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DlHKCTRUK

MAGIE
ASTROLOGIE CARTOMANCIE - CHIROMANCIE - GRAPHOLOGIE - SPIRITISME " MAGNÉTISME

R E D A C T IO N E l A D M IN I S T R A T IO N , 3, rae de l'Estrapade, P a ris -’»'

LA LETTR E P R É M O N IT O IR E
L A VIE MYSTÉRIEUSE. Publication bi-mensueUe paraissant le 10et le 25
F o n d a teu r i DONATO . •‘'.J /
Directeur s M. MAURICE DE RUSNAÇK
P rin cipaux collaborateurs : PAPU 8. — DONATO. — Hector fcU R V fL LE . — Gaston BOURGEAT — Je a n BOUVIER.
— Le Comte Léonce de LARMANDIE. — F A B IU S DE OHAMPVILLE. — J u le s LIR M IN A . — A. M ARTEZE. — _
MARC MARIO. — E carlete CARRANCE. — Ely STA R . - E rn est BOSC. - Edouard GANOHE. — Nonce CASA­
NOVA. — Nloolas H U TTER . — Sy lv ain DEQLANTINE. — Henri MAGER. - René d’ANJOU. - F ern an d GI­
ROD. — MAGUELONE. — M“ DE LIEU SA IN T . — M "” AN D REE DARVIN, eto.
* ,
Som m a ire .du N um éro. — L a Quinzaine occulte, MAURICE DE EU8-
C O ND ITIO N S d 'A B O N N E M E N T | NACK. — La Lettre Prémonitoire, du TRAIT DES AGES. — Vouloir
c’est Pouvoir, EUGENE FlGUIfiRR. — Le Livre de Donato, EVARI8TE
OARRANCE. — L e Tarot de la Eeyne, Mme DE MAGUELONE. —
Tout ce oui concerne l'a d m in is tra tio n , la réd a ction , la correctton-
tee et les envoie de fonde, d o it être adressé à M. le D ire cte u r
tr s la • Vie M yetériouee *. S, ru e de l ’Estrapade, P a ris ( V » ) . brairie. — Annonces.

L A . Q U I N Z A I N E O C C U L T E

J _ A _ I L iO " C T S X E

L a véritafade jo ie ressentie par celui qui dispose d ’un brin de plume dans un journal très lu, e s t dans c ette communion
qui existe entre le lecteur e t le chroniqueur, dans cette in tim ité confiante qui s'étab lit rapidem ent entre celui qui souffre
e t celui qu i voud rait g u érir to u te souffrance. L a jo ie .d e l ’écrivain est troublée parfois par les chagrins qui lui sont confies,
p a r les cruelles confidences d’âmes ulcérées, p ar les tristesses ambiantes, mais aussi quelle jouissance pure et raffinée n eprouve-
t-on pas quand on a calmé quelques douleurs, quand, par une télépathie vraim ent tangible, on a pu ramener la paix, la con­
corde, l ’espoir, la jo ie de v iv re , dans ces cœurs féminins qui m eurent parfois de leur sensibilité exacerbée.
J ’a i reçu hier la le ttr e suivante. J e ne crois pas trahir le secret professionnel en la publiant. C ette le ttre exprim e un état
d’âme fém inin qui tend à se généraliser, e t je fe ra i peut-être un peu de bien è s charmantes lectrices, en donnant publique-
m ent mon avis sur la question :
Paris, le 23 Juillet 1911, m’inciter à la jalousie. El je suis jalouse, jalouse à en
mourir...
Monsieur Maurice de Rusnack, Je vous en conjure, M. de Busnack, donnez-moi un
Je lis avec une grande joie la « délicieuse page » que remède, sauvez-moi de ces pensées qui me torturent et
■ vous publies chaque quinzaine dans la Vie Mystérieuse. empoisonnent une existence qui pourrait être belle.
Vous exprimez des sentiments <£une philosophie consolante; Une désespérée.
je suis persuadée que votre « science de la vie » et votre
bonté, qui se manifeste d chaque ligne, feront beaucoup de Vous employez le mot juste, chère lectrice, en parlant
bien à celles de vos lectrices qui se confieront d vous. Je « remède ». C’est bien un remède qu’il faut chercher
Voulez-vous me permettre de vous exposer mon « état pour cette maladie atroce et contagieuse qui a nom : ja ­
d’dme » en vous demandant un conseil, que (fe n suis lousie.
certaine), vous ne me refuserez pas. Actuellement, vous êtes la seule victime. Demain, le poi­
J’ai 28 ans, et suis mariée depuis sept dns à un musicien son qui s’est infiltré dans vos veines, gagnera du terrain,
de grand talent, et qui, malgré la quarantaine qui appro et vous le verrez atteindre cet homme que vous aimez, et à
che, est resté jeune moralement et physiquement. I l est qui pourtant vous voudriez épargner tout chagrin, même
charmant et charmeur. Tous ceux qui Vapprochent de­ au péril de votre vie.
viennent ses amis. Avec moi, il est resté exquis, plein de La jalousie est la MALADIE DE L’EGOISME.
délicates attentions, gai, galant, et je n'ai qu'à me féliciter Est jaloux encore comme vous, le collectionneur qui s’en­
d’un mariage, qui, depuis sept ans n'a été attristé par au­ ferme dans son musée particulier, qui inventorie ses bi­
cun nuage. belots, qui les soigne, qui les répare, qui les aime et leur
Et cependant, Monsieur de Busnack, je suis atrocement parle comme à des enfants chéris, mais qui refuse de les
malheureuse, et quand mon mari est absent, je subis des laisser voir.
angoisses qui font couler mes larmes, qui rident mes yeux, Est jaloux encore comme vous, l'avare qui compte son
qui me donnent des idées de suicide. trésor, qui fait miroiter, les louis au soleil, et qui les en­
Je suis jalouse. ferme ensuite dans son coffre, supprimant, pour une jouis­
Quand il part fil fait partie de l'orchestre d'un thédtre sance toute cérébrale, cette circulation de l’or qui fait la
subventionné), je me forge des idées folles. Je le vois par­ fortune de son pays.
lant aux artistes avec ce sourire dont il n'est pas avare, L'avarice est une passion qui vous répugne, n’est-ce pas
avec ses gestes câlins, sà voix prenante, et je me figure madame? Vous ne comprendrez jamais qu’un homme thé­
des choses... qui me bouleversent et glacent le sang dans saurise d inutiles richesses, tandis qu'il est des petits en­
mon cœur. fants qui meurent de faim, des hommes qui se tuent parce
E t quand il rentre le soir à minuit et qu'il vient m’em­ qu’ils manquent de pain ?
brasser doucement dans mon lit, j'ai presqu’envie de re­ Et pourtant vous êtes une avare aussi, et votre avarice
tourner la tête et de l'accabler d’amers reproches. Des re­ peut être plus grosse de responsabilités que celle du juif
proches... quoi lui reprocher!... je ne sais pas... je n'ai qui entasse les louis sous sa paillasse et qui meurt sous
aucun soupçon., je ne peux rien préciser... Que je souffre ! ! un édredon d’or.
Lui, il est très d son aise. I l me raconte les mille petits Ecoutez cette petite histoire, madame. Elle date d’hier,
potins des coulisses, s’amuse des ridicules de la grande et le héros vient de mourir, terrassé par la cruelle jalou­
chanteuse, de la vanité du ténor, des jambes grêler des sie de sa femme. Peut-être en dégagerez-vous le remède à
danseuses... Je sens qu'il n’y a rien dans sa vie qui puisse votre maladie?

