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Troisième Année.

Directeur «IA .LJ KICK dr RI

MAGIE ^

«STRÜLOÊlt ■ ' CARTOMANCIE - CHIROMANCIE - GRAPHOLOGIE • SPIRITISME magnétisme


REDACTION E l ADMINISTRATION, 3, rae de IEstrapade, Parii-5'

L e s P o rtraits .Mysté rie u x

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L A V IE MYSTÉRIEUSE* Publication bi mensuelle paraissant ie 10 et le 2b


F o n d a te u r i DONATO
Directeur | M. MAURICE DE RU8NAÇK
Prlnilpaul collaborateur» PAPUS, - DONAtO, — Hlitor DURVILL* — Gaston BOURCEAT. - Jean BOUVIER.
— Le Comte Léonce de LARMANftlE. - PABIUB C e ONAtf p Vi l l E. - Eugène FIGUIERE - Jules LERMINA.
v — A. MARt IX I. — MARC MARIO. — Evhrlst» OARRANCÉ. — Alexandre MÉRc EREAu . - Ely STAR. — Ernest
ROSO. — Edbuard OAn OME — Nonce CASANOVA. - Jacques NAYRAL. - Etienne BELLOT. — Sylvain ÛE-
QLANTINE - Henri MAGER - René d ANJOU - Fernand GIROD. - MAGUELONE. - M » DE LIEUSAINT.
— M»" ANDREE DARVIN, etc
| Sommaire du Numéro. — Ne touchons p u aux fleure, par MAURICE
«A m n fr n r ttta t . i t n l i a u H T I France
! Un an. 6 francs
* ABONMMIIBHT J étran ger: Un a », fl francs
1 DE RUBNACK. — Comment est constitué l'Etre Humain, par PAPUB.
- Lai 01 "
Clairvoyance, *
par ------
EHNEST ----------
B08C. — B...........................
Théories et Procédés du
Magnétisme, par HECTOR DU R VILLE. — Le Développement do la
ÉM
Volonté, par DONATO. — Société internationale de Recherches Pey-
ohlqucs, par DE OHAMPVILLE e t FERNAND OIROD. - Nos Echos,
faut «« t u t to n e e tu » l'administration, la rédaction, la eOrrespon- par MERCURE. — Les Terriens dans Venus, par SYLVAIN DEOLAN-
danes et les envoi* de fends, doit Sire adressé à U , le Directeur TINE. — Les Portraits Mystérieux. Grand Concours. — Le —
tiemo eet une Science, par GABRIEL DELANNE. — La Légende des
do la * rto Mystérieuse ». I, ru* de l'Estrapade, Paris ( V ) . Plefres. par EUGBNE FIGUIERE. — Librairie. — Consultations. —
Annonoes. ' /

Ne touchons pas aux Fleurs


Par M A U R IC E DE RÜSNACK

Ù n h o r t i c u l t e u r d 'E s s e g (A u t r i c h e J , v ie n t quelques gouttes d ’eau. Et il se pâm ait devant son imbécile


de C u ltiv e r a v e c atSccés la rose bleue. C e t h e u ­ création, E t lu S o c i é t é d ' H o r t i c u l t u r e avait osé lui décerner
r e u x h o t t i c i i l t c u t d u n o m d é s o rm a is im m o r ­ un prem ier prix !
t e l dé B i t i . a o b t e n u a u b o u t d ’u n e année,
m e r v e il le u x e x e m p la ir e » d e la nouvelle Sa fleur était horrible et révoltante. Car s’il est un crime
T. au monde, c’est de déform er l’œuvre de la nature. Si un
( L e J o u r n a l d u S7 a o û t 1 91 1*) peintre moderne — si célèbre soit-il — s ’avisait de retou­
cher la toile d’un Vulasquez ou d’un M urillo, il n’y aurait
u Les bleuets sont bleus, les roses sont roses », a chanté as assez d’ impréc? lions contre ce vandale, qui serait voué
Victor Hugo., Le xx» siècle qui a changé tant de choses se l’exécration publique au même titre que le voleur de la
devait de changer auèsi la couleur des roses. Aujour­ l o c o n d e . Pourquoi n’en pas user de même, envers ceux
d’hui, foin de la rose écarlate qui éclatait dans la cheve­ qui, tristes plagiaires, s’efforcent d’ enlaidir ce qui est la
lure brune de l’Espagnole, loin de nous la rose blanche beauté même ?
quLfrémissâit au vent comme une robe de mariée, la pose Toute la gamme des couleurs, tous les tons de la palette
jaune qui se dorait sous les rayons du soleil ; c’est la se retrouvent dans les m ultiples variétés de fleurs de notre
rode bleue qui triomphe. Les snobs poussent des cris de belle France. Pourquoi chercher autre chose ? L a pivoine
jolfl «t rejettent l’hortettsia chinois ou le camélia discret (1ère et rutilante, le lys aux poétiques corolles, la raser et
qui ornaient la boutonnière de leur frac. son épanouissement voluptueux, le rhododendron aux
Nos jardinier» ne sont plus des horticulteurs, ce sont nuances laiteuses, le lilas aux effluves printaniers, le g éra ­
des chimistes. Ce n’est plus dans du fin terreau que se pré­ nium aux reflets de sang, la violette si suave et si déli­
pare la germination des fleurs, on les manipule mainte­ cate, suffisent à notre amour des fleurs. Les chérir, les
nant dans des cornues. Les jardins sont des laboratoires admirer, leur prodiguer nos soins, c’est faire œuvre natio­
où le jardinier de 1911 élabora la future couleur dés fleurs. nale, car c’est eneore du patriotisme que d’aim er tout ce
I l y a dans un monologue de Grenet-DanCqutt, intitulé qui croît dans la terre natale.
La Vie, cette phrase t « C’est joli la nature, mais il y a bien Et je suis révolté en lisant dans la P r e e s e de jeudi der
longtemps qui ça dure! » Les jardiniers se sont tenus le nier, la note suivante : <■ M. d e G., le riche propriétaire
même raisonnement. Il y a trop longtemps que les fleurs tourangeau, vient d ’écrire à M. Bitz de lui réserver dix
nous énervent en noue montrant les mêmes Corolles, en pieds de nouvelle rose bleue, pour la bagatelle de 10.000 fr.
nous saturant des mêmes parfuma L’odorat faisandé de Il lui a commandé en outre une série d’un muguet nouveau
notre génération a besoin de nouveauté: Il est temps de dont il est le créateur ». Chacun entend le patriotism e à
bouleverser la nature et d’offrir à nos jeunes détraqués Sa manière. Pendant que les horticulteurs autrichiens rece­
une flore capable ds retenir un Instant leur vue ou de vront de princlères commandes pour des fleurs ridicules,
satisfaire leur sens olfactif devenu si délicat. nos horticulteurs français entasseront des m erveilles dans
Le bouquet de violettes est mort avec la dernière «ri­ leurs serres, et verront le bourreau d ’une rose s’en rich ir à
sette. C’est à peine al la rose en botte superbe attire encore leurs dépens.
le regard du passant. 11 faut k l’homme, oui vit trop vite,
Si le culte dé la fleur se perd dans la classe riche et soi-
une fleur à sensation nouvelle, il faut à la femme, être disant intellectuelle, le peuple heureusement conserve le
compliqué, des fleurs compliquées.
De là cette invasion d orchidées aux tons fantastiques, cultê des beautés de notre flore française. P o u r s’en rendre
compte, il suffit de v o ir avec quel enthousiasme, nos gen­
aux corolles sexuelles, fleura du m&L chantées par Mir-
tilles ouvrières accueillent les distributions régulières de
beau, dans sou admirable Jardin det Supplice», de là cette
fleurs qui leur sont faites par Tonsure d u j a r d i n d e J e n n y ,
perplexité de l’horticulteur moderne, dont lé rêve est de
qu'a créée notre distingué collaborateur M. Eugène F i­
changer la couleur des fleurs et jusqu’à leur parfum. 11
guière et que soutiennent avec tant de générosité, MM. Gé-
faut satisfaire au goût d’une génération qui, à la pièce
men et Bourg, les grands horticulteurs de Luxembourg.
du légendaire bouquet de fleurs nationales, veut des fleurs
L a fleur est sacrée, préservons-la Qu'elle soit pré­
exotiques sans parfum précis, aux formes Changeantes et
servée des atteintes de Y é t r a t o g é r o m a n ie qui nous envahit.
tourmentées. Laissons-la s’épanouir en toute liberté, telle que Dieu l’a
L’écho du Journal m’a rappelé ufl fllateur des environs
créée. P a r c e t e m p s ds politique malsainé, où les visages
de Roubaix, dont l’unique passion était de créer des fleurs
sont renfrognés, on les réalités de la vie se dressent devant
bizarres — têts Ces mendlgots, oui, pour exploiter la cha­ nous à chaque pas pour nous écœurer, la fleur est la grande
rité, eetrofrtent les membres grêles de leurt enfante. Sa
serfe renfermait dés exemplaires de fleurs insensées, fleurs consolatrice. N e la m artyrisons pas, ne changeons ni sa
forme, ni son parfum, en la regardant nous rétremperons
sans nom, sans odeur, phénomènes terribles qui effrayaient
la vue comme le spectacle de difformités. Il était arrivé à nos âmes. L a nature seule est adm irable, son spectacle seul
fabriquer des lilas jaunes — vous entendez bien, jaunes I — vaut la peine de v iv re I
dont les pétales avaient la grosseur de clochettes et dont Ah I ne touchons pas à la fleur 1
1e feuillage lourd, étriqué, mesquin, semblait implorer Maurice de R usnaoc .
Comment e st constitué l ’ Z tre JCumpin (suite)
Par PAPUS (1)’ ^ ^

Enfin, par le regard et l'ouïe, il préside à l’entrée des des conséquences, bien connues des pauvres soldats. Il
sensations déjà filtrées par le toucher et, par là, à la nour­ faut, encore une fois, donner tort aux arguties des philo­
riture de ses plus hautes (acuités. sophes.
Terminons cette étude du corps en disant que le ventre Nous sommes ainsi amené à voir que Platon avait rai­
son, dans son rappel de l'enseignement secret des Temples
est le quartier général du 'corps physique ; la poitrine le égyptiens et que, de même que le corps présente trois Gen­
quartier général du res, de même que trois Principes habitent ces trois cen­
Corps Astral ; enfin tres, de même trois genres de manifestations intellectuelles
la tête sert de centre manifestent ces trois Principes.
d'une part à la partie Ainsi le centre physique manifestera l'instinct avec la
intellectuelledu corps sensation comme moyen de réaction, et le plaisir ou la dou­
astral, que nous ap­ leur comme résultats du mouvement produit.
pellerons être psv- Le centre astral manifestera l’Intuition avec te sentiment
comme moyen de réaction et l'amour la haine comme
chique.et d’auirepart résultats de l’entrainement produit. •
à l’Homme-Esprit lui- Le centre psychigue manifestera l'idée avec te sentiment
même. comme moyen de réaction, et la vérité ou l'erreur comme
O ccu pon s-nou s résultats de Utf|£'ali)ement produit.
maintenant des r e ­ Ainsi le mS|»ae des instincts, celui des passions, celui
lations de ces divers des entraînements intellectuels caractérisés le premier par
principes (corps phy­ le vin, le second par les femmes, le troisième par le jeu,
sique, corps astral et vont venir livrer assaut à l'Esprit qui les domine et les
gouverne (ou peut les gouverner) tous, comme la Bouche
Esprit) entre eux. gouverne le ventre et les Nafrines le poumon, dans le corps
physiqua.
LES TROIS CENTRES L'Esprit, gràoe à la volonté servie par la force nerveuse,
PSYCHIQUES peut s’opposer aux entraînements de l'intelligence du corps,
qui veut s'endormir par l'alcool, à celle de l'astral qui veut
Platon a fait rire s'annihiler par la passion, à celle-enfin de l’être psychique
bien des philosophes ou astral supérieur qui veut se perdre dans les émotions
en disant quel'homme du ieu.
avait trois âmes — Mais, pour celq, il faut habituer les organes qui servent
Or, chacun des Prin­ l'Esprit à leurs fonctions de régulateurs et de chefs, et ne
cipes étant représenté pas les laisser s'endormir et se rouiller dans l'inaction.
dans tous les autres Voilà pourquoi les écoles militaire qui cherchent à spi­
(car la Nature ne ritualiser les centres passionnels, les écoles ecclésiastiques
sépare pas ses créa­ qui cherchent à spiritualiser l'être
tions par tranches physique, et les écoles magiques qui
isolées) il s'ensuit tendent à développer la volonté ont,
qu'il n'y a pas de chacune, des exercices et des entraî­
raison pourquech^que nements appropriés, qui, toue, ont
centre de l'homme un but commun : l'écrasement des
ry n i. le B r a i e t la Jambe. n'ait pas sa manifes­ réactions d’en bas par la mise en
Deml-Bohéma e x tra it d e La Phv- tation. intellectuelle, service des forces d'en haut.
lio lo p ie •vnthdtlgue. son rayon d'esprit Cet entrainement est nécessaire,
plus ou moins obs- mais il cache un piège: celui de
curci, comme il a du chyle, du sang et de la force ner- faire oublier à l'homme qu’il n’est
veuse. rien qu’un être faible et de lui faire
L'anatomie nous indique déjà ce fait en nous montrant croire qu’il est quelque chose par
que la moëlle épinière se renfle au niveau des troiç grands lui-même et presque unDieu, quand
centres, avec un renflement supplémentaire pour la repro­ Sa Volonté toute puissante sortant
duction. — Mais, où ce fait devient encore plus clair, c'est de son domaine commande non
quand nous voyons que le nerf Grand Sympathique, qui est seulement à ses organes personnels,
le véritable support physique du corps astral, présente mais encore aux forces visibles et
aussi trois grands plexus, l'.un cervical pour le centre cé­ invisibles de la Nature.
phalique, l'autre carnWtjue pour la poitrine, l'autre enfin Dè même que le feu qui sort de la
abdominal (ou solaire) pour le ventre avec une annexe bûche brûlant dans la cheminée,
L .

