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Quatrième A nnée.— N. 96 25 D é c e m b r e 1912. — P r ix 20 C e n t.

PTB U C A TION B I-M R N 9 U EL L E PA RAISSANT LE IO ET LE 28

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S ecrétaire
D irecteu r
GÉNÉRAL,^
Maurice de Rusnack Fernand Girod

Rédaction et Administration Conditions d’Abonnements:


|)4, rue Ssint-Jacq««s - Paria n c c .............l ’i an: 5 francs
Telephone 82 0-09 anfer . . . . l'n an: • francs
LA VIE MYSTÉRIEUSE. Publication bi-mensuelle paraissant le 10 et le 25
F o n d ateu r D O NATO
D irecteur: M. MAURICE DE RUSNACK ^ Secrétaire G énéral: FERNAND GIROD
Principaux Collaborateurs : P A P U S . — D O N A T O . — Hector D U R V IL L E . — Fernand G IR O D . — H enri M A G E R . —
Com m andant D A R G E T . — Evariste C A R R A N C E . — Jean B O U V IE R . — Gaston B O U R G E A T . — Léonce de L A R -
M A N D IE . — F abius de C H A M P V IL L E . — Pierre D É S IR I E U X . — Em ile D U B U IS S O N . — Jules L E R M I N A . — M a rc
M A R IO . — Eugène F IG U IÈ R E . — E douard G A N C H E .— Nonce C A S A N O V A . — S y lv a in D E G L A N T IN E . — H.-C.
J A M E S . — Professeur D A C K . — Upta S A IB . — de L IE U S A IN T . — M mc M A U R E C Y . — M n° de M IR E C O U R T ,
etc., etc.
CONDITIONS D ’ABONNEMENT ' Eüa n c e H n an> £ f r d n c s Tout ce qui concerne l’administration, la rédaction,
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Les abonnem ents partent du 1er Janvier, 1er Avril, adressé à M. le directeur de la « Vie Mystérieuse »,
1er juillet, 1er Octobre 174, rue SainUJacques, Paris*Ve.

— SOMMAIRE DU NUMÉRO

Les miracles de Magny, MAURICE DE RUSNACK. — f GIROD. — La quinzaine astrologique, Mme DE LIEU-
Le Chemineau, Conte de Noël, NONCE CASANOVA. I SAINT. — Echos et Variétés. — Un cours oral de Ma­
— Le Spiritisme est. une science, GABRIEL DE- J gnétisme. — Table des matières parues dans le cou­
LANNE. — Notes et documents pour servir à VHis- J rant de Vannée 1912. — Consultations. — Courriers.
toire de VAstrologie, H.-C. JAMES. — Un appareil à j — Principaux journaux spiritualistes. '— Les livres
enregistrer les manifestations de l'invisible, F. G. C. J dont on parle.
— Echos et variétés. — Correspondance, FERNAND }

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Tous ceux de nos lecteurs qui contractent un abonnement d’un an et tous ceux de nos abonnés qui renouvellent
ont droit à choisir parmi les primes suivantes :
LE P O R T E -B O N H E U R , D IT BIJOU SY M P A T H IQ U E , DE Mlle DE M IR E C O U R T . Consistant en
une T R E S J O L IE B A G U E E X T E N S IB L E , en argent doré, pouvant aller à tous íes doigts et pourvue d’un cœur avec lapierre
et l’indication du mois de la naissance. Cette bague peut être portée par tous, m ais elle s’adresse plus particulièrem ent aux
dames. A u ssi les m essieurs pourront-ils demander l’E P IN G L E D E C R A V A T E S Y M P A T H IQ U E , en argent découpé et flli-
grané, avec pierre de couleur : rubis, saphir ou émeraude.
La M A IN - F E T IC H E D ’U P T A S A IB . Ravissante petite breloque en argent doré, gravée à la m ain et de forme arch aïque,
offerte par le chirom ancien Hindou.
Nous prions nos abonnés de vouloir bien nous indiquer la prime choisie en même temps qu’ils nous font parvenir
la demande d’abonnement. Ils ne devront pas oublier de nous joindre 1 franc en timbres-poste pour les frais adm inistra
tifs, frais de port et de manutention.
Ceux de nos abonnés qui préféreraient encore à ces nouvelles primes des ouvrages de bibliothèque, nous pouvons leur
faire parvenir un des livres suivants dont il nous reste encore quelques exemplaires :
Le Calvaire d’une Hypnotisée, de Sylvain Déglantine.
Le Livre de la Mort, d’Edouard Ganche.
Nous avons également encore quelques superbes gravures du Christ, de Quentin Metsys, que nous tenons à la dispo­
sition des amateurs.
A toute demande, ne pas omettre de joindre un franc pour frais.

25 décembre 1912 (Noël). — 19° degré du signe zodiacal Pour les enfants qui naissent en ce jour, il est dit : E sp rit
le Capricorne, influence par la planète Saturne. C ’est le supérieur. Initiation aux grandes vérités Elévation cer-
G R IS F O N C É qui s ’harm onise le mieux avec le signe et la taine.
planète.

Le Véritable £Cimarvact) du /Merveilleux est épuisé


Nous prévenons nos lecteurs que le Véritable Almanach du Merveilleux est totalement épuisé en nos magasins
et qu'il ne nous est plus possible de donner suite à de nouvelles demandes.'
•- ■' ' ■
---- - Publication de la Bibliothèque Générale d’Editior.s :— —
Quatrième Année — N° 96 25 Décembre 1912

J o u r n a l P o p u la ir e Illustré d e s S c ie n c e s P s y c h i q u e s et O c e ulte s

Etude des Forces Inconnues dans toutes leurs manifestations :


M A G N É T IS M E H YPN O SE T É L É P A T H IE S C IE N C E ASTRALE
S U G G E S T IO N S P I R IT I S M E P S Y C H O L O G IE
M É D IU M N IS M E C L A IR V O Y A N C E
O C C U L T IS M E R E L IG IO N P H IL O S O P H IE

L A Q U IN Z A IN E O C C U L T E

l’ar M. MAURICE DE RUSNACK


^ Q Q
Le 22 avril 1906, mourut à Magny-sur-Tille, petite loca­ chements d’un cœur blessé et mal compris, à côté duquel
lité de la Côte-d’Or, dans la banlieue de Dijon, une vieille une grande dame, vêtue luxueusement oubliant en ce mo­
paysanne dont les souvenirs, de mystérieuse mémoire, ment son mépris pour les pauvres, attend patiemment son
sont toujours présents à l'esprit de ceux qu’une tour. Elle implore, elle aussi le retour de son mari.
confiance terme et une foi ardente ont conduit à elle, pour A côté, une toute jeune fille, humble et modeste vient
les besoins de leur cause terrestre ou spirituelle. demander « à sa bonne mère », qu’elle voie elle doit suivre
Je veux parler de Mlle Françoise Sauvestre, humble pour ne pas s’écarter de la ligne de conduite qui doit
martyre, dont la vie ne fut qu’un long et douloureux cal­ la rendre heureuse. Un vieillard sentant venir la mort, et
vaire, à la source duquel chacun venait puiser force, ré­ appréhendant les conséquences de sa vie sans foi, et mal
confort. courage, ou recouvrer santé et situation perdue. remplie, vient chercher réconfort et conversion auprès de
J’ai pu au cours de ces 3 années dernières, contrôler « Bonne Françoise ». Un autre, la conscience en défaut,
quel culte prestigieux les habitants de cette contrée, vouent s’apprête à demander conseil au sujet d’une affaire d’in­
à « leur Sainte ». C’est ainsi, qu’au village et à plusieurs térêts, négligeant à dessein, de dévoiler son état d’âme
lieues à la ronde, on la désigne. présent.
Une humilité profonde, une simplicité admirable, une Bonne Françoise, l'arrête ! « Je vais, dit-elle déjà, ré­
bonté parfaite, une abnégation complète d'elle-même, telles pondre à la question cachée. Réparez, vous-même, en allant
sont les qualités dominantes de sa nature. Cette belle vous accuser à votre voisin, la mauvaise réputation que
âme, absolument déshéritée de la nature : cul de jatte, no vous lui avez acquise par vos médisances, vos calomnies
sachant ni lire, ni écrire, avait le don miraculeux de et vos jugements téméraires. » Un dernier, enfin, rail­
guérir, et de soulager tous les maux, par l’intervention leur, hypocrite, orgueilleux, tantôt affichant, tantôt dissi­
d’un pouvoir surnaturel, qui disait-elle lui venait de sa mulant son but ! la curiosité, se voit tourner le dos sans
piété et de sa confiance absolue en Sainte-Philomène. Puis mot dire. Mais en parlant, il sent sa conscience inquiète,
aussi de la grande vénération qu’elle vouait au Curé ravagée, et revenant sur ses pas, il dit : « Ma bonne Dame,
d’Ars avec lequel elle était restée en rapport durant trente voyez mon état, je souffre, guérissez-moi ? »
ans. Et Françoise, toujours bonne, intarriss'able dans ses bien­
Sa nourriture consistait en un peu d'eau et de pain, faits dit : « Allez, soyez tranquille ».
parfois quelques pommes de terre ajoutaient un superflu Et « bonne Françoise », à ceux qu'elle en juge dignes,
à ce frugal repas. Son lit était un court paillasson placé à distribue un peu d’huile épurée, de cette huile qui, cons­
même sur la dalle froide de sa chambre. Un autre pail­ tamment brûle devant l’autel de Sainte-Philomène.
lasson, je l’ai vu, mesurant à peine 1 mètre de long, lui Cette huile chasse les « mauvais Esprits », guérit par
servant de couverture. Chaque matin une cuillerée d’huile son application, les maux corporels, et remplit les lieux
épurée ayant brûlé devant la chapelle de Sainte-Philo­ où elle est déposée d’un atmosphère de sérénité et de
mène, lui tenait lieu de déjeuner. bien-être. L’argent n'est pas accepté, sauf parfois, une
Le consultant, n’avait pas à parler. Son abord seul, menue pièce d’un riche. Et cet argent est employé à l’achat
permettant à Françoise de pénétrer immédiatement et in­ de l’huile qu’elle consacre à Sainte Philomène. Une dame
timement au fond de son cœur et de sa conscience. bien informée m’a dit que la dépense s’élevait à 700 ou
Souvent, la guérison s’opérait sur le champ, sans conva­ 800 francs par an.
lescence : le malade constatait une brusque transition du A propos d’argent, voici un court récit qui fera saisir com­
mal au bien, que ce mal fut corporel ou moral. Tantôt bien son détachement pour les biens de la terre était
un malade, qui, ne pouvait se déplacer, envoyait un man­ grand. Un homme jeune encore à son enfant couché sur
dataire, à « Bonne Françoise », obtenait sa guérison, ou un lit d’hôpital depuis plusieurs mois. Les docteurs n’y
sa convalescence, avant même, le retour de l’envoyé. peuvent rien, et l’état alarmant du bébé, conduit le pauvre
Nous voyons autour d’elle, implorant son tout Puissant père près de « Bonne Françoise ». Celle-ci le voyant entrer
secours, et réclamant avec les cris du cœur : désespoir lui dit : « Il est bien malade, mais votre venue va le
ou repentir, aujourd'hui un cœur endurci par l’épreuve guérir. Allez vous-eri ». Interdit le visiteur reprend :
ou les chagrins multiples ; une femme lasse de la vie, un « Qu’est-ce que je vous dois ? »
ménage troublé, des fortunes en dangers, des angoisses Et Françoise de répondre : « 22 sous ». Aussitôt
maternelles, réclamant dis-je, son appui céleste pour so­ l’homme tire des profondeurs de sa poche un petit porte-
lutionner toutes causes. Demain, nous assistons aux épan­ monnaie, bien plat ; ses doigts, fouillent à l’intérieur pour
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LA VI E M Y ò T E ' R I E U S E
; lierais les objets, les choses environ-
retirer lu menue monnaie. Mais Françoise l’arrête en lui jje verrais,
....... v: Jje «îstn ^ mere,
ma inere, en geneiui
général peu uispusee
disposée
disant : « Allons mon brave homme, vous ne pouvez pas Sili«“ *»» d elle cette délivrance, je
me donner 22 sous, puisque vous n’en avez que 21. » Gar-
« rf? Pour vous. A midi, quand vous arriverez à la Gare me* tus’ »• m viliocrp 100 mètres environ, nous séparaient
ue Chagnv, vous serez bien content de prendre un bouillon ie des à maman : . Ote-moi
pour vous réconforter■. Gardez votre argent. »
Fe consultant tourne le dos, et en partant s'inquiète de ce b a n d e a u ça me gêne ». Non sans craintes, ma mere
connaître le montant exact de ses tonds. En effet, dit-il, An^itèt le Vis ie discernai tout ce qui était autour de
je n avais que 21 sous, je croyais être plus riche que cela, m oi l e s poules,'les vaches, les jardins, le petit pont, les
ces 21 sous ont. été employés, tel Françoise l’avait dit,
a restaurer le voyageur, en gare de « Chagnv ». îfàuts peupliers uui bordent la route Et depuis ce jour,
Ainsi donc, chacun quitte « la lionne Mère », réconforte je ne soutire plus, et mes yeux n’ont plus jamais connus le
et bénissant le ciel, la Providence, de les avoir conduits voile. . . , .
la ou ou trouve remède à tous les maux. En ce qui me concerne, voici un iau .
Je pourrais Qçciimuler ici, multiples cas de guérisons, a Pendant les vacances dernières, au 22 septembre lJL,
multiples prouves de situations sauvées, pendant tout le i’allai faire à « Donne Françoise », le pieux pèlerinage,
cours de cette longue vie : 92 ans. A 7 ans, disait Fran­ que chaque jour je lui faisais, accompagnée toujours de
çoise, ce pouvoir, je l’avais déjà. Mme M..! Donc, ce jour-là, nous y allâmes avec 1intention
Mais j arrive aux faits miraculeux qui se sont produits de lui adresser nos adieux, devant îentrei à Paiis, le 25,
depuis sa mort, En effet, les mêmes résultats, tel, elld tro is jours après. Nos préparatifs de départ ne nous per­
1 avait prédit avant sa mort, s’obtiennent, près de sa mettant plus, à notre avis, de retourner à elle, les 2 jours
tombe, et à distance. suivants. Le 22 de chaque mois, amène une grande
En outre, on assiste parfois à des phénomènes si trou­ affluence de pèlerins et précisément un grand nombre de
blants que les esprits les plus sceptiques et les plus so­ gens groupés là, près de son tombeau, ne me permis pas
lides, s inclinent par respect, ou par crainte sur les restes ce jour-là, de m'avancer tout près de la chapelle où je
sacrés : l ne apparition soudaine d'elle-même sur une des voulais lire une prière faite par Françoise, placée là. par
feuilles de lierre qui compose une couronne qui lui est une personne qui, après la mort de Françoise, obtint le
offerte, en gage do reconnaissance. privilège de ce souvenir entièrement de cette longue réci­
Toutes les personnes présentes voient l’apparition, en tation.
même temps. Un bouquet en feuilles ot fleurs métalliques, Ainsi pour cette raison, nous revînmes le lendemain
lui est offert par trois personnes ; il est déposé sur sa 23 septembre. Je voulais et tennis absolument à lire cette
tombe. Tout à coup, ce bouquet s’élève lentement dans prière avant mon retour à Paris.
l’air, y stationne quelques minutes, puis revient délicate­ Nous sommes seules : Aujourd’hui lundi, à 2 heures,
ment à son point de départ. Françoise, nu jour apparaît après-midi, l’heure n’est probablement pas propice aux
à 5 personnes, sur les traits d’une Vierge, en terre cuite visiteurs pieux. Cela nous étonne un peu. Tant mieux, je
qu'on vient de lui offrir. pourrai lire la prière. Un livre de messe déposé sur un
D’autres sont touchés par elle, affirment-ils, d'autres bénitier, m’indique cependant que quelqu’un est venu, et
sentent un baiser se poser sur leur joue, qui conserve du va probablement revenir chercher l’objet laissé. Je me dis :
baiser un peu de. salive. Et personne, dans le village, ne « Dépèche-toi de dire la prière ». Mme M. s’assied, seule
$sétonne de ces faits. Chacun en p u le avec simplicité et tous derrière moi sur un banc, séparé de la place que j’occupe
écoutent sans surprise. de trois mètres environ. Et tout près de la tombe, debout,
Une personne de mes amis qui a passé une partie des j? lis attentivement, non sans hâte, les touchantes paroles
vacances dernières aux environs de Magny-sur-Tille et dont que Françoise elle-même adressait en supplique à ses
la bonne foi et l’intégrité de conscience sont pour moi Saints préférés. Arrivée au passage où il s'agit de Sainte
•absolues, a été en curieuse, mais aussi on confiance sur la Philomene, c'est-à-dire presque au début de la prière, des
tombe de la guérisseuse pour tacher d’éprouver par elle- cris d'appels aigus et perçants, sortant du tombeau, me
même les effets miraculeux que l’on met sur le compte tirent de ma méditation. Ces appels se répercutent comme
de la « Bonne Françoise ». Elle ne fut pas déçue comme un écho dans les sapins environnants : « Marie, Marie,
on va le voir dans le propre récit que sur ma demande, amie, amie ! !» Je tressaille, j’ai peur, et satis faire un
elle voulu bien faire de son \oyage à Magnv. mouvement, un geste même, je reste figée devant cette
Je respecte tout au long la noté religieuse qui domine prière, à ma place, dans ma même attitude» sans un mot.
dans ce récit pour ne rien lui laisser perdre de sa saveur Ainsi, clouée au sol, j'attends deux ou trois secondes,
et de sa sincérité. peut-être, et n entendant plus rien, je continue ma lecture,
sans m expliquer la signification ni le pourquoi de ces
Cette année, 10 août 1912, je partais à la campagne, ac­ lugubres appels. A peine, avais-je lu deux ou trois mots,
compagnée de mon amie, Mme M..., dans un village, dis­ que les mêmes appels retentissent, plus prononcés, plus ac­
tant d'un kilomètre environ, de la localité ou Françoise centués, plus pressants, : « Amie, amie, Marie ! ! » Cette
Sauvestre a vécu, quand, une dame, assise, en face de fois, absolument désemparée, bouleversée, glacée de ter­
nous, (nous étions dans le même train), engagea la con­ reux, je me retourne et courant affolée à Mme M., je lui
versation sur le charme que lui causait ce voyage. Elle dis : « Entends-tu ces cris, ces appels ? On nous appelle,
ajouta : chaque aimée, j’effectue ce même trajet, je vais on nous parle ! J ai peur. Qu’est-ce que c’est que çà ! » Et
près de Lausanne, et chaque année, en passant en gare
de Magny, j’évoque un bien doux, bien mystérieux, et bien
lointain souvenir ». « Quoi donc ! dis-jê ». Elle reprit :
« j ’avais 12 ans, j’en ai 30, maintenant, j,’habitais près de ce que tu allais faire. Et
Lausanne, dans ma famille. Depuis plusieurs années, mes puis, surprise, j ai eu un moment d'effroi ». Pendant cet
yeux presque clos par un mal inconnu, dissimulaient a ma échangé d impressions, les mêmes appels sortaient encore
vue tout ce qui m’entourait. Je souffrais, et tous les maî­ du tombeau : « Amies, amies, approchez ! » Mme M s'ap-
tres de la science, oceulistes et autres, ne purent lien nroche. Je la suis. irprnhiania *__
à mon mal, qui de jour en jour, s’aggravait.
Ayant eu connaissance des pouvoirs surnaturels de
Françoise Sauvestre. ma mère me conduisit a elle. J y ai- actuel de nos situations et les conséquences futures qui en
rivai, les yeux couverts d’uu épais bandeau,tant la lu­ sortiront. Puis, quelques questions, parmi lesquelles, je
mière du jour m’était pénible et accablante. Nous res­ cite : y Bonne Françoise, nous assisterez-vous dans tel
tâmes près d'elle quelques minutes. Ma mere crut devoir acte. Nous éclaireiei-vous dans tel ou tel dessein ? etc. »
lui expliquer l’objet do mon mal- Puis, la bonne vieille A chaque question un « Oui » catégorique et vibrant sor-
nous dit : « Vous pouvez partir ». Nous partîmes. En sor­ tit du tombeau.
tant, de là, il me sembla que si j’enlevais mon bandeau, I ne autie question très personnelle fut posée, elle n’ob-
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L E S M i % [ C L E S D E M A G E ï - S U R- T I L L E