i ■ ~ ‘-

A
LA dV lV & A 19(E O CCULTE

I l avait trente ans quand il se maria. C’était un beau excuses faciles, Quant aux journaux, de nouveaux talents
gars, dans toute l'acception du terme, taillé pour ht lutte, les sollloltaient... Et-la débâcle arriva, .
plein de courage ef de talent. Deux volumes remarquables La femme jalouse fut stoïque, et son dévouement s'af- ^
l’avaient classé. Pour avoir cette paix du « home » qui . firmii. Elle vendit un petit bien de faihille, fit argent do
assure les chefs-d’œuvre, pour être débarrassé des soucis ses bijoux ...et continua œlsoler son époux, qui, découragé,
terre-â-terre de l’existence, il épousa une jeune fille sans sentant les jnots lui échapper, les pensées absentes dans
dot, mais qu’il trouvait jolie, simple, agréable et bonne. sa cervelle vide, renonça complètement à la littérature.
Qu’importait l’argent ? N'avait-il pas sa plume? Sa bonne Et il vient de mourir, surveillé étroitement jusqu’au der­
plume qui, dans un avenir prochain, lui assurerait, non nier moment par sa femme, dans une mansarde sordide,
seulement la grande aisance, mais encore la notoriété- tué par la misère un peu, par le chagrin beaucoup. Et
peut-être la gloire. savez-vous la besogne qu’il accomplissait pour éviter la
Ses rêves étaient optimistes. Que n'allait-il pas produire, faim ? Cet homme qui eut du génie, qui écrivit deux livres ■H
quel chemin rapide n’allait-il pas parcourir, soutenu comme considérés comme des chefs-d'œuvre, faisait des bandes it
il le serait par une compagne dévouée, qui écarterait les quarante bous le mille pour une maison de publicité.
ronces de son chemin ? Que pensez-vous de cette histoire véridique, ma chère
Hélas I cette union fut sa perte. correspondante ?
Avant le mariage, instinctivement l'homme examine la Cette femme n'a-t-elle pas agi comme une horrible
« structure » de celle qu’il a choisie. Il veut qu’elle soit avare? N'à-t-elle pas séquestré, au détriment de l'IDËE, de
bien portante et saine pour lui donner des enfants vigou­ la pensée salvatrice, ce talent qui ne demandait qu'à se­
reux ; il s’informe même quelquefois des hérédités fami­ mer de la joie et de la beauté? Et, ne sentez-vous pas,
liales, refusant de donner son nom à une femme chétive ou que vous êtes sur le point de faire pour votre cher musi­
souffreteuse. cien, pour votre charmeur de mari, ce que la femme de
Quant aux maladies de l'âme — les plus terribles, les mon ami fit pour son grand écrivain ?
plus pernicieuses — il ne s en occupe pas. Pensez bien à ma petite histoire, chère lectrice. Et tâchez
Mon pauvre ami fut immédiatement la victime de son puisqu’il en est temps encore de vous sauver et de sauver
manque de psychologie, ou plutôt de son désintéresse­ votre époux.
ment de la santé morale de sa femme. Le seul .remède à la jalousie est la VOLONTÉ. Et la
Et ce fut une vie terrible qui commença. volonté, c’est le principe même de l’occultisme. La théolo­
gie dit que la volonté est la mesure où l’homme échappe à
Quand il sortait pour voir des journalistes, des écri­
la domination des forces du dehors et où il gouverne les
vains, des éditeurs ou pour placer de la copie dans les
poussées de vie qui surgissent au dedans. J’aime mieux
journaux ; quand il s’attardait un peu à la brasserie, où se
celte autre définition d’un grand auteur : « La volonté est
font souvent les affaires, où l’homme a besoin d’échanger
une détermination prise par l’ensemble des facultés men­
des idées avec l’homme, c'étaient, au retour des reproches,
tales de l’homme, détermination maintenue par la contem­
d’abord bénins, puis qui finirent par s'exaspérer. Les ca­
plation incessante de l’objet en vue ».
marades étaient d’affreux bohèmes qui lui donnaient de
Essayez de guérir votre atroce jalousie par cette con­
mauvais conseils, qui l’entraînaient dans des lieux infâ­
templation. Regardez votre grand honnête homme de
mes. Peut-être même avait-il une ancienne maîtresse à la­
mari, qui vous aime lui, avec toute sa confiance, qui puise
quelle il donnait un argent qui faisait défaut dans le
son courage, et peut-être son génie en vous, et que vous
ménage.
pouvez abattre d'un seul coup de vos injustes soupçons.
D’a.bord mon ami essaya de se soustraire à cette tyran­ Et chaque fois que vous le regarderez, pensez à la triste
nie. Puis le besoin d’avoir <■ la paix » l’amena à des mort de mon pauvre ami. Alors, vous mâterez vos nerfs,
concessions. Il renonça au café, sa femme allant le cher­
vous éloignerez vos mauvaises pensées, car vous ne vou­
cher à la sortie, comme le samedi la ménagère vient sau­ lez pas qu’il meure de c'ette façon. Si vous souffrez un peu,
ver la paie du mari en goguette chez le troquet. On l’oublia vous arriverez à jouir de ces souffrances, parce qu'elles
peu à peu. Les critiques ne signalèrent plus ses livres au vous seront causées par l’aimé. L'amour ne peufse com­
public, les journaux furent muets sur ses projets et négli­
prendre que par un sacrifice entier de soi, et la jalousie ne
gèrent de l’interviewer. Il ne sortait presque plus, il n’alla peut être de l'amour puisqu'elle exige l’immolation de
plus dans le monde, il renonça au théâtre. celui que l’on prétend aimer.
En revanche, so femme lui témoignait un amour intense Comme la plante, l’homme a besoin de s'épanouir au
et des soins religieux. Elle veillait à lui confectionner les soleil pour donner la mesure de son talent et de son gé­
plats préférés, à ce qu’il ait frais en été et chaud en hiver, nie. Et cet épanouissement doit être activé par la compagne
- elle s'inquiétait d'un rhume, le gavait de pâte de jujube de sa vie, par celle qui le consolera, qui animera son cou­
et le couvrait de flanelle. Ah ! c'était une épouse selon rage. qui le conduira par la main dans la voie d’un bonheur
l’Ecriture, dévouée, honnête et d’une fidélité à toute qu elle partagera, et qui sera fait de cordiale camarade­
épreuve. _ ... rie et de confiance réciproque.
Mais dans cet enflîèment de tout son être, dans cette Voulez-vous encore un moyen, chère Madame, de guérir
séquestration morale, le talent du pauvre garçon s'effritait. votre jalousie? Allez le matin aux halles — peut-être la
N'ayant plus le spectacle de la vie. ses idées se rapetis­ nuit même — et dans un joli chou de Milan, achetez un
saient ; l’ennpi, le mortel ennui suintait dans ses ouvrages, petit ange blond et frisé qui ressemblera à son papa. Et
et les éditeurs, étonnés de la déchéance de cet homme qui si vous voulez bien de moi comme parrain, appelez-moi et
donnait tant de promesses, refusèrent sa copie avec des j'apporterai les dragées. Maurice de Ruskack.

