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Troisième Année.
MAGIE ^
Enfin, par le regard et l'ouïe, il préside à l’entrée des des conséquences, bien connues des pauvres soldats. Il
sensations déjà filtrées par le toucher et, par là, à la nour faut, encore une fois, donner tort aux arguties des philo
riture de ses plus hautes (acuités. sophes.
Terminons cette étude du corps en disant que le ventre Nous sommes ainsi amené à voir que Platon avait rai
son, dans son rappel de l'enseignement secret des Temples
est le quartier général du 'corps physique ; la poitrine le égyptiens et que, de même que le corps présente trois Gen
quartier général du res, de même que trois Principes habitent ces trois cen
Corps Astral ; enfin tres, de même trois genres de manifestations intellectuelles
la tête sert de centre manifestent ces trois Principes.
d'une part à la partie Ainsi le centre physique manifestera l'instinct avec la
intellectuelledu corps sensation comme moyen de réaction, et le plaisir ou la dou
astral, que nous ap leur comme résultats du mouvement produit.
pellerons être psv- Le centre astral manifestera l’Intuition avec te sentiment
comme moyen de réaction et l'amour la haine comme
chique.et d’auirepart résultats de l’entrainement produit. •
à l’Homme-Esprit lui- Le centre psychigue manifestera l'idée avec te sentiment
même. comme moyen de réaction, et la vérité ou l'erreur comme
O ccu pon s-nou s résultats de Utf|£'ali)ement produit.
maintenant des r e Ainsi le mS|»ae des instincts, celui des passions, celui
lations de ces divers des entraînements intellectuels caractérisés le premier par
principes (corps phy le vin, le second par les femmes, le troisième par le jeu,
sique, corps astral et vont venir livrer assaut à l'Esprit qui les domine et les
gouverne (ou peut les gouverner) tous, comme la Bouche
Esprit) entre eux. gouverne le ventre et les Nafrines le poumon, dans le corps
physiqua.
LES TROIS CENTRES L'Esprit, gràoe à la volonté servie par la force nerveuse,
PSYCHIQUES peut s’opposer aux entraînements de l'intelligence du corps,
qui veut s'endormir par l'alcool, à celle de l'astral qui veut
Platon a fait rire s'annihiler par la passion, à celle-enfin de l’être psychique
bien des philosophes ou astral supérieur qui veut se perdre dans les émotions
en disant quel'homme du ieu.
avait trois âmes — Mais, pour celq, il faut habituer les organes qui servent
Or, chacun des Prin l'Esprit à leurs fonctions de régulateurs et de chefs, et ne
cipes étant représenté pas les laisser s'endormir et se rouiller dans l'inaction.
dans tous les autres Voilà pourquoi les écoles militaire qui cherchent à spi
(car la Nature ne ritualiser les centres passionnels, les écoles ecclésiastiques
sépare pas ses créa qui cherchent à spiritualiser l'être
tions par tranches physique, et les écoles magiques qui
isolées) il s'ensuit tendent à développer la volonté ont,
qu'il n'y a pas de chacune, des exercices et des entraî
raison pourquech^que nements appropriés, qui, toue, ont
centre de l'homme un but commun : l'écrasement des
ry n i. le B r a i e t la Jambe. n'ait pas sa manifes réactions d’en bas par la mise en
Deml-Bohéma e x tra it d e La Phv- tation. intellectuelle, service des forces d'en haut.
lio lo p ie •vnthdtlgue. son rayon d'esprit Cet entrainement est nécessaire,
plus ou moins obs- mais il cache un piège: celui de
curci, comme il a du chyle, du sang et de la force ner- faire oublier à l'homme qu’il n’est
veuse. rien qu’un être faible et de lui faire
L'anatomie nous indique déjà ce fait en nous montrant croire qu’il est quelque chose par
que la moëlle épinière se renfle au niveau des troiç grands lui-même et presque unDieu, quand
centres, avec un renflement supplémentaire pour la repro Sa Volonté toute puissante sortant
duction. — Mais, où ce fait devient encore plus clair, c'est de son domaine commande non
quand nous voyons que le nerf Grand Sympathique, qui est seulement à ses organes personnels,
le véritable support physique du corps astral, présente mais encore aux forces visibles et
aussi trois grands plexus, l'.un cervical pour le centre cé invisibles de la Nature.
phalique, l'autre carnWtjue pour la poitrine, l'autre enfin Dè même que le feu qui sort de la
abdominal (ou solaire) pour le ventre avec une annexe bûche brûlant dans la cheminée,
L .
« Monsieur tout le monde » nous constaterons que quand son centre, ef que l'arbre qui dirait qoo d e» trola P rin cip e*
un gros chagrin, une grande joie ou une nouvelle inat que c'est lui qui a fait le soleil se de l’Homme.
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tendue nous arrivent, ce n'est pas à la tête, mais bien dans ferait moquer de lui, de même les
la poitrine et au niveau du cœur,que nous recevons un forces générées par l’homme ne sont que des produits de
coup, pour parler comme le peuple. Voilà la réaction vul réfraction venus du plan divin en dernière analyse.
gaire de l'intelligence de ce centre. Aussi les anciens alchimistes avaient-ils placés un ora
Quand, malgré le courage commandé par l'esprit, une toire à côté de chaque laboratoire, pour montrer que la
réaction physique se produit soit au moment d’un examen Prière est toujours le corollaire de la magie, et que l'humi
soit sur le champ de bataille, ce n’est pas dans la tête mais lité est le correctif nécessaire de toute évolution spirituelle.