tint pas de réponse. A ce moment, nous entendons uuel* trice. leur tribut d'hommages et de reconnaissance, que
«tues bruits de pas. Nous tournons là tête et voyons aeux chaque jour augmente en nombre et en valeur : La cha­
dames s'avancer près du tombeau. Elles venaient chercher pelle de Sainte-Françoise Sauvestre » est, en effet, une mer­
nous le vîmes, le livre de messe, déposé là. par elles, un veille composée d’objets de piété de toute beauté.
instant auparavant. Nous déduisîmes que l'arrivée de ces Ne sont-ce pas, en effet, de véritables miracles qu'opérait
personnes nous invitait. « Françoise » et nous, à nous et qu’opère encore, malgré sa mort, cette humble
quittei. paysanne ? Lourdes, ni aucun des autres lieux de pèleri­
Mme M. me cou muniqua ce détail, en cours de route : nage analogues ne font, certes, rien de mieux ni de plus
Elle entendit, dit-elle, les premiers appels au moment pré­ fort. Et l’on so perd en conjectures sur la cause produc­
cis. où elle invoquait Sainte-Philomène. L’est-à-dirc au trice des résultats.
moment même où moi-même je lui parlais. Est-ce de l'hallucination ? de la suggestion ? de l'auto-
smrgestion ? Allez-y voir. Pour nous, nous retenons les
Et c'est là. aux pieds de cette « Donne Mère » de cette faits : ils sont étranges, déconcertants, ils tiennent du mi­
grande Ame, que tous, pauvres et riches, viennent, à pré­ ra-le.
sent. trouver grâce et consolations, et offrir à leur bienfai­ Maurice de Hisnack.

Le Chemineau
(Conte de Noël)
----- * -----

Depuis le dernier village traversé vers midi, l'homme ne en plus déchirante ; toutes les griffes atroces de la Dou­
s'etan arrêté que deux fois : pour enlever une petite pierre leur se posaient peu à peu sur la destinée de l’homme.
qui avait pénétre par la semelle trouée d'un de ses souliers La neige tombait, maintenant, à gros flocons ; la lumière
et pour écouter l'angélus du soir, dont la voix divine lui de la lune éclairait cette solitude, mais si faiblement qu'on
était venue, il 11e savait d'où, d'une chapelle, sans doute, eût pu prendre ce brouillard lumineux qu elle était pour le
cachée dans la grande forêt effeuillée que la route cô­ reflet de la neige.
toyait. L'homme pensa :
C'était un son de cloche qu'il lui semblait n'avoir jamais » J'ai bien sommeil ; la tète me tourne ; mais si je me
entendu, et qui était descendu comme une caresse céleste couche, je suis perdu.. »
sur son pauvre cœur misérable. El il marcha encore.
Il avait été très pieux, cet homme : des prières ferventes Bientôt, il resta debout seulement, il n’avançait plus.
s’étaient élevées de sa foi et de son humilité, et les par­ Rien n'était plus en lui que l'horreur du froid, l'horreur
fums qui s'exhalent des cassolettes qu'on balance au pied de la fatigue et l'horreur de la faim.
de l'autel, 11e sont pas plus purs que l'avaient été ses priè­ (Tétait un pauvre chemineau dont l’âme vascillait dans
res. cette nuit d'hiver.
Sa jeune raison ne s'était pas fait faute, jadis, de se ha­ Il sentit bien qu'il allait mourir ; il ne fit aucun adieu
sarder à discuter les dogmes, mais la puissance souve­ à cette vie qu'il quittait, comme font la plupart de ceux
raine de l'instinct l'en avait dissuadé. <*n créant en lui cotte qui s'en vont.
impression sacrée, que la prescience doit être la seule rai­ Il lut pris de vertige et trébucha.
son des créatures choisies à qui il a été donné, durant la La piété que l'angélus du soir avait réveillée en lui, était-
pauvre course terrestre, de percevoir l'éblouissement éter­ partie ; ses souvenirs étaient partis ; son faible espoir éterfi
nel de Dieu. parti : il restait seul avec sa détresse.
Il avait été très pieux, cet homme, mais la misère s'était L’était un pauvre chemineau éperdu, muet de teneur, et
posée sur sa piété comme un reptile sur un bloc de mar­ (fui voyait bien que le ciel était aussi hostile fue les.
bre, et, maintenant, les piières qu’il murmurait, les rêves hommes.
pieux qu'il axait, n'étaient plus que d'informes bribes, Lorsqu'on 11'est pins qu'un malheureux sans fd\er, sans
parmi les tiraillements de sa fain . « Les souffrances du pain, sans espoir, sans la moindre lumière qui vous éclaire
corps ont pour mission ». dit un père de l'Eglise, de reje­ vers un but, on finit par se persuader que Dieu ne daigne
ter toutes les douceurs mystiques de l'âme ; si elles n'y par­ plus se pencher sur ceux qui souffrent ici-bas.
viennent pas, c'est que celui qui les supporte, a la grandeur Fn grand silence impressionnant était sur cette nuit gla­
sublime des martyrs chrétiens et des saints... » cée ; on n'entendait, pourtant, par moment, de petits bruits
Mais, cet homme n’avait pas la grandeur sublime des secs : c'étaient des branches qui se rompaient, dans la fo­
martyr- chrétiens et des saints. Ce n'était qu'un pauvre rêt effeuillée, sous le poids de la neige.
diable de chemineau dont la foi s'était endormie au fond Il n’y avait de lueur nulle part Ni à l'horizon, ni dans le
d’une âme sans force, sans espoirs, sans illusions, dans cœur clé cet homme.
un corps sans nourriture. Maintenant, de gros nuages interceptaient, tout, à fait,
Cependant, cette cloche de l'Angelus, lui avait donné les rayons de la lune. On 11e pouvait imaginer de nuit plus
comme le goût oublié de ses extases passées : elle lui avait ténébreuse : il n'y a que la méchanceté de la plupart des
été infiniment douce, quoiqu’il n'eût pas mangé depuis hommes qui soit aussi ténébreuse.
deux jours. Il lui avait semblé que sa foi se réveillait, La fatigue, le froid et la faim, ces trois pesanteurs si­
qu’une correspondance inexprimable s’établissait, soudain, nistres, firent enfin que l'homme s’abattit, comme écrasé.
entre sa détresse et la miséricorde du ciel. Il esquissa l'effort de se débattre, exhala une espèce de
Et il s'était remis à marcher avec beaucoup de courage. cri qui ressemblait, déjà, à un râle, et s'endormit.
Sa fatigue lui était moins lourde, la meurt 1issure de ses A ce moment, la neige cessait de tomber.
pieds moins douloureuse ; sa besace vide, <p:i lui tlottait Et l'homme eut- un rêve.
à la hanche, lui semblait moins vide : un petit souffle d'es­ Le n'était p is un de ces rêves merveilleux qui compensent
poir I i gonflait, qui annonçait le pain prochain, le bon pain souvent les pauvres diables de la réalité atroce ; ce. n’était
dont le craquement est une harmonie sous l°s dents vora­ pas une (te ces visions indéfinies où semblent s'amalgamer,
ces. et dotit l'odeur est une odeur d’encens qui glorifie la en un éblouissements, les espoirs, les chimères, les désirs,
forme et Ta beauté de la vie. qui ont traversé l'esprit à l'état de veille ; c'était un rêve qui
Mais Tes heures passaient. le pays était toujours aussi reflétait, simplement, la réalité, comme une nappe d'eau
désert, le froid de plus en plus rigoureux, la faim de plus claire reflète les arbres qui s’élèvent sur les bords.
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LA V I E M Y S T E R I E U S E

L était encore la nuit noire, et le froid, et la faim., et In là ’ Ecoute! Ecoute!... Ce .sont les cloches de Noël!...
neige qm s etendait comme un linceul sur cette solitude. Et C’est la nuit où le Fils de Dieu s’est épanoui sur 1adoration
c était la campagne, et c'était, dans le silence, le craque­ des hommes..- C'est, la nuit ou la paille d une etable a com­
ment des branches qui se rompent. Et c'était lui, l'homme, mencé de secouer sur le monde les graines fécondes de la
a\ec ses haillons, avec sa besace vide, avec toute sa dé­ bonté, comme si des épis sublimes fussent demeures après
tresse. elle Ecoute ! Ecoute !... Ce sont les cloches de Noël !.. »
<( ^ marchait, il marchait toujours, et pour se remettre a ce moment, l'homme se réveilla en sursaut.
un peu de tout le mal que lui faisait ce souffle immonde des En effet des cloches sonnaient, a toute volee, en 1hon­
destins feroces, il s était, assis sur une borne. « Un. fantôme neur du minuit Chrétien qui resplendit comme une aurore
\onait de jaillir d'un tourbillon de neige, et lui frappait pour ceux dont les regards de 1 à-me ne cessent de contem­
doucement sur l’épaule : pler l'étoile qui a conduit les rois mages.
Je te connais... lu es mon frère de la vie éphémère... il se leva ; il tremblait ; les paroles de son reve étaient
Je suis ton frçrc de la vie éternelle... Ne cherche pas a sa­ en lui, solennelles et mystiques, ainsi que les paroles d un
voir qui je suis, ou qui je fus... J'appartiens à une essence psaume.
spirituelle que 1 intelligence élémentaire de l'homme n'a que Cependant, il éclata de lire.
bien mal conçue encore... 11 est certaines manifestations Il éclata d'un rire atroce qui pleurait.
humaines dont je ne parviens pas à me détacher, malgré Et il pensa : , „
qu elles soient bien puériles pour la Suprématie de nos «, Oh ! l'ironie de ce rêve, qui fait de belles images poéti­
entités... Il faut croire que quelques-uns de nous empor­ ques dans le cerveau malade d’un pauvre diable endormi
t â t , en s’exhalant de la terre, un atome des pauvres sen­ qui n'a pas mangé depuis deux jours, et qui se trouve cou­
sibilités terrestres, et que je suis de ceux-là... La souf­ ché dans la neige et dans la nuit !... »
france des hommes, lorsque j'habitais parmi eux, s'est tou­ Il se secoua en frappant ses mains l'une contre l'autre, car
jours imprégnée en moi, de sorte que le bonheur que le froid l’avait engourdi.
j'aurais pu goûter n'a jamais 1 été, puisqu'il m’a toujours Les cloches de Noël sonnaient toujours.
paru que les larmes des autres coulaient à travers l'harmo­ Elles ne paraissaient pas être bien éloignées.
nie de ma vie... Elles rejaillissent encore jusqu’à moi, si L’homme tendit l'oreille.
haut que je plane... Elles m'attirent même, très souvent, C’était vrai qu’elles se trouvaient à l'intérieur de la forêt.
puisque je suis presque toujours à rôder parmi vous, « Si j'allais voir... », se dit l'homme .
comme si la détresse humaine ne cessait d'être le gouffre Mais, la faim, la fatigue et le froid, devenus plus vifs, em­
sans fond qui me fascine... Par cet hiver terrible comme il pêchaient que le moindre espoir revînt parmi les batte­
y en a qui pleurent !... Et mon intervention qui ne peut avoir ments de son cœur.
qu'une apparence surnaturelle, suivant les lois psychologi­ C’était un pauvre chemineau qui obéissait à il ne savait
ques qui régissent nos rapports est toujours rejetée par les quelle impression confuse qu’il percevait à peine.
endoloris de votre planète... je ne leur apparaît- qu'en rêve, Il franchit le fossé, sa besace vide claqua contre sa han­
et ils ne peuvent pas, un instant, à leur réveil, devoir sui­ che. Il pénétra dans la forêt presque inconsciemment, lors­
vre les conseils, retenir les paroles de consolation d'ainour qu'il aperçut des lumières devant lui, son rêve était déjà
ou do pitié, que leur âme a entendus, pendant que s'était oublié.
arrêtée l'animation de leurs corps endormis... Telle est la Une porte était ouverte ; c'était la porte d’une chapelle :
force des préjugés, telles sont les conséquences d'une fausse des moines, à genoux, chantaient des hymnes : un bœuf et
éducation spirituelle, qu'on ne parviendra que bien tard, un âne étaient au milieu d'eux ; il y avait une petite crèche
peut-être jamais, à persuader tous les hommes que les rêves aussi.
de leurs sommeils si étranges, si confus, si naïfs, si négli­ L'homme entra ; ses jambes vacillaient un peu.
geables, qu'ils paraissent, ont une valeur sacrée à ia- Il balbutia :
qujLll'' doit s'arrêter gravement toute l’attention de leur — Je suis un pauvre... Au nom de Celui qui vient de
^'■‘-'Conscience... Oh ! je fen supplie, toi qui souffres, écoute- naître, ne me laissez pas mourir !...
Si l'heure de ta mort était sur le point de sonner, je Un moine se leva, courut à lui, et l'embrassa avec effu­
nVmVliruis rien, car rien ne me réjouit tant que d’assister sion, comine si on l’avait attendu, et qu’il fût un frère du
à iXmilivrance des âmes douloureuses, et je m'en voudrais Messie : une fumée d’encens flottait dans la chapelle, l'air
de hAyetarder un seul instant... Mais tu n'es pas prêt do venu par la porto ouverte, la déchiquetait.
mourir,\et je serais si heureux que tu te reposes de cette Le moine prit i homme par la main, l'enferma dans une
grande’lyligue, que tu t'approches d'un bon l'eu, et que tes chambre chaud'“, le fit asseoir sur un escabeau, lui apporta
mains- sel mettent à trembler de joie en rompant un gros de la nourriture et dit :
morceau à*1 pain... Ecoute-moi... Quand tu te réveilleras, ne Réconforte-toi, en Son Nom, mon frère...
'hausse pa\jéÿ, épaules au souvenir de ton rêve, et n’essaye Mais le pauvre chemineau, se souvenant, tout à coup,
pas de poursuivre ta route... Elle ne va nulle part, cette des paroles de son rêve, cria de stupeur, se sentit ivre
route... Elle ne fait que contourner cette forêt... Sans la d'éblouissement et de joie infinie.
nuit, tu t'eiT, serais aperçu en repassant aux mêmes en­ Et il tomba » genoux, balbutia en ioignmt. les mains, en
droits... Voilà longtemps, depuis l’angelus du soir, mon S’adressant à l'apnantion miséricordieuse de son rêve :
frère, que tes' pauvres pieds meurtris se posent où ils Qui ou'* tu sois, me »-ci !... Merci de ce pain, de ce repos
s'étaient posés... Rentre dans cette forêt... Tu ne tarderas et de cette chaleur !... Merci, surtout, ô mon frère éternel,
pas a rencontrer les murs hospitaliers d'un couvent de moi­ de m avoir donné cette preuve (me les plains de notre mi-
nes... Frappe et 17m ouvrira, selon la promesse de Jésus... Y*’? aperçues de Là-Haut... Merci de cette lumière d'au
Ce sont les cloches du cornent qui ont sonné 1 angélus dont delà dont tu viens d’éclairer mon âm« 1
la douceur s'est posée, comme une caresse divine, sur ton Puis, il se leva, serra longuement les mains du moine
cœur désespéré... Tient. les voilà qui sonnent de nouveau, ' ans les siennes, et se mit a manger lentement, malgré sa
mon frère... Ellœs annoncent, cette fois, la venue du Mes­ aim. avec autant de dévotion que les pèlerins de la route
sie .. Ecout° ! Ecoute ! Elles-sont plus douces encore ! Elles d. Emrnaüs
m'émeuvent, moi. qui ne cesse d entendre Là-Haut, celles
des phalanges célestes... Elles sont célestes aussi, celles- Nonce Casanova.

