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La Vie Mysterieuse n58 May 25 1911
La Vie Mysterieuse n58 May 25 1911
— N* 58
Fo n d â t son: Professeur D O N A T O
MAGIE
ASTROLOGIE CARTOMANCIE - CHIROMANCIE - GRAPHOLOGIE - SPIR'TISME MAGNÉTISME
R E D A C T I O N - E l A D M IN I S T R A T IO N , 23, tue N .-D . de Recouvrance, Paris-2e
I _y
L A V IE MYSTÉRIEUSE. Publication bi-mensuelle* paraissant le Iû et le 25
F o n d a te u r! P r o fe s s e u r D O N A T O D ir e c t e u r ; M . M a u r ic e d e H U S N A p t
IM P O R T A N T E S R E G O M M A N D A T IO N S
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- 1*6
J'Jos Collaborateurs Intimes
Le Professeur. DONATO
L a b av e lui coule des lèvres, sa tête frapp e le parquet, suggestions de sa propre pensée, o u blian t un e minute
ses m em bres se raidissent en des contractions tétaniques. ap rès, de façon complète, ce que l'on a f a i t
« E t ce m ugistrat était la glo ire de notre ville p ar son A h ! comme le libre-arbitre est p lu s q u ’on ne le pense
im partialité, sa compétence, ,sa v aleu r morale, conclut généralem ent, p arfo is ann ihilé d e façon abso lu e !
l'avocat q u i v a préven ir le P r o c u re u r de la République. V o ilà qui peut d on ner à réfléchir à des hommes les p lu s
E h bien, p o u r nous, il ressort que certains états de ancrés d a n s des théories intangibles, au xqu elles les faits
l’hypnose sont absolum ent rapprochnbles d e l’état d ’épi q ue chaque jo u r nous apporte, portent de ru des coups.
lepsie larvée où, inconsciemment, on subit les p lu s atroces M ais, ne philosophons pas.
Chez un m agnétiseur qui n’avait pourtant p a s une ins J A . et M m e D... étaient du dîner, nous étions quatorze.
truction merveilleuse, m ais chez lequel les lectures de M. D... est une glo ire d u P a la is , son éloquence est connue
m aîtres anciens avaient jeté l a bonne semence, nous eû et appréciée, c'est le frère d ’un artiste regretté qui a créô^.
m es l’occasion de vérifier un certain nom bre de faits dont de façon inim itable une des plus belles œuvres de Riche-
le contrôle était, à notre point de vue, un peu insuffisant. pin.
I l av ait un sujet excellent, som nam bule plus ou moins Donc, la causerie s’ouvrit un instant entre le m aître
extra-lucide, qui se prêtait de bonne grâce aux expérien d é jà célèbre et le p au vre jeune débutant que j'étais. Je
ces. lui affirm ai des faits, énonçai des théories q ui trouvè
C ’était un petit bout de fem m e potelée, nerveuse, mieux, rent d an s la m ajorité de mes voisins de table un scepti
hystérique dans toute l’acception d u mot M aintenant, cisme véritablement désobligeant.
c'est une m am an un peu vieillotte, qiii trafique intelligem Je m ’efforçai même à amener le gran d avocat à étudier
ment de vieilleries, d'antiquités et de choses neuves. •la question de très près, en raison même du champ de
Donc un jou r, venant d în er à l'improviste, j ’apportai libre arbitre que certains états psychiques pouvaient con
sous mon b ra s un litre de rhum . On était à table. L a pe sidérablem ent restreindre.
tite femme qui, paratt-il, cum ulait un certain nom bre de M° D ... souriait, m ais ne me croyait pas.
fonctions, était assise à table. On passe a u salon, la femme de l'avocat, une ravissante
Je m e m is au près d'elle, et sans que personne n'ait pu blonde, élancée, d ’une suprême élégance, avait au corsage
me voir, je glissai sous s a chaise mon litre de rh um her un bouquet de violettes.
métiquement bouché, bien entendu. Je demande à l’avoCat s'il croit que je puisse endormir
Tout à coup, voilà m a voisine q ui m anifeste des sym p s a femme
tômes de gaieté bacchique ; bientôt même, l'ivresse s’ac — V o u s riez I
centue et, en proie a u x hoquets, elle se lève précipitam — Que non p a s !
ment de table. — Je suis si certain que vous ne pourrez pas, que je
Pendant ce temps, p o u r ne «p as faire de transmission vous autorise.
de pensée, j ’av ais eu soin de converser très vivement avec — A lo rs, voulez-vous même me donner un instant le
le m aître de la m aison, n'ayant p as une m inute arrêté m a bouquet de violettes que Mme D... porte à son corsage.
pensée s u r les symptômes qui devaient se produire. Il acquiesce, prend le bouquet de violettes de sa femme
L a preuve était faite et quan d p lu s tard , aussi bien rue et m e le donne.
Constance que ru e T u rb igo , „à la R evue scientifique de Je le gard e en m es m ains trois à quatre minutes, et
rOccûltism e, que d a n s d ’autres séances d'expériences, vais le rapp o rter à M m e D .... puis je regagne m a place-
nous eûmes à constater l’influence des médicaments à Je n’étais p as arrivé que Mme D. fait un ah !.. et se
distance, cela ne fut p as une surprise. raidit sur son fauteuil, sa tète se penchant s u r son épaule.
N o u s y reviendrons d u reste. Et avan t que je n’ai eu le temps de montrer combien
U n jo u r un- hom m e d’aflàires qui, longtemps habita les négations outrées étaient peu de circonstance, M* D.
27, boulevard Poissonnière, puis le petit hôtel, ru e Condor s’écriait :
cet, que M* L ab o ri habitait avant de p rendre l’habitation — Cessez cette plaisanterie, monsieur.
ru e P ig a lle , du fam eux Lem oine, l'hom m e a u x diam ants, Et je Téveillai M m e D... qui était une sensitive de tout
M . Doussot, p o u r ne p as céler son nom p lu s longtemps, prem ier ordre, et je m ’excusai.
nous p r ia à dîner. On était tout de même un peu stupéfait dans le salon
C’était un hom m e fort répandu que M. Doussot, vague de mes hôtes, M. et M m e Doussot jubilaient bien un peu
m ent notre confrère a u jou rn al l'E v é n e m e n t , il était sym devant m a réussite, mais en présence de la colère d«e
pathique et en somme, très considéré. M r D... ce fut le silence.
S a femme était une exquise maîtresse de m aison, jolie Et pendant douze à treize ans. M* D . avocat pour
avec ses cheveux d 'o r q ui encadraient à ra v ir une fri tant charm ant, n e me salua plus.
m ousse chiffonnée et spirituelle. Il a fallu qu’il songe un instant à la politique, au mo
N o u s acceptâmes avec p lais ir et ^pendant le dîner, on ment où j'étais vice-président du Comité exécutif du puis
p a rla assez longuem ent de nos articles du V o l t a i r e , du R a sant parti républicain radical, et radical-socialiste, pour
pide, etc , qui, sous la sign atu re du D r Fab. donnaient qu’il veuille bien me serrer la main, un soir à une récep
lieu a u x étonnements de gens q ui n’avaient nulle idée tion de notre excellent am i M. Cruppi, alors ministre du
qu’une psychologie expérim entale existait à côté d ’eux, Commerce et de l'Industrie.
sans que même ils s ’en puissent douter. (A s u iv r e . ) Fabius de Cham pville
LWres d’Occasions
A fin d'assurer à se» am is connus e t inconnue, tous l u avan Lee cinq tr a ité » d 'a lchim ic. de Poisson, en un volume 12 *
ta g e » possibles, la direction de la f i e Mystérieuse signalera doréna Théories et symboles des aichim istes de Poisson. L a pierre
v a n t ton tes les occasions de livres occultes qu i parviendront à sa philosophale, sa fab rication , se» propriétés. I.a transm uta
connaissance. Au jourd ’hui nous sommes heureux d’o ffr ir à nos lec tion des métaux, l'élix ir de longue vie. ses effet» sur l'àmo
teurs les livres suivants, rarissim es e t précieux : e t sur le corps, etc., livre rare 22 •
H istoire de N icolas Flatnel. par Albert Poisson La légende
De la D ém onlalité e t d e» anim aux incubes e t succubes p ar le de Flam el. Flatnel n'est pas mort, se» apparitions au XVIIF
E . t . Louis-Maris S ln istrari d’Am cno ........ Fr. 4 . e t XIX’ siècle. L e liv re des Làvurca Descriptions. Citations.
Les m erveilleux secrets' du P e t it A lb e rt ...................................... 6 10 Les hiéroglypbè8, e tc .. . 16 »
Les secrets magiques e t m erveilleux du G rand A lb e rt ............ 10 • L e liv re de Jam bliquc sur les mystères, truduit du grec pur
P ierre Q uillard ...................... 10 •
Dissertation sur les apparitions des anges, d é» démons e t des
esprits e t sur les Revenants e t Vam pires, p ar Dom Augustin Manuel de graph ologie de Balberg. litr e dedieaeé p ar l'uuteur.
