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Deuxième Année, 25 SepUftnbne 4910.

— P r ix

D ih e c t b u r : P ro fe sse u r D O N A T O

Y M A G I E
ASTROLOGIE CARTOMANCIE - CHIROMANCIE - GRAPHOLOGIE - SPIRITISME MAGNÉTISME
R eoactio.n et A dministration : 23, r u e N otre-D ame de R k co u vranc e, P aris -2'

@® Les Animaux en Justice aa

ra rticle de RENÉ SCBWAEBLÉ.


LA V IE M Y S T E R IE U S E . P u b lica tio n b i-m en su elle paraissant le 10 et le a5 .
D ir e c te u r ; F v o fa u a u r D O N A T O

Principaux oolUborateurs : PA PU S. — Hector DUKT1LLE. — Q u ton BOURGEAT. — L e Comte LSonoe DE LA R M A N D IB -


FABIU S D I CHAM P V IL L E . — Julet LE R M IN A . - PICKM AN. - Marc MARIO. — D’ E ly STAR . — René SCH W AEBLÉ. -
Ernest BOSC. — Edouard GANCHE. — Nonce C ASANO VA. — Sylvain DÉGL A N T IN E . — Don BRENNU8 DE K E LLU M . —
G. W lL F R ID . — René D’ANJOU. — Evariate CARRANCE. — Henri MAGER. — S T E L L A T A . — M " DE MAGUELONE.eto.
iklM utta M tSreaM né I Sommairt du numéro. — Notre Concours de popogande. — Lee Animaux en
' m Mrs- j; ^ r û i m n i ï n n a k 'tv t^ n S S m ‘
ï t ! U, nelaUeMaa ésleetsmaec, Fuu-!*.
France: Un an. 8 francs.
jaeticc, R brb Soiiwakdlb . — Théories et procédés du Magnétisme. HsatOR
Duhvillb ___La Vampire, Jban R ot visu. — Pour le Bufeès, Marcbl Ry Mbr .
com m un fam w w m dit j Etranger : Un an. • — La 8orcollerie pratique, R bbb Sciiwabiii.*. — Nos Sieursi R bbé d'A wjou. —
Courrier du profosseur Donnto, — Courrier de Marraine Julia. — Courriors
Bkreetr eimidst-eeett è M. fAdmlnUIrtUur dt lu i T U MpttirUuu •
SS, n u N itrt-D am i dt Bt courranci, Purit-S’ . astrologique et graphologique. — Petites onooncos,

Il

GRAND CONCOURS DE PR OP AG AN DE
II

Ce sont nos abonnés qui ont collaboré au succès de la V ie M ystérieuse ; ce sont eux qui ont aidé à sa
propagation et l’ont fait connaître dans toutes les parties du inonde.
Nous les remercions sincèrement d’avoir encouragé notre œuvre, et les assurons que nous ferons tous nos
efforts pour apporter chaque jour de nouvelles améliorations à notre publication. C ’est ainsi que nous leur
préparons la surprise de collaborations précieuses pour l ’année 1911, et que nous espérons même, dans un ave­
nir très proche, devenir h eb d o m a d a ire , augmenter nos illustrations, tout en diminuant le prix de veute au
numéro.
Le nombre de nos abonnés atteint aujourd’hui le chiffre respectable de 1 0 .5 1 2 . exactement.
Nous espérons doubler ce chiffre avant la fin de l ’année.
Et- pour remercier nos lecteurs de la publicité qu’ils veulent bien nous faire, nous ouvrons un
C O N C O U R S D E P R O P A G A N D E , doté de T R O I S M I L L E F R A N C S D E P R I X destinés à récom­
penser leurs efforts.
Voici les* prix en espèces qui seront versés aux concurrents :

PREMIER PRIX. . . . 500 FRANCS


2’ Prix. . . 2 5 0 FRANCS Du 6eau 10ePrix . . 5 0 FRANCS

3‘, 4\ 5' Prix. . . 1 0 0 - Du ll‘xâu 20’ Prix. . 2 5 —


Nous ouvrons un registre spécial à chaque concurrent, et, au fur et à mesure de leur arrivée, nous inscrirons
sur ce registre le nom des abonnés qu’il nous enverra. L a totalisation et le classement seront ainsi très faciles,
et dès les premiers jours de janvier, nous pourrons proclamer les noms des lauréats.
De plus, nous avons consacré 1 .5 0 0 fr a n c s pour primer T O U S L E S C O N C U R R E N T S S A N S
E X C E P T I O N . C'est-à-dire qu’il suffira de nous envoyer un seu l a b o n n é, pour recevoir au choix, une broche,
épingle de cravate ou breloque s c a ra b é e . Nous publierons du reste dans le prochain numéro, le dessin de ces
ravissants bijoux qui, en 1909, ont eu un sucoès si considérable.
Inutile de dire que tous les abonnés, par l ’intermédiaire d’un autre abonné, auront droit à la prime qui
s’attache à l’ abonnement lui-même, et qui sera distribuée en 1911.
Donc, à l’ œuvre, chers lecteurs et abonnés. Dès aujourd’ hui, demandez à vos amis et à vos parents, la pièce
de oent sons qui leur procurera la V ie M ystérieuse avec su prime, pendant un an, et en aidant a notre pro­
pagande, vous pouvez toucher une somme appréciable, d’ici trois mois.
- 27* —
L e s A n im a u x en «T -u :stic e
P a r R E N É SC E W A E B L É

Chacun a lu Notre-Dame de Paris de V ictor Hugo et te rappelle Sacrifice de la Messe, revêt son surplis et une étole- violette dont
la petite chèvre passant en justice, à côté de sa pauvre maîtresse. l ’extrém ité sera posée autour du cou de l'obsédé; il le fera lier
Ce n'est pas la une invention dn grand poète : il n'ètait pas devant lui s’il est nécessaire; il se munira du signe de la Croix,
rare, il y a quelques centaines d'années, de voir des bêtes an banc lui et tous les assistants; il leur jettera de l'eau b én ite; et, après
des accusés et sabir un procès bien en règle, y compris la torture s'être mis à genoux, il dira les litanies ordinaires auxquelles les
et l'exécution. L'on vit, notamment, les dogues noirs qui accom ­ assistants répondront jusqu’aux prières qui les suivent exclusive­
pagnaient Bragadino arquebuses sous son gibet en 4590. m ent; et à la fin, l'antienne, etc... » (Rituel.)
Il faut, pour ne point trop s’en étonner, se rappeler que le Il arrive que l’ exorcisme se trouve impuissant et qu'il faut
m oyen âge accordait, non pas une âm e aux animaux, mais une recourir à la justice — justice de Dieu et justice des hommes.
certaine responsabilité en tant qu'instrumenta du Diable et des Chaque pays ne possédait pas un saint Bernard, lequel excom ­
démons : ce n'était pas la bête elle-mêm e que l'on poursuivait, munia les mouches qui s'élevaient en telle quantité dans une
c’était le démon qui s’y cachait, l ’agitait, lui donnait l’ intelli­ église des environs de Loudun qu'elles empêchaient d’entrer; ni
gence. L a preuve en est dans l'exorcism e des animaux par les un « saint Guillaume, évêque de Lausanne, lequel, offensé par
prêtres : ceux-ci n'interrogeaient pas ceux-lâ, mais les démons quelques anguilles, les chassa toutes par m alédiction; ni un saint
logeant dans le corps. Cela permettra en m ême temps de ne pas Pruminius, lequel nettoya totalement par ses prières l'iie de Saint-
s’étonner trop non plus que l ’on accordât la parole aux bêtes ou Marc, près de Constance, de certains vers venimeux. On peut se
que l'on reconnût les phénomènes de lycantbropie, loups-garous servir des formules qui sont propres à chaque diocèse et
et autres. Il s’agit d’ atteindre, non l ’enveloppe, mais l ’habitant approuvées par le Saint-Siège de Rome. On peut s’en servir sans
ou les habitants il y a une dizaine d'années, aux environs de péché. Toutefois nous avons aujourd'hui des formules expresses
Chartres, un prêtre, spécialement délégué par l'archevêché, et légitimes dedans le cérémonial romain, lesquelles devraient être
exorcisa une jeune fille et en fit sortir une collection de démons qui suivies de tous. »
s'amusaient â lui faire débiter des horreurs et prendre des atti­ Et ces procès bizarres furent assez fréquents pour qu’un avocat
tudes honteuses). Au reste, le rituel de l'exorcisme pour les ani­ au Sénat de Savoie, Gaspard Daily, crût devoir en établir l'or­
maux ne diffère pas de l'exorcisme pour les homm es; ces rituels donnance dans un livre. Traité des Mondoires, avec un Plaidoyer
ne s'adressent ni aux hommes ni aux animaux, iis ne s'adressent contre les Insectes, paru en 1668 à Lyon. « Je ne doute pas, affirme
qu’A Satan et â ses légats. l'editeur en guise de préface, que ce traile ne soit bien receu
L e moyen âge voit le diable partout, et les traités sérieux — je de tous. Le pouvoir et permission que le Souverain Sénat de
ne parle pas des grim oires pullulent, minutieusement rédigés Savoye a donné à 1autbeur de le faire im prim er et distribuer au
par des magistrats ou des ecclésiastiques m agistrats et ecclesias­ public, vous doit servir d'un tesmoignage suffisant de son utilité
tiques collaborant â cette époque dans l'œuvre de justice> : et du profit qu’on peut tirer de sa lecture, ayant esté veu et
Tableau de l'inconstance des mauvais Angesrt Démons, par Delancre ; examine par des Seigneurs de ce célébré corps qui en ont fait leur
Démononianie, par llod in ; Maliens matcficarnm ; Dr Mugis et Vene- rapport avec éloge, i
ficis, par (iolm an ; De Sortilcyiis, par Grillandus; De Prtrstigns Parmi les pages les plus curieuses de ce traité, citons cette
Dicmonum, par V ie r; Des Sorciers, par Hoquet; liisguisiliones Mayicn-, requête :
par Del R io ; Dæmo notât reia, par Itemigius ; De Confessionibus mob ■ « Messieurs, ces pauvres habitants qui sont à genoux, les
ficorum et sayarttm, par llinsfeldius; L'Histoire tic la possession cl larmes â l'œil, recourent A votre justice, com me firent autrefois
conversion de la Princesse des Sorciers de Provence, avec un dis­ ceux des Iles Majorque et Minorque, qui envoyèrent vers Auguste
cours des Esprits, par le Père Michaelis; L'Incrédulité savante et César pour demander des soldats afin de les défendre et exem pter
la crédulité ignorante au sujet des Magiciens et Sorciers, par le du ravage que les lapins leur faisaient. Les inform ations et
Père Jacques d’Autun, prédicateur capucin; Curiosités inouïes, visites qui ont été faites par vos commandements vous instruisent
par G affarel; De Lamiis, par Jean W ie r ; Des Spectres, par l.e suffisamment du dégât que ces animaux ont fait. En suite de quoi,
L o y e r; etc., etc. On connaît le barbet qui ne quitte pas Faust, et on a fait les form alités requises et nécessaires, ne restant plus,
le chien qui, â la m ort de Corneille Agrippa, son maître, va de maintenant, que d'adjuger les fins et conclusions prises par la
lui-même se je te r dans la rivière. requête des demandeurs, qui sont civiles et raisonnables, sur les­
Les bêtes parlent ; les hommes, transform es en loups, courent quelles il vous plaira de faire réflexion, et A cet effet leur enjoindre
bois et prairies, attaquant ceux qu’ ils rencontrent, les mangeant de quitter le lieu et se retirer dans la place qui leur sera ordonnée,
s’ ils ont faim ; les sorciers se rendent au sabbat, portés en l'air en faisant les exécrations requises qt nécessaires ordonnées par
par un m an ch e'N iM a i ou un nuage, ils fon t pleuvoir et grêler à Notre Mère Sainte Eglise, A quoi les pauvres demandeurs con­
volonté, ils parlent le grec, le latin, l’ bèbreu sans l ’avoir appris, cluent. »
ils se livrent à des (ours d'équilibre qui feraient reculer les acro­ Mais, les bêtes ont leurs avocats, et Gaspard Daily rapporte la
bates les plus endurcis, ils tuent leurs ennemis â distance, font plaidoirie de l'un d'eux :
périr les bestiaux; ils détruisent l'am our : le diable! le diable « ... Les animaux étant privés de cette lumière qui a été donnée
toujoursI L'on v olt partout des possédés, partout on les exorcise au seul homme, il"faut conclure, par nécessaire conséquence, que
et on les guérit (aujourd'hui l'on voit partout des hystériques, on telle procedure est nulle : ncc enim potest animal injuriam fecisse
les envoie â l'hôpital — et on no les guérit pas). guotl sensu caret.
Le plus souvent, pour se débarrasser de ces animaux endiablés, « La seconde raison est que l’on ne peut appeler personne en
il suffit de leur opposer le signe de croix, l'eau bénite, le nom de jugem ent sans cause ; car autrement celui qui fait ajourner quel­
v Jésus » , les reliques, le crucifix. Mais, quelquefois, il faut qu'un sans raison doit subir la peine portée sous le titre des ins­
recourir à l'exorcisme pour chasser diable et bêtes; alors, « l e tituts tle pieu. tem. litig . Mais ces animaux ne sont obligés par
P rêtre, après, s'être dûment confessé e t*a v o ir célébré le saint aucune cause ni en aucune façon : parce que, pour com m ettre un
T H É O R IE S E T P R O C É D É S E U M A G N É T I S M E

