Vous êtes sur la page 1sur 16

Quatrième Année. — N* 90 25 Septembre 1912. — Prix 20 Cent.

PUBLICATION BI-MEN8UELLK P A R A IS S AN T LE lO ET LE

CARTOMANCIE CHIRJIHANCIE SRAPHOLU>ilE SPIRITISME


R E D A C T I O N E l A D M I N I S T R A T I O N . J 74 ru t S a in t-J a c q u e s . P a n s -5 '
Téléphone : 820-01

Thérapeutique Tllagnétique
LA VIE MYSTÉRIEUSE. Publication bi-mensuelle paraissant le lu et le 25
F o n d a te u r: DONATO

Directeur: M. MAURICE DE RUSNACK


Principaux Collaborateurs: PAPUS — DONATO - He«tor DUR VILLE. — Gaston BOURGEAT. - Jean BOUVIER.
- Le Comte Léonce de LARMANDIE — FABIUS DE CHAMPVILL £. — Eugène FIGUIERE. — Jules LERMINA
MARC MARIO. Evarlste CARRANCE. Alexandre MERCEREAJ. Ely STAR. - Edouard GANCHE. —
Nonce CASANOVA. — Jacques NAYRAL. — Etienne BELLOT. — Sylvain DEGLANTINE. — Henri MAGER. —
René d’ANJOU. — Fernand GIROD. MAGUELONE. Mme DE LIEUSAINT. — Mm0 ANDREE DARVIN, etc.
Sommaire du numéro : T élépathie, Suggestion M entale et T ran sm issio n de
C O N D I T IO N S D ’A B O N N E M E N T \
> E t r a n g e r ' H?
U n a n . a6 ir,iDCS
francs Pensée, II.-C. JAM ES et FE R N A N D GIRO D . — L es S ignes d u Zodiaque,
E L Y STA R. — Le Spiritism e est une Science, G A B R IE L D E L A N N E . —
La Q uinzaine astrologique, Mine DE L IE U S A IN T . — N os A viatrices
Tout ce qui concerne l’administration, la rédaction, jugées p a r l ’E c ritu re , P rofesseur DACK. — T h é ra p e u tiq u e M agnétique,
la correspondance et les envois de fonds, doit être F . G. C. L ’Appel du F antôm e, L E O N C E D E L A R M A N D IE . — Le
Coin des Poètes ; sonnets d ’EU G E N K F IG U IE R E . — L es Secrets du
adressé à M. le directeur de la « Vie Mystérieuse », C harm e, IIA N N A II. — Société In te rn a tio n a le de R echerches P sychiques.
Revue des Livres. — Sous-Congrès d ’E sp e ra n ta -P sy k istaro . — \ a rié té s.
174, rue Saint=Jacques, Paris V6. C onsultations. - A nnonces.

télép ath ie , Suggestion jŸîentale et transmission de pensée "


Par H.-G. JAMES et FERNAND GIROD
(Suite.)

Les Anglais, gens dont le sens pratique en matière de Remarquons en passant qu’il faut se garder de tout décou­
psychisme est excessivement développé, font assez fréquem­ ragement et se souvenir que la réussite dépend des condi­
ment des exercices télépathiques et ils ont reconnu que le tions dans lesquelles on opère, de l'intensité de la volonté
silence, le repos d'esprit, le calme de l’ambiance étaient et du sentiment de celui qui envoie, du degré de passivité de
tellement nécessaires qu’ils n’ont pas hésité à appeler cet celui qui sert de percipient.
état de recueillement indispensable, le « Grand Silence Les conditions atmosphériques peuvent aussi influer sur
Télépathique », voulant ainsi spécifier que, pour la bonne le résultat des expériences. Nous croyons notamment qu'un
conduite et la réussite des tentatives de transmission céré­ temps pluvieux est préférable à un temps trop sec. Le
brale on ne saurait s’envelopper d'un silence trop profond. brouillard et les temps d’orage sont plutôt défavorables.
Plus le calme et le silence sont grands et plus la trans­ L’hiver est préférable à l’été, mais le début du printemps
mission et la réception des messages sont aisées. et l’automne non brumeux sont les meilleures périodes de
Voici du reste, corrigée et annotée par nous, la traduc­ l’année.
tion d’un travail publié en Angleterre par le Self-Culture Un des meilleurs instants, croyons-nous, d’après nos dédu
et qui donnent les meilleures conditions dans lesquelles on déductions personnelles, est ce moment qui succède à une
doit opérer : grande pluie d’orage, alors que la nature est apaisée, que la
Pour envoyer des messages de pensées, il faut tout d’abord deterre semble mieux respirer, que l’atmosphère est dégagée
convenir d'une heure avec la personne qui doit servir de tricité toutes ses impuretés, qu’il semble ne plus y avoir d’élec­
partenaire. Les deux expérimentateurs, à l’heure dite, dans l’air ambiant.
devront entrer dans le « grand silence télépathique ». Pour La pleine campagne est aussi préférable à la trop grande
cela, l’un et l'autre se retiTeront dans une pièce isolée de proximité des villes. Et c’est la nuit surtout que les mes­
toute autre présence humaine, et à l’abri de tout trouble et sages mentaux se transmettent avec le plus de succès.
de bruit afin que le recueillement soit au plus grand com­ Minuit est aussi la meilleure heure. Mais il est bien en­
plet. tendu que ce ne sont là que des indications générales et
Si l'on expérimente souvent, il sera nécessaire de consa­ que nous engageons nos lecteurs à expérimenter à toutes
crer une pièce presque exclusivement à ce genre d’exercice. heures, à tout moment par tous les temps et à nous faire
Les opérateurs devront s’arranger de telle façon qu’ils se part des résultats obtenus.
puissent, autant que possible, se faire face, dans la direc­ La nuit est préférable, disons-nous. C’est qu’en ce moment
tion du nord au sud, soit dans le sens des courants magné­ la terre, le ciel étant apaisés, les vibrations de l’éther sont
tiques terrestres. à leur minimum d’intensité. Tout est calme et recueilli
‘ Un des deux partenaires devra faire office de transmet­ dans la nature, on possède donc les éléments primordiaux
teur, et pour cela deviendra actif, vibrant, positif, s’effor­ puisque les ondes émises par le cerveau ne sont plus arre
çant de projeter avec énergie toute sa pensée du moment. tées par rien, contrecarrées par aucune autre onde vibra
L’autre se fera négatif, passif, s’efforçant d’aspirer, de hap­ toire opposée. Uld'
per, en quelque sorte, la pensée qui lui est transmise. Le monde mental est, au moment du jour, comme une
L’élément passif devra noter avec soin toutes les impres­ mer er agitee ; cest un perpétuel mouvement à travers dnmîil
sions, sentiments, pensées qui semblent venir du dehors, il serait difficile à la pensée de se forcer un passaae q
mais surtout faire en sorte de ne pas penser par lui-même Pour s’entraîner mieux encore à la transmission ,
et n’avoir qu’une préoccupation intérieure : « recevoir ». on pourra, en observant autant que faire se n o ir rac les
L’obscurité est, en principe, plus favorable à une bonne conditions que nous venons de décrire se liv,.J > , ’ les
transmission de pensées, cependant la lumière bleue foncée tique suivante : ’ se Uvier à la pra-
ou vert cathédrale incite davantage au recueillement. Il ,Assis sur un siège confortable que vous
est encore préférable d'avoir les yeux clos et pour commencer Placer vis-a-vis un autre siège, vous fe rin e ^ 1 eU soni de
on pourra même s’entourer la tète d’un bandeau pour n’ètre vous concentrant comme il sied vni,! !!rez -es ^ eux et,
distrait par quoi que ce soit. le plus positivement possible, avoir l'ami*,?,? l1magiTlerez»
désirez communiquer mentalement ‘ H 1 2 ° lequel vous
(i) V oir les 86-88. faculté de voir par la mémoire devra ètrJ n,V vous* Gette
4 1 e cumvee au point
— GoN —
TELEPATHI E, S UOGEç 7IGN -fV^.VT-i LE ET T ^ A ^S CM iS S iO X 7 )E P re\ S £ E

de distinguer très nettement lu figure, la forme, les habits, Faites aussi de la « photographie mentale » selon la
I être physique complet, méthode que voici :
\ otre pensée ainsi développée ouvrira une route à travers Placé dans l'état désirable de tranquillité et de calme par­
les ondes vibratoires qui vous séparent réellement de votre fait, dans le « grand silence télépathique » exitré, écrivez
ami, formera une sorte de canal par où pourront se filtrer sur une feuille de papier blanc une phrase, un souhait quel­
les messages. conque très simple ; peu de mots comme « Ami, je veux que
En même temps, cette vision claire de votre ami absent tu réussisses dans ton entreprise. » « Je t'envoie mes compli­
elèvera vos propres vibrations à leur plus haute puissance ments pour ton mariage. >> « J'attends de tes nouvelles. »
et rendra votre message plus agissant, si nous pouvons « Ecris-moi. » « Viens me voir. » « Envoie-moi ta photogra­
dire. phie. »
Souvenez-vous aussi que, pratiquement, il n'y a pas de Ceci constitue autant de phrases différentes, il n'en faut
distance dans le royaume éthérique. prendre qu’une pour espérer atteindre le but.
Dans l'état de concentration que nous venons de décrire, Lorsque vous aurez écrit lisiblement, remettez-vous bien
l'image de l'ami paraissant être virtuellement objective, à votre aise sur votre siège, fauteuil à bras de préférence,
parlez-lui à haute voix, comme si il était présent dans son regardez fixement ce que vous avez écrit, concentrez votre
corps. Cette façon ajoute encore à l'intensité du message ; pensée avec intensité, mais aussi avec calme, sur le sens
mais il faut se garder d'être distrait par le son de sa propre de ce que vous avez sous les yeux et lancez votre message
voix. à travers l’espace, comme si vous le lanciez avec le front.
Mettez profondément dans vos messages, pensées, désirs, Par ce moyen, vous produirez de bonne manière des cou­
émotions, toute votre âme. Préparez-vous à cela par la rants mentaux de grande intensité et de toute puissance.
méditation et pénétre'-vous bien de l’importance du tra­
vail jusqu’à ce que tout votre être s'y donne bien en entier. 11.-C J ames et Fernand Gmoi).
II faut poûr ainsi dire que l’âme parle à l'âme. (.1 suivre.)

S i g n e s d u Z o d i a q u e (1)
<£.
La Balance
-------------«*>-------------

Comme son nom l'indique, ce signe zodiacal est le symbole est dans le Ciel ». Le culte des ancêtres a fait place au culte
de l'équilibre entre deux forces opposées. plus divin de 1‘ « Ancien des Jours ».
Si, après avoir tracé sur un cercle les douzes signes L'on comprend aujourd'hui l’énorme différence qu'il y a
zodiacaux, l’on place la Balance au sommet, il sera facile entre la famille que nous impose le destin, de par notre
alors de se rendre compte que le Bélier, symbole actuel naissance, et cette autre famille, — toute d’élection, celle-là
de l'Equinoxe du Printemps, a été en réalité le premier — ({ue le sujet se créera soi-même par le mariage.
signe du zodiaque à une époque très reculée, puisque ce La première est subie et forcée ; l'autre est choisie libre­
signe se trouvera au Nadir, en correspondance avec l’Hiver, ment ; l’une dépend du destin, l’autre de la volonté indivi­
première saison de l’année. duelle.
D'après la précession des équinoxes, le Soleil se déplace L’une comme l’autre peuvent, cependant, être bonnes ou
d'un degré, tous les soixante-quinze ans, sur la Roue zodia­ mauvaises ; car, sur notre planète d’épreuves, il est des
cale ; or, chacun sait qu’aujourd'hui, à Noël, (le 25 décem­ parents dénaturés, et des conjoints amoraux.
bre), le Soleil se trouve dans la Constellation du Sagittaire, Comme symbole du mariage, le signe de la Balance est
(et non plus dans le signe du Capricorne.) l’un des plus importants du zodiaque, car le mariage est
Du Sagittaire au Bélier, on compte quatre signes inclus, l’acte le plus sacré de l’existence, en ce qu’il influe sur notre
c’est-à-dire cent vingt degrés ; à 75 ans par degré, cela fait libre arbitre, peut élever ou abaisser la position sociale, et
remonter l’origine du zodiaque à 9.000 années environ. décider de notre bonheur, ou de notre malheur futur. C’est
C'est, en effet, l'époque approximative ou Jlam, le grand pourquoi l’amour doit en être la base et le radieux couron­
Messie Celte, le créa de toutes pièces, au point de vue sym­ nement, à l’exclusion de toutes autres considérations
bolique (2). sociales.
En langue Celtique, Ram veut dire Bélier. C'est-à-dire
chef d'un troupeau, d’une agglomération d’individu.-. Les sujets qui naissent sous l'influence de ce signe sont
Le signe de la Balance (son complémentaire), est le sym­ toujours sous l’ascendant du mariage, ou sous l’ascendant
bole de la famille future - Non celle qui concerne les du conjoint.
père et mère, — mais bien celle que le sujet se créera lui- Les jeunes tilles voudront, à tout prix, se marier léyalt-
mème par le mariage. ment, et n'auront que du dédain ou du dégoût pour toutes
En astrologie, le signe du Bélier représente le sujet lui- propositions d’unions non reconnues par la mairie, et con­
même, et la Balance symbolise le Conjoint. sacrées par l'église.
Ram, en instituant en Asie le culte des ancêtres, avait créé Malheur aux parents qui nourriraient le foi espoir de
pour l’humanité d’alors, la religion la plus adéquate et la faire un prêtre ou une religieuse d'un enfant dont l’horos-
plus rationnelle possible. En Chine, au Thibet, au Japon, cope est orienté par le signe de la Balance, la puissante
cette religion y persiste encore dans toute sa pureté ori­ attraction des joies familiales briserait bien vite la porte du
ginelle. Cependant, l’inéluctable loi d’évolution veut que séminaire ou la grille du cloître !
toute institution, tant magnifique soit-elle, ne dure qu’un La planète qui régit ce signe est Vénus, la charmante
temps plus ou moins long, et ne soit, en somme, que la pré­ étoile des amours, dont la bienfaisante influence confère
paration d’une autre institution plus parfaite. aux sujets la tendresse, la bonté et le charme.
Depuis l’avènement du Christianisme, ce n'est plus le père Vénus, c’est la beauté dans les formes, l ame de l'esthé­
de famille que l’on doit adorer, mais bien « Notre Père qui tique et la potentialité le l’art. C'est l'attraction sentimen­
h) Voir k-s il0' 56, 6;,. 67, 78, 85, 86, 87, 88.
tale et l'intuition du divin. C’est l'idéal et c’est la poésie,
I_>1 D ’après l'abre d ’Olivet, l ’apparition de llam remonte à environ réalisés dans le domaine sensible.
7. U..0 ans, uvaiit l'ère chrétienne. Les données générales qui découlent d'un thème astro-
SIGNES DU ZODIAQUE

logique régi par la Balance, annoncent aux sujets de Les mois heureux de cet horoscope, sont ■mars judlet et
grandes luttes au début de leur existence, et de grands novembre. Les mois contraires : janvier, ma! et septe «•
succès ensuite, quand enfin l'opinion publique s'est décidée Les sujets devront se traiter parfois par la suialimenta-
à reconnaître leur talent, et à le consacrer, malheureuse­
ment, cette consécration est souvent tardive (quand elle 1 °Leur nuance sympathique est le rouge-écarlate, et leur
n'est pus posthume, comme elle l'a été pour le peintre Milet, gemme porte-bonheur, le grenat. Dr gTAR
et pour le compositeur Berlioz !)