dans le centre aMbminal quq la sensation se produit, avec
Bt n o n » essayons une olm**lfloation par ta ln temps. 1* p im gra n d n om bre p ou va it tion . de voyanoe, d e c la ire audienoe e t d’e x
ra p p o rt aux phénomène* d e la ru e. dénom v o ir oe qu i é t a it in vis ib le p ou r eux, au para tase. — Donc, to u te méthode, qu i dim inue
mé*. C la lrvu e. C la irvoy a n ce, n o m voyons que va n t : le * rayonn em ent* de l ’a im a n t par la v ita lité physique ten d à ren dre la ten
le p rem ier qnl *e p ro d o it. o’* * t o n * grande exem ple. sion nerveuse p lu * sensitive. Quand o ette ten
acuité dan* la m e o rd in a ire, dan * la m e P resqu e tous p ou vaien t con stater qu e cette sion est ..le résu lta t d’ an xiété m entale, ou
phyitqn e, aon lté q n l p eu t ê tre augm entée lu m ière ra yo n n a n te a v a it une plu* gra n de p ro vien t d’a u tre * oauses, il en est bien de
p a r un mode apéolal. in tensité aux pOlea, qu’a u oentre. U n gra n d même, mais non* devons a jo u te r qu e cette
P o u r a r riv e r à la O lalrroyan oe, la pie- nom bre d e s u jet* pris dans tou te* le* ola*- o lairvo yan o e e * t aoolden telle ; en e ffet, dès
m lère chose à (a ir e ra t de ren dre plu* a l •e* d e la société, con sta taien t n on seule ue la cause q u i l’a am enée disp ara ît, la
m en t la lu m ière de* aim ants, m a l* en o o re le
fluide m a gn étiqu e qu i s'éch app ait d e ses
m ains & l ’e xtré m ité d e *e* doigt*.
B ien de* personnes, qu i n e v o ie n t pu b
S alrvoya n oe d isp a ra ît égalem ent.
De oe qu i précède, nous pouvons ooncluro
qu e s 'il é t a it possible, p ar un m oyen qu el
conque, de con server la tension nerveuse,
les rayons X , finissent p a r le* v o ir si elles •an * p réju d ic ie r la santé, nous aurions tro u
se son t tenues enferm ées pondant plusieurs ver un moyen de p rovoqu er une c lairvo yan ce
heures dans une pièoe obsouro ; oe q u i dé oontin ue e t p a r suite nons au rion s gra n de
m on tre cla ire m e n t qu'u n corps soumis à un m en t con tribu é à l'évo lu tio n de l'être.
entrainem ent, peu t v o ir des fa it* , de* choses I l existe bien des moyens, m ais en géné
qu’i l n e v o y a it pas a v a n t oet entrain em ent. ra l. ils sont plus ou m oins p réju diciab les
Ceci d ém on tre aussi qu e l'hom m e, pou r b la santé ; ce sont les excitants, les n a r
se m e ttre en con tact aveo des v ib ra tio n s cotiques ou les stupéfiants, enfin, l’h yp no
subtiles, d o it s 'e ffo rc er do p erfe ction n e r l ’ap tism e. Nous devons ajo u ter, qu e ceux <iui
p a re il physique de son p ro pre corps, plutôt ne saven t pas utiliser ces d ivers m oyens (les
que d’ u tilise r des ap p areils extérieu rs à ce p hysiologistes o fficiels p a r exem p le), p réten
lui-ci. dent que oeux qui u tilisen t ces m oyens de
Après l ’en train em en t «te l'obscu rité, le se vien n en t hystériqu es ou to u t au m oins des
cond sta g e pou r o b ten ir Ta C la irvo ya n ce con dégénérés, des déséquilibrés e t ne craign en t
siste à chan ger, ta n t s o it peu l'éq u ilib re en tre pas d 'a ffirm e r qu e les anciensuflevins. les an
le systèm e m usculaire e t le systèm e nerveux. ciens prophètes n 'éta len t a h s o A m c n t «jue des
On o b tien t ainsi une plus gra n d e a c u ité do déséquilibrés. A p rè * la c lais afn e o rd in a ire,
la vite e t de l ’ouïe. i l y a la cla irv o ya n c e a s t a e e t la c la ir
Une personne très robuste e t d'u ne bonne voyan ce m entale, qu i sont degrés supé
santé n e p erço it pas le * d élicates vibration s, rie u r* d e la C lairvoyan ce, e f p ar conséquent
gu e « i pom ible. la vue o rd in a ire. On y le* vib ra tio n * subtiles de la vu e e t de la vi bien plus d iffic ile * b atteiM fce. nous pou r
p a rv ie n t en e n fe rm a n t la personne & en sion ! T a n d is qu'u n ê tre d éb ilité p a r le j*fin e. ro n t en p a rle r on au tre a p rè * av o ir
tr a în e r dan* une p ièo e obscure, c a r o n a v o it dim in u er sa force m u sculaire e t au gm en d éveloppé encore bien des W t i con cernan t
reconnu qu e l'ob scu rité a p ou r e f f e t d e ren t e r p ar suite, sa tension nerveuse, ce qu i e«t ■a C la irvo ya n ce ord inaire. B r possédera un
d re p lu * sensible, la ré tin e d e l'ceir. — Bel- n écessaire b la C la irvo ya n ce ou clairevu o. jo u r l'hu m an ité, muand e l B s e r a a r riv é e b
chenbach, dan* ce* dern ière* année*, en a Les supérieur* de* oonvent* e t des monas un plas h au t d e g l ^ d 'é a ^ B f . n . mais qu 'elle
f a i t l ’observation . J1 e n fe rm a it *e* sujets, tère* du M oyen -A ge p rescriva ien t le jefin e n 'est Pa * enoore p B H P * t t e i n d r e .
n o m dit-il, dan* u n e en tière obseurlté pen a leu r* m o in e* uniquem ent dans oe b u t ; il*
d an t p lusieurs heure*, et. au bou t d'u n oer- fa c ilita ie n t ain si leurs exercice* de m édita Ernest B08C.