Oalm et, abbé de Senoues, en L orraine. — E dition rarlsslmb l'ou vrage le plus com plet paru sur la question jusqu'à ce jo u r 15 •
de m il sept-oent-quarante-slx. Dnique exem p laire.................. 45 . L a gra ph ologie en exemple de Créplcux-Jumin . ................. 3 60
L A D E U X F O IS ]S flO l* T E
P a r J U L E S L E R M IN A
retenaient par ailleurs, mais aussi crai d’ une maittsûre » . Les sentiers .indigènes s’arrêtç. on lui demande : « Où est le.
gnons-nous, s’il se refuse plus longtemps sont toujours d’une- rectitude abso Nord ? . » — « L à » , indique-t-il sans
a dévoiler le secret* de son écran, qu’un lue. Ils escaladent los penses dégringo hésitation. E t 11 ne sp trompe jamais.
autre chercheur, plus chançgux le devance lent les ravins, suivent toutes les ondula
sans lui reconnaître l'antériorité de la • •
tions du soL mais ne font jamais le moin
découverte. dre détour à droite ou à gauche. Pour Murger, l’auteur si apprécié, l’immor
Souhaitons que notre appel soit en qui connaît la brousse malgache, à la tel jicm tre des mœurs de la vie de
tendu. pour que M. Mesnard se résigne fois si mouvementée et si monotone, il Bohême, aurait annoncé lui-même le jour
enfin à divulguer toute sa technique opé faut convenir que cette surprenante fa de sa mort, à son ami et collaborateur
ratoire. culté constitue une véritable grâce Théodore Barrière, et ce. en ces termes :
d'état. Tu sais, cette nuit, j ’ai senti une main
Cette rectitude a été constatée d’une qui venait me marquer, oomme on mar
Nos lecteurs apprendront avec plaisir façon on ne peut plus tangible lors du que l'arbre qui doit être abattu. M bbcuri
la distinction honorifique dont M. Sil tracé des premières lignes télégraphiques
va in Déglantine vient d’être l’objet. de la colonie. Les ingénieurs, à l’aide des
Parmi les promus au grade d’officier cartes et des boussoles, établissaient exac
d'Académie. nous relevons en effet, ce tement leur direction, puis alignaient Nous mettons à l’étude u n p ro jst
lui de notre aimable collaborateur ■ noua noteaux à perte de vue.
applaudissons de grand cœur à son succès Or. il arriva plusieurs fois qu’un che de » Société Internation ale de recher
tout en souhaitant le voir conquérir d'au min malgache que l'on- trouvait parallèle ches psych iques », dont le b ut se ra de
tres rubans qui rendent hommage à ses à la ligne h son point de départ la cû-
talents de poète et de délicat écrivain. tova pendant quelques centaines de kilo réunir entre elles toutes Iss personnes
mètres sans initiais s'en écarter. Les pro
cédés scientifiques de l'arpentage moderne qui s'occupent théoriquem ent eu p r a
Les indigènes de Madagascar possèdent n’étaient pas plus exacts que l'obscur tiquem ent, de m agnétism e, de sp iri
la faculté de sentir, sans pouvoir expli instinct indigène.
quer comment de qnel côté est le Nord, Une autre preuve plus simple de ce tism e, de télépathie et de toutes scien
aussi sûrement «me le sent l'aiguille ai sens mystérieux est celle oui consiste &
mantée. Et cela leur permet de se dirieer bander h-s veux d'un Malgache quel ces qui se rattachent au dom aine du
dans la brousse d'une manière qui stu- conque. de le faire entrer dans une mai psychism e expérim ental. D ans le pro
péfi" les Européens. son marcher, monter, descendre, nuis
Eut-il un trajet de deux ou trois cents finalement, sans qu'il puisse savoir où il chain num éro, p a ra îtra un ex trait des
kilomètres à accomplir, le Malgache va se trouve, le faire tourner plusieurs fois
droit à son but. « tel un dard lancé sur lui-même comme un toton. Lorsqu'il statuts
M A R Q U É PAR LE D E S T IN (suite)
G ra n d ro m a n in é d it
P a r MARC M A R IO (1)
Après avoir mûri dans la méditation la tactique qu’il dit M. Mayran après avoir salué. Je vais vous exposer la
allait employer, M. Mayran se rendit au domicile person simple requête qui m'amène auprès de vous, et je serai très
nel du riche négociant, boulevard Maillot, à Neuilly. heureux si je peux obtenir votre concours pour l’œuvre que
M.- Couveran-Lisieux occupait là un premier étage su je poursuis.
perbe, luxueusement -meublé, dont le balcon donnait sur le — Une demande de souscription !. . pensa le riche négo
bois de Boulogne. ciant en indiquant un siège à l’inspecteur.
L'inspecteur remit sa carte au valet de chambre qui lui M. Couveran-Lisieux accueillait favorablement presque
ouvrit. toutes les demandes de ce genre dont il était l'objet. Ses
Le négociant, qui venait de déjeuner seul, fumait un ex subventions alimentaient le bureau de bienfaisance de
cellent cigare dans le vaste Bow-Window de la salle à Neuilly. Ni les quêtes d’hiver, ni les souscriptions charita
manger, en lisent un des journaux du jour. bles. ni les bonnes œuvres quelconques n'étaient repous
I)u salon où il avait été introduit, et dont les portes- sées. 11 réglait le prix des cartes de fêtes de charité qu’on
fenêtres étaient largement ouvertes, M. Mayran avait passé lui adressait, et ni les religieuses de l'ouvroir, ni les petites
sur le balcon, el. à travers les vitres de la vérandah. Il sœurs des pauvres ne partaient jamais de chez lui les mains
aperçut M. Couveran-Lisieux. vides.
Il lui sembla remarquer sur son visage une émotion inté
Le budget annuel qu’il consacrait à la bienfaisance s’éle
rieure qui se dessina fugitivement quand il lut sur sa
vait à plusieurs milliers de francs tant à Paris qu’à
carte, au-dessous de ce nom qui ne lui disait rien, la qua
Neuilly.
lité d'inspecteur «bj^infants-Assistés.
— L'administration à laquelle j ’appartiens, commença
— Où est ce MonsWîlr? .. demanda-t-il au domestique en
M. Mayran. est investie à l'égard de ses pupilles de droits
lâchant son journal et en posant son cigare sur le cen
de tutelle, et ces droits lui créent des devoirs qu’elle s'ef
drier. force de remplir avec la sollicitude la plus paternelle. Il ne
— Ce Monsieur est au salon. lui suffit pas d'élever les pauvres petits déshérités qu’elle
— Conduisez-le dans mon cabinet de travail.
recueille ou qu'on lui confie ; elle les suit aussi longtemps
Le négociant s'y rendit tout de suite, une porte faisant qu’elle a droit sur eux. et chaque fois qu’elle le peut, elle
communiquer cette pièce aver la salle à manger. s’intéresse tout particulièrement à ceux qui lui en pa
Debout devant sa table, la carte de visite à la main, il raissent le plus dignes. . Quand ils sont parvenus à l’âge
attendait. du travail, elle les place, selon les aptitudes qu’ils ont mon
Dès qu'il fut seul avec son visiteur : trées ou suivant le métier qui leur a été donné.
— Vous avez demandé à me voir. Monsieur flt-il bana
lement. Ce début confirmait l’opinion que M. Couveran-Lisieux
— Vous voudrez bien excuser ma démarche, Monsieur, s’était déjà faite.
— C’est en fav e u r de vos pupilles, dit-il alors, et p o u r fa-
i V o ir le « numéros 53 à 57.
FaltM eonnaltre partou t la VIE M Y ST E R IE U SE , le Conseiller des âmes.
— 151 -
L _ ■ ■
voriser le u r établissement que
adresser à m oi ?
U n geste v agu e de son.visiteur lu i fit croire a une réponse
affirm ative et aussitôt i l plongea la m ain dans la poche — G eorges M artel est certainement le m eilleur d es sujets
q ui contenait son portefeuille, p rêt à verser généreusement que j ’a i d a n s m on service, dit-il. C’est un garçon re m a r
une somme. quable.