crim e, il faut être capable de raison, qui ne se rencontre pas anx sur les terrains à concéder aux bêtes, car il fallait bien qu’elles
animaux qui sont privés de son usage. » vécussent quelque p a rti Les défendeurs osaient offrir de mauvais
T el n’ est pas l ’avis dn demandeur : terrains incultes! ou bien, ils prétendaient se réserver le d roit de
< L e prem ier m otif qu’ on a rapporté pour la défense des ani­ les traverser ou au moins de s’y réfu gier en cas d’invasion !
maux est qu'étant privés de l'usage de la raison, ils ne sont ... Ces pratiques disparurent petit à petit, et on lit dans
sonmis à aucune loi. Or, si on ne peut pas punir un furieux et les Controverses et Recherches magiques du savant jésuite Del
insensé du crim e qu’il a com mis pendant sa fureur parce qu’il ne R io (1611) :
sait pfc* ce qu’il fait, toutefois on le pourra renferm er et mettre c 11 y en a d’ autres qui s’attribuent certain pouvoir com me reçu
dans des p ris o n s ». de Dieu de chasser et faire mourir les chenilles et autres insectes
Le procureur épiscopal, faisant fonction d'avocat général auprès et verm ines des champs qui déçoivent l ’espérance des pauvres
de l’ Eglise, intervient : laboureurs. Et tels .ont accoutumé d’ être appelés tous les ans en
« De dire pourquoi le Juge des juges a envoyé ces animaux qui beaucoup de lieux, à grands frais et dépenses, par les paysans et
m angent les fruits d e la terre, ce nous sont lettres closes : peut- villageois. La pratique de ces imposteurs est telle : L’ un d'entre
être veut-il punir ce peuple pour avoir fa it la sourde oreille aux eux se constitue juge, et fa it comparoir deux procureurs devant
pauvres qui demandaient à leurs portes. Serait-ce point & cause lui, l ’ un desquels, agissant pour le peuple, fait l ’office d'accusa­
des irrévérences qu'on com m et aux Eglises pendant le service teur, l ’ autre, établi par le vicaire de l'évêqu e ou par l’ un des o ffi­
divin? ciers royaux du lieu, subit la condition d'accusé pour les chenilles
« Mais si bien Dieu est juste justicier qui ne laisse rien impuni, et semblables insectes. L a cause est plaidée de part et d’ autre,
toutefois la justice ne tient pas si fort le haut bout que la misé­ les conclusions sont prises, et finalem ent le ju g e prononce la
ricorde n’y trouve place. 11 est autant miséricordieux que juste, sentence par laquelle il condamne telles verm ines de sortir dans
e t s’il envoie quelques adversités aux pécheurs et les visite par certain jo u r des bornes et lim ites du territoire, sous peine d’ excom­
quelque coup \ie fouet, c'est pour les advertir de faire pénitence. munication, etc. C’ est grand blasphème d’exposer ainsi les sacrées
Nous voyons ces habitants la larm e à l ’œ il, qui demandent pardon censures de l ’ Eglise à la publique risée d'un peuple, non autre­
d’ un cœur con trit de leurs fautes, ayant horreur des crimes m en t que si quelqu’ un dérendait aux chiens d’aboyer, aux loups
commis par le passé, et employant l’ assistance de l ’Eglise pour-les de hurler.
soulager en leurs nécessités et détourner le carreau qui leur pend • ... De l'avis et même délibération d'un Pape, faut plutôt célé­
sur la tête, étant menacés d’ une fam ine insupportable si vous ne brer des messes dedans les champs qui sont sujets a telles cala­
prenez leur droit e t leur cause en protection, et faire déloger ces mités. »
animaux qui les menacent d’une ruine totale. Voilé nos Rogations. Ajoutez qu’ aujourd'hui ce n’est pas exclu­
« Concluons à cet effet qu’il plaise de rendre votre sentence sivement dans les trois jours précédant l'Ascension que i'on voit
d’exécution contre ces animaux, afin que d’ores en avant ils n’ap­ se dérouler par les champs le cortège de paysans chantant des
portent du dom m age aux fruits de la terre. > prières : il n’ est pas rare que les archevêques ordonnent des pro­
De tels procès duraient des années : tantôt, c'était l'assignation cessions pour conjurer les sauterelles, le phylloxéra et autres
lancée aux animaux malfaisants que leur avocat essayait de faire bêtes nuisibles. Cette coutume, peut-être, fera grandem ent sourire
déclarer nulle sous prétexte que, cette pièce intéressant tous les nos petits-enfants. Tant pis pour eux! car ces processions ser­
lapins, il était Illég a l de n’en convoquer queqûelques-uns ; tantôt, pentant à travers la campagne sont l'un des plus'majestueux
c'était le délai pour comparaître qu’il ju geait insuffisant, certains tableaux qu’ on puisse im aginer, c’est l’hom m e communiant inti­
lapins devant parcourir une grande distance et observer les plus m ement avec Dieu, avec la nature si Ton préfère, c’est quelque
grandes précautions pour n'étre pas pris en route par d’autres chose sans vapeur, sans électricité...
animaux ou les chasseurs; quelquefois, l’on disputait longuement René Scbw aeblr.

Théories et procédés du Magnétisme


Par H ECTOR D U R V IL L E

I. — Physique générale [suite). entre les étroites lim ites d'environ 450 000.000.000.000 (lum ière
rouge) à 750.000.000.000.000 (lum ière violette), ce qui fait moins
« Nous entrons ensuite dans une région où la vitesse des vibra­ d’ un degré.
tions augmente rapidem ent, et le m ilieu vibrant n’ est plus la « Quittant la région de la lum ière visible, nous arrivons à ce
grossière atmosphère, mais un m ilieu infinim ent subtilisé « un qui est pour nos sens et nos moyens de recherches une autre
air plus divin » , appelé éther. Du 16e au 35, les vibrations s'élè­ région inconnue et ce qui rem plit des fonctions que nous commen­
v en t de 32.768 6 34.359.738.368 par seconde. Elles s'offrent & nos çons à soupçonner. Il est vraisemblable que l’on trouvera les
moyens d’observation com me des rayons électriques. rayon8 X du professeur Rœutgen entre le 58' et le 61° degré,
« Puis vient la région qui s'étend du 35e a u 45e degré et com ­ là ou les vibrations sont de 288.220.376.151.741.744 a
prend de 34 359.738.368 à 35.484.372.088.832 vibrations par 2.305.763.009.213.693.952 par seconde ou même plus.
seconde. Elle nous est inconnue, nous ignorons les fonctions de « Dans cette série, on verra qu’ il y a deux grandes lacunes, ou
ces vibrations, mais qu’elles en aient, nous devons le supposer. régions inconnues au sujet desquelles nous devons avouer notre
« M aintenant nous approchons de la lumière, ce sont les degrés entière ignorance relativem ent au rôle qu’elles jou en t dans l’éco­
qui s’étendent du 45* jusqu’entre le 50' et le 54*, et les vibra­ nomie du monde. Enfin, existe-t-il des vibrations plus rapides
tions de 35 484.372.088.832 par seconde (rayons ’calorif.) à encore? Nous ne nous permettons pas de le décider. »
4.875.000.000.000 000 par seconde, les rayons du spectre les plus Ces vibrations se transmettent a l’éther par ondulations, d’ une
élevés qu’on connaisse. L a sensation de lum ière, c’est-à-dire les façon qui n’est pas sans analogie avec le mouvement que l ’on
vibrations qui transmettent les signes visibles, étant comprises observe à la surface d’ une eau tranquille dans laquelle on jette
1 (4) V oir n* 40. une pierre. Elles ne sont pas identiques les unes aux autres, car
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TH Ê O PJE S E T P R O C É D É S D U M A G N E T IS M E

non seulement elles varient de vitesse, m ais elles varien t aussi la méthode scientifique la plus rigoureuse. En attendant, tout m e
de form e et d’amplitude, et leurs ondulations sont plus ou moins porte à adm ettre que le mouvement qui lio n n e naissance à cet
longues. Comme on vient de le v oir dans le tableau établi par le agent se trouve au tableau de Crookes, dans l'une des deux
savant anglais, ce sont ces vibrations qui donnent naissance aux lacunes dont les vibrations n'ont pas de fonction connue, et plus
agents de la nature. Ainsi, telles vibrations d'une nature déter­ particulièrement dans la dernière, c'est-à-dire dans la région qui
m inée font naître la chaleur; d'autres plus rapides, la lumière; s’étend du 50° au 55» degré, là où la fréquence des vibrations
d'autres différentes de vitesse, de form e et d'amplitude, Vileetri- atteint 36.028, 707.018, 903.968par seconde.
eité, le magnétisme (propre à l ’aim ant), e t le Magnétisme qui fait Je ne pousserai pas plus loin les comparaisons à établir entre
l'ob jet de cette étude. le magnétisme physiologique et les autres agents de la nature,
pensant qu'il me suffit d 'avoir démontré l'analogie qu’ il y a entre
II. — Le Magnétisme. eux pour faire comprendre leur parenté et leur filiation. Que ceux
qui veulent approfondir davantage la question se reportent à ma
Malgré l'aridité du sujet, qui appartient aux problèmes les plus Physique magnétique, et que ceux qui trouvent que ces considéra­
élevés de la physique générale, je crois avoir donné au lecteur tions sont trop élevées pour eux se contentent des explications
les indications suffisantes pour lui perm ettre de comprendre le suivantes que je donne au sujet du magnétisme humain — que
m écanisme de la théorie de l'ondulation qui sert actuellement à Mesmer et ses élèves ont appelé le Magnétisme animal.
expliquer l'action des agents de la nature, et plus particulière­
Les atomes constituant les différentes parties de l ’organisme
m ent celle de la chaleur, de la lum ière, de l'électricité, du magné­
humain exécutent continuellement des mouvements de vibration,
tisme (propre à l ’aim ant). Voyons m aintenant comment cette
dont la nature nous est inconnue; autrement dit, pour em ployer
théorie va nous servir à expliquer les effets de l'agent que j'a i déjà
une expression plus facile à comprendre, le corps humain vibre
appelé le Magnétisme physiologique, car il agit sur l’organism e
d'une certaine façon, et ce mouvement vibratoire constitue le
sans actionner l'aiguille aimantée.
Magnétisme humain.
— D'abord, com me toutes les forces que l'on appelle ordinai­
Ce mouvement, essentiellement physique, se communique d’ un
rem ent les agents de la nature, le m agnétisme physiologique est
individu à l'autre comme celui du m agnétisme terrestre à
une form e du mouvement, une manifestation de l'énergie ; et
l’aiguille aimantée, com me celui d’un aim ant à un autre aim ant;
cette force particulière observée dans le corps humain, dont les
et mieux encore, comme celui d'un corps chaud à un corps on à
anciens magnétiseurs expliquaient l'action par la communication
un m ilieu moins chaud. Un exemple fera mieux com prendre :
d'un fluide impondérable qu'ils appelaient le fluide magnétique,
n’est, com me l'affirm aient déjà de Puységur et Deleuze, que le Un corps chaud, disons un poêle allum é, est placé dans une
ton du mouvement, propre à l'ensemble des fonctions de notre salle froide. Les atomes du poêle vibrent d'une certaine façon, et
organism e. Ce ton de mouvement est certainement constitué par ce mouvement vibratoire fait naitre la chaleur. Cette chaleur,
certaines vibrations des atomes form ant le corps humain, vibra­ qui n’est qu'une forme du mouvement, se communique ensuite
tions dont la nature, la form e, la vitesse, le m ode de com muni­ par ondulations, de proche en proche, dans le milieu ambiant,
cation nous sont entièrement inconnus. C'est ce mouvement qui en un temps d'autant plus court que l'énergie constituant la
se transmet par ondulations, à travers l'éther, d'un individu à source de chaleur est plus grande. Alors la salle s'échauffe et
l'autre qui constitue ce que j appelle l'agent magnétique. C'est tous les corps ou individus qui s'y trouvent participent de cette
donc un agent purement physique, frère légitim e de la cha­ chaleur et s'échauffent égalem ent ; et cela, £ autant plus vite qu'ils
leur, de la lumière, de l’électricile et de tous les agents de la sont meilleurs conducteurs de la chaleur. Un équilibre de tempé­
nature. rature tend à se faire, et se fait réellement dans la mesure du
Ce qui me donne la certitude la plus absolue que cet agent est possible, entre le corps chaud, c'est-à-dire le poêle allumé qui
donne naissance à celte chaleur, et le milieu am biant, c'est-à-
bien un agent physique, c’est que nous l'observons partout, non
seulement dans le corps humain, mais aussi chez les animaux, dire la salle et les corps ou individus qui s\v trouvent enferm és ;
dans les végétaux, dans les corps inanim és, dans la chaleur, dans et le mouvement qui constitue la chaleur se généralise en se
la lum ière, dans les formes statique et dynamique de l'électricité, répandant partout.
dans l'aim ant, dans le magnétisme terrestre, dans le magné­ Le Magnétisme humain se communique d'une façon analogue,
tism e propre à l'aim ant, dans le mouvement mécanique, dans le avec cette seule différence que, dans un grand nombre de cas,
son, dans les décompositions chimiques, jusque dans les odeurs : comme dans les effets de transmission de la pensée, de sympa­
et qu'il est partout soumis aux mêmes lois. thie ou d’antipathie que nous éprouvons pour uu.e personne que
La forme du mouvement qui donne naissance au magnétisme nous approchons pour la prem ière fois, la communication se fait
physiologique est donc dans tout et parlout. C'est certainement avec une rapidité beaucoup plus grande. Dans tous les cas, quelle
l’ agent de la nature le plus répandu, le plus universel que l'on que soit la rapidité avec laquelle se produit cette communication,
puisse prendre et diriger, aussi bien au fond des eaux dans les nous pouvons l'observer très fréquemment dans les conditions
profondeurs de la terre que dans les couches les plus élevées de ordinaires de la vie commune. En voici des exemples ;
l'atm osphère. Quoique la science officielle n'ait jam ais admis • Certains besoins que l'on satisfait excitent chez ceux qui vous
cette vérité scieniiSvpfe, elle n'en apparaît pas moins comme la entourent des besoins analogues : vous riez, vous bâillez, aussi­
manifestation la plus apparente de la vie atomique ; et quoique tôt plusieurs personnes éprouvent le besoin de rire ou de bâiller.
nous n'ayons pas de sens pour la percevoir directem ent, rien n'est a En proie à une profonde mélancolie, si vous pénétrez dans
plus facile à quiconque de se rendre com pte de sa présence par une société où tout respire la jo ie et le contentement, vous deve­
les effets qu'il déterm ine sur l'organisme. nez bientôt gai. Le contraire se produit d une façon analogue dans
Quelle est la fréquence des vibrations qui donnent naissance au des conditions opposées...
m agnétisme physiologique? Quelle est la longueur de leurs ondu­ « Un homme ayant une conviction profonde, qu’elle soit légi­
lations? Personne n’ en sait rien, car l'attention des savants n'a tim ée par la raison ou basée sur une illusion de son esprit, peu
pas encore été attirée sur ce sujet. La tâche, quoique difficile, importe, pourvu qu'elle soit réelle, agit sur ceux qui l ’entourent
n'est pas impossible à accom plir; et certainement, en prenant et en fait des fanatiques comme lui. Presque tous les sectaires
pour base m a Physique magnétique et les ouvrages auxquels elle politiques et religieux n’ont pas d’autre m oyen pour asservir les
renvoie pour pénétrer au coeur du sujet, les physiciens de l'avenir hommes, pervertir leur intelligence et les soumettre à leur des­
parviendront à ajouter a la physique classique un chapitre com ­ potisme...
plet dans lequel le m agnétisme physiologique sera démontré par « Au théâtre, un acteur bien pénétré de son rôle, s’im aginant
T T ftO K m a E T PR O C É D É S D U M A G N É T IS M E -