T R A N S F E R T
Les bureaux de la “ V ie Mystérieuse ” sont maintenant transférés et définitivement ins­
tallés dans nos nouveaux locaux. 3, RUE DE L’ ESTRAPADE.
Aussi prions nous nos abonnés et lecteurs de vouloir bien ad resse r tout ce qui concerne
radm lnistratiorf. la rédaction la corresoondanca et les en vois de fonds à M le Directeur de la n Vie Mystérieuse „
L a L e ttr e P r é m o n ito ir e

aucun retard. Je résolus donc de partir le lendemain matin. Je


devais prendre le tram jusqu’à Florence, puis sauter dans le
— Je ne croie pas beaucoup ans sciences occultes, fit Graecis, train en partenoe. C’était bien décidé, et ma valise fut bientôt
et cependant je devrais être moins incrédule,' depuis une prête. Line acceptait volontiers une solitude de deux jours,
curieuse aventure qui m'est arrivée à moi-même, et que je ne car elle savait qtfà mon retour un joli joyau la dédommagerait
m’explique pas encore. de mon absence.
Nos regards se fixèrent sur Graecis, et nous attendîmes qu’il La soirée s’écoula toute pareille aux autres. Nous nous pro­
daignât s'expliquer. Graecis est un doux poète qui s’amuse à menâmes dans le petit bois poétique, puis nous réintégrâmes
ciseler des vers harmonieux où il célèbre la femme ; c'est aussi la casarella.
un romancier d'une psychologie minutieuse qui dissèque les Le lendemain, je m’éveillai de bonne heure.
passions humaines et un fervent admirateur do Julien Sorel. Tandis que Line préparait hâtivement mon chocolat, je
En un mot, c’est un philosophe sceptique qui a des affinités procédai à ma toilette. J’avalai mon déjeuner, je saisis ma va­
avec Byron et Henri Beyle. lise et me préparai à franchir le seuil. Tout à coup, j ’aperçus
Graecis alluma une fine cigarette, but un doigt do Kummel sur le parquet de mosaïque une enveloppe jaune que je ra­
et continua: massai. La suscription me concernait; de plus un mot se déta­
— En ce temps-là j’étais jeune et j ’avais conservé beaucoup chait en grosses lettres d’écolier: « Urgent ». Rapidement,
d’illusions, que j'ai perdues depuis. Je faisais des voyages d'étu­ fébrilement, je déchirai l'enveloppe pour en extraire le contenu.
des, pour former mon caractère, pour apprendre les langues Et voici ce que je lus, à ma profonde stupéfaction. Ces quelques
et pour m’initier aux mœurs et coutumes des étrangers. J'avais lignes sont gravées dans ma mémoire et je ne les oublierai sans
déjà visité la GrV», où j’ai vécu longtemps, l’Espagne et doute jamais:
l'Afrique du Nord, dont j’ai conservé le meilleur souvenir. « Ne partez pas, car un grand péril vous menace. »
Cette année-là je résolus de parcourir l’Italie et de visiter « Justin F aviek. »
non seulement les villes admirables qui graveront leur nom
éternel dans la mémoire des hommes, mais encore les bour­ Or, mon ami Favier, je m’en souvenais bien, certes, était
gades perdues dans les montagnes et dans les plaines, les vil­ mort depuis un lustre: il ne pouvait être, par conséquent, l'au­
lages pittoresques bâtis au pied des coteaux ou des collines teur de ce message énigmatique! Je crus à une plaisanterie
et que oeinturent les pampres et les roses. Je cherchais surtout anonyme, et n'y voulus attacher aucune importance. Je repris
la couleur locale, les costumes éclatants, les mœurs simples, ma valise et ouvris la porte. Mais Line se jeta sur moi, m’em­
en un mot l’Italie médiévale. Je me souciais peu du confort et prisonnant le cou de ses bras frais et baisant ma bouche avec
de l’hygiène pourvu que j'habitasse une maison basse, dans une frénésie. En même temps elle balbutiait des mot6 confus que
rue étroite et tortueuse, pleine d’ombre, où les voitures ne je parvins à comprendre. Femme, elle accordait une créance-
passent pas. Je finis par dénicher une casarella peinte en religieuse aux « pressentiments », aux « avertissements »
rouge, dans une rue obscure de Fiesole. Peut-être la connaissez- mystérieux, et ne voulait à aucun prix entendre parler de
vous, cette rue P Située près du campanile, bordée de peupliers, départ, après un message aussi catégorique que fantastique.
elle mène aux thermes romains. On l’appelle, je ne sais pour­
quoi, la via dei Sejjolcri. J’eus beau lui démontrer que ce ne pouvait être l’œuvre de
Favier, pour la raison péremptoire qu'il était dans les séjours
C’était donc là que je passais mes journées, en compagnie élyséens, elle ne démordit pas de son unique réponse :
d'une aimable et jolie Parisienne. A l'abri des volets herméti­ — Précisément!
quement fermés, tandis que dehors régnait la canicule, nous De guerre lasse, et pour ne pas faire pleurer de beaux yeux,
causions de littérature et d’esthétique, nous fumions des ciga­ je débouclais ma valise, et promis formellement de remettre à
rettes, nous lisions, et quelquefois aussi nous sacrifions à plus tard ce voyage qu’on m'assurait périlleux. J'adressai un
Vénus... Lorsque le soleil était couché, très- tard par consé­ télégramme à mon correspondant de Pise, l'avertissant de
quent, Line et moi faisions de sentimentales promenades dans l'impossibilité absolue où j'étais de me rendre à son invite, et
le petit bois de pins qui domine le village. Au fond de la le priant de me fixer un nouveau rendez-vous dans le courant
plaine, dans une lumière qui devenait violette à mesure que
l’astre s’enfuyait derrière l’horizon, l’Arno semblait un ruban de la quinzaine.
de moire blanche-, le Dôme de Santa Maria del Fiore, micros­ J'étais mécontent et raillais ma faiblesse : n'était-ce pas
copique, scintillait des reflets du couchant comme un scarabée, suprêmement ridicule d'écouter les contes d'une petite fille
et le Palazza-Vecchio dressait sa ' tour altière vers les petits peureuse et superstitieuse? Nous en ririons bien, Line et moi,
dans quelques jours I
nuages cuivrés qui couraient dans le ciel. Ce spectacle était
magnifique et d’un charme puissant. Il agissait sur nous irrésis­ Néanmoins, les heures s’écoulèrent, plus lentement que de
coutume, et la nuit vint. Le lendemain, on m’apporta, comme
tiblement. Au retour, Lino s'appuyait plus fortement sur mon
bras; toute baignée de la clarté pâle de la lune qui se levait, chaque jour, du reste, le u Nuovo Giornale ». Je le pris, je
le dépliai... et je ressentis un grand choc au cœur. A la pre­
et imprégnée du charme poétique do ce crépuscule, elle m’offrait mière page du quotidien de Florence, et en lettres énormes,
sa bouche humide et ses beaux yeux diamantins.
une » manchette » annonçait la catastrophe incroyable : L'ex­
press de Florence so dirigeant vers Pise — celui-là même que
En somme, j’étais heureux et je ne m’ennuyais pas. J'avais des je devais prendre! — avait tamponné un autre train. Les
livres, du tabac blond et doux, une charmante compagne: que wagons, brisés comme des fétus, éventrés, gisaient sur la voie,
désirer de plus? Mais trêve aux digressions et arrivons au fait, et, sous les décombres des victimes, mouraient, et d'autres
car je vois bien que mes réflexions sur le bonheur païen vous étaient mortes, tuées sur le coup...
assomment. Vous préférez le récit de l’nventure, et vous vous Line et moi, nous nous regardâmes: nous étions très pâles.
moquez bien de ma légère philosophie. Ecoutez donc. Un élan nous jeta dans les bras l'un de l'autre, et nous mêlâmes
Un jour, on me télégraphia de Pise pour me fixer un rendez- nos baisers. La lettre prémonitoire ayait dit vrai !
vous urgent. L ’affaire, était importante pour moi et ne souffrait A. Porte du Trait des Ages.