M a is M . M a y ra n l’arrêta. A lo rs, dom inant son trouble intérieur, le négociant de
— Ce n ’est p a s une souscription q u e je suis venu solliciter mande :
de vous, M onsieur, dit-il. — M es fonctions m 'am ènent à — ,Q u e l â g e dites-vous qu’a ce jeune homme ...
m ’occuper d e trouver des em plois, d es situations convenant — Il a u r a vingt-trois an s au 15 septembre prochain...
a u x p upilles dont Cette d ate produi
j ’a i la surveillance.. sit une nouvelle et
J’a i pu d é jà en pla puissante im pres
cer p lu sieurs d an s sion su r M. Couve
d e très honorables ran-Lisieux.
m aisons qui ont bien Il toussa p ou r
v oulu s’intéresser à . s’efforcer d e n’en
m es chers a ban do n rien laisser paraître
nés, au x enfants d e - — H um !..hum !..
venu s hom m es de E t vous dites que
cette gran d e fam ille ce jeune homme...
q u’est l’Assistance — Il est sans em
Pu blique... ploi, c ar d an s la
— T rè s bien !.. fit maison où il était
le négociant. comp pable, unetj
— J’a i pensé que usine de Poissy, a
vous pouviez peut- été détruite p a r un
être u n jo u r, si ce incendie..- A ussi se
n’est tout d e suite, trouve-t-il d an s une
d on ner d a n s votre détresse d’autant
im portante m aison plus profonae qu'il
une petite place à n'est pas seul... Il
m n jeu n e hom m e très est m arié, et il vient
convenable, p arfa i- d’être père...
tem ept élevé, ayant — M a rié ! ...si
toutes les co nnais jeune !...
sances requises pour — I l a épousé une
fa ire un excellent de nos pupilles une
em ployé et re co m jeune fille ch ar
m and able à tous les mante, pleine de
points de vue... qualités.. C'est ju s
— M on D ieu... Je tement parce que ce
n e dis pas., ça peut m alheureux garçon
se faire... S i vous est d an s cette si
pouvez m eprésenter tuation réellement
un jo u r un jeune navrante, que je
hom m e q ui fasse m'intéresse encore
l’affaire... plus à lui...
— S i vous aviez — Oui... C'est un
actuellem ent on très cas intéressant...,
prochainem ent un très intéressant...
C ie o r g c s p r é s e n t a t im id e m e n t (p a g e i S 3 i
em ploi vacant... I l y eut un silence,
— Je n’en a i p as en ce moment. pendant que l’Inspecteur put étudier à son aise ce q ui se
— ...J e p o u rrais vous en s ign ale r un •qui est un sujet passait d an s l'esprit de cet homme.
re m arq uable, p o u rsuivit l’excellent hom m e sans avo ir l’air — V o u s dites, un bon comptable?..
d ’entendre. — C ’est un jeu n e hom m e au qu el je me suis tout — Excellent... une écriture calligraphique... Il a même
particulièrem ent attaché... excellent comptable... I l est été fo u rrier à son régiment...
d ’aille u rs ancien élève de l’Ecole Com m erciale, où il a rem M. Couveran-Lisieux était déjà décidé à faire une place
porté tous les prix... dans sa maison à cet enfant.. , à son fils, car il venait de
— O ui, m ais j e vous d is ... en ce moment com prendre la vérité.
— I l est libéré d u service m ilitaire, bien que n'ayant Il calculait comment il le formulerait pour que la décision
p a s encore vingt-trois an s, car il s ’est en gagé... C'est un ne fût p as en trop évidente contradiction avec ce q u’il avait
nom m é G eo rges M artel... dit au paravant.
A ce nom , M. C ou veran-Lisieux eut un mouvement que la — C ’est une occasion... fit-il. — Les bons employés sont
soudaineté d e son saisissem ent ne lu i permit pas d e dissi si ra re s au jo u rd 'h u i !...
m uler. M. M a y ra n ne fu t pas dupe de ce détour.
I l au rait voulu fa ire répéter ce nom qui venait d e le -ffap- — V ous dites que ce jeune homme est m arié?...
— O ui, M onsieur, et p ère de fam ille... m atin et vous entrerez e n fonctions tout d e suite : c’est une
— A lo rs il lu i fa u d ra it une situation q u i l u t v alû t un affaire entendue. . _
certain chiSred'ap pointem ents... D eu x cent-cinquante francs Le, m alheu reu x d em eu rait interdit. I l était obsédé p a r
p a r m ois a u m inim um . cette pensée torturante de se trouver au p rè s d e celui q u ’il
— S i vous consentiez à le^prendre... à l'essay er tout a u avait volé, de v o ir s a victim e d evenir son p atron , son bien
moins, d it l’inspecteur, vous serez & même d e l’ap précier, et faiteur.
je suis convaincu que v o u s ne le regretterez pas... L ’inspecteur se m éprit en a ttrib u an t le silence d e Georges
— E h bien !... fit tout à coup M. C ouveran-Lisieux. Oui, à une hésitation.
je prends votre protégé... c’est une affaire entendue... — V o u s avez peut-être trouvé d u tr a v a il ?... s’inform a-t-il.
E t avec une ro n d eu r un peu affectée, certainement pour — N on ... ou du m oins le peu de tra v a il que j ’a v a is est
m ieux d issim u ler son état d'esprit, il ajouta ; fini... répondit le jeu n e hom m e. — Je fa is a is d e s band es
— Je suis content de fa ire q uelque chose p o u r ces p upilles d’adresses p o u r la publicité, en attendant d e tro u ver au tre
de l'A ssistan ce P u b liq u e .. C'est une bonne idée que vous chose.
avez eue de vous ad resser à moi, M. l'Inspecteur... Je vous — A lors, puisque vous êtes libre, il n’y a p a s d ’obstacle...
en rem ercie. — Je suis sû r que cela m e portera bonheu r !... Et je vous a i évité cet aveu q u i coûtait tant à votre am o u r-
— O h ! certainement,- M on sieur, dit M. M a y ra n en se propre, c a r j 'a i dit moi-m êm e à M. C o u v era n -L isie u x ce
levant... E t c'est m oi q ui vous rem ercie d e tout mon cœ ur q u 'il en était. Soyez tran q u ille, lui seul le sait et il vous
de ce que vous voulez bien fa ire p o u r ce cher enfaht !... g a r d e ra votre secret. — A lo r s c'est entendu, n'est-ce p as? ...
— A lo rs, envoyez-le- m oi... d it le g ro s négociant, la V ous acceptez...
m ain tendue et le p lu s tôt possible. Dem ain si vous pouvez. — Oui..., répondit G eo rges p arven an t à surm on ter son
— D em ain... je vous le prom ets.. Ce bra ve garçon va être hum iliation. Je vous rem ercie de ce que vous faites p ou r
si heureux. moi, de cet intérêt que vous ne cessez de m e porter...
— E h ! mon cher am i, vous en êtes d ig n e !
— H élas ! pensa le m alheu reu x en un renouvellem ent de
L a surprise de G eorges fut g ran d e lorsqu'un soir, a u mo ses remords. S'il savait ce q u e j 'a i fait!...
ment où il venait do rentrer, il vit a r riv e r chez lui M. — E t vous avez c h a rge de fam ille... Je dois bien cela,
M ay ran . voyons, à deux enfants de notre m aison... E t M adam e, com
Il eut un tressaillem ent q u i le gla ç a en se trouvant en m ent.va-t-elle ?.. Et le bébé? ...
présence de l'Inspecteur de l'Assistance Pu bliq u e, q u’il reçut — L a petite va m ieux, répondit G eorges ; j'atten dais d e
d an s la petite salle à m an g er de son logement. g a g n e r d e l'argen t p o u r la mettre en nourrice, com m e le
M .M a y r a n lui d em an d a : médecin l'exige
— Etes-vous allé d a n s cette m aison de la ru e du Sentier — Il fallait me dire ça p lu s tôt. fit aussitôt M. M n vm n .
que je vous a i indiquée? Po u rq u o i ne vous êtes-vous p as a d ressé à moi ?.. J’a i tout
A lors, ce fu t une appréhension épouvantable qui envahit ce qu'il faut, en dehors d e mon service bien entendu. «•
l’esprit d u m alheureux. i’al les m ovens de s u rveille r ln nourrice... Je m'en ch arge...
Il était obligé de mentir. V o u s êtes décidé ainsi que M ad a m e ...
— N on ... répondit-il d 'u n e voix blanche. — II le faut bien... L e d octeu r l’exige
— Je m 'en suis douté, reprit l’inspecteur, et je me suis — Bon !... Je vous a u ra i u n e excellente nourrice, p as trop
assuré au près de M. C ouveran-Lisieux que vous n'étiez pas loin d'ici, et d a n s les p rix doux, trente fran cs p a r mois,
allé le voir. le sucre et le savon en p lu s... E t ça ne m ’em pêchera p as de
G eo rges respira. L a terreur q u 'il avait eu un moment se la surveiller.. D em ain, je vous en verrai le nom et l’a
dissipait. Il avait la confirm ation que personne ne l'avait dresse.. A llons, a u revoir. . et bon courage... B ien des
vu ru e du Sentier. choses à M adam e, avec tous mes vœ ux p ou r son prompt
— Po u rq u o i n 'v êtes-vous p as allé?. . dem and a l'excellent rétablissem ent... T o ut ça vn m archer m aintenant que vous
homme. allez travailler... E t vous savez, c'est une m aison o ù vous
— Je n 'ai p as osé. . répondit G eorges avec em barras. ferez votre chem in... A bientôt!...