être le véritable héros qu'il représente, je tte la crainte, la terreur nature sont innombrables. Il suffit de s'observer et d’observer les
ou l'adm iration parm i les spectateurs. Ceux-oi s'émotionnent, autres, d'étudier la nature des sensations que l'on éprouve dans
rien t on pleurent, quoiqu’ils sachent bien que le spectacle qu'ils les différentes circonstances de la v ie commune pour avoir bientôt
ont sous les y en i n ’est qu'une création de l’intelligence. la certitude que le plus grand nombre des phénomènes que l ’on
■ Nous savons tous que l ’exem ple est contagieux. La jo ie se attribue ai im proprement au hasard, ne sont dûs qn'û une cause :
transm et comme la tristesse, la vertu com m e le vice, la santé l'influence réciproque que les individus exercent involontairement
com me la maladie. L a croyance populaire justifie cette vérité par les uns sur les autres. •
le proverbe : Dis-moi q u i tu hantes, je te d ira i qu i tu es. » ( Physique Cette influence se fait sentir en vertu de la com munication du
magnétique, 1.1, cbap. u). ton du mouvement, des différents individus, lequel ton de m ou­
Cette communication d e m ouvem ent, cette transmission qui se vement, différent d’ abord chez les uns et les autres, ten d à s’ uni­
fait inconsciemment, com m e la chaleur du poêle allum é se fait fier, à devenir analogue chez tous ceux qui, réunis ensemble,
sentir au m ilieu am biant, est certainem ent la cause des émotions form ent un groupe, une société quelconque. C est une form e du
populaires, des terreurs paniques e t de beaucoup d ’antres effets que Magnétisme humain que l ’on peut appeler le Magnétisme involon­
l ’on peut observer dans les réuniuus plus ou m oins nombreuses. taire.
Il est facile de se rendre com pte de cette com munication dans la Si nous observons ce qui se passe chez les animaux, nous cons­
propagation de certaines affections contagieuses et dans celles tatons des effets qui ne sont pas sans an alogie avec ceux qui se
où le système nerveux, com m e dans l'hystérie, par exem ple, est produisent au sein des sociétés humaines.
plus particulièrem ent affecté. Les naturalistes affirm ent que certains anim aux sentent é d es
L e physiologiste, qui ne comprend généralem ent pas le m éca­ distances considérables l’ approche de leurs ennemis, que le loup
nisme de cette com munication, l'attribue è l'im ita tion, sans se agit sur le chien é une distance de plusieurs kilom ètres et le fait
ren dre com pte que l’im itation n’est ici que l'effet d'une cause qui h u rler; et nous savons tous que le serpent, du pied d'un arbre,
lui échappe. fascinant l'oiseau qui repose sur sa cim e, l'attire â lui pour le
V oic i encore d’autres exemples non m oins démonstratifs : d évo rer; e t q u ^ l’èpervier, du haut des airs, engourdit la tim ide
« L a pensée qui s'élabore dans les profondeurs de la masse alouette.
Cérébrale peut se com muniquer de l'un à l’autre. C’est une form e Et toutes ces actions n’ont pas d'autre cause que celle qui permet
de la suggestion mentale. aux hommes, consciem ment ou inconsciemment, d’agir les uns
« Je suis en face d’ une personne qui m 'est fam ilière, il me sur les autres. C'est une communication de m ouvement qui
v ie n t une idée qui se réfléchit chez elle ; et si j e lo i annonce s’établit du plus fort au plus faible ; et celui-ci, intim idé d’abord,
l ’ob jet de m a pensée, j ’ obtiens souvent une réponse analogue à puis fasciné, maîtrisé par les ondulations successives de cette
celle-ci : Ce que vous me dites, j ' y pensais, f allais vous en parler. force qui s'empare de lui, qui l'enlace, m et sa vie en danger, com ­
L'explication de ce phénomène est bien simple : prend toute l'horreur de sa situation. C'est une form e du Magné­
« Quand l'âm e pense, jou it ou souffre, un m ouvem ent vibra­ tisme îles animaux.
to ire du cerveau se produit, m ouvement qui, dans tous les cer­ Si nous portons notre attention sur le règne végétal, nous obser­
veaux, est identique pour la m êm e pensée, le m êm e désir, le vons les mêmes analogies.
m êm e besoin; en un m ot, pour la même m anière d’être des ind i­ L'attraction que les individus de sexe différent exercent les uns
vidus. Ce m ouvement, ajui se transm et au systèm e nerveux, ne sur les autres est très grande, aussi bien dans le m onde végétal
s’éteint pas à la périphérie des nerfs, m ais il se transm et par que dans le m onde animal ; et cette attraction s'observe surtout
ondulations au m ilieu ambiant. Ces ondulations frappent le sys­ chez les plantes au m om ent où, parées de tous les attributs de la
tèm e nerveux des personnes placées- dans la sphère de leur beauté, de la jeunesse e t de la virilité, elles se disposent è accom ­
a c tio n ; et p a r le tra je t des nerfs, sans sa dénaturer, le mouve­ plir l ’acte générateur indispensable à la perpétuité des espèces.
m en t vibratoire arrive au cerveau, où la m êm e pensée, le même Chez les fleurs unisexuées, c’e st-à-d ire chez celles où le pistil et
désir, le même besoin, en un m o l, la m êm e m anière d’être se les étamines sont sur des fleurs différentes, com m e le saule, le
reproduisit automatiquement. Cette transmission est d’ autant mais, le melon et toutes les cucurbitacèes. on voit presque toujours
plus facile, d’antant plus com plète que le sujet récepteur est plus les fleurs a étam ines se pencher vers les fleurs à pistil pour y
impressionnable, plus sensitif... déposer le pollen fécondant ; et celles-ci, non m oins aimables et
a L 'ê tre faible et languissant puise de l'énergie chez les êtres complaisantes, se penchent égalem ent vers les premières, pour
forts et robustes qui l'environnent. C'est pour cette raison que l’en­ recevoir le principe qui leur est offert. Cette attraction est encore
fan t se plaît tant dans les bras de sa nourrice; et que le malade, plus remarquable chez certaines espèces où les fleurs a étamines
le convalescent, éprouve du soulagem ent, du bien-être en présence mâles : et les fleurs à pistils (fem elles : sont sur des pieds différents
d'un am i sympathique. (le chanvre .
• Lés effets qui ont pour cause une transmission de cette ( A sum re.) H ector D u kyili.k .

LA POCHETTE DE “ LA VIE MYSTÉRIEUSE ”