pour la reproduction. n’est pas créé par la matière de


Si nous quittons le domaine physique pour nous adres­ l’arbre, mais n’est que du soleil fixé
ser aux observations, non pas des philosophes mais de par cette ihatière et qui retourne à Adaptation piyoholocl-
m

« Monsieur tout le monde » nous constaterons que quand son centre, ef que l'arbre qui dirait qoo d e» trola P rin cip e*
un gros chagrin, une grande joie ou une nouvelle inat­ que c'est lui qui a fait le soleil se de l’Homme.
h W

tendue nous arrivent, ce n'est pas à la tête, mais bien dans ferait moquer de lui, de même les
la poitrine et au niveau du cœur,que nous recevons un forces générées par l’homme ne sont que des produits de
coup, pour parler comme le peuple. Voilà la réaction vul­ réfraction venus du plan divin en dernière analyse.
gaire de l'intelligence de ce centre. Aussi les anciens alchimistes avaient-ils placés un ora­
Quand, malgré le courage commandé par l'esprit, une toire à côté de chaque laboratoire, pour montrer que la
réaction physique se produit soit au moment d’un examen Prière est toujours le corollaire de la magie, et que l'humi­
soit sur le champ de bataille, ce n’est pas dans la tête mais lité est le correctif nécessaire de toute évolution spirituelle.
dans le centre aMbminal quq la sensation se produit, avec

V o ir lee numéro» 65 e t 66.


V
Par ERNEST BOSC

Bt n o n » essayons une olm**lfloation par ta ln temps. 1* p im gra n d n om bre p ou va it tion . de voyanoe, d e c la ire audienoe e t d’e x ­
ra p p o rt aux phénomène* d e la ru e. dénom­ v o ir oe qu i é t a it in vis ib le p ou r eux, au para­ tase. — Donc, to u te méthode, qu i dim inue
mé*. C la lrvu e. C la irvoy a n ce, n o m voyons que va n t : le * rayonn em ent* de l ’a im a n t par la v ita lité physique ten d à ren dre la ten­
le p rem ier qnl *e p ro d o it. o’* * t o n * grande exem ple. sion nerveuse p lu * sensitive. Quand o ette ten­
acuité dan* la m e o rd in a ire, dan * la m e P resqu e tous p ou vaien t con stater qu e cette sion est ..le résu lta t d’ an xiété m entale, ou
phyitqn e, aon lté q n l p eu t ê tre augm entée lu m ière ra yo n n a n te a v a it une plu* gra n de p ro vien t d’a u tre * oauses, il en est bien de
p a r un mode apéolal. in tensité aux pOlea, qu’a u oentre. U n gra n d même, mais non* devons a jo u te r qu e cette
P o u r a r riv e r à la O lalrroyan oe, la pie- nom bre d e s u jet* pris dans tou te* le* ola*- o lairvo yan o e e * t aoolden telle ; en e ffet, dès
m lère chose à (a ir e ra t de ren dre plu* a l­ •e* d e la société, con sta taien t n on seule­ ue la cause q u i l’a am enée disp ara ît, la
m en t la lu m ière de* aim ants, m a l* en o o re le
fluide m a gn étiqu e qu i s'éch app ait d e ses
m ains & l ’e xtré m ité d e *e* doigt*.
B ien de* personnes, qu i n e v o ie n t pu b
S alrvoya n oe d isp a ra ît égalem ent.
De oe qu i précède, nous pouvons ooncluro
qu e s 'il é t a it possible, p ar un m oyen qu el­
conque, de con server la tension nerveuse,
les rayons X , finissent p a r le* v o ir si elles •an * p réju d ic ie r la santé, nous aurions tro u ­
se son t tenues enferm ées pondant plusieurs ver un moyen de p rovoqu er une c lairvo yan ce
heures dans une pièoe obsouro ; oe q u i dé­ oontin ue e t p a r suite nons au rion s gra n de­
m on tre cla ire m e n t qu'u n corps soumis à un m en t con tribu é à l'évo lu tio n de l'être.
entrainem ent, peu t v o ir des fa it* , de* choses I l existe bien des moyens, m ais en géné­
qu’i l n e v o y a it pas a v a n t oet entrain em ent. ra l. ils sont plus ou m oins p réju diciab les
Ceci d ém on tre aussi qu e l'hom m e, pou r b la santé ; ce sont les excitants, les n a r­
se m e ttre en con tact aveo des v ib ra tio n s cotiques ou les stupéfiants, enfin, l’h yp no­
subtiles, d o it s 'e ffo rc er do p erfe ction n e r l ’ap­ tism e. Nous devons ajo u ter, qu e ceux <iui
p a re il physique de son p ro pre corps, plutôt ne saven t pas utiliser ces d ivers m oyens (les
que d’ u tilise r des ap p areils extérieu rs à ce­ p hysiologistes o fficiels p a r exem p le), p réten ­
lui-ci. dent que oeux qui u tilisen t ces m oyens de­
Après l ’en train em en t «te l'obscu rité, le se­ vien n en t hystériqu es ou to u t au m oins des
cond sta g e pou r o b ten ir Ta C la irvo ya n ce con­ dégénérés, des déséquilibrés e t ne craign en t
siste à chan ger, ta n t s o it peu l'éq u ilib re en tre pas d 'a ffirm e r qu e les anciensuflevins. les an­
le systèm e m usculaire e t le systèm e nerveux. ciens prophètes n 'éta len t a h s o A m c n t «jue des
On o b tien t ainsi une plus gra n d e a c u ité do déséquilibrés. A p rè * la c lais afn e o rd in a ire,
la vite e t de l ’ouïe. i l y a la cla irv o ya n c e a s t a e e t la c la ir­
Une personne très robuste e t d'u ne bonne voyan ce m entale, qu i sont degrés supé­
santé n e p erço it pas le * d élicates vibration s, rie u r* d e la C lairvoyan ce, e f p ar conséquent
gu e « i pom ible. la vue o rd in a ire. On y le* vib ra tio n * subtiles de la vu e e t de la vi­ bien plus d iffic ile * b atteiM fce. nous pou r­
p a rv ie n t en e n fe rm a n t la personne & en­ sion ! T a n d is qu'u n ê tre d éb ilité p a r le j*fin e. ro n t en p a rle r on au tre a p rè * av o ir
tr a în e r dan* une p ièo e obscure, c a r o n a v o it dim in u er sa force m u sculaire e t au gm en­ d éveloppé encore bien des W t i con cernan t
reconnu qu e l'ob scu rité a p ou r e f f e t d e ren ­ t e r p ar suite, sa tension nerveuse, ce qu i e«t ■a C la irvo ya n ce ord inaire. B r possédera un
d re p lu * sensible, la ré tin e d e l'ceir. — Bel- n écessaire b la C la irvo ya n ce ou clairevu o. jo u r l'hu m an ité, muand e l B s e r a a r riv é e b
chenbach, dan* ce* dern ière* année*, en a Les supérieur* de* oonvent* e t des monas­ un plas h au t d e g l ^ d 'é a ^ B f . n . mais qu 'elle
f a i t l ’observation . J1 e n fe rm a it *e* sujets, tère* du M oyen -A ge p rescriva ien t le jefin e n 'est Pa * enoore p B H P * t t e i n d r e .
n o m dit-il, dan* u n e en tière obseurlté pen­ a leu r* m o in e* uniquem ent dans oe b u t ; il*
d an t p lusieurs heure*, et. au bou t d'u n oer- fa c ilita ie n t ain si leurs exercice* de m édita­ Ernest B08C.

Théories et Procédés du Magnétisme (Suite)


Put EBCTOB DURVIl CE fl)

On ne resserre une chose qu'en ôtant ce qui la reuda.it lâche, tôt on n'en fait que sur une partie lorsque la faiblesse de
on n'en ramollit une autre qu'en retranchant ce qui faisait cette partie même ou de quelque autre le demande. La
la dureté ; on engraisse, non pas par la friction, mais par friction adoucit les douleurs de tête qui durent depuis
la nourriture qui pénètre jusqu'à la peau qu'on a relâchée longtemps, pourvu néanmoins (ju'on ne la fasse pas dans
auparavant par la friction. La cause de ces différents effets la violence de la douleur. Il arrive aussi quelquefois qu’un
ne dépend donc que de la manière de faire la friction et membre paralisé se rétablit par les frictions que l’on
l’onction : il est nécessaire d’oindre et de frotter légèrement fait dessus. 11 est cependant plus ordinaire de faire des
le corps dans les maladies aiguës lors même qu'elles ne frictions sur les parties qui ne sont point malades. On fait,
font que commencer, pourvu que ce soit dans la rémission, par exemple, des frictions sur les parties inférieures, lors­
et avant que d’avoir donné à manger : il y a un danger, qu'on veut dégager les parties moyennes ou supérieures
au -contraire, d'user de frictiopeéun peu fortes dans les du corps. Il en estqui veulent fixer le nombre des frictions
maladies aiguës lorsqu’elles croissent ; si ce n’est dans la que l'on doit faire à une personne ; mais mal à propos.
pleurésie, lorsqu’on veut procurer du sommeil aux Cela dépend absolument des forces de celui qui a besoin
malades. On ne doit donc employer la friction que dans qu’on lui fasse des frictions, car il suffira d'en faire cin­
les maladies qui durent depuis longtemps et qui commen­ quante à une personne faible, tandis qu’on pourra çn
cent à diminuer... faire jusqu'à deux cents à une personne plus forte, à raison
a II est aussi dangereux d’employer la friction dans le des forces de l’une et de l’autre. Aussi, on en fait moins à
redoublement de la fièvre, qu'il est utile de s'en servir, une femme qu'à un homme, moins àun enfant ou à un
lorsque la maladie commence à diminuer. On doit mêmp vieillard qu’à un jeune homme; enfin, si l’on ne frotte
attendre autant qu’il est possible, qu'il n'y ait plus de que certaines parties, la friction doit être forte, et durer
fièvre, ou tout au moins qu’elle soit dans sa rémission. On longtemps ; puisqu’il est impossible d’affaiblir prompte­
fait des frictions tantôt par tout le corps, comme lorsqu’on ment le corps, en ne frottant que sur une partie, et qu’il
veut donner de l’embonpoint à une personne maigre ; tan­ est nécessaire de dissiper beaucoup de matière, soit qu’on
veuille dégager la partie maigre sur laquelle on fait les
frictions, soit qu’on veuille en débarrasser une autre : mais
V o ir depuis le n n m éro 41.
i ----------------------------- T H É O R IE S E T PR O C E D E S D U M A G N E TISM E

si la faiblesse de tout le corps demande qu'on emploie éga­ les prêtres égyptiens, et insiste particulièrement sur deux
lement partout la friction, elle doit 'durer moins de temps caractères -que d e phi» grand nombre des magnétiseurs
et être plus légère ; .de sorte qu'il suffit de ramollir seule­ considèrent encore çpmme indispensables à la production
ment la superficie de la peau, afin qu'elle soit plus en état des effets magnétiques : c’Mt une grande1confiance de la
de recevoir la nouvelle matière qui lui sera fournie par la part dü%itfWae et une vownté forte chez le médecin. Il
nourriture que l'on fera prendre immédiatement après les affirme <ÿie c'est aux frictions ocfcultes et autres remèdes
frictions. Nous avons dit plus haut que le .malade était secrets qu'Hippocrate faisait allusion lorsqu’i l disait que
fort en danger, lorsqu'il avait soif et qu'il ressentait une les choses, sacrées doivent être montrées aux personnes
grande chaleur à l'intérieur, tandis que les parties exté­ sacrées et non aux profanes (Alexander Tralüanus, 1. 1).
rieures étaient froides. Il n’y a point de ressource alors Si nous en croyons Pierre Borel, un savant historien, qui
que dans la friction ; si elle rappelle la chaleur à l'exté­ fut médecin de Louis X III, la friction fut mêmp employée
rieur, le malade peut en revenir ». pour guérir la fièvre.
A l'époque de Celse (1 » siècle), à Rome, on prit l’habi­ « L e nommé Degoust, dit-il greffier à Nismes, a guéri
tude des frictions dans toutes les classes de la société. Bien et guérit tous les jours une multitude de personnes
portant, on se faisait frictionner pour conserver la santé; malades de la fièvre par la seule frictionnes bras; et il
et lorsquon était malade, on se faisait frictionner pour s'aperçut qu’il avait cette propriété, en voyant que tous
la recouvrer. Les athlète; se frictionnaient tout le corps ceux qu'il frictionnait au bras en leur attachant des amu­
pour être agiles, et les vieillards pour se donner de l'éner­ lettes autour du poignet, guérissaient, et qu'en supprimant
gie. les amulettes, ils n'en continuaient pas moins de guérir
De Rome, l'usage des frictions, auxquelles on adjoignit par la simple friction. » (Hist. et observ. médicales, cent. 1,
bientôt les onctions et certaines manipulations du massage obs. 90).
contemporain, se répandit dans tout l’Orient qui l’a soi­ Dans les pays septentrionaux, lorsque la congélation
gneusement conservé jusqu’à nous jours. menace les parties du corps exposées à l'air, surtout le nez
Alexandre de Tralles, célèbre médecin grec du vi* siècle, et les oreilles, on fait des frictions sèches pour activer le
qui fut l'un des derniers*initiés aux mystères de l'anti­ cours du sang ; et en cas de congélation, on frictionne avec
quité religieuse, a beaucoup employé les frictions. A de la neige ou de l'eau glacée.
l’exemple de Celse, il enseigne que, pratiquées sur les mem­ Dans la syncope, après avoir dégagé la poitrine des
bres inférieurs, elles provoquent l'élimination des matières vêtements qui la recouvrent, quelques médecins recom­
morbides, calment le système nerveux et facilitent la trans­ mandent d'employer la friction sur la région précordiale,
piration. Elles calment les convulsions et sont très puis­ et le procédé a une certaine efficacité.
santes contre l'hydropisie, car elles ouvrent les pores, atté­ Pour ranimer le corps de nouveau-nés en état de mort
nuent et divisent les humeurs. Dans les crises d’épilepsie, apparente, on fait des frictions sèches ou humides (avec
il faisait des frictions modérées longitudinalement sur les du vin, d i vinaigre, de l’alcool), sur la poitrine, le dos, la
membres, puis il palpait et touchait doucement les yeux. plante de> pieds et la paume des mains.
Il signale l’efficacité des frictions occultes, employées par (A suivre.) Hector Durville.