P our aid e r à notre œ uvre de prop agan de, nous prio n s nos a m is connus et inconnus d'exiger de leur libraire
et m arch and de jo u rn au x le dépôt de notre cher jo u rn al la » Vie M ystérieuse », Il doit être bien en vue et à la
disposition de tous.
L a science est plus hum aine que la créature même, app rofon dissez les m ystères sn lisa n t la VIE M Y 8T ER IEU 8E
- 212 -
VOULOIR C’EST POUVOIR •
Nous avons le plaisir d'annoncer à nos lecteurs, que nous venons de nous assurer la collaboration de M. Eugène
Figuière. M. Figuière est non seulement le plus aimable et le plus en vue des éditeurs de notre pays, mais il est aussi
un occultiste distingué, dont nos lecteurs sauront apprécier et la science et les théories bien personnelles qui jus­
tifient sa renommée.
La Vo[onté, principe de toute sagesse, est aussi la source Bonheur (X IX ) ne vient alors qu’après le Renouvellement
de toute Puissance. (XX) . La Volonté perverse conduit à la' Folie (0) et la
Cette faculté merveilleuse est propre à l’&me, dont elle volonté saine seule reçoit sa Récompense dès ce monde
émane directement, de même que la matière de l'être lui (XXI) .
a été fournie par sa mère et sa forme par son père, Ce sont les symboles édictant cette loi qui, dans les an­
La volonté est donc d’essence supérieure. ciens temples, étaient livrés aux méditations du néophyte,
C’est par elle que l’homme peut entreprendre la lutte avant qu’il lui soit permis d’accéder aux premiers degrés
contre la Fatalité, lutte qui ne pourra être que victorieuse de l’Initiation, car sans la Volonté rien n’est possible.
si la volonté est saine et bien Il ne suffit pas, en effet, de
dirigée. vouloir et de se sentir capable
Comme toutes les facultés, la de l’énergie indispensable à
volonté est susceptible de deux l’exercice delà volonté : il faut
aspects différents, csr tout dans vouloir avec Justice, c’est-à-dire
l’Univers est subjectif ou objec­ pour le Vrai, pour le Bien et
tif, passif ou actif. pour le Beau.
Passive, elle se condensera Ne pas vouloir est funeste.
dans le désir, sans effort ini- L ’homme incapable de volonté
tintif personnel, mais laissant est un être nul, condamné
subir l’impulsion des événe­ d’avance, livré à la merci de
ments, de la passion ou de l’ins­ totis les événements, jouet per­
tinct. manent des êtres et des choses,
Active, au contraire, c’est le dupe des habiles et des pervers.
vouloir énergique, par lequel Mais vouloir hors du vrai,
l’homme agit de lui-même, en vouloir pour le mal, sans l’i­
conservant tout son empire déale aspiration vers la Beauté,
sur les sollicitations extérieu-’ est pire encore et prépare les
res. L ’action peut même être plus épouvantables catastrophes
toute intérieure, concentrée, L’homme qui doit réussir par
sans aucune agitation visible, la volonté est celui qui aspi -
mais avec une potentialité reraconstamment à la Science,
ordinairement „[des plus éner­ à la Sagesse et à la Force,
giques. qu'il acquerra quand même et
Mais il est une « Science de qui, suivant son degré d’acti­
la Volonté » qu’il est indispen­ vité, selon sa persévérance, se
sable de posséder pour que les dirigera par des voies plus ou
résultats à atteindre soient moins rapides vers leTriomphe
certains, efficaces et salutaires. définitif.
— Cette science est ésotérique­ La Volonté doit être employée
ment contenue dans les vingt- à vouloir le bien et à empêcher
deux arcanes de Ma Magie, le mal.
voilés en hiéroglynhes symbo­ Vouloir, c'est créer, a-t-on dit
liques qui formulent la loi de justement,et l’œuvre delà Vo­
l’activité humaine dans ses lonté est la réalisation du Bon­
rapports avec les forces spiri­ heur qui est son aboutissement
tuelles et les forces matérielles, normal.
E u g è n e Figuière Celui qui veut pour le Bien,
dont la combinaisotrproduit
les phénomènes de la vie. avec Savoir, avec Force, avec Persévérance, -est l’homme
Synthèse du Magisme supérieur, cette loi se condense en qui réussit immanquablement.
ces termes : Mais, est-ce à la portée de tous de réussir par l’exercice
La Volonté (arc.1), éclairée par la Science (II), déter­ de la volonté dans l'évocation de la vie?... Sans doute,
mina l'Action (III), pour aboutir à la Réalisation (IV). mais à la condition de trouver la source d’énergie néces­
Le libre jeu de l'Inspiration (V), la fait passer par des saire dans ses retraites les plus mystérieuses, de la dérober
Epreuves (VI), et lui assure ta Victoire (V II), si elle trouve en quelque sorte aux régions supraterrestres où elle a toute
l'Equilibre (V III), en agissant avec la Prudence (IX ) qui sa puissance et de savoir se l’adapter pour des réalisations
lui permettra de gouverner la Fortune (X). Avec la Force si pures et si honnêtes, si justes et si nobles, qu’élles soient
(XI) et l'esprit de Sacrifice (X II), elle obtient la Régéné sanctifiées.
ration (X III), progresse par son Initiqfive (XIV) et dompte « La vie de celui qui veut opérer dé grandes œuvres, dit
la Fatalité (XV). Déréglée, elle prépare des Ruines (XVI), Eliphas Lévi, doit être une volonté dirigée par une pensée
du fond desquelles elle peut encore entrevoir l’Espérance et servie par la nature entière, qu’il aura assujettie à l’es­
(X VII), mais s’expose aussi aux Déceptions (X V III). Le prit dans ses propres organes et par sympathie dans
L à V IE M Y ST E R IE U S E est le Jou rnal de la fam ille.
j- a ïs
L E L IV R E D E M. ‘DONATO

toutes les forces universelles qui leur sont correspon­ iUors y e c la science qui donne la sagesse et la mesure,
dantes. » avec la foi qui suscite l’énergie et quand il le faut l’audace,,
Mais comment s'exercer à l'évocation de la volonté?... le süccès est certain:
Comment acquérir l'énergie nécessaire à l'action qu’elle Le grand arcane du sphinx en formule la règle absolue
nécessite ?... en son quadruple hiéroglyphe. I l faut savoir avec la
Avant tout, il faut la foi, c'est-à-dire la confiance en soi. science éclairée du mage, vouloir, avec la robuste ténacité
Comment inspirerait-t-on la confiance indispensable au du taureau, oser avec l'audace indomptable du lion, pour
succès, si l'on doutait de soi-mème ? — Il faut aussi savoir, s'élever dans les, hautes régions du succès comme l'aigle
être guidé par la science. le roi des airs. Eugène F iguière.