Magnétisme tlirrapeuln/ue. — Nous decine de Paris se met à la disposition et de la thérapeutique suggestive.


informons nos lecteurs qu’un praticien de toutes les personnes souffrant d'af­ Prière de s'adresser à la direction
magnétiste expérimenté, sous le con­ fections nerveuses pour les traiter au Hui fournira tous renseignements dé­
trôle d’un docteur de la Faculté de Mé­ moyen du magnétisme physiologique sirables.
— 756 -
* * * * * * * * * * * * * * * * * *

Le Spiritisme est une Science (suite)


Par GABRIEL DELANNE (I)

« J'ai pour qu'elle nie fasse partir », répondit-elle. Ce la certitude la plus absolue que Mlle Cook et Kaiie sont,
pondant miss (look no so dérangea plus ol l'Ioronce rosta deux indiridualités distinctes, du moins en ce qui ee con­
aver nous un pou plus do temps. Kilo jota sos liras autour cerne leurs corps. IMusieurs petites marques qui se trou­
do mon eou et m'embrassa plusieurs fois. A eotto époque vent sur le visage de Mlle Cook font défaut sur celui de
j étais fort tourmentée. Florence me dit (pu* si elle avait Katie. La chevelure de Mlle Cook est d'un brun si foncé
pu paraître ainsi marquée devant moi, c'était pour bien quelle parait presque noire ! une boucle de celle de Katie
me convaincre dos vérités du Spiritisme-et nue j ’y trouve­ qui est là sous mes yeux, et qu'elle m'avait permis de
rais dos sources de consolation. couper au milieu de ses tresses luxuriantes, après l’avoir
<< Quelquefois vous doutez, ma mère, dit-elle, et vous suivie de mes propres doigts jusque sur le haut de la
croyez que vos yeux et vos oreilles vous ont trompée ; il tête et m'être assuré qu'elle y avait bien poussé, est d’un
ne faut plus jamais douter et no croyez pas que je suis riche châtain doré.
défigurée on Esprit. J'ai pris cette marque ce soir pour « En soir je comptais les pulsations de Katie, sou punis
mieux vous convaincre. bat lait régulièrement 75, tandis que celui do Mlle Cook,
» Rappelez-vous que je suis toujours avec vous. » peu d'instants après, atteignit ht), son chiffre habituel. En
» Je ne pouvais parler tant j'étais émotionnée, en pen­ appuyant mon oreille sur la poitrine de Katie, je pouvais
sant que je tenais dans mes bras l'enfant que j'avais dé­ «ut‘ ii Ire sou rieur battre à l’intérieur, et ses pulsations
posée dans un cercueil, qui n'était pas mort ' et anéantie, étaient, encore plus régulières que celles du cœur de
mais devenue une jeune femme à présent. Je restai muette, Mlle Cook, lorsque, après la séance, elle me permettait la
mes bras passés autour d'elle, mon ou»ur battant contre le même expériene \ Eprouvés de la même manière, les pou­
sien, puis le pouvoir diminua : Florence me donna un der­ mons de Katie se montrèrent plus sains que ceux de son
nier baiser et me laissa stupéfaite et émervçillée de ce qui médium, car, au moment où je fis mon expérience,
s'était passé. » Mlle Cook suivait un traitement médical pour un gros
Mme Florence Marrvat ajoute qu'elle a revu cet Esprit rhume. »
plusieurs fois, en d 'a u tres séances et aver d ifféren ts m é­ Nous avons assisté aux premières manifestations de
d iu m s : elle en reçut de fort bons conseils. Katie King. Voici la dernière fois où elle parut. Parmi les
On conçoit aisément que dos phénomènes aussi extraor­ spectateurs étaient Mme Florence Marrvat, M. Tapp, Wil­
dinaires furent niés avec acharnement par les incrédules. liam Crookes et la fille de service Mary.
Dos polémiques ardentes s'élevèrent, même entre Spirites,
et il ne fallut pas moins que les expériences et les nflirma-
tians de William Crookes pour continuer l'authenticité LA DERNIERE SEANCE
absolue de Katie King. Nous renvoyons le lecteur à son
ouvrage, mais nous devons spécialement signaler que Katie A 7 heures 23 minutes du soir, M. Crookes conduisit,
est. bien un être anatomiquement semblable à un être vi­ miss Cook dans le cabinet obscur, où elle s’étendit sur
vant. le sol, la tète appuyée sur un coussin. A 7 heures 28 mi­
LES E X P E R IE N C E S DE CROOKES
nutes. Katie parla pour la première fois, et à 7 heures 30
minutes «'lie se montra en dehors du rideau et dans toute
Les travaux du grand savant anglais sont, particulière­ sa forme. Elle était vêtue de blanc, les manches courtes
ment intéressants au point do vue qui nous occupe. et le cou nu. Elle avait de longs cheveux châtain clair,
Aussi nous reproduisons une petite partie le son récit, car de couleur dorée, tombant en boucles des deux côtés de
il est tout à fait démonstratif ; il nous montrera un lu tête et le long du dos jusqu’à la taille. Elle portait un
Esprit si bien matérialisé, qu'on ne saurait le distinguer long voile blanc qui ne fut abaissé qu'une ou deux fois
d'une personne ordinaire. sur son visage pendant la séance.
Cette remarquable expérience établit pertinemment que Le médium avait une robe bleu clair en mérinos. Pen­
le périsprit reproduit, non seulement l'extérieur d'une dant presque toute la séance, Katie resta debout devant
personne, mais aussi tantes les p a rties in tern es de son eux ; le rideau du cabinet était écarté et tous pouvaient,
corps. voir distinctement le médium endormi, ayant le visage
» Lue des photographies les plus intéressantes est celle couvert d’un châle rouge, pour le soustraire â la lumière.
où je suis debout à côté do Kato* : elle a son pied nu sur Elle n’avait pas quitté sa première position depuis le com­
un point partieuli *r lu plancher. J'habillai ensuite mencement de la séance durant, laquelle la lumière ré­
Mlle Cook comme Katie ; elle et moi nous nous plaçâmes pondait une vive clarté. Katie parla de son départ pro­
exactement dans la même position, et nous fûmes photo­ chain et accepta un bouquet que M. Tapp lui avait
graphiés par les mêmes objectifs, placés absolument apporté, ainsi que quelques lis attachés ensemble et offerts
comme dans l’autre expérience, et éclairés par la même par M. Crookes. Katie invita M. Tapp à délier le bou­
lumière. Lorsque ces deux dessins sont placés l’un sur quet et à poser les fleurs devant elle sur le plancher :
l'autre, les deux photographies de moi coïncident exacte­ elle s’assit, alors à la manière turque et nous pria tous d’en
ment quant à la taille, etc., mais Katie est plus q rande faire autant autour d’elle. Alors elle partagea les fleurs
d’une demi-tête que Mlle Cook et, auprès d’elle, elle sem­ et en lit un petit bouquet, qu’elle entoura d’un ruban bleu.
ble une grosse femme. Dans beaucoup d'épreuves, la lar­ Elle écrivit aussi des lettres d’adieu à quelques-uns de
geur de son visage et la grosseur do son corps diffèrent ses amis en les signant : Annie Owen Morgan, et en disant
essentiellement I» son médium, et les photographies font que c'était son vrai nom pendant sa vie terrestre. Elle
voir plusieurs autres points de dissemblance... » écrivit également une lettre à son médium, et choisit pour
Ceci répond à cette objection souvent faite que, dans les ce dernier un bouton de rose comme cadeau d’adieu. Katie
séances spirites, les apparitions qu'on photographie sont prit alors des ciseaux, coupa une mèche de ses cheveux
dues à des dédoublements du médium. Continuons. et nous en donna à tous une large part.. Elle prit ensuite
.< J'ai si bien vu Katie récemment, lorsqu'elle était le bras de M. Crookes : fit le tour de la chambre et serra
éclairée par la lumière électrique, qu’il m'est possible la main de chacun. Katie s'assit de nouveau, coupa plu­
d'ajouter quelques traits aux différences (pie, dans un pré­ sieurs morceaux do sa robe et de son voile dont elle fit des
cédent article, j’ai établies entre elle et son médium. J'ai(i) cadeaux. Voyant, de si grands trous à sa robe et pendant
qu'elle était assise entre M. Crookes et M. Tapp, on lui
(i) Voir depuis le «C don .anda si elle pourrait réparer le dommage, ainsi
L A VIE M Y S T E R I E U S E

quVlle Taxaii fait en d'autres occu>ions. Elle présenta alors journal tilles ont eu lieu dans une complété obscur,te.
< l).!1 ta' eoupeo à la clarté (la la lumière, frappa un coup M Livermore était, le plus souvent, seul avec le médium
( smis et a l instant, cette partie fut aussi nette et aussi don, il tenait les deux mains pendant toute la séance. Le
complété qu'ai.paravant. Ceux qui étaient auprès d'elle médium était tout le temps dans son état normal et témoin
exannnerent et touchèrent l'etoffe avec sa permission ; ils conscient tic tout ce qui se passait.
atlii nieront qu il n existait ni trou ni couture, ni aucune [a matérialisation visible de la figure d Estelle fut gra­
partie rapportée, là où un instant auparavant, ils avaient duelle • ce nVst «niii la quarante-trois lente séance que son
vu <h*s trous de plusieurs pouces de diamètre. mari put la reconnaître, au moyen d un éclairage in­
hile- donna ensuite ses dernières instructions h tense de source mystérieuse, dépendant du phénomène,
\ 1. Crookes et aux autres amis sur la conduite à tenir et généralement sons la direction d’une autre figure ijui
touchant les manifestations ultérieures, promises par. elle accompagnait Estelle et l’aidait dans ses manifestations.
au moyen de son médium. Ces instructions furent notées Cette deuxième apparition se donnait le nom de rianklm.
a\ee soin et remises à M. Crookes. hile parut alors fati­ Depuis lors, l'apparition d’Estelle devint de plus en plus
guée et disait tristement qu'elle désirait s’en aller, que sa parfaite et put supporter même la lumière d'une lanterne
force disparaissait : elle réitéra à tous ses adieux de la apportée par M. l ivermore. Heureusement pour l'appré­
manière la plus affectueuse. Les assistants la remerciè­ ciation du fait, fa figure ne put parler, sauf quelques
rent pour les manifestations merveilleuses qu'elle leur mots qu'elle prononça, et tout le râle intellectuel (le la
avait accordées. manifestation dut revêtir une forme qui laissa des traces
^ L u u R sq u elte dirigeait vers ses amis un dernier regard à jamais persistantes. Il s agit des communications ex­
o1' t o m b e r le rideau et devint invi­ cessivement numineuses écrites par Estelle elle-même;
sible. On 1entenditrètT^H^auJe^inédiuin qui la pria, en elles furent toutes, mi nombre d’une centaine, reçues sui­
versant des larmes, de rester ciuTTrm^t^^vMij mais Katie des cartes que M. Livermore apportait et marquait lui-
lui dit : « Ma chère, je no puis. Ma mission?§r^*C£pniplie, même : pendant que cet 1e apparition écrivait, M. Liver­
que Dieu te bénisse ! » et nous entendîmes le son de'-sou more. tenant les mains de Kai? Fox, pouvait voir parfai­
baiser d'adieu. Le médium se présenta alors au milieu de tement la main et toute lu figure de celle qui écrivait.
nous, entièrement épuisé et profondément consterné. L’écriture de ces communications est une parfaite re­
On voit combien miss Cook, rétive à l’origine, s’était production de récriture de Mme Lirermo r-e virante.
attachée à son invisible amie. Katie disait qu elle ne pour­ Dans une lettre de M Livermore à M. B. Coleman de Lon­
rait désormais ni parler ni montrer son visage : qu’en dres, dont il avait fait la connaissance en Amérique, nous
accomplissant pendant trois ans ces manifestations phy­ lisons : « Nous venons enfin d’obtenir des lettres datées.
siques, elle avait passé une vie bien pénible pour expier Ici première de ce genre, du vendredi 3 mai 1861, était
ses fautes : qu'elle était résolue à s’élever désormais à un écrite très soigneusement et très correctement, et l'iden­
degré supérieur de la vie spirituelle ; que ce ne serait tité de l'écriture de ma femme a pu être établie d’une
qu'à de longs intervalles qu'cll ■ pourrait correspondre façon catégorique par des comparaisons minutieuses : le
par écrit avec son médium, mais que ce medium pourrait style et l’écriture de « l’esprit » sont pour moi des preuves
toujours la voir au moyen de la lucidité magnétique. positives de l'identité de fauteur, même si on laisse de
côté les autres preuves encore plus concluantes que j’ai
obtenues ». Plus tard, clans une autre lettre, M. Liver­
LE CAS DE Mme UYERMORK more ajoute : « Son identité a été établie de façon à ne
laisser subsister aucun doute : d'abord par son apparence,
Les apparitions de Katie King ont été si nombreuses ensuite par son écriture, et enfin par son individualité
et si souvent observées qu'il n’est pas possible de douter mentale, sans parler de nombreuses autres preuves qui
un instant que ce soit un Esprit qui se manifestait ainsi ! seraient concluantes dans les cas ordinaires, mais dont
mais comme -il déclarait avoir vécu jadis sous le nom je n'ai pas tenu compte, sauf comne preuve à l'appui ».
d'Annie Morgan, sous Charles 1*r. il n'était pas possible Le témoignage de M. Coleman confirme celui de M. Li­
de vérifier son identité. Nous avons constaté que Flo­ vermore. et des spécimens de l’écriture d'Estelle de son
rence, la fille de Mme Marryat, s’est fait reconnaître, vivant, et après sa mort, ont été publiés dans le Spiritual
grâce à un signe particulier de la lèvre ; nous allons voir, Magasine en 1861. L’écriture est certainement une preuve
d'après M. Aksakof, qu'il serait impossible de trouver un absolue et tout à fait concluante de l’identité de l'être qui
cas plufc concluant, plus parfait comme preuve d’identité se matérialise, car c'est une sorte de photographie de la
de l’apparition d'une forme matérialisée, que celui que personnalité, dont elle a toujours été considérée comme
nous-préaente le cas d’ « Estelle » décédée en 18(10, à son 1expression fidèle et constante. Outre cette preuve maté­
mari, M. Ljy^sijnore. . rielle et intellectuelle, nous en trouvons encore une autre
Cette observation réunit toutes les conditions pour de­ dans plusieurs communications écrites par Estelle en
venir classique: elle répond à toutes les exigences de la français, langue complètement inconnue du médium. Voici
critique. On peut en trouver le récit détaillé dans The Spi­ à ce sujet le témoignage décisif de M. Livermore : « Une
ritual Magazine de 1861, dans des articles de M. B. Cole­ carte que j avais apportée moi-même fut enlevée de ma
man, qui en tenait tous les détails directement de M. Li- main et, après quelques instants, elle me fut visiblement
vermore (ils ont été ensuite publiés sous tonne d une rendue. J v lus un message admirablement écrit en pur
brochure intitulée: Spiritualisai iti Anicriea, Londres, français. Ma femme connaissait très bien le français :
18td) et enfin dans l’ouvrage de Dale Owen. achetable elle 1 écrivait et le parlait correctement, tandis que miss
Land, qui en a emprunté les détails au manuscrit de Fox n'en avait pas la moindre notion ».
M Liverinore. „ .. (A suivre.) Gabriel Delanse.
La matérialisation de la même figure a continue pen­
dant cinq ans, de 1861 à 1866, durant lesquels M. Liver-
more a eu 388 sénnres avec le médium Kate Fox. et dont . i ra r \ V ï ra ehor(1,e uno âme sœ ur isolée. P rière écrire
les détails ont été enregistrés par M. Livermore dans un A .P .U .D .J.I.d .o ./.ü ., poste resta n te S aint-Q uentin-G are (Aisne).