L e D é v e lo p p e m e n t d e la V o lo n t é
Par le Piofesseur DONATO

J'ai reçu de nombreuses lettres de lecteurs qui me disent ; marbre de la brasserie. Que faire? Comment cet homme
« Vous parlez continuellement dans la Vie Mystérieuse de peut-il se sauver ?
la Volonté et du développement de la Volonté. Voudriez- Il faudra qu'il ait « la contemplation incessante de l’ob­
vous nous donner une formule compréhensible de ce qu'est jet en vue », et pour cela, il lui faudra le concours d’un
la Volonté, et nous dire aussi de quelle façon, il est pos­ parent ou d'un ami dévoué. Ce sera son frère ou son»oncle,
sible de la développer? » s'il est célibataire ; ce peut être l'épouse ou le beau-père,
Je ferai remarquer à ces lecteurs que nous avons déjà s'il est marié. Dans la famille, il est toujours quelqu'un qui
donné, dans de nombreux articles, les explications qu'ils souffre du vice de l'un de ses membres, et qui aura un
demandent. Mon excellent ami et directeur Maurice de intérêt direct à tout tenter pour ramener à la vie normale
Rusnack a même cité une formule remarquable dtnts un un pauvre être désemparé. Qu’il lui montre d’abord de ces
éditorial psvchologique de la Vie Mystérieuse. Il (S dit : tableaux, où les sociétés de tempérance ont dessiné les
<■ La Volonté est une détermination prise par l'ensemble des ravages de l’alcool sur le corps humain, au besoin, q\ie ce
facultés mentales de l'homme, détermination maintenue tableau soit affiché dans sa chambre et qu’il l’ait toujours
par la contemplation incessante de l’objet en vue ». sous les yeux ; qu'il le conduise chaque soir vers ces fau­
bourgs ouvriers, où, dans les somptueux assommoirs qui
Rien n'est plus cfhdKEt cette formule a ceci de précieux, sont la honte du siècle, se vautrent d’abjectes créatures,
qu'elle explique non seulement la théorie de la volonté, hommes et femmes, aux veux caves, à la bouche sangui­
mais qu'elle donne le moyen de l'acquérir. nolente, aux lèvres pendantes, suant le vice et le mauvais
Ce qu'il eût fallu ajouter, cependant, c'est que la Volonté alcool. Et qu’U lui dise plusieurs fois : « Voilà ce que tu
dérive de l'auto-suggestion. seras, si tu n’as pas la volonté de quitter le cercle fatal
Prenons des exemples. dans lequel tu tournes ! »
Un homme a la funeste passion de boire, et. conscient L ’homme comprendra. L ’horrible tableau passera sûus
de la déchéance morale et physique qui l'envahit, il vou­ les yeux chaque fois qu’il portera un verre à ses lèvres et
drait avoir assez de volonté pour réagir et cesser ses quo­ il ne courra plus on débarrasser sa pensée. Bientôt il n’ira
tidiennes visites au café. « Qui a bu boisa » dit le pro­ plus que rarement au café, et sa volonté se fortifiant de
verbe. Et notre alcoolique, suggestionné par ce dicton plus en plus par l’affreux spectacle de rivrrognerie et de
qui lui vient de suite à la mémoire, se rend compte, qu'ins- ses conséquences, il finira par ne plus vouloir y mettre
tlncti veinent, il ira aujourd'hui comme 11 a été hier, lee pieds. Il sera sauvé.
comme il Ira demain, rejoindre ses camarades d'ivrognerie J’ai olté là un grave exemple, mais 11 eet évident qu’il
devant lé oomptolr dn marchand de vin on la Unie de set des oas, où la volonté peut se dévelobper sans lé eéoonre
L E D E V E LO PPE M E N T T>E LA VO LO N TE

d’un tiers. Vous pouvez vous gu érir de la passion du tabac, vue-. Un tim ide qui se terre chez lui pour ne
d e T o b je L e n
en dim inuant chaque jou r le poids du paquet gue vous pas m oïRrer sa phobie, ressemble à, G ribouille qui plon­
l achetez, et en v o u s a m u s a n t à ne pas dépasser ce poids. geait sa tête dans la rivière pour échffppcr à la pluie.
Vous pouvez aussi donner chaque jou r votre parole d'hon­ Tendez toutes vos facultés vers un « vou loir défini », '
neur à un membre de votre fam ille de ne plus fum er que jetez-vous dans la mêlée avec courage, foualllez votre cons­
« tant » de tabac. E t comme vous ne voudrez pas être par­ cience comme le jockey fou aille son cheval pour arriver au
ju re à vos propres yeux, vous tiendrez votre promesse, et but ; jevez-vous avec votre idée en tête, couchez-vous avec
développerez votre volonté à tel point que vous en arriverez elle ; ressassez-la. à la m anière de ces refrains qui devien­
à vous passez complètement de tabac. nent une obsession, et vous serez bientôt étonné des résul­
Vous pourrez vaincre la T im idité en vous jetant dans le tats immenses que vous obtiendrez avec un procédé aussi
monde et les sociétés nombreuses, comme un nageur se simple.
jotto à l'eau. Vous aurez ainsi la c o n t e m p l a t i o n i n c e s s a n t e Professeur Donato .

S o c ié t é in te r n a t io n a le de R ech e rch es ^ P s y c h iq u e s
— « - f- —

puissam m ent organisée de tontes les sociétés du m êm e ordre,


groupe sons son égide toutes les som m ités du m onde pirchiqur: elle l'en velop pe la d ate à la q u elle le p li p ou rra ê tre o u v ert p ar la
est à la fols un centre d’études, d'initiation et de vulgarisation. Par com mission ou dans qu elles circonstances cette o u vertu re devra être
sa subdivision en sections, elle m et chacun Am ême d'étudier toutes fa ite , e t même, dans c ertain s cas, s 'il y a lieu de ne pas les o u vrir,
les m anifestations dû psychism e et de pouvoir élucider les troublants ou s 'il fa u t les d étru ire passé une d ate donnée Alaq u elle l’événem ent
des Forces Inco__
mystère________________ nnu_es
_. ne s e ra it plus réalisable.
La Société Internationale de Recherches Psychiques fait principa­ Présentem ent, la com mission pose Atons les devins e t v oy an ts du
lem ent des recherches expérim entales; m ais aussi elle centralise tous monde entier, la qu estion su ivan te: Quelle est. selon vous, la destinée
les travaux, tous les docum ents et tous les.faits isolée qui peuvent fu tu re de tous les c h ef s ' d 'E ta ts actuels, quels pronostics pouves-vous
être portée Ala connaissance. Bile oontréle toutes espérienoes psychi­ donner A leur s u je t ?
ques, fait auvre de vulgarisation par publications et conférences, et En o u tre, la .Société In te rn a tio n a le possède un bureau d e ooupures
prend part à tous les congrès destinée■ au développem ent des sciences où tous le » articles, to u » les documenta, quels qu 'ils soient, son t cen­
dont elle est la propagatrice tralisés. analysés, discutés e t repn bliés s 'il y a lieu.
Bileest divisée, ainsi que noua le disions, en plusieurs sections dont On le voit, la S ociété In te rn a tio n a le de Recherches Psychiques cons­
les principales sont: une section Spirite, une section M agnétique, une titu e le cen tre le plus im p o rta n t d e la Bcience d'A vant-O ard e, e t nul
section Hypnotique, une section H erm étique, etc. Ohaqoe section est de ceux qu i s'intéressent vra im e n t au p ierveilleu x, A l'inconnu d'au­
autonom e et travaille sons la direction d'nn président, et sous le jo u rd ’h ui. Ace q u i sera dem ain le connu. Ato u t ce qu i sem ble enoore.
contrfile du bureau adm inistratif. A l'h e u re actu elle, être revêtu d'u q vo ile de m ystérieux. A ce que nous
Les m em bres adhérents h la société participent selon lenr gré ani comprenons au jou rd 'h u i sous le te rm e général de Sciences Psychiques,
travaux q i ui sont faits dans chaque section; ils peuvent assister & ne peut rester in d iifé ren t A cotte puissante association.
■ton Isa l . . „ . __________ , , ______ _____--------__ ___ __ Aussi, ne saurions-nous trop en g a ge r tous nos lecteurs qu i le peuvent
dans chacune d'elles. Ils reçoivent gratuitement le journal fa ire , de s'in scrire dès m a in ten a n t au nombre des membres adhérents,
M v it é r ie u ic . *. qui est l'organe de la société, et sont tenus an courant afin qu 'ils puissent p ro fiter de tons le » avantages offerts, et ap p orter
do tons les travaux qui ont été faits, tant dan» Is soin m ême qu'< le n r con tribu tion au triom ph e proohain et d éfin itif de la gran de cause
dehors de la Société.-La carte de m em bre de la Société Internationale spiritualiste.
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de Recherches Psychiques facilite aussi l'entrée de ton us les groupes
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sli aqui .e l'accès _aux conférences
____ Le président. L e secrétoire pénéral.
qui sont faites en dehors destravaux réguliers de la société. O. P A B ID B DB C il A M P V IL L E . F E R N A N D GIROD.
Une bibliothèque est en form ation, et une salle de lecture est m ise
spécialem ent &la disposition des sociétaires. Nous rappelons que su r sim ple demande, le secrétaire gén éral
La Société Internationale de Recherches Psychiques a égalem ent envole un exem p laire des statuts. L a cotisation an n uelle est de 10 fr.:
institué une com m issionspéciale dite • Oom m issien des plis cachetés . cotisation Alaq u elle s’a jo u te , une fo is pour toutes, un d ro it d 'en tree
et qui consisteenoeci ; Ton■ personne douée defacultés particulières 4g 5 francs.
ou exerçant unart lui perm ettant d'entrevoir des évènem ents Avenir
d'nn intérêt général et pouvant se soum ettre Aun contrôle rigoureux. Siège cen tral e t S ec ré ta riat gén éral : 5. rue de l'Estrapade. Paris.