LE LIVRE DE M. DONATO
Sous ce titre « Cours pratique d.'Hypnotisme et de La volonté — le sommeil par le regard — le sommeil
Magnétisme », un homme qui m’est cher, le professeur par suggestion — la catalepsie, la suggestion de l’exem­
Donato, vient de publier un livre qui flamboie. ple, le réveil... Tout est indiqué, expliqué, présenté sim­
J'ai voulu me pénétrer des rayons qui s’en échappent plement, sans enflure officielle, dans une langue nette et
comme des clartés, qui illuminent un cpin du monde sobre, par un homme qui a consacré sa vie à développer
inçpnnu des profites. cette force naturelle qui est en nous, et dont le lecteur
Papus — un apôtre — dans la préface substantielle qu’il d'Hypnotisme et Magnétisme pourra se servir demain.
consacre au livre de Donato, s’est écrié : « Comment guérir les maux de tête » s'écrie Donato dans
« C’est une véritable joie pour un amateur de science sa onzième leçon ?
de voir exposer clairement les procédés d'hypnose qui con­ Ecoutons le maitre dont l’inaltérable bonté me pardon­
duisent le chercheur aux révélations du somnambulisme, nera cet emprunt :
du dédoublement astral et des actions à distance. » « En dix minutes, il est facile de venir à bout normale­
L ’un des plus grands philosophes du monde, qüi vivait ment de la névralgie la plus tenace, de la migraine la
500 ans avant l’ère chrétienne, a écrit, ces lignes, profon-' plus lancinante, en employant le secours d'un magnéti­
des comme le devoir: seur ou d'une personne amie qui veut bien faire office de
« Quiconque agit toujours et ne médite jamaiè finira par magnétiseur.
jierdre sa peine. Quiconque médite toujours et n’agit point « Cher apprenti, qui non seulement veux développer ta
sera sujet à l’erreur. C’est en effet, s’exercer que d’étudier volonté par le magnétisme, mais encore qui rêves d'al­
et d’apprendre ; mais si l’on ne médite pas ce que l'on truisme, tu as là — en attendant les cas plus graves —
étudier si l'on n 'y ramène pas souvent ses réflexions, on un bon 'moyen de soulager ton semblable.
n’aura qu'une érudition ténébreuse, aussi stérile que « Fais placer ton malade sur une chaise ; que ta main
l’ignorance. » gauche à plat encercle le front, que ta main droite encercle
Papus d’un côté, le grand philosophe de l’autre, m’ont la boite crânienne ; d'abord, que ton étreinte soit molle,
ouvert le livre de Donato. resserre-ln plus fortement au bout de cinq minutes, et
Je l ’ai lu ; j ’ai longuement médité sur l’œuvre puissante garde-toi de dire un mot. Seulement, mentalement — télé-
que le maître présente au public dans un langage plein pathiquement. devrai-je dire — souhaite le rétablissement
de clarté et de précision. de ton malade, ordonne à la céphalalgie de disparaître,
Nous voilà à mille lieues des anciennes théories nuageu­ que tout ton esprit, que toute ta volonté soit tendue vers
ses et obscures dont la science s’éloignait presque avec rai­ la guérison. Au bout de cinq minutes, tu parleras, et
son, et le grand public presque avec dédain. péremptoirement tu annonceras au malade que son mal de
Aujourd’hui, le magnétisme et l’hypnotisme ne sont tête est sur le point de disparaitre. cihq minutes encore
guère discutés que par l’entêtement prodigieux de quel­ et tu annonceras que tout est terminé, que la névralgie a
ques-uns, et par l’ignorance enracinée de quelques autres. disparu, n
Des moyens thérapeutiques nouveaux ont surgi de cette Et le malade ne ressentira plus rien, en effet, et sera
double force, et des hommes tels que Donato l’ont mise débarrassé, pbur de longs jours, de ce mal horrible !
au service de ceux qui souffrent. Le livre de Donato très élégamment édité par M. Jules
iLe cours pratique de Magnétisme et d’Hypnotisme est Tallandier, contient dfe nombreuses illustrations d’après
divisé en 22 leçons. nature, en y corhprenant le portrait du maître et celui du
L’apprenti qui s'inspire de la première, et poursuit docteur Encausse (Papus).
les étapes lumineuses de ces magistrales leçons est, à la Son succès est absolument certain, et l’annonce de ses
vingt-deuxième, le possesseur absolu d’une merveilleuse éditions successives sera pour moi un plaisir sans être
science dont il n’est plus permis de douter. une surprise.
(1) .La librairie de la V ie M ystérieuse adresse ce livre franco contre Je l’ai lu dix fois, et pour le relire et l'étudier encore,
U somma de 2 fr. 70 ponr là France e t 3 francs ponr l'étranger. j’en veux faire mon livre de chevet Evariste Càrrante.

S o c ié té in te r n a t io n a le de R e ch e rch e s P s y c h iq u e s
Nous rappelons que pour devenir membre de la Société inter- Par suite de convention spéciale, les abonnés du journal La
nationnlo des Recherches Psychiques, il suffit d’en adresser Vie Mystérieuse » peuvent devenir membres de la Société en
la demande au Secrétariat général qui désigne, si c'est néces­ ne versant que le droit d’entrée de 3 on 5 francs et le com­
saire, deux parrains chargés de présenter le candidat. plément de la cotisation, soit 7 francs.
Lé cotisation est de 12 francs par an, lè droit d’entrée est de NOTA. — Toutes les demandes de renseignements et adhé­
8 frinMl polir les oent premiers sociétaires, il est fixé il 5 francs sions dbivent être adressées au siège central,
£ partir ad Mût Unièiriè. fl. Hlb.dh l’HjtratJadb Pari» 6*.
— 914 —
LE T A R O T DE L À Q E Y N Ê
mis en lunûère par N O S T R A D A M Ü S , astrologue et nécromant
à l'usance de la tant renommée et vertueuse CA T H E tiïN E L E MÉD1CÏS, reyne de France en Van de grâce 1S56
documents retrouvés et m is en o d re paj-
Par JT™' DE MAQÏÏELONE ( 1)

LES SEPT PENSEES DE NOSTRADAMÜS « dernières, certain jour, s’étant un peu éloignées du
« Temple où officiait leur mère, s’égarèrent et ne retrou-
V II « vèrent plus leur chemin. Surprises par un violent orage,
Depuis que le monde est monde, l’humanité, à travers « elles coururent se réfugier dans la caverne la plus voi-
des vicissitudes diverses, semble bien réellement n’avoir « sine. L ’homme qui l’habitait dormait profondément...
poursuivi qu’un seul et unique but : la recherche de la « Toutes transies, les pauvrettes, dans leur coin, n’oaaient
Vérité. « bouger de peur de réveiller le troglodyte lorsque, ayant
Mais, malgré le dur labeur accompli, en dépit des siè­ « aperçu sur sa tête et sur le côté gauche de son corps, ’
cles écoulés, cette Déesse « un faible rayon qui semblait s’y joiier, elles s'en apprd-
n’en a pas moins continué « chèrent en tremblant, afin de réchauffer, à cette humble
à dissimuler jalousement, « lumière, leurs membres engourdis. La chaleur douce
aux Importeurs, l'austérité « qui s’en dégageait les pénétra Insensiblement, tant et si
de son visage. . Nul, jus­ « bien que, sans même y songer, elles s'introduisirent
« jusqu’au centre du foyer Incandescent que chacune
« d’elles avait choisi. Non-seulement elles s'y installèrent,
« mais encore, le logis leur ayant"plu, elles se décidèrent,
« d’un commun accord, à ne plus le quitter...
« En quelques heures — est-il besoin de le dire? — les
« deux sœurs transformèrent si heureusement leur asile
H que l’homme, à son réveil, se sentit métamorphosé...
« Le lion s'étalt fait
115 BONNE NOUVELLE 115 « agneau. Il se laissa do-
» cilement conduire vers le
•i Temple où la Vérité at-
« tendait impatiemment le