Le Spiritisme est une Science (suite)


Par GABRIEL DELANNE (1)

En Amérique, des résultats du même ordre furent consta­ assistants. Une très forte voix d’homme sortant du coin,
tés, et même on découvrit un moyen nouveau d'obtenir des annonça leur essai de faire des moules.
reproductions fidèles des apparitions. En faisant fondre de « Alors la première figure apparut de nouveau a 1ouver­
la paraffine dans de l'eau chaude, elle monte à la surface. ture, faisant signe à M. Marthèze d’approcher pour lui
On prie l’Esprit d’y tremper, à plusieurs reprises, la partie serrer la main, elle prit l’anneau de son doigt, et M. Mai-
du corps qu’on désire conserver, et en se dématérialisant, thèze vit en même temps le médium dans le coin oppose,
lorsque cette enveloppe est sèche, l’apparition laisse un enveloppé du filet. La figure, toutefois, s'évanouit rapide­
moule parfait. Il n'y a plus qu'à couler du plâtre à l’inté­ ment dans la direction du médium.
rieur pour avoir un souvenir durable de l'Esprit désin­ « M. Marthèze s'étant rassis, la voix du cabinet demanda
carné. Donnons ici le récit d’une de ces séances. Nous le quelle main nous désirions, et peu après M. Marthèze fut
reproduisons d’après M. Aksakof, le savant russe bien de nouveau mandé à l'ouverture pour recevoir le moule
connu. dune main gauche en l'inspectant, on découvrit la bague
« Pour compléter les expériences de M. Reimers, j’y join­ à l'un des doigts du moule. M. Reimers fut alors appelé
drai le procès-verbal d’une séance qui eut lieu à Manchester et reçut de la même manière la main droite destinée à ses
le 17 avril 1876, et dont rendit compte Tlie Spiritualist du savants amis de Leipzig, d’après le vœu qui en avait expres­
12 mai suivant ; une traduction allemande en a paru dans sément formulé. Ensuite, on entendit tousser le médium ; sa
Psychisclie Studien, 1877, pp. 550-553. Parmi les cinq toux avait été supprimée tout le temps (plus d’une heure),
témoins, MM. Marthèze, Oxley et Reimers me sont person­ cela avait donné lieu à des craintes d'insuccès, tellement
nellement connus comme les plus digne de créance : au début les accès avaient été violents. Quand elle sortit du
« Nous, soussignés, certifions par la présente les faits cabinet, nous examinâmes les nœuds, et... et nous trou­
suivants qui se produisirent en notre présence dans l’habi­ vâmes le tout dans le même état qu’antérieurement. Nous
tation de M. Reimers, le 17 avril 1875. Nous pesâmes soi­ enlevâmes toute la paraffine restant dans le vase, et, la
gneusement trois quarts de livre de paraffine, la mîmes pesant conjointement avec les deux moules obtenus, nous
dans une cuvette et y versâmes de l'eau bouillante, ce qui la trouvâmes un peu plus de trois quarts de livre, ce petit
fondit bientôt. Si une main est plongée plusieurs fois dans excédent étant dû à l'eau adhérente à la paraffine, comme
ce liquide, le dépôt de paraffine refroidi forme un moule cela fut constaté en la secouant bas. La proportion d’eau
parfait. Ce vase, ainsi qu’un autre renfermant de l’eau des moules rendait parfaitement compte du reste ; ceci
froide, fut placé dans un coin de la chambre. Deux rideaux termina nos expériences.
de six pieds de Haut et de quatre de large, suspendus à des « Les mains obtenus diffèrent considérablement sous tous
tringles, formaient un cabinet carré ayant à chaque extré­ les rapports de celles du médium, mais toutes montrent
mité des ouvertures de quinze pouces de largeur ; le mur les petites marques (fort bien révélées par des verres gros­
étant séparé de la maison suivant'», et le cabinet étant pres­ sissants) d une petite main, de la même individualité qui
que rempli par les meubles, l'idée de trappe ne pouvait nous a plus d une fois donné des moules dans les mêmes con­
être émise, le plancher aussi était couvert de vases, chaises,(i) ditions expérimentales.
etc., etc... ».Ont signé : MM.
« Une dame de nos amies, douée de ce mystérieux pouvoir « J. N. Tiedman Marthèze, Palmeira
appelé médiumnité, fut enveloppée dans un filet couvrant square, Brington ;
la tète, les bras, les mains, et le ruban passant dans les
coulisses fut serré aussi fort que possible, ensuite noué ; <« Christian Reimers, 2, Ducie ave­
on inséra en outre un morceau de papier qui serait tombé nue, Oxford road, Manchester ;
si le nœud eût été défait. Tous les témoins furent d’accord « William Oxley, 65, Burwen road,
qu’il était impossible au médium seul de se délivrer sans ce Manchester ;
trahir. En cet état, elle fut conduite dans le coin du cabinet
qui était, à part la chaise, vases et bibliothèque, parfaite­ « Ihonius Gaskell, 69, Oldham road,
ment vide. Il n’y avait rien de risible près de ces objets Manchester ;
que nous examinâmes à la pleine lumière du gaz. “ Marsh, Birch cottage,
« La chambre fut fermée, Nous baissâmes le gaz, mais il rairy lane, Bury new-roàd,
était encore possible de distinguer quelque chose dans la Manchester ;
chambre, et nous nous assîmes à une distance de quatre à
six pieds du rideau. Après quelque temps passé a chanter les exnériinent'itAiii> m ia u lio n s sont prises pâl­
ou à faire de la musique, une figure apparut à 1ouverture ies experimentateuis spirites pour se mettre à l’ahri d’une
rie face et se mut jusqu’à l’autre. Sa belle et brillante cou­ cause d erreur quelconque, provenant de leur fait ou de
ronne sa coiffe blanche, et autour du cou son ruban noir celui du medium. Ces expériences m d w , Ü
auquel pendait une croix d'or, furent vus, distinctement, fréquemment répétées, ont p“ rn fif devoir d l eS, altialogUef ’
également par tous les assistants. Bientôt une autie figuie moulages reproduisant d e s r ^ v w a des jentames de
féminine apparut aussi avec une couronne visible se mon­ lisations d'Esprits du tout L e J T» diverses des matéria-
trant en même temps que la première, et s'élevant au-dessus les expériences, ce sont bien 7le ■m sexe* Dans toutes
du cabinet vers le plafond, elle salua gracieusement les qu'on obtiendrait par a même m s, ? res semblables a ceux
vivants. p e °Pération, pratiquée sur des
(i) V o ir les u°* 6S à S<J. M. de Bodiseo, chambellan du ozar, a publié de curieuses
660
LE S h lR liIS M E E S T U SE SCIENCE

expériences de matérialisation faites avec un médium, dant, après avoir été hantés par les Esprits, ils se déci­
Mlle K. dèrent à céder au désir des acteurs invisibles, et c'est
“ Je n hésite pas, dit-il h déclarer que le corps astral (ou
alors qu'eurent lieu des phénomènes tout à fait probants.
!i(IU0) iest, 1î plus important, de tous les corps dans la Le 21 avril 1872. dit M. Harrison, dans le journal Le Spi~
c uie, malgré la persistance des sciences expérimentales ritnaliste, un incident curieux se produisit. Tout à coup,
a i ignorer Ce corps est gouverné par des lois dont l'étude on entendit frapper sur les vitres, on ouvrit la fenêtre et,
poiteia la lumière dans bien des cœurs, cherchant à être les volets sans rien découvrir. La voix d’un Esprit se lit,
consolés par une preuve réelle de la vie future. Ce corps alors entendre, s’écriant : « Monsieur Cook, il faut débar­
constitue la seule partie du corps humain (pii soit impéris- rasser la gouttière, si vous ne voulez pas que les fondations
,WV , > c os^ zoo-éther, où matière primordiale, ou force de votre maison soient attaquées. La gouttière est engor­
vitale. » gée. » Fort étonné, il lit un examen immédiat. C’était
Quatre photographies ont. été prises par M. de Bodisco ; vrai ! il avait plu et la cour de la maison était remplie
elles montrent les divers états de matérialisation, depuis d’eau qui avait débordé. Personne n’était instruit de cet
1apparition astrale ou psychique entourant le corps du mé­ accident avant que l'esprit ne l’eùt annoncé de cette façon
dium, jusqu à la condensation l’une forme dont on ne voit remarquable. En suivant la marche de la médiumnité de
‘¡ne la tète, le reste du corps semblant drapé dans une sorte miss Cook, on assiste au développement de la série des
de gaze. A côté de la forme, on aperçoit le corps du médium phénomènes qui se produisent successivement, en deve­
en léthargie sur le fauteuil. nant chaque jour plus puissants, pour aboutir à la maté­
rialisation de Katie. Voici la première séance où elle se
H’STOIRE DE KAT112 KING montre.
Les phénomènes de matérialisation sont les plus hautes M.Jusqu'alors. les séances avaient eu lieu dans l'obscurité.
Harrison voulut remédier à cet état de choses, et fit
et les plus irréfragables démonstrations de l’immortalité. plusieurs essais chez M. Cook avec des lumières diffé­
Voir un être défunt apparaître devant des assistants rentes. Tl obtint une lumière phosphorescente au moyen
avec une forme corporelle, l'entendre causer, le voir mar­ d'une
cher, écrire, puis disparaître, soit instantanément, soit par che debouteille chauffée, revêtue intérieurement d’une cou­
degrés sous les yeux des observateurs, c’est certainement Grâce àphosphore, mélangée avec l'huile de clous de girofle.
ce luminaire, on pouvait voir ce qui se passait
le plus captivant et le plus étrange des spectacles. Pour un pendant la
incrédule, ceci dépasse les bornes de la vraisemblance, et les enfants, séance obscure. Le 22 avril 1872, Mme Cook,
il ne faut pas moins que des preuves physiques irréfutables prit de KatielaKingtante et la domestique se réunirent et l’Es­
se matérialisa partiellement. Miss Cook
pour que le phénomène-ne soit pas mis sur le compte de ne dormait pas, ainsi que cela résulte de la lettre qu'elle
la fraude ou de l’hallucination.
Fort heureusement, il existe un bon nombre d’observa­ adresse à M. Harrison le lendemain. Voici ce récit :
Dans l'après-midi, hier, Katie King nous dit qu’elle
tions relatées par des hommes impartiaux et possédant la essaierait de produire quelques phénomènes, si toutefois
froideur et la compétence nécessaires pour donner à ces nous consentions à faire un cabinet noir à l aide de ri­
phénomènes l’appui de leur autorité.
deaux. Elle ajouta qu'il fallait lui donner une bouteille
M. Aksakof a fait, en compagnie du médium Eglinton, d’huile
une série d’expériences dans lesquelles les plus minutieuses phosphorescente, parce qu’elle ne pouvait prendre
précautions furent prises, ce qui lui permit d’arriver à des le phosphore nécessaire sur moi, à. cause du peu de déve­
loppement de ma médiumnité ; elle désirait éclairer sa
résultats tout à fait inattaquables au point de vue scienti­ figure pour se rendre visible.
fique. Le grand nombre de matières que nous avons à
traiter nous oblige, bien à regret, à renvoyer le lecteur onEnchantée de l'idée, je fis les préparatifs nécessaires ;
fut prêt à huit heures et demie, hier soir ; ma mère, ma
aux ouvrages originaux où ces cas sont longuement expo­ tante, les enfants et la bonne prirent place dehors, sur
sés. On consultera avec fruit Animisme et Spiritisme,
d’Aksakof ; Essai de Spiritisme scientifique, de Metzger ; les marches de l’escalier. On me laissa toute seule dans la
Après ta mort, de Léon Denis, et le Psychisme expérimen­ salle à manger (je n’étais pas fière, car j’étaits très ef­
tal, d’Erny. frayée).
Ici, nous désirons donner quelques renseignements peu Katie vint se montrer à l’ouverture du rideau • ses lèvres
connus sur la célèbre Katie King, dont l’existence a été s’agitèrent et enfin elle put parler. Elle causa avec maman
mise hors de doute par les travaux, désormais classiques, pendant quelques minutes; tout le monde a pu voir le
de William Crookes, consignés dans son livre : Recherches mouvement de ses lèvres. Comme je ne la voyais pas bien
expérimentales sur le Spiritisme. Nous nous servirons des de ma place, je lui demandai de se tourner vers moi.
études publiées dans la Revue spirite, par Mme de Laver- L’esprit me répondit : « Certainement, je veux bien. » Alors
say. en abrégeant, le plus possible cette intéressante tra­ je vis que le haut de son corps seulement, était formé jus­
duction de l’ouvrage d’Epes Sergent, paru à Boston qu'au buste, le reste de l’apparition était comme un nuage,
en 1875. vaguement lumineux.
Beaucoup de personnes, peu au courant de la littérature L’Esprit Katie commença, après quelques instants d’at­
spirite, s’imaginent que l’esprit de Katie King ne fut exa­ tente, par apporter quelques feuilles fraîches de lierre ;
miné que par William Crookes; nous allons voir qu’il existe il n'y en avait pas de oareilles dans notre jardin. Puis on
un très grand nombre d'attestations relatives à son exis­ vit paraître, hors du rideau, un bras et une main tenant
tence, émanant de témoins bien connus dans le monde la bouteille lumineuse. Une figure se montra la tête cou­
littéraire et scientitique. Lorsque l'illustre chimiste eut à verte d’une quantité de draperies blanches. Katie approcha
vérifier la médiumnité de miss Cook, il y avait déjà long­ la bouteille de sa figure et nous l’aperçûmes tous, distinc­
temps que Katie se matérialisait. Les grands médiums, qui tement. Elle resta deux minutes, puis elle disparut. La
sont si rares, ne se manifestent pas d’emblée. Il faut un figure était ovale, le nez aquilin, les yeux vifs et la bouche
certain temps pour arriver à produire des phénomènes fort jolie.
physiques. D'un côté, le médium a besoin d’entraînement, Katie dit à maman de bien la regarder, car elle savait
et de l’autre, l'Esprit oui dirige les manifestations est qu’elle avait un air lugubre. Pour ma part, j’étais très
obligé de s'exercer longuement pour manipuler les fluides impressionnée lorsque l’esprit s’approcha de moi : j’étais
subtils avec la précision nécessaire. trop émue pour parler, ou même faire un geste. La der­
Miss Cook, en 1872, avait seize ans. Depuis sa plus tendre nière fois qu’elle se montra au rideau, elle resta cinq
enfance, elle vovait des Esprits et entendait des voix ; mais bonnes minutes et chargea maman de vous demander de
comme elle était seule à constater ces faits, ses parents venir ici un jour de semaine... Katie King termina la
n’avaient aucune confiante dans ses récits. Après avoir séance en appelant la bénédiction de Dieu sur nous. Elle
assisté à des séances spirites, on apprit que la jeune fille témoigna sa joie d’avoir nu se montrer à nos veux. M. Har­
était médium et qu’elle obtiendrait les plus belles manifes­ rison se rendit à l’invitation de Katie le 25 avril ; la se­
tations M. et Mme Cook s’y opposèrent dabord. Cepen­ conde séance de matérialisation eut lieu devant lui. Il nrit
- m -
LE SPIRITISM EE EST ENE SCIENCE

d es ilo tes in té re s s a n te s q u 'il p u b lia d a n s son jo u rn a l [Tlu' „ n a t i e - Ne soyez pas sotte, ôtez ce que vous avez sur
S p i r i l u a l w t ); en voici d es e x tr a its : la tMe eVreg^ez-moi ? (FAI* .rictionnaU <0"Jours£ ■
« M iss Cook. — Je n e v eux p a s. L a iss e z -m o i, K atie. Je
r ^ u r : M. H arrisow — " T’ne sé a n c e e u t lieu le Mil voi]« ;i i i rîo n a s v o u s m e fa ite s peuio. . . . .. . . ,
k.) «avril, chez M. Cook, en m a p ré se n c e . Le m é d iu m m iss , Ï Ï f Q ue v o u s ê te s sotte. P U r I r a i , o n » , n t tn„l U
(.ook é ta it a ss ise d a n s u n cab in e t o bscur. On e n te n d a it
g r a tte r , de te m p s en te m p s ; l'e s p rit K atie te n a it un tissu ' ™ PaÏ L Cook. Je n e v eux p u s n ,e p r ê t e r à ce» m a n ife s-
lég er (¡u elle a v a it fa b riq u é , avec lequel elle s’effo rc a it de tâ tio n s je n e les a im e p a s. la issc z -m o i ti a n q u il le .
i eeo lter, «autour du m é d iu m , les flu id es n é c e ss a ire s p o u r « K fliir. - V ous n o tes q u e m o n m é d iu m , e t u n m éd iu m
m a té r ia lis e r c o m p lè te m e n t. Elle fro tta it donc le m éd iu m est u n e sim p le m a c h in e d o n t le s E s p n t s se .
avec le tis s u q u ’elle te n a it. La c o n v e rs a tio n su iv a n te à «« Miss Cook — Eli b ie n ! Si je n e s u is ( u u n e m a c h in e ,
voix b a sse eut lieu e n tre le m é d iu m et l’e s p r it : je n ’a im e p a s à ê tre e ffra y é e de la s o rte . A llez-vous-en.
,l M m ('ook. — A llez-vous-en, K atie, je n ’a im e p a s à être u K atie — Ne so v ez p a s é to u rd ie . »
fric tio n n é e a in si. f.4 suivre) Gabriel D elanne.