NOS E C IIO S
Les mémoires de U Princesse Louise de 8 axe que publiait extraordinaire; mais, chat on diable, je l'ai vu, de mes yeux
notre grand confrère « L e M a t i n » étaient pleins de récita qui vu...
frôlaient de très près le mystérieux, lorsqu’ils n'en étaient pas Les persécutions auxquelles je commençais è être en butte,
franchement empreints,. tel
« « le suivantv qui _____
revêt un caractère et lee épreuvee par leequellee j'avais passé m'avaient rendue un
nettement légendaire et que nous reproduisons in eztenso : peu superstitieuse et je me demandais si le chat fantôme venait
m'annoncer dé futurs malheurs.* Je me souvins alors de la pro­
LE CH AT FANTOME phétie qui suivit mon entrée dans oe monde. La sage-femme,
Peu de temps après la mort du roi, il m’arriva, à la chapelle qui avait la réputation d'être somnambule, me prit dans se s
du palais, dans Zinseudorfstrsase, une aventure mystérieuse et bras, me regarda' curieusement, longuement, et laissa enfin
un peu terrifiante. échapper ces paroles : « Cette enfant portera un jour une cou­
TJn jour, mon beau-père, en veine de confidences, me dit ronne, mais son avenir m’apparait sombre et des chagrins
qu’on avait parfois vu sur fautai un chat noir fantôme, et que innombrables seront son lot. »

de Nancy, une grande oonférenoe sur l’Extériorisation de la


cierge et une eloebç. Cependant, je devais un jour, moi aussi, senaibilité e t l’Envoûtement expérimental. Cette oonférence sera
voir le chat mystérieux. suivie d’expériencee, grâce au concours de l’aimable et excellent
Ce fut pendant le mois de novembre 1903 qu’étant è la messe sujet, Mlle Edmée.
avec ma famille, j'aperçus le chat énorme et noir perché sur Dans une troisième partie, M. F. Girod tentera, pour ls pre­
l’autel, entre deux cierges. Je me crus victime d'une illusion, mière fois en grand public, une expérienoo de u lecture à dis­
mais jetant un regard tuteur de moi, je vis. par l’expression tance sans le secours des yeux »■
de figure de met parents, que je ®e m’étais pas trompée. Aussi­
tôt la meese finie. Mathilde se précipita è la sacristie et or­ Ecole de Médiums. — Le Groupe 8 pirite de la 8ociété Inter­
donna aux assistants de chercher le chat et de l'expulser de nationale de Recherche* Psychiques développe les facultés natu­
Te découvrir : cependant ü relles des personnes susceptibles de médiumnité, et cela, abso­
les portes étaient fermées. lument gratuitement. Les personnes désirant être développées
. --------- ------------------------------- Mon beau-père garda un doivent s'adresser de suite è M. Henri Mager. au siège central,
imjsre.ailgnae. et il pous recommanda expressément de ne parler 8. rue de l'Estrapade. L e nombre desi iiuscriptioi^est stricte^
- " ' » u e de l ’apparition. C it a it certainement au moins ment limité.
- I «8 -
C e s t e r r i e n s À a n s J Ü ê n u s
(5 R A N P ROM AN 4
Par S Y L V A IN d é g l a n t in e

PR P.F A f.F. au nez busqué surmontant lui-même le largo mentoq des


énergiques-
f Cher fit ingénieux confrère, Ses compagnons convinrent qu’il était préférable en effet
de gagner fa lumière.
Lfis Mondes imaginaires, inaugurés il y a dif-sejit siè­ Ils étaient là au nombre de quatre: Nini, sœur de j’jnr
cles par le premier voyage à la Lune, dû à la brillante venteur, petite brune grassouillette, pétulante au possi­
imagination de Lucien de Samosate, et continués dans ble, avec tm visage chiffonné ou’éçiairent des yeux tour
laps les siècles jwir des écrivains distingués, représentent à tour caressants et malins -, son mari, M. Gustave Déses-
un cadre tout préparé pour recevoir les images, les ta­ thréc, taiije moyenne, profil grec, regard vif et droit;
bleaux, les idées que l'éralulion perpétuelle de l'humanité M. de Nerval, ami de la famille, colonel d’infanterie en
inspire aux penseurs, et je raus félicite de ce nouveau retraite, à la moustache fièrement retroussée sur une bar­
voyage cèiosl'e gui nous transporte loin de notre terrestre biche à l'impériale ; enfin Rrûlçôce, cuisiner de M. Saint-
séjour. Ce monde-ci a (lu bon, ce n'est pas douteux. Les Aubin,'UrâlçAce embarqué par surprise sur les Instances
peuples y vivent dans un fraternel accord, s'y gouvernent de Mme Déseslhrée, et qui n'en finissait plus de se lamen­
eux-mèmes en pleine liberté, n’ayant plus rien à redouter ter sur son sort, en tiraillant ses favoris poivre et sel, et
de la Querre enfin vaincue. Intelligents, vertueux, désin­ en faisant sauter son ventre bien rebondi, comme il est
téressés, les souverains cl leurs représentants ne songent de rigueur pour tout cardon bleu qui se respecte.
qu'à la prospérité publique, s’oublient eux-mêmes pour le De l’avis de tous, la Comète fqt donc lancéç dans la
salut général. Les dépenses vont en diminuant chaque direction dq mouvement rotatoire fié la planète, et chacun
année, ainsi que les impôts. On ne donne plus de places put s'abandonner à la contemplation de Vénps endor-
il la faveur, on ue sacrifie plus <i <Jps intérêts électoraux mie. a
toujours affamés on soutient tes travailleurs dans les détail !a“ ieauté noire coqcbée dans un lit- d’étoile9
sciences, dons l'industrie, dans les arts, sans se préoccu­ qui l'éclairaient à peine, et auréolée d’une transparence
per de leurs opinions Les décorations el les honneurs ne bleuâtre, moins lumineuse à mesyre que s’approchait
sont donnés qu'au mérite pur. Les apaches né peuvent l’ a é rop la n e . S
pins assassiner les citoyens en toute sécurité. La société I.es océans blanchoyaient an ébauches de rêve sur sa
sait se défendre contre ses ennemis. Il n'y a plus d'in rondeur obspure Muni d'une forte lunette, on distinguait
cohérence, l'harmonie règne avec le parfait bonheur. çà et |u des nébulosités verdâtres dans les masses com­
Malgré celte perfection de toutes les nations sieurs, cer­ pactes. N’était-ce pas la vie immobile et muette, dans le
tains esprits aiment à voyager dans t'espace, dans l’im­ si)epce écrasant du vide interplanétaire ï
mensité constellée, dans le rêve infini. Ils n'ont pat tort. Quelques heures dà màrçhe .
Ces rom an s valent bien ceux des feuilletons habituels des La nuit de l’orient s’est évanouie peu à peu dans une
journaux quotidiens. Un y oublie un peu notre planète, réverbération grand 'sSttnte qui mèt aq front de Vénus un
malgré son charme et ses richesses, on découvre des hori- blanc sourire dp vierge. S'sssorépt de l’aube des déltca?
fan$ nouveaux, on s'envole en dejs régions supérieures où tesses de vie qui prolongent loin parmi les étoiles leurs
foui diffère de ce séjour sublunaire, el e'c*| un feflfl* pour impressions lumineuses. Les reflets s’avivent. L’âme du
l'esprit, une oasis de tranquillité inconnue. On peut y jour élargit son hopqpet de suaves pensées; de chaque
rencontrer des humanités extraterrestres entièrement dif­ fleur rayonne un charme subtil qui pénètre Timmtnfltté
férentes de la nôtre Ce sont lit d'agréables nouveautés. d’ un aspect de genèse. L’ombre a fui, les constellations
L'exemple du arec Lucien a été suivi j n r VÀripste. par pâlissent, l’apothéose envahit le ciel, Vénus a des cha­
liabelais, par «épier, par Qqdwfn, par Wilkins, par Ijorel, toiements rpses et pudiques dans la blancheur de son
par Cyrano de Bergerac, par Kirrhrr, llm gen s, I/olher», voile. Et soudain, un globe énorme surgit dans le rayon­
Voltaire, Swedenborg, Raumier, Oudin, Bayant Poe. Boi­ nement de tout, s'élève du vol lent et majestueux d'un
tard, F.qrand, \Yells, etc. Il l'est aujourd'hui par pour, dieu, embrase les teintes, éparpille à travers les ipfipls
mon cher confrère, el il le sera par vas successeurs. silencieux sa flgrnjsop de vie intense et de gloira
Les astronomes ne peuvent qu'applaudir à oes voyages La physionomie de la planète apparut alprs dans toqg
imaginaires dans le ciel. L'esprit va plus vite e{ plus loin ses détails.
que la vision télpscopique S'il perd pied quelquefois, c'est Par suite d'une illusion d'optique bien connue de9 avia­
parce qu'il a des ailes. Bt puis. l'Astronomie elle-même teurs, sa surface se creusait au centre pour monter vers
nous .a apnnè*gê* l'inconnu enveloppe le connu d« toutes les horizons, pile était boursouflée de montagnes quatre
parts, comme l'Océan autour d'une (le. Out, ce que nous fois plus élevées que celles de la Terre, — effroyables
voyons, ce que nous savons, c’est une de minuscule ; ce bouillonnements des tempêtes volcaniques figées dans la
que nous ignorons, c’est l'océan sans bornes. matière qui les a dominées.
Cam ille FLAMMARION. Tout à l'orient, dans la claire aurore qui l ’atténuait, un
volean en éruption jetait sa note rose.
Le soleil oblique rasait les cimes, immobilisait sur elles
des blancheurs de neige. Et tous ces panaches lumineux
I surgissaient, triomphants, d'une mer de brume comblant
ATTERRISSAGE de ses efflorescences de lilas des vallées immenses.
Des agglomérations de points brillants, éclairaient çà
La Comète s'était arrêtée au-dessus de Vénus baignée et là. dans les diaphanéités du brouillard, des apparences
de nuit, après avoir franchi en quatre-vingt-dix-neuf jours de villes.
les 11.800.000 lieues qui séparent cette planète de la nôtre. Des fleuves nombreux sinuaient en rubans laiteux, très
— Je crois qu’un atterrissage nocturne pourrait ne pas flous, à peine sensibles dans la gamme des teintes excessi­
être sans danger, avança M. Saint-Aubin, l’inventeur de vement chaudes.
l’aéroplane, un grand blond Au front élevé et méditatif, L’ensemble de ce» splendeurs silencieuses exprimait le
LES PO RTRAITS M YSTÉRIEU X

GRAND CONCOURS
, 3 . 0 0 0 P r i ^ d ’ u n e v a le u r d e 1 5 . Q 0 0 fra n c s

A l ’oS k alon du lancem ent du ryagnifique roman d e S ilv a in


D églantine, noua organisons e n tre tous les lecteurs de la V ie
M ystérieuse, un grand concours d oté d e plus d e 15.000 francs
d e p rix. _ ■,
Nous reproduisons ci-contre 15 p ortraits, tiré s au s ort parm i
les cent plus grandes personnalités qui o n t illustré jusqu'à
présent les sciences d e l ’occultisme.
N o tre concours est des plus faciles e t à la p ortée d e tous:
il s’ agit, to u t simplement, de placer chacun des quinze nofns
que nous donnons plus bas sous son p o r tr a it respectif.
Afin de classer les concurrents qui e nverraient la m êm e solu­
tion juste, nous posons deux questions élim in atoires: •
1° Quel est, selon vous, le plus grand homme d e l ’ Occul-
tismeP _ v •.
2° D u Spiritism e, du M agnétism e, d e l ’Hypnotism e, de la
M ag ie, de l ’A strologie, de la Chiromancie, d e la Graphologie,
quelle science préférez-vous? _
L a m ajorité des réponses désignera le prem ier, le second,
le troisièm e e t ainsi de suite.
Dans le cas ou deux solutions gagnantes seraient identiques;
c’est la prem ière a rriv é e à la V ie M ystérieuse qui sera classée
■avant l’autre.
Nos prem iers grands p r ix ,b
L e p rem ier e t heureux gagn ant recevra une coupe pleine
d’o r d’ une valeur de 1.000 francs. ; '
L e second p rix est un piano de marque d’ une valeur de 900 fr.
L e troisièm e, une m otocyclette.................. ......... ............ 800 fr .
L e quatrièm e, une salle à m anger H e n r i I I .............. 600 fr.
L e cinquième, un chronomètre en o r..... .".— : .............. 500 fr.
L e sixièm e, une bicyclette à changement de vitesse 350 fr .
L e septième, une machine à coudre.................. ............... 250 fr .
D a n s n o tr e p ro c h a in n u m é ro , n o u s d on n e ro n s l a lis t e c o m p lè te
d es 3.000 p r ix d ’un e V a le u r g lo b a le d e p lu s d e 15.000 f r .
A v is im portants. —, Ce concours n'est, e n principe, réservé
u’à nos abonnés. Toutefois, les lecteurs, non abonnés, q u i vou-
J raient y prendre p art -au même tit r e que les abonnés de la
V ie Mystérieuse, n’aurçmt qu’ à nous envoyer la somme de 1 fr .
donnant d roit aux primes réservées à nos abonnés, e t cela,
comme d roit d’ inscription à ‘ n otre concours.
2“ L e concours, ou vert dès m aintenant, sera clos le 28 décem­
bre. L es résultats seront publiés dans le mois qui suivra la
clôtufe.- . . , , ', , .
3° T ou t gagnant, en r etira n t ses p rix, est tenu d e présenter
tous les bons spéciaux insérés p age des annonces, dans chaque
numéro. , , , ,,
4» E nvoyer le bulletin de concours sous enveloppe cachetee
à M . le Président de la Commission du concours. 3. ru e de
l ’Estrapade, Paris.
R ecom m and ation: A fin d’ é v ite r to u t retard., e t pour fa c ilite r
la grande vente assurée des prochains numéros, les lecteurs de
la V ie Mystérieuse sont priés de les reten ir dès m aintenant à
leurs libraires ou marchands d e journaux.
C o m m is s io n d e C oncours
Présid ent
F IG U IE R E (E u g èn e )..é d ite u r. D irecteur de la Revue d'Europe
e t d 'A m ériqu e, collaborateur à la V ie -M ystérieuse, 7. rue
:-r,