116 -BONNE NOUVELLE 116

qu’à ce jour, n’a pu percer


l'impénétrabilité de son voile.
Oémosthènes l’a prônée en
des discours grandiloquents
Homère l’a chantée sur sa
lyre d’airain ; Esope l’a montrée dans ses fables; Diogène,
par dérision, l’a même cherchée, sur l’heure de midi, une
lanterne allumée à In^main... Tous l’ont plus ou moins
approchée, mais nucurrVéux ne l’a vue...
Pourtant, comme toute religion qui se respecte, la Vé­
rité n’a manqué, certes, ni de grands prêtres, ni de thu­
riféraires. Elle a même eu, et en quantités innombrables,
ses sycophantes insidieux, ainsi que en quantités bien « retour de ses filles....-
moindres, hélas ! ses apôtres el ses martyrs. « A la vue de cette
» Déesse, si miraculeusement
Un philosophe pythagoricien nous a laissé cette gra­
« belle dans sa pudique nu- 311-W10NISIVADVN
« dité, l'homme ébloui mit
cieuse légende : « un genou en terre et leva les bras au ciel en signe
« La Vérité avait deux filles : la Bonté et la Justice. Ces
« d’adoration... La.mère comprit à merveille le symbo-
Voir le* numéro* 60 et précédent*. « lisme de ce geste et, surtout, sa haute signification. cii
Aim ons la V IE M Y ST E R IE U S E , le Jou rnal fait par to u * ot pour loua.
• - sm -
L È T A R O I V E LA REY&CE