La Q uinzaine A strologique
Jeudi 26 septembre. - - La Lu no oh opposition avec M ars ; on l’estomac ot ie cœ u r: faire bou illir les eau x de boissons, e t se
tru ie avec J u p ite r, en sextile avec S atu rn e. Que ceux qui s’occu­ g arer la tê te clos coups do soleil p o u r ceux qui h a b ite n t dos
p en t g.o m écanique se tie n n e n t sur leurs gardes, il v a danger régions chaudes.
du cote ds m achines, explosions, etc. Ne vous lancez pas trop Vendredi Jh - Le Soleil en conjonction avec M ercu re, en sex­
dans les entrep rises, gardez-vous contre les déceptions et les tile avec J u p ite r, la L une en ca rré avec M ars. Il y a u ra des
m alentendus fréq u en ts en ce jour.
impulsions irréfléchies, des ch an g em en ts so u d ain s dans los
1 rndredi 2N - La L une en oooosition avec Vénus, ou ciua- volontés, des a n tip a th ie s non justifiées, e n tre com m erçants ; des
d ra tu rc avec N eptune. J o u r nofasto et défavorable pour le beau actions hâtives et fu n estes; faire a g ir sa volonté, et réfléchir
sexe; les dam es risqueront d’ê tre insultées et mal traitées. D an­ av an t d ’agir.
gers de se noyer, de faire sombrer dos amours et dos affections. Samedi 5. - - La Lime en c a rré avec V énus et on opposition
N ’en trep ren ez pas d ’affaires im portantes, il y a risque de les avec U ranus. M auvais jo u r p o u r les e n tre tie n s avec les dames
m anquer. e t les affaires d ’am our. Ne pas é crire d e le ttre s d ’a m o u r: elles
Samedi 2S: — L a Lune en q u a d ra tu re avec U ranus. Evéne­ seraien t mal accueillies. Que les coeurs ne p e n se n t p as à sc
m ents soudains et prém atu rés. Pas de chances pour les voyages et rapprocher, il y a u ra it désastre et larm es versées.
les déplacem ents. Les facultés in tu itiv es au contraire, so n t Dimanche 6. — La L une en sex tile avec le Soleil, M ercure et
poussées à un suprêm e degré. Bonne journée pour les voyantes, Mars. Excellents aspects pour les so ld ats. Ils p eu v e n t dem ander
les médiums et les cartom anciennes. aux chefs, faveurs, grades, congés, av an cem ents avec chances
Dimanche 29. — M ercure est un trig o n e avec S atu rn e. Livrez- très favorables; faire des é tu d es m ilita ire s qui le u r serviront
vous to u t e n tie r à l’étu d e, à la m éditation, à la concentration de un jo u r, écrire des le ttre s, re n d re des v isites p our leur avance­
l’esprit, à la culture de la mémoire. m ent e t leurs carrières.
Vénus en carré avec U ran u s oxcite des troubles e t dos dis­ Lundi ?. — La Lune en sextile avec V énus e t en conjonction
putes en tre les frères e t les am oureux. Se te n ir fortem ent à dis­
tance des uns e t des au tres, p a r mesure do prudence. avec le Soleil. E xcellentes v ib ra tio n s p o u r les tendresses du
cœ ur, pour les missives am oureuses, p o u r les dem andes en
L u n d i 80 septembre. — La Lune en trig o n e avec M ercure, le mariages, pour les rapprochem ents des gens d é su n is; p our lés
Soleil e t U ranus e t en sextile avec N eptune e t en conjonction visites d’amis.
avec S a tu rn e . Ce d e rn ie r aspect a g it comme influence qui
re ta rd é les affaires et cause les désappointem ents, ne faites que Mardi 8. — La L une en sesqui c a rré avec U ra n u s o t en carré
des choses qui dem andent assez longtemps pour a rriv er à m atu­ avec^Jupiter. M auvais p o u r les gens qui s’occupent de politique
rité . des choses.d ’une forte et solide constitution. ou d ’éducation. Il en m ourra p lu sieu rs e t des plus proém inents,
dans la hiérarch ie sociale. D ’un a u tr e côté, il s u rg ira de la
Mardi 1e!' octobre. — L a L une en trigone avec M ercure e t le foule, plusieurs hommes po litiq u es rem arq u ab les que leurs
Soleil. H onneurs sociaux, chances de décorations, des am itiés, chefs ou princes v oulaient écraser d a n s l’o b scu rité.
des plaisirs et de la san té, aspect très favorable. En ce jour,
réussites adm irables pour ceux qui veu len t élever leur esp rit, Mercredi 9. — La L une en tr in e avec U ra n u s e t en trin e
e n tre r en communion d’âme avec la N atu re , l’harm onie u n iv er­ avec S atu rn e. E xcellents aspects p o u r les chercheurs de mines,
selle, dirigés les a u tre s vers les H a u te s Sciences et la Lumière. do souroes, d ai fai res qui ra p p o rte n t do bons placem ent« do père
de famille, ach at de te r ra in , de bois, d e lotissem ents. Achetez,
Mercredi 2. •— La L une en sesqui avec U ran u s ot Vénus. Oh, vendez, trafiquez, voyagez d an s le m êm e b u t.
les fiancés! les am ouroux ! les fu tu rs m ariés! quel m auvais jo u r
p our vos gentils p e tits cœurs. Au moment ou vous croirez voir Jeudi 10. — L a L une en co n jo n ctio n avec le Soleil. Aspects
vos flammes couronner de succès, un désastre soudain in atten d u comme honte assez d o u te u x et v a riab les : p ré c a u tio n s à pren d re
é te in d ra tout, et m enacera de briser les liens de vos affections pour les personnes sensibles de l’estom ac ou du cœ ur. E vitez
fragiles. avec soin le su rm en ag e; les fa tig u e s du c e rv e a u ; ê tre p ru d en ts
en to u t ce qui concerne la sa n té . Les p erso n n es douées d ’une
Jeu d i 3. — La Lune en ca rré avec M ercure e t le Soleil, e t en n a tu re p a rtic u liè re m e n t affectueuses, p e u v e n t su b ir de ce fait
sesqui carré avec N eptu n e. Ne vous approchez pas tro p du Soleil
et des "ran d s de la te rre , de ceux ni disposent de faveurs, m éfierr01SSem° n* tondrcsse am oureuse, d o n t elle« d e v ro n t se
honneurs, e t tra v a u x à faire. lis s e r o n t mal disposés; se ta r d e r
de dem ander dos faveurs. Comme m aladie, il y a danger pour Mme de L ieusaint.

Vient de Paraître

Les Rappels, les Tracs et les Fantaisies ie la Mémoire


Par le Professeur D ACK
Pr< cédés méthodiques pour développer la mémoire, retenir facilement les noms, les dates et n’importe miel non hre se
divertir soi-même et distraire une société sans aucun effon cérébral. Utile à tous, indispensable à ceux qui ont besoin
M I O V/I ■ • • V 't l . v ...........

qui désirent faire montre d’une mémoire prodigieuse.


PHI x' FRAME .... 2 FR NCS
a la Librairie de la « Vie Mystérieuse », 174, HUE SAINT-JACQUES
PARIS
- 6fl'2 -
s

J^oS ^ i a t r i c e S j u g é e s p a r la Q r a p b o i o g i e
Mlle Mario Marvingt joint à sa oélébrité d'aviatrice, si nette, nu pam p !i' révcinteui d'une gaieté optimiste.
collo (1 etre lino graphologue et chiromancienne émérite. Celt«» netteté. répan lue su v tout«» l’écriturc, es: encore un
A propos de la triste mort de Latham, nombre de con- indit'o de la claire notion qua 1e sujet de s . pi. piv va­
Irères rapportèrent la préd'etinn que' lui lit, devant do leur.
Quelques lloriture:s nous montreut de l'ex pan:sivite sur-
tout dans les choses matérielles'. unie à une pit dispesition
aii romanesque.
Heureusement, l'atavisme intervient, et ne laisse à l'ima­
gination que ce qu’il faut pour être hardi» ; mais non
téméraire.
De la finesse et de l'esprit, nous dévoilé cette écriture,
par endroits gladiolée. De l'intuition, nettement accusée
par les majuscules séparées du reste des mots.
Caractère artiste, liait la forme et la mode, dont elle
ne suit aucun des ridicules. Pense, parle, agit et s'habille
simplement.
Pas assez de méfiance (aucun irait ne termine une li­
gne ; et grand ordre matériel et intellectuel tous les i et
les i sont pointés, quoique rapidement) : donc pas tatil­
lonne. Les' t barrés nettement à mi-hauteur, dénotent une
volonté terme, sans colère. La nervosité est rapidement
remplacée par la raison et l'empire sur soi-même.

M n° M arie M arv in g t (i
nombreux témoins, Marie Marvingt, au moment de son
départ pour ce voyage dont il ne "devait pas revenir.
— Mon pauvre ami, vous mourrez de mort violente.
- Je me tuerai en aéroplane, naturellement.
- Non, ce sera la mort violente, mais pas en aéroplane,
répliqua la divinatrice.’
On sait que le malheureux Latham mourut tué par un
buffle furieux.
Or, il nous a paru intéressant d’analyser, à notre tour,
récriture de la célèbre aviatrice :
La particularité dominante de ce graphisme, c’est la
manifestai ion de l’esprit d’indépendance de son auteur.
Cette écriture claire, régulière quant à la direction, in­
dique la personnalité nettement tranchée. Le second jam­ Cette écriture simple, belle, et surtout bien française,
bage (les M majuscules est l'indice d’une nature altruiste, peut être, suivant les milieux d'action ou les directions
prête à se dévouer pour ses amis, et. si nous rencontrons de la destinée, celle d'une héroïne ou d'une bonne mé­
un peu d’orgueil, c'est devant le fait accompli. nagère.
Le courage est tout entier manifesté dans la signature Professeur Dack.

T h é r a p e u tiq u e M a g n é tiq u e i parfois rapidement, car des échanges fluidiques se font ; le


I trop plein de l'un se déverse dans la trouée fluidique de
Lorsque le magnétiseur thérapeute doit donner ses soins l'autre, tout tend iï l'équilibre, les malades contribuent eux-
à de nombreux malades dans une même journée, il les : mêmes à leur amélioration, ils se guérissent en grande par­
traite en bloc et, pour cela, il les dispose à côté les uns des tie par rayonnement.
autres et, assis ou debout en face d'eux, il pratique à cha- ! Notre praticien magnétiseur, une fois ces quelques
eun un nombre égal de passes magnétiques. Quelques ma­ passes, ces applications et ces impositions faites, réveille
lades tombent en somnolence ou s'endorment sous cette les dormeurs, dégage une dernière fois tout le monde et
chacun s'en retourne soulagé, contant, le cœur plus léger,
' Le magnétiseur les prend alors séparément ; il fait à l'un niais rempli d'espoir et prêt à recommencer un traitement
des applications pour lui calmer son estomac en état de aussi agréable.
suractivité • fait des impositions digitales et des frictions La gravure que nous donnons en tète de notre publica­
rotatoires à l'autre pour exciter son intestin paresseux ; tion représente M. Troula. un magnétiseur de Monaco à
dégage la tête trop facilement congestionnable d'un troi­ qui nous sommes redevables de cette reproduction.
sième par du souffle froid et des passes transversales sur F. G. C.
le front, et ainsi de suite. Sota. — Nos lecteur? nous dem andant très souvent si nous connaissons
Les malades ainsi soignés en communauté se guérissent des m agnétiseurs p ratiq u an t dans leur contrée, nous serions reconnaissant
'Ü T c c cliché nous a été obligeam m ent prêté p ar l'in téressan te publication tous ces derniers de vouloir bien nous faire connaître leur nom e t donner
leur adresse. ^ ^ L- H■
Madame rl Monsieur, 3 , ru e R o ssim .-
—m -
1 d u F a n tô m e
ROMAN OCCULTE
Par le Comte LÉONCE DE LARM ANDIE

I — Non... mais.
Le fameux savant et hermetiste Yesod et son aide de — ParmMes affres de nos opérations dernières vous
laboratoire Chesed, en dépit des formidables dangers qu’ils aviez dit : — et ce n'est pas moi qui vous l’avais suggéré, ~
avaient courus et des résultats incomplets de leur expé­ vous m’avez dit : si nous récidivons en ces pratiques de
rience avaient néanmoins, les premiers, tenté heureuse­ nécromancie, nous nous préparerons à ces actes si giaves
ment et partiellement réussi un essai de résurrection. Le par l'audition du saint sacrifice de la Messe.
cadavre officiel de la belle Netzah leur avait été livré, déjà _ Te voilà donc converti, espèce de parpaillot . la ter­
enseveli ; à la suite d'une série d’opérations logiques et reur a plus agi sur toi que la raison et les raisonnements.
préconçues, avec la certitude d'un aboutissement, ils C'est un résultat dont je me félicite.
avaient, en effet, véritable­ — Je suis ébranlé dans
ment ranimé cette chair ma foi de libre penseur.
morte et entre-bâillé la — Ta foi... ta foi d’incré­
porte effrayante de l’autre dule ! ah ! mon ami ! En­
vie. Mais l’ange flam­ fin tant mieux... mais en ce
boyant qui garde le seuil moment il ne s’agit point de
éternel s'étant vengé de la cela. Je crois qu’il y a en­
violation des grands mys­ core moyen pour nous de
tères, les deux ésotériciens reprendre une incursion
avaient failli laisser leur sur ce domaine réservé des
vie au sein de leurs opéra­ forces cosmiques et vitales.
tions transcendantes, et il La gloire que nous avons
avait fallu pour conjurer acquise, au péril de nos
une catastrophe que l'in­ jours, est totalement incon­
trépide Yésod, à l’aide nue du monde, nul n’en
d'un poison foudroyant, re­ soupçonne la splendeur, si
plongeât la resssuscitée je me décidais à une com­
dans les ténèbres de la munication académique ou
mort. à une insertion dans quel­
En homme prudent, il que revue, on me rirait au
ne s'était point borné à ce nez, on me traiterait de fou,
meurtre scientifique, il on essaierait peut-être de
avait transporté au four m'enfermer. Nous ne fû­
crématoire le corps de la mes que deux témoins... et
jeune fille, défunte pour la deux témoins à la fois opé­
seconde fois. Et quelques rants et spectateurs. Nous
heures aprqs cette nuit et ne pouvons pas en rester
cette matinée mémorables, là. N'est-ce pas ton avis ?
l’alchimiste mage pouvait — Je n’ai pas d’avis en
contempler, avec quelque face du titan que vous êtes.
orgueil, sur une étagère de Yesod se leva et prononça
son officine, une urne ciné­ simplement :
raire, contenant les restes C’est bien.
de son sujet prodigieux. Tl se promena en silence
Très peu de jours s’étaient pendant quelques minutes,
écoulés qu’il se résolvait à sa tête plongée dans ses
une expérimentation nou­ mains, puis se prit à con­
velle et qu'il en examinait sidérer longuement et at­
les possibilités et les chan­ tentivement l’urne ciné­
ces avec le jeune Chesed, raire que son coadjuteur ne
plus que jamais admira­ Comte Léonce de Larmandie quittait pas des yeux. Il la
teur fanatique de son maî­ prit, la souleva comme
tre. Et cette conversation pour se rendre compte de
s'engagea entre le disciple poids,
ébloui et l’hermetiste toujours macabre, audacieux et sombre oreille des parois et 1apporta sur ln^o- S°i1
jusque dans les sarcasmes de son incessante ironie. rience. ' c grande table d expe
— Eh bien ! mon brave Chesed, nous avons beaucoup fait,
il ne faut pas, avec une modestie mal placée, vous le dissi­ c a rb o n e ^ c ald u m ! Cendre ? demanda Chesed : potasse.
muler.
— Ne dites pas nous, maître, ce pluriel contient une lou­ — Vous ra h v e z ^ n iK ? !^ le souffle divin de l'existence,
ange que je ne mérite pas. de
le la flamme et le pou?oR^l?Xpl-iqPfé ] 'acHon destructive
— Je sais ce que je dis, Chesed..., mais nous n'avons glomerats fluidimiicU'^ î s p e r s i f des pointes sur les
congl
rien fait tant qu’il nous reste quelque chose à faire, le bro­ ression. de D m tL r U Ï J L Z T S ™ ris1"e: Par une telle
card est vieux, ce n'est pas moi qui l'ai imaginé. LTrestès'dé1 œtte nmlheireSs^iet’
— Alors vous voulez... noirs ont passé. eureuse Netzahh“? SUrvos
tous le COrpS et T
sacrements
—Oui... tu tremblés. D abord, mon ami je ne veux, qu’il plane aucune ambi-
- 664 —
L ' A P P E L T>U F A N T O M E