Corneille, à„ Paris.
M embres

G IR O D (F ern a n d ), secrétaire’ de la Société Internationale de


Recherches Psychiques. 21. rue dqfCirque, Paris.
B A R B IE R (M m e ), comptable, lectrice d e la V ie M ystérieuse.
B A R O U C H , entrepreneur de transport, abonné de la V ie Mys­
térieuse. 3 .n ie , P a ille t. Parie. y
C O L L A S (M lle .M argu erite), collaboratrice à la V ie M ysté­
rieuse, 247, rue Saint-Jacques.
D O N A T O . professeur, collaborateur à la V ie Mystérieuse. 3,
rue de l'E strapade, .P aris. .
B A T IS S E , ren tier, abonné à la V ie M ystérieuse, 69, avenue
de la R épublique, Çaris. : ' j?
N A Y R A L (Jacques), H om m e de Lettres. 186, rue de R iv o li,
P a ris. >. ^
B O N N E T , cafetier, abonné à la V ie M ystérieuse, 1. faubourg
M on tm artre. .
M E R C E R E A U (A le xa n d re ). H om àie d e L e ttre s, collaborateur
à la V ie M ystérieuse. 88. Boulevard P ort-R oy al, P a n s .
GADOIN (M m e ), ' concierge, abonnée à la V ie M ystérieu se.,
n e Corneille. >
DU POTET ; , / CHARCOT ROGER BACON DE PUÏSEGUR DE ROCHAS PAPÜS VAN HELMGNT I CAGLIOSTBQ V o ir Im O eiin de ««mmouts M i s d i i sàniei«es;
DONATO MESMER PARACELSE AG RIPPA DELEÜZK DURVILLE ALLAN KAHDEC
LFS TFFRIESS V A N S VENUS
• V
beau rêve de9 poètes qui sont encore'à regarder s'épanouir tité de calorique et de lumière répandue sur les planètes
l'idéal de leurs vingt ans. pajp'le soleil, n’est donc pas exactement proportionnelle
— Quel grand spectacle ! nç cessait de répéter M. Saint- à la distance qui les sépare, tuais dépend beaucoup de la
Aubin extasié. .composition de l'atmosphère.
— C’est pourquoi nous devrions explorer le pays a vol M. Saint-Aubin en conclut que la vie peut très bien exis­
d’oiseau, en rusant le sol, conseilla Nini. Ça intriguerait ter sur les planètes qui paraissent le moins propice à* son
fort les habitants de VénuB. éclosion, et que la grandiose hypothèse de l’habitahilité
— Gardons-nous-en bien, désapprouva le colonel, les générale des mondes émise par M. Camille Flammarion
Vénusiens ont peut-être des capons d’une portée supé­ peut être rationnellement soutenue.
rieure aux nôtres, ou encore des engins qui leur permetr Cependant, une multitude d'insectes rouges tourbillon­
Iront de nous gober dans l’espace comme des papillons. naient autour des Terriens et les piquaient au visage,
Reconnaissons d'abord les gens à qui nous allons avoir ajoutant l'énervement à la soif ardente qui leur brûlait la
affaire, ensuite nous verrons. gorge.
— Et puis, souffla maître Brûlçôce, on étouffe là-dedans. Ils se sentirent è tel point incommodés qu’ils désespérè­
— J'allais le dire, approuva M. Désesthrée ; il faut avant rent de résister longtemps.
tout chercher un moyen Déjà, jls allaient rega­
de nous rafraîchir. gner la Comète, sans plan
Ces raisons furent trou bien déierinipe. quqnd une
vées bonnes. On s’y con exçlgmgtipH de Nini les
forma donc, malgré un arrêta sur place.
petite moue de Mme Dé Quelque çhose remuait
sesthrée. derrière lès arbres, au
L’inventeur fila vers ur fond de la gorge
endroit assee éloigné de;
points lumineux et touchi
le soi avec une légèreti U
d'oiseau. PREM lÊfiES RENCONTRES
Puis il ferma sa souro
d'oxygène, entr'ouvrit ui Les aviateurs se frotté-:
sabord, et l’air vénusiei rept les yeux. Mais non.
pénétra dans l’intérieur d ils fie rêvaient pas, c'étai^
La Comète, — intérieui bien deux Vénusiens qui
octogénal et confortable venaient dé se silhouetter
pourvu de placards et di sur un pan du ciel. Ils
cabinets divers, et don étaiept à peu près de la
chaque côté, percé d'ui grandeur des habitants de
hublot, était susceptible d la Terre, mais leurs traits
devenir leplancher.au gr< différaient sensiblement.
des changements de direc Une chevelure .noire .for­
tkm. mait casque sur leur tète,
Au contact de l'air nou puis tombait en éventail
veau, les Terriens éprouvé sur- leurs épaules. Leurs
rent bien une centaine irri yeux très allongés étaient
talion dans les bronches empreints d'une certaine
maisellefutde courte durée douceur. Ep place des
et le sabord ayant été ouv er sourcils, ils avaient deux
en grand, ils sortirent de h membranes noires, trans­
Comète et se trouvères parentes comme verre, qui
dans une vaBte gorge au: s'abaissaient au contact du
parois abruptes, reflétant 1 soleil et se relevaient dans
cuivre, mais douces au les endroits ombreux. Une
regards. autremembrane,très brune,
Des arbres énormes déts comme leur peau, et légè­
chaient sur ces paroii rement nacrée, partait de
leurs flèches et les dôme leur gorge pour s'arrondir
jaunes, orangés, couleu sur leur poitrine. Cet ap­
chair, rouge brique, grenai pendice leur servait d'éven­
Ça et ià, des espèces d tail et les protégeait en
saules-pleureurs laissaien outre contre les insectes
pendre vers le sol un beau ailés, en se relevant dès
feuillage écarlate rayé de En vue de Vénus leur approche.
bandelettes glauques comme Leur type avait quelque
.une eau dormante chose de plus primitif que
A fleur de sol, crevé en tous sens pas les aspérités de le nôtre ; il était peut-être moins beau, mais non sans
son lit déchiqueté aux bords, un ruisseau déroulait une charma
dentelle de cristal sur un gazon frisé, d'un jaune très Une sort* de robe verte les vétissait, rayée de luisants
chaud mélangé d'orangé et de vermillon. rouges. La femme se révélait dans la poitrine plus arron­
En amont et en aval, la gorge ouvrait sur deux amples die de l'un d'eux, une liane de fleurs jaunee lui serrait
paysages où chantait, dans la succession des plaines et la taille.
des montagnes, toute la gamme des mêmes teintes ruti­ Le couple ne sembla pas d'abord apercevoir les nouveaux
lantes dont l’éloignement peu à peu tempérait l'ardeur. débarqués. L’homme s'approcha dee arbres au feuillage
Déjà, le soleil était haut dans le ciel. Bien qu'il ne se écarlate, cueillit quelques bandelettes glauques et revint
montrât que par intervalle à travers une épaisse couche de le# manger avec sa compagne.
nuages, la température devenait brûlante. — Très gentille, la Vénusienne, murmura l'inyenteur avec
Les aviateurs remàrquèrent néanmoins que la " 6 haleur une subite émotion.
n'était pas deux fois plus fort* que celle de la Terre, Déjà Nini et M. Désesthrée s'avançaient vers te» indl-
comme le donnait à supposer la distuiice de Vénus au So- gênes.
ÎÛL f l en était de même pour la clarté du jour.. La quan- Le colonel les retint
LE S T E R R IE N S •DANS VENUS

— A tten d ez,' flt-il, nou s ne s a v o p s rie n d e ces p articu ­ r e m a r q u e r au r la t e r r e e n tre le s p a y s c h au d s et le s p a y s


lie rs . I l fa u t d 'a b o rd c o n n a ltre -le u rs in ten tion s... d e lo in . - f r o id e ,- v o u e la - r e t r o u v e r e z ici, a p p u y é e - s u r - le a .m êm es
— B a h I il s n e < o n t que d eux ! p rin cipes.
— P o s s ib le ; fn a is la pru den ce, voy ez-vou s, c'est le b ra s 'A u p a y s du Soleil, la v é g é ta tio n lu x u ria n te , la rich essé
d r o it d e la g u e rre . E t tenez, v o ilà ju stem en t d u ren fort. d u ^ o l a  s ; au p a y s g la c e s , la tris te ss e fo n d u e dans
U n tr o is iè m e in d ig è n e d éb o u ch ait d'un r a v in ad jacen t. les jk iy s a g e s dénudés. 4
I l é ta it e n v e lo p p é d an s un lo n g v o ile b lan c fix é sur la M ats n e c ro y e z nas nue V é n u s ro u le s u r to u te s a s u r­
p o itr in e p a r qu elqu es b rin s d 'h erb e rou lé s ensem ble. Son fa c e u n te l oc é a n d e b eautés. E lle a ses m o n ta g n e s d e sté­
v is a g e r e s p ir a it la noblesse et la m ajesté. Q uelque chose r ilité , ses b locs d e g la c e. E n a u tre , l a fo r te in c lin a is o n d e
d’ é th é ré e n lu i, d 'im p alp ab le. I l p a ra is s a it n’è tre q u e p a r son a x e s u r le p la n d e son o r b ite et la c o u r te d u r é e de
la fo rm e . son a n n é e p ro d u is en t d 'in cessan tes et su b ites v a r ia tio n s
L e s T e r r ie n s v o u lu re n t se m ettre su r leu rs g a rd e s , m ais de tem pératu re.
b ru sq u e m e n t le V én u sien les atteign it. L e s con trées s itu ées au -d e là d es tr o p iq u e s s e tr a n s fo r ­
— N » c r a ig n e z rie n d e m oi, d it-il en fra n çais. m en t fré q u em m en t en d éserts sou s une n u it g la c é e . L e s
L e s a v ia te u r s d e m e u rè re n t stu p éfaits, se d em an d an t s’ ils cam pa gn es son t e n v a h ie s p a r c ette d é so la tio n su b item en t,
n’ é ta ie n t p as retom bés sur la T e r r e , en qu e lqu e con trée d ans l'é ta t flo ris sa n t où les a v a it ra p id e m e n t am e n é s q u e l­
inconnu e. ques m ois d o soleil.
— N o n , vou s files bien sur V énus, p o u r s u iv it le curieu x Aussi, la p a r tie h a b itée d e V é n u s ne s’ é te n d -e lle g u è re
p e rs o n n a g e d e v in a n t le u r pensée. au -d e là des tropiques.
— M a is a lo rs , s'ex clam a M. S a in t-A u bin , com m en t se A p r è s un silen ce, l'in c on n u la is s a to m b er ces m o ts au x­
fa it- il qu e vou s vous e x p rim ie z d an s n o tre p ro p re la n g u e ? quels N in i, occu p ée d é ià à c u e illir d e gro ss e s fle u rs r o u ­
— C’est ce q u e j'a u r a i sans d ou te l'occasion de vous ges, ne fit pas atten tio n :
e x p liq u e r un jo u r, hom m es d e la T erre. — H o m m es .d e la T e r r e , p ro fite z d e v o tr e s é jo u r s u r V é ­
— H o m m es d e la T e r r e ? Qu'on s avez-vou s? nus p ou r vou s in s tru ire . M a is ga rd e z-v ou s aes passions
‘ — J'ai vu v o tr e d épa rt, mu pensée vous a su ivis dans que vou s p o u r r ie z in s p ir e r à ses h a b ita n ts ou é p ro u v e r
l'e sp a c e , je p o u rra is m êm e vous d ire en p a rtie ce qui vous vuus-inèm es ; car, en ra is o n d e v o tr e ig n o r a n c e des ch o­
a r r iv e r a s u r c ette planète. ses d e cette plan ète, j ' y v o is attach és les p ire s m alh eu rs.
— V o ilà qu i est p ro d igie u x ! E t m oi qu i c ro y a is les E t s 'élo ign a n t, le g es te a m ic a l :
V é n u s le n s m oin s av a n cé s que nous, peut-être encore à — N ous nous reverron s.
V d gc de p ie r r e ! Et il d is p a ru t d an s un r a v in opposé à c e lu i p a r le q u e l
— Oh ! ne vous h â tez pas d e c on clu re : aucun a u tre Vé- il é ta it venu.
n u sien ne p o u rra it vou s en d ire autant. — B iz a r re ! fit M. S a in t-A u b in . M ais v ite au x arb re s
— C ep en d an t, v o u s ôtes vous-m fim e un V énusien ? éc a rla te s, qu 'o n se d éb a rrasse d e ces m a u d its insectes.
— S i vous le voulez... Ses a m is le s u iv ire n t .a lla n t a in s i à la r e n c o n tre des
P u is , le s o u r ir e é n ig m n liq u e : deux p re m ie rs Vénusiens.
— M a is un V én u sien com plètem ent en d ehors d e l'h u ­ Ceux-ci les a v a ie n t a p erçu s et d e m e u ra ie n t stupéfiés.
m a n ité d e cette p lanète. — C e ne peuvent ê tr e qu e des g én ie s du M a l, d is a it
— Je ne co m p re n d s pas trè s bien, fit M. Désesthrée. Il l'h o m m e à sa com p agn e.
n e nous en est pas m oin s fo rt a g ré a b le d 'en ten d re si loin — P eu t-être, rép o n d ait la V énu slenn e.
d e la T e r r e un h o m m e s 'ex p rim e r aussi p arfa ite m e n t dans P u is , d é sig n a n t M. S a in t-A u b in :
n o tre lan gu e. M a is tous les V é n u s ie n » p arlen t-ils a in si le — C elu l-cl est c e p e n d a n t d 'a p p a re n c e au ssi a g ré a b le que
fra n ç a is ? le ruisseau.
— N on . C ep end an t, le Inngntre de ceux qu e vou s voy ez — Q uand m êm e, j e v a is p r é v e n ir l e G ra n d R égisseu r.
là-bas n'est pas sans ana o g ie a v e c le vôtre. I l vous sera — A tten d ez un peu, v o ir d e q u e ls sans le u r p a ro le s v on t
m êm e assez fa c ile d e le c om p ren d re et d e le p arler. Vous fr a p p e r nos oreilles.
p ou v e z d 'a ille u rs en juger. L e s T e rr ie n s a r r iv a ie n t, le c o lo n e l a g ita n t son m o u c h o ir
E t le m ys té rieu x person nage ex p liq u a aux a v ia te u rs ce blanc, en s ig n e de p aix.
p a r qu oi ce la n g a g e d iffé r a it du leu r et ce qu 'il le u r fa l­ — R osefleu r, vou s v o y e z , d it l ’in d ig è n e e ffr a y é , c e sont
la it f a ir e p o u r se l'a s s im ile r facilem en t. I l jo ig n it d e nom ­ bien d es es p rits m a lfa is a n ts , m etton s v ite la m o n ta g n e en­
breux exem ples à ses in d ic atio n s et à l'exp osé d e certaines tre eu x et nous. I l fa u d r a qu e le S u prêm e E v in c e u r du
rè g le s g én é ra le s , d e s orte qu e les T e rr ie n s réu ssirent bien­ M a l v ie n n e ic i av e c d es fo rc es consEdêrables.
tôt à p ro n o n cer assez correctem en t des phrases entières i l e n tra în a la V é n u s ie n n e et d is p a ru t à vec e lle d an s un
d a n s la n o u v e lle lan gue. défilé.
L e u r p ro fes s e u r im p ro v is é le u r a p p rit e n su ite qu'un L e c o lo n e l R iirp rit une é tr a n g e exp ression d an s l e r eg a rd
p eu p le d e g éa n ts v o is in p a rla it un d ia le c te assez sem bla­ de N in i fixé du côté p a r où le s in d ig è n e s s’ en é ta ie n t allés.
ble, d ia le c te a vec lequ el ii eût v ite fa it d e les fa m ilia ris e r. Il n 'a v a it pas été san s re m a r q u e r d é jà a v e c q u e lle coqu et­
— El m a in te n a n t, dem an da nu V énu sien M. Saint-Aubin, te r ie la je u n e fe m m e s 'a p p rê ta it à a b o rd e r le V énusien.
qu i ne c e ssait d e s'ép o n g er le fro n t, vou s seriez bien A lo rs , se s o u v e n a n t des p a role s du p r e m ie r in d ig è n e
n im n lile d e nou s d ir e ce qu’ il fa u d ra it f a ir e p ou r a v o ir to u chan t le s p as s ion s :
m oin s chau d ? — Est-ce que le d ia b le la to u rm e n te ra it d é jà ? se d it-il.
— E t ne p lu s être incom m od és p a r ces insectes, ajou ta C om m e p ou r le c o n firm e r d an s ses a p p réh en sion s, N in i
N in i. w. ■■ m a n ife s ta le d é s ir de p a r tir sur-le-ch am p à la pou rsu ite
— V ou s n 'â v e z T fu ’à vous d é sa lté re r à c e ruisseau et à des fu yard s.
vou s fro tte r le v is a g e avec les fe u ille s des a rb re s é carla tes — Ce V é n u s ie n m ’ in trig u e au p lu s h au t p oin t, term in a-t-
que vou s v o y e z là-bas. elle.
U s buren t qu elqu es g orgées d'eau et ép ro u vèren t aussi­ — P o u r q u o i ce et non pas res f o b serva en r ia n t M . Dé­
tôt un c erta in bien-être sesthrée.
Et c om m e M m e D ésesth rée s'ex ta s ia it d e va n t la beauté — G ros v ila in , se rals -tu ja lo u x , rép o n d it-e lle a v e c en­
du p a v s n g e vénusien, et s 'éton n ait de ses to n a lité s si jou em en t.
chau des et si d iffé re n te s de celles des p a y sa ge s te rre s tres : E t p lu s bas. l'accen t v r a i :
— C ’est que V én u s est plus à p ro x im ité du S o le il que — T u sais bien qu e je t'a im e !
v o tr e p lan ète, et très ch a rg ée en cu ivre, e x p liq u a l'in d i­ L e c olo n e l se ra s su ra , nas e n tiè re m e n t to u te fois , et i j eut
gène. D e là ses cou leu rs ard en tes où d om in e n t le jau n e, l ’in tu itio n d’ un m a lh e u r peu t-être in é v ita b le e t p ro c h a
l'o r a n g é et le rouge.
D e plus, les .lie p x où nous nous trouvons son t aux
ab ord s de la zo n e to r r id e ; il y règ n e en p erm an en ce une S y lv a in D é g l a n t INK.
b e lle saison O r, la d iffé re n c e d’aspect que vous avez- pu (A suivre.!
Le Spiritisme est uné^ Science
Par G A B R IE L D E L A N & E