« — Où êtes-vous, mes filles î demanda-t-elle. L ’homme est un loup pour l’homme... N’aspjrant qu’au
« T- Dans le Cœur et dans le cerveau de l’homme, ré- triomphe de son individualité, il lui importe peu d’écraser
« pondirent ces dernières joyeusement. sous son char des milliers et des milliers d’êtres, faibles
« — Je le savais, dit alors la Vérité dans et chétifs, pourvu que son ascension en soit
« une maternelle extase. Par Jupiter I mes plus rapide...,-pourvu qu’il monte, qu’il
« filles, vous ne pouviez choisir une plus monte encore, sans cesse et toujours plus
« somptueuse demeure. Restez-y donc éter- haut. Sa devise tient en un seul mot : MOI I
« nellement, puisque tel est votre destin, L’égoïsme est une médaille qui n’a pas
a Adieu 1 assez de revers...
*
« Ayant dit, la Vérité remonta vers l'O-
« lympe, laissant sur la Terre ses deux tré- Mais, voici bien autre chose. Un spectacle
« sors les plus chers... » navrant s’offre à nos yeux.
Les enseignes sont déployées, les ban­
L’homme qui loge dans son cœur la bonté nières claquent au vent... Les suisses, les
et, dans son cerveau, la justice, n’a plus reltres, les lansquenets, et aussi bon
besoin de courir après la Vérité... nombre de manants et de roturiers de ce
Mais, de nos jours, cet homme existe-t- beau pays de France s’en vont, par la
il? — Hélas! non ! route de Picardie, en chantant... Tous ces
* hommes sont jeunes, sains et vigoureux.
Le premier ^ homme qui, s’étant emparé Conduits par des officiers issus de la no­
d'une bonne terre rencontrée sur sa route blesse ou de la haute bourgeoisie, ils vont,
et, l’ayarit enclose, prononça cette fatale gaîment, livrer bataille à d’au très hommes
parole: Ceci est à m oi! commit, sans s’en qu’ils ne connaissent pas, qu’ils n’ont jamais
douter, la première injustice puisqu’il créa vus et contre lesquels ils n’ont point la
la propriété d’où devait découler, par la moindre haine...
suite, l’individualisme et tous ses maux. — Monl-Joye et Sainct-Denys ! crieront les
Le premier propriétiste qui, n'aynnt, en Français.
vue que l'affermissement de son propre pri­ — Old England for crer ! (2) riposteront
vilège, inventa un étalon, une valeur d’é: les Anglais.
change lui permettant ainsi par l’agio, le — A bas l'Angleterre !
mercantilisme d’accaparer plus rapidement —* Hell with Francs ! (3)
encore, et surtout plus sûrement, les biens qu’il convoi­ Certes, aucun de ces hommes vaillants n'a peur et, ce­
tait ; le premier privilège qui, tremblant d’être dépossédé pendant, la nuit lentement descend dans leur cœur et le
d’ùne. richesse' que, dans son for intérieur, il estimait, glace d’effroi, — en attendant l'hécatombe...
sinon mal acquise, du C’est la guerre...
II? PASSÉ RÉCENT II? moins extraite à tort du Pourquoi ? 119 AVENIR PROCHAIN 119
réservoir commun, eut l’i­
dée de la faire légaliser Ceux qui élèvent un pié­
par des règlements léonins destal à la force, même
le premier législateur, en­ lorsqu’elle n'est pas mise
fin, qui consacra par des au service du droit, ad­
textes l'usurpation primi­ mirent de toute leur âme
tive, et tout ce qui en fut de grands conquérants :
la naturelle conséquence, Cyrus, Alexandre, Annibal,
commirent, eux aussi, de César, Charlemagne qui
flagrantes injustices... furent, comme chacun sait,
Mais, que dire du premier des fossoyeurs sublimes de
homme qui conçut cette l’humanité. Eh bien ! nous
pensée mauvaise de cons­ le demandons à tous :
tituer un corps de chiens Que reste-t-il, aujourd’hui,
de garde choisi dans le des magnifiques empires
camp des frustrés pour qu’ils ont fondés ? Rien.
défendre envers et contre A peine quelques ruines
tous, — et surtout contre que le temps, peu à peu,
eux-mêmes - le butin que emporte vers l’oubli...
les voleurs ivaient conquis Au lieu donc de rêver
sur les volés? Celui-là fut le destin d’Attila qui passa
vraiment au regard de sur la terre, comme un
l’Homme, ce que Judas fléau, semant sur son che­
fut à Jésus. min l’épouvante, la déso­
O Lycurgue ! ô Solon ! lation et la mort, laissons
Législateurs de Sparte et plutôt nos pen sées s’envo-
d’Athènes qui, entourés de tous les sages de la Grèce,
flts qu 'ils eu tir a ie n t: g a ge:, in té rê t» du p rix de la charge, épice»,
promenez aux Chàmps-Èlyséens vos rêveries de bonheur privilèges divers. Les justiciables é taien t obligés de p a ye r leurs
universel, que pensez-vous de nos pauvres républiques ?( 1 ) ju ges pour obten ir un acte d e justifce.
b j U n e charge de Conseiller au Parlem ent de P a ris v a la it plus de
(1 ) A n dix-septième siècle an m om ent de la Fronde. Im justice 300.000 fran cs; ue Présid en t à m ortier. 1.775.000 fr. ; d'a vo cat général.
é ta it rendue ( ? ) à P a rie p a r une aristocra tie om nipotente de deux 1.242.000 f r . ; de lieuten an t c iv il du Châtelet. 1.420.000 fr. ; de lieu­