On ne resserre une chose qu'en ôtant ce qui la reuda.it lâche, tôt on n'en fait que sur une partie lorsque la faiblesse de
on n'en ramollit une autre qu'en retranchant ce qui faisait cette partie même ou de quelque autre le demande. La
la dureté ; on engraisse, non pas par la friction, mais par friction adoucit les douleurs de tête qui durent depuis
la nourriture qui pénètre jusqu'à la peau qu'on a relâchée longtemps, pourvu néanmoins (ju'on ne la fasse pas dans
auparavant par la friction. La cause de ces différents effets la violence de la douleur. Il arrive aussi quelquefois qu’un
ne dépend donc que de la manière de faire la friction et membre paralisé se rétablit par les frictions que l’on
l’onction : il est nécessaire d’oindre et de frotter légèrement fait dessus. 11 est cependant plus ordinaire de faire des
le corps dans les maladies aiguës lors même qu'elles ne frictions sur les parties qui ne sont point malades. On fait,
font que commencer, pourvu que ce soit dans la rémission, par exemple, des frictions sur les parties inférieures, lors
et avant que d’avoir donné à manger : il y a un danger, qu'on veut dégager les parties moyennes ou supérieures
au -contraire, d'user de frictiopeéun peu fortes dans les du corps. Il en estqui veulent fixer le nombre des frictions
maladies aiguës lorsqu’elles croissent ; si ce n’est dans la que l'on doit faire à une personne ; mais mal à propos.
pleurésie, lorsqu’on veut procurer du sommeil aux Cela dépend absolument des forces de celui qui a besoin
malades. On ne doit donc employer la friction que dans qu’on lui fasse des frictions, car il suffira d'en faire cin
les maladies qui durent depuis longtemps et qui commen quante à une personne faible, tandis qu’on pourra çn
cent à diminuer... faire jusqu'à deux cents à une personne plus forte, à raison
a II est aussi dangereux d’employer la friction dans le des forces de l’une et de l’autre. Aussi, on en fait moins à
redoublement de la fièvre, qu'il est utile de s'en servir, une femme qu'à un homme, moins àun enfant ou à un
lorsque la maladie commence à diminuer. On doit mêmp vieillard qu’à un jeune homme; enfin, si l’on ne frotte
attendre autant qu’il est possible, qu'il n'y ait plus de que certaines parties, la friction doit être forte, et durer
fièvre, ou tout au moins qu’elle soit dans sa rémission. On longtemps ; puisqu’il est impossible d’affaiblir prompte
fait des frictions tantôt par tout le corps, comme lorsqu’on ment le corps, en ne frottant que sur une partie, et qu’il
veut donner de l’embonpoint à une personne maigre ; tan est nécessaire de dissiper beaucoup de matière, soit qu’on
veuille dégager la partie maigre sur laquelle on fait les
frictions, soit qu’on veuille en débarrasser une autre : mais
V o ir depuis le n n m éro 41.
i ----------------------------- T H É O R IE S E T PR O C E D E S D U M A G N E TISM E
si la faiblesse de tout le corps demande qu'on emploie éga les prêtres égyptiens, et insiste particulièrement sur deux
lement partout la friction, elle doit 'durer moins de temps caractères -que d e phi» grand nombre des magnétiseurs
et être plus légère ; .de sorte qu'il suffit de ramollir seule considèrent encore çpmme indispensables à la production
ment la superficie de la peau, afin qu'elle soit plus en état des effets magnétiques : c’Mt une grande1confiance de la
de recevoir la nouvelle matière qui lui sera fournie par la part dü%itfWae et une vownté forte chez le médecin. Il
nourriture que l'on fera prendre immédiatement après les affirme <ÿie c'est aux frictions ocfcultes et autres remèdes
frictions. Nous avons dit plus haut que le .malade était secrets qu'Hippocrate faisait allusion lorsqu’i l disait que
fort en danger, lorsqu'il avait soif et qu'il ressentait une les choses, sacrées doivent être montrées aux personnes
grande chaleur à l'intérieur, tandis que les parties exté sacrées et non aux profanes (Alexander Tralüanus, 1. 1).
rieures étaient froides. Il n’y a point de ressource alors Si nous en croyons Pierre Borel, un savant historien, qui
que dans la friction ; si elle rappelle la chaleur à l'exté fut médecin de Louis X III, la friction fut mêmp employée
rieur, le malade peut en revenir ». pour guérir la fièvre.
A l'époque de Celse (1 » siècle), à Rome, on prit l’habi « L e nommé Degoust, dit-il greffier à Nismes, a guéri
tude des frictions dans toutes les classes de la société. Bien et guérit tous les jours une multitude de personnes
portant, on se faisait frictionner pour conserver la santé; malades de la fièvre par la seule frictionnes bras; et il
et lorsquon était malade, on se faisait frictionner pour s'aperçut qu’il avait cette propriété, en voyant que tous
la recouvrer. Les athlète; se frictionnaient tout le corps ceux qu'il frictionnait au bras en leur attachant des amu
pour être agiles, et les vieillards pour se donner de l'éner lettes autour du poignet, guérissaient, et qu'en supprimant
gie. les amulettes, ils n'en continuaient pas moins de guérir
De Rome, l'usage des frictions, auxquelles on adjoignit par la simple friction. » (Hist. et observ. médicales, cent. 1,
bientôt les onctions et certaines manipulations du massage obs. 90).
contemporain, se répandit dans tout l’Orient qui l’a soi Dans les pays septentrionaux, lorsque la congélation
gneusement conservé jusqu’à nous jours. menace les parties du corps exposées à l'air, surtout le nez
Alexandre de Tralles, célèbre médecin grec du vi* siècle, et les oreilles, on fait des frictions sèches pour activer le
qui fut l'un des derniers*initiés aux mystères de l'anti cours du sang ; et en cas de congélation, on frictionne avec
quité religieuse, a beaucoup employé les frictions. A de la neige ou de l'eau glacée.