C ’est la pensée de m a fem m e et de mon enfant qui m’a — M erci encore, dit G eo rges en serrant la m ain d e l'ex
retenu en songeant q u’il fallait que j'avo u e à ce m onsieur cellent homme.
q u e je ne c onnais p as, q u i pouvait d evenir mon patron, que D e la petite pièce voisine, M a rgu erite et M m e Fleurot
j ’étais un enfant de l'A ssistance Pu bliq ue... Si j'a v a is été avaient tout e n terd u et elles se réjouissaient.
seul, s'il ne ce fut a g i que d e moi, je vous assure que cela Deux cent cinanan te fra n c s p a r mois, m ais c'était la fo r
ne m 'aurait rien fait... M ais d a n s m a situation... tune p o u r eux... Oh ! quel brn ve homme que ce M. M a y ra n !
— Je vous av ais bien dit cependant que M. Couveran- — V o u s voyez, dit la fervente spirite, mon gu id e me
Lisieu x est un des bienfaiteurs d e nos pupilles. l'av a it bien annoncé !... .
— O u i ...je sais.j^ j^ gn s si d 'au tres que lui, p a r la suite,
l'a vaient su d a n s la m aison.. L e lendem ain, vêtu d e son m ieux, afin d e p ro d u ire bonne
— N on , m on cher enfant, votre secret au rait été bien im pression, h abillé de la jaquette q u 'il avait fait fa ire p o u r
g ard é ... assu ra M. M ay ran . — Eh b ie n ! Je suis donc allé son m a r ia g e et q u 'il conservait soigneusem ent, G eorges se
chez M. C ouveran-Lisieux, comme je viens d e vous le dire, rendit ru e du Sentier.
ajouta-t-il, c ar je ne veux pas vous laisser d an s la m isère Il se présenta timidement, b ie n q u 'il eût ré agi p o u r vain
o ù vous vous trouvez... Je lui ai p a rlé de vous... cre les scrupules q u i le faisaien t hésiter a u moment de se
De nouveau G eorges tressaillit, pressentant m aintenant tro uver en présence d e cet homme qu’il avait volé.
ce q u 'il a lla it apprendre. Il fut su rp ris de l'accueil affa b le que lu i fit le n ég oc ian t
— . .. E t il a une p lace p o u r vous .. une très bonne place — A h ! oui... c'est vous dont m ’a p a rlé un M on sieur... fit
à la com ptabilité... deux cent cinquante fran cs p a r mois M. C ou veran-L isieux en s'efforçant de d issim u ler u n e émo
p o u r com m encer... V o ilà ce que je suis venu vous annoncer, tion que G eorges d evin a tout d e même.
m on cher Georges. V ous n'avez q u 'à vous présenter d em ain là t u i o r e ) M a r c M ario
b a science est plus hum aine que ta eréature même, approfondissez les m ystères en lisant la V i f M Y STERIEU SE.
— 154 —
LE C O R V S H U M A IN SE D É D O U B LE
si elles sont exercées s u r le double, lo rs m ême qu’il est n ir une nouvelle m odification de l’état dans lequel se
fort éloigné de son enveloppe charnelle. tr o u v e -le s u je t.-S o u d a in , ce lu i-c i recouvre l'u sa ge de la
Et pourtant encore, ce double est rarem ent visible ; il p aro le p ou r nous d ire qu’i l se sent s’enfon cer de p lu s en
peut être, il est v ra i, perçu p a r certains sensitifs, il fa it plu s, qu’il lu i sem ble devenir p lu s léger, com m e si q u eb
surtout sentir son action 'p a r des variations de tem péra que chose s ’échappait de lui. P u is il p re n d p e u r ; affirm e
ture, il meut p arfo is d es objets. que sûrem ent quelque chose s’éch app e d u côté gau ch e de
Il est à re m arq ue r ici q u e les phénomènes de dédou son corps, u n peu au-dessous de la ré g io n d u cœ ur. I l
blement provoqués p a r le procédé de la maturation m a ajoute : « Ç a grossit petit à petit, sans fo rm e bien définie,
gnétique sont bien m oins nets, les effets en sont moins ca ressem ble à un léger n u a g e »
intenses que p a r la m éthode d’observation spirite ; nous N o u s disons à L ou ise de ne p a s s 'e ffra y e r ; q u e ce phé
croyons qu’il serait bon de pou v o ir a llie r les d eux mé nomène est tout naturel, ce qui s’extériorise d ’elle devant
thodes. lui revenir s an s qu’elle ait à en so u ffrir en q u o i q u e ce
L a supériorité de la m éthode m agnétique réside en la s o it A in si rassurée, elle reprend confiance et no us décrit
possibilité de provoquer la sortie du double, pour ainsi toutes les sensations q u ’elle éprouve.
dire à volonté. ■■ C’est drôle, dit-elle, ce que vous ap pelez m on d ouble,
L e s expériences en sont là, elles resteront longtemps à « s'en v a de p lu s en plus, à m esure q u e vo u s me m a-
cet apogée si l’on ne s’em presse de m ultiplier les procé <i gnétisez et il y a comme un cordon q u i le relie à moi. »
dés expérim entaux, si l’o n n’essaie pas, p a r tous les (Lou ise ignore tout d u magnétism e, et cette réflexion
moyens possibles à d iversifier les observations. concorde absolum ent avec les d ire s d e s au tres sujets dé
N ou s av o n s été assez h eureux, il y a u ra bientôt deux doublés.)
ans, p ou r ré u ssir une expérience qui eût pour résultat E lle continue : « Je crois que vous p ou rriez le voir, ce
d ’asseo ir définitivement nos convictions, et qui ne sera double, s’il n’y avait p as tant de lum ière. »
pas s an s éb ran ler u n ' peu le scepticisme de certains, si I l fa u t noter que le début de nos expériences a toujours
l’on veut ajo u te r foi au x faits que nous allo ns exposer lieu en pleine lumière. N o u s faisons en conséquence l’obs
d an s leur p lu s franche sincérité- curité ei nous d em andons a u sujet où se trouve placé
A van t eu l’occasion d ’entreprendre un voyage d ans le son fantôm e dédoublé. L à » , dit L ou ise, en indiquant
M id i de la France, je m e trouvais en ju in 1909 à B o r une partie de la pièce où il y a un lit. L es q u atre p er
d eaux : j 'v fis la connaissance, chez des amis, d ’un su sonnes présentes regardent à l’endroit désigné, m ais
jet d es p lu s sensibles, M lle L ou ise B., avec lequel j’ob seule, M m e de M... croit ap ercevoir une légère fluores
tins tous les p rin cip au x phénom ènes du sommeil m a cence.
gnétique. N ou s disun.' alo rs à la som nam bule d e com m ander à son
fantôm e ei de le projeter s u r les assistants p ou r vo ir
A p rès a v o ir fait diverses expériences et classé les états s ’ils éprouveront une sensation quelconque. « C’est curieux,
de sommeil chez ce sujet, no us fûm es tout naturellement annonce-t-elle, il m 'obéit et je n 'ai qu’ à penser p o u r qu’il
conduits, mes am is et m oi, à étudier ensem ble cette
exécute aussitôt ce que j e veux lui fa ire fa ire ! » P u is
question si palpitante du dédoublem ent, le dernier stade elle ajoute : « M me de M ... doit sentir du fro id s u r le
des recherches en m atière de magnétisme. visage. » A ce moment, M m e de M... très surprise d ’éprou
A p rès différentes tentatives que je n'exposerai pas ici, ver cette sensation d isait : « Je sens un courant de fr a î
de Crainte de trop em piéter ho rs du cad re qui m'est cheur très intense. »
réservé, nous finies deux ou trois grand es expériences >« M. de L... doit aussi ressentir quelque chose, conti
qui ne nous laissèrent p lu s au cun doute s u r la réalité nue le sujet, mon d ouble est près de son oreille. » Et M. de
du phénomène et s u r l’objectivité possible du double à L .. pourtant non sensitif et p as p lu s suggestible que
distance. M me de M ..., nous inform e qu’en effet, il a senti un froid
Ce sont ces expériences que je vais m aintenant relater, très ap préciable sur le côté droit de ln figure.
telles qu'elles figurent d an s les comptes rendus que nous Louise nous ayant déclaré qu’elle était fatiguée, nous
prim es séance tenante, de part et d 'au tre, car il ne rappelons son d ou ble et la laissons reposer quelques m i
s'est a g i rien m oins que de fa ire correspondre deux su nutes.
jets sim ultaném ent dédoublés, l'un à B ordeaux, Tautre L orsqu e nous renouvelons l'expérience, le sujet nous dit
a P a ris , c'est-à-dire à près de 60(1 kilomètres de distance. que son double se d é gage p lu s rapidem ent, m ais q u ’il est
Voici comment ces expériences furent conduites : p lu s faible, et il ne peut cette fois, p a rv e n ir à se rendre
J'étais à B ordeaux, ay an t L ou ise comme sujet et M lle sensible aux personnes présentes.