cents m agistrats, n 'a ya n t l a p lu p art d’a n tre vertu que d’a v o ir h érité tenant crim inel. 710.000 fr- : de procu reu r du R oi au même siège.
d e le u r» fon c tio n » o u d’a v o ir eu « la oein ture asset ga rn ie d’o r > pour 1.065.000 f r . Ces p rix insensés ne se soutinrent pas au dix-huitième
lea acheter. siècle. (P A B I S . ) E. DE MENOEYAV
a ) 8’ ila n ’a v aie n t p a t d’h éritie r», i l » reven daien t le u r» charge». (2) V ie ille Angleterre, p ou r to u jou rs !
U » en a v a la n t vécu ju squ ’à l'extrêm e v l a ille œ p a r l e » énorm e» pro- (3) A ba» 1» France 1
- 316
*
L E S ‘ROM ANS ‘D E LA V IE M Y S T E R IE U S E
1er vers les régions sereines où la paix triomphante, sous lij France ait eues, s’épanouit pleinement dans son glo­
le clair soleil, fait naître pour tous de la joie... rieux enfant. J» \
Guérissons-nous surtout de l’çrgueil, de la folie des ri­ IN TERPRETATIO N^— Droite, cette lame signifié que
chesses:.. l’on s’occupe de vos affaires avec bonté : vous pouvez donc
Si ton frère a faim donne-lui TON pain. avoir confiance dans leur heureuse issue. Renversée, elle
Si ton frère a froid donne-lui TON manteau. signifiç, au contraire, que l'on examine à la loupe tout ce
Du sein des peuples éclairés, comme un fidèle écho de qui vous concerne, sans la moindre indulgence.
la pensée moderne, des vôix s'élèvent, tristes et mono­ LAME CXV. — LA MAIN DE MARS
tones, psalmodiant à genoux devant les puissants de la La figure représente le dieu Mars à cheval sur un cour­
terre, des mots poignants comme des râles, touchants sier fougueux, tenant dans sa main droite une épée sym­
comme des sanglots. Et ces mots disent ceci, dans leur bolisant la Loi. Les balances de Thémis que Pégase tient
élquente et naïve simplicité : dans ses dents, tandis qu’il piétine le dragon ailé, allé-
« Grdce! Grâce! L'humanité demande grâce!... » gorise l’incertitude du juste et de l'injuste entre les mains
— Pour que ces voix encore timides soient entendues, des hommes...
faudra-t-il donc que ces moutons deviennent enragés ? INTERPRETATION. — Droite, cette lame signifie :
bonne nouvelle, la loi ou les hommes vous donneront sa­
— Peut-être ! tisfaction. Renversée, elle dit au contraire que vous devez
redouter toutes les rigueurs, — quel que soit le sujet qui
fasse l'objet de vos préoccupations.
Amis, cessons, oh ! oui, cessons d'ètre des loups pour LAME CXVI. — LA MAIN DE THEMIS
redevenir des hommes si nous voulons voir luire, enfin, La figure représente Thémis, la déesse de la Justice.
l'aurore de l’immortelle Justice... N ostradamus. INTERPRETATION. — Droite, cette carte signifie que
LAME CXIII. — LE ROI DE LA MAIN la main de la justice vous sort de toute peine tandis que,
Cette lame représente le bon roi Louis IX, assis sous un renversée, elle dit au contraire qu’elle s'appesantit lour­
chêne, rendant la justice. A ses pieds, — symbole de la dement sur vous.
faiblesse se plaçant sous l'égide de la force, — des rotu­ LAME CXVII. — LE UN DE MAIN
riers, des serfs ,des manants, dans une attitude humble INTERPRETATION. — Droite, cette carte signifie que
et soumise attendent les sentences, les arrêts de leur royal l’événement qui nous occupe appartient â un passé récent
justicier. et, renversée, à un passé lointain.
INTERPRETATION. — Droite, cette carte signifie qu’une LAME CXVIII. — LE DEUX DE MAIN.
protection efficace vous fera obtenir gain de cause dans INTERPRETATION. — Droite, cette carte signifie que
les procès, différends ou affaires qui vous intéressent. l’événement redouté est du domaine du présent certain.
Renversée, elle dit au contraire : que èous ne devez vous Renversée, qu'il appartient au présent incertain.
Teposer que sur vous-même du soin de les amener ù bonde LAME CXIX. — LE TROIS DE MAIN.
fin. INTERPRETATION. — Droite, cette lame signifie que,
LAME CXIV. — LA REINE DE LA MAIN dans un avenir prochain, vous aurez à solutionner un
Le sujet représente la reine Blanche de Castille, mère procès ou des affaires d’un ordre assez délicat. Renver­
de. Saint-Louis, l’ange tutélaire du roi. Le proverbe qui sée, les perspectives dont il est question s’éloignent et
dit : telle mère, tel fils, ici, n’est pas menteur. La vertu s'estompent dans un avenir plus nébuleux sans pourtant
austère de cette femme, une des plus grandes reines que disparaître complètement. Mme de Maguelone .

POCHETTE DE LA “ V IE M Y S T É R IE U S E ”
A titre de propagande noua avons créé la P O ' H E TT E DE L A V IE M Y S T É R IE U S E contenant :
1° Un TRAITE ELEMENTAIRE DE MAGIE SCIENTIFIQUE 4° L ’ORACLE DES FLEURS, de Sinus de Massilie, d’une
d'une valeur de 3 fr. valeur de 10 fr.
2° TRAITE DE MAGNETISME. D’HYPNOTISME ET DE 5» UNE CONSULTATION DU PROFESSEUR ABDBBL.
SUGGESTION, par Paul Jagot. d’une valeur de 5 fr. (Voir la page des consultations.)
3° La POLARITE DANS L ’UNIVERS, par Mme Mac Kentv 6