l’exemple de Celse, il enseigne que, pratiquées sur les mem Dans la syncope, après avoir dégagé la poitrine des
bres inférieurs, elles provoquent l'élimination des matières vêtements qui la recouvrent, quelques médecins recom
morbides, calment le système nerveux et facilitent la trans mandent d'employer la friction sur la région précordiale,
piration. Elles calment les convulsions et sont très puis et le procédé a une certaine efficacité.
santes contre l'hydropisie, car elles ouvrent les pores, atté Pour ranimer le corps de nouveau-nés en état de mort
nuent et divisent les humeurs. Dans les crises d’épilepsie, apparente, on fait des frictions sèches ou humides (avec
il faisait des frictions modérées longitudinalement sur les du vin, d i vinaigre, de l’alcool), sur la poitrine, le dos, la
membres, puis il palpait et touchait doucement les yeux. plante de> pieds et la paume des mains.
Il signale l’efficacité des frictions occultes, employées par (A suivre.) Hector Durville.
L e D é v e lo p p e m e n t d e la V o lo n t é
Par le Piofesseur DONATO
J'ai reçu de nombreuses lettres de lecteurs qui me disent ; marbre de la brasserie. Que faire? Comment cet homme
« Vous parlez continuellement dans la Vie Mystérieuse de peut-il se sauver ?
la Volonté et du développement de la Volonté. Voudriez- Il faudra qu'il ait « la contemplation incessante de l’ob
vous nous donner une formule compréhensible de ce qu'est jet en vue », et pour cela, il lui faudra le concours d’un
la Volonté, et nous dire aussi de quelle façon, il est pos parent ou d'un ami dévoué. Ce sera son frère ou son»oncle,
sible de la développer? » s'il est célibataire ; ce peut être l'épouse ou le beau-père,
Je ferai remarquer à ces lecteurs que nous avons déjà s'il est marié. Dans la famille, il est toujours quelqu'un qui
donné, dans de nombreux articles, les explications qu'ils souffre du vice de l'un de ses membres, et qui aura un
demandent. Mon excellent ami et directeur Maurice de intérêt direct à tout tenter pour ramener à la vie normale
Rusnack a même cité une formule remarquable dtnts un un pauvre être désemparé. Qu’il lui montre d’abord de ces
éditorial psvchologique de la Vie Mystérieuse. Il (S dit : tableaux, où les sociétés de tempérance ont dessiné les
<■ La Volonté est une détermination prise par l'ensemble des ravages de l’alcool sur le corps humain, au besoin, q\ie ce
facultés mentales de l'homme, détermination maintenue tableau soit affiché dans sa chambre et qu’il l’ait toujours
par la contemplation incessante de l’objet en vue ». sous les yeux ; qu'il le conduise chaque soir vers ces fau
bourgs ouvriers, où, dans les somptueux assommoirs qui
Rien n'est plus cfhdKEt cette formule a ceci de précieux, sont la honte du siècle, se vautrent d’abjectes créatures,
qu'elle explique non seulement la théorie de la volonté, hommes et femmes, aux veux caves, à la bouche sangui
mais qu'elle donne le moyen de l'acquérir. nolente, aux lèvres pendantes, suant le vice et le mauvais
Ce qu'il eût fallu ajouter, cependant, c'est que la Volonté alcool. Et qu’U lui dise plusieurs fois : « Voilà ce que tu
dérive de l'auto-suggestion. seras, si tu n’as pas la volonté de quitter le cercle fatal
Prenons des exemples. dans lequel tu tournes ! »
Un homme a la funeste passion de boire, et. conscient L ’homme comprendra. L ’horrible tableau passera sûus
de la déchéance morale et physique qui l'envahit, il vou les yeux chaque fois qu’il portera un verre à ses lèvres et
drait avoir assez de volonté pour réagir et cesser ses quo il ne courra plus on débarrasser sa pensée. Bientôt il n’ira
tidiennes visites au café. « Qui a bu boisa » dit le pro plus que rarement au café, et sa volonté se fortifiant de
verbe. Et notre alcoolique, suggestionné par ce dicton plus en plus par l’affreux spectacle de rivrrognerie et de
qui lui vient de suite à la mémoire, se rend compte, qu'ins- ses conséquences, il finira par ne plus vouloir y mettre
tlncti veinent, il ira aujourd'hui comme 11 a été hier, lee pieds. Il sera sauvé.
comme il Ira demain, rejoindre ses camarades d'ivrognerie J’ai olté là un grave exemple, mais 11 eet évident qu’il
devant lé oomptolr dn marchand de vin on la Unie de set des oas, où la volonté peut se dévelobper sans lé eéoonre
L E D E V E LO PPE M E N T T>E LA VO LO N TE
d’un tiers. Vous pouvez vous gu érir de la passion du tabac, vue-. Un tim ide qui se terre chez lui pour ne
d e T o b je L e n
en dim inuant chaque jou r le poids du paquet gue vous pas m oïRrer sa phobie, ressemble à, G ribouille qui plon
l achetez, et en v o u s a m u s a n t à ne pas dépasser ce poids. geait sa tête dans la rivière pour échffppcr à la pluie.
Vous pouvez aussi donner chaque jou r votre parole d'hon Tendez toutes vos facultés vers un « vou loir défini », '
neur à un membre de votre fam ille de ne plus fum er que jetez-vous dans la mêlée avec courage, foualllez votre cons
« tant » de tabac. E t comme vous ne voudrez pas être par cience comme le jockey fou aille son cheval pour arriver au
ju re à vos propres yeux, vous tiendrez votre promesse, et but ; jevez-vous avec votre idée en tête, couchez-vous avec
développerez votre volonté à tel point que vous en arriverez elle ; ressassez-la. à la m anière de ces refrains qui devien
à vous passez complètement de tabac. nent une obsession, et vous serez bientôt étonné des résul
Vous pourrez vaincre la T im idité en vous jetant dans le tats immenses que vous obtiendrez avec un procédé aussi
monde et les sociétés nombreuses, comme un nageur se simple.
jotto à l'eau. Vous aurez ainsi la c o n t e m p l a t i o n i n c e s s a n t e Professeur Donato .