À nos abonnés
A in si que nous l’annoncions dans notre précédent numéro, " ° U8 commençons à envoyer par les soins de
l’adm inistration des postes, les quittances de renouvellement à ceux de nos abonnés, qui ne nou 9 ont pas mani­
festé d intention contraire ; a u ssi les p/'ous-nous de vouloir bien faire bon accueil au reçu qui leur sera présenté
p ar le facteur et qui se trouve augmente de 0 fr. 40 c. pour la France, et de 0 fr. 65 c. pour l’Etranger, afin de combler
les frais de recouvrement
- - 7ÎS8 -
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IVotes et Documents
pour servir à l’Histoire Générale de l’Astrologie (t|
Par II. C. JAMES
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1/Astrologie chez les Chaldéens ques cuites. Il y avait aussi des bibliothèques à Larsam et
dans d'autres villes de Chaldée.
I il des plus anciens ouvrages sur l'astrologie ch aldéenne L’un des plus célèbres rois d’Assyrie, Assour-bani-pal, lit
a pour titre « L’Illumination de Bel, ou l’œil de Bel (Namar copier ses livres pour la bibliothèque de Ninives. Le Musée
Ben ou Enu Beli). 11 aurait été rédigé vers le x\° siècle Britannique possède de nombreux fragments de cette bi­
avant Jésus-Christ, par ordre de Saigon, roi d'Agané, et bliothèque. M. Smith, auteur d'une histoire de Babvlone, en
copié au vu0 siècle, par la bibliotliètpie d’Assurbanipal, à a tiié un ancien récit du déluge.
Nmive. Ce livre fascinait Vitruve, qui v voyait l'ensemble Les inscriptions en caractères cunéiformes trouvées à
le la science astrologique et de la sagesse des Chaldéens. Ninive, couvriraient, dit M. Maspéro dans son Histoire
l ue partie des fragments de cet ouvrage vient d'être re­ ancienne des peuples de l'Orient, plus de vingt mille pages
trouvé dans le sable à Kouyoundjik. Ils ont été publiés dans in-folio.
le troisième volume de Rawpinsin. (Les inscriptions cu­ (ies inscriptions sont faites sur des briques carrées en
néiformes de l’Asie Orientale et Centrale.) Le British caractèi s cunéiformes ou système d’écriture dont le signe
Muséum de Londres possède près de ?0.()00 débris-ou ta­ le plus ordinaire a la form • d’un clou ou plutôt d'un coin
blettes avec caractères en formes de tète de clous à fer à (cunéus, coin). Ce signe se voit tour à tour horizontal, ver­
cheval, de la Bibliothèque d’A&surbanipal, et plus de ôO.OOO tical. oblique ou toidu en forme de crochet. Nous revien­
inscriptions cunéiformes en tout. drons sur ces quelques données géographiques, historiques
M. Yirolleaud, maître de conférence à la faculté des ou philologiques.
lettres de Lyon, a publié chez Paul (îuithner, à Paris, Ce Grâce à une longue série d’observations, les Clj&idéens
Ii\ r ■(L’œil de Bel) <<enunia Ami Bel » Son Astrologie chal- parvinrent â établir une astrologie qui avaii^p^p|'Jprin-
dé une est divisée en quatre parties : Sin (La Lune) ; Sha- cipe une théorie des plus sérieuses, elle était b&OTfe-.suîr*- l'in­
i:> i!i (le Soleil) ; Ishtar (les Planètes et les Etoiles) ; Adad fluence des corps célestes appliquée aux événements $ aux
(l’Atmosphère). L’ouvrage commencé en 11)08, contient le individus. ?i~
mxte cunéiforme, la transcription, la traduction, les com­
mentaires, une introduction et un lexique. Diodore de Sicile qui écrivait vers le commert^p^ébt de
II y a une distinction à faire entre les documents dits notre ère, nous donne sur les prêtres Chnldéétià, ou
Chaldéens : simplement sur les Chaldéens comme on les appelait, des
Les anciens textes du vu* et du vue siècles sont à peu renseignements très circonstanciés. Il nous donne même
mes exclusivement astrologiques, mais sans précision scien­ un abrégé de leurs doctrines cosmologiques, doctrine
tifique, ils n’ont aucune utilité pour les astronomes. Les fondée sur la divinisation des étoiles et des planètes.
t \ t “s du temps des Sélencides (in et IIe siècles avant J.-C.) A Babvlone, la dieu suprême à qui l’on n’élevqiî: point
.■■ont les documents sans rapport avec l’astrologie, sauf de temple, était Hou; les Assyriens en firent leur dieu
quelques thèmes génethliaques. national sous le nom d'Assonr. De ce dieu procède la
Les premiers Chaldéens étaient donc des astrologues as­ Triade d'Anou, ou la matière sans forme; de Bel ou la
sez peu versés dans l'astronomie comme le firent ceux force qui organise et d'Adoit, qui est l'intelligence. Vient
Je Sippara, et d’Ourouk dont parle Pline. 'Jarmi ces Chal­ ensuite la triade astronomique composée de Samas, le
déens il s’en trouvaient même qui, au mre de strabon, soleil, de Sin, le dieu-lune, et d’un second Aon qui est l'at­
NVI. p. 739, ne regardaient pas l’astrologie comme une mosphère ou le firmament.
science et la reniaient même. Les uns s’occupaient de dres- Au-dessous sont placées les cinq divinités planétaires
s-t thèmes génethliaques, les autres s’en moquaient ou ne \(hr (Saturne), Mérodach (Jupiter), Nerqal (Mars),: Istar
; 'en occupaient pas. (Vénus) et Sého (Mercure). Il y avait en outre trente .astres
Ou'étaient réellement les Chaldéens ? Il y a eu la-dessns remplissant le rôle de dieux conseillers, et parmi eux on
bien des controverses. Faut-il les distinguer des Assyriens, en distinguait douze, dont chacun présidait à un mois de
des Babyloniens ? Diodore de Sicile considère les Chaldéens l’année. ;
tomme ies plus anciens des Babyloniens. Babvlone ne fai­ Bel l’ancien ou Saturne, était regardé comme l’aitre le
sait pas partie dans le principe de l’Assyrie qui ne com- plus élevé ; il était entouré d’une grande vénération, c’était
nrenait que Ninive. Kalah et Rehoboth. Le pays des Chinai* l’interprète par excellence, le grand révélateur, le bril­
ou Babvlonie, peuplé tout d’abord par les Cougchites, fut en­ lant. l'éblouissant. Baal signifie Maître ou Seigneur.
vahi par les Kasdim qui étendirent leur nom au pays et y Baal avait pour femmes Omorka, c’est-à-dire la nature
apportèrent le Sabéisme astrologique qui remontait à 1épo­ personnifiée qui se trouve au sein du Chaos primitif,
que ou les Couscbites s’étaient établis dans le pays de Chi- lequel renfermait tout en germe. Baal divisa sa femme
en deux moitiés, dont il fit le ciel et la terre.
111Les Couschites étaient les descendants de Chain, fils de Bel, Jupiter ou Mérodach, Mars. Nebo ou Mercure étaient
\oé. Ils formèrent le peuple susien établi à l’est du Tigre, regardés comme des divinités mâles. Sin, la Lune, Miflitta
dans la région appelée Susiane ou Elam. ou Baallhis, Vénus, comme des divinités femelles.
Les Chaldéens. eux, avaient pour ville Babel ou Babylon, Les Chaldéens tiraient, sur la destinée des hommés. nés
nui i été depuis, si célèbre, sous le nom de Babvlone. Les sous telle ou telle autre conjonction céleste, des prédic­
decouvertes modernes ont ieté quelques lumières sur l’ins- tions, (horoscopes), qui étaient établis en vue de règles par­
toire primitive de la Chaldée et de l’Assvrie. En Chaldée, ticulières suivant l'état astronomique du ciel, au moment
le pavs fut longtemps partagé entre plusieurs petits chefs de la naissance de l'individu, c’est ce que les Grecs dé­
dont les villes s’appelaient Our. Xi pour. Larsam. Ouroukh. nommaient : dresser le thème génethliaque.
Babel ou Bob-Ilou. Les mines de ces villes ont été explorées La hiérarchie divine était systématisée à Babvlone par
de nos tours et beaucoup d'inscriptions y ont été relevées. les prêtres Chaldéens; la science astrologique lps avait
T*n roi d’Vanné. Sarvoukin ou Sargon, forma h Ouroukh, aussi pour interprètes.
une bibliothèque de livres écrits sur des tablettes de bri- Ces prêtres formaient une corporation que Diodore com-
nare à celle des prêtres égyptiens. Le livre de Daniel, dans
(xl.Vôir le n* q$. la Bible, nous montre leurs pratiques.
- m
LA V I E M Y S 1 E R I E U S E

Hérodote, et surtout Diodore de Sicile, ont recueilli sur On appelait Chasdins les astrologues Chaldéens qui ti­
eux des renseignements qu'ils nous ont transmis. Q u e l ­ raient les horoscopes, expliquaient les oracles et les songes,
ques fragments de leur doctrine ont aussi été conservés prédisaient l'avenir par des moyens divers et rappelaient
par le prêtre Chaldéen Bérose. Ces doctrines, comme nous le passé.
le verrons, sont très étudiées de nos jours. Les C.haldéens Les Chaldéens formaient des collègues sacerdotaux (Stra-
étaient surtout des astronomes et ils poussèrent très loin, bon xvii, p. 379), ils étaient dispensés de toutes fonctions
dit Boulisson (Les 5 grands monarques), la science de l'ob­ publiques et ils se transmettaient leur science oralement,
servation des astres. de génération en génération, de telle sorte que la science
astrologique était le patrimoine exclusif de certaines fa­
Mais ce fut par l'art de prédire l'avenir d'après les milles. Quand Cvrus eut détruit l’empire des Babyloniens,
astres, d'expliquer les songes et les prodiges et de faire les prêtres Perses ou du Mazdéismes héritèrent, mais en
les apparitions magiques que ces prêtres et ces savants partie seulement, de l'influence des Chaldéens.
Chaldéens obtinrent le plus grand crédit, même longtemps H.-C. J ames .
après (pie leur religion eut disparu.

Un Appareil pour enregistrer


---les Manifestations de l’invisible
Il y a quelque temps déjà, j’avais entendu parier d’un dispositif en question fissent eux-mêmes un exposé clair et
certain dispositif très compliqué qui permettait de cons­ précis de leur adaptation et des résultats qu’on en pou­
tater et d’enregistrer mécaniquement la présence des forces vait obtenir.
invisibles qui nous entoifrent on démontrant leur action Cos inventeurs, MM. Malta et Zaaberg Van Zelst. d’ori­
possible sur la matière, sans qu'il y eut besoin pour cela gine hollandais •. ont sans doute voulu combler mon désir,

Fie. I. I.e D vîuim istoernphe.


C ette g rav u re rep résen te la « Clef » «tans sa position horizontale.

de recourir à la bonne volonté d'un médium. Mais les et ils viennent de publier un livre : Le Mystère de ¡a Mort,
explications qui m’en furent données par certains confrères dans lequel j’espérais bien trouver la claire explication
qui, les premiers annoncèrent cette découverte, ne m'ou­ que je cherchais.
vrirent pas les yeux, ni ne me donnèrent, satisfaction, et Hélas ! Je me suis trompé, et j’en demande mille fois
j ’attendais patiemment que les auteurs-constructeurs du pardon aux auteurs en mettant cel a sur le compte de leur
760 —
rry a p p a r e i l e ï \ r e (;i s t r e u c
r

qualité <1 étrangers, mais leur livre m'a paru compliqué, MM Malta et Zaalberg. avec la description que j en ai
diffus même. pu recueillir çà et là. dans l’ouvrage « Le Mystère de la
(,e n est pas qu il n y ait rien dans leur tentative d'adap­ Mort ».
tation des principes de la physique à l'enregistrement des L’appareil se compose de trois pallies .
manifestations spéciales, qu’il est convenu de classer sous 1" La Clef ;
le terme de manifestations psychiques, non, il y a certaine­ L 'h lic a te u r ,
ment une idée, mais leurs appareils derniers nés sont, à ' L’Enregistreur. .
mon très humble avis, bien trop compliqués et je crois sin­ p;, « clef » est un élément de la plus grande importance :
cèrement qu’il y a mieux à trouver. l ne plan -lie do Si cm. I" longueur et 37 cm. de lar-

Fig. II Vue «iVnseinble du IH n a in isto g ra p h i.