Le succès de f A l m a n a c h d e l a C h a n c e e t d e l a V i e M y s t é r ie u s e , publié sous la direction de MM. Papus et Donato, a
été s i grand que plus de 3 .0 00 lecteurs n’ont pu être servis. Kous avons donc été obligés de procéd er à un nouveau tirage, et sommes en
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av e c l ’Horoscope de l’année. Com ment on communique avec volum e de SOU pages, par FAUL-C. JAGOT, secrétaire de la
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— 278 —
(S u ite .) P o u r a p p u y e r m a c on clu sio n , j’ e n tr’ ou vris d o u c e m e n t le s
lè v re s sur los den ts, p u is j e retro u ssa i la p a u p iè re g a u c h e
C e te in t d e c a d a v re n ’ e n le v a it rien à la b eau té d e la jeu ne sur sa s c lé ro tiq u e ...
fille . A u c o n t r a ir e ! L ’a p p a ren c e du tré p a s la s olen n isait. L a p ru n e lle très n o ire s e n o y a it dans le b lanc la ite u x de
S u r la b la n c h eu r des lin g e s , dans le flo t d e ses ch eveu x n oirs l'œ il. La p u p ille , p le in e d e p a ille tte s b rilla n ts », s e d ila ta it A
d é n o u és e t rép an d u s, a v e c ses lon gu es m ain s jo in te s dans la lu m iè re . E t tou t à c ou p c e tte p u p ille s 'im m o b ilis a aig u ë
u n g es te d 'é te r n ité , e lle r a p p e la it le s v ie rg e s reliq u a ires , c o m m e la p o in te d 'u n s ty le t d 'o r . 11 m e s e m b la q u ’e lle m e
le s v ie r g e s d e c ir e co u c h ée s au fon d des c h a p e lle s v o tives, la n ç a it le ra yo n d e son r e g a r d ... U n e s o r te de je t d e feu b rû ­
sous le s au tels. Sa m è r e d e v in a m es im p re s sio n s et s ou p ira : lan t et p oin tu m ’e n tra dans le c râ n e. Ce fut r a p id e , m ais
— P a u v re M irk a ! On la d ira it m o r te ! d o u lo u reu x au p o iu tq u o j e ne pus r e te n ir un c ri.
J e c on tin u a i m on e xa m e n . — Q u’a v e z-v o u s d o n c? m e d e m a n d a m adam e K ow ie s k a .
E n r e le v a n t le s d raps, j e d é co u v ris la fo r m e du corp s m oulé — Je n 'ai rien , r ie n ... Mon e x a m e n e s t te rm in é. D e s c e n -
aux p lis d 'u n e lo n g u e c h e ­ . d o n s ! J e vais r é d ig e r m on
m ise. L es m em b resn 'avaien t ord on n an ce.
p o in t la rig id ité c a d a v é ri­ J e m 'é lo ig n a i du lit a v e c
q u e . L e s a rtic u la tio n s des p ré c ip ita tio n . La v ie iljp
ja m b es e td e B b ra s jo u a ie n t d am e n 'in sista pas. Dans
sans e lfo r t. Ma m ain c h e r ­ le p e tit b ou d o ir du r e z -
ch a la p lace du c œ u r. La d e-ch aussée, j'é c r iv is les
peau d o n n a it une sensation fo r m u le s d'un é n e rg iq u e
d e fr o id , m ais le c œ u r b a t­ tr a ite m e n t c o n tre l'a n é m ie ,
ta it. J e p e rc e v a is son m ou ­ e t j e p ris c o n g é ...
v e m e n t fa ib le e t rég u lie r.
L a p o itr in e se s o u le v a it
le n te m e n t, in s e n s ib le m e n t,
p o u r a s p ire r e t r es p irer Je n 'a v a is ja m a is é p r o u v é
l ’a ir ... Je d is à m adam e u n e te lle hâte d e q u itte r
K o v ie s k a : le c h e v e t d'un m a la d e . Ma
— V o t r e lille v it et res ­ s o r tie res s e m b la it â uue
p ire ... fu ite . L e re g a rd de M irk a
E lle s 'éc ria . m e b rû la it. L’ im p re s sio n
— P o u v e z-v o u s la g u é rir? d ’ une p o in te a ig u ë d urait
— Je p u is es sa ye r. Ce sur m o n fro n t. Je m e s e n ­
s o m m e il b iz a r re p ro v ie n t tais d o m in é p a r u n e é m o ­
é v id e m m e n t d’ un p h é n o ­ L a M aison d e la « V a m p ire » tio n s in g u liè re , q u i a lla it en
m èn e n e rv eu x , m ais on s ’e xa s p é ra n t. Je n e p ou vais
p e u t en c h e r c h e r la cause pas e xa c te m e n t l'a n a ly s e r.
dans la fa ib le ss e , d ans l’ a n é m ie qu i d é b ilit e la m a la d e ... Sup­ E lle é ta it fa ite d’ une in q u ié tu d e pou ssée ju s q u 'à l’ a n go isse
p r im e r la cause, c ’e s t s u p p rim e r l'etTet. e t aussi d ’u n e p e u r a tr o c e . On é p ro u v e une é m o tio n à peu
L a v ie ille o K h e n ’ a v a it pas c o m p ris . E lle m ’ in te r r o g e a . p rès p a r e ille p e n d a n t un v io le n t o r a g e , e n tr e la d é ch a rg e
— V ou s p a r le z d 'a n é m ie ... q u e veu t d ire ce m o t? é le c triq u e d e la fo u d re e t le c ou p d e to n n e rre . On s’ a rrê te
— Il e x p r im e la d is p a ritio n des g lo b u le s rou g e s du sang. d e v iv r e d ans l’ a tten te ...
L 'a n é m ie p eut ré s u lte r d’ une m a la d ie a n té rie u re , du te m p é ­ Je res p ira is a v e c p e in e e n a tten d a n t q u e lq u e c h o se . Q uoi?
ra m e n t d e s m a la d e s, d e le u r g e n r e d e v ie . L e s ch ag rin s, Je n e savais pas : un b ru it, un c h o c, une d o u le u r p e u t-ê tr e ?
le s gran d s c h o cs m orau x e n d é te rm in e n t l ’é v olu tio n . L ’ id é e m e v in t e n s u ite qu 'o n m e su ivait. C ette id é e
A m esu re q u ’e lle c o m p re n a it, m ad am e K o w ie s k a h o ch ait ab su rde s 'im p la n ta , se fixa . Je m e reto u rn a i p lu sieu rs fo is et
la tète. n e v is p e rs o n n e . N éa n m oin s je con tin u a i à s e n tir la p ré s e n c e
— C 'est b ien c e la ! V o u s a v e z tr o u v é la cause du m al. d 'u n ê tr e v iv a n t su r la rou te d é s e rte , d 'u n ê tr e q u i m a rc h a it
— V o t r e fille n’ a p lu s une g o u tte d e s a n g ro u g e dans les su r m es ta lo n s , d ans m es p as...
v e in e s , d is -je e n c o r e . Ses lè v re s , ses g en c ive s , ses p au p ières C et e s p è c e d e c a u ch em ar s 'év a n o u it quand j'a r r iv a i d e v a n t
son t a b s olu m e n t in c o lo r e s . R e ga rd e z. m a m aison . Ce fu t le c ou p d e s o le il b a la y a n t un n u a ge n o ir.
(1) Voir n* *1. Lo s a n g -fro id m e r e v in t a v e c l'é n e r g ie e t le s en s d e la r é a lité ,
J7» —
E n réfléch issan t aux s en satio n s é p ro u v é e s , j e con clu s à J e cru s a v o ir m a l en ten d u e t m e d ressai p o u r é c o u te r ...
V u n e e x c ita tio n c é ré b ra le p a s s a g è re , à un e ffe t d ’au to-sugges­ D ’a b o r d un s ile n c e ... p uis un n o u v e a u tin te m e n t p lu s ~
tio n . ap p u y é, p lus p ro lo n g é ... J e m e d is :
— J e m e suis m on té l e cou p , m e d is -je . C’ e st év id e n t ! — On v ie n t p o u r un m a la d e . IJ fa u t v o ir.
L e s ra c o n ta rs d e M é la n ie m ’ a v a ie n t échauffé la c e rv e lle J'ai A l a fe n ê tr e , j'o b s e r v a i l a ro u te . U n e fe m m e statio n n ait
vu le s choses a v e c un e im a g in a tio n e x a lté e . J e le s a i c o lo ­ d e v a n t c h e z m o i. L e c la ir d e lu n e p r o lo n g e a it son o m b re .
r é e s , d é fo rm é e s, a g ra n d ie s , s u rn a tu ra lis é e s ... En résum é E lle p a ra is sa it trè s g ra n d e e t d o n n a it l ’ id é e d’ une lon gu e
r ie n n ’e st b iza r re dans c e tte a v e n tu re . E lle r es te s im p le e t tach e b la n c h e d an s la b lan ch eu r d e la nuit.
b a n a le. J ’a i é té a p p e lé à d o n n e r m es s o in s à un e je u n e fille E n p a r e il cas le d e v o ir d’ un m é d e c in e st im p é rie u x.
c h lo ro tiq u e ; un p o in t, c’ e st tout. J e d escend is.
Ces r éfle x io n s fa ite s , j e d é jeu n a i ra p id e m e n t, puis je M ais la p o r te ou ve rte , j e recu la i d e su rp rise d e va n t M irka
p artis p ou r la chasse. K o w ie s k a ...
R ie n ne vau t un e lo n g u e cou rse p ou r c a lm e r le s é m o tion s M uette e t lé g è r e , e lle p assa, m o n ta l ’ e s c a lie r e t e n tr a sans
v io le n te s . J ’ a rp en tai des k ilo m è tre s . Je fra n c h is des fossés h é s ite r dans m on c ab in e t.
e t d es h a ies. Je m e fa tig u a i p o u r d o m p te r m es nerfs e t tuer En v é r it é , e lle s e m b la it co n n a ître au tant q u e m o i-m è m e
la m au vaise fiè v r e . M é la n ie m e v it r e n tr e r à l a n u it, très le s d é tou rs d e la m aison . Ori a u ra it pu c r o ir e q u ’ e lle y é ta it
g a i, a v e c un e g ib e c iè r e g a rn ie e t un e fa im d e lo n p ... d é jà v e n u e .
— V o ilà qu i &6t b ie n ... m e d it-e lle . Quand M . le docteu r * J e la su ivis, ah u ri p a r son a p p a ritio n , p a r son invasion
e s t jo y e u x , m o i j e suis c o n te n te . J’ a vais c ra in t le c o n tra ire r a p id e , san s c o m p re n d r e l ’ é tr a n g e té d e sa p ré s e n c e , d e sa
ap rès sa v is ite au Catet. v is ite à c e tte heu re I
Son pas n e fa is a it aucun b ru it. E lle g lis s a it a v e c d es o n ­
d u lation s, un b a la n ce m e n t g ra c ie u x des h anches e t d e la
c ro u p e , à la m a n iè re d es p a tin eu ses, ou c o m m e s i d 'in v i­
L e s s o ir é e s d 'h iv e r s o n t lon gu es e t tristes p o u r ceu x qui s ib le s a ile s l'eu ssen t souten ue au ras du plan ch er.
v iv e n t seuls à la c a m p a gn e. On d o it s 'in g é n ie r à tr o m p e r Dans m o n c a b in e t, e lle s e tin t d r o ite e t im m o b ile pen d an t
l ’ en n u i des heures ju s q u ’ au m om en t d e d o r m ir . l’ esp a ce d’ une s e c o n d e . J e m ’ e m p re ss a i d e lu i o ffr ir un fau­
Quand j e n e resta is p as à m e c h au ffer dans la cu isine où te u il...
M élan ie b a v a rd a it sans fr e in , je m 'e n fe r m a is dans m on c a b i­ S itô t assise, e lle r e le v a d'un g e s te h a rm o n ieu x son g ran d
n e t p ou r lir e ou p ou r é c r ir e sous la la m p e , p ou r fe u ille te r v o ile d e c rê p e e t m e m o n tra sa fa c e p â le , en c a d rée dans
m es b ou q u in s e t m es r e v u e s d e m é d e c in e ,. QU to u t s im p le ­ ses lo n g s ch eveu x.
m e n t p o u r r ê v e r sans té m oin s . J e c om m e n ça i une p h ra s e ...
U n e p a ix p ro fo n d e m ’ en to u rait. D ehors la p lu ie p o u v a it — P e rm e tte z -m o i d e vou s d e m a n d er, m a d e m o is e lle ...
to m b e r e n c a taractes, le v e n t s iffle r en p la in tes a ig u ë s , la Je n e pus a c h e v e r.
lu n e b le u ir la n e ig e ou a r g e n te r le s cham p s, je n e m ’ e n sou­ E lle o u v r it ses p au p ières b aissées. Les ra yo n s d e ses p r u ­
c ia is g u è re . Dans m a r o b e d e c h a m b re e t dans m es p an ­ n e lle s v in re n t m e fra p p e r. Ce fu ren t d eu x v rille s qu i s’ e n fo n ­
to u fles j'é ta is à l’ a is e , j ’a v a is chau d. L e s o m m e il v e n a it d ou- c è re n t dans m es tem p es à la fo is ...
c o m e n t m e p ren d re. L e s r a re s b ru its du d e h o rs m ’ a r ri­ J e m ’é c ria i :
v a ie n t a s s ou rd is ... L e c o u v r e -fe u tin ta it au c lo c h e r . U ne — D ite s -m o i c e q u i vou s am è n e , m ais je vous en s u p p lie
c h a rre tte a tta rd é e r o u la it sur la rou te. Un ch ie n a b oy a it. n e m e reg a rd ez pas !
C e s o ir-là , je m e r e t ir a i dans m on c a b in e t, au tant p ou r J’ en ten dis son r ire , un e v ib ra tion g rê le , ra p id e , p a reille
é v it e r le s in d is c rè te s q u e s tio n s d e M élan ie, qu e p a r beso in au b a tte m e n t d 'a ile d 'u n e c h a u ve -s ou ris ...
d e m ’a llo n g e r dans un b o n fa u te u il, les p ie d s su r les c h e ­ M ais e lle fe rm a le s yeu x...
nets. L a sueur p e rla it sur m on fro n t. M irk a re s ta it assise Son
L a n u it é ta it c la ir e e t fr o id e . L a lu e u r d e la lu n e lu tta it buste o s c illa it c o m m e une c h o se llo tta n te au v e n t, le r ire
a v e c la lu m iè r e d e m a la m p e . J’ e n tre p ris d e lir e m o n jo u r ­ d é co u v ra it ses den ts blan ch es e t poin tu es.
n a l selon m o n h a b itu d e p o u r o c c u p e r le tem ps. M a se rv an te L a fo rc e d e re s te r d e b o u t m e m an qu a. J e dus p re n d re une
a lla it e t v e n a it d an s la c u is in e , r em u a it le s cas s erole s , ra n ­ chaise en ré p é ta n t :
g e a it la v a is s e lle e t v id a it le s e a u x grasses e n p a ria n t to u te — P a r le z -m o i, d ite s -m o i c e qu i vou s a m è n e ...
s e u le ... V e r s n e n f h e u re s , e lle s e r e t ir a dans sa c h a m b re . Sans m e rép o n d re , e lle se le v a , se p en ch a e t d’ un b on d se
L e b e s o in d e s o m m e il m 'a lou rd issait. M es id é es s e b ro u il­ je t a su r m oi.
la ie n t. L e s le ttr e s im p r im é e s d ansaien t sous m es yeu x. La L 'im p r é v u d e son a c te p a ra lys a m a d é fe n se . J éta is c o m m e
f e u ille du jo u r n a l p e s a it à m es d oig ts . L 'id é e n e m e ve n a it un e p ro ie aux m a ille s d’ un filet. L e s Ilots d e sa c h e v e lu re
p as d e g a g n e r m o n lit . L ’ e n g o u rd is se m e n t m e c lo u a it dans m 'in o n d a ie n t le v is a g e . Ses b ras m e s e rra ie n t. C ep en d an t
m o n fa u te u il. Je cé d a is a u p la is ir d e r e s te r im m o b ile à cette son c orp s ne p esa it p as. En v o u la n t la rep o u s se r je n e tâtai
m o lle d o u c e u r q u e p ro c u re le c o in d u fe u , qu a n d il g è le au q u e du v id e ...
d e h ors . E t la lu tte fu t c o u rte , p a rce q u ’ e lle m ’ av e u g la a v e c la
J e n e p uis d ire c o m b ie n d e te m p s j e d e m e u ra i ainsi lu e u r d e ses yeu x.
a n é a n ti d e b ie n - ê tr e ... M a p e n d u le b a tta it le s secondes, J e m e cru s s u b m e rgé sous d es eaux, p lo n g é dans <Fim-
au cu n a u tre b r a it n e tr o u b la it m a p aresse. m en ses rem o u s, e n c e rc lé dans des a n n e a u x d e braise.
T o u t à c o u p la c lo c h e tte d e la p o r te s e m it à tin te r d ou ce­ P u is j e n e v is p lus r ie n , j e n e s e n tis p lus r ie n ... Où étais-
m e n t, tim id em e n t. je ? ...
— 280 —