guité sur mes expériences. L’être psychique réel de Netzah, « Mon éminent et vénérable patron doit avoir un faible
sa pers°nnalité véritable ne nous seront jamais rendus. pour les amours d'outre-tombe. »
Netzah qui eût pu revivre sur la terre m’a mis dans la dure Et il hasarda cette réflexion :
nécessité de la renvoyer à tout jamais au sein de la vie — Croyez-vous à la démonialité ?
— Certes, et toi, mon élève, non ?
— Je ne sais pas.
II Pourquoi m’en parles-tu ?
Chesed fixa sur son maître un regard où perçait un sou­
lagement immense, l’idée d’une expérience nouvelle, ana­ III
logue à celle de la nuit terrible, l’épouvantait. — Alors maître...
. Cela ne veut pas dire, continua Yesod, que nous n’al­ — Alors, il faut accomplir une deuxième expérience où
lons point au-devant de certains phénomènes, qui étonne­ nous tâcherons de ne pas exposer notre misérable vie. Il est
raient et peut-être effrayeraient des hommes moins bien vrai, qu'en l’état nous n’avons pas à craindre l’action de
trempés que nous. forces volitives et intelligentes, mais simplement un choc
Nous n évoquerons donc plus une réalité, mais une sim­ éventuel de forces cosmiques auquel il nous sera plus aisé
ple forme ; ce que l’on appelle en doctrine, le corps d’illu- de parer... Comme lors de notre dernière et si mémorable
smn et, le corps de désir, nous n’avons plus, comme point expérience, je vais chercher le nectar que tu sais pour nous
^’action, comme base expérimentale, que les donner des forces.
débris de la coque fluidique, quelques misérables restes de Yesod disparut pendant quelques instants derrière une
courant astral, quelque chose de tout à fait analogue aux tenture et revint en apportant un plateau et deux gobelets
cendres du corps détruit par le feu, et qui reposent au sein d'argent avec une bouteille de vin de Nuits.
de cette urne. Chacun de ces brins de poussière contient — Précédemment, observa Chesed, vous aviez exhibé
une parcelle de substance éthérée, en telle sorte que nous trois verres... qui ont tous les trois servi, — sauf à l’instant
pouvons nous affirmer en possession d'une poignée de où vous avez mélangé le nectar à la strychnine.
fragments d’âme qu’il s’agirait de coordonner pour y in­ — Assez bavardé comme cela, il nous faut un véhicule
suffler ensuite le principe de la vie. Ensuite, de même que de fluide vivant que nous n'avons pas employé — bien à
nous pourrions en pétrissant les cendres dans quelques tort je le reconnais — dans notre première expérience.
gouttes d'eau former une substance modelable à l’aide de — Ne tremble pas — sois digne et intrépide — il nous
laquelle nous ébaucherions une statuette à la ressemblance faut du sang.
de Netzah, ainsi est-il possible d’évoquer et de constituer — Pas de sang humain, j'estime.
une apparence fluidique que nous matérialiserons et qui — Cela vaudrait, mieux sans doute, mais je te concède
nous donnera, je le répète en dehors de toute réalité, une sur ce point. J'ai acheté pour le prix d'un louis, j’ai été
résurrection morphologique, une image fantomatique de la grand Seigneur, au concierge de la maison, un gros et
belle Révoltée ! La suggestion aidant, il sera facile d’animer effroyable chat noir qu’il nous livrera sur première réqui­
ce spectre, et après avoir imité le pouvoir résurrecteur de sition. Le sang de cette bête nous suffira pour la tentative
Dieu, je ne dis pas que nous imiterons, nous singerons son de ce soir. Je dois te prévenir qu’il y aura à ce propos,
pouvoir créateur. Nous évoluerons en pleine illusion, en un petit danger... oh !... un tout petit danger. Nullement,
pleine chimère, mais en somme l'expérience mérite d’être comparable à celui résultant de la colère tout à fait grave
tentée, il s’agit encore de cultiver le grand arbre de la vie, des ressuscités récalcitrants. Pour avoir son maximum
dont seuls parmi tous les savants du monde et de l’histoire d'énergie fluidique et de virtualité biologique le sang doit
officielle, nous avons osé approcher. être versé à un moment où le sujet mis à mort se trouve
Et en l'occurrence je ne prévois que des dangers infini­ à une intensité maxima d'excitation nerveuse et de con­
ment moindres : ma volonté après celle de Dieu, dominera traction musculaire. Il va nous falloir mettre cette bête,
seule notre opération de biologie transcendante, nous ne digne de celles d'Edgar Poe, en un état de colère exacerbée
rencontrerons pas, ie ne dis pas sous notre scalpel, mais d’hypéresthésie furieuse : nous épargnerons ainsi une
sous notre baguette magique ces éléments terribles qui lors bonne partie de mes efforts magnétiques... tu te rappelles
de notre essai initial, sur un être qui se décomposait, ont si j’ai épuisé l’autre nuit toute la vitalité de mon système
failli nous désagréger nous-mêmes. psvcho-phvsiologique ! Ménageons-nous ne serait-ce que
Nous allons à nous deux magnétiser cette urne, mettre pour avoir des réserves, à jeter en un moment donné sur
en branle par nos projections fluidiques les restes de subs­ un point faible de notre ligne d’attaque... d’attaque ou de
tance astrale demeurant agglutinés à ces résidus du four défense.
crématoire. Nous allons renouveler la légende de Pygma- Nous allons prendre chacun un bon masque d’escrime
lion et de Galatée : pourvu que l’un ou l'autre de nous ne et des gants, comme pour un assaut de salle d'arme. Puis,
devienne pas amoureux de notre créature ! continuant l'analogie deux fleurets... démouchetés et. nous
Chesed tressauta. donnerons la chasse ù la bête affolée jusou'à ce qu’elle suc­
Pourquoi ô mon maître, cette réflexion tout à lait combe sous nos c o u p s d’estoc. A cet instant nous recueille­
inattendue en *une conversation plutôt grave... et même rons queluues centimètres cubes de sa liqueur rouge et
funèbre. •, , , . „ , . nous procéderons aux sérieuses opérations. Nous allons
— Parce que, mon très cher et très dévoué collaborateur, donc édifier non plus en or ni en matières précieuses, mais
j'ai cru m'apercevoir que la Morte Vivante n’était pas sans en substances fluidioue la véritable Eve Future à laquelle
avoir produit sur toi un certain effet. n’avait pas atteint dans son merveilleux poème le grand
Chesed sourit avec un geste de protestation. Yilliers de l’Ile Adam.
— Mais vous-même... — Mais ce sera donc une sorte de cadavre astral qui se
— Moi-même... , , trouvera en face de nous.
— N’avez-vous pas senti quelqu une de vos fibres parti­ — Tu l’as dit, exactement, un cadavre astral où nous
culièrement émue. insufflerons par la suggestion, je te le répète, une appa­
— Moi ! amoureux ! i , rence de vie, ou plutôt une vie réelle, mais une simple
Et Yesod haussa les épaules. Il mordilla vivement sa illusion de personnalité.
moustache blanche et effectua deux fois le tour de son Nous donnerons de la tablature à l'Académie des Sciences
laboratoire, comme absorbé dans la recherche d une solu- et à l’Académie de Médecine. Cela je t’en réponds. Et ce
tion difficile. Tout à coup il s arrêta en face de Chesed, les sera lè je l’avoue humblement, ou orgueilleusement si tu
bras croisés, la tête haute, le visage pâle et sévère. veux, l'une de nos plus grandes ioies ! Démontrer à un
' rtipsed dit-il ie ne crois pas que nous soyions venus savant officiel, son ignorance asmesaues. son incomparable
ic r Pour nous livrei- à des devinettes ou à des facéties de ineptie, sa nullité de zéro ! Je leur ferai demain proclamer
cours d’amour. . . , ,. . impossible ce que je leur montrerai après-demain, je ne
Chesed s’inclina, mais songea ainsi à part lui : serai pas généreux, je serai rosse, je les veux bégayants de
665 -
L ' A P P E L T)U F A N T O M E

surprise, titubants do peur, effarés, babas glandivores à I Ce Coin des ¿Poètes


nos pieds.
IV
Notre collaborateur et ami, M. Eugène J iguierc, le. poelc-
Les opérateurs sinistres commencèrent par remiser au éditeur bien rouan, fondateur de l'œuvre du Jardin de
stin des vitrines tous les objets du laboratoire susceptibles Jrnnu et d'autres œuvres de bienfaisance, rient de publier
de détérioration ou de fracture, à l'exception de l'urne un recueil de vers portant le titre « E t des jours om
cinéraire et de la bouteille de vin de Nuits. passé » dans lesquels on reconnaît les fortes tendances
Ils s’armèrent ensuite comme les tireurs d'un assaut spiritualistes qui caractérisent son auteur, dont. Lacti­
public et démouchetèrent d'un coup de lime leurs fleurets. vité inlassable et la bonté native sont egalement prover­
— Sonne, fit Yesod. biales. Nous sommes heureux d'offrir à nos lecteurs la
Chesed appuya sur un bouton électrique. primeur de deux des plus jolis sonnets de ce livre.
Au bout de quelques secondes l'ostiaire se présenta tenant
en mains avec toutes sortes de précautions et de câlineries
traîtresses un énorme chat noir, déjà tout grondant, le poil SLR IX ENFANT
hérissé de colère et dardant sur les escrimeurs lugubres
ses grands yeux verts étoilés de paillettes d'or. Cet. ange souriait dès .sa naissance même:
Yesed ordonna d'un ton sec : Scs beaux grands yeux avaient to u t le bleu te clit ciel
— Lâchez-le et refermez vivement. lit son bonnet carré, comme un doux diadèm e
L homme de service obtempéra à l'injonction du savant, Couronnait son fro n t p pr, innocent et sans fiel.
et dans le laboratoire magique sc trouvèrent en face les
deux^ spadassins bizarres, Turne renfermant les cendres
de Netzah et l’horrible chat inquiet, menaçant, replié sur Bien souvent, quand la n u it je ta it son linceul blême,
lui-même, prêt à bondir et. à déchirer. Sa Mère m 'appelait d ’un geste m aternel
E t tous les deux penchés dans le soir solennel.
— Allons dit l'esotéricien en marchant droit à l’animal Nous cherchions, en nos cœurs, l'ineffable problème.
la pointe basse.
Chesed manœuvra de façon à attaquer la bête par der­
rière. Mais cet ange a vécu sans amours, sans rem ords,
A la marche des opérateurs le chat répondit d’abord par E t repose aujourd’hui corps froid, parm i les m orts.
un miaulement lugubre, puis d’un saut en arrière alla Plus de rires, plus rien, certes qui se souvienne,
s’embosser dans un angle de la pièce, voisin de h porte
de sortie. Ni des baisers donnés, ni des espoirs tro p courts.
— Il ne faut pas qu'il soit égorgé de suite observa Yesod Mais, s'il est vrai p o u rta n t que l'âm e vit to ujours
arrivé tout auprès de son singulier antagoniste le fouetta P a r do là les tom beaux..., où p eu t ê tre la sienne?
du bout de sa lame. L’animal s'élança au visage de Thermo-
tiste, mais ne rencontra que le masque impénétrable ; un 4
coup latéral appliqué par Chesed le rejeta à terre. Il se
mit à miauler horriblement imitant les cris d'un enfant
furieux, puis il essaya de grimper aux rideaux et aux A QUOI BON V IV R E
portes des vitrines.
Il se hissa jusqu’à la hauteur du plafond, griffant les Si tu n’as pas au cœur un rayon d ’espérance,
bois et les étoffes, tenta de s’accrocher aux corniches, dont Une foi dans la vie, un rêve dans l ’am our;
il fit le tour plusieurs fois, désespérément. Il retomba, re­ Si tu ne crois jam ais à la beauté du jour,
bondit. joncha de nouveau le sol, se jeta successivement Si ton pâle Destin méconnaît la souffrance.
sur ses deux ennemis dont il laboura les blouses et entama
même la chair sous l’épaisseur des vêtements. Il revint à Si d ’un sourire osé tu tra ite s, sans reto u r,
l’angle primitif, et tressautant encore, se précipita dans la La vertu douloureuse où sombre l’ignorance ;
direction de l’urne qu’il heurta violemment et renversa, sans Si froidement cruel tu poursuis l’innocence,
toutefois la briser. Et. si ton œil pensif est celui du v au to u r ;
— Hé ! Hé ! pas de bêtises, énonça Yesod.
Et il releva le vase. Si tu n’as pas au cœur la flamme d ’héroïsme,
Pendant près d'un auart d'heure cette poursuite con­ Si ton âme orgueilleuse adm et to u t l’égoïsme,
tinua... Le chat maintenant ne pouvait plus miauler, il E t si ta volonté courbe et moule ses ors ;
exhalait une sorte de râle abominable et continu. Tout écu-
meux, tout bavant, et exécutant des gambades fnntastiaues Si tu vas, sans soutien dans l’H u m an ité blême,
dont une seule traversait toute la largeur du laboratoire. Sans une ombre d’amour qui te suive e t qui t ’aim e:
Homme, je te demande : a A quoi bon vivre, alors ? »
(A suivre.) Comte de L armandie.. E ugène FiGüiÈRr..

