and
reflection about the management of cultural and natural keystone species when they are harvested.
In my presentation I will talk about the interest and the necessity to improve our management of
these species and so the necessity to establish adapted monitoring to assess their populations. I will
take for example the complexity to study flying fox in the New Caledonian context of high pressure
which makes them particularly fearful of humans and their perturbations. I will explain methods used
to tackle these problems and results produced by analysis of count data over several years. Finally, I
will achieve my presentation with propositions for adaptive management in New Caledonia and
future survey we have to establish.

My talk to the ABS conference will be the first oral presentation and participation to a conference for
my second year of thesis. With my presentation, I hope to generate the interest of colleagues in the
same field to engage discussion and sharing analysis and experiences on this subject. I want to seize
this opportunity to discuss also with researchers of my future study in order to improve my study
design and prepare selection of data collect and analysis strategy. Finally, it will be for me a chance
to talk about my working hypothesis with specialists to better understand their strengths and their
weaknesses and improve them secondly. I have also planned on meeting researchers with which I am
already in contact with by mail and that work on similar studies like Christopher Todd and maybe
Glenn Hoye.

My plan to use the ABS Travel Grant

If I success to obtain the 1000$ of the travel grant, I will use it to pay my plane travel (two-way
ticket– New Caledonia to Sydney) estimated at 988$. The Institut Agronomique néo Calédonien will
be in agreement to fund the remain of the costs for my participation at this event so, remain of air
plane travel cost if it increase, transfer by Sydney trains (two-way ticket - Airport to Richmond),
accommodation for 5 days, normal registration at the ABS event estimated at least at 492$.

2. Calendrier des expérimentations futures sur le Domaine de Déva

 3. Australasian Bat Society Congres 2018, Abstract for an Oral Presentation
Monitoring the trend in harvested species of high cultural significance: the case of flying-
foxes in New Caledonia
Oedin, M.1,4, Brescia F.1, Boissenin, M.1, Cassan J.J.2, Vidal, E.3, Millon, A.4
1
Institut Agronomique Néo-Calédonien (IAC), Equipe ARBOREAL (AgricultuReBiOdiveRsité Et vAlorisation) BP 73,
98890 Païta, Nouvelle-Calédonie.

² Province Nord, Direction du Développement Economique et de l’Environnement, Service impact

environnemental et conservation (DDEE), Service impact env.& conservation
3
Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), Aix Marseille Université,
CNRS, IRD, Avignon Université Centre IRD Nouméa - BP A5, 98848 Nouméa Cedex, Nouvelle-Calédonie
4
Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), Aix-Marseille Université,
UMR CNRS IRD Avignon Université, Technopôle Arbois-Méditerranée, Bât. Villemin – BP 80, F-13545 Aix-en-
Provence cedex 04, France

Abstract

Flying fox (Pteropus sp.) populations are actually facing multiple threats and declining in the majority
of their distribution area. Their conservation has to be a priority, particularly on Islands where they
are keystone species for forest ecosystem functioning.

In New Caledonia, flying foxes are emblematic species of great cultural importance for indigenous
people. However, P. tonganus & the endemic P. ornatus, are heavily harvested for bushmeat and
their habitats are decreasing. Furthermore, feral cats prey upon these species throughout the year in
all forested areas. The disappearance of historical roosts indicated a decline of populations in New-
Caledonia and this trend is perceived by most local people.

To assess the trend of hunted flying fox population, we conducted a large scale survey of 30 roosts
twice a year by three-night fly-out counts between 2010 and 2016. Preliminary data analyses have
detected a slight declining trend and large inter-annual variations, partially linked with
environmental factors. We assessed the correlation of proxies on roost growth rate such as annual
fruit crops productions and distance of roosts from tribes, with the hypothesis that remote roosts
being less impacted by poaching due to limited access and roosts very close to tribes could benefit
from of a ‘customary’ protection. But also the potential negative effects of bushfire and tropical
storm.

Finally, we reviewed the gaps in scientific and social knowledge we need to fill in order to build an
adaptive management plan for a sustainable Pteropus harvest and conservation of associated
cultural aspects in New Caledonia.