U n e science n ’es t vérita blem en t constituée que lorsqu’elle peut APPÀRITION VOLONTAIRE
v é rifie r expérim entalem ent les hypothèses qui lu i sont suggérées
p ar les faits. L e Sp iritism e a; d ro it au nom de science, paroe Ce cas est intéressant, p arce que deux personnes o n t vu
qu’i l n e s'est pas borné à la sim ple observation des phénomènes l ’apparition volo n taire d e l’agent ; le récit a é té cop ié dans un
naturels qui établissent l ’existence de l ’âme pendant l'incarna­ m anuscrit d e M . S. H . B. ; i l l’ a v a it lui-m ême tran scrit d’un
tio n te rre s tre e t après la m ort .H a employé tous les procédés jo u rn a l, sur lequel il r e la ta it les événements qui lu i survenaient
p ou r a r riv e r à la dém onstration d e ses théories, e t l’on peut quotidiennem ent. -
a ir e que le m agnétisme e t la science pure lu i o n t été de unis­ « U n certain dimanche du mois d e novem bre 1881, vers le
sants auxiliaires p ou r é ta b lir la justesse de ses enseignements. soir, j e venais 8 e lir e un liv re où l’on p a rla it d e la grande puis­
L es exemples nombreux qui e xisten t à présent du d é d c -1' sance que la volonté humaine p eut exercer. J e résolus, avec
m ent d e l ’âme. m on tren t que l’on d o it pouvoir reproduire expé­ to u te la force de mon ê tre, d 'ap paraître dans la chambre à
rim entalem ent ces phénomènes; aussi des recherches nombreuses coucher du d evant. au second étage d’ nne maison située 22,
o n t é té faites dans ce tte v oie e t couronnées de succès. On a donné H og arth Road, K ensington . Dans cette chambre couchaient
le nom d'animisme à l ’action extra-corporelle de l'âm e, mais deux personnes d e ma connaissance: M lle L . S. V ... e t M lle
cette distinction est purement C. E . V . . . , âgées de vingt-cinq e t de onze ans. J e demeurais,
nominale, ces m anifestations à ce moment, 23, K ild a re Gardens. à une distance de trois
étan t toujours identiques, soit m illes à peu p rès d e H og arth Road, e t j e n'avais parlé de
pendant la v ie, soit après la l’expérience que j'a lla is ten ter à aucune de ces deux personnes,
m ort. pour la raison bien simple que l’ idée de c e tte expérience me
En e ffe t, l ’action de l'âme v in t ce dimanche soir, en allant me coucher. J e voulais appa­
en dehors des lim ites de son ra ître à une heure du m atin très déci lée à m anifester ma pré-
corps ne se traduit pas seule­ sence.
m ent p ar des phénomènes de « L e jeu d i suivant, j ’allai v o ir ces dames, e t, au cours de
transmission de pensée ou notre conversation (e t sans que j'eusse fa it aucune allusion à
d’ apparitions, ellepeu fencore ce que j ’av ais te n té ), l'ainéo me raconta l'incident suivant :
s’accuser p ar des déplacements » L e dimanche précédent, dans la nu it, elle m 'a va it aperçu
d’objets m atériels qui tém oi­ debout près de son l i t e t en a v a it é té très effrayée, e t, lors­
gnent d e sa présence. Alors que l ’apparition s'avança vers elle, e lle c ria e t év eilla sa p e tite
les assistants setro u ven t en sœur qui me v i t aussi.
face des mêmes faits que « Je lu i demandai si elle é ta it bien réveillée à ce moment,
ceux produits par l ’âm e dé­ e lle m’affirm a très nettem ent qu’ elle l’é ta it. Lorsque je lui
sincarnée. demandai à quelle heure cela s’ é ta it passé, elle me répondit
C ’es t une rem arque de la que c’é ta it vers une heure du m atin.
« a f c r l e l D E L A !Ï!Y E lus haute im portance e t à « Sur nja demande, c e tte dame é c riv it un ré c it de l’ événe­
E
iqnelle on ne s'est pas suffi­
sam ment attaché. S i vraiment.
m ent e t le signa.
« C’ é ta it la p rem ière fois gue j e tentais une expérien ce de
l ’esprit d’un homme qui v i t sur la te rre , s orti momentanément ce
— gen re, e T t —son 1plein
— Y e ” t eY------
n tie r “succès—: . —me frar>—pp a. — beaucoup.
r —-—
de son enveloppe corporelle, p eut fa ir e m ouvoir une table de . s e u le m e n t m
n e s t. pas seulement maa volonté
v o lo n t é que
n n e jl'a v a is fortem
avais fo r te m en
ent
m anière àd icteV une communication par un alphabet conven- W n e , J ava-ï\ ttu,8S' « ? o rt. à une, nature spéciale qu’ il
tionnel-; s i l ’es p rit d’nn incarné e s t capable d ’a g ir sur un m é d iu m .. m e rt im possible d e décrire. J avais conscience d u n e influence
écrivain pour fui transm ettre sa pcnsÆ; si l ’es p rit d'un h a b it a n t^
de la te r re p eu t e tre photographié a une gran de distance de son sion distincte d’exercer nne force que j e n ’avais pas encore
corps ; si, enfin, i l e s t possible d 'ob tenir un m oulage de la per- connue^ jusqu’ic i, mais que je peux m aintenant m ettre en
action à certains moments, lorsque je le veux.
normalité extériorisée dq oet individu^ il e s t superflu d’attrib uer
ces mêmes phénomènes à d’autres facteurs que l ’âm e désincarnée, « 8 .-H . B. »
lorsqu’o n les observe dans les manifestations spirites, c'est-à-dire M . B ... a jo u te:
dans celles où to u te intervention d’un ê tre v iv a n t est impos­
sible. « J e m e souviens d’ avoir écrit la note qui figure dans mon
S u ivant la m éthode scientifique, toutes les fois que les effets journal, à peu près une semaine après l'évènem ent, e t pen­
d’une cause o n t é té bien définis, il suffit ensuite d e constater dant que le souvenir que j ’en avais é ta it encore tr<® frais. »
les mêmes e ffe ts p ou r ê tr e certain que la cause n’a pas changé.
Dans l ’étude des phénomènes du spiritism e, on d o it appliquer V o ic i comment M lle V é r it y raconnc l ’événement :
la même règle.. P uisque l ’âme humaine possède le pouvoir d’agir
en dehors de son corps, c’est-à-dire quand e lle e s t dans l’espace, <> L e 28 ja n v ie r 1883.
il est logique d’ ad m ettre que sa puissarifce est la même après
« H y a à peu près un an qu’un dimanche soir, à notre
la m ort, si e lle s u r v it .intégralem ent .e t si eUç e s t en commu­
maison de H o g a rth Road. «K ensington. j e vis distinctem ent
n ication avec un organism e viv a n t, analogue à celui qu’elle
M . B ... dans m a chambre, v e rs une heure du m atin. J’ étais
possédait. O r, nous savons, p a r des tém oignages authentiques,
to u t à f a it réveillée e t fo rt e ffra y é e: mes cris réveillèren t ma
qu’ elle conserve un corps réel, mais fluidique. qu’elle n’a rien sœur qui v it aussi l’apparition. T ro is jours après, lorsque je
perdu de ses facultés, puisqu’elle les exerce comme jad is : donc, rencontrai M., B ... je lu i racontai ce qui é ta it arrivé. J e ne
s i les fa its observés d e l ’animism e sont tou t à f a it semblables à remis qu’ au bout de quelque temp9 du coup que l ’avais
ceux du spiritism e, c’e s t que la cause est la même, c'est-à-dire, reçu, e t j ’en g ard‘Hae lin
un âAîirATtn>
souvenir ai xri i*f qu’il
nn'il nena rwm»
peut SOfTnC^r
l ’âm e incarnée en nous. •» « de m a mém oire.
C ette rela tion de cause à e ffe t, que nous signalions dans les L .-S . V é ritt . »
cas de télép ath ie, nous allons la créer volontairem ent, de sorte
q u 'il ne sera plus passible d’ attrib u er au hasard ou à des coïn­ E n réponse à nos questions. M lle V é rity ajou te:
cidences fortu ites le s phénomènes aue nous produirons. E n un
m ot. nous procéderons expérim entalem ent en vue d’obtenir des « J e n’avaia jam ais eu aucune hallucination. »
résultats désignés à l ’ avance. S i ces prévisions se réalisent, c'est Plusieurs circonstances de ce ré c it sont tou t à f a it carac­
que les hypothèses d ’après lesquelles ces recherches on t été ins­ téristique®. e t v o n t nous perm ettre d’asseoir n otre opinion.
titu ées son t exactes. E n p rem ier lieu, il est bon d’observer que M lle V é r it y n’est
Voyons donc les expériences qui ne p erm ettent plus de doutes pas un sujet m agnétique, qu’e lle n’ a jam ais eu d’hallucinations,
sur la possibilité p ou r l ’âm e d e s o rtir d e son enveloppe corpo­ e t que sa santé est norm ale. L'ap p arition se m ontre à elle avec
relle ; elles son t m ultiples e t variées, comme nous allons le cons- tous les caractères d e la r é a lité : e lle est si persuadée de la
tâ ter. présence physique de M . B ... dans sa chambre, qu’elle pousse
Prenons u n in stant les P h a n ta u n » o f the liv in g (1 ) pour leur un cri, lorsqu’e lle le v o it s’avancer vers son l i t : elle constate
em prunter le r é o it suivant, où la m anifestation est consécutive donc qtfé le fantôm e ae déplace p ar rapport aux objets en vi­
à l a v olo n té d’ ap p araître en u n en d roit déterm iné. ronnants. ce qu i n’a u r a it pas lieu si sa vision é ta it intérieure.
A oe moment, sa soeur s’éveille, e t v o it aussi l ’apparition.
(1) l e /aatSsiil < « vivant». Ouvra** tr * . «Moments. publié sa S i l ’on p eut supposer, oe qui est déjà diffloile, étan t don­
A agM U ns U s a s a s v ia s to la * é 'n n t m . nées les Mroonstapoes, une. hallucination d e M lle V é ritv , il
est tou t à f a it Improbable «u s la p e tits so n r f i t aussi, n i M
— a^à —
L IB R A IR IE