Vient de Paraître :

æ æ Tout le Monde M agnétiseur m m


RECUEIL D’EXPÉRIMENTATION MAGNÉTIQUE ET HYPNOTIQUE
à l’usage des Amateurs, des Professionnels et des Gens du Monde
Par* perm an d GJROÛ
LE PLUS CLAIR ET LE PLUS PRATIQUE DE TOU* LES OUVRAGES DU MÊME GENRE

Envoi franco contre mandat ou bon de poste de 2 fr. adressé à M. le Directeur de la « VIE MYSTÉRIEUSE
174, R ue S a in t-J a c q u e s — P A R IS
— 666 —
S e c r e t s c lu C h a r m e
Lettre à ma nièce Micheline.
1 u me demandes, mon enfant, des conseils pour trouver une sagacité qui n’appartient qu'à lui. « La virginité, mère
un mari et, apres l’avoir bien choisi, les moyens pour assu­ des grandes choses, tient dans ses belles mains blanches les
rer le bonheur de ton ménage. Ce sont bien des choses à clefs des mondes supérieurs.
la lois. Le bonheur n’est pas de ce monde, nous ne l'y Pour revenir aux attitudes, ne t'étends pas sur les fau­
\oyons que par éclairs, juste assez pour le regretter et pour teuils, encore moins sur les divans. Ce sont des lassitudes
le -chercher hors de la vie.
Ce que je te dis-là t’attriste. C’est vrai, j’ai tort de ne qui ne conviennent pas à ta robuste sveltesse. Laisse ces
pas laisser la belle illusion dans ton âme. Conserve-là, cette poses alanguies aux femmes de mon âge qui doivent dissi­
illusion ; elle est sur ton jeune cœur comme le duvet sur muler par les draperies et les molles poses, ce que leur
un fruit. Après tout, le bonheur se trouve, et le mieux est maturité a fait perdre à leur jolie taille. Les Grecs; qui sont
nos maîtres pour la beauté plastique, ont toujours repré­
de le chercher où il se trouve : Chez toi, auprès des tiens, senté debout les deux déesses vierges : Artémis et Minerve :
dans ces joies de famille pour- lesquelles nous sommes la sportive
faites. Donc, nous allons, toutes deux, chasser au mari d'hui. Vois et l’intellectuelle, comme nous dirions aujour­
aussi avec quelle harmonie étaient conçus ces
pour toi. deux beaux mythes. La vierge sauvage Artémis présidait
I ant que tu restes jeune fille, l’abnégation n’est pas ton
fait. Tu dois seulement développer ton charme ; je vais t’y aux naissances ; il reste toujours des gestes maternels aux
aider de mon mieux en cette unique causerie. Les avis qui mains féminines, même à celles qui tendent l'arc. Quant à
Pallas, vierge pacifique et armée, elle te montre comment
suivent seront consacrés à la vie conjugale et maternelle. tu dois ne jamais attaquer mais savoir te défendre.
Je les écris pour toi, pour toutes tes pareilles, afin de vous Vois également leur costume. Bien que guerrière, Pallas
donner le fruit de mes longues et cruelles expériences.
Au point de vue de la toilette, choisis-la toujours la plus amisde alongs
de
vêtements qui touchent jusqu’aux pieds ; Arté­
courtes tuniques qui laissent ses mouvements l i ­
seyante pour toi et, sans nier la mode ni braver l'opinion bres ; Vénus est vêtue seulement do sa ceinture ou d’une
courante, n’accepte la règle commune — en fait de costume draperie mouillée. Vénus c’est l'amoureuse ; ,ceci ne te
s’entend — qu’en cela seulement qui te pourra servir. Je regarde pas. Que les deux autres te guident.
ne te recommande en aucune façon la simplicité, ni la
« sainte mousseline » de nos grand’mères. Je ne te la décon­ Si, comme je le voudrais, tu es plus intellectuelle et sen­
seille pas non plus. sitive que sportive, porte aussi de longs vêtements ; dissi­
Si tu étais grande, blonde, indolente, avec des yeux à mule ta jeune grâce : elle en paraîtra davantage et tu n’en
(leur de tète et le teint laiteux des femmes marquées de la resteras que mieux sur le piédestal invisible que je te
lune, la complication te siérait. Tu trouverais, avec l’aide souhaite, mon petit sphinx blond. Mais si la fougueuse
d’une couturière intelligente, des harmonies voilées de Artémis t’emporte, si Mars t'a faite précise, un peu cas­
blanc, de bleu, de mauve, des tons de nacre, des broderies sante même, laisse-toi aller vers les sports. Porte les robes
de perles, des fanfreluches que le goût le plus sévère ne anglaises d’une élégance stricte et masculine qui convien­
pourrait pas te reprocher. Saturnienne, grande, mince, nent à tes jeux et à ton tempérament. Joue, mais n’oublie
triste, un peu voûtée, tu aimerais les vêtements sombres et jamais le mythe d’Octéus et n’admets pas ces sociétés sin-
le goût ne serait pas ta qualité dominante. Jupitérienne, tu I gulières où, sous couleur de sport, le flirt est poussé jus-
aimerais le faste, les bijoux, le décor, les robes brodées, les I qu’aux privautés les plus compromettantes. Crois-moi ; je
coiffures emphatiques, qui, cependant, t’iraient bien. So­ sais ce qu'il en coûte.
laire, blonde et blanche, avec les rondeurs délicates que Pour tes conversations, je ne pousserai pas la rigueur
Vénus t’a données, tu as toute la force de charme et d’at­ jusqu'à t’imposer le mutisme obligatoire d’une jeunesse. Ne
traction que peut désirer une femme. Mercure t’a donné un va pas dans l'excès contraire comme il est de mode aujour­
peu de sens pratique et t’a préservée de ces hautes tailles d'hui. Ne sois pas, en jeune fille, ce que Marcel Prévost
(pii sont à la mode depuis les dessins d’Auchey Beardsley, nomme si plaisamment « un lardon scientifique ». Tes exa­
mais qui ne sont pas le fait d’une femme destinée à la vie mens sont terminés ; ne nous les fais pas subir au salon.
normale : qui doit faire une épouse et non pas une Muse. Ne parle jamais de toi : fais seulement qu’on v songe. N’at­
Ce que je te dis, ma Micheline, ne le répète qu'à des fem­ tire pas l’attention, contente-toi de la retenir. Pour cela, un
mes : ce sont les secrets de la défense féminine. Toujours, mot juste fait plus qu’un long discours qu’une jeune bécasse
quel que soit ton sentiment, tu dois conserver ton prestige Aère de ses diplômes jette à la tète du public, croyant sans
et, sans jouer l'être éthéré d'une manière qui risque de sem­ cesse qu’on l’admire.
bler vite ridicule, il n'est pas mauvais pour toi de rester Porte le bijou de l’astre qui a marqué ta naissance. Le
« l’ange » dont nos mères abusaient peut-être un peu trop, jais, si tu es sous.Saturne, l'ambre, si tu es Solaire ; le dia­
mais que la génération actuelle a fort imprudemment renié. mant et l'émeraude si Vénus t’a souri ; le rubis pour Jupi­
Garder ton prestige, ce n’est pas prendre telle ou telle ter ; les perles et les pierres de Lune pour les lunaires, les
attitude — encore que ceci ait sa grande importance et j’y agates pour Mercure ; la topaze pour Mars. Porte les talis­
vais revenir tantôt — c’est ne pas admettre que, même en mans de ces planètes. Je te conseillerai si cela est utile.
pensée un homme puisse prendre avec toi la moindre fami­ Ne ris pas des talismans. Il est de mode, maintenant, de
liarité ’Sois Micheline pour les tiens, Mlle de Pantin pour le faire l’esprit fort, ce qui, à mon avis, est, surtout pour les
commun des mortels, Elle pour ceux qui t'aimeront, mais, femmes, d'un mauvais goût insupportable. D’ailleurs, ces
en aucune circonstance, ne sois « la petite Pantin », le . mêmes personnes qui, publiquement, font grand état de
hou qarçon rêvé par le roman moderne, moins encore la ! leur soi-disant libre-pensée, vont en secret consulter des
demi-vierne. Ta force est dans ta réserve. Sphinx qui ne voyantes plus ou moins expertes. Tel homme d’Etat qui a
sait pas ton secret, qui n'a pas de secret peut-être, la jeune « éteint les étoiles », s’éclaire par des consultations d'oc­
fille a tout à perdre à descendre du piédestal. Je ne vois pas culte que je serais bien la dernière à lui reprocher s'il n’en
ce qu'elle v gagne. . rougirait pas ensuite.
Tu as de par ton âge et ton innocence, un magnétisme Tu me diras : quel pouvoir les talismans peuventdls avoir
délicat qui attire par le secret. Conserve le secret. Pense sur nos forces ? Après tout, c'est du métal et de la pierre.
que ces poignées de main garçonnière influent sur toi Que peuventüls faire pour nous ?
comme un gros poids détraque une balance très sensible. Ils font beaucoup, ma Micheline. Ne fissent-ils que te don­
Le iour viendra promptement — trop promptement peut- ner la confiance, ce serait déjà considérable. As-tu remar­
être — où tu seras une femme. D’ici là. ta virginité te donne qué combien le sentiment que tu es en beauté « en forme »
des intuitions, des presciences qui peuvent te guider dans comme vous dites, fraîche, reposée, avec une robe qui te
le choix do ta vie. Balzac, dans la Comme Bette dit, avec l sied, un bijou nouveau, le moindre rien te donne du cou-
667 -
L E S S E C R E T S 1D U C H A R M E

r.^?,e ^ ^ assurance. Le talisman ne fit-il que cela, il aura Je m'aperçois que, tout en causant, je me laisse emporter
ueja bien agi, mais il y a plu*. plus loin que je ne dois et que le papier me manque. C’est
lu sais, toi à qui Ion a enseigné tant de sciences inutiles, peut-être un bien. La prochaine fois, nous causerons du
ce que lut le grand Paracelse ; qu’il fit des cures merveil- choix de ton fiancé, de la manière dont tu dois être avec lui
leuses, que des rois et des empereurs l’ont, remercié, reçu et de plusieurs autres choses qui précèdent le mariage. N’y
lamine rement, traité en ami. 11 agissait le plus souvent par sois pourtant pas trop pressée. Du jour où tu porteras le
talismans et guérissait par ce moyen les plus cruelles ma­ nom de ta nouvelle famille, tu dois renoncer à toi-même. Je
ladies. 11 en donne des certificats authentiques avec le nom te dirai à ma troisième causerie comment, pourquoi et dans
des personnes, tout comme les Pilules Pink et j’avoue —vois quelle mesure. Certainement, tu sauras demeurer reine
si je retarde — que j’ai plus de confiance dans Paracelse, dans ton ménage mais, quelque autorité que tu saches gar­
ht vois comment il raisonnait : der. tu n'en auras pas moins un maître d'autant p\us
“ Je 1affirme audacieusement, les métaux, les pierres et tyrannique qu'il sera plus aimant, d’autant plus obéi que
« les racines, les herbes et tous les fruits sont riches de leur tu l'aimeras mieux.
« propre vie, à cette différence près que le moment (astro- Ne te presse pas, Micheline, et suis les conseils de ta
<( logiquo) intervient pour le travail et la préparation des tante.
« métaux. Le temps possède, en effet, une force et une effi-
« cacité manifestes... » H annah.

Société internationale de ¿Recherches ¿Psychiques


Les séances de la Société In tern atio n ale de Recherches Psychi­ Séances du mois d’octobre
ques e t de ses différents Groupes, rep ren d ro n t dès le début Jeudi 8 octobre. — S é a n c e g é n é r a l e . — O rdre du jo u r: L ’an ­
d octobre, et au ro n t lieu dans les salles dos Sociétés de France, née psychique, par M. G. Fabius de Champville, P résid en t de
5, rue du Pré-aux-Clercs, le soir, à 8 heures tro is quarts. la Société. — lies Travaux du Groupe m agnétique, p a r M. Girod,
Les jeudi 3 e t 17 octobre, 7 e t 21 novembre, 5 et 19 décembre, président du Groupe. — Les T ravaux d u Groupe médium-
séances générales, ouvertes à tous les membres de la Société et nique, p ar M. H enri Mager, président du Groupe. — E xpériences
à leurs invités. de magnétisme.
Les samedi 5 et 19 octobre, 2 e t 1(5 novembre. 7 e t 21 dé­ Samedi 5 octobre. - G r o u p e m a g n é t iq u e . —■ Les prem ières
cembre, séances du Groupe m agnétique, ouvertes à toutes les phases du sommeil?
personnes inscrites au Groupe. Lundis 7 et lh octobre. — G r o u p e m é d iu m n iq u e . — D ivina­
Enfin, les lundi 7. 14, 21 e t 28 octobre, 4, 11, 18 et 25 novem­ tion n a r les nombres, aar Mme Tierce. — Evocations à la table,
bre. 2, 9, l(i, 23 et 30 décembre, séances du Groupe médium- par Mme Loni Feignez. — Exercices d ’évocation, p a r Mlles A.
nique ouvertes à to u tes personnes susceptibles de phénomènes Laborde et A. Bomont. — Chaîne fluidique.
médiumniques. Jeudi 17 octobre. — S é a n c e g é n é r a l e . —* O rdre du jo u r:
Les personnes qui désirent prendre part aux tra v a u x du F a its psychiques, p a r M. G. Fabius de Champville. - Confé­
Groupe m édium nique doivent se présenter au président du rence avec expériences, p ar MM. Girod et Siébert.
G roupe, M. H enri M ager, les soirs de séance, à 8 h. 3 4 (5, rue Samedi 19 octobre. — G r o u p e m a g n é t iq u e . — S u ite des ins­
du Pré-aux-C lercs): il leu r est délivrée une carte d’admission tructions su r les phases du sommeil?
qui leur donne le d ro it d ’assister, à to u tes les séances du Groupe Lundis 21 et 2S octobre. — G r o u p e m é d iu m n iq u e . — S u ite des
et de p articip e r aux tra v a u x de développement. exercices d’entraînem ent et de développement.