S o c ié t é in te r n a t io n a le de R ech e rch es ^ P s y c h iq u e s
— « - f- —
NOS E C IIO S
Les mémoires de U Princesse Louise de 8 axe que publiait extraordinaire; mais, chat on diable, je l'ai vu, de mes yeux
notre grand confrère « L e M a t i n » étaient pleins de récita qui vu...
frôlaient de très près le mystérieux, lorsqu’ils n'en étaient pas Les persécutions auxquelles je commençais è être en butte,
franchement empreints,. tel
« « le suivantv qui _____
revêt un caractère et lee épreuvee par leequellee j'avais passé m'avaient rendue un
nettement légendaire et que nous reproduisons in eztenso : peu superstitieuse et je me demandais si le chat fantôme venait
m'annoncer dé futurs malheurs.* Je me souvins alors de la pro
LE CH AT FANTOME phétie qui suivit mon entrée dans oe monde. La sage-femme,
Peu de temps après la mort du roi, il m’arriva, à la chapelle qui avait la réputation d'être somnambule, me prit dans se s
du palais, dans Zinseudorfstrsase, une aventure mystérieuse et bras, me regarda' curieusement, longuement, et laissa enfin
un peu terrifiante. échapper ces paroles : « Cette enfant portera un jour une cou
TJn jour, mon beau-père, en veine de confidences, me dit ronne, mais son avenir m’apparait sombre et des chagrins
qu’on avait parfois vu sur fautai un chat noir fantôme, et que innombrables seront son lot. »
GRAND CONCOURS
, 3 . 0 0 0 P r i ^ d ’ u n e v a le u r d e 1 5 . Q 0 0 fra n c s
Corneille, à„ Paris.
M embres
•
U n e science n ’es t vérita blem en t constituée que lorsqu’elle peut APPÀRITION VOLONTAIRE
v é rifie r expérim entalem ent les hypothèses qui lu i sont suggérées
p ar les faits. L e Sp iritism e a; d ro it au nom de science, paroe Ce cas est intéressant, p arce que deux personnes o n t vu
qu’i l n e s'est pas borné à la sim ple observation des phénomènes l ’apparition volo n taire d e l’agent ; le récit a é té cop ié dans un
naturels qui établissent l ’existence de l ’âme pendant l'incarna m anuscrit d e M . S. H . B. ; i l l’ a v a it lui-m ême tran scrit d’un
tio n te rre s tre e t après la m ort .H a employé tous les procédés jo u rn a l, sur lequel il r e la ta it les événements qui lu i survenaient
p ou r a r riv e r à la dém onstration d e ses théories, e t l’on peut quotidiennem ent. -
a ir e que le m agnétisme e t la science pure lu i o n t été de unis « U n certain dimanche du mois d e novem bre 1881, vers le
sants auxiliaires p ou r é ta b lir la justesse de ses enseignements. soir, j e venais 8 e lir e un liv re où l’on p a rla it d e la grande puis
L es exemples nombreux qui e xisten t à présent du d é d c -1' sance que la volonté humaine p eut exercer. J e résolus, avec
m ent d e l ’âme. m on tren t que l’on d o it pouvoir reproduire expé to u te la force de mon ê tre, d 'ap paraître dans la chambre à
rim entalem ent ces phénomènes; aussi des recherches nombreuses coucher du d evant. au second étage d’ nne maison située 22,
o n t é té faites dans ce tte v oie e t couronnées de succès. On a donné H og arth Road, K ensington . Dans cette chambre couchaient
le nom d'animisme à l ’action extra-corporelle de l'âm e, mais deux personnes d e ma connaissance: M lle L . S. V ... e t M lle
cette distinction est purement C. E . V . . . , âgées de vingt-cinq e t de onze ans. J e demeurais,
nominale, ces m anifestations à ce moment, 23, K ild a re Gardens. à une distance de trois
étan t toujours identiques, soit m illes à peu p rès d e H og arth Road, e t j e n'avais parlé de
pendant la v ie, soit après la l’expérience que j'a lla is ten ter à aucune de ces deux personnes,
m ort. pour la raison bien simple que l’ idée de c e tte expérience me
En e ffe t, l ’action de l'âme v in t ce dimanche soir, en allant me coucher. J e voulais appa
en dehors des lim ites de son ra ître à une heure du m atin très déci lée à m anifester ma pré-
corps ne se traduit pas seule sence.
m ent p ar des phénomènes de « L e jeu d i suivant, j ’allai v o ir ces dames, e t, au cours de
transmission de pensée ou notre conversation (e t sans que j'eusse fa it aucune allusion à
d’ apparitions, ellepeu fencore ce que j ’av ais te n té ), l'ainéo me raconta l'incident suivant :
s’accuser p ar des déplacements » L e dimanche précédent, dans la nu it, elle m 'a va it aperçu
d’objets m atériels qui tém oi debout près de son l i t e t en a v a it é té très effrayée, e t, lors
gnent d e sa présence. Alors que l ’apparition s'avança vers elle, e lle c ria e t év eilla sa p e tite
les assistants setro u ven t en sœur qui me v i t aussi.
face des mêmes faits que « Je lu i demandai si elle é ta it bien réveillée à ce moment,
ceux produits par l ’âm e dé e lle m’affirm a très nettem ent qu’ elle l’é ta it. Lorsque je lui
sincarnée. demandai à quelle heure cela s’ é ta it passé, elle me répondit
C ’es t une rem arque de la que c’é ta it vers une heure du m atin.