Edmée, mon sujet habituel, était à P a ris , au x m ains de Louise se plaint de nouveau d ’être très fatiguée, aussi
M m e Stahl. sa directrice. n'insistons-nous p as d avantage, sachant combien ces ex
Edm ée, qui fût un des prem iers sujets de D u rville pour périences sont délicates, et s u r sa dem ande, nous réveil
ses expériences ^aM jédoublem ent, pouvait être facilement lons le sujet.
expérimentée p a r "Mme Stahl, qui a, elle aussi, étudié P o u r term iner cette prem ière séance de dédoublement
très à fond les questions m agnétiques et spirites. avec L ou ise, M. de L..., sans rien d ire , et profitant de
Ceci dit, je ferai g râce à mes lecteurs des autres pré ce que le sujet était occupé à p a rle r avec une au tre per
lim inaires, et j'a r riv e à la narratio n des expériences elles- sonne, va s'asseo ir s u r le lit.
mêmes. Quelques instants après, L ou ise se lève, quitte sa chaise
Il leu r sera aisé de voir, p a r ailleurs, les déductions et se d irige lentement vers le lit com m e s i elle y était
logiques découlant de ces relations de faits. appelée p ar q u e l q u e . E lle s'accote à un fau teu il, ses
U n e séance complète de dédoublem ent, avec Louise, eut yeux papillotent, elle devient toute d rô le et ne bouge plus.
lieu à B ord eaux, le lundi 21 juin. N o u s constatons alo rs qu’elle est en état de crédulité. N ou s
N ou s endorm ons cette sensitive très rapidem ent : elle la mettons en som nam bulism e et lu i dem andons ce qui
passe p a r tous les états du sommeil étudiés précédem s'est passé. E lle nous dit s’être endorm ie parce q u e M. de
ment et s u r lesquels nous ne nous arrêtons pas. L ... s’est assis à l'endroit m ême où avait stationné son
A rrivés à la léthargie, i nous som m es obligés de m agn é fantôm e et où il était resté quelque chose d ’elle-même.
tiser assez énergiquem ent et très longuement avant d’obte- (A s u iv r e .) F ern an d G iro d .
Toue, petite et gran d e, collaborez à notre grand e Suvre. Répandez nos abonnem ents de propagande,
Page des A b o n n és
L a Direction do la V IE M Y ST E R IE U SE , soucieuse d'être agréable à se s nombreux abonnés, m ettra à leur dis
position d a n s chaque numéro, une page de son jo u rn al. N ous prions donc nos abonnés de nous fa ire parvenir toutes
les nouvelles, toutes les observations, to u s les fa its dont ils auro n t été tém oins ; de sa v a n ts collaborateurs de la VIE
M Y ST E R IE U SE répondront a u x fa its in téressants qui pourront au ssi être quelquefois le point-de départ de trou
b lantes polém iques dont n o s lecteurs su ivront le développement avec un passion nant intérêt et auxquelles, d ’ailleurs,
ils sau ro n t prendre une la rg e part.
Monsieur le Professeur,
II y » quelques jours, l’ai conduit ma ieuno -fille chez M . C., une nuit; eh bien! j ’aurais voulu la voir publier avec un beau
chirurgien-dentiste de notre ville pour lui faire enlever trois dessin. Prenez bien note do mes observations, puis, je vous dirai
racines incurables, et. le praticien ayant jugé qu’une anésthésie dans l’avenir, tout co qui n’ira pas à mon idée.
générale était nécessaire, je priais mon médecin, le Dr C., d’as Au mois de janvier prochain, j ’irai à Paris pour des affaires
sister à l’opération. personnelles, j ’irai vous dire bonjour pour faire votre connais
M. Ç. se servit do Sœmnoforme (1), comme anesthésique, le sance.
sommeil arriva au bout de trente secondes environ, apres une Recevez, Monsieur le nouveau Directeur, l'assurance de mes
courte période do défense, et dura près do trois minutes. salutations profondément respectueuses.
Ma fille, à son retour à l’état de veille, me raconta ce qui suit : Alexandre B astide .
« Après m’a v o ir m is un masque e t recomm andé de respirer tran- Caen, le 5 mai 1911.
« quillem ent. Je sentis com m e des vapeurs d’é th er m e pén étrer la
• go rge e t m’étouffer, j'essa yais d e c r ie r e t m e débattais con tre la Monsieur.
• suffocation, puis to u t d'un coup, sans savoir comment, j e me tron- J’habitais Paris, jusqu'à l'été dernier, et je n'ai pas eu l’oc
« vais debout dans u n \ salle to u te blanche avec les murs en mo- casion de connaître la Vie Mystérieuse, ce qui aurait mis le
■ satané, que j e reconnus au ssitôt pour le cab inet den taire. Bans comble à mes désirs: car il y a longtemps que je cherche quel
« le fau teu il, une fem m e é ta it en d orm ie e t un homme se penchait qu'un à qui je puisse raconter ce qui m’est arrivé, qui ne
« sur e lle, ce d ev ra it ê tre le dentiste qu oique j e ne pouvais v o ir son mette pas ma parole en doute: maintenant je suis à Caen, et je
• visage, mais de l ’au tre côté du fau teu il, j 'a i très bien reconnu le
« docteur C . .. ; Je pense même l ’a v o ir entendu p arler, puis tou t s’ef- suis obligée do vous écrire ce nue j ’aurais préféré vous expliquer.
- faça e t j e me retrou vais dans le fauteu il, d evant M. C ... qui Il faut vous dire d’abord. Monsieur, que mon père est mort
• m e sou riait en m e dem andant si j'a v a is souffert. » en 1884, et ma mère est morte en 1899. Je les ni vus tous les
Est-ce simplement un rêve ou un phénomène de bilocation deux ensemble, un matin au petit jour en 1903. ils étaient
comme il s’en présente quelque fois dans le sommeil provoqué, resplendissants de lumière, dans une blancheur rayonnante qui
soit par le Magnétisme ou par l'Hypnotisme, et ni us rarement se répandait autour d’eux. Ma mère dit à mon père: Alexis,
encore, après l'administration d’un anesthésique? apprends l’harmonie à Marie, afin qu'elle gagne son existence,
Si vous oensez. Monsieur le Professeur, que ma letre puisse mon nère répondit oui. en faisant signe de la tête. Je me sentais
intéresser les nombreux lecteurs de la Vie Mystérieuse. je serai très neureuse de les revoir, surtout mon père, j’en ai ressenti
très heureux de la voir insérée dans le « C#in des Lecteurs » ou la surprise. Puis la vision disparut, alors je me trouvais étendue
nilh'urÿ. ' tout mon long sur le tapis devant le lit. dans une frayeur indi
Veuillez croire. Monsieur le Professeur, à mes sentiments cible, mes cheveux étaient redressés sur ma tête, je tremblais,
dévoués. W.-S.. CaUiis. j ’étais épouvantée remplie d'une appréhension terrible, j'ai tel
Abonni. lement etc remuée que le mon rappelle toqiours
Deux jours après, un soir, j'ai parfaitement senti une nram
Lille, le 13 mai 1911. prendre ln mienne et me conduire là où il y avait un crayon
Monsieur le Directeur, et du papier qu'elle me fit prendre, ainsi que des vers que
.le profite de votre nomination à la Direction de la V if Mys j ’avais composés, en m’enjoignant de les mettre en musique.
térieuse, pour vous féliciter tout d’abord. Nul doute que vous Il m'est arrivé encore des choses dans ce genre. Je vous les
no conduisiez la Vie Mystérieuse à de hautes destinées, puisque conterai si cela vous intéresse.
ce grand savant qu’est le professeur Donato. l'a affirmé dans le Veuillez. Monsieur, me dire re que vous en pensez, et si cela
dernier numéro. Mais, si vous voulez permettre à -un de vos pre signifie quelque chose.
miers abonnés de vous donner quelques conseils, je vais m'em Veuillez agréer. Monsieur, l'assurance de ma parfaite con
presser de le faire. Tout d’abord votre service de librairie était sidération. Marie-Louise ÜBSIN.
jusqu’à ce jour incomplet, il faudra donc l'augmenter, d'autant 1. rue du Havre, à Caen (Calyadosl.
plus que j ’en ai besoin: il vous manque par exemple, des traités
pratiques de vulgarisation, tels que l'hyenotisme la ma^ie. H Toulouse, le 12 mai 1911.