réveillant, im médiatem ent illusionnée. Dana la v ie ord inaire, fille» l ’impression quq c 'é ta it M . B ... Itxi-m
il ne suffit pas de d ire à quelqu’un: voici M . un te l, pour remarquerons que l ’âme, dans c e t état, rep rod u it identique­
’nne hallucination se produise aussitôt. Donc, puisque m ent la p h y sion o m ie 1» ta ille , k e allures de l ’ê tr e v iv a n t. D e v
K nage de H . B ... se déplaoe, qu'elle est perçue simultané­
m ent p ar les deux sœurs c’est qu’e lle a une existence objec­
plus, la distance qui aépaw le corps d e son p rin cipe in telli-
g en t Mm p M t lt influer en v |bb sur le phénom ène. Nous avons
*

tiv e , qu’elle se trou ve réellem ent dans la ohambre. c on stat# que osa observations sopt générales e t s’ appliquent
Quelles conséquences tir e r de ce tte présence e ffe c tiv e P à tous les cas spontanés que Ton a observée,
L ’hallucination étan t écartée oomme cause du phénomène, L 'ag en t, ici, a pu se dédoubler volontairem en t. Dana le
il nous faut adm ettre que H . B ... s’est dédoublé, c ’est-à-dire cas suivant, noua allons constater qu'il a besoin du ieoour*
ue pendant que son oorps physique restait chea lui. son d’autrui pour a rriv e r au même résultat.
Î me s'est transportée dans l ’appartement de H o g a rth Road,
e t a pu se m atérialiser suffisamment, pour donner aux deux (A s u iv re . 1 G a b riel D b lx k î OL

L a Légende des Pierres


L e vent doucement bat la masse sculpturale E t quand l ’heure ép arp ille un a ig re appel d e cuivre,
Serpente, court, se p erd dans la gargou ille, au loin. J e sens un long frisson dans sa m uraille, viv re .
R evien t, monte, rem plit toute la cathédrale E t sa v ie ille paroi vib rer comme un m étal.
J e l ’écoute a tte n tif perdu dans un recoin.
C es t alors que j e touche un peu d'un d oig t profane
L o silence lu i seul, p rod u it comme un doux râle, L'esp rit vague des ans qui flotte diaphane.
L a pierre sous le Temps s’e ffrite dans un coin, E t trouble l ’air léger, comme un chant d e cristal.
T oute l ’in form ité m êle à l'om bre spectrale
L e dram e prolongé dont j e suis le témoin. Eugène F io u ik e i.

L 'a b o n d a n c e des m a tiè re s , nous o b lig e à r e p o rte r au p ro c h a in nu m éro, la su ite de L a d eux fo is M o rte , e t d e M a r ­
qué p a r le D estin

LIBRAIRIE DE LA “ VIE MYSTERIEUSE ”


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m a n d a t, b o n de tr o tte o u c h iq u e s u r P a r u , a u g m e n té de 30 c e n t im e i p o u r le p o r t (5 0 e e n tim e t re c o m m a n d é ).
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D a r oet ouvrage, le leoteu r éprou vera un V IL L E - — An atom ie e t P h ysio lo gie de l’ Ame.
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su je t doué d'u ne g ra n d e aenaiblllté à qui l'on tra its e t 31 figures.................................... I fr. L A m o u r et la M a g ie , p a r V.-B. M IC H E ­
ta it rendre le m axim um de phénomènes qu 'il L E T — L ’ Œuvre de M agie, genèse ds l ’amour,
peut produire. M lle Edmée est, eu effet, un La Survivance de l'A m e , oo La Mort et l'œ uvre d'am ou r le T alis m an rêvé, le Pou­
des m eilleu r* sujets qu’il non* a it été donné la Renaissance cher les" êtres rivan ts, par
le Dr FD G A IR O N . - O uvrage qui devrait v o ir d s lie r, les Secrets des pierres précieuses,
de rencontrer. Nous avons été à même de la con n aître qu i Pou a im e .......................... S fr .
v o ir dans maintes réunions d'études, dans ê tre olasaé avec les ouvrages de solenoee. ca r
maintes oonférenoes oh. m algré l ’affluence Il e st le plus dém onstratif, le plus scienti­ L e s M y stères du V e rb e , p a r le Docteur
du publio, os qui est souvent uu obstacle à fique e t le plus ourieux qui a it paru sur E L Y BT A B. — Etudes très prenantes, su r la
la réalisation des phénomènes, e lle a pu cette question ........................................ 4 fr. vie. les form es e t Iss oonleurm. su r les sym ­
prouver I'exoellénoe de sou organism e à ré a- L e F lu id e hum ain, p a r DE T R O M E L IN . — boles des lignes, des mots, des lettres, sur
g l r sou* l’action de la fora * magnétique. fies Lois, ses Propriétés. — I. Science de le p ou vo ir d e le pensée. O u vra ge luxueux,
Le* feu illet* du jo u rn a l de os développe, m ouvoir lo M atière sans être médium. Nom ­ aveo gravu res ooloriées .......................... J tr.
m en t constituent un bon liv re de lecture; breux m oteurs que l'on o o n ttru lt soi-même
c’e st aussi un bon o u vrag e d’enseignement L e L iv r e d e l a Chance, bonne ou mauvaise,
et m et e n m ouvem ent p a r ton fluide. — I I . p ar P A P U 8 e t DONATO. — H oroscope In d ivi­
dans lequel le lecteur p ou rra puiaer des L 'E tre psychique. Fantômes. Doubles des
in dications u tiles pour le mauiement des duel d e la Ohanoo, les secrets des talismans,
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des plue furieuses sensations intellectuelles. Fernand GIROD. - Etnde des plus documen-
i d r o it do v o ir une renaissanoe do photographies e t con stitu e la plus grande
lées sur les m anifestations du som m eil m a­ encyclopédie des sciences mystérieuses.
gnétiqu e e t des phénomènes do somnambu­ L'année 1909. preoquo épuisée, ao vend 10 f r . •
lism e lucid
lu ’ e — : ...................................... I f r . L'année 1910 ........................................... 6 fr. »
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d e M aan ètism e. p ar le Professeur DONATO. P o u r fa ire des E xp é rien c es sur l'Bxtério-
risation de la Sen sib ilité, le D édoublement du L a F in d u C h ristia n ism e, p a r Georges
-av e c le ttre-préface du docteur Encanssc (Pa- P IN Ç O N : préfaoo de P A P U 8 . — Oe liv r e de
pus). Cet ouvrage, divisé en vingt-deux le- corps humain, la L e ctu re d distance sans le
secours des veux, p a r Fernand QIROD. souffrance est é crit pour les personnes d'Age
pons, est an des plus complets qui a it paru fa it e t l'autour c ro it bon d’en déconseiller
su r la question jusqu’il oo Jour. I l perm et h Oo nouveau recu eil d'études se-recom m ande
de lui-m ème & l’ atten tion des chercheurs que la lecture h ocllce d 'en tre e lles qui. pou r
tous d’apprendre facilem en t l’ hypnotism e et quelque m o tif qu e oe soit, désiren t ooneerver
le magnétisme, e t de se gu érir ou d e gu érir passionnent les troublants phénomènes du la fo l chrétienne. O uvrage d e révélations dé­
les siens sans le secours, de la médecinè. 2 50 m agn étism e transcendant ................... 1 fr. 50 moniaques ............................................ 3 fr. 50
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trum ents servan t à les mesurer. Avec pré- fois en français, texte- en latin en regard. livres parus, il su/Jlt d'en donner le titre .
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Conseils, Recettes et Cjçrespondance
AVIS IMPORTANT : Une large place est réservée, dans poste, de bons de poste ou tim bres re la tifs à ces ru briques, doit
chaque numéro de la a Viè Mystérieuse », pour répondre d vent ê tre uniform ém ent adressés à
toutes Us questions que nos lectrices et lecteurs voudront bien LA VIS M Y STE R IE U SE , —
adresser à nos différents collaborateurs. La direction littéraire 3, ru e d e l'E s tra p a d e , P a r le , S*
et scientifique de la « Vie Mystérieuse » restant étrangère d mais a u x noms des collaborateurs d on t les noms suivent :
cette partie consacrée aux consultations médicales, consulta P o u r les consultations astrologiques : Madame de Lieu sa in t.
— du d octe u r: D r D e Biédine.
fions graphologiques, astrologiques, etc., les lectrices, lecteurs — graphologiques: M . le professeur D ack.
et "abonnis devront écrire ^directement d chacune des personna­ — de ch irom a n cie: M . l'p t a SaIb.
lités sous l’autorité et la responsabilité desquelles sont fontes — . " de la V oya nte: GabrieUe de M ire co u rt.
eu difirentes rubriques. — de la M a rra in e : M a rra in e Ju lia.
P o u r toutes ces rubriques, les tim bres sont -acceptés en
p a ie m e n t , mais avec une augm en ta tion d t-c in q centim es par
Toutes demandes de renseignements, tous envois de mandats- fran c, p o u r le change. L es tim bres étrangers sont refusés.
CO U K K l E R D D D IR E C T ^ J R Alin e. Bordeaux. — Prenex av a n t l e repas aux microbes d e la carie. Une bonne pré.
Sous cette ru b riq u e , i l est rép on d u à tou ­ de m idi e t du soir dans un peu d'eau une caution est m êm e d e se rin cer la bouche
tes questions a yan t tr a it à l'ensem ble des c u illerée A café d e la solution : après, chaque repas, ainsi qu e beaucoup de
m a n ifestation s psychiques : m agnétism e, T a r ir a te ferrico-p otaa eiq u e............ 10 g r. personnes le fon t, e t ne croyes pas qu e ce
h ypnotism e. succession, té lép a th ie, sp iritism e, S irop d'écorces d'oranges. Q. e. p. Î00 gi>- s o it p a r excès d e propreté.
etc., à ra ison de OM> c. la lig n e avec un m i­ Eau d istillée ..................... Q. s. p. MO gr. M a rra in e JO UA.
nim um de q u a tre lignes. — P r iè r e d'en in d i­ V o tre régim e e t v otre h ygièn e sont excel­
q u e r le nombre en fa isa n t la demande. lents e t to u s assurent une guérison fa c ile et
rapide. U N COUP D 'ΠIL SUR L 'A V E N IR
P . H. — Oui, c h er M onsieur, si v ou » cnl- Viviane. — P o u r é v ite r de n ouvelles criées,
tiriex un peu v o tre volon té, voue arriverez de rhum atism e, c e t h iver, b utes d e la tisane
tr è » v ite à oeU e situation t a n t déeirée. V on t d e feu illes de frên e e t portes la b a tterie ma­ C O U R R IE R ASTROLOGIQUE
pouvez re ce v o ir not\e jo u rn a l, c a r i l a rrive gn étiqu e n ° 2. I l voua fa u t ce degré de puis­
m aintenant chaa noe abonnée aane aucune sance parce qu e to a e êtes m a lgré to u t trèe C eue de nos lecteu rs qu i voudront connaîtra
m arque extérieu re. V o tre réflexion eet trèe attein t. I l fau d ra qu e tous la p orties to u t leu r ciel h oroscopiqu e, l’étoile tous laquelle ils

{ nete ; venez donc m e v o ir h v o tre passage


P arie, j e eera i trèe h en reax d e vona don­
n er quelqnee conseils à oc sujet.
l'h iv e r, particu lièrem en t la nnit. e t vone ver­
res peu a peu vos forces reprendre.
sont nés. lo p lan ète qu i les ré p it, les présapet
de leu r sipne zo d iacal (p assé, présent, av e n ir;,
M. Lu e. S. — Ne soyez pins désespéré, et devron t s'adresser â madame de Lieusaint,
Louise-Ja colbC onstan tinople. — M ais c'est j e ne m 'étonne pas des insuccès qu e tous vos l'astrolopue bien connue, charpée de cette ru ­
très volontiers. M adem oiselle, q u e j e vous traitem en ts o n t cas. Comment pouves-voas, si brique d lo V ie M ystérieuse.
servira i de p arra in auprès d e la Société In ­ é loig n é de tout, p ro fiter des bien faits des Consultation par la vo ie du jo u r­
tern ationa le d e Recherchée psychiques. M. F a ­ grandes découvertes médioales. Une seule mé­ n al. < f r . : co n s u lta tio n d étaillé e p a r lettre
bius de C ham pviüe eat le plue charm ant thode p eu t vous sou lager vite, e t am ener en p articu lière, S fr .
hom m e dn monde, il sera éga le m e n t enchanté six mois la guérison d'un te l d ébut de p ara­ A dresser-m andat ou bon de poste à M adame
de ae m e ttre h v o tre disposition. lysie, ce sont les fluides m agnétiques dns à de Lieu saint. a u x bureaux du jo u rn a l, en
A d rie n B . — L'ab on n em en t d e six m ois à la une b atterie paissante. Choisisses le n ° 2 et in diq u a nt la date de ta naissance (q u a n tièm e,
écrivea-moi d'ici deux mois. m ois et a n n ée), le terne e t. si possible, l'h eu re
Vie M ystérieuse coû te S fran c s en effet, c'est
le m oyen le plue p ratiqu e de posséder notre B iodet. — V o tre sang a beaoin d'être très de la naissance.