Quand j e r ep ris ùies sens, M irk a a v a it d ispara. Son fau teu il L a rem a rq u e é ta it ju s te , M élan ie se le v a it to u jo u r s p ou r
é t a it v id e , la p o r te do. m on c a b in e t é ta it close. L a lam p e o u v r ir la p o r te , quand o n v e n a it m e c h e r c h e r la nuit.
b rû la it. L a fa c e ron d e d e la lu n e r ia it dans m a fe n ê tr e . Le E lle n 'a v a it pas b ou g é , don c o n n ’a v a it pas son n é.
c a lm e d e la n u it s'éten d a it s u r la te r r e . Ma p en d u le m a r­ C ette é v id e n c e m o r a g a illa rd it, m ais p o u r b ie n p eu d e
q u a it m in u it un quart. te m p s , h é la s !
Il m e res ta it dans la b ou ch e une s aveu r à cre, un g o û t de En p ro c éd a n t à m a to ile tte , la g la c e do m on la v a b o
p o u r r itu r e e t d e san g . En m e traîn a n t ju squ ’ à m a ch a m b re , ré flé ta la p âleu r d e m on vi<agc e t le c crn c d e m es y eu x . Un
a tten a n te à m on c a b im t, exam en p lus a tt e n tif m e lit
j e m e sentis fa ib lir com m e re m a r q u e r l'e n d u r e d e m es
un b lessé. lè v re s , g o n d é e s c o m m e par
J e m e d é sh a b illa i m ach i­ l'e iïc t d’ une v rn to u s e ou
n a lem e n t, sans c h e rch e r à d ’ un su çoiF ... E l su r m es
ré u n ir le s p ensées d is p e r ­ te m p e s , à d ro ite c o m m e à
s é e s dans m a tê te . S itôt c ou ­ g au ch e s e v o y a ie n t deux
c h é le som m e il v in t m e p etits p o in ts a u ré olé s de
p re n d r e . blan c, s e m b la b le s à des
A u m atin le s o u v e n ir m e têtes d e pustu les...
v in t, le s o u v e n ir e t l'a b s o ­ — C om m en t ré fu te r ces
lu e c e rtitu d e d es fa its ... p reu ves p a lp a 1le s . . . d e m e
J e d iscu tai c e tte c e rti­ b attre a v e c m on im a g in a ­
tude. Ma raison refu sait tion e t a v e c m a raison ?
d 'a d m e ttre une p a re ille C im m c n ls o r iir d e c e dou te
fa n ta s m a g o rie et con clu ait h o r r ib le ?
e n c o r e au c au ch em ar, à — M irk a e s t-c llc ve n u e ...
l'a u to -s u g g e s tio n , à l ’e x c i­ N 'e s t e lle pas v m u c ? A i-je
tation c é ré b ra le , aux ph*1no- r é » é . n 'a i-je pas rê v é ?
m èn e sc o n n u s d e la s c ic n c c . Uue ré s o lu tio n m e v in t
L e s ra ison n em en ts, les en fin , la seule p ra tiq u e ...
a rgu m e n ts e x tra its des R e to u r n e r au Catet.
liv re s , fru its d e m es élu d es,
é ta y a ie n t m a con clu sio n .
P o u v a is -je o p p o s e r la valeur
d e m es sen sation s p e rs on ­ Je parcou ru s assez ra p i­
n e lle s aux fo r te s op in ion s d e m e n t le s trois k ilo m è tre s
d es m a îtres e t des p ro fe s ­ qu i s é p a ra ie n t S a in t-M artin
s e u rs ? du C atet. L e s o le il illu m i­
N on ! M a c o n v ic tio n d e ­ n a it la rou te et l ’ e s p o ir me
v a it se d é g a g e r d es ap p a­ r é c h a u ffa it le cœ ur.
ren c es c o n tra ire s e t s o lid e ­ M ad am e K o w ie s k a n e p a­
m en t s’ étab lir. ru t pas su rp ris e d e m e v o ir.
P o u r l'é ta y e r , p o u r res­ E lle m e d it :
te r sans a rriè re -p e n s é e , — V o u s a v e z b ie n fa it de
j ’ a p p e la is M élan ie : v e n ir . J’ a lla is vous e n v o y e r
— M on sieu r le d oc te u r c h e r c h e r, c a r m a tille n’ est
s’ e st p ayé une g ra s s e m a ­ pas m ieux.
tin é e , d it- e lle en e n tran t — V ou s m 'é to n n ez , r é ­
dans m a c h a m b re . V o ilà p o n d is -je . J e m ’ im agin ais
q u 'il e s t b ien p*4tfr>- de la tr o u v e r sin on to u t à fa it
Petit-Pierre. g u é rie , du m oin s d e b o u t e t
m idi.
P u is e lle s 'ex c la m a : c a p a b le do m a rc h er. O u i!
— C om m e vou s ête s p â le ! E tes-vo u s m a la d e ? d e m a rc h er ju s q u 'a u b o u rg d e Sain t-M artin .
— M a la d e ! Q u e lle id é e . J e ne m o suis ja m a is m ieu x M adam e K o w ie s k a ré p é ta :
p orté. — D e m a rc h e r ... V ou s c ro y e z M irka c a p a b le d e m a rc h e r ? ...
J'essayai d e sou rire e n lui d e m an d an t : U é la s ! P a u v re M irk a I
— A v e z-v ou s enten du s o n n e r à la p o rte , ve rs d ix heures, P uis e lle m e p r it p a r la m ain.
h ie r au s o ir : — V e n e z ... V e n e z v ite ...
— N o n ! m e d it- e lle . Je n 'ai pas en ten du . Est-ce qu 'o n a J e dus la s u iv re dans la ch am b re.
o c lo c h é ? » — R e g a r d e z si e lle p eu t se le v e r , s i e lle p eu t m a rc h er.
— J e n e sais pas. J 'a i cru . Sa v o ix v ib r a it a ig re e t sarca stiqu e. J e l ’ avais fro is s é e e t
— V ou s a v e z eu la b e rlu e i m o n s ie u r le d oc te u r. Je dors in d ig n é e . M ais c e la m 'im p o r ta it p eu .
trè s d u r. M ais la c lo c h e m e r é v e ille to u jou rs. (A suivre.) Jean Bouvier.
281 —

«
La Sorcellerie pratique (1)

P a r R E N É SC H W A E B LÉ

X II I (suite) A tous ceux qui souffrent de Phypocrisie, de la vanité, des


im bécillités de café-concert, d e l'injustice qui s'étalent actuelle­
L es perruques, les satins, les uniform es avaient si bien travesti m en t partout, j e d irai : Restez chez vous, cultivez votre jardin,
la vanité qu'elle passait inaperçue; mais, le jo u r où les chapeaux lisez votre livre de prédilection.
haute-forme et les longues redingotes endeuillèrent la légèreté, Ce liv re , pour beaucoup, c'est l 'Im itation. J'en connais que l'Im i­
l’on s’aperçut du v id e de la v ie m oderne, l'on trouva la neurasthé- • tation ne contente pas : le ■< Ne faites pas à autrui ce que vous
nie, l'oppression devint générale, le mal k la mode, com me telle n e... » ne suffit pas, l ’on voudrait : « Faites à autrui ce que vous
cravate. Jamais l'on ne s 'était découvert autant d'ennem is, autant vous voudriez qu’on vous fît » . L e prem ier, vraim ent, m ontre trop
d e haines; au reste, si ces ennem is n'existaient pas ils ne tar­ d'égoïsm e, il ne p révoit pas assez, il n'ordonne point de faire le
daient pas à se créer devant les vengeances. bien, il conseille seulement de ne com m ettre pas d'im prudence :
Et, com me en ces m atières ce qu’il faut avant tout, c'est éviter ne volez pas, ne tuez pas, sans ça on vous jetterait en prison.
le ju ge d ’instruction, on recourut à la sorcellerie. A l ’hypnotisme, Ain si édicté, le : « N e faites pas à autrui... •> apparaît personnel :
on oppçsa l’ hypocrisie. Les coups partent de l'om bre, ils blessent, quelqu'un se noie, laissez-le se n oyer; en essayant de le repêcher,
ils tuent sans qu'on puisse riposter. vous pourriez vous enrhum er ; reste/, sur Ta berge, et m êm e, si ce
A v e c le progrès la sorcellerie se m odernise, e lle s’affine, elle se spectacle vous est pénible, ferm ez les yeux.
fait chaque jo u r un peu plus terrible. L'alchim ie — que nous Combien je p réfère — et je ne suis pas le seul — La Vie de
avons défin ie science de la vie duns les trois règnes, — étudie Jésus de Renan! Uuelle paix, quelle tranquillité ! Comme la m e se
microbes, radiations, alcaloïdes, générations spontanées, grille, repose heureusement à la lecture de la prédication sur les bords
hom éopathie; la m ystique est devenue science d e l'hystérie, elle du la c ! Là, point d’égoïsm e, c'est la v ie au grand air, le foyer
s’ affirm e principalement, par la négation de Dieu, c ’est-à-dire du toujours ouvert au voyageur, le partage de la pauvreté, le par­
bien et du beau, la Salpétrière rem place l'exorcism e. A lire les tage aussi de cet enseignem ent fécond...
jou rn au x on devient s o rc ier: les faits-divers donnent des recettes ... Chez vous, pendant que le feu pétille, pendant que la neige
d e poison, d’envoûtement, des recettes parfaitem ent claires, sans tom be silencieusement à gros dorons, la conscience tranquille,
la m oindre parole magique. D'ailleurs, achetez des traités de vous ne penserez guère à la sorcellerie, à l'envoûtem ent, à l'in ­
physique et de chimie dans les bottes desquais, et vous connaîtrez cubât, au vampirisme. Abstenez-vous des journaux, de leurs
l'arl de préparer d’épouvantables toxiques,-eelui d e cu ltiver le im mondices, de leurs calom nies, de leurs injustices. L ise* ni relisez
m icrobe de telle m aladie, vous saurez la m étallothérapie selon Renan. Çt si la bûche qui brûle, le vent qui siflle dans les portes
laqu elle vous fabriquerez les talismans. ou la pluie qui tambourine sur les vitres arrête votre pensée, les
Ajoutez que notre code ne vous cherchera pas chicane, si vous salamandres légères et vêtues de llainmes, les sylphes gracieux
vous adressez franchement à Satan, si vous célébrez — publique­ drapés dans l'arc-en -ciel, ou les ondins transparents, irisés de
m en t ou secrètement — la messe en son honneur, si vous blas­ gouttelettes, vous chanteront les aimables légendes de la sorcel­
phém ez. le rie , d'une sorcellerie charm ante, sans crim es, sans vengeance,
Jadis, gnostique, manichéiste, albigeois, templier, rose-croix, le d'une sorcellerie sans larves ni dém ons...
sorcier finissait m isérablem ent,le p lu sgén éraiem en tsu rleb û ch er; (F in .) R F.NS SclIWAEBLÉ.
maintenant, il finit riche, décoré, considéré. Peut-être certain
grade dans la franc-m açonnerie est-il son d ern ier avatar... Le
m al heureusement porte ses rem èdes : chose d évoilée est perdue,
et, en apprenant à faire le m al, on apprend à se défendre contre A U X S O U S C R I P T E U R S
lui. Nous avons vu com m ent l'on chassait les démons, les élé-
mentals e t les larves, com m ent l ’on découvrait leur présence,
com ment l'on retournait à l'envoûteur sa terrible charge. Nous
I- iE L S o r c e l l e r i e p r a t i q u e
avons conseillé de s'adresser en certain cas, (particulièrem ent
quand il s'agit d'em poisonnem ents), au m édecin. Répétons-le : d e R e n é S c H w a e b lé
n'hésitez pas, au m oindre m al, à aller trouver le médecin ; si le
m al vous semble bizarre, d’orig in e psychique, adressez-vous, si
vous croyez en Dieu, à l'archevêché qu i vous mettra im m édiate­
m en t en rapport avec un exorciste de carrière ; sinon, adressez- B eaucoup d e n os le c te u rs a y a n t sou s c rit au liv r e d e notre
vous à quelque professeur sérieux. c o lla b o ra teu r L e P ro b lè m e du M a l ou /.a S o r c e lle r ie p ra tiq u e ,
. Sans forfanterie nous pouvons d ire que nous avons reçu quan­ r e v u e , a u g m en té e , s ’é to n n e n t d e ne pas r e c e v o ir l'o u v r a g e
tité d e lettres au sujet de ces pages sur la sorcellerie, toutes, bien
q u i a u ra it dû p a r a îtr e le m o is d e rn ier.
entendu, de personnes agitées, les unes, afTolées, demandant
protection, les autres clam ant vengeance. Nous avons répondu U ne in d is p o s itio n d e n o tr e é m in e n t c o lla b o ra te u r e st la
d e notre m ieux, encore que quelques questions fussent assez cause d e ce re ta rd d o n t nou s n o u s excu son s au p rès d e nos
bizarres. (Une lectrice nous a demandé le m oyen de tuer son lecteu rs.
m ari, sa belle-m ère et son beau-père.> D 'ic i h u it jo u r s , au p lu s ta rd , nou s s e ro n s e n possession
En som m e, ce que toutes souhaitaient c'était d’être heureuses.
Or, chacun com prend le bonheur à sa façon, ou, plutôt, croit du v o lu m e qu e nous e x p é d ie r o n s sans ta r d e r au x s o u s c rip ­
le com prendre k sa façon ; c ar il n ’est qu’un bonheur : celui que teurs.
donne la paix de la conscience.
(1) V oir R " U , 16, 18, 80, 28, 83, 26, 28, 31, 32, 34, 85, 36 et 38.
Pour le Succès (1)
P ar MARCEL R YN E R