REVUE DES LIVRES


LE S R A PPELS, LES TRUCS E T LE S FA N TA I­ France, sont pour la plupart mauvaises et pei- m ettra de s ’initier rapidem ent au côté en quelque
S IE S D E LA M EM OIRE, p a r le professeur nicicuses, m êm e lorsqu’elles sont fraîches et lim- sorte exotérique, positif, de la vieille e t to u jo u rs
Dack. pides ; pour s’en convaincre, il suffit de les ana­ jeune science d ’H erm ès.
lyser A l’aide des méthodes extrêm em ent sim pli­ 11 laissera entrevoir l ’une des faces les p lu s cu­
Procédés m éthodiques pour développer la m é­ fiées décrites p ar M. H enri M ager dans son ré­ rieuses de la vaste intelligence q u ’in c a rn a Au-
m oire, re te n ir facilem ent les noms, les dates cent volume d ’hydrologie souterraine. gust Strindberg, l ’ém in en t Ami avec lequel j ’er.-
et n ’im porte quel nom bre, se d iv e rtir soi-même G râce à ces nouvelles m éthodes de recherches, tre tin s pendant des années u n com m erce sp iri­
et d istra ire u n e société san s aucun effort céré­ grâce notam m ent à la recherche, p ar l’Indica­ tuel et m ental. F . J ou .ivet Casïei.ot.
b ral. U tile à tous, indispensable à ceux qui ont te u r des E au x souterraines en mouvem ent, des
b esoin ou qui d ésiren t faire m ontre d ’une mé­ les sreers de la medecinf. psychique ,
points 011 sont particulièrem ent intenses les va­ p ar le docteur Gaston Durvillc. Sa m éthode de
m oire prodigieuse. riations de l ’électricité atm osphérique, il devient
P rix ................................................................ 2 francs G uérison des M aladies organiques, n erveuses et
possible de reconnaître la présence d a n s les cou­ m orales, avec p o rtrait de l ’a u te u r h ors te x te .
Le professeur D ack dédie ce livre h ses lec­ ches profondes de nappes souterraines et même P rix ..................................................................... i franc.
te u rs et voici de quelle façon ch arm an te il le de filets souterrains. On sent en ces pages d ’un style concis, é n e r­
fa it : 1,'Hydrologic souterraine de M. H enri M ager
gique, élégant m êm e, toute la conviction d ’une
Toi d o n t la m ém oire n ’est pas to u jo u rs lidêlc- constituera un guide précieux et indispensable âm e qui quoique très jeune encore a dé jà la m a ­
et qui, souventes fois a besoin de faire effort pour tous ceux qui ont besoin d ’eau et notam tu rité d ’un esprit fait, l.e docteur G aston D ur-
p o u r te so u v en ir d <*6 choses les plus essentielles. m ent pour tous ceux qui, ayant quelque souci ville a des idées de novateur ; e n n em i de toute
Toi p o u r qui une bonne m ém oire d ev rait être d ’hygiène, voudront rechercher et obtenir des m édecine m édicam enteuse, il vous expose que les
eaux réellem ent sans danger, bonnes et saines. produits chim iques sont u n d a n g e r pour nos o r­
la q u alité prem ière,
T oi qui souvent, m an ian t les chiffres et les LA SA N TE ET LA BEAUTE PT.ASTIQUE PAR ganes ; il a g ran d em en t raison, lo rsq u ’il nous dit
no m b res, ne p eu t toujours les reten ir, LA R ESPIR A TIO N E T I.A GYMNASTIQUE « que la bonne m édecine est sim ple, et que
Toi qui, in te llig e n t e t gai, désire faire m on­ SU EDOISE. M éthode abrégée de Culture phy­ l ’idée du te rra in d oit d o m in e r toute la m édecine.
tre de m ém oire, d ’ingéniosité e t d ’esprit, sique et psychique, p a r Fnssoif. De même q u ’un blé ne poussera ja m a is on te r ­
Toi qui d ésire d istra ire , am u ser e t plaire en P rix franco ............................................. 2 francs 25. rain aride, de m êm e la m aladie ne sc dévelop­
to u te s sociétés p ren d s ce livre, lis-le atte n tiv e ­ Cette m éthode de développem ent physique et pera jam ais en u n te rra in sain. »
m en t, assim ile-le, et tu y trouveras les élém ents psychique contient des données excellentes. D r nr. R égare.
susceptibles de développer la m ém oire tout Après avoir exposé quelques notions de physio­ C IIE IR O ’S M EM OIRS. Souvenir d ’u n palm iste
d ’abord, d ’v suppléer p ar d ’habiles m oyens logie ainsi que la constitution de l ’hom m e et (chirom ancien 1, de la h a u te société qui eut
q u a n d elle te fera défaut, de la ren d re souple et do l ’univers d ’après les données de l ’occultisme, l ’h o nneur de lire d a n s les m a in s des plus
fidèle a in si que tu voudrais q u ’elle soit. l ’a uteur aborde le côté véritablem ent pratique en grandes célébrités de nos jours.
Lis, ap p ren d s, retien s, aie une bonne m é­ des chapitres qui ont pour titre : la respiration Un volum e cartonné, é dition an g laise, 22 illu s­
m o ire ; c ’est le voeu que je form ule en te d é­ profonde, m oyens de développer la poitrine, l’in ­ tra tio n s eu photogravures.
d ia n t ce livre. Professeur D ack. fluence du m oral su r le physique, etc...
P r *x .................................................................. 10 .francs
ER N EST BOSC, SA V IE . SE S CEUVRES. E tudes T H E COMTE D E SA IN T -G ER M A IN , p a r /. Coo­
H Y D RO LO G IE SO U TE R R A IN E : Moyens de dé­ analytiques e t critiques, par Porte du Trait
couvrir les Eaux souterraines, et de les utili­ per Oakley. H istoire du m y sté rie u x Comte de
des Ages. P rix : 1 fran c 50. S aint-G erm ain, qui fu t contem porain de Ca­
ser, p a r Henri Mager, Ingénieur-C onseil en
B R E V IA IR E ALCHIM IQUE. L e ttres d ’A ugust gliostro et de M esm er.
h y d ro lo g ie so u terra in e .
In-8® de 775 pages et de t u carte s hydrologiqucs, Strindberg à Jollivet Castelot. orné d ’un por­ Un volume, te x te anglais, n om breuses illu s tra ­
coupes hydro-géologiques e t figures. tra it de S trin d b erg h ors texte. Préface de F. Jol­ tions d a n s et h o rs te x te , éd ité â M ilan n ar
B roché, 18 francs. C artonné, 19 fran cs 50. livet Castelot. P rix : 2 francs. M. D r. Sulli-Rao.
L es eau x d ’a lim e n ta tio n consom m ées on V éritable Bréviaire alchimique, ce volum e p er­ P n x ...................*............................................. 5 francs.
- 668 -
Sous-Coagrès d’Esperanta Psikistaro La F éd ératio n sp irite belge a d é jà sous­
c rit un c ertain nom bre d'abonnem ents.
Deuxième séance, 13 août
L a l i t vue p a ra îtr a le 1er ja n v ie r 1913. Le secrétaire lit la le ttre de M. P a u l
e t sera nommée « L a lievuo de Esperanta -Nord, qui présen te ses hommages au Con­
Cl acovie, R vnek, 43. Psikistaro ». grès.
Séance (l'Ouverture, 12 août Sa lu t s M. M arès, de M oravie, p arle p e n d a n t
une heure des dessins m édianim iques,
D ev an t une assistance d ’une tre n ta in e M- J - C . C haigneau, de P a ris, d an s une vraim ent in téressan ts, obtenus en M oravie
de p e r s o n n e re p ré s e n ta n t quinze n atio ­ belle le ttre , exprim e son re g re t de ne pou­ e t Bohême. Ce discours a été suivi avec
nalités d iffe re n te s, le secré ta ire , après voir assister au Congrès. a tte n tio n e t a rem porté beaucoup de suc­
avoir salue la Pologne e t l’A u trich e, fait M. C. Schriew er salue le Congrès d ’Es­ cès.
l expose des tra v a u x de l’E sp e ra n ta P si­ p e ra n ta P sik istaro , d e P ék in . Chine. Les expériences ont co n tinué avec
kistaro d u r a n t 1 année écoulée E n su ite, le secrétaire, en quelques mots, M. T., médium glossolodiste, en présence
G râce à la lib é ra lité d e la F éd é ra tio n expose aux congressistes le cas de la m a­ de re p ré se n ta n ts des langues hindoues et
-P irjte Belge, on a pu p u b lier le ra p p o rt nifestatio n de M. W. T. S tead . ra p p o rté sém itiques, tels M. Soeraby. des Indes
su r le sous-Congres d ’A nvers (1911) qui ^ a r M. M iyatovich. Le te x te E spéranto Anglaises, e t M. Rom ano, do C o n stan ti­
a p a rto u t tro u v é bon accueil. D ans le mois est d u à M. J.-C . C haigneau. nople.
de m ars de c e tte année, on a pu é d ite r Expériences. — Avec le médium glosso-
la tra d u c tio n E sp é ra n to du liv re t « Ré- lodiste (?) (m édium nité qui consiste dans Troisième séance, 16 août
sumé du Cours de Théologie ». de M. le la faculté q u ’a le su je t de p a rle r dans
Chevalier Le C lém ent, d e S aint-M arcq une langue qui lui est inconnue.) Assistance nombreuse. - M. M arès
oui est en ven te actu ellem en t au p rix de Le m édium, M. T. se recueillit, nuis se présente le vœu de succès des sp irite s Bo­
20 centim es d an s les lib ra irie s espérantis- m it à p ro férer des sons, consonnes, hèmes-Slaves, e t cette Société a bien voulu
tes. voyelles, voire des phrases entières. le ch arg er d ’o ffrir à l’E sp eran ta Psikis
L Assemblée passe au vote des nou­ Ce flux de paroles inconnues aux assis­ ta ro son aide morale et m atérielle. M. Ma
veaux membres du Comité ; so n t élus : ta n ts , semble a p p a rte n ir à une seule lan ­ rès e t les délégués Bohèmes-Slaves ont été
gue. M aintes fois, le su je t cha..ge l’into­ chaleureusem ent applaudis.
MM. M. D .-J. de Nogales, de C iudad R odrigo
nation de sa voix, les bribes de mots ou
F ra g a , S an tiag o de Chili. de phrases changent égalem ent ; t ’est une qui est un des plus dévoués collaborateurs
Schubert. W ashington. E ta t s - l’nis d ’Amé­ a u tre langue. de l’E sp e ra n ta P sik istaro , a salué l’assem­
rique du Nord. M. Romano d it reco n n aître quelques blée au nom des sp irites espagnols.
José M achado F o sta, R io de Ja n e iro . phrases turques.
Joza M ares. M oravie. Expérience Tyvtoïoqiquc. — U n soldat
Des jo u rn alistes assistaien t à la réu ­ polonais de Lodz, du nom de N ikolyeff,
Le secrétaire expose la nécessité de nion. d isa n t avoir été tu é en 1812. p e n d a n t la
créer un organe qui rép a n d ra les idées de Les congressistes ont lié connaissance guerre franco-russe, se m anifeste. Il re ­
l'E sp e ra n ta P sik istaro , d a n s le monde en­ e n tre eux, 150 exem plaires du jo u rn al fuse toutefois de nous donner d ’au tres
tie r. Les moyens de la Société, p o u rta n t, bien connu Le V in tern is te, é ta ie n t à la détails.
ne p e rm e tte n t pas la publication d ’une disposition du public. De môme le recueil
telle revue. E n effet il fa u d ra it environ de La Vie Mystérieuse a é té fréquem m ent Conclusions. — M algré l’insuffisance
300 abonnem ents à fr. 2,50 p a r an. pour consulté p a r des membres espérantistes- des élém ents de m édium nité à Cracovie. le
créer une revue trim estrielle. sp irites à la h a u te u r de la langue fra n ­ Congrès de l’E sp e ra n ta P sik istaro de 1912,
Il a donc été décidé de s’adresser aux çaise. Le livre de M. Girod « Comment a été un g ran d succès e t a soulevé beau­
groupem ents sp irite s p u issan ts dans le développer un sujet ». a intéressé un coup d ’enthousiasm e.
monde en tie r p o u r les p rie r de nous P ren­ g rand nombre de nos frères espérant i^tes.
d re un nom bre plus ou moins g rand Une collection de La Tribune Psychique Le Secrétaire,
d ’abonnem ents. a été égalem ent consultée. A. S t a s .

ch a tte e t je suis c e rtain e de ne pas me Les esprits o n t le pouvoir de nous


Les A n im a u x F a n tô m e s trom per. Je pris le p a n ie r e t les sortis faire connaître leu r poids. J ’ai sen ti des
dehors, mais la ch a tte a v a it disparue. esp rits me toucher parfois e t cependant
-- O- J e n’ai pas touché l’anim al comme dans je ne les voyais pas. »
le cas précédent. Mme C lara In v in raconte en suite un
D ans une conférence au Club In te rn a ­ La même dame raconte Un fa it plus fa it semblable d'affection d ’anim aux
tio n al pour les recherches psychiques, à ! su rp re n a n t encore. Nous lui laissons cette pour leur m aître. Au tem ps de la guerre
Londres, au mois de ju in d e rn ie r, Mme I fois, com plètem ent la p arole: des Boers, une dam e qui a im ait beaucoup
C lara Irw in don n a la preuve de la su r­ son frère, eu t la douleur de le voir p a r ­
vivance de « l’am our » chez les anim aux <c Les chiens nous aim en t a u ta n t que tir avec son cheval favori. Ce jeune
après la m o rt: j quelques-uns de nos propres amis, pour- homme av a it ap p ris à son cheval à m et­
! quoi ne pas d ire plus parfois e t même tre son pied d ro it dans la m ain de son
E lle possédait un ch a t qui la suivait I souvent: j ’avais un p e tit chien que j ’a ­ m aître en signe d’am itié.
irto u t comme l’e u t fa it un chien et qui dorais. Une sem aine av an t sa m ort, je M aître e t anim al fu re n t tu és à la
itte n d a it à la p o rte quand elle soi ta it. I m'éveille vers tro is heures du m atin et guerre. Quelques jo u rs après, des mé­
* c h a t bien aim é v în t à m ourir. Une je vois une forme qui se tie n t à mon dium s décrivaient à la dam e le cavalier e t
lit, dit-elle, je sentis ce ch at oui mar- côté; une figure couverte d 'u n m anteau le cheval jam ais l’un sans l’a u tre . A cha­
a it s u r moi. J e m’éveille; le ch at vin t I noir comme une sœ ur d e la Merci, et que ap p a ritio n , le jeune homme av ait
fr o tte r co n tre m oi: c’é ta it bien mon : cette chose me touchait. son cheval avec lui.
vori, je le vis d istin ctem en t e t je re- J e sentis que c’é ta it u n avertissem ent,
nnaissais à c e rtain es m arques que c’e- mon chien p araissait en bonne san té ; Il fa u t en conclure que, dans l’a u tre
it bien lui. J e l’en ten d a is ro n ronner et mais il m ourut quelque tem ps après cette monde, l’esprit d ’un anim al existe apres
passais ma m ain dans sa fo u iru re . Il ap p a ritio n . Six sem aines après, je vis le changem ent appelé m ort et que cet
sta cinq m in u tes et d isp a ru t. une forme blanche sur un canapé e t à esp rit conserve les affections q u’il av ait
mon approche, la forme d is p a ru t sous le clans le plan te rre stre , alors qu ’il se
La dam e ra p p o rte un a u tre fa it: Elle tro u v e dans le plan astral.
a it une c h a tte qui n o u rrissa it des pe- meuble. J e n’ai pas pu voir le fantôm e
s C ette p au v re bête fu t empoisonnée. du chien aussi d istin ctem en t que j ’ai vu
le fantôm e du chat. J ’ai souvent touché (E x tra it de la Gazette Internationale
lendem ain, d it-elle, je vis la ch a tte psychique anglaise.)
n ir du ja r d in , e n tre r d an s la salle a ce chien e t l’après-m idi, il venait se m et­
m ger en plein jo u r sans faire a tte n tio n tre à mes côtés' e t sa tê te su r mes genoux.
J e le sen tais aussi d istin ctem en t que P o u r la tra d u ctio n :
moi e t s’en aller d an s la cuisine ou se lorsqu’il é ta it v iv a n t; m ais l’anim al é ta it
m v a it le p a n ie r qui c o n te n a it les pe- H . C. J ames.
s chats, ses en fa n ts. C é ta it bien ma moins pesant.

— 669 -
** *** *** *** *** *** *
Quand le bébé ouvrit les yeux, on Alors les hommes de science fu re n t con­
Les Yeux étranges s'étonna d ’y voir des « stries » régulières. fondus do voir su r l'œil d ro it d u mignon
On s’étonna sans s'in q u iéter. Le p e tit un J e t un D su r l'œil gauche, on belles
« fait » ses rétines, pensa-t-on; laissons majuscules de «5 m illim ètres.
il il opérer la n a tu re . J . D ., Jo h n D ynan a v a it, dans les
C ependant, de jo u r en jo u r, les p ru ­ yeux, ses in itia le s im prim ées!
nelles de l’e n fan t se m arq u aien t d av an ­ Il est m arqué d ’un double sceau...
Lo Berliner Jiursen Carier relate, sous C'est l’e n fa n t du m iracle, n o tè re n t les sa­
ce titre , un phénomène curieux. tage. On commença do s’émouvoir. Des
médecins su rv in ren t. vants.
Il y a deux ans, n aissait à Philadelphie, Fais-nous rise tte , d irent-ils à Jo h n ... E t ils s’en fu re n t, sans en d ire d avan­
un en fan t du sexe masculin, Ses parents, Souris-nous en nous re g a rd a n t bien. tage.
les époux D vnan, le firent baptiser, après E l Jo h n , toutes grandes, levait ses p au ­
lui avoir choisi le prénom de John. pières, ravi.