H au teu r : J ni. i s loiurum r : i in. 75, largeur : «• ni. S.j

Je recule devant le travail que m'imposerait l'exposition geiir supporte un trépied métallique (I) (fig. 1 ), de 3-i cm.
des conceptions des inventeurs du « Dvnaniistographe », de hauteur qui porte un peftt morceau de métal dont le
ainsi sc nomme leur appareil enregistreur, d autant que grand axe est perpendiculaire à celui de la planche.
j'ai lieu de craindre les avoir trop imparfaitement com­ Ce bloc de métal est muni de deux morceaux d’acier
pris et ils pourraient peut-être m'en vouloir d’avoir trempé et poli, dont l’un présente une surface interne
cherché à « saboter » leurs théories ; cependant comme conique, l'autre, une surface prismatique.
il faut nous tenir le plus possible au courant de 1 actua­ Le fléau se compose de trois parties : système d’an­
lité, je prends la permission de présenter a mes lecteurs, neaux, membrane et bras de levier.
seuls ses différents aspects le « Dynaniistographe » de Lo système d'anneaux (II) (¡¡g. i), comprend deux am
tfif -
LA V I E M Y S T E R I E U S E

e ? f i î é SdànbS°ÎlanÎ Va£ ?aws l autle- do“ < •« P»« grand manière que le courant soit fermé en ajoutant un poid
.eut to u r n é i,ê, Pi a n d e la 'nsmbf“nê ; l'anneau intérieur de 5 mg.
tenu dans l i ,! £?UX Î Xe* dans autre’ et l,eut être main- « L'homme-force » pourra donc, en tombant tomoani sur
nean iniérU.tP , honzoî tal° 011 verticale. Dans l'an- membrane, fermer volontairement le courant, même si s
1
poli m ?,e trouvent deux aiguilles d'acier tremnè partie pondérable n’est que de 5 mg.
sur lesquelles repose la clef, L’appareil ainsi constitué et en ordre de fonctionne
La membrane (III). tendue sur un ann mu de bob
d'une matière si serrée qu’elle ne laisse ment, est logé dans une armoire vitrée de 1 ni. de Ion
large et 2 m. 40 de haut,
molecules de « l’homme-for....................... porte vitrée se trouve à la paroi de fac
coude vie c’est en même temps un corpsdan isolant. Elle
la clef. Une autre porte située à gauch
l’enregistreur, enfin, au-dessus de la merr
est fixée par un bloc de bois à Panneau extérieur en brune, une petite porte donne accès aux hommes
cuivre. force ».
De l’autre côté d< cet anneau de cuivre, est fixé un Dans une expérience donnée, les inventeurs du « Dyn?
h ras, également en cuivre (IV). auquel s’adaptent deux mistographe » ayant arrêté, sur la projection, la positio
plans mobiles dont les dimensions sont ensemble identi- exacte du cheveu, prièrent « l’homme-force >> de peser su
dues à celles do la membrane, et qui sont faits de la
même matière que cette dernière. Ils servent de coût ro­ la membrane et d’y rester jusqu’à ce que le cheveu fut d
nouveau stationnaire. Le point fut noté, et une différenc
poids.
uis. Au-dessous d'eux, il y a trois petits poids destinés .appréciable se décela qui se caractérisait par une varif
assurer 1 équilibre parfait. tion de 5 à 10 mg.
A l’extrémité du bras se trouve
un ressort, constitué d'un ressort
et d un petit bras de levier sup­
portant un petit anneau, dans
lequel se trouve un cheveu très
fin.
Cet anneau s’avance <le quelques
centimètres hors de l’armoire pour
se placer devant les lentilles d’un
microscope à projection (V).
Cette projection, grossissant 175
fois, sert, d’une part, à contrôler
le travail de l'instrument ; d’autre
part, à déterminer plus exacte­
ment l’effet utile.
Au bout de la planche, devant
l'extrémité du bras de cuivre, est
posée une colonne VI), également
en cuivre, portant un écrou ho
m ontai avec une vis de micromètre
à cinq pas au millimètre.
La pointe de cette vis est posée
au-dessus du centre du petit, ressort.
Les deux points de contact sont
recouverts de platine.
Sous le bras en cuivre de la
balance est placé un anneau mo­
bile pourvu d'un poil. Le r e s s o r t de
contact se meut entre l’extrémité
de la vis du micromètre et le poil.
Près du micromètre, un miroir
grossissant (VII),’se trouve sur un rie. III. C ette g ravure m o n tre la « clef » d a n s sa position horizontal«
pied mobile : il sert à observer la un c y lin d re à balance et l ’a ppareil à projection.
position du poil et du micromètre.
Une petite table mobile (VTII), dans. L en registreur se compose d’un axe solide dans dei
laquelle on peut placer trois forts aimants, est posee bâtis, cet axe porte :
sous la membrane, ceci pour empêcher les « hommes- 1° Une roue dentée qui lui communique un mouveme
force » de gêner pendant l’installation de la clef. heurtant et fait 1/28® de tour en 5 secondes.
Un courant électrique arrive dans l’appareil par une 2° Ln grand disque, divisé en 28 parties égales . 26
borne traverse la colonne de cuivre et le micromètre ; ces compartiments portent chacun une lettre de 1';
lorsque le courant se ferme, par les ressorts, bras de phabet, un est laissé en blanc et le dernier est pour
cuive, anneaux, aiguilles, trépied métallique, il pénètre d’un point, le seul signe de ponctuation employé, po
• dans la deuxième borne. abréger. Le cadran est recouvert d'une caisse dans
Ce courant aboutit à un relais. quelle est aménagée une ouverture juste assez grar
Pour installer en vue d ’une expérience, il faut tout pour qu’une seule lettre soit visible.
d ’abord assurer la position horizontale de a planche sei- Ce disque constitue l'indicateur.
vant de base au moyen de vis de rappel placées a droite 3° l n petit disque de cuivre ou roue indicatrice porti
et à gauche: la colonne sera ainsi verticale, et le bloc aussi les 26 lettres de l'alphabet, un point et un bla
posé sur le trépied, horizontal. On pose ensuite le fléau La disposition est telle que si le grand disque fait voir
avec les aiguilles sur les points d appui : on recule les lettre V. par exemple, cette lettre est également visi
contre-poids, de manière à ce qu il (le f^au) soit hori- sur le petit disque.
zontal ce que l’on vérifie au moyen d un niveau d’eau. Dans un autre bâti se trouve un marteau mobile c(
Puis, on dispose le frein à poü, spus la fourche qui se po$é cl une barre horizontale en cuivre, portant au mil
trouve à l’extrémité du bras de cuivre, de telle manière une amature d'aimant et à son extrémité un petit t
qu’il la touche presque. en bois de gaïae, qui frappe.
Il est alors facile de disposer le micromètre, de telle Entre ce bloc et le disque se trouvent un ruban en
762 -
UN A PPA n EI L EN REGI S 7‘R E UR
et une bande de papier, si le courant e s t fermé par la clef,
le relais accouple du courant principal, il s ensuit que
l électro-aiinant, placé sous l'ancre du marteau, s ainiant
et attire ce dernier. Le marteau fr a p p e ensuite la bande
de papier, sur laquelle la lettre s imprime. ,
l.oisiiue l'ancre se retire, la Imnde de papier se déplacé
de la largeur d’une lettre augmentée de I espace entre
leux lettres. , ,,
Si l'on ferme le contact lorsque la case en blanc sest
présentée à l'o u v e r tu re , le papier se déplacé sans être
impressionné, ce qui produit un espace considérable, ne­
c e ss a ire à la séparation des mots.
Indépendamment de l’action de la clef. 1axe est mis
mi mouvement par un moteur. L électricité est générée
par une machine statique Wimshurst.
si « l'homme-force » veut imprimer par exemple le mot :
Ame, il attend jusqu’à ce que la lettre A devienne visible
l ins l'indicateur, il ferme ensuite 1? courant faible, au
moyen de la clef, la lettre A s’imprime alors ; il attend
e n su ite jusqu’à l’apparition de la lettre M. dans 1indi­
cateur, ferme encore le courant, et ainsi de suite, pour

L’homme-force », selon MM. Malta et Zaalberg serait


eonstitué de gaz et aurait une forme rappelant exacte­
ment la forme du buste de l'homme vivant ; ces g a q u i
le constituent seraient, comme tous les gaz. soumis à des
phénomènes de contraction et de dilatation, selon le
milieu ambiant ; phénomènes qui permettraient de dé­
placer ostensiblement un certain volume d’air, déplacement
qui, localisé dans un cylindre relié à un manomètre pour­
rait être mesuré très exactement.
Cette théorie de la contraction et dilatation qui m’ap-
parait comme étant la meilleure, eu égard aux concep­
tio n s des auteurs, fut le point de départ de leurs recher­
ches.
La théorie de la pesanteur a certainement aussi quelque
valeur, mais nous pensons que « l’homme-force », pour em­
ployer le terme cher à nos inventeurs, peut produire une
variation de grande intensité beaucoup plus par son désir
d’agir sur la matière que par son poids spécifique.
Quoiqu'il en soit de la théorie et de la pratique du « Dy-
nnmlstographe », nous ne pourrons vraiment nous pro­
l-'ivr. IV. € L ’Uointm 1 ou«- ». noncer sur le bien fondé de la première et sur l'incon­
Forme <U-
Iktjî. Cette
l'hom m e d.ins sa deuxièm e vie, <l':»T>rès MM. M alia et Zaal-
ligure n ’est pas une photographie directe, m ai- seulem ent la •
testable utilité de la seconde que le jour où il nous sera
reproduction d 'u n m odelage exécuté p ar les inventeurs du Dvnamisto- permis de le voir de très près et à l’œuvre.
'-Taplie, sur les in d icatio n s des « horom« s-foree » eux-m êm es (i). F. G. C.

C Q frttesp o n d a n c s mille choses, il ne s ’ag it que de s e o te n d r e s u rle s în o ’se m p lo y é s.


lies facultés m atérielles. — m otricité, sensibilité. — sont donc,
A Monsieur Léopold D elam otte. Ingénieur. elles, complètem ent extériorisées, d ’après ce qui ressort des
expériences que j ’ai relatées e t qui o n t t r a it aux actions
Vous me dem andez. M onsieur, comment il se fait qu’un su jet exercées su r les sens ; et alors que le toucher, l’ouïe, l’odo­
dédoublé entende la dem ande que lui lait l’o p érateu r e t y ré ­ ra t sont abolis en ta n t (pie facultés phvsiques, l’assim ilation
ponde. alors qu’il ne perçoit pas le tic-tac d ’une montre. Vous intellectuelle et sa m an ifestation ex térieu re p a r le verbe
nie demandez aussi de vous expliquer comment il se peut que subsistent, et ce qui fa it encore que le su je t p eu t percevoir
le corps physique, p end an t l’é ta t (le dédoublem ent, puisse com­ les sensations que l’on fait éprouver à son <( fantôm e »,
mander îi son « fantôm e ». c'est qii il (le su jet) continue d ’ê tre relié a u d it « fantôm e »
•le suis d ’a u tan t oins flatté de vos questions quelles me pro­ p ar un cordon fluidique, p a rta n t, soit do la ra te soit du
curent la satisfaction de co n stater la grande atte n tio n avec la oæur et que, grâce à ce lien, il (le su je t, to u jo u rs) *est p ré­
quelle vous me lisez, ce à quoi je suis fort sensible ; elles vont venu pour ainsi dire téléphoniquem ent, ou plus ex actem ent,
de plus, me perm ettre, vos questions, (le préciser pour tous mes synchroniquem ent des actions exercées sur « l’ap p areil enre^
lecteurs ce point qui a pu p a ra ître égalem ent obscur à beau­ gistreu r » en 1occurence le « fantôm e ».
coup qui n’ont pas osés le d ire. Pourquoi le ’ su je ’ t entend-il - - -la voix de l’o p é ra te u r et non
Ma réponse sera celle-ci : le tic tac d une m ontre ? Eli ! to u t sim plem ent parce
Fendant l’état do dédoublem ent, ne l’oublions pas, la vie que le tic tac .. n e ••**»»■
i,-* l’P Ui «.«»- *«^ w m u m e uu un ram ie bn ru
ru it,
it.
1,M
1Q10„
A nt0rV
1r\rcnerm
subsiste en le corps physique, et si les facultés matérielles et constitue qu’un faible
sensorielles s e m b l e n t être to u tes localisées dans le « fantôme », susceptible <d1 fit ê tre localise, alors n 1la
que a voix, si faible soit-elle 11
les facultés intellectuelles, elles, dem eurent en p a rtie - je dis bien a moins q u elle ne soit qu’un souffle, omet des vibrations
<•» partie — dans le corps physique, do sorte (pie j ’ai peut-être « diffusantes », perm ettez encore ce néologisme, d ’une in te n ­
ou tort, je suis prêt à le reconnaître, de donner au double, exr sité beaucoup plus considérable, vibrations qui sont perçues
périmentalement. libéré, l’appellation de subeonscieiicc. puisque, flnnrnrJat0m(int P^r o t transm ises synchroniquem ent
en somme, celle-ci ne p eu t se révéler que p ar des phénomènes au cci \eau du sujet. Mais si vous menez l’expérience de façon
intellectuels et que ces dern iers ont encore lieu, dans les expé­ telle que le sujet ne puisse norm alem ent vous e n te n d re comme
en oopéran
en p éran tt àa une
une izrande
grande ddistance
i c t a i ou
™ ài tr a ï e r s p l u s e u r ^ S -s
S Ï Ï T0
riences précitées, par l’entrem ise du corps. Il fau d rait donc
adm ettre que le « double » extériorisé p ar les pratiques de la vous constaterez que la voix n ’est pas plus en ten d u e p a r le co? ds
m agnétisation. ne constitue que la p a rtit' encore m atérielle, si physique que ne 1 é ta it la m ontre dans la prem ière Expérience
vous perm ettez que je dise, du principe v ig ilan t.; ici comme en s“ n se trouve, lui, dans la piece”ou * *vous
* * eausez
' P«r le V f f i t ô m . ,!
~~ïô I.es <iui fu»n riait d an s cet article, nous ont été- aimable- Croyez, M onsieur, à ma meilleure sym pathie.
»»eut I>rélès pur 1« Journal du Mnuiu'tism* il <Jn Psychism e cxpérlm cutal.
F ern a n d G ir o d .
— 703 -
La Quinzaine Astrologique
.lim it or. *íí Z v 'd Z 'r v fTi ,iUno Vn ^ “ ^ ' a t u r o a veo M a rs ot, pour toute créature une pierre magique, un vase plein d'eau
rafraîchissante, une formule souveraine, une plante de guéri­
bien Scomm ^ ei^má^^ t” 1' 1 son, une planche de salu t, un guide vers le soleil, un buisson
qui offre son ombre, une lueur qui donne son parfum . Que cha­
<Toavoh- ot r niOUVe2 lonts’) <** ^ v n ip 'a th i/i^ d ^ se ? m am aos cun prenne de moi ombre, parfum , eau rafraîchissante, gué­
° ° n 41 <K‘ P<'nsor- ^ te n ir dans un é ta t do juste milieu. rison, ioie, espérance, et vos cœurs au ro n t la joie e t l’ivresse
avec*V ó n u i Z { ^ r n h r e . - La Lune, le m atin, en opuosition du bonheur.
m n i lr i 8t,Ir’ eV para,l4,,1° av«‘<* V‘i,,us- La m atinée sera Lundi JO décembre. La Lune, on q u ad ra tu re avec le Soleil
n Vi r ó \ f } pour lo cœ ur et pour ceux qui aim ent ot vou- et S aturne. Jo u r d 'ennui pour les affaires : ne dem andez aucune
\ Lï T1 V a î,r:1 <U‘S A ssures ot des larmes versées: laveur, évitez les controverses, les discussions religieuses ; ayez
h Sl,ffwriora <!r «ratriK cr lo. plaies s a illa n te s do sos bien soin de ne pardonner des offenses, ou de vous froisser pour
amis. Un recevra soi-meme dos consolât ions <4 dos marques de une chose ou une au tre. Prenez garde aux accidents. C’est
tendresses Los larm es seront, séchées, ou, du moins, il v aura l'heure des imprévus, des événements bizarres, inopinés. Vous
espeianoe do g ran d e joie et do bonheur. êtes averti, atten tio n , tenez-vous sur vos gardes ¡ les yeux e t
i ‘à 11? ' ( crf")nb>'c. — I n Lune on trígono avec J u p ite r ot les oreilles ouvertes, et le cœur cuirassé, préparé à to u t subir
le .soleil. Bon p our les faveurs, désirs bienveillants, les amitiés, et a tout supporter.
les prom otions, l'avancem ent, l'industrie, la santé, la force et Mardi Jl décembre. — La Lune en trigone avec Vénus, Mars
I activité. F a ite s m archer les ouvrages mécaniques, les machines, M ercure sont favorables. Que l'année se finisse par l'am our.
r.-rivez des le ttre s a vos protecteurs, à '-oux qui veulent vous Chers amis, je souhaite à vos cœ urs.de briller de tendresse et
pousser, vous faire p a rv e n ir à la gloire. Tls accueilleront favora­ de dévouements, de recevoir des flots d ’affection e t des présents
blem ent vos dém archés et vos dem andes. Soyez bien veillants en grand nombre. Que tous vos désirs exprim és dans le cours
aussi de votre côté. de l’année qui s’écoule se réalisent dans l’année qui va naître.
Dimanche 2(J dt■ccnibrc— La Lune en sextile avec Neptune. C’est le vœu le plus sincère e t le plus ard en t de :
Repliez-vous su r vous-même ; c’est le jour de recueillement.
E tu d iez votre rôle su r te rre , e t répétez : 11 fa u t que je sois Mme de L ie u s a in t .