chiromancie, etc., c’est à vous de voir. Cependant, je tiens à Monsieur le Directeur,
vous féliciter de collaborateurs tels que Mme de Lieusaint elle Abonné depuis le premier jour à votre beau journal la l'ie
m’a prédit des choses qui. toutes sont arrivées, vous pouvez lui Mystérieuse, j'ai suivi passionnément vos conseils au sujet du
présenter mes félicitations de ma part. Vous avez eu des romans magnétisme personnel. Si j'ai bien souvent réussi dans mes
qui étaient très bons, celui que vous publiez en ce moment par tentatives, je me suis néanmoins trouvé devant des sujets ré
exemple, est très bien, vons pouvez féliciter l’auteur, M. Mario fractaires.
de ma part. L e Tarot de la Reyne est très bien .c’est très ins Est-ce un manque de culture de volonté de ma part, ou bien
tructif. très' intéressant, il n'y a pas d'erreur, mais il dure se trouve-t-il des sujets réellement réfractaires. Ce cas est-il
depuis trop longtemps. Soignez vos nouvelles, celles de M. Fa déjà arrivé à des lecteurs de la l ie Mystérieuse. je voudrais
bius de Champville sont très remarquables, commandez-lui donc bien en ce cas, savoir comment ils l'ont solutionné.
beaucoup de travail .i’en serais très content. Vos dessins sont Avec mes remerciements agréez Monsieur le Directeur, l'as
très bien, vous devriez en mettre davantage, d’abord, ça vous surance de ma considération très dévouée.
coûtera moins cher, puisque ça vous remplacera de la copie. Vous François G achon .
ne faites pas une assez large place à vos abonnés, ainsi, il v a Tout ce qui concerne l'adm inistration la rédaction, la
(1) 8cem noform e : liquide volatil: correspondance et les envois de fonds, doit être adressé
Chlorure d'éthyle ................ à M. le Directeur de la « Vie M ystérieuse >. 23. rue Notre
Chlorure de méthyle ...... Dam e-de-Recouvrance, P a ris (2«j.
Bromure d’éthyle ...............
______ ________
C O U R R IE R
x- « c ;o « r *J x > e ‘ «■ o ê x e s
L E S V IS IO N S
O mu mère chérie ! 0 ma douce fiancée.
Ma Stella dont la vie. à peine commencée. Dites les merveilleux secrets de U Nature ?.\.
R iait à son avril comme l’abeillo aux Hours !... Que vois-je ?... Toutes deux ici !... Ciel I C eet bien vous ?
Que m'avez-vous laissé ?... Souvenir et douleurs !... vui ro n d la moro au fils et l’épouso à l'époux ?
Je suis sans volonté, du jour je n’ai que faire ; \ous êtes toutes deux blanches et radieuses.
Puisquo vous n'êtes plus, rien no saurait me plaire ! Vous vous donnez la main comme des soeurs pieuses !...
Divine illusion, dure longtemps encor !
Près do votre tombeau, je vous nppcllo on vain !... Il n’est plus belle image en plus triste décor !
Oui. l’athée u raison : il n’est rien do divin !
L'àmo est une étincelle éteinte sous la terre. — " .k’inéluctable loi. pour un temps, nous sépare,
— P'.t ■“ mère. — Lo sage, à partir, se prépare.
Pas mémo la vapeur qui sort d’ un vieux cratère... « Mais, à son poste, attend les arrêts du Destin.
Pourquoi vivre après vous ? Faut-il que lo soleil u Nous pourrions t'entraîner, en ce joyeux matin,
Avive ma souffrance encor longtemps ?... Sommeil
Du noir tombeau, prends-moi. pour qu’à mon tour j'oublie : « Par un glacial baiser, aux célestes demeures !
Ma joie n fui déjà : tu l'as ensevelie « IM a u t que comme nous, tu vives et tu meures ! »
Avec les êtres chers tombés dans le néant !... ■— Stella dit : « Bien-aune, parle-nous tous les jours P
u Nous te tiendrons aussi d'affectueux discours
Puisque c'est là ce que voulut, en nous créant. « Et quand tu quitteras ta dépouille charnelle.
Lo hasard monstrueux qui gouverne les mondes. « Tu verras, près de nous, la splendeur éternelle 1
Jo suis celles que j ’aime aux ténèbres profondes !... ■i Nous marquerons ta place aux merveilleux séjours
Mais qu'entends-je ?... Qui parle en moi ?... C'est la raisor « Où la loi la plus belle est de s'aimer toujours !
Ou la peur qui retient en ma main le poison !...
J'entends bièn une voix, pourtnnt !... Mais d'où vient-elle ? • Adieu ! a
Oh ! Je sens sur mon front comme un bruissement d'aile ! Vous partez ! Soit !... A mon âme ravie
— « Tu reverras bientôt ta mère et ta Stella » Votre cher souvenir fait supporter la vie !
En croyant au néant ie vous ai blasphémés.
— D it la voix. Esprits, purs immortels, vous que j"ai tant aimés I
Venez donc, doux êtres ? je suis là !
S’il est vrai qu'après nous tout n'egt pas pourriture. Léon I’ ktitj kàn.
C O N S U LT A T IO N S DE LA VIE M Y S T E R IE U S E
Avis trè s im portant à nos lecteurs
f
nel : si le demandeur ne connaît personne à qui faire adresser
Abonnements de propagande son abonnement, celui-ci sera fait d’office à une œuvre de bien
"A c c t t c h e u re o ù les p h é n o m è n e s in c o n n u s d o n n e n t lie u a faisance.
de p a s s io n n a n te s p o lé m iq u e s , o ù l'é la n fo r m id a b le d e lu s cien ce Toutes demandes de renseignements, tous envois de mandat s-,-
se m a n ife s te da ns les th é o r ie s le s p lu s if ir e r s r s . n ous co u lo n s pastr, de bans de poste ou timbres relatifs à ces rubriques, d p f
a p p o r t e r à la v u lg a r is a tio n d e n o tr e o u i r r to u te l'a r d e u r que vent cire uniformément adressés à
n os le c te u r s s o n t r n d r o i t d ’a tt e n d r e de nous. LA V IE M Y S T E R IE U S E ,
A p re s n o u s ê tr e c o n c e r té s a r e c les d iffe r e n ts c o lla b o r a te u r s
23, rue N .-D.-de-Recouvrance, P a ris -f
q u i tie n n e n t si m a g is tr a le m e n . les r u b r iq u e s d e lu d ir in e itio n
da ns n o tr e jo u r n a l, n ous a v o n s d é c id e q u ’a d a te r de c e jo u r ,
mais a u x noms des collaborateurs dont les noms suivent :
t o u te s les c o n s u lt a tio n s s e r a ie n t g r a t u ite s r n e llr s - m fm r s , ca r Pour les consultations astrologiques : Madame de Lieusaint.
— graphologiques : M . le professeur Dock.
le u r m o n ta n t q u i r e s te r a de 2 f r . da ns le jo u r n a l e t de S f r
— de chiromancie: .V. Hupta Saib.
p a r le t t r e p a r t ic u l iè r e sera a ffe c té à u n a b o n n e m e n t de j m o u
de la Marraine: Marraine Julia.
da ns le p r e m ie r cas, de 6 m o is dans le secon d , a l'a d re s s e que P o u r to u te s ces rubriques, les timbres sont acceptés en
le c o n s u lta n t v o u d r a b ie n n ous in d iq u e r .E n a u c u n ie m e n t. mais avec une augmentation de cinq centimes par
p e n d a n t, l'a b o n n e m e n t de p r o p a g a n d e ni p o u r r a é tr i E me. pour le change. Les timbres étrangers sont refusés.