C O N S U L T A T I O N S DE LA VI E M Y S T E R I E U S E
Conseils, Recettes et Correspondance
AVIS IMPORTANT — Une large place est réservée, dans poste, de bons de poste ou timbres relatifs à ces rubriques, doi­
chaque numéro de la « Vie Mystérieuse », pour répondre à tou­ vent être uniformément adressé à
tes les questions que nos lectrices et lecteurs voudront bien LA VIE MYSTERIEUSE
adresser à nos différents collaborateurs. La direction littéraire 1 7 4 , f ue Sa nt-Jaoq es, P * r 8 Ve
et scientifique de « la Vie Mystérieuse » restant étrangère à mais aux noms des collaborateurs dont les noms suivent:
cette partie consacrée aux consultations médicales, consultations Four les consultations astrologiques: Madame de Lieusaint.
— du docteur: 1)Tde Blédine.
graphologiques, astrologiques, etc., les lectrices, les lecteurs et — de chiromancie : M. Upta Sa'ib.
abonnés devront écrire directement à chacune, des personnalités graphologiques : M. le professeur Bach,
sous Vautorité et la responsabilité desquelles sont faites ces diffé­ de la Voyante : Gabrielle de Mirecourt.
rentes rubriques. de la Marraine : Marraine Julia.
Four toutes ces rubriques, les timbres sont acceptés en paie­
ment, mais avec une augmentation de cinq centimes par franc,
Toutes demandes de renseignements, tous envois de mandats- pour le change. Les timbres étrangers sont refusés.
C O U R R IER DU DOCTEUR Il y aura p artie de votre faute dans ce bonheur obstacle à votre grande joie. Il p ’est pas libre,
incom plet et partie de la malchance. m ais le sera et travaillera et vous g a g n e ra de
Domingo del Palaclo, — Oui, formez cette so­ l ’argent. Vous êtes heureuse enfin ; atten te et
Nos lecteurs désireux d’obtenir des consul­ ciété, m ais gardez-en la direction ; tant que l’on confiance.
tation? médicales sur toutes maladies peu­ suivra vos ordres e t conseils, elle ira bien. Je A lbert espère en vous. — V otre am i a encore
vent s’adresser en toute assurance au Dr de vous vois avant deux an s rem arier avec une de m auvais jou rs û passer. Consolez-le beaucoup
M édine. spécialement chargé de cette ru­ blonde, gentille, riche surtout en intelligence par votre am itié, m ais prudence et p atien ce. J’a i­
brique dans les colonnes de notre journal. et en savoir-faire, une com plém entaire de vous- m erai îi vous donner consolation et co n seils par
Le Dr de Blédine consulte par correspon­ même. lettre ec sujet. J’atten d s lettre confid en tielle.
dance à raison de t francs par la voie du Suis-je maudite — .Non, vous » ’êtes pas m au­ Inconnue 3. — Je n ’ai n i votre lettre, ni votre
journal, et de S francs pour réponse par let­ dite ; encore quelques mois et vous verrez la adresse ; voulez-vous m e récrire de nouveau. Je
tre particulière. fin de vos souffrances. Votre santé laissera ferai tout pour vous être a g ié a b le .
toujours un peu à désirer. Je voudrais connaître G. L . 54. — Oui, vous serez m arié d an s peu
Ducor. — Ce jeune hom m e est un m aniaque. ccs moyens. Je sens une défiance contre leurs de temps. Votre future vous la co n n aissez bien ,
M ais il ne faut pas prendre ce m ot au sens h ab i­ efficacités. cherchez. E lle est distingu ée, jo lie , bien h ab illée
tuel. La m anie est une vraie m aladie. Celle dont La Fouine. — Je vois une dame qui s’oc­ et a des économies. Vous aurez u n e au tre s itu a ­
il s ’agit est une m anie am bulatoire, avec quelques cupe de vous et qui pense souvent à vous, dans tion plus lucrative m ais pas avant 2 ou 3 ans.
sym ptôm es d ’instabilité d ’hu m eu r et de dépres­ votre maison. Il y a aussi une cousine qui Je ne vois pas le gros lot pour vous, m ais un
sion m ehtale et de perte de volonté: Cela se soigne s ’occupe de vous et se tourm ente à cause de vous lot qui sort et un peu d ’argen t, ce qu i vous fera
en m aison de santé, p ar la psychothérapie, l ’h y ­ et dans votre intérêt. Je vois pour vous des plaisir.
drothérapie, électricité, etc... Il faut enlever le ennuis, un m ariage assez tardif et encore des Câline à K o m b o m ia . — Je su is ch arm ée de vous
m alade û son milieu. La guérison dem ande, dés en nuis pour de l ’argent et dus questions de sen­ avoir plu. T a n t m ieu x si m on v isage peut faire
mois. Cette m aladie tie n t d ’une p art à 'so n édu­ tim ents. du bien, que m es bons esprits en soient rem er­
cation peut-être? et aussi à l’hérédité. Une douche S. C. S. — Oui, vous obtiendrez la situation dé­ ciés. Oui, je vois des ch an ces de g a in d an s une
tiède chaque jo u r lui serait actuellem ent très sirée p ar vous, continuez vos efforts. E t vous obligation ; m ais j ’aim e m ieu x d ’au tres place­
salutaire, aurez satisfaction dans ce que vous allez dem an­ ments. Je sens une gran d e sym p a th ie e n tre vous
Dr de B lédisE. der. Vous perdrez de l ’a rg e n t dans ces opéra­ et lu i. Espoir et confiance.
tions de bourse ; faites donc des spéculations sur C. B., amie des sciences occultes. — M a brune
des terrains, c ’est pltis solide et plus lucratif. gen tille, je m e sens pour vous u n e profonde
Alpcnrosc. — Je vois votre m ari toujours dans sym pathie. Vous êtes si m ign o n n e e t si artiste et
le même genre de commerce, il devient gérant pleine de goût. V otre aven ir n ’est pas te rri­
CO URRIER DE LA VOYANTE d ’une grande maison qui augm ente tous les fiant, vous passerez b rillam m en t votre e x a m e n •
jo u rs d ’im portance. Ne vous tourm entez pas sur je vous vois un art lib éral, une ca rrière où
sa vie et su santé. Je vois deux autres m ignons votre intelligen ce vous servira gran d em en t. Pour
bébés adorés et adorables su r vos genoux et du le m ariage il ne vien d ra que lorsque votre po­
Pour obtenir une consultation de Mlle de b o nheur chez vous. sition sera assise, le m ari p ou rrait y n u ire ù
M irecourt, dans le courrier de L a Vie Mys 1S68. — Oui, vous aurez à tem ps l ’argent q u ’il votre avis Vous attendrez et vous m ’écrirez!
té rie u s e , il suffit d'envoyer la somme de trois vous faudra pour payer vos entrepreneurs. Je E lisabeth 1875. - N e qu ittez pas la personne
francs. Il sera répondu à trois questions bien vous vois ù la fois une spécialité commerciale et m alade, soiguez-la bien , je vous vois de l ’arg e n t
précises. le com m erce en général pendant 2 ans, puis la venant d ’elle Supportez tout de cet o rig in a l m
Pour avoir une réponse par lettre particu­ spécialité seule. Les honneurs et les distinctions soyez pas jalouse, je ne vois pas de raison de
lière détaillée — nombre illim ité de questions honorifiques vous seront dévolus. l ê l i c . Oui. vous ga gn erez de l ’arg e n t d an s un
— les consultants devront envoyer un bon- P. L. Ricaul. — Courage, am i, plus de peine et petit com m erce, m ais atten d ez l ’arg e n t d u ma-
poste de 10 francs. de chagrin. Je vous vois heureux et content. Des
Prière de joindre, d toute demande, une événem ents inattendus vont modifier votre e xis­ ~ S loi.
gros V Il* y a m ?ra
ieux.PaS’ PaS ^’o b lig a tio n , n i de-
mèche de cheveux ou un objet ayant été lou­ tence. Patience ! E ncore un peu de luttes. Non, F. L„ 463. — N on, la gu ériso n n ’est pas en-
ché par sol ou par la personne pour laquelle pas de m ariage avant 3 ou 4 ans. Vous aurez eo.e com plète, elle le sera au m om en t du m- -
on consulte. u n autre em ploi plus en rapport avec vos goûts. n age , au jo u r ou les p ourparlers com m enceront
!.. !.. Bagnèrcs. — Je ne vois pas de m a ­ Il y aura obstacles au m ariage p end an t 8 à û
Céline. — Votre m ari sera un hom m e du riage d ’ici quelques années ; vous êtes bonne mois, puis de l ’argen t, du bon h eu r, des SüUcis
inonde, trè s savant, très distingué, de m anières cependant, très affectueuse e t dévouée ; m ais il pour la carrière, du trav ail, de la m aleh a u v
agréables et nobles. Ses sen tim en ts seront très faut que votre situation change. E t elle ch an ­ et enfin des honneurs. a 'iu
élevés. Il aura besoin de trav ailler pour te n ir gera en bien, en argent et en relations. Vous Un C ham penois 36 uns, L . L . i.w , _ Noll
un ran g dan s le monde. Il s’occupera d e finance connaîtrez alors le bien-aimé. vous n êtes pas trom pé ; chassez cette m auvaise
ou de th éâtre. Vous habiterez tan tô t P aris et Jeanne Brun. — Vos déboires vont finir, vous idée qm vous obsède et a g it su r votre santé et
ta n tô t la province. M algré la fortune vous n ’au ­ êtes une affectueuse, trop même. Vous aurez votre m oral. Je ne vois rien qu i motive
cette
rez pas le bonheur tel que vous le désirez et comme m ari celui que vous aim ez. M ais je vois
tel que votre im agination vous le fa it entrevoir. u n obstacle e n tre lu i et vous. On enlève cet sonne P° UVCZ aV0,r confi«ncc en la per