IX (suite) gnements dont ils pourront profiter. Ayez une démarche fière.
LA PENSÉE DROITE
Cela ne veut pas dfre qu'il faille plastronner ou avoir une atti­
tude arrogante, an contraire. Mais n’ayez jam ais une démarche
lasse. Regardez devant vous, en élevant la tête bien droite com me
Certes, ce nombre est presque im possible à déterm iner, mais il convient à un h om m e vraim ent digne de ce nom. Voyez la plu­
comprenez que nous voulons dire simplement qu'un jeune homme part des gens que vous croisez dans votre chem in; leur tête
d’ une vingtaine d'aonées et pourvu d'une instruction ordinaire regarde sans cesse la terre, com me si leurs épaules portaient an
pourra atteindre une autre position qu'un homm e beaucoup plus poids énorm e. C'est là nn signe certain de servitude.
âgé, car pour y arriver il lui faudra peut-être peiner des années et Cette servitude est dégradante et il est de toute nécessité
des années. pour vous, qui voulez être quelqu'un, de vous révolter contre cette
Prenez donc la résolution de cultiver la pensée droite, utilisez tendance générale de l’ homm e « à retourner à la terre ».
tout ce qui peut vous assister, ne négligez rien, pas m êm e les plus Votre regard ne doit s'abaisser que si vous avez fauté, et cela
petits détails, et n'entreprenez rien qui ne m ène directem ent ou vous ne le devez jam ais.
indirectem ent au but que vous cherchez à atteindre. Pratiquez ces exercices pendant un an sans arrêt ni omission,
Si votre esprit est actif, vous saisirez bien des occasions qu’un vous serez ém erveillé de la puissance qui résidera en vous et de
esprit lourd et apathique laisserait passer sans songer seulement ses effets.
à tendre la main pour les retenir. Une habitude qui donne cette Soyez toujours poli, vos adversaires eux-mêmes vous en ren­
mollesse si compromettante pour les succès futurs, c’est dé rester dront hommage, car la politesse est une c le f qui ouvre toutes les
longtem ps au lit. Au contraire, secouez cette somnolence, cette portes.
impression de doux farniente et dès que vous êtes éveillé, levez- Il se peut qu'il y ait quelques omissions dans votre éducation,
vous aussitôt, habillez-vous à dem i, ouvrez votre fenêtre toute cela ne provient pas de vous, mais il vous appartient de tenter
grande et soyez de bonne humeur. de les réparer. Si vous pratiquez la courtoisie elles passeront
Ceci est surtout 6 pratiquer lorsque le temps est gris ou quand presque toujours inaperçues. Soyez aussi le premier à m ontrer
il pleut. La tristesse, en ces jours-là, est prête à vous envahir et votre bonté. Intéressez-vous à ce qui est bon et beau. Vos pensées
avec elle, la nonchalance et le spleen. se reflètent sur votre visage. Telle ride du front, telle commissure
Vous verrez que vous obtiendrez bien dus petits succès les jours aux coins des lèvres proviennent de mauvaises pensées ayant
où votre esprit sera gai et dispos. N'uvez-vous pas déjà remarqué hante votre esprit.
que, lorsque vous étiez triste et ennuyé, la fatalité semblait vous Voyez au contraire la physionomie d'un homm e bon. Ouelles
poursuivre? que soient les circonstances, la fatalité, jam ais une pensée m al­
Chassez donc l'ennui avant de vous mettre à une œuvre quel­ saine n’est venue le troubler. Dans tout acte, dans '.out mobile, il
conque et elle vous paraîtra beaucoup plus facile si vous la faites a cherché un m otif sympathique. Aussi, sa figure est-elle élargie,
avec courage et bonne humeur. son sourire est franc, son regard est droit. Son cœur est comme
Les esprits faibles et vacillants ne cherchent que les choses son esprit, c'est-à-dire pur de toute souillure. Soyez com me cet
d’accès facile ; ne soyez pas de ceux-là. Ayez du courage et sur­ homme.
tout comprenez ce que vous faites. Ne soyez pas aveugles dans Acquérez l'art difficile de savoir saluer, chose que bien peu de
vos actions. Vous pouvez souhaiter ou désirer tout ce que vous personnes connaissent. Essayez devant votre m iroir. Vous
voulez. L e succès ne dépend que de vous-même. obtiendrez ainsi des manières aimables et sympathiques qui atti­
Concentrez donc sur votre dessein toutes les forces de votre reront vers vous alors que l'orgueil et l'arrogance eussent éloigné
corps et de votre esprit, et vous réussirez. à jam ais.
Ayez un caractère fixe; ne soyez pas tantôt gai, tantôt morose,
X mais toujours le même, dans les mêmes ciraonstaaces.
Pour posséder ce caractère fixe, il vous faut un tempérament
I.RS QUALITÉS EXTÉRIEURES
fixe qui ne peut s'obtenir que par la mise en pratique d'habi­
tudes nouvelles.
Ko même temps que vous m aîtrisez votre caractère et votre
Dépouillez le vieil homm e, soyez tout nouveau s'il le faut
systèm e nerveux, il est nécessaire de v eiller à vos qualités exté­ Qu'im porte le qu’en dira-t-on? Laissez crier les autres ; un jour
rieures. viendra où vous les tiendrez courbés sous votre volonté. Lorsqu'ils
La première d'entakelles, c'est la propreté. Votre mise peut être s'en apercevront, il sera trop tard : vous serez leur m aître. Alors,
simple et modeste, s“ elle est d’ une propreté irréprochable, vous vous vous sentirez m ille fois payé des privations et des obligations
attirerez beaucoup plus de sympathies qu'une personne à la
que vous vous serez imposées.
mise débraillée, au linge d'une blancheur douteuse, aux chaussures
Essayez tout d'abord par de petites choses, puis augmentez les
èculèes. difficultés peu à peu et vous arriverez enfin à un tem péram ent
N ’ayez pas non plus de mouvements vulgaires ou nonchalants.
nouveau qui vous laissera une sensation de bien-être acquis.
Soyez toujours actif et sérieux à la fois. Ne dites pas : « Je suis ainsi et ne veux pas changer I » ce serait
Ne badinez pas ; n'ouvrez la bouche que pour dire des choses qui une trom perie. Au contraire, travaillez pour vous m aîtriser; vous
en valeD tla peine et qui intéressent plus particulièrem ent vos audi­ en recueillerez les premiers bénéfices par une santé plus forte, un
teurs. Ne dites jam ais rien de vos entreprises, de vos espoirs, de
calm e plus grand de l'esprit.
vos joies ou de vos déboires. V otre vie, vos désirs et vos efforts ne L'hom m e le plus sain, celui dont la santé et l'intelligence sont
regardent que vous. Tout cela n ’intéresse que fort peu les autres; les plus fortes, est certainement celui au tempérament fixe, qui
s'ils vous en font parler, c’est qu'ils espèrent en tirer des ensei- commande à toutes ses émotions physiques, morales et sp irir
(t ) Voir n~ I I , SI, 35, 31. et 39 à 41. tuelles.

- m -
P O U * LE SUCCES

N ’ acceptez pas non pins les opinions tontes faites, les truismes A lo rs seulement vous pourrez tenter votre démarche qui sera,
plus ou moins fondés; défiez-vous des belles paroles. très probablement, bien accueillie.
Lorsque t o u s aurez à vous prononcer sur une question quelcon­ C’est là ce que nous appelons : établir l'affinité.
que, faites-le poliment, sim plem ent et froidem ent. Des arguments Lorsque vous cherchez à influencer quelqu'un, il n’est pas plus
clairs, énoncés tranquillement sans qoe la s o ix indique de pas­ politique de l’ approuver entièrem ent que de le contrecarrer
sion, frappent beaucoup plus que des cris proférés à haute voix ou franchem ent. Inutile égalem ent de vous humilier devant lui, car
que des gestes brayants. il aurait alors une bien piètre estim e de vous.
Si t o s adrersaires sont dans l’ erreur, soyez un peu indulgent, Quand vous êtes en conversation laissez parler les autres ; si
que t o s réfutations ne les frappent pas trop directement. l ’on vous prie de d ire votre opinion, exprim ez-la sim plement,
N e dites jam ais d’ insultes n i de m ots irréparables ; ce sont des négligem ment, com me si vous étiez tout disposé à l ’abandonner
choses que l ’on regrette toujours m ais qu’o n ne peut retirer. aux moindres réfutations. Si ceci réussit, examinez toujours
Par cette dignité; par cette réserre t o u s parriendrez à vous froidem ent les raisons que l'on vous opposera, soyez logique et
faire des a m is mêm e parm i t o s adversaires. tout en restant calm e, m ontrez par votre érudition que vous
Un bon conseil : connaissez le sujet aussi bien que votre interlocuteur. Mais ne
Après toute jou rnée de Totre vie, d'affaires, de travail et d’ ac­ l'abattez pas trop ; rappelez-vous que la politesse veut qu’on se
tivité, recueillez-vous dans votre chambre, loin du bruit et de laisse apprendre des choses que l'on sait par des gens qui les
toute distraction; m éd itez! Reposez votre esprit et votre corps se ignorent.
reposera ainsi mieux que par des heures de sommeil. Pour intéresser vos auditeurs, il vous est nécessaire de posséder
une culture d’esprit assez élevée. A vous de l ’acquérir par la
fréquentation de la bonne société, par les lectures appropriées.
\ XI
Rien ne vous sert dans ces conversations de m ontrer que vous
LKS AFFINITÉS connaissez certaines choses à fond, si vous restez court devant
d’ autres. Réservez votre érudition spéciale pour les conversations
particulières ou pour les personnes versées dans ce que vous con­
On appelle affinités une série d’influences sympathiques qui
naissez plus complètement.
portent deux êtres l ’ un vers l ’autre. Il semble égalem ent qu’il
existe, en plus, une force occulte multipliant la puissance de ces En agissant ainsi, vous établirez vers vous un courant des
influences dans de grandes proportions. plus sympathiques. Si vous avez déçu quelqu'un, vous l’aurez
L'affinité emprunte à l'influence ses trois facteurs principaux : le fait de telle façon qu'il ne pourra s’en froisser et que vos sug­
regard, la voix et les gestes, à un tel point que de nouvelles ins­ gestions le convaincront peut-être. Ne vous posez pas en avant,
tructions sur ce sujet sont inutiles. restez plus volontiers dans l'om bre ; ayez m êm e quelque répu­
Lorsque vous abordez une personne pour la prem ière fois, il gnance à vous laisser pousser au delà de la ligne gén érale des
vous reste de cette entrevue une impression prem ière bonne ou autres ; mais dès que vous aurez accepté une situation supérieure
mauvaise ou indifférente qui, le plus souvent, vous dictera, par la tenez-vous ferm ement et dignem ent à la place conquise. Tendez
suite, vos paroles et vos actes & l'égard de cette personne. toute votre volonté, toutes vos forces vers de nouveaux succès.
C’est ici que nous devons vous m ettre en garde contre un L e caractère et les paroles de ceux avec qui vous venez en
sentim ent, le meilleur de vos auxiliaires si vous savez le m aî­ contact doivent vous servir de ligne de conduite pour l'établisse­
triser, votre pire ennemi si vous le laissez entièrem ent libre : la ment des premières affinités.
spontanéité. A l'homm e d'action, parlez de ses travaux, de ses espoirs ; au
C 'est un élan qui vous pousse au-devant de vos semblables tranquille, vantez le calme et la sérénité, ainsi de suite suivant
pour leur confier vos secrets, vos espoirs, vos luttes, ou leur pro­ les caractères. N 'ayez pas les mêmes manières pour le bavard et
poser des services qu’ un instant de réflexion nous m ontrerait le pondéré. Qoe chacun semble vous infuser une partie de lui-
com m e impossibles à rendre, ou bien c’estun besoin im m édiat de même, mais cela sous l'entier contrôle de votre volonté.
vengeance naissant brusquement d’un affront et qui glace toutes Si vous faites des promesses, si vous dictez des sanctions, ne le
vos facultés. Parfois, c’ est la colère, parfois c ’est la spontanéité faites qu’après y avoir mûrement réfléchi.
en paroles et en actes par laquelle vous exagérez et ceux-ci et 11 ne faut pas qu'un acte postérieur vienne les contrecarrer ou
celles-là, peut-être à votre avantage m om entané, mais presque en diminuer l'effet. Aussi ne promettez que lorsque vous serez sûr
toujours à votre désavantage. de les pouvoir tenir exactement dans tous les termes et à l’instant
Certes rien n’est plus beau que de rechercher l'am itié et la con­ même que vous aurez fixés.
fiance, m ais poinl n'est besoin pour cela de livrer aux autres Ne jugez jam ais non plus d'un acte ou d'une parole en dernier
le plus profond de vous-même. ressort. Tous les hommes sont sujets à l'erreur et celui-là encore
Vous avez dû remarquer que vous vous sentiez, quelquefois, plus qui se croit infaillible.
a ttiré plus particulièrem ent vers certaines personnes, alors que Laissez toujours un chemin lib r e ; si l'on vous pousse, opposez
d'autres, plus instruites ou mieux èdnqnées, ne vons inspiraient, la force d’ inertie et faites com me si vous ne compreniez pas.
au prem ier abord, qu’ un sentim ent de répulsion. Ceci est l'établissement matériel des affinités, passons à l’éta­
Gardez en vous le souvenir de cette impression, car c'est blissement spirituel.
souvent les meilleurs des signes auxquels vous reconnaîtrez un Il existe un étber universel qui rem plit tout l’espace et, à
ennem i ou, tout tu moins, un rival. travers cet éther, les forces-esprit ou mieux les forces-pensées se
Ce prem ier aspect est d it aspect d'affinité. propagent avec une vitesse et une précision extraordinaires.
Si vous avez ressenti, à la vue de quelqu’un, un sentiment Vous avez la preuve de ce que nousavançons dans ceci :
d'antipathie e t que vous désirez vous lie r avec cette personne, il N e vous est-il pas arrivé de rencontrer une personne au moment
vous faudra connaître les lois d e l ’affinité. m êm e où vous pensiez à elle et sans que vous l'eussiez aperçue au
Vous com prenez fort bien que ce serait folie d'aborder cette préalable?
personne e t, par exem ple, de lui demander plusieurs m illiers de N'avez-vous pas dit, parfois, un mot, une phrase à quelqu'un
francs à titre d'emprunt. Vous seriez sûr d’échouer. Vous com ­ qui le prononçait en même temps?
prenez égalem ent que, pour arriver à un bon résultat,-H vous C e s tc e q u e nous appelons l'affin ité spirituelle ou la commu­
faudra cultiver s t connaissance, en faire une de vos intimes ; en nauté télépathique.
un m ot, lu i inspirer confiance par vos paroles et par vos actes. Dans la m ajorité des cas c'est le contact jou rnalier, les intérêts,
NOS SŒURS