È iurnal ; son succès eet si con sidérable quo


ien souvent nos dépositaires, tons tr è s dé­
voués, en ' m anquent dès le second jo u r. Si
E uriflé, très dépuré, c'est la cause de vos
Dnrdonnrmente. vertiges etc... e t A v o tre âge
vous risques la congestion oérébrale fa c ile ­
M. M .. Gard. — 8 i tous ares nn caractère
aussi acariâtre, c'est qn e vans êtes affligée
v o tre bourse ne y o u t perm et pas d e diepoeer ment. C'eut égalem ent la cause de ces rou­ d u n » m a lad ie d'estom ac aaees sérieuse, vous
de 3 franes en une sente fols, eontorives donc geurs de la peau. Prenez chaque m atin deux dovries é crire p ou r œ la an D1 de Biédine.
& 4 numéros d'a vance, s o it 1 f r . p ar 1 fr. Vous cuillerées A c a fé de su lfate d e sonde dans un I l n 'y % pas d’au tra cas te s A la b ro u ille qu.
p on rres le recevoir fa c ilem e n t chee vous, il verre d'eau. A je a n , e t régularises le oours existe en tre vous e t M. v o tre frère. Voue h éri­
ne p orte aucune m arqu e extérieure. dn sang p ar l'influence bien faisan te de la te ra i de ce parent, il vous fe ra certainem ent
b atterie m agn étique no l qn e vous porteres sa légataire universelle. Jour p référab le :
A dga. — Lee cours d e la Société In tern atio ­ la nuit. je u d i: pierre porte-bonheur : o h rysolith e; cou­
n ale de Recherches Psychiques ne commence­ leur harm on ique: b leu ; m étal homogène, a r ­
ro n t pas a v a n t n ovem bre. Nous aménageons M. Daoust, A lg e r. — Très s a tis fa it qn'en an g e n t: m aladie A c ra in d re: cœnr. Vos jonrs
présentem ent les looaux dans lesquels ees mois A peine la - b atterie m agn étique no 1
vous a i t donné ta n t de force! e t apaisé vos heureux en 1912 s ero n t iee 24 fév rie r, 12 jn in ,
cours d oiven t a v o ir lieu. 3 septembre. 21 décem bre; e n tre p re n d vol
U DlBECTBCK. donienrs nerveuses. Vous voyez bien qne oe
affaire s im portantes oes jo nrs-lA de préféronoe,
numéro e s t suffisant. Tenez-m oi an courant
de v o tre oure. v on t aurez le m axim um d e ohance de réas­
sit*.
C O U R R IE R DD DOCTEUR D* de BLflDINB.
Au gu stine V. — I l m 'est im possible de von t
A la dem ande d 'u n g ran d «sombre de nos é ta b lir le thèm e horosooplqne de M. R., oar 11
lecteurs, nous oson s a tta ch é d notre collabo­ sera m o rt quand vous lires oes lignes. En
ra tio n le d octeu r de Biédine. — Bot testeurs C O U R R IE R D E L A M A R R A IN E
effet, sa destinée se term in e le 23 octobre
d ésiran t des consultations d étaillées et tra i­ Cens de nos lecteurs qu i d ésirent recevoir 1911. Poisse le s o r t vous l'a v o ir appris p ar
ta n t de toutes les maladies, d e v ro n t envoyer à cette place une con su lta tion de M arra in e une vols nn pen moins Inattendue qn e celle
I f r . p o u r réponse dans le jo u r n a l e t * fr. J u lia . sont p riés de lu i adresser 1 fran c en de n otre c h er jo u rn a l.
p o u r réponse p a r le ttre p a rtic u liè re . timbres-poste.
Ceue q u i d ésireron t une consultation plus V. K. T. — N é a n sam edi avec l'infloenoa
Bieatta. — A p p liqu e r une fo ie p a r semaine d étaillée p a r lettre particu lière d evron t Join- prépondérante de la p lan ète Meronre, oet en­
e » r le o o lr obeveln la p om m ade : pre fl leu r dem ande un bon de poste de fa n t sera très in te llig e n t e t très précoce. I l
Vaseline ................. M p. I fra n cs e t un tim bre pour la réponse. fera nn excellen t élèv e e t rem p ortera d e nom-
S o u fre p réc ip ité ............... * g r. breuees récompenses p a r sa persévérance et
Goudron ............................... 1 g r. M td icis de B . — O al, m a chère petite, vous son assiduité. I l donnera entièrem en t satis­
e t la v e r le lendem ain avec ean tièd e e t savon tronveres dans mon c o ffre t uno ezoellente fac tio n A scs parents. I l se m ariera asaei
b la s e . T enet-m oi an cou ran t des résultats crème q n i vone adoucira la peau e t voue ren­ tardivem ent, vers la vingt-huitièm e année e t
con cernan t la ohnte des cheveux. d ra plus b elle encore : en quelques minutée, épousera nne fem m e vigila n te e t p arfaitem en t
Mme a. 3. B. — T ou t oe q n e vous; me d vous seres transform ée. 2' L a sole bleue se­ d igno de eon a ffectio n Je ne vous d ira i pas
ertvea IA n 'est pas a u tre chose que de ._ r a it préférab le e t oette couleur sera très A q n 'il sera fortun é, mais je puis voue as­
neurasthénie aveo prédom inance ge strtq n e : la mode oet hiver. J' Vous pourries aussi surer qu’il sera tou jou rs A l'a b ri du besoin
d o è oea douleurs, o e. m a laiem d e l'estom ac. vous s ervir de l'eau de Ohrysis, toutes mes e t q u ’une honnête alsanoe lu i eet promise
Puisque voue n e p ooves v en ir lo i e n iv re nn clientes en son t satisfaites. J e puis vous en pour ees vieux jours.
tr a ite m e n t électriq u e, j e voua conseille le e n v o ye r an flacon avec le mode d'em ploi, p ar M m e DB L i b u b à in t .
p o r t de la b a tterie m agn étique no 1. Ea fluide poste fran co e t recomm andé, oontre m andat
m agn étique rem placera p ou r vone to u t an tre de i.éê.
traitem en t, e t a n fflra à vona am élio re r peomp- M iette-Soissons. — N e vous désoles pas ainsi, U N COUP D 'Œ IL SUR L A DE STINE E
tem ent. les bains to tau x A base do son on d'amidon.
B iaeine. — J e ne puis pas vou e répondre A raison d’ nne fo ls on deux p ar aematne. O O U B R IE R DE L A M A IN
dans oee colonnes, où la place m 'es t lim itée. I l fo n t rapidem en t d isp araître oette p e tite ir­
ritatio n d e la pean. L e ch iro m a ncien llp ta Sa ib te m et à la
vone fa n t une ooneultation p articu lière . En disposition des lecteu rs de ce jo u rn a l pour
atten dant, saches qn e l e flu id e m agn étique Q uenotte. — I l ast absolument nécessaire fa ire une analyse de le u r m ain et des signes
g u é rit absolum ent eee Ynaui d e mine. J e ae de se rin cer chaque jo u r la bouche aveo une q u i y sont contenue.
■nie dono pas eurpris dn snocèe qn e votre ean d en tifrice, o a r 11 reste tou jou rs quelques Réponse p a r la v oie du jo u rn a l, I f r . —
débris d 'a lim ents en tre les dents, oenx-el en­ P a r lettre p articu lière. J fr.
tren t' en décomposition e t donnent nalssanoe l ’pta S a ib r e to it les abonnés et lecteure

- 318 -
CO UR R IE R
de la * V f* Mystérieuse tous les Jours. qui au ra de la peine à réaliser son rêve, il mèche de cheveux ou u n o b je t a y a n t été to u ­
do » à 6 heures. ché p a r soi ou p a r la personne p o u r la q u e lle
P o u r tes co nsultations p a r cori-èspondahcee. __ risqu ct d’a vo ir à sou ffrir' énormément. on consulte. •
pren dre une fe u ille de p a p ier b la n c, (a p ot­ De nombreuses lignes sur le m on t de la Luno a
ie r doucement 'au-dessus d'u ne lam pe d pé­ in diquen t une propension anx désirs de voy a­ G. M ., SI. — Vous doves tro u ve r c e p o r te ­
trole dont oh dtiro élevé la K f i M i e t rem u er ger. Une lign e plus gran de d it mémo asscx feu ille dans v otre a rm o ire du deuxième étage.
constam m ent la- feu itte de p a p ie r p ou r Setter nettem ent ~qno vous traversera* les-m ers - . -Bouleves-tme p ile -d e -s e rv ie tte s -sitnée-fc..gau-
gu elle prenne feU. '
OPTA 8AIB. che, e t - vous ren trerez e n possession de la
Cotte opéra tion aura, pour résu ltat de n oir­ «/■somme qu i vous a p p artien t. 2' Vous d evei
c ir u n iform é m en t le papier. P o u r prendre lui pardonner, c a r c ette fa u te au ra une
ensuite l'e m p rein te , apposer la jn à in gauche CO U BBIE B GBAPH O Li gran aS lin flu on co s u r lu i, e t Je vois qu’ une
su r lé côté n o ir c i, puis la re tire r, l ’em­ longue p ério d e de bon h eur en résu ltera pour
preinte est fa ite , i l n e reste plus gu 'd la Cou® do nos lecteurs q u i « lè v e r o n t une
lS*or en la plong ea nt dans de l'a lc o o l d brû­ analysé do le u r é c ritu re (c a ra ctère, p ortra it vous. 3’ V o u b "lerex un gran d v o y a g e en A lg é ­
le r eue l’on a iira versé d a m une assiette; physique ot m oral, présages) , devro n t s’a­ r ie dans le cou ran t de m a rs 1912.
laisser sécher et en voy er te lle q u e lle à Upta dresser au professeur Bach, grap h ologue, F ran çois a m oureux. — 1‘ D ette Jeune fille
S a it. dont la science ot l a persp ica cité sont sans n’ atten d qu e vos aveux p ou r y répondre.
Ticuiiô.
rivales, uiet nui
q u i est cm
cha rgé de c e tte ru b riq u e 2# S i vous vous déclares de suite, vous vous
B ru n , 10. — V o tre lip p e d e cœur e s t coupôe m a rierez en fé v r ie r 1912. 3" J e vous vols une
vers la tren tièm e an n ée" ce g u i in dique une à la V ie Mystérieuse.
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affections, vous êtes susceptible d e diviser
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vos sentim ents e t c e sera pour vous la cause Sta llera . A vign on . — Une é critu re mon­ du jo u rn a l et le p eu d e p la c e d on t
de bien dee^ tourments. tan te comme celle que vous m e soumettez, nous d ispo son s, n o u s o b lig e n t en core
L ign e d e rv ie bonne, rien à redo u ter sous indique un individu a y a n t le gran d désir p ou r cette fols-ci, à r é d u ir e ,le s cour­
le ra p p o rt dê la santé. L a lign e d e tète est d ’a r riv e r e t v oy a n t to u t en bien. Cette écri-
o ourte; i l y a d an ger pour cette p a rtie du to r e f a it les heureux dans la vie, les o p ti­ riers de nos c o lla b o ra te u rs ; aussi
corps.

________ - -
mistes, ceux qu i cro ien t qnë to n t est pour nous p rio n s les le c te u rs q u i ne tr o u v e ­
M ida to rd e . — De grands ra m ea ox partan t le mieux dans le m eileu r des mondes. Les r a ie n t p as le u r c o n su lta tio n d an s ce
de l a lign e de cœ ur e t s'étendant lo in sur le petite crochets rentrants à la fin des mots
'm o n t de J u p iter révèlen t eu voue un idéaliste dé<tèlent une certaine tendance & Tégoisme. n u m éro, d e v o u lo ir b ie n e n v o y e r le u r
nn am our de soi qui f a i t trop souvent oub lier adresse à n o tre s e rv ic e des ru b riqu es,
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L A -Ol/S t o r S T E K t Ë Û É È

G U É R IS S E Z - V O U S S A N S D R O G U E S J
Avez-vou» des douleurs? Souffrez-vous
Êtes-vous goutteux? De la Tête? De l’Estomac?
Digérez-vous mal? De 1s Poitrine? Des Dents?.
Vos nuits sont-elles mauvaise** Des Nerfs? Du retour d ’ig e ?
Ëtes-viHu neurasthénique} f Manquez-vous de volonté?
E v it e * , s u r t o u t d e v o y s d r o g u e r 1 G u é risse x -v o u s p a r le MAGNÉTISME,
ce rem ède q u e l a n a t u r e a m is à l a p o r té e d e v o tr e m a in . P o rte * sim p le m e n t ;

CETTE INVENTION LA GUÉRISON


MERVEILLEUSE VIENT EN DORMANT
supprime à tout jamais, Le courant maitnético-
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