L'Année Astrologique pour 1913


D evant le succès obtenu añores de nos lecteurs par ses études En effet, n’cst-ce pas à ce joli ré su lta t qu’arriv era celui qui,
de l’influence des jo u rs sur les événem ents e t sur nous-mêmes chaque jour, consultera son Année astrologique et pourra
qu’elle exposait sommairement, dans ses « Q uinzaines astrolo­ o rienter sa vie. son action du jour, ses démarches ; saura
giques », Aime do L ieu sain t. sur les conseils de beaucoup, a con­ d'avance le coefficient de chance qu'il a pour réussir dans telle
sen ti, m algré la grosse somme de trav ail qu’elle est déjà obligée entreprise commerciale, financière, amicale ou au tre : connaî­
de fo u rn ir, à faire un gros effort qui ne lui dem ande pas moins tr a tout à l’avance des bons et dos mauvais instants, devien­
de plusieurs mois de recherches, et récem m ent, elle nous remet­ d ra l'homme fort que rien n'ébranle ni ne surprend, s’atten d ra
ta it le m anu scrit de son Année astrologique pour 1913, ma­ à tout et préviendra même au to u r de lui dos événements qui
n u scrit fo rt bien fa it e t p arfa ite m e n t étudié que nous nous doivent se dérouler dans tel jour désigné à l'avance ? Quelle
sommes empressés de m e ttre im m édiatem ent à l’impression, et force sur soi-même et sur les au tres ! Quelle puissance sur la
qui, fo rm an t un gentil p e tit volume p o rta tif de 120 pages, su­ vie !
perbem ent éd ité p a ra îtra dans une quinzaine. C’est cette force et cette puissance qu’au ront tous Ceux qui
E xposer l'in té rê t que p eu t avoir, pour tous les am ateurs, la p orteront discrètem ent su r eux Yalmanaeh astrologique de
possession de eet alm anach, de ce guide su r, de ce conseiller Mme de Lieusaint ’et lo consulteront chaque fois que besoin
de tous les in sta n ts, serait m éconnaître les facultés apprécia­ sera ot l’interrogeront chaque m atin au lever avant de faAre un
trices de nos lecteurs qui ont suivi avec une avidité croissante pas dans quelque direction que se soit.
les chroniques que voulut bien nous donner jusqu'ici la savante —L'Année astrologique pour 101$, de Mme de Lieusaint sera
astrologue. . . vendu 5 francs.
Jj' A nnée astrologique pour 1013 sera pour ceux qui le pos­
séderont le guide indispensable <•( clairvoyant qui sait indi­
quer l’e n d ro it d ’où l’on voit les plus beaux sites, qui montre du Exceptionnellement, à l’occasion dos étrennes et pour faire
d o i^ t les écueils, les gouffres, les précipices, qui ecarte les ronces son cadeau personnel à nos lecteurs, Mme do L ieusaint offre
su r”n o tre chem in et qui, on un mot. nous met a meme de considé­ une réduction do 50 %, soit 2 fr. 50 lo volume, à tous les
rer to u te chose sous son m eilleur aspect. souscripteurs qui s’adresseront à elle, d ’ici au 31 janvier 1913.

Étranges Manifestations chienne. Deux heures plus ta rd , un télé­


Un cours oral de M agnétisme gramme du garde lui ap p ren ait que sa
chienne Créole av ait été accidentellem ent
M. Emile Magnin raconte, dans les An­
d’hypnotism e etd'influence Personnelle nales des Sciences Psychiques, numéro,
de novembre deux cas bizarres dont il ga­
tuée p a r un chasseur.

ra n tit l'au th en ticité et qu'il décrie ainsi : II


AI. et Aime Ch. R ... o nt rap p o rté de
I Russie deux adm irables toutous, Aime R ...
N ous som mes heureux de faire savoir a Ai. P. M., avocat à la Cour d ’Appel, avait une prédilection m arquée pour l’un
nos lecteurs q u ’ap rès do nombreuses sol­ a v ait une chienne épagneule, nommée d ’eux, nommé B erry, qui se m o n trait très
licitatio n s, M. F ern a n d Girod o uvrira en Créole, il avait continué do la garder à jaloux des caresses de sa m aîtresse. Un
jan v ier prochain un cours p ra tiq u e de Ma­ P aris auprès de lui, e t elle dorm ait dans jour, Berry m ordit légèrem ent Mme R...
gnétism e, d ’H ypnotism e e t d Influence la galerie, d errière la porte de sa cham­ au poignet. Depuis ce fait, ses m aîtres la
P ersonnelle. Ce cours sera fa it le soir, a bre à coucher. Chaque m atin , au prem ier laissèrent à la cam pagne, au Daley sur Tu-
raison de 2 leçons p a r sem aine aux bu­ mouvement de son m aître, elle g ra tta it à cry. en Suisse.
reau x do la Vii Mystérieuse. Des expe­ la porte et gémissait jusou’à ce qu ’il lui I ne année plus ta rd , je passais la soi­
riences dém o n strativ es avec su je ts soi ont a it ouvert.
faites à chaque leçon. Le cours de M. r c r - rée chez mes am is U ... ; dès mon arrivée,
P e n d a n t une période de chasse. M. P. Aime R ... me m o n tra son poignet, dont la
nan d G irod se ra com plet en lo leçons. Le M .... laissa chienne Créole aux soins d ’un
nom bre des élèves é ta n t lim ite nous en­ cicatrice, presque en tièrem en t disparue,
garde-chasse à Ram bouillet. a v ait sub item en t ré a o p aru e t enflé ; elle
gageons vivem ent nos lecteurs, désireux de Un samedi m atin do bonne heure, M. P.
su iv re ce cours à dem an d er, des m ain te­ } s e n ta it de la chaleur et ne savait à qwn
Ai.... en ten d it g ra tte r e t gém ir à sa p o rte ; l’a ttrib u e r. — Le lendem ain, mes amis IL;
n a n t. les conditions d ’admission. trè s su rp ris d’en ten d re sa chienne, il se a p p rire n t que leur sœ ur avait trouve
M. G irod se tie n t, en o u tre, à la dispo­ leva prom ptem ent, convaincu que son leur B erry écrasé su r la ligne du chemm
sitio n do nos lecteurs p o u r leu r donner des garde-chasse é ta it venu à P aris pour une de fer do L ausanne-B erne, qui traverse
leçons p a rtic u liè re s su r 1 une quelconque comm unication urg en te. G rande fu t sa leur p ro p riété .
des branches du psychisme experim ental. stupéfaction en ne tro u v a n t ni garde, ni Emile M agnin
- 764 -
& & & sfeds & & sfe¿s &

1912 4 ° A N N É E -------- = ± 9 ± 2

Astrologie C ourrier G raphologique prof. Dack 398 D ivina tio n


414.. 431. 447, 704. 718 ............... 752
Los Signes d u Zodiaque, Elv S ta r : Pages C ourrier du D ire c te u r................ 413 462 La D iv ination p ar les F leu rs, H erm é-
Le Taureau ......................................... 467 C o u rrier du D octeur de Blédine 397 429 tin a .................. . . . ............................... 406
462. 494, 510, 526, 574. 638............... 7(57 A lm anach e t P réd ictio n s. H .-C . Ja m es 424
Los Gémeaux ............................ 500 581 P o u r D écouvrir les T résors, H e n ri Ma-
Le Cancer ............................................. 599 C ourrier de la M ain. U pta Saïb. 414 194
607 <539, 655. 671, (588. 704 718 <3(5 ger .......................................................... J -34
lit' Lion ................................................. (513 Les Présages d an s la Vie d ’A lexandre-lc-
La Vierge ............................................. 627 752 ........................................................ 7(58
C ourrier de la M arrain e. M arraine J u lia . G rand. H . C. J a m e s ....................... 552
Ltx Scorpion ......................................... 07(5 La Clairvoyance au M iro ir, F e rn a n d G i­
Le S a g ittaire ................. 095 398. 415..................................... 4(53
C ourrier de la V ovante. Gabrielle de Mi- rod ...................................................... 578
Les V ertus des P ierres Précieuses, d ’après P eut-on C o n n aître l’A venir ? G abriel T ra-
Cagliostro ..................................%......... 501 recourt. 3 *7, 413. 430. 44(5, 462. 477 491
L’Astrologie et les E m p ereu rs Romains, 510. 526, 542 558 574. 5- 0. 606. (522 638 rieux ...................................................... b04
(554. (570, (587 , 703 , 719 . 73-3. 751 »67 U ne A pparition Annonce un N au frag e 605
Mme de L ieu sain t............................... 5(52 La G uerre des B alkans fu t p ré d ite , M me
La Quinzaine Astrologique, Mme de Lieu- de L ie u s a in t......................................... 705
sain t.............. 621, 637, 652, 662. (585 La P réd ictio n du F a k i r ........................ 712
700. 717, 733. 748 ...................... 764 La Prescience de W a g n e r .................... 731
La Guerre des B alkans fut p réd ite , Mme Divers
de Lieusaint ........................................ 705
Notes et Docum ents pour servir à l’his­ Lu V/Y Mv.stcrit-use à ses Lecteurs. M au­ Echos et Variétés
toire de l’Astrologie. H .-C. Jam es 730 rice de R usnack.................................. 386
et ............................ 759 Los Maléfices d'une Momie. M ercure 421 V ictorien Sardou M édium . U ne S ourcière.
Dessin m édium nique ........................ 390
Cm L e ttre de M. D ousset................... 429 Une vision de Goethe. Les Effets de la M u­
Chirom ancie La Psychologie dos C onfetti, M. dé R us­ sique su r les A nim aux. La Table d é n o n ­
nack ....................................... -...........v 466 ciatrice. E nvo û tem en t de R ichelieu. Les
Chiromancie et S piritism e. E tu d e sur les Les Secrets Merveilleux du Sieur d'E m erv. P ressentim ents de la fam ille N apo­
Mains dit Cr D arget. T p ta Saïb... 483 E v ariste C arrance, 498, 516. 531 550 léon ........................................................ 404
La Chiromancie tu t à l'honneur, C pta 579. 598, 634. (549............................... 674 Un Cas de T élépathie. A la M anière d ’E d-
Saïb ....................................................... 600 Les V ertus des P ierres Précieuses, d ’après gard Poe. Bism arck e t le Nombre 3 420
Pue Reine Chiromancie,nne, La R eine C'agliostro ............................. 502 M ariée d an s l’H vpnose. Le Psychism e à
Maud de N orvège............... :............. ; 614 L ’Amour de la Vie. M aurice de R us­ l’Académie des Sciences. Une M aison
Mme Renée R ichard Chirom ancienne, nack ....................................................... 514 H an tée en Savoie ............................ 445
Mme Louis M aurecy ........................ 616 Les Forces M ystérieuses dans la Cure des Une Question à nos L ecteurs. Poésie Mé-
M aladies. D r de Blédine................... 515 dium nique. mise en m usique........... 453
Contes, Nouvelles et Rom ans C agliostro. sa M ort, lieu de sa Sépul­ M anifestations T élépathiques de M ou­
tu re . T rad. H.-C. Jam es................... 517 ran ts. Le M édium E u sap ia en
m ystérieux Sorciers et Rebouteux B retons, F. G. F ran ce ................................................. 471
C .............................................................. 519 B ureaux de C om m unications avec l’Au-
Marqué p a r le D estin, M arc M ario 393 Le V rai Courage, M aurice de Rusnack 546 Delà. A n niversaire de la M ort d ’Al­
42(5, 459 ................................... ......., 191 Congrès In tern atio n al de_Psychologie E x ­ lan K ardec .......................................... qgg
Les Terriens dans Vénus, Sylvain Déglan- périm entale. 541, 589, 730............... 750 Y ictoire des Sourciers. P ro c liu n e confé­
tine 409, 442, 474 505, 521, 539. 553. 569 Les Em otions d ’un Guillotiné. E. Bosc 548 rence ..................................................... 509
•385. 601. 618 .............................. 636 Les M iracles Modernes ........................ 568 Le S piritism e et l’E glise. F . G ......... 518
Le Génie aux Ailes de Cendre. P ie rre De- C.i Mot Personnel, prof. D onato....... 597 La M ort de Y\ illiam S tead . Conférence d e
s iric u x ......................................... 4(0 Les D isparus (Mme H eurtley. soeur Espé­ M. Del aniv?. à B o rd eau x................. 533
Le M anuscrit de D iétrich , P ierre Ber- rance, V. C h artier) ................... 619 750 Les ém otions d ’un G uillotiné, E. Bosc. 568
teaux ...................................... •*8*' P o u r D écouvrir les Sources. H enri Ma- i-.es M iracles M odernes ........................ 50g
L ' Médium V ert. P ie rre D ésirieux... 594 ger .......................................................... 629 A lexandre Dum as et le M agnétism e. Le
La Vald-Blonde, légende bretonne. Mme L’Apoel de U M ort. Boulaz............... 631 ta lism a n de W illiam S tead ........... 568
Louis M a u re c y ................. 626 E sp éran ta Ps.vkistaro ............... 635 669 A ntoine le G uérisseur est m ort. Ûn T héâ­
Jda de S ab ran . Léon P e titje a n ....... 64- Correspondance. C1 D arg et................. 654 tre Psychique ..................................... 590
L Anpel du Fantôm e. Léonce de L arm an- Les Secrets du Charme. H an n ah . 667 709 l u Rêve P rém o n ito ire ........................ 604
die. 664. 683. 693, 713 .................... Les A nim aux Fantôm es, tra d . H . C. J a ­ Coup de Fusil sur le P é ris p rit. C‘ D a--
La Vision, Emile Dousset ............ 6J3 mes ........................................................ (569 . gct ............ (JÔ5
Les Paroles Gelées. P ie rre D ésireux ¿06 Les Yeux E tr a n g e s ................................ 670 | ne A pparition annonce un N au frage 605
fan tô m e N apolitain, Boyer de Rebiab / —< R eto u r de Vacances. M aurice de R us­ Momies Maléfiques ................................. fj|o
Le Chemineau, Conte de Noël, Nonce Ca- nack........................................................ 673 ( 11e R eine C hirom ancienne............. (514
sanova .................................................. *0> Comment nous éditons notre Jo u rn al. F. Le Dr C h arp en tier se ra it convaincu. L a
G. C ................................. . . ................ 679 Mouche Bleue perçoit la M ort à d is ­
Coïncidences ? M aurice de Rusnack 689 tance. L H ypnotism e e t les jeu n es c h a n ­
C ourriers Le P rix d 'un R ev en an t........ ................ 702 teuses am éricaines. Un S y n d icat des
Le D iagnostic de I3 M ort................... 715 P auvres .........................
L 'A rc h é o m è tie ....................... ................ 731 Les R ayons de Mme X.. L es'sons que I on
Courriers Astrologiques, Mme de Lieu- Les Momifications de Aime X .... M aurice
saint. 397. 414. 430, 447. 4(53, 478 494 de Rusnack ........................................ 737
voit et le couleurs que l’on en te n d 686
•Ml. 527. 543. 558. 575. 591, (507 623 Les M iracles de M agny. M aurice de R us­ Napoléon a n p a ru t a *a M ère........... 691
639. (555. 671, (588, 703, 719 736 ¡ 2’ P tix d un R e v e n a n t........... 7™
«51 ....... ................. ....... 767 nack ..................................................... 753 L ne trè s belle O bservation de M. Coïas 730
- 765 -
L 1 VI E ' M Y S T E R I E U S E
'Le M ystérieux en B ulgarie... 7*«
te e s , Sy rênes e t Gnomes. E. Bosc... 503 A Propos de Phénomènes Spirites. Une
La Main de Gloire, E. Hos:*............... 561 P assionnante Polémique, Fernand Gi­
Les Classiques do l'Or cultisme. Roger Ba­ rod ............... .......... 118, 434, 450 476
Graphologie con. H.-C. Jam es............................... 565 Les Fantôm es Evoqué-, oar Mlle Linda
Des Pactes et des Signes, E. Bosc... 582 G a z z e ra ........................................ 440, 441
Nos A viatrices Jugées p ar la Graphologie. L'Alchimie au Moyen-Age, Guv de Cha- Action à distance su r les corps inertes,
Mme M ario M arvingt. Prof. l)aek. 663 uac ..............................................'........ 615 Ct. D arget ............ •• ................... 458
JNos A viatrices, Baronne ele Laroche, prof. Ln Bilan d ’Oecultisme, Fabius do Champ- Un P acte, Emile D u bui^on. 468, 4*4, 524,
JGack 692 ville» ................................................... 677 572 ........................................................ 613
Un P ré te n d a n t Ju g é par la Graphologie" Trois Séances de Contrôles, avec Aime
Le I rince Victor-N apolcon, professeur P ag e des A bonnés Mnrv Démangé. F ern an d Girod ... 4S9
Dack .......... ........................................... 707 Le Spiristism e (A l'Eglise. F. G........ 518
Le Duc d ’O rléans Ju g é p ar la G rapholo­ Voir les pages : 392, 408 , 509, 555 . 635,
653, 702, 716, 732. 749....................... 763 A Propos de la R é in carn atio n ........... 519
gie, prof. Dack ................................ 704 Messages Post M ortem, Fernand Gi­
P h ilo so p h ie rod ........................................................ 547
G ro u p es de la VIE M Y S T E R IE U S E M anifestations S pirites. Les Apports de
Quelques Pensées sur la M ort : Arsène
Voir les pages 487, 508, 520, 538....... 555 Houssaye. Hopwortg. André Theuriet, Fleurs. René M ettée.......................... 566
S a in t-Ju st, Ju lie tte Adam, Mereié, Ana- M \V. T. Stead se M atérialise, trad . de
H y p n o tism e M ag n étism e charsis Clootz ................................... 551 l’Anglais .............................................. 603
S u g g e stio n La Quinzaino Occulte, Maurice de Rus- Coup de Fusil sur le P é risp rit, C’t. D ar­
Lo M agnétism e H um ain, sa Réalité, ses nack ................................................... 721 get .......................................................... 605
Fantôm es Lum ineux, M. Borgnis, 628,643,
M anifestatio n s, son action sur les E tres Poésie 693
anim és, conférence de M. F ern an d Gi- Le Tromba des Sakalaves. A. Pâli... 615
f ^ rod ........................................................ 438 F leur Boréale, Fleur de M ystère, Léon
P e titje a n ........................................... 411 fia P hotographie S p irite en Amérique.
Théories et Procédés du M agnétism e, Hec­ F. G. C................................................... 648
to r D urville, 456. 469. 501. 523...... 526 O mon D ieu! plus près de to i........... 581
Poésie lue sur la Tombe de Mme André Les Animaux Fantôm es, tra d . de l’Anglais,
P our P h o to g rap h ier les Rayons H um ains, U. C. Jam es.......................................... 669
F e rn an d G irod................... 472 T heuriet ........................................... 621
F rère, Cernigliari ............................... 650 T ribunal d'Au-delà, G ab..................... C9U
P eut-on faire com m ettre un crime par Phénomènes Physique« sans contact. Ct
l’H ypnotism e? prof. D onato........... 507 S ur un E n fan t. A quoi bon vivre? Eugène
F ig u iè re ............................................... 666 D arget ................................................’ 696
Sorciers et R ebouteux B retons. F. G. Après la Mort. Jean Frollo.................. 701
C ...................................................... , ...... 519 Les Deux Ames, Eugène M anuel....... 712
A pparition Identifiée p ar la P hotogra­
Le M agnétism e et la Ju stic e Française. P sy ch ism e M édium nism e phie ...................................................... 70S
La Loi P a rle , F ab iu s de Ch amp ville 536 Du Magnétisme au Spiritism e, F ernand
R éconciliation en tre le M agnétism e et Le Psychisme clic/ nos Contemporains,
M. Salignao, Mme M aurecy........... 387 Girod 725. 41
l’H ypnotism e, prof. D o n a to ........... 563 Ce q u ’ils pensent de la R éincarnation 731
Les Guérisons de Mme R enault, Mme c Psychisme chez nos Contemporains.
M. André de Lordo, Mme Maurecy 519 Los A pparitions P hotographiées....... 731
Louis M aurecy ....................... 622 717 Action à distance.................................... 746
L 'H ypnotism e et les Jeunes Chanteuses Le Psychisme chez nos Contemporains,
Mme Renée R ichard, Mme M aure­
A m é ric a in e s ............ 647 cy ................................................. 646 Revue des livres
T hérapeutiq u e M agnétique, F. G. C. 663
Du M agnétism e au Spiritism e, F ernand Les Sciences Psychiques, H enri Ma- "Voir les p a g e s: 411. 420, 487. 507, 525.
Gifod ......................................... 725 741 ger ........................................... 534 611 •587, 637. 650, 668. 718, 734........... 764
U ne Très belle O bservation de M. Co­ Congrès In tern atio n al de Psychologie Ex­
perim entale ........... 541, 589. 73U 750 Société Internationale de Recherches
las .......................................................... 730 Analogie des Phénomènes Médiumniquos
t Tn Cours Oral de M agnétism e, d ’Hypno- psychiques
tisrrie e t d ’influence Personnelle... 746 avec les Phénomènes Electriques,
F. G. ............................... : .................. 584 Une Séance In té re ssan te................... 391
No« Médiums, Mme Loni Feignez, Mme Séance A dm inistrative du 17 janvier-
M ag n é tism e p e rso n n e l «,1012 ......................................... 407
L. Maurecy ....................................... 588
La C ultu re Physique, P au l Gour­ Nos Médiums, Mme M aria Térésa, Mme L. tra v a u x de la Section M agnétique, Tra-
m and, 708 ............................................ 723 Maurecy ........................... 605 ^ vaux de la Section S p irite ............... 122
Nos Médiums, Mlle Gabriellc de Mire- Séance A dm inistrative du 20 m ars... 493
M agie et O ccultism e court .................................. •••;•• 620 Grande Conférence à la Section Spi-
Un septièm e Tableau d'H élène Smith 617 r i t e . . _ ................................................ 534
Comment est C onstitué l’E tre H um ain, Yo ir tes pages 668.................................... 699
P ap u s ................... 389 436 Les Dessins Mystiques de Mme M arie Ego-
roff ....................................................... 632 Souscription In tern atio n ale pour Encou­
L ’Occultisme en Algérie, E. Bosc....... 402 ra g e r les Recherches Psychiques, 740 766
Le Corps A stral p en d an t l'Incinération, .Action à D istance ............................... 746
‘Un A ppareil enregistreur de la Force Psy­ Séance A dm inistrative du 20 novem­
R. L arm ier ..............................•......... 403 bre ........................................................ 747
P age des Classiques de l’Occultisme, H.-C. chique, F. G. C................................ 760
J a m e s ........................ 412 S p iritism e Télépathie
D e i’Occultisme, E tie n n e Bellot, I ara-
celse ....................... 4o< e Spiritism e est une Science, Gabriel De- T élépathie, Suggestion M entale e t T rans­
Cours p ra tiq u e de Magie. AperçuB. prof. 1an no, 396 , 423, 485, 533 . 571, 583, 610. mission de Pensées, H . C. Jam es et F e r­
D o n a to ..................................... 488 530 651, 660. 710....................................... 757 nand Girod ................... 595, 630, 658