« a f c r l e l D E L A !Ï!Y E lus haute im portance e t à « Sur nja demande, c e tte dame é c riv it un ré c it de l’ événe
E
iqnelle on ne s'est pas suffi
sam ment attaché. S i vraiment.
m ent e t le signa.
« C’ é ta it la p rem ière fois gue j e tentais une expérien ce de
l ’esprit d’un homme qui v i t sur la te rre , s orti momentanément ce
— gen re, e T t —son 1plein
— Y e ” t eY------
n tie r “succès—: . —me frar>—pp a. — beaucoup.
r —-—
de son enveloppe corporelle, p eut fa ir e m ouvoir une table de . s e u le m e n t m
n e s t. pas seulement maa volonté
v o lo n t é que
n n e jl'a v a is fortem
avais fo r te m en
ent
m anière àd icteV une communication par un alphabet conven- W n e , J ava-ï\ ttu,8S' « ? o rt. à une, nature spéciale qu’ il
tionnel-; s i l ’es p rit d’nn incarné e s t capable d ’a g ir sur un m é d iu m .. m e rt im possible d e décrire. J avais conscience d u n e influence
écrivain pour fui transm ettre sa pcnsÆ; si l ’es p rit d'un h a b it a n t^
de la te r re p eu t e tre photographié a une gran de distance de son sion distincte d’exercer nne force que j e n ’avais pas encore
corps ; si, enfin, i l e s t possible d 'ob tenir un m oulage de la per- connue^ jusqu’ic i, mais que je peux m aintenant m ettre en
action à certains moments, lorsque je le veux.
normalité extériorisée dq oet individu^ il e s t superflu d’attrib uer
ces mêmes phénomènes à d’autres facteurs que l ’âm e désincarnée, « 8 .-H . B. »
lorsqu’o n les observe dans les manifestations spirites, c'est-à-dire M . B ... a jo u te:
dans celles où to u te intervention d’un ê tre v iv a n t est impos
sible. « J e m e souviens d’ avoir écrit la note qui figure dans mon
S u ivant la m éthode scientifique, toutes les fois que les effets journal, à peu près une semaine après l'évènem ent, e t pen
d’une cause o n t é té bien définis, il suffit ensuite d e constater dant que le souvenir que j ’en avais é ta it encore tr<® frais. »
les mêmes e ffe ts p ou r ê tr e certain que la cause n’a pas changé.
Dans l ’étude des phénomènes du spiritism e, on d o it appliquer V o ic i comment M lle V é r it y raconnc l ’événement :
la même règle.. P uisque l ’âme humaine possède le pouvoir d’agir
en dehors de son corps, c’est-à-dire quand e lle e s t dans l’espace, <> L e 28 ja n v ie r 1883.
il est logique d’ ad m ettre que sa puissarifce est la même après
« H y a à peu près un an qu’un dimanche soir, à notre
la m ort, si e lle s u r v it .intégralem ent .e t si eUç e s t en commu
maison de H o g a rth Road. «K ensington. j e vis distinctem ent
n ication avec un organism e viv a n t, analogue à celui qu’elle
M . B ... dans m a chambre, v e rs une heure du m atin. J’ étais
possédait. O r, nous savons, p a r des tém oignages authentiques,
to u t à f a it réveillée e t fo rt e ffra y é e: mes cris réveillèren t ma
qu’ elle conserve un corps réel, mais fluidique. qu’elle n’a rien sœur qui v it aussi l’apparition. T ro is jours après, lorsque je
perdu de ses facultés, puisqu’elle les exerce comme jad is : donc, rencontrai M., B ... je lu i racontai ce qui é ta it arrivé. J e ne
s i les fa its observés d e l ’animism e sont tou t à f a it semblables à remis qu’ au bout de quelque temp9 du coup que l ’avais
ceux du spiritism e, c’e s t que la cause est la même, c'est-à-dire, reçu, e t j ’en g ard‘Hae lin
un âAîirATtn>
souvenir ai xri i*f qu’il
nn'il nena rwm»
peut SOfTnC^r
l ’âm e incarnée en nous. •» « de m a mém oire.
C ette rela tion de cause à e ffe t, que nous signalions dans les L .-S . V é ritt . »
cas de télép ath ie, nous allons la créer volontairem ent, de sorte
q u 'il ne sera plus passible d’ attrib u er au hasard ou à des coïn E n réponse à nos questions. M lle V é rity ajou te:
cidences fortu ites le s phénomènes aue nous produirons. E n un
m ot. nous procéderons expérim entalem ent en vue d’obtenir des « J e n’avaia jam ais eu aucune hallucination. »
résultats désignés à l ’ avance. S i ces prévisions se réalisent, c'est Plusieurs circonstances de ce ré c it sont tou t à f a it carac
que les hypothèses d ’après lesquelles ces recherches on t été ins téristique®. e t v o n t nous perm ettre d’asseoir n otre opinion.
titu ées son t exactes. E n p rem ier lieu, il est bon d’observer que M lle V é r it y n’est
Voyons donc les expériences qui ne p erm ettent plus de doutes pas un sujet m agnétique, qu’e lle n’ a jam ais eu d’hallucinations,
sur la possibilité p ou r l ’âm e d e s o rtir d e son enveloppe corpo e t que sa santé est norm ale. L'ap p arition se m ontre à elle avec
relle ; elles son t m ultiples e t variées, comme nous allons le cons- tous les caractères d e la r é a lité : e lle est si persuadée de la
tâ ter. présence physique de M . B ... dans sa chambre, qu’elle pousse
Prenons u n in stant les P h a n ta u n » o f the liv in g (1 ) pour leur un cri, lorsqu’e lle le v o it s’avancer vers son l i t : elle constate
em prunter le r é o it suivant, où la m anifestation est consécutive donc qtfé le fantôm e ae déplace p ar rapport aux objets en vi
à l a v olo n té d’ ap p araître en u n en d roit déterm iné. ronnants. ce qu i n’a u r a it pas lieu si sa vision é ta it intérieure.