les soucis, les occupations identiques qui établissent cette affinité, Certes, c’est une étude sérieuse e t continue à faire, mais si vous
m ais parfois aussi, c'est la volonté d’un homme qui en est la le voulez de toutes les forces de votre être, de toute v otre énergie,
génératrice. vous le pouvez. Travaillez et vous réussirez.
Ceci est le term e le plus élevé d e la force-pensée, du pouvoir Ce sera la récompense de vos efforts, de votre labeur : ce sera
de la volonté. le couronnement de votre œuvre, la réalisation de vos espoirs, de
11 faut que vous atteigniez ce term e. Vous devez im poser par vos désirs.
votre seule présence, sans que vous ayez besoin de dire an seul
m ot, votre volonté travaillant seule. (F in .) M arcel Ryn e r .

NOS SŒ URS double (réciprocité de sentiments) et une tige de menthe (chaleur de


sentiment) il y joindra du gui (je surmonte tout) et l ’héliotrope (je
vous aime).
P a r R E N É D 'A N JO U
Une veuve à un Monsieur qui lui a envoyé une déclaration pas­
sionnée peut adresser une marguerite des près ( j ’y songerai). Il
renverra une jonquille (langueur d'am our). Elle répondra par une
Ce sont les fleurs. Il y en a de belles, il y en a de laides... julienn e j e vous vois avec plaisir). Il ripostera par l ’envoi d’ une
com me nous, mais aucune qui ne soit sans charmes, comme nous. euphorbe ( f a i perdu le repos). Elle donnera alors le tussilage
Les Orientaux, avides d'im ages, sont les premiers qui aient conçu odorant (on vous rendra justice), e lc ... Mettez dans votre maison
l'idée d'attacher aux fleurs une signification. Les Maures intro­ des belles de nuit ; si vous êtes vouée au célibat elles disent (je
duisirent celte coutume en Espagne. Bernardin de Saint-Pierre et redoute l ’amour). Apprenez-vous le départ d'un ami, envoyez-lui
Sainl-Cyr ont recueilli ces traditions et établi les nuances de cette des asphodèles (mes regrets vous suivront). L’amoureux enverra
langue vivante du sentim ent qui perm et de s'entendre sans se sous enveloppe un trèfle : (M 'est-il permis d'espéreri et une fleur
parler. Je ne peux pas produire ici le dictionnaire emblématique, d'béliante ;mes yeux ne voient que vous). Après une querelle on
m ais j e peux répondre à toute question concernant l'art de com ­ peut expédier une branche de coudrier ( réconciliation).
poser un bonquet parlant. Aux venusiennes j e consacrerais une branche de saule (vous
plairez à tout dj/e.i. Aux mercuriennes des feuilles de noyer ( bous
Exemple : Voulez-vous montrer au jeune homme qui vous re­ possédez Us qualités essentielles). Aux jupilériennes du réséda (vos
cherche, qu'il vous plaît de l’ accepter com me ami et rien de plus? qualités surp issent vos charmes). Aux solaires des tubéreuses (vous
Offrez-lui une grappe parfumée d'acacia (amour platonique). inspirez l'am our). Aux lunaires un hortensia vous êtes froid e ). Aux
A un ingrat voulez-vous apprendre que vous n’avez plus de lui saturniennes un souci (rous êtes prévoyante). Aux martiennes du
aucun souci? envoyez une tige de baume de Judée qui veut dire buis (stoïcisme). etc. Si vous n'avez pas sous la main ces plantes,
guérison. vous ave/, la ressource qu'em ploient les andalouses, de les dessiner
Mainienant faisons une phrase : « Jeune fille naïve, aim ante, en petites im ages coloriées, de grouper ces images par ordre, de
mais ayant une trop bonne éducation pour le laisser voir, souffre manière à ce que le sens se suive et d'envoyer ces emblèmes par
de a ’ ètre pas comprise ». la poste. On peut aussi se servir de plantes séchées conservées
Mettez ensemble : Bouton de rose [jeune fille) argentine (naiveté) dans un herbier, mais alors il faut mettre le nom an bas.
cerisier ( bonne éducation) m yrtbe (amour) ou œillet (amour v if et Plusieurs auteurs ont admis des variantes dans ces allégories,
p u r) viorne ou laurier-thym (je meurs si on me néglige). Ajoutez mais celles-ci sont les plus connues, celles qui viennent d Orient.
une branche de fusain qui veut dire : Ecrivez-moi, et de safran Toutes les fleurs ont une voix et je dirai ce qu elles content à
(n ’abuse: pas). celles qui le demanderont.
S i le jeune homme sait répondre, il enverra une marguerite H knk d'A njou.

D AN S L E PR O C H A IN NUM ÉRO :

LE C H A T IM E N T , p a r T a n g e r — LE CO IN DES PO È T E S — R É V O L T E ET SO UM ISSIO N
LES A R TS DE L A D IV IN A TIO N

V IE N T D E P A R A IT R E :

L E C A LV A IR E D’UNE HYPNOTISÉE
Par SYLVAIN DÉGLANTINE
Un fort volume de 300 pages. — P ré fa c e du P r o f D O N A T O . — Illustrations de STEIMER. — Prix : 2 fr. 50.

LE PLUS GRAND SUCCÈS de librairie de l’année. — 3.000 exemplaires enlevés en 15jours I


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AVIS IMPORTANT : ünê laiyt place ett réservée, dans chaque numéro Toutes demandes de renseignements, tous envois de mandats-poste
deiaVk Mptèrisu**, pour répondre à toutes les questions que nos lec- de bons de poste ou timbres relatifs à ces rubriques, doivent être uni-
rites et lecteursvoudront bien adresser à nos différents collaborateurs. formément adressés à
La direction littéraire et scientifique de la Tie MyttérieuM restant LA VIB MYSTÉRIEUSE, 23, rue N.-D. de Reoouvranoe, Paris-f\
étrangère à cette partie consacrée aux consultations médicales, consul­ mais aux noms des collaborateurs dont les noms suivent :
tations grapholooxques et astrologiques, les lectrices, lecteurs et abonnés Pour les consultations astrologiques : Madame de Lieusaint.
devront écrire directement à chacune des personnalités sous l'autorité — graphologiques : M. le professeur Dock.
et la responsabilité desquelles sont faites ces différentes rubriques. — i Marraine
d e la i' 1 : Marraine Julia.