COURRIER DD DIRECTEUR ( cx n i t l l l l L K I A \ M A M K d ire que nos lecteu rs d éjà abonnés auront
.Sous c «tlo rubrique, il est répond u o I tr p u i» luH fftcr lit d éjà. no* Irrieu rs nou.- Ir d ro it de nous désigner les personnes
toutes Questions a van t tr a it ù l'e nsem ble des t/rmundai ent de le u r in d iqu er iun excellent su- qu'elles roudront ab on ner au journal, soit
m an ifestation s psychiques : m a g n é tis n u , j r f rom n u m h uh quc. capubh de les rense*. parm i le u r fa m ille , s o it p a rm i leurs amis.
hypnotism e, suyyestion. télép a thie, s p irilism i. to u t le* er+ n em m t* dr la n e . co P o u r co n su lter M m e de Vasouy. il su ffit
etc., o raison de O.SO c. la hyne a vec un mi lui Ole de le » o u id r r dan/ le uis# recherches. ù 'e n to y c r soit une m èche de cheveux du con
n im u m do q u i (r e lignes. — P r iè r e d'en indi 4c roi r. * mi r r r don ppecml que possèdent sultant. soit quelque chose qu'il ait touché.
qu er le nom bre on taisan t lo demande. tr r ia tn * i•u jr t f en d orm it 1er choses de l'a - P riè re de poser tro is questions pour les abon
r»*ii*r. dr 1 ro u e r r 1er ob jet s perdus, les nem ents de six m ois, et douse questions pour
IV. S-, Valais. Oui. salon nous, il s a g il
fiancer de m a n ay e et d'h eritage, les deux abonnements d'un an.
liion là d'u ne sortio momentanée en astral
Dans lo som meil naturel, com m e dans le La V ie M ystérieuse f a it mieux au jou rd 'h u i C O D R R IE R AS T R O LO G IQ U E
som meil provoqué p ar les anesthésiques et que d 'in d iq u er il ses Ir c lr a r s l'adresse d’ une
voyante, elle rie n t d’a tta ch e r à sa rédaction Ceux de nos lecteurs qui voudront connaîtra
dans certain s états de l'hypnose, il y u leur ciel h oroscopique, l'étoile sous laquelle ils
presque tou jou rs dégagem ent d'u ne p artie un des m eilleu rs sujets du siècle, qu i don
du principe unim ique. mais ce dégagement nera des rosisultations révu h ères p a r la rote sont nés. la planète qui les régit. Us présages
eat plus ou moins conscient, v o ilà tout. élu jo u r n a l et p a r le ttres pa rticulières . de leur signe sod ia ca l (passé, présent, avenirJ,
Spero. A . 6. — l.s tio tiété in tern ation ale M me Irèn e de l'asoup, qui a étonné jadis devront s'adresser 4 madame de Lieusaint,
C ha rcot et 1rs médecins de sa clinique, qui
de recherches psyelm iïm S ^que nous allons l'a stro log u e bien connue, chargée de cette ru
fu t un des sujets fa voris du professeur D é
fon d er, vien d ra eom blor cotte lacune. Atten-
n ota. q ui, p u r sa p rescience de l ’a ven ir, n brique d lo Vie Mystérieuse.
des nu 10 juin , nous p ublierons la plus
grande purtie des statuts a cco m p li rie ren ta b les m iracles et a sauvé Consultation ab régée p a r fis voie du jour
.V, !... Orsa. - Merci do v o tre com m uni des fa m ille s du m alheur et du suicide, a bien nal. I f r .. m onta n t d'un abonnement de pro
cation , cher monsieur, nous insérerons votre voulu siyner un tr a ité arec nous, q u i nous pulsa ndo de q u a tre mois, consultation dé
le ttre avec plaisir duus un de nos prochains assure la to ta lité de ses consu ltation s som ta illée p a r lettre p articu lière . S f r „ bénéfi
numéros. nam buliques. cia n t d ’un abonnem ent p a rtie l de six m ois.
Thésoff de la Sosia — I l vous fa u t en Itien mieux, fidèle à n o tr e tactique, et Adresser mandat ou bon de poste d Madame
core étudier beaucoup cette question avant dans un but de p ropagande à n o tre jo u rn a l, de Lieusaint — qui transmettra les ordres d
de pou voir obten ir les mémos résu ltats que ces consu ltation s, com m e toutes celles de nos la D ire ctio n — aux bureaux du journal, en
les maltri-B. Jusqu'ici, vous n 'aves fa it que autres co lla b ora teu rs, seront absolu m ent g ra in diquant la date de ta naissance (quantième,
de l'hypnotism e, vous n'étes q u 'a u ! p réli tuites. P o u r o b te n ir u ne co n su lta tion de mois et a n n ée), le sexe et. si possible, l'heure
m inaires de la science du p sychism e: lises M me de Vasouy, dans le c o u r r ie r de la Vie de la naissance.
les anciens magnétiseurs et ooyes tr è l c ir Mystérieuse, il su ffira de s’a b on ner pour six III. l'ne Sicilienne. — Naissance un di
conspect dans v o tre choix p ou r les mo mois au jo u rn a l, pour le p rix de trois manche. sous le signe sodiacal de lu Ba
dernes. francs. P o u r o b te n ir une le ttr e p a rtic u lière lance avec Vénus à rascendant. Cette In
Oui. ce phénomène de l î popes, i l su ffira de prendre deux abon fluence vous donne une froide raison, beau
influence magnétique. nements d ’un an, soit d ix fra ncs. I l va sans coup do donoenr e t do modestie; elle tous
Cherchons d a n s la solsnce des m ystères. I exaltation de n o * sentim ents fraternels.
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ù o tte & fÉ h
rend confiante, voue donne une volonté d ition m,odesto qu i s'é lèvera d’elle-même an- par la voie du Journal et 3 francs par
fo r te qui, cependant, ae laiase facilem ent dessus d e la sphère de sa naissance. Deux lettre particulière, sommes destiuets à éire
dom iner p a r o c u ï qu e voua aimes. U n dé enfants sont probables. J o u r: dim anche;
fa u t m ignon q n 'il voua fa u t chercher à p ierre: ru bis: cou leu r: ja u n e ; m é ta l: o r ; affectées aux abonnements de propagande.
V c om b a ttre . est une aorte de tim idité n ative m alad ie: rhumatismes. Prière de ' découper la main oi-dessous
qu i Défit entraver v o tre réussite sociale. B ote Fleuris. — O’ést p arfaitem en t cela, et de la renvoyer à Hupta Saïb en ayant
Souvenez-vous bien q u ’en c e monde, le euc- ma chère e nfan t, m ais i l y a nn gros to r t bieh soin' de tracer à l’encre les signe»
cès n 'a pp artien t q u 'a n i audacieux. de votre part. Vous péchez p ar’ excès de
Chances de fortun e tardives ne se faisan t tim idité e t il von* fau t, à to n t p rix, vain cre principaux de_ la main et d’observer les
Gndications suivantes :
Î our qu’àprèa hn revirem en t com plet dans
S position. Vous se res facilem en t remuée
dans vos sentiments e t pou rtant, on vous
cette faiblesse. I l v on t fa n t aussi reprendre
les relation s la où vous les asez in terro m
pues e t ê tre vous-même bien décidée à don
1° Placer une croix à l’endroit où la
ligne est coupée.
aim era d avan tage qu e vous ne pou tres a i n er suite à cette a ffaire . Allons, vous xne 2° Indiquer si les lignes sont nettes,
m er vous-même. promettez, n'est-ce pas?
U n e grande satisfaction vou s est réservéo 2o Oui. Vous acqu errez to u t d'a bord beau profondes ou indéfinies.
d’ic i & quelques mois. J o u r fa v o ra b le: ven coup p a r vous-même e t vous au rez aussi 3» Dire si la main est grasse ou maigre,
d red i; cou leu r: v e rt; p ierre: diam ant, mé ■quelques relation s qu i vous seront des plus sèche ou moite, si les doigts sont longs
t a l: enivre. utiles, mais com ptes surtou t sur vos propres ou courts par rapport à la paume.
P . L . M., Hydres. — P o u r q u ’il m e soit mérites. 4° Indiquer si les doigts sont ronds, car
possible de fa ir e les recherches nécessaires 3o Ceci est une question de volonté, vous rés ou pointus.
a la solution de v o tre cas. Il fa u d ra it que pou rriez fo r t bien dom iner cela vous-même.
vous m e demaudies une étude particu lière Pou r cela, adressez-vous au magnétisme per
en vous con form an t aux indications qui sonnel dont les ressources sont inépuisables.
figuren t en tête de m a rubrique. Non. ne croyez pas que c ela puisse vous
V n Servent de l ’a strologie. — L e jo u r do tr a h ir e t influer sur les personnes qu i vous P E T IT E S ANNONCES
sa naissance f u t nn sameüi, dans le signe approchent; n ’y pensez donc pas e t payez-
vous de hardiesse, le succès est au bout. Petites annonces économiques réservées
du Taureau, sous l'influence prépondérante
de Vénus. C’e st un gra n d sensitif, i l est ai A . M., h a Courneuve. — Naissance un ven a u x p a rticu liers à raison de 0.05 le mot. Peu
m ant, affectueux e t tr è s enclin au plaisir, dredi. sous l'influence de Jup iter maléflcié. vent être acceptées sous cette ru briq u e les
un peu trop même, c a r ceci p ou rra lu i nuire Vous êtes enclin au pessimisme vos im pres annonces ayant un caractère com mercial,
considérablem ent dans la v ie e t lu i fera sions sont mobiles, v otre m anière de v o ir mois ou p rix de 0.15 le mot.