— 070 —
COURRIER
G. A-, Saint-Louis. ~ Oui, vous allez p rêchai trologue bien connue, chargée de cette ru rez ù rép arer et vous obtiendrez enfin la p a ix du
nernent ch an g e r d e position et v o yager beaucoup, brigue a La Vie M y sté rie u se cœ nr et le repos de l ’esprit, m ais pas la santé
surtout su r m er. Je ne vois pas le m ariag e avant Consultation par La voie du journal, f fr. Jour : m ardi p ’e rre : sanguine, couleur : rouge,
longtem ps, m ais il y a u ra u n io n et b o n h e u r consultation détaillée par lettre particulière, uétal : fer, parfum a stral : M ars, m aladies : liè­
pour vous, S francs vres.
Grand’ mère ennuyée. ~ Je vous vois vous re­ Adresser mandat ou bon de poste a Mme de M me de L ieusaint.
tire r des affaires de ce com m erce qui rap p o rte Lieusaint, aux bureaux du journal, en Indi­
des en n u is e t peu d 'a rg e n t. Vous restez in d ép en ­ quant la date de sa naissance (quanlièm t
dante avec une p e tite ferm e en N orm andie. mois et année), le sexe et, si possible, l ’heure
J ’a tte n d s votre le ttre et vous d o n n e ra is une plus de la naissance.
longue co n su ltatio n et a u tre s visions. UN COUP D 'ΠIL BUR LA DESTINEE
Raymond, Marthe, H y ires. — Je ii’ai rien reçu A rm ani l ’argent. — V ous aurez des richesses.
de vous le X5 ju ille t. Ecrivez-m oi à ce sujet. Vous êtes né sous le sign e zodiacal du Scorpion.
Z. Y. W „ à A. — Oui, vous aurez sous peu E t le Scorpion passe pour am ener très souvent,
une place stab le d a n s cette m aison, pu is u n e m ­ pour ne pas d ire toujours, d es richesses. E u outre, C O U R R IER DE LA M AIN
ploi plu s lu c ra tif encore. Vous atirez de l ’a rg e n t je vois Jupiter conjoint avec la Lune. Ce* r i­
et vous p o u rrez en placer. Je vois deu x h é rita g e s chesses viendront par de hautes transactions, des Le chirom ancien Upta Saïb se met à la dis­
m ais pas a v an t q u elq u es années. T ravaillez ferm e coups de Bourse, du gain , et d ’opératious fluviales position des lecteurs de ce jo urn a l pour faire
e t avec courage, v otre av en ir sera beau et h e u ­ ou su r mer. V otre am i a V énus seule dans son une analyse de leur main et des signes qu i y
reux. ciel com m e dom inante : L a fortune lu i viendra sont contenus.
Mortel c h ag rin . —- Oui, la perso n n e qui vous a par les fem m es, m ariage, h éritage, une grande Réponse par la vole du journ a l, 2 francs ;
aim ée vous aim e encore, m ais il fau t a g ir s u r elle passion, etc. Jour : m ardi, p ierre : sanguine, cou par lettre particulière, S francs.
p a r su g g estio n et avec les ru ses de la fem m e le u r : rouge, m é ta l: fer, parfum a s t r a l: Mars, Upta Saïb reçoit les abonnés et lecteurs de
adroite, p o u r le m a in te n ir. Vous y arriverez. P as m aladie : fièvres. L a Vie M y sté rie u se , tous les jours de 2 heures
de désespoir, n i de d écouragem ent. Soyez co­ à 6 heures.
Alba M artine. - - N ativité sous le sign e zodia­ Pour les consultations par correspondance,
q u ette, aim ab le e t in sin u a n te . cal de la Balance. Comm e planète, V énus influ en ­
Une iUcovragéc. — Ailons. pas de décourage­ cée par la planète m aléfique Saturne. Du côté
prendre une feu ille de papier blanc, la pas­
m ent. la lu tte ouverte ou cachée, la ruse de la des affections, il 11’y aura pas beaucoup de ch an ­ ser douccm entau-dessus d'une lam pe à pé­
fem m e ad ro ite, avec cela vous réussirez. Oui, trole dont on aura élevé la m èche, et rem uer
ces, quoique la personne soit d ’un tem péram ent
vous serez déb arrassée e t tra n q u ille , m ais ag is­ très affectueux ; m ais com m e com pensation elle
constamment la feu ille de papier pour éviter
sez; vous trouverez l ’a u tre q u i vous aid era d an s qu 'elle prenne feu.
parviendra au x honneurs, sera très com plim entée, Cette opération aura pour résultat de noir­
votre trav ail m ais pas de su ite. Patience, é n e r­ félicitée, lounngée ; la fam ille l ’aidera sous ce
gie et p ru d en ce. Je su is avec vous de c œ u r et rapport. La fortune vien d ra m ais après 45 ans ;
cir uniformém ent le papier. Pour prendre, en­
d ’esprit. suite l'em preinte, apposer la main gauche sur
et avec elle des procès, d es ennem is et des su c­ le côté noirci, puis la retirer, l'em prein te est
C œ ur en détresse. — Moi aussi, m a petite, j ’a i­ cessions im prévus pour l ’augm enter. Jour : ven­
m erai à avoir v otre c h er p o rtrait, je vous devine faite, il ne reste plus q u ’à la fix e r en la plon­
dredi, couleur : vert, m étal : cu ivre, pierre : dia­ geant dans de l'a lcool à brûler que l ’on aura
bonne et trè s affectueuse. A ttendez p o u r le bien- m ant, parfum astral : V énus, m aladies : celles du
aim é et ayez confiance en m es paroles. N on, le ventre. versé dans une assiette ; laisser sécher et en­
bon de P a n a m a n e g a g n era rie n a v an t longtem ps. voyer telle qu elle à Upta Saïb.
Nicole Yolande, —- N a tivité sous le sign e du
N e le rach etez pas. Laissez à D ieu le soin de Capricorne. M ars, influencée par Saturne, donne
nous venger. esprit fin, ju ste, entendu en affaire, m ais un J'üi fol en vous. — Des lignes s u r le m oût
P. S. — L ’an n ée 1913 sera p lein e d ’en n u is peu versatile. La personue am assera de la fortune d ’Apollon, lu gloire, carrière d ’a rtiste . L igne de
et de to u rm e n ts p o u r vous, au p oint de vue a r­ par son savoir-faire, sou h ab ileté propre. E lle de­ volonté très forte, m ais se m éfier d e l ’im a g in a ­
g en t, affection et m aladie, 1914 sera m eilleure. vra surtout com pter sur elle, plus que sur les tio n ._ Pas de ligne de m ariage ni d ’e n fa n t in ­
11 vous re v ie n d ra d e s affections et du b o n h e u r et autres, plus que sur des h éritages ou donations. diqués. La ligne de cœ u r très courte e t venant
un petit h é rita g e . Vous aurez u n e m aison en N or­ Beaucoup de voyages, fam ille peu favorable, vio ­ se joindre à la ligue de force ou de volonté
m andie avec enfin de la tra n q u illité e t de l ’a r ­ lente ; ennui dans les unions et affections ou indique bien que vous êtes m aîtresse de votre
g en t. Je n e vois pas de nouveau m ariage pour m ariages, associations d ’intérêts. M aladies et sensibilité et de vos affections. T out indique une
la p erso n n e av an t 1914 blessures à redouter dans le s longs voyages. D an­ carrière intellectuelle pure e t sim ple, où il n ’y
J. P.. ,9. — E n c o re u n an de patience e t je vois gers de chocs ou de ch u tes et tendances au x aura en jeu que la passion de P a rt et du m é­
de l ’a rg e n t vous a rriv e r, soit p a r gain ou em ­ idées noires. Jour : sam edi, pierre : o n y x , cou­ tier.
p ru n t et vous vous en s e rie z p o u r m ettre en leur : noir, m étal : plom b, parfum astral : Sa­ Attendre pour atteindre. — Je vois cinq en fa n ts
m arche vos idées, qui so n t bonnes, pour am é­ turne, m aladies : rhum atism e. dans votre m ain. Il y a u ra fortune ap rès 40 ans.
lio rer votre po sitio n . N on, n e changez pas de Une bonne vie ille ._ — Ce qu e la cartom ancienne Votre im ag in atio n trop forte cause vos tour-
m aison p a r vous-m êm e, atten d ez les événem ents. vous a annoncé jadis est p arfaitem ent vrai. Je le m ents. La m ort n ’est pas près de vous a tte in d re .
Clichy-sous Bois. — Ma chère affectueuse am ie retrouve dans votre horoscope du 11 avril, parents Je vois une vie longue, m ais des blessures à la
écrivez-moi donc, j ’adore les cœ u rs comme le vô­ nuisibles, hostiles, périls d an s l ’enfance, fam ille tête et des troubles du côté du cœ ur. Soyez
tre. Oui, vous allez tro u v er cette affection qui très éprouvée, événem ents im prévus, position ren ­ m oins affectueuse et su rto u t ne vous énervez pas.
vous m anque, m a is u n peu de p atien ce. D ans ma versée, luttes pour et dans le m ariage, blessures, Il y a u ra b o nheur ta rd if et réalisatio n des vœ ux
réponse à votre le ttre , je nous en d ira i plus long. àeu ils, ennem is, am is ja lo u x et traîtres ; m ais de les plus c h ers ! enfin. La ligne de chance est
Te vois et sens vivem ent ce q u ’il vous faut. la fortune vers la fin de la vie » tout cela s ’est belle, m ais elle prend son point de d é p art
Dora-Anita. — Oui. vous co n tin u erez encore accom pli, il reste la fortun e à venir. Attendons su r le m ont de S aturne. Vous aurez souvent des
pen d an t 2 a n s v otre m é tie r. Je vois à v otre m ari donc la réalisation de cette seconde partie, puis­ en n u is dans votre entreprise.
des g rad es et d e s h o n n e u rs, m ais pas a u ta n t que les astres ont été d ’accord avec ce que la Quelle sera ma carrière ! — Vous avez le m ont
que vous voudriez, il n e se sert pas assez de cartom ancienne vous avait prédit. Les astres in d i­ de S aturne trè s développé î e sp rit re lig ie u x très
votre savoir-faire à vous: Non, je ne vois rien de quent aussi que vous serez riche par héritages prononcé. Le doigt de Ju p ite r est trè s long : forte
grave p o u r votre p ère p o u r le m om ent, m ais il y qui proviendront de fem m es et que vous aurez volonté. La ligne de cœ u r se te rm in e sous le
a u ra ag g rav atio n plu s la rd de l ’argen t dans des associations industrielles. m ont de S aturne. Il n ’y a pas de signe d ’union
A tten d ez donc avec patience et espérance. Tenez- ou de m ariage ; vos tendances affectueuses ne se
G abrielle de M irecouut . moi au courant, chère, bonne et affectueuse portent que vers la religion. E n fin , il y a une
giand-m am an. Jour : m ardi, pierre : rubis, cou­ croix dans le quad ran g le : indice des sciences
leu r : rouge, m étal : fer. parfum : celui de Mars, m ystiques. Tout cela indique que vous serez
m aladies : celles de la tête. consacré ù Dieu u n jour, p rê tre e t to u t e n tie r à
UH COUP D 'Œ IL §U « L 'A V E N U Espérandicu. — Vous vou lez la vérité. Vous ne votre vocation, corps et âm e.
m ’en voudrez pas si les astres sont m auvais pour Serai-je veuve ? — Oui, vous êtes m enacée de
vous. Vous êtes née sous le Scorpion. V ous êtes veuvage et vous n ’en sem blez pas trè s contristée.
trom peuse, jo lie, coquette e t perfide, et vous vous Votre ligne de cœ ur est brisée ou ram ifiée en
C O U R R IE R A STROLOGIQUE m oquez des im béciles qui vous aim ent. Votre plusieurs petites b ra n c h es Je vois la ligne de
p rem ier mari au ra ù se plaindre de vous ; le chance rom pue à la h a u te u r de la ligne de
Ceux de nos lecteurs qu i vaudront connaître second cherch era ù vous dom pter, vous le trom ­ cœ ur. La lig n e de m ariag e est coupée p ar un
leur ciel horoscopique, l ’étoile sous laquelle ils perez avec vos doucereuses m anières. Vous au ­ tra it ù environ sa m oitié. Vous serez veuve
sont nés, la planète qui les régit, les présages rez vers la m oitié de votre vie des richesses m al avant cinq ans. Il y a u ra , dix m ois après, au tre
de leur signe zodiacal (passé, présent, avenir», acquises ; une m aladie, occasionnée par vos m ariage ou union consolatrice.
devront s ’adresser d Mme de Lieusaint, l ’as­ excès, vous em pêchera d ’en jouir. Vous ch erch e­ Upta S aïb.

Nouvel et Important Avis


( ç! sue,) ■s.tnbx’f-quit’s snj 'YL\ ‘3SÎ13IH31SAW 3IA VI
3Sfl3!^3J.SA1/NÎ 31A BI 0P xneajng xnv » uopuaui v.\ ‘hioaudo sp pnbnE jnaiEjoqE|[o:> np
uiou 3 [ sa.idii ‘a.uiaui sjnofnoj ap ja.8q.Sau sud au issue uaiq juojpnoA s[] -sa[piuiop suapuE
sou e aassa.ipE snjd nos au ajna[ aunauEpib jnod ia ‘assajpE p luauiaSuEip a.pou op
aiou auuoq o.ipua.td uaiq uiaqtnaA sp n b jnod sjnaiaa| sou ap sa.idnE suoisisut sn o ^
- 671 -
LA VIE MYSTERIEUSE

Mlle Er Dn u r
N IE E
V o y a n t e d ’u n e lu c id ité re m a r*
q S b l e en é t a t d e
GUKRISSEZ-VOUS SANS DROGUES ! re ç o it to u s les jo u r s de 2 a 7 h ., nj® J" ^nrlMnce’
P a ris m é tro : C h a m p s-E ly sé es). C o rre sp o n e.
C n i D I T I C M C S é a n c e s e x p é r im e n ta le s le
A v e z -v o u s d es d o u le u r s? S ou ffrez-vou s SP!R IS E
ü "VIE MYSTERIEUSE" ORCLÏNÏ TOUTE RESPONSABILITE QUANT AUI ANNONCES PUBLIEES. PRIERE D’ADRESSER iss CORRESPONDANCES DIRECTEMENT AUI NOMS ET ADRESSES PERSONNELS DE CHACUN des ANNONCIERS

M 1*1 v e n d re d i à :■» h . E n tr é e . 1 fr
E te s - v o u s g o u tte u x ? D e 1» T ê te ? D ¡’E sto m a c?
D ig é i ez-vou» m a l? D e la P o itr in e ? D e s D ^nts?
V o s n u it* s o n t e ll s m a u v a ise s D e s N er 8? Du reto u r d ’àg^? MÉDIUM LU C ID E. R enseigne su r tour.
O btient p a r influences su rn atu relles, g u é r i­
Êt«8-v- u s n e u r a s h e n iq u e ? M a n q u ez-v o u s d e v o lo n té ? sons et réussites de to u te n a tu re , ô f
Evitez, surtout de covs droguer! Guérissez-vous “ p ar le M A G N ET ISM E , p ar corresp. P réd ict. tr. sér. p a r ta ,
ce remède que la nature a mis à la portée de votre main. Portez simplement . 5 fr. Mme D ax, 30, r. R eau m u r.

C ’Utile et PtAgréable
h ¿Batterie ¿Magnétique INTÉRESSANTE REVUE (5* a n n é e )
R e n s e i g n e s u r t ont
C o n v ie n t à t o u s -
CETTE INVENTION LA GUERISON
M ER V EILLEU X VIENT EN DORMANT La demander à M. H. MOR1ELX
supprim e à tou t jamais Le courant magnético-
potions, sirops, pilules, électrique est continu, 16, avenue de la M otte P icquet, P aris
to u te cette pimrmacop<k mai« très doux, et se pro­
oui est coûteuse e t qui ne du it par le contact direct
donne quelquefoi» p aa le*
résultats attendus.
Cette
aur la peau.
LA
Union Télépathique
BATTERIE MAGNÉTIQUE
dftTit E MAGNÉTIQUE t. — A c c ro iss e m e n t d e E IN FL liE N C E PERSON­
sou» la forme d’une constitue le moyen le NELLE.
plus simple d’employer le ■2. — R eche c h e s P s y c h iq u e s EXPÉRIM ENTATION
tu re élégante e t praline
est fabriquée selon MAGNÉTISME CHEZ SOI INDIVIDUELLE
principes indéniables d' 3. — CONSULTATIONS p a r v o y a n c e e t a u tre m e n t
curabilité de la méthod« sans dérangem ent, avec à 5 e t 10 fr. - T a rif sp é c ia l p o u r les
M étallothérapique, l’assujance d’un U n io n istes
Elle se porte pendant SOULAGEMENT IMMÉDIAT
le sommeil, e t agit infail­ Ecrire : M. A. DUBOIS, 45, rue DamrémODt, Paris-lS*
liblem ent SANS GÊNER bientôt suivi d’une (Adresse prooisoire)
LES H ABITUD ES de
celui qui l’emploie. Guérison absolue nne w k ç o ït x»a s

Jusqu’à prisant dss calntures similaires ont ¿té vsnduea à des prix fous,
afin ds couvrir les frais d’une ¿norme publlalté VOUS gui CHERCHEZ ¿ B S
Comme notre intention est de faire œuvre d’altruism e, nou« vendons notre VAINEMENT
BATTERIE MAGNETIQUE à un prix extraordinaire de bon marché
De plus, pour prouver notre bonne foi. notre désir de soulager do« semblable«
NOUS LA DONNONS A CREDIT
SANTÉ, BONHEUR, RICHESSE
comme les savants CROYEZ en la mystérieuse
VOICI LES CONDITIONS DE VENTE IM POSSIBLES A REFUSER: et puissante “ g e m m e a s t e l " la seule pierre
r a d io - m a g n é t i q u e dont les preuves scienti­
N° 1. Batterie Magnétique, pour lee cas peu graves................................. 50 fr fiques sont relatées dans la brochure q u ’adresse
N° 2. Batterie Magnétique, pour adultes ...................................................... 100 fr. gratuitement Siméon B i e n n i e r , 1?, rue des^Gras,
P our le N° I, nous dem andons un prem ier vertem en t de 11 fr. et le reste C lerm ont-F er r a n d
payable 5 fr. par m ou.
P our le N° t , prem ier versem ent 20 fr.. et le solde payable 11 fr par mois, soit JLisex cette brochure vo u s a u rez
confiance, vous reprendrez g o û t à
HUIT MOIS DE OREDIT — Recouvrement à domicile sans aucun fraie la vie e t tout veus réussira.

c :i» r a r* -iic rïc .T r t h o t u s C i« ¿ a .'n tT Y 'in e c s s


Lt- d o cteur de Blédine, que la Direction de la Vie Mystérieuse a «pécialem ent a tta ­
ché à «on service pour le« consultation« médicale« e t que se« études très approfondies DEMANDEZ
en m atière de m étallothérapie m etten t à même de renseigner très justem ent, donnera par carte postale
des co n su ltatio n s g ratu ite s, p ar correspondance, aux personnes qui voudront se rendre
com pte de l’efflcpcité de la B a tterie M agnétique. P rière de déorire m inutieusem ent sa
m aladie.
T oute la oorreapondanoe doit être adressée comme s a it: M le Docteur de Blédine, CATALOGUE ILLUSTRE
bureau x de la Fie Mystérieuse. 174, ru*' S aint-Jacques. P arts (!•)
GRATUI T

Mme H EN RY, médium-vovante-somnani-, M É D I U M G U É R I S S E U R - Mme R enault,


bule. 1, bd de Clicliy. E x trao rd in aire p a r ses 102, fg Saint-D enis. Magnétisme. Séances spi-
prédict. to u j. justes. Possède talism ans n. rites privées. Travail spécial pour réussite à
réussite en to u t. Reç. tous les j. e t p a r corr. distance. Tarots. Lignes de la main. Voyance
__________________________________ i p. médium endomi. T. 1. j. 10 h. à 7 h. GOLD STARRY
f o n c t io n n e m e n t g a r a n t i

LE PLUS CRAN j JOURNAL FRANÇAIS DE SPIRITUALISME ET DE uEFENSE IMMATERIALITE S'», S' Paul’s Churchyard
LONDON , H-Ci
C a ta lo g u e g r a tu it au B u r e a u du Jo u rn a l

BON-PRIME
Oüert par la VIE MYSTERIEUSE à sa?
ACHETEURS AU NUMERO

JOURNAL HFED0MAT1ÀIRE) Guérison des Maladie» pnr!aP»ycho*c] Administrateur: PftulPILtAnLT


25 Septembre
»A 'A I A!;T LB JEUDI | Recherche» et Applications I Directeur-Gerant : Jean BEZLA^ Ceux de no* leclour, qui nous enverront en f,n A>
1 d sC-i: i ;1ce- fc< '.hir.taiates f Str: t U -te rter C ire" obtenues 1Psyc1obgia.Occu.ti^mfl.Paciis^e.Feniiniîu.o to u , ce, bon. ,e ««W .nl accom pagné, d . UN rS S ÎS î
A .-.omui.-. 3U0. 1 .r.iGfr. — Ltr nu-or Gmois 4 50, u n a n ,8 fr. pour frai, de port et d’emballage, au ro n t a,«;» i ,, C
Abonnements : I i ':.0‘ Ot d e, PRIMES rétervéei i no , a b o n n é Ur0nl d r° “ 4 >’un«
TTxcfg'.v.uit de N;in ’röTspi'-r :nT:~—~S,n:':vsi\"r: t. Avenue St-Joscph, SIN-LE-NOBLE (üerd

Paris. — Imprimerie Spéciale de la • Vie Mystérieuse », 247, rue Saint-Jacques. Le Gérant: A. BASC1 E

Vous aimerez peut-être aussi