A oe moment, sa soeur s’éveille, e t v o it aussi l ’apparition.
(1) l e /aatSsiil < « vivant». Ouvra** tr * . «Moments. publié sa S i l ’on p eut supposer, oe qui est déjà diffloile, étan t don
A agM U ns U s a s a s v ia s to la * é 'n n t m . nées les Mroonstapoes, une. hallucination d e M lle V é ritv , il
est tou t à f a it Improbable «u s la p e tits so n r f i t aussi, n i M
— a^à —
L IB R A IR IE
réveillant, im médiatem ent illusionnée. Dana la v ie ord inaire, fille» l ’impression quq c 'é ta it M . B ... Itxi-m
il ne suffit pas de d ire à quelqu’un: voici M . un te l, pour remarquerons que l ’âme, dans c e t état, rep rod u it identique
’nne hallucination se produise aussitôt. Donc, puisque m ent la p h y sion o m ie 1» ta ille , k e allures de l ’ê tr e v iv a n t. D e v
K nage de H . B ... se déplaoe, qu'elle est perçue simultané
m ent p ar les deux sœurs c’est qu’e lle a une existence objec
plus, la distance qui aépaw le corps d e son p rin cipe in telli-
g en t Mm p M t lt influer en v |bb sur le phénom ène. Nous avons
*
tiv e , qu’elle se trou ve réellem ent dans la ohambre. c on stat# que osa observations sopt générales e t s’ appliquent
Quelles conséquences tir e r de ce tte présence e ffe c tiv e P à tous les cas spontanés que Ton a observée,
L ’hallucination étan t écartée oomme cause du phénomène, L 'ag en t, ici, a pu se dédoubler volontairem en t. Dana le
il nous faut adm ettre que H . B ... s’est dédoublé, c ’est-à-dire cas suivant, noua allons constater qu'il a besoin du ieoour*
ue pendant que son oorps physique restait chea lui. son d’autrui pour a rriv e r au même résultat.
Î me s'est transportée dans l ’appartement de H o g a rth Road,
e t a pu se m atérialiser suffisamment, pour donner aux deux (A s u iv re . 1 G a b riel D b lx k î OL
L 'a b o n d a n c e des m a tiè re s , nous o b lig e à r e p o rte r au p ro c h a in nu m éro, la su ite de L a d eux fo is M o rte , e t d e M a r
qué p a r le D estin
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CO UR R IE R
de la * V f* Mystérieuse tous les Jours. qui au ra de la peine à réaliser son rêve, il mèche de cheveux ou u n o b je t a y a n t été to u
do » à 6 heures. ché p a r soi ou p a r la personne p o u r la q u e lle
P o u r tes co nsultations p a r cori-èspondahcee. __ risqu ct d’a vo ir à sou ffrir' énormément. on consulte. •
pren dre une fe u ille de p a p ier b la n c, (a p ot De nombreuses lignes sur le m on t de la Luno a
ie r doucement 'au-dessus d'u ne lam pe d pé in diquen t une propension anx désirs de voy a G. M ., SI. — Vous doves tro u ve r c e p o r te
trole dont oh dtiro élevé la K f i M i e t rem u er ger. Une lign e plus gran de d it mémo asscx feu ille dans v otre a rm o ire du deuxième étage.
constam m ent la- feu itte de p a p ie r p ou r Setter nettem ent ~qno vous traversera* les-m ers - . -Bouleves-tme p ile -d e -s e rv ie tte s -sitnée-fc..gau-
gu elle prenne feU. '
OPTA 8AIB. che, e t - vous ren trerez e n possession de la
Cotte opéra tion aura, pour résu ltat de n oir «/■somme qu i vous a p p artien t. 2' Vous d evei
c ir u n iform é m en t le papier. P o u r prendre lui pardonner, c a r c ette fa u te au ra une
ensuite l'e m p rein te , apposer la jn à in gauche CO U BBIE B GBAPH O Li gran aS lin flu on co s u r lu i, e t Je vois qu’ une
su r lé côté n o ir c i, puis la re tire r, l ’em longue p ério d e de bon h eur en résu ltera pour
preinte est fa ite , i l n e reste plus gu 'd la Cou® do nos lecteurs q u i « lè v e r o n t une
lS*or en la plong ea nt dans de l'a lc o o l d brû analysé do le u r é c ritu re (c a ra ctère, p ortra it vous. 3’ V o u b "lerex un gran d v o y a g e en A lg é
le r eue l’on a iira versé d a m une assiette; physique ot m oral, présages) , devro n t s’a r ie dans le cou ran t de m a rs 1912.
laisser sécher et en voy er te lle q u e lle à Upta dresser au professeur Bach, grap h ologue, F ran çois a m oureux. — 1‘ D ette Jeune fille
S a it. dont la science ot l a persp ica cité sont sans n’ atten d qu e vos aveux p ou r y répondre.
Ticuiiô.
rivales, uiet nui
q u i est cm
cha rgé de c e tte ru b riq u e 2# S i vous vous déclares de suite, vous vous
B ru n , 10. — V o tre lip p e d e cœur e s t coupôe m a rierez en fé v r ie r 1912. 3" J e vous vols une
vers la tren tièm e an n ée" ce g u i in dique une à la V ie Mystérieuse.