SOUSCRIPTION INTERNATIONALE POUR ENCOURAGER LES RECHERCHES PSYCHIQUES


Dans le but d’aider au développement des sciences dont clics photographiques qui seront ultérieurement entre
lie est la propagatrice, pour en faciliter 1 étude et pour prises par une commission de photographie des radiation;
ncourager les recherches dans le domaine de lexpémnen- invisibles. Ces sommes pourront être également affectées ï
Hion lf Société Internationale de Recherches Psychiques l'achat de.clichés de projection, d'ouvrages pour la biblio
livre 'une grande souscription publique internationale ou thèque de la Société ; et à payer les frais de déplacemen
»utes les oboles, si minimes soient-elles, seront accueillies Jes commissions nommées pour enquêter sur des fait;
psychiques slsmalés en province ou à l’étranger; à l’orga
T m ^ n f d ^ d r é contraire de leur part, le nom des dona- nisation de grandes conférences vulgarisatrices •’ à réconi
urs s è ? o n t p u b lié s tous les mois par lei voie de la.« V« penser enfin les expérimentateurs et les inventeurs qu
auront fait faire un progrès notable à Tube quelconque 01:
f ''s o m m e s r e ç f e s Æ t l u I ¿arUeuüèrern.nt destinées a 1 ensemble des sciences psychiques.
Ce sont déjà inscrits : M. Beausoleil : 200 francs* M. Fa
bius de Chantpvilie : 8 fr. 50 ; M. Fernand Girod ! 20 fr.
ichat d ap paie us. « ¿e la iorce psyChiquô sous M. Siébert : 5 francs ; M. Arrancetta : 2 francs
I\é r“ iianmôdal1tés Rayonnem ent humain, polarité, force lotal à ce jour : 235 fr. 50.
utes ses r d force8 vitales sensitives Les fonds sont reçus au siège central de la Société, 174,
Serviront aussi aux recher- rue Saint-Jacques, bureaux de la Vie Mystérieuse.
- 766
M

C ON S U L T A T I ON S DE LA VIE M Y S T E R I E U S E
Constáis, Recettes et Correspondance
A yIS I M P O R T A N T — Une large piano, eut rénervée, florin post.c, do bons de poste ou timbres relatifs à ces rubriques, doi­
rba'i”' numéro de lo, « l ie Mystérieuse », pour répondre à tou- vent être uniformément adressé à
l<s (¡uenliont que non lertrieen et lerteum voudront bien LA VÌE M Y ST E R IE U SE
adrenner à non différents collaborateurs. ¡»a direction littéraire 174, Bue Saint-Jacques, Paris-V'
rt s c ie n tifiq u e de « la Vie Mystérieuse » restant étrangère fl mai» aux nom» de» collaborateur» dont
rette partie consacrée aux consultation» médicales, consultations Pour les consultations astroloqiques: Madame de Heusamt.
(jrapkoloqiques, astrologiques, etc., les lectrices, les lecteurs et du docteur: T)r de Jilédtne.
— de chiromancie : M. L pia »Setto.
abonnés devront écrire directement à chacune des personnalités _ graphologiques : M. le professeur JJack.
tou t l'autorité et la responsabilité desquelles sont faites ces diffé­ — de la Voyante : Gabrielle de Mirecourt.
rentes rubriques. de la Marraine : Marraine Julia.
Pour toutes ces rubriques, les timbre» sont acceptés en paie­
ment, mais a v e c une augmentation de cinq centimes par franc,
T o u te s demandes de renseignements, tous envois de mandats- pour le change. Les timbres étranger» »ont réfuté».
COURRIER DU DOCTEUR mèche de cheveux ou un objet ayant été lou­ A/. J , C h an tilly lO lic). — O a rik z avec soin le
ché par sol ou par la personne pour laquelle peu qui v«»iis reste ; sauvèz-le et ne soyez plus *1
Sut lecteu rs d é tir e u x d 'o b te n ir des co n su l­
tations m éd ica les su r to u te s m a la d ie s peu- on consulte. tendre et si bonne. M ettez en placem ent» viager*
tout /.'adresser en to u te a ss u r a n c e a u Dr de
ce qui vous reste afin de ne plus y toucher,
M. S., 29. Ouf, votre avenir je le vois trt« même «lüttnd votre ccénr vîmis p o usserait à le
m 'd în e, sp é cia lem e n t ch n ro é de c e tte r u - beau, avec de l’am our et de l'arg en t, m ais plus
brique dan» les co lo n n e s de n o tr e jo u r n a l.
faire. Vous »ouffteé de l'esto fn ar, il vous faut
d 'a m o u r que d ’argent. Vous aim ez ce qui est suivre J«- tm itentelit d 'u n tain médt-cin e t lui
Le Dr de Jilédtn e c o n s u lte par co rresp o n ­ btrau, Li 'pii r-fct bien , \*'>ns pourrez dan* le
dance à ra ison de t fr a n c » p a r la v oie du obéir surto u t. N tut, l ’a v en ir n ’e st pas si som bre
«ours d ’une longue vie. goûter avec délices h que vous pehsez.
journal, et de » fr a n c s p o u r r é p o n te pa r let­ «ctt« hour«e de jouissance : le beau et le bon.
tre p a rticu liè re . Un p,'ortnand de 50 ans, 93. — La personne vi­
Votre m ari vou* adorera et ne verra rien de vra encore plu» dé d ix an». N on, vous q u itte re z
K ''- '" >. Toute«» «t* antienne-. form ules wml plu» jolie #-t de plus c h arm eu r que sa bru n ette le com m erce dan» quelque» affhée» et vous vous
»lu vultíuir* em p irism e «t ne p eu v en t d o n n er d<* m ignonne, il sera t«-ndr« , affectueux, d ’une vo­ rétifereé à lu cam pagne. Vou» ferez un peu
ly.ii» résultat**. A uue ép«»que où la m édecine et lonté active, jx-rsévérantc-, forte et intelligente. d ’élevage j>Otir v«ju» d istra ire , Vous et votre dam e.
I.l fiuhn d'ijrtea. -- l.a personne en quos- Vous aurez des peine» d an s vos vieux jour».
la «hirurgi«- éta ien t exercée*» par de sim ples ch ar
latan»», on «om posait cto* o n g u e n t1« bizarres et ré ttoti, consacrée à Dieu est tout û fait détachée Pour votre fille, il falPlrait nue co n su ltatio n p a r­
¿'lignants. A u jo u rd ’h u i, on tire du* fo rtes n o m es d,*s avantages clc position «l'ici-bas. Cet hom m e ticulière.
de la n atu re le rem ède à bien de» m aux, oui regarde le.- monde «lu haut de sa grande âm e et A im er rl être ainiép. — Je Vents envoie ternie
n ’ont d ’a u tre o rig in e qu'em - d éviation d an s nos n ’aspire q u 'au ciel, j»our lui et les autres. Il aura nt.i sym pathie, g en tille et affectueuse- am ie qui
propres forces. Voili pourquoi la B atterie M agné­ avancem ent d ’ici d«-ux ans, c’c»t-à-dirc plus êtes si éprouvée. Nori c e tte fonction ne vien d ra
tique a une action puissante si universelle sur d ’fimes à sauver, plus de travail spirituel à effec­ pax Je vous vois vou* to u rn e r ver» u n a u tre but
toute« les m aladies chroniques. C ontre v»>s en- tu er. Il aura santé, forcé, vaillance ; il re tro u ­ que le m ariage. Votre c œ u r si grund e t si noble,
u» Jures, badigeonnez avec ce m élange : vera de l ’argent q u ’il «royal t perdu, <« dont il se porte vers tous ceux qui srm ffrent. Je peux
l orm ol .............................................. 0> gr. avait fait son deuil ; des cadeaux inatten d u s lui vous an n o n cer de la gloire, des honneur», de
seront faits, le tout avant dcuJt ans. l ’estim e dé ce côt6-là, de l ’a u tre , car vous été»
E au d istillée .............. .................. Oj gr.
k . i,., i ¿5. L ’hypocrisie de n o tre siècle cause­ O. D. Espérance. Vous gagnerez à la loterie- libre de choisir, c'eut une vie obscure e t bien des
en effet traite», ces tristesses et voue de nom- m ais très peu ; ne vous fiez pas à cela pour faire peines qui vous a tte n d en t. Vous serez adorée dc-
breuv-s existences au x désolations que vous me fortune. Kn quelques années vos gains ne dépas­ ceux c-t de celles que vous consolerez e t soigne-
.signalez. Je com prends vos cruautés, m ais il faut seront pas deux cc-nts francs. Vous deviendrez rez.
vieux et vous uurez de l'argetat pour tous vos Catharina N antaise, 3. — Vous avez tro p de
voir la vie telle qu'elle est et bien choisir votre besoins et pour rendre service aux a utres et à
voie t»our la suivre ju sq u ’au bout, en cueilla.it ceux que vous aimez. Je vois q u e lq u e s petits nerfe et d ’im agination, mu chère am ie. Je ne
1«-*» fleurs que vous y découvrirez, et «n subissant vou» vois pu» m a lheureuse dans l ’a u tre p a rtie
aussi les déceptions inévitables que v r a is ren- voyage, qui vous forcent à q u itte r votre demeure- de votre vie. Ayez confiance et sachez a tte n d re .
actuelle,
«-ontrerez. Contre les vertiges après les repa», Vou* gagnerez quelque chose dan» vo» valeur»,
prendre une infusion chaude de m en th e poivrée. Due per. -nne en peine. .V* 30, T. — Oui, «xcu-
pez-vou* «Je votre divorce et me-ttez-y tous v «j s m ais pas avant cinq an s. Laissez les loteries
Toujours haut. — \a foie liras et les truffes ne de côté. Vous n ’en so rtire z rien de bien im p o r­
sor.t pas ries poisons, b u mrmient q u ’on n'en so in , ; prenez avis des hom m es «l’affaires. L ’a r­
gent ren trera chez vous, vous eu aurez la dispo­ ta n t. N e vous inquiétez pas de l ’avenir, vous a u ­
abii-z- pas, on peut en consom m er sans crainte rez santé, trav ail et a rg e n t.
.irto-:' . on n ’est pas arth ritiq u e. On a beau- sition entière et selon les désirs de votre cœ ur.
Vous pouvez avoir confiance en la personne dont Un coeur triste. M. C. 10. — N on, je ne vois
eo.ip <xugéré le» vertus de l’eau de m er en injee- pas d ’èn fa n t avartt detix ans. Vous me co n su l­
f ion- w ,us-cutanétc. Trais les m atins, pendant vous parlez ; mais, m algré tout, soyez prudente.
t je/ttis, prenez une dem ie heure avant 1< petit Il ne faut jam ais trop s ’avancer. Vous aurez terez de nouveau après. N on, votre m ari ne fera
«le l’argent qui vous viendra à l ’im provistc et pas la paix avec votre m ère. Il faudra la sépa­
rléjeuner, un de» paquet*» ci-dewiou» 'iau s un ration et l ’éloignem ent de cette d e rn iè re ou ce
vous causera une satisfaction profonde.
v* rr« rl’eau. L. J*., Lozère. — N on, il n ’y a rien de caché sera des ennui» c ontinuels. VOus g ag n erez de
S u lfate d*- soude ......................»-• t '¿r■ l ’a rg e n t avec votre com m erce, m ais il y a u ra
Bicarlronate de soude ................ 2 ¡cr. «lans votre maison ; la femme vous a trom pé ;
Kahni. Je -uis très -atisfait d es résu ltat- c’est une m enteuse, comme beaucoup de ses pa­ bein des m auvais jours. Il faudra prendre pa
obtenus au bout d 'u n mois d r tra ite m e n t par la reils. Klle sera punie, Ne cherchez rien. Non, tiencc, savoir a tte n d re e t ne j>as se décourager.
Batterie M agnétique. Dés m a in ten an t ne la porte* je ne vois pas de m ariage pour vous, m ais clés A. V. G. A. — Oui, il y ’a u ra m ariage avec
j,lu « que trois h eu res dans la m atin ée, et v«>* am itiés qui vaudront m ieux et qui vous laisse­ celle que vous aim ez et sans g ra n d e s difficultés.
névralgies presque disparues â p résen t, cesseront ront libre et indépendant. Vous sortirez de E lit est c h a rm a n te et vous aim e beaucoup. Oui,
d ’iri peu. Kl le ne peut servir p o u r une autre l’ennui d ’argent où vou* êtes en ce m om ent. vous trouverez un em ploi avec de l ’a rg e n t à vo­
personne que vous, et vous le com prendrez, c ar AL I{- O., 128. — Vous serez délivrée de ces m i­ tre sortie du régim ent ; cela vien d ra tout seul,
elb donne un ray o n n em en t proportionnel au sérables, il vous faut p atien ter encore un peu, ne vous inquiétez pas. Vous ferez des re la tio n s
cas ou on l'applique, et ne produirait. pas du tout quelques mois seulem ent. Oui, je vois «Je l ’a rgent au régim ent, et ces re la tio n s vous serv iro n t d an s
le mêmes résu ltats chez une au tre personne. qui vous vient par des am ies de oa-ur, des gens le civil. N on, vous n ’uurez pas toujour» des
Marie O - JA- bœ uf n ’est pas plus m auvais qui vous aim ent et qui ne vous oublie ht pas ; joies avec vos p arents ? m ais m arié, écoutez la
que le poulet ou le veau. Tous les légume» et mai» agissez auprès de ces personnes, voyez et g entille fem m e que vous aurez ; je lu vois fine,
pâtes a lim en taires vous sont perm is. O m tre votre écrivez souvent ! Informez-vcm» de leur santé. inte llig e n te , elle m ènera b ien la barque pour *-«>n
dilatation d ’estom ac, portez la B atterie M agné- Méfiéz-vous de toutes ces annonces, eu général, propre b onheur et p our celui des giens.
tique num éro 2, elle seule peut ré ta b lir les. sé­ la plu p art sont «les m alhonnêtes. Quelques unes, Je crois, yaim e et y espère. — Oui, vous aurez
crétions florinal«« de cet organe , p u iiq u - très rafi?s, sont sérieuses. Consultez-moi pour celui que vous aim ez, il sera votre p e tit iUrtri
n- pouvez venir h Paris suivre m on tra ite m e n t chacun en p articulier. chéri. D am e 1 il ne sera pas- to u jo u rs s u r u n lit
Fabienne. — Oui, vous épouserez celui que vous de roses, car vous êtes vive et a rd e n te quoique
. h , , . , ver m .M r n iii. aim ez, m ais pas de suite, il y aura des em pêche­ trè s bonne. N on, vous aim ez beaucoup. M ais
m ents et des ennuis. Il faudra attendri- encore, je ne vois pas le m ariag e cette année, il > a u ra
un peu plus d ’un an. Votre vie sera du côté de quelques p etites difficultés. Oui, Je vous VOS* du
COURRIER DE LA VOYANTE l’a rt e t des choses qui s ’y rapportent : peinture, bonheur dans votre m énage, m ais soye* m oins
m usique, dessin, litté ra tu re. Vous avez le goût énergique et m oins ard e n te .
du beau et le culte de ce qui est grand, noble, M. Ai., 60. — Oui, je vois un c h an g e m e n t pour
Pour obtenir une consultation de Mlle. généreux. vous, m ats pus av an t un an ou d eu x ; non, il n ’y
Mitecouri, dans le courrier de La Vie My& t.'ne M ire soucieuse, «• qz. — Vous pensez \ a u ra pas tout av an tag e d a n s ce changement
térleuse. il suffit d ’envoyer la somme de trois l ’avenir de votre enfant ; vous sentez cet avenir m ais les inconvénients, les e n n u is sero n t peu’
francs il sera répondu d trois questions bien m enacé p ar une a u tre personne et vou* avez im portants. II se p ré sen te ra des fa its iflatten
priâtes jx-iir. Ne vous tourm entez pas ta n t, tout s ’a r ­ «lus. des coups de h a sa rd . V otre vie n ’a été
Pour avoir une réponse par lettre particu­ ran g era bien et m ieux que vous ne croyez. Il q u 'u n e série de ce g e n re . E lle c o n tin u e ra ainsi
lière détaillée — nombre illim ité de question» y aura des en n u is évités et des peines égalem ent. pour votre bien. Patience et atte n d o n s.
— les consultant» devront envoyer un bon- Jg} situation, )/- la vois très bonne. Il n ’y aura V. AI. L. L. — .a p e rso n n e souffre des n erfs
poste de io francs. pas blessure, ni pour le corp* ni pour la situa­ et de l ’estom ac. Il lui faut du m a g n é tism e e t
Prtète de joindre, û toute demande, une tion ni p«>ur le coeur. beaucoup de m a g n é tism e . E lle ira de m ieux en
- 767 -
COURRIER