com m ettre de lo u rd e » fautes. Je lu i vois, de e t de considérer les choses est très varia ble. Ceux de nos lecteurs qui répondront à une
plus, de fo rts p réju gés, des désirs violents J e vous vois une double nature assez d if p e tite annonce ne contenant pas d'adresse
e t une tendance a la jalo u sie. Sa santé n’est ficile à connaître; un esprit droit. Un ca ra c devront nous envoyer. — sous p li cacheté
pas très forte, il se pou rrait qu’ une m a tè re prudent, discret e t enjoué. Vous de et a ffra nchi à 0.10, — une enveloppe en
lad ie assez g ra ve se déclare vers le mois vriez acqu érir des biens p ar vos propres
d e novem bre 1911; cependant, elle n'a nra m érites e t vous en acquerrez certainem ent, blanc, tim brée à 0.10 sur laquelle ils écri
pas d'issue fatale. mais prenez bien garde, vous avez nue ten ront simplement le num éro de l’annonce et
J o n r: ven d red i; m é ta l: cu ivre; couleur: dance à vou loir vous lancer dans d e m au que nous ferons pa rven ir ô l'annoncier.
v e r t ; p ierre: a g a te ; m a la d ie: foie. vaises entreprises e t vous pou rriez perdre Nous déclinons tou te responsabilité sur le
fi, 0 f l , — N ée un m ardi, sons l'in- quelque argen t dans des spéculations h a s a r résu ltat de lo transaction.
flueheè de la capricieuse Lune, dans son do deuses.
m icile le Oanoer. Ceci vous donne une im a D e la fin de 1911 jusque vers le m ilieu de J ’o ffre livres modernes contre classiques
gin a tio n très fécond e e t un gran d esprit 1912, vous avez une bonne période de chance neufs. S’adresser è la Direction.
d'assim ilation. V o tre n ature eet essentielle à passer, surtout en ce qu i concerne les A tlas Maite-Brun ton t neuf, ayan t coûté
ment affectueuse, e t vous devex sentir a ffaire s de sentim ent. Changement fa v o ra 250 ?r- è vendre. Pon r offres s’adresser à la
constamment en vous com me un impérieux ble de situation en 1912. J o u r: je u d i; D irection
besoin d’attach em en t; vous serez servie à p ie rr e ; chrysolithc: couleur harm onique:
Sbuhait d e ce côté, o n vous aim era bien Dieu; m éta l; é ta iu ; m alad ie: douleurs.
sincèrem ent com m e vous m éritez l ’être- La M m e OS LlEGSalKT. SCIENCES D IV IN A T O IR E S
personne dont vous m e p arlez est bien celle Sous cette ru brique, nous acceptons tes
Î ui con vien t le m lenx à v o tre tempérament.
caucoûp de lu tte s ” encore, m a chère en:
fan t, m ais vous atw ez des chances excel
_ . CO U RRIER DE LA M AIN
La nouvelle Direction de la Fie M y s
annonces des professèonncls de l’occultism e,
des sciences psychiques et divin atoires, ’ à
raison de 80 francs pa r an ou tS fra ncs par
lentes dans la seeondè\période de v otre vie. té r ie u s e vient au prix de gros sacrifices trim estre, p ou r trois lignes de texte. La d i
M aria ge certain p on r 1912. Jour: jeu d i; de s’assurer un concours des plus précieux rection littéraire et scientifique du jou rn a l
p ie rr e : ém erau d e: c ou leu r: b leu ; m étal; en la personne de Hupta Saïb le chiro reste com plètem ent étrangère à cette question
a rg en t; m a la d ie: estomac. de publicité.
Jeanne M a rg u erite. — Cette en fan t est si mancien hindou dont la réputation est
gn ée p a r la p lanète M ars, influence qui en mondiale. L ’illustre lecteur de vie hu
fe ra une Combative p a r excellence. Femme, maine a bien voulu consentir à ouvrir Mme FRANCE. 38. rue Dosbordee-Vnltnore
à Passy. — Prédictions certaines par la Géo
e lle au ra un cara ctère entrepren an t et une rubrique dans les colonnes de notre m a n cie e t l'A s trolo gie. Consultations depuis
h ard i, un ccenr ' généreux, une Ame élevée journal, où il donnera à cette place mémo,
e t cha rita ble. E lle aim era beauooup com 2 francs (M étro Trocadéro).
m ander « t prendre la tê te en tontes choses; des consultations par correspondance ou
en nn mot, elle possédera beaucoup d’ in itia des études plus complètes du même genre N A D IN E , célèbre voyante S pirite, sait tout,
tiv e , aussi ne devez-vous pas être en peine que nos autres collaborateurs. d it ton t. v o it to n t : affaires de fam ille, h éri
ponr elle. L ’ensemble de sa vie sera rem tage, am our, m ariage, procès, objets perdus,
pli d’aVentàres, de changem ents et d’entre etc., etc.
prises nouvelles. E lle deviendra asses fo rtu L a plus grande célébrité somnambulique,
née, qu o iqu 'elle m a nquera bien des occa- 268. faubourg Saint-M artin. Paris.
N e consulte que p ar correspondance on sur
K
" lis p a r son Im patience e t son instabilité.
constitution est bonne, cependant elle
sera su jette à de fréquents m alaises dans
rendez-vous.
L’ILLUSIONNISTE
q u i e s t l a p l u * i m p o r t a n t e d e s l i b r a i r i e s s p é c ia le s
au moins avant la date de publication du a u x S c ie n c e s O c c u l t e s , é d i t e t o u s Us o u v ra g e s
prochain numéro, en joignant o Jr. 50 pour t r a ita n t du m a g n é tis m e , d e tb V p n o H s m e . dn
fra is de réimpression d e bandes, etc. S i i r i t i s m e e t d e t o u t e s U s S c ie n c e s P S T C E I Q Ü K 8 .
J o u r n a l m e n s u e l il l u s t r é d e la m a g ie I l e o c c e p t e e n d é p ô t , t o u s le s b o n s o u v r a g e s t r a i
e t d es a ttr a c tio n s de M u s ic -H a ll*
O c c a s io n E x c e p t io n n e l l e donnant l'explication v ra ie e t détail !©0
t a n t d e c e s m a t i è r e s , e t se c h a r g e d e l 'i m p r e s s i o n
e t d u la n c e m e n t p o u r U c o m p te d es a u te u rs .
J O L IE V I L L A d e 0 p iè c e ® a v e c j a r d i n p la n t é d e
beau x a r b r e s e x o t iq u e s . P le in m id i V u e Im p re de to u s le s tru cs nouveaux p o u r T h éâtres
n a b le e t t r è s b e l l e . S i t u a i o n l a p lu s s a i n e e t la ou E iitresorts.
p lu s a b r ité e du p a ys.
S is e d N I C E (A lp e s M a r it im e s )
V a l e u r a p p r o x i r r . a i v e a c t u e l l e S i.O u u f r . a v e - p lu s -
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v a l u e f o r c é e p * u r l 'a v C
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20, B o u l e v a r d S a i n t -G f.r m a i n , P A R IS
N u m é r o S p é c im e u .’ O f . l b ; A b o n n e m e n t: S f . p a r a n
nouveaux abonnés
É c r ir e a u x b u re a u x U è la V I E M Y S T E R IE U S E
Nos bagues-prim e sont épuisées, et nous
L E informons nos nouveaux abonnés que
nous pouvons leur adresser à la place de
C U C U M B E R J E L L Y cette bague l’un des volum es suivants :
L'INDE MYSTÉRIEUSE d e K a d i r
DECLINE TOUTE RBSP0SSAB1LU* QrAHT i ü l A D M I S PUBLIÉES. PRIÈRE
E N T U B E
g u é r it c o m p lè t e m e n t e n q u e lq u e s jo u r s le s Lt CALVAIRE D’UNE HYPNOTISÉE
de S y lv a in d’É glan tin e
ROUGEURS 4 BOUTONS 4 DARTRES LE LIVRE DE U NIORT de E d o u a rd G an ch e
J o in d r e à la d e m a n d e u n f r a n c e n tim b r e s p o s te
e t d o n n e fc l a p e a u U N V E L O U T É P A R F A I T p o u r fr a is d e p o rt,
m a n u te n tio n e t r e c o m m a n d a tio n
L E T A B A C N ’E S T P L U S UN P O I S O N
L A N I C O T I N E E ST. S U P P R I M É E REVUE
IN T E N T IO N M E R V E IL L E U S E D U E a u d o c te u r
a n c ie n I n t e r n e d e s h ô p ita u x
P IP E S , fU M E - C IG A R E S , F U M E -C IG A R E T T E S
PA R A N T
Psychisme
Seuls scientifiques, efficaces* p ratiques, '
EXPERIMENTAL
*
30, b o u t, d é S tr a s b o u r g , P a r is
. . . J e v l a n a a u j o u r d 'h u i , a n c h r o n i q u e u r r a v i , d i r a a u x f u m e u r a : V o t r e VŒU e s t e x a u c e L é n * i fr . - Abonn. : Franco. 1 0 fr . ; É lran gar, I S fr .
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d é s o r m a i s v o u s p o u r r e z f u m e r à v o t r e a i s e ; l ’a c t i o n n o c i v . - d u t a b a c , g r f t c e à u n e i n g é n le u s -
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