Consultation abrégée p a r la voie du Jour fa m ille asses nombreuse, q u atre enfan ts sont
presse p èrte d’affection. Vous a u re z dans le probables.
courant d e v o tre existence pas m a l de cha n al. S fra n c s : con su lta tion détaillée p a r le t
tr e p a rtic u liè re , 5 francs. Adresser m andat G ab riello DE MIBECODBT.
grin du côté du cœur. Je vois encore l'em pla
cement d’ uh p e tit ilô t dans la m êm e ligne ou bon de poste à M. le professeur D ock en
qu i m e révèle une certain e duplicité dans les envoyant un spécim en d 'écriture et. si pos
affections, vous êtes susceptible d e diviser
sible, une signature. L ’ ab on d an c e des rép o n ses p a r la v o le
vos sentim ents e t c e sera pour vous la cause Sta llera . A vign on . — Une é critu re mon du jo u rn a l et le p eu d e p la c e d on t
de bien dee^ tourments. tan te comme celle que vous m e soumettez, nous d ispo son s, n o u s o b lig e n t en core
L ign e d e rv ie bonne, rien à redo u ter sous indique un individu a y a n t le gran d désir p ou r cette fols-ci, à r é d u ir e ,le s cour
le ra p p o rt dê la santé. L a lign e d e tète est d ’a r riv e r e t v oy a n t to u t en bien. Cette écri-
o ourte; i l y a d an ger pour cette p a rtie du to r e f a it les heureux dans la vie, les o p ti riers de nos c o lla b o ra te u rs ; aussi
corps.
________ - -
mistes, ceux qu i cro ien t qnë to n t est pour nous p rio n s les le c te u rs q u i ne tr o u v e
M ida to rd e . — De grands ra m ea ox partan t le mieux dans le m eileu r des mondes. Les r a ie n t p as le u r c o n su lta tio n d an s ce
de l a lign e de cœ ur e t s'étendant lo in sur le petite crochets rentrants à la fin des mots
'm o n t de J u p iter révèlen t eu voue un idéaliste dé<tèlent une certaine tendance & Tégoisme. n u m éro, d e v o u lo ir b ie n e n v o y e r le u r
nn am our de soi qui f a i t trop souvent oub lier adresse à n o tre s e rv ic e des ru b riqu es,
Nos le cteu rs nous a y a n t souvent m anifesté les antres. il le u r s e ra rép ond u d ire c te m en t sans
le désir de v o ir l ’a c tio n de n o tre jo u rn a l Professeur Da CK. au g m en ta tio n d e p rix .
s'étendre davantage, nous avons pensé asso
c ie r le u r e ffo rt aux nôtres, et v o ic i ce que L a D irectio n .
noue le u r proposons : Tout le cteu r q u i vou COCEB1EB D E L A V O T A N T E
d ra bien nous en voy er to adresses de per. M lle G abrielle de M ire c o u rt q u i fu t un de
son n et susceptibles de s'intéresser aux ecs sujets q u i stupéfièrent les som m ités mé
Sciences Occultes, recevra, d titre gracieux,
le bel ouvra ge de M me M ac S en ti/ .- L a P o
dicales contem poraines, q u i, p a r sa près-
cience de l'a v e n ir a a cco m p li de véritables
primes à nos Abonnis
la r ité dans lUnive.-s. Join dre seulem ent O.so prodiges, a bien voulu sign er avec nous un
cent, p o u r le p o r t. tra ité q u i nous assure dès à présent la tota Tous nos nouveaux abonnés d’on an ont
En outre, les lecteurs gu i se co n fo rm eron t lité de ses co nsultations som nambuliques. d ro it à i'nne dee prim es suivantes :
d cette p roscrip tion et q u i p ré fé re ra ie n t pos P o u r ob te n ir une consu ltation de M lle de L 'In d e Mystérieuse.
séder l'o u v ra g e : L'O racle dee Fleurs, de Si M ire c o u rt. dans c o u rrie r de la V ie M ysté L e C alvaire d'une H ypnotisés.
nus de Massilie. d’une va leu r de 10 francs, rieuse. il suffit d envoyer la somme de trois L e L iv re de la M ort.
p o u rro n t le recevoir sur demande accompa francs. U sera répondu à trois questions bien
gnée de la m odique somme de 1 f r . 10. L a P o la rité dans l'U n ivers .
précises..
La discrétion la plus absolue est observée P o u r a v o ir une réponse p a r -le tt r e p a rti Une consu ltation g ra p h olog iq u e d'une va
e t, en aucun cas, nous ne donnerons le nom cu lière détaillée — nom bre illim ité de que». le u r de cin q francs.
de la pereonne gu i nous au ra procu ré cos tiqns — les consultants devront envoyer un Join dre A la dem ande nn fran c en tim
adressai. bon-poste de 10 francs. bres-poste pour fra is d e p ort e t de manu
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d e M ongolie. F ra n c e ; 1,50 p ou r l ’é tr a n g e r. -
Ce ooffret, le plus jo li présent q u e l'on En onvovent mandat à Mme de ListniiuL indi
quer ta date de naiaaaace, pour recevoir le pur
puisse faire, e st e n voy é franco bontre la fam conforme à aa aiddratitd.
som me de 18 fr . RO.
L A -Ol/S t o r S T E K t Ë Û É È
G U É R IS S E Z - V O U S S A N S D R O G U E S J
Avez-vou» des douleurs? Souffrez-vous
Êtes-vous goutteux? De la Tête? De l’Estomac?
Digérez-vous mal? De 1s Poitrine? Des Dents?.
Vos nuits sont-elles mauvaise** Des Nerfs? Du retour d ’ig e ?
Ëtes-viHu neurasthénique} f Manquez-vous de volonté?
E v it e * , s u r t o u t d e v o y s d r o g u e r 1 G u é risse x -v o u s p a r le MAGNÉTISME,
ce rem ède q u e l a n a t u r e a m is à l a p o r té e d e v o tr e m a in . P o rte * sim p le m e n t ;
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$ h * b l t * & F n a o t <i fr - * ° u r B t r “ e e r <* * > Ceux d . nos Isstsnrs qui nous envsmmt so fin d’snnés