m ieux. Qu’elle ne se m onte pas la tête p ar trop l ’avancem ent et vous eu aurez avant un an ; est noble et votre volonté forte. Vous gagnerez
d ’im agination ou d ’idées noires. Ces b ru its d is­ courage et ferm eté. de l ’arg en t par vos propres talen ts. M ais g a r­
p a ra îtro n t peu à peu. Ce ne sont pas des es­ L. C., Oran. — Enfin, je peux vous répondre. dez-vous d ’en placer ou d ’en p rê te r à la légère.
prits, m ais votre m aison est bâtie en partie sur Vous êtes un grand et noble cœ ur ; vous avez eu Vous aurez un changem ent e t vous n ’habiterez
de la glaise, et il y a tassem ent, selon les ch an ­ beaucoup de peines dans votre vie passée. Vous pas cette m aison. Cela arrivera dans deux uns.
gem ents de tem p ératu re. Votre com m erce de bé­ trouverez u n e grande affection qui vous aidera N on, ne vous occupez pas de la fatalité, vous
tail vous sera plus profitable. D ans deux ans, d a n s vos entreprises et vos projets. Vous aurez n ’en êtes pas la victim e. L uttez avec courage
la personne c h an g era de dom icile. Je vois chez une grande épreuveà subir pendant quelques an- e t les astres vous ann o n cen t une m eilleure po­
vous plus d ’a rg en t et de la san té. Courage. uées, ne vous y arrêtez pas, vous aurez hon­ sition. Ne laissez pas votre santé en souffrir.
L n Martien. — La providence ne vous ab an ­ n eu r et fortune après. Pas de divorce, m ais de la patience. Non, ne
do n n era pas d a n s les épreuves qui pourront s u r­ Une Persévérante désillusionnée. — Mon amie com ptez s u r rien ou presque rie n du coté des
ven ir. Votre fils au ra du succès dan s ses études, vous aurez une vieillesse heureuse et à l ’abri des loteries. Jour favorable : dim anche, couleur :
il g ag n era d e l ’a rg en t et sera trè s estim é de soucis d ’argent. Je vous vois de l ’argent dans jaune, métal : or, parfum astral : soleil, pierre :
ceux q u i le connaîtront. Vous aurez de l ’argent votre commerce et dans la suite de votre vie. am bre, m aladies : cœ ur.
p a r votre travail pour le reste de votre vie. Je Oui, vous trouverez l ’âme bien-aimée qui vous Violettes de Parme. — Même influence que la
n e peux répondre à la dernière question concer­ aim era, vous aidera et vous apportera l ’affec­ précédente : le soleil e t Ju p ite r d a n s la constel­
n a n t les dates de m ort. tion ta n t désirée. Vous avez beaucoup de cœur, lation du Lion. Vous aurez honneurs, d ignité,
Aim ant ¡es esprits. — Oui, celui qui vous aime am ie, e t aurez de grandes joies de ce côté. argent, par votre propre m érite e t p a r vos ta­
e t qui vous adore peut se te n ir près de vous lents. Vous ne voulez pas des h o n n e u rs et ce­
p o u r vous consoler. Il n ’y a q u ’à faire de la té­ Gabriel le de M irecoukï. pendant, ceux-ci viendront vous trouver. Il y
lépathie. Je vous vois l ’un près de l’autre, m al­ aura longs voyages, des successions e t des legs
g ré les distances qui -tfous séparent. I,es cœ urs im prévus ; vous aurez des am is trè s dévoués en
ont to u tes les puissances et pouvoirs ; et le des­ Ü!T COUP D'ŒIL i ü * L 'A V IF I* grand nom bre. La position sera élevée et la
tin les favorisent volontiers ; j ’en ai la preuve vie longue. Jour : dim anche, pierre : am bre, cou­
avec vous deux, vous, m a bonne am ie, e t votre COURRIER ASTROLOGIQUE leur : ‘jaune, m étal : or, parfum a stra l : celui du
chéri. soleil, m aladies : cœ ur.
P. G., 1873. — Oui, je vous vois un changem ent Ceux de nos lecteurs qui voudront connaître Jasm in d ’Espagne. — C’est V énus qui agit le
de situation qui vous rapprochera du b u t u tili­ leur ciel horoscopique, l'étoile sous laquelle ils plus su r vous e t qui vous donne ses influences
ta ire que vous désirez e t auquel vous êtes ap­
sont nés, la planète qui les régit, les présages bénéfiques dans la constellation de la balance.
pelé. Vous ferez du bien, beaucoup de bien, au ­ de leur signe zodiacal (passé, présent, avenirf, Je vois en effet d a n s votre passé bien des lu tte s
to u r de vous ; vous aurez, plus tard, de la con­
devront s'adresser d Mme de Lieusaint, l ’as­ et des en n u is avec les proches de la fam ille.
sidération et de l ’arg en t ; attendez-vous à quel­
trologue bien copnue, chargée de cette im­ M ais dans la deuxièm e p artie d e votre vie,
ques trib u latio n s et à des jalousies.
brique d La Vie Mystérieuse après 40 ans, il y au ra argent, p a r in dustrie
A. F . D. — N on, ne vendez rien, payez avec
Consultation par la vole du journal, î fr. ; fluviale ou en em ployant l ’eau com m e m oteur.
consultation détaillée par lettre particulière,
le revenu et attendez encore. Vos im m eubles se S francs. Vous pourrez p réten d re ù d e g ra n d s honneurs,
vendraient m al et vous seriez san s ressource. Adresser mandat ou bon de poste d Mme de vous aurez des am is et des p rotecteurs haut
Usez de diplom atie, de promesses, d ’atten te ; p re­ Lieusaint, aux bureaux du journal, en indi­ placés, ils vous aideront par le u r influence,
nez hypothèque. Agissez en sous m ain. La pro­ quant la date de sa naissance (quanlièmt vous prêteront m êm e de l’argent, et s ’associe­
vidence vous protégera, ayez confiance e t prenez mois et année), le sexe et, si possible, l'heure ront avec vous. Vous aurez des legs im prévus,
patience. Ne vous inquiétez pas de l ’avenir. Il de la naissance. des héritages inespérés ; ce sera p a r s u ite d e d é­
sera bon, m eilleur même que vous ne l ’espérez. cès de fem m es qui vous aim ent. Réjouissez-
D. K . V. A . B. C. — Vous ne gagnerez rien Louis Bourges. — Vous êtes sous l ’influence vous donc de votre joyeux Noël annoncé. Jour :
ni a u x loteries, ni dans les valeurs à lots. Donc de lu constellation du Taureau, avec Vénus vendredi, pierre : d iam an t, couleur : vert, p a r­
n ’achetez rien. Les h éritages vous viendront, comme dom inante. Vous aurez des donations au fum astrologique : V énus, m aladies : bas-ventre.
m ais entretenez des rapports avec ceux qui vous m om ent où vous n ’y penserez pas. Ce seront des Maria Bonhom m e, Uzès. — Oui, vous épouse­
aim en t ou qui vous sont attachés p ar les liens gens de cœ ur qui vous aideront. Vous gagne­ rez le jeune hom m e en question, e t vous g a­
du san g ou de l ’affection. Je vois cinq enfants rez de l’argent, mais il sera perdu p a r suite de gnerez de l ’a rg en t ensem ble. M ais vous aurez
à votre foyer, trois garçons et d eu x filles. Merci procès ou de liaisons avec des fem m es en des grandes co ntrariétés en am our, d es ruptures,
de votre bon souvenir et de votre aim able in te n ­ dehors du ménage. Oui, vous passerez le conseil îles ennuis, des difficultés. D ans les prem ières
tion, m ais m ettez ailleu rs vos économies. de révision et vous ne serez pas réformé. Pour années, vous aurez du m al à am asser des louis.
L. L. P. L. Ai. — Oui. je vois le m ariage avec l ’avenir, vous aurez argent, am our et belle po­ M ais après 30 ans, il vous su rviendra des c h an ­
l ’Ame sœ ur, la petite cousine vers laquelle se d i­ sition. Jour : vendredi, pierre : diam ant, cou­ ces plus favorables. Les voyages vous seront
rige votre pensée. Oui, vous aurez le bonheur leur : verte, parfum astral : Vénus, m aladies : profitables. Jour : m ercredi, pierre : agatlie, cou­
avec elle. Je vois la guérison de votre ancienne ventre, m étal : cuivre. leur : gris, m étal : vif-argent, parfum astral :
affection. Vous irez m ieux, ne vous tourm entez C-astiUa 11* 3. J. V. — Vous êtes favorisé par le M ercure, m aladies : ventre.
pas davantage. P our l ’au tre demande- c’est de Soleil dans la constellation du Lion. Votre âme M adame de L ieusaint .

AVIS IMPORTANT envoûteurs et autres. Nul d’entre eux n ’est autorisé à se


référer de notre publication.
L a direction de la V IE M Y S T E R IE U S E , prévient ses Nous rappelons aussi que de tous les « D O N A T O », qui
abonnés qu’elle est complètement étrangère à toute publi­ circulent en France, en donnant des représentations où
cité se traduisant par des envois de brochures et circu­ la prestidigitation domine, aucun ne peut se p ré va lo ir
laires que font certaines gens, se présentant au public d’une recommandation de notre part.
sous les appellations diverses de sorciers, magiciens, ; N. 0. L. 0.

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mais trivial quoique v u lg a ris a te u r, e st u n des plus beaux mo­ d ia ire d ’un moyen de n a tu re tra n sito ire , car il n ’est jam ais,
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cute tous les phénom ènes. Les fau x m édium s sont dém asqués
«avec leurs tru c s, m ais l ’a u te u r reco n n a ît loyalem ent que cer­
tains phénom ènes, d it sp irite s , ne p eu v e n t s'o b te n ir p a r l’illu- BOYER DE REBIAB
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