Courrier du professeur Donato. Urne campagnarde ennuyée. — I » Mettez des rable : mardi; pierre porto-bonheur : améthyste;
feuilles de novrr sous votre oreiller, et'quelqoes- métal homogène : fen ; couleur harmonique : rouge;
En présents du courrier considérable que re­ unes entre le lit et le matelas, et les puces dispa- maladie à craindre : tête.
çoit U professeur Donato, il répondra doréna­ raltrout.'éh Lavez les boiseries avec du pétrole. J . H. 3'i't, Amiens. — J’ai reva votre ciel horos­
vant à cette place à ceux de ses lecteurs qui lui Jeanne, Arcathon. — Dites 1a prière à saint Lau­ copique, et peux vous assurer que vous aures
demanderont des conseils qui ne sont pas d'une rent, pendant neuf jours. encore un bébé l’an prochain. Celui-ci vivra, et aéra
urgence absolue. Pour les réponses particu­ Vio Cette, Bedon. — ! • Demandez à votre phar­ un petit garçon bien portant, qui vous consolera du
lières ou pressées, joindre à la lettre un bon de macien une bonne tisane d'herbes dépuratives. cher disparu. Je ne vois rien de grave pour l'an 1911,
2* Gobez trois e u ff, à jeun, le matin ; — des œufs si ce n'est quelques pertes d’argent dans votre com­
poste de us franc pour frais (Tadministration. frais naturellement > Lavez vos yeux avec une merce. L’invention de votre mari est intéressante,
Les timbres sont acceptés en paiement, mais infusion de fleurs de bleuets, et celte inflammation maie qu'il 1a caebe bien, car de nombreux jaloux
avec une augmentation de cinq centimes par disparaîtra. 4« Je serai de retour vers le 15 octobre. lonrnont autour de Ini, et ne cherchent qu’à pénétrer
franc, pour le change. Les timbres étrangers Je suis en Algérie actuellement. son secret. Mes remerciements pour vos éloges qni
sont refusés. Rimo Rima, Sées. — Pour les névralgies et les me vont droit au cœur.
maux de dents il faut dire la prière à saint Appoline.
J. Ÿ. 32. Perpignan. — Venez ma voir à la rentrée, Ecrivcz-moi, mes lettres mo suivent, et dites-moi
et j^von s expliquerai tout ee qui tous parait obscni si vous avez besoin de moi, j ’irai vous voir à mon lument débordée. Il en est toujours de même pen­
r lumineuse clarté, retour à Paris. Merci de vos vœux et de vos compli­ dant cette période do vacances, où tous mes corres­
lorsque voua saurez « le point ■ qu'il faut prend ments. Je me souviens parfaitement de votre belle pondants se donnent le mot, pour me demander
"Tn désabuséi — Toutes vos plaintes me font sou- cathédrale et de votre petite ville qui est char- leur horoscope.
s. et votre désespoir est enfantin. Quand on se Colette au Canet. — Ce jeune homme subit l’ in­
chagrine ainsi devant des futilités, on devient fou, T. C. iS. — Ne croyez pas, ma petite emie. que fluence de Jupiter maléfique, dans 1a première partie
devant les catastrophes de la vie. SecOaex-vous ou vos reproches et vos troncs continuelles soient de sa vie. d'où v o» craintes. 1a Demi-réussite en
peu, quittes votre Ame féminine « u vous n'étes pas pour vous rameeer le cœur de l'infidèle. Vous l'aimez octobre. 11 faudra recommencer. 2* L'administration.
digne de vivre. Je suis forcé d'étrc brutal, car vos encore, je l e sms, sous vos reproches, sou» vos im­ 3* Non jnsqu'a 35 ans. b Oui, mariage d’amoor et
doléances sont révoltantes et ridicules. précations, par conséquent U tactique la meilleure d'argent. 5* Douleurs, rhumatismes. •• Il guérira. Ce
Agnès. — Quaud voua seras en sa présence, est de pardonner franchement, et de lui prouver qu'il a n’e »t rien. 7» llelle situation vers 3u ans.
regardez-le fixement dans les veux, en pensant for­ qu’il a (selon le vieux proverbe) quitte sou cheval 8* Distinctions honorifiques publicité pour une
tement à ce que vous désires « lai. Que jamais son borgne pour un aveugle. belle œuvre. 9* Non. Jour favorable : jeudi ; pierre :
regard ne se fixe sor vous, sans qu'une onde télé­ Amor. — J« ne suis pas une bigote, mais j’ai chrvsolithe ; métal : étain . couleur : noir.
pathique ne le pénètre. Avez le courage d’agir ainsi une foi absolur eo certaines prières. Envoyez Andrée Mtryem a I). 22. — J’ai déjà dit ma petite
S udant quelques mois, et je suis certain qn'il
ira par vous accorder ce que vous désirez si légi­
timement.
1 fr. 50 pour la dactylographe de la Vie Mystérieuse,
c l je voua ferai copier les lit-mies de saint Jude.
ami*-, et ceci «st indiqué en tète do cette rubrique,
que je n'accepte les timbras qu'avec un supplément
de 0,05 par franc pour le change. Je suis envahie
A. V. 99'J — L’eau Chryeis est tout indiquée pour
Pauvre folle. — La phobie se guérit très couram­ votre cas. Elle fait disparaître les rides, comme par par les timbras. Vous subissez l’influence du Soleil,
ment per le magnétisme et la suggestion. Mais la enchantement. Pour votre autre question, voyez, a la un vendredi, re qui est d’un excellent présage, santé
folie — surtout celle dont vous me parlez — est page 3. le réglemeot de notre concours de propa­ d’esprit et e corps, bonté instinctive, douceur et
inguérissable, et je vous conseille vivement de gande. persuasiou. Le jugement est votre faculté primor­
confior la pauvre femme a un établissement hospita­ Une brunette. — C’est une question épineuse k diale et la raison votre règle de conduite. Attractions
lier, car vile est dangereuse. traiter ici. Nous avons beaucoup de jeunes filles, et répulsions instinctives. Vie longue. Mariage indiqué
■Jean-Jean, Borne. — Pourquoi, puisque vous êtes . parmi nos lectrices. Demendez-moi nue lettre par­ en 1911 ou 1913 avec par nt ou ami-d’enfance. -Exis­
riche et indépendant, ne pas venir passer quelques ticulière. tence active, mouvementée. »\« c des alternatives de
mois par an k Paris ? Ce n’est qu’ici que voue Mahhainb Ju u a . chances et de revers. Deuil cruel qui force à un
pourrez vous perfectionner dans cette science. Je déplacement. Jour dimanche ; pierre : rubis ;
suis tout à votre diaposilion vers le 10 octobre. métal ; or ; couleur : jaune , maladie : cœur.
ZZ. 44. Pau. — Ecrivcz-moi, poste restante Cler­ J. Hat. /V. A. — Vous êtes né sous les Poissons,
mont-Ferrand. Je serai du reste rentre dans quel­ Courrier astrologique. et êtes menacé Jusqu'il l'Age de 4» ans de bien dos
ques jours. Ceux de no» lecteurs oui voudront connaître ennuis, do bion du» difficultés. A partir de eut Ago.
Un viticulteur. — Abonnez-vous k Jardins et leur ciel horoscopique, l'étoile tous laquelle ils l'horizon s’éclaircit pour voua et les pièges vont
Basses-cours, édité par la lihrairio Haclielto, 70 bbu-' sont nés, la planète qui les régit, les présages disparaître. Ennuis de famille nombreux, aeuil très
lovard Saint-Germain. Pour a francs par an. vous de leur signe zodiacal (passé, présent, avenir), proche on 1913, avoc héritage certain. Je ne vois pas
aurez le journal rêvé, pour tout eo qui touche k la de changement de situation avant quelquos année».
question « jardinage ». devront s'adresser à madame de Lieusaint,
l’aitrologue bien connue, chargée de celle ru­ Pas de chance aux loteries. Jour : jeudi ; pierre :
Henriette J. Bordeaux. A votre disposition, mais chrvsolithe; métal ; étain; couleur: noir; maladio
il me sera impossible do me déplacer avant fin brique à la V ie M ystérieuse. à craindre : douleurs aux jambes.
d'octobre. Pour les conditions donnez-moi une Consultation abrégée parla voie du journal, Debuy, Ostende. — C’eat la Lune maléfique qui eat
adresse, et je vous les donnerai par lettre. I francs; consultation détaillée par iellre par- la cause de vos tourments, jusqu’à ce jour. Mais,
GentU-Bernard. — La question est trop délicate ticvliére,3 francs. Adresser mandai ou bonde vous auriez tort de voua désespérer, car avec un
pour être traitée ici, donnes-moi uno adresse. peu de courage et de volonté) la vie peut «neore
Saint Cy draine. — C’est une pure escroquerie poste à madame de Lieusaint, aux bureaux du
journal, en indiquant la date de sa naissance avoir des charmes pour vous. Prenez une résolution
énergique, voyez la cause du ralentissement de
Iquanliime, moi<et année), le sexe, et si possible vos affaires, et sachez mettre le fer dans les rouages
l'heure de la naissance. qui ne marchent paa. Vém s. n l'ascendant, dit que
Lee timbres sont acceptés en paiement, maie tout n'est pas perdu pour l'affection et que vous
Courrier de la Marraine. avec une augmentation de cinq centim e» p a r avez encore do» geue qui vous aimuut. Itoprouoz
franc, pour le change. Les timbres étrangers sont goût à la vie, noyez • homme » et dites-voua, avec
Ceux de nos lecteurs qui désirent recevoir à refusés. le poète • que lou» le » bonheurs sont du vent, a
cette place, une eonsultation de Marraine côté de celui do no sentir vivant •. Jour : lundi ;
Urne A. B. C. II. — C’est 1. Luno qui vous influence, piorre : émeraude; métal : argept; couleur : bleu;
Julia, sont priés de lui adresser 4 franc en un lundi. Caractère doux, mais indécis, so vexe maladie ; oaloinsc.
timbres-poste. facilement. Manque d’initiative et de volonté. Pas de MADAMK DS LlKUBAINI.
Ceux qui désireront une consultation plus confiance en soi. lmpreesinnnabilltC oxceseive.
détaillée par lettre particulière devront joindre Chances d’héritage dans la Beconde partie de la vie.
à leur demande un bon de poste de 2 francs et l)angera do maladio grave. Un changement do situa-
un timbre pour la réponse. tion est indiqué eo 1, 12, avec peut-être un déplace­
ment Grande joie per la réus.ite d’un projet qui Courrier graphologique-
Les timbres sont acceptes en paiement, mais vous est cher. Il faut vous méfier de eortaincs per­
avec une augmentation de cinq centimes par sonnes, qui, dons votre entourage, voua veulent du
franc, pour le change. Les timbres étrangers mal. Jour favorable : lundi ; pierre porte-hooheur :
Ceux denoe lecteurs qui désireront una ana-
sont refusés. émeraude; métal : argent; couleur : bleu: maladie lyse de l«ur écriture (caractère, portrait phy­
h craindre : estomac. Portes le talisman do la sique et moral, prieagu), devront s’adresser
Celty. — Pour cette pelito infirmité, il faut employer Luns. au professeur Dock, graphologue, dont la
un bon dépilatoire. Il n'y a paa autre chose k faire. EU. B. 7il. B. — Influence de Mare dane le llélier. science et ta perspicacité sont sans rivales, st
Donnez-moi uno sdresso, otje vous donnerai una for­ Caractère vif, en|oué, grandes colèroa injustifiées qui est chargé de eette rubrique à ta Vie Myi*
mule oscellonte et qui ne vous abîmera pas la parfois. Ambition, soif de parvenir. A le volonté
peau. asres forte, main s t laissa dominer par eaux qu’il térieuse.
Agnes. — Horvoz-vous d’un fer bien chaud, que aime, lntolljgencu, mais manque do fixité dnus les Consultation abrégée par la voie du jour­
vous étendrez sur la partie i doucher. Laissez idées. ItidfeHso ou ai «an ce, mais après des ronunen- nal, ï francs; consultation détaillée par lettre
refroidir ensuite, et mouillez avec de l’aleool à cementn difficiles. Mariage harmonique. Dangers particulière, 3 francs. Adresser mandat ou bon
99 degré#, qnl produira le réaction. d’seel douta par voiture, cycle ou auto. Jour (avo- de poste à M. le pro/eiieur Daek en envoyant
c o ttn x tE n s

«« d'écriture il, l i possible, mm si- I »dBonheur exiate-t-il?Où letrouver?» Echange occultes, ses destinées futures dévoilées, spiritisme,
gnaturt e-carte* postales sur ce sujet*, demandé par
L u tim bra sont,aeeeptéi en paiement, maie MllePradèro, Bol-Abbé» (Algérie). Réponse assurée. ToUm* « S f e - ,r“ “
Ecrire i l'Administrateur d , U Fit Mytlcricuss qui
avec une augmentation de cinq centimes par me transmettre leu o rd n ,. Joindre 30 centimes eu
franc, pour le change. Les timbra étrangers vendrais livres, objets Utiles, envoi gratis,publiea-
I lions intéressantes. A. Canonnt, Viealy, (Nord). plue potir le port de chaque volume.
sont refusés.
H. T. Vernon, — Caractère bizarre, mélange de Hypnotisme. — Miroir rotatifaméricain h remon-
courage et do pareatc, de bonté etde haine, d'intel­ 11 loir, 15 francsan lien ds 60 francs. A-16J.
ligenceet de pareeee d'c-prit. Cette personne subit a d a m e d e c a s t il l o N
les influencesde l'ambiance, comme le thermomètre
celle du Mercure. C'eut l'impressionnabilité conti­
nuelle, sans aucun courage, aucune volonté pour
r gnétisme. — Cours complet de magnétisme amé­
ricain de La Motte-Sage, absolument neuf,
M Célèbre Sujet hypnotique, Médium-Voyant,

résister aux courants qui lapoussent, on ne pout 12 francs rendu franco. A-U3
avoiraucune confiance dans une semblable nature, C onsulte sur toutes questions.
qui ne peutêtre régénérée et...sauvée, que par un
grand amour ou un grand chagrin. • CCASIONS EXTRAORDINAIRES (Librairie). —
Je cède a des prix dérisoires les livres suivant» :
Les cours fermes, roman, étude do mœurs de Jean
D on n e conseils décisifs aux
malades du cœ ur e t du corps
P rofesseur Dack . de Kcrlecq, ‘2 francs au liou de 3 fr. 50. — La Puis­
sance en soi-même pa r te Magnétisme et CHypno­ qui s o n t A B S O L U M E N T G U É R IS
tisme. par le docteur A. de Browync, • franc» au
lieu de 10 frênes — L ’Inde mystérieuse, secret»
magiques et magnétiques, 3 francs au lieu de 5 franc». É crire : z3, ru e N.-D . d e R eco u -
— Les Messes noires, par les docteurs Jaf et Cou- vrance, P aris, avec tim bre p ou r la
P E T IT E S A N N O N C E S feynon, ouvrage sataniquo très curieux et très rare. réponse.
3 fr. 50 au lieu de 3 fr. 50. “ Les Vrais secrets ds
la magie notre, deux «olurnes de 800 pages, par
Petitu annonces économiques réservées aux partien - Alexandre Legrao. La magie, linflueaeepersonnelle, (NE PAS CONFONDRE. Mme de Castilloa habite (a
lier s à 0,05 le mot. Peuvent être acceptées sous cette mai'On de la Vie Mystérieuse, mal, n'appartient pas
la domination des volontés, la puissance, 1a gran­ a ce tournai.)
rubrique les annonces ayant un caractère commercial, deur et la fortune, les forces spirituelles et infer­
mai* au prix de 0.Î5 U mot. nales. soumises à la volonté humaine, les deux vo­
Ceux de nos lecteurs qui répondront à un* petite an• lumes, 7 francs au Ueu d» 12 francs. — La nouvelle
nonce ne contenant pas d'adresse devront nous envoyer. médication naturelle de Bits, ouvrage célèbre, en
— sous p li tacheté et a/Tranchi à 0 . 10 , — une enveloppe deux volumes richement reliés (entièrement neufs,
en blanc, timbrée à 0.10 sur laquelle ils écriront sim­ contenant deux c»nt» gravures et quatre planches A NOS LE CTE U R S
plement le numéro de l'annonce et que nous ferons par­ anatomiques démontables, 20 francs au lieu de
venir à l'annoncier. 30 francs. — Cours de magnetime américain, dr la
Nous déclinons toute responsabilité sur le résultat de Motte-Sage, du New-York Instituts of Sciences, les N o ire ém in en t collaborateur René Schwaeblé
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yootiaur Heurt Schwich, CloaOIrT, Nancy, rchaog* rieuse (neuf;, 0 fr. 40 au lieu de 0 fr. T5. — Le> Myi-
H carte» poat.il»», timbre»» côté »ue, (Franco et tires de l ’Etre du docteur Ely Star : l’origine spiri­ d'occu ltism e (A lch im ie, A s trolo gie , etc .). Lui
Etranger). H»|k>o m immédiate. tuelle de l ’Etre, ses facultés secrétes, ses pouvoirs écrire 41, rue P igalle.

L I B R A I R I E DE LA “ VIE M Y S T E R I E U S E ”
Tous les livres dont les titres suivent sont expédiés à nos lecteurs par notre Service de Librairie, contre leur montant, en mandai, bon
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de 400 pages, avec gravures hors texte................................... 3 !r. 7 5 du P ' II o Na to , Illustrations de S teim er. — Ce roman de saug, de
Hypnotisme et Magnétisme. Occultisme expérim ental par J ean larmes et de rires, tont en étant d’un intérêt passionnant, pose une
F im a t r k . c e cours, qui est le com plém ent du prem ier, indique les pro­ question psychique d’un in térêt capital : Peu l-on fa ire com m ettre un
cédés employés par les anciens et nouveaux magnétiseurs et hypno­ crim e par l'hypnose?................................................................... 2 fr. 5 0
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Traité expérimental de Magnétisme. Cours en quatre volumes, luxueux, avec gravu res coloriées................................................ 7 fr. »
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r e l i é ................................................................................................. 3 fr. » dental — M agie cérém on ielle — A strolo gie — Signatures astrales —
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occultes. Uu v o lu m e ..................................... ............................. 2 fr. 5 0 T r a it é p r a t iq u e d e M é d e c in e a s tr a le e t t h é r a p e u tiq u e , perm et­
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et faisant assister au terrible Mystère de la m o re — A l’hôpital — A L e s N o u v e a u x h o r iz o n s d e la V i e , par le M a q e d ' A lb a . — L é
l’ amphithé&tre — m orgue — Au c im e t iè r e ................. 3 fr. 5 0 fluide cosmique. — L e corps astral. — La réincarnation. — L ’idéal
terrestre. — La vérité m agique — L e S piritis m e ................... 3 f r . »
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La Vie Mystérieuae, l " volu m e U ” année). 4ou pages, lo o g ra ­ de chirom ancie avec ligu res, perm ettant à tout de lire l'a v en ir dans
vures. Tou s les collectionneurs d oivent posséder ce prem ier volum e qui la m a in .................. ...................................................................... 1 fr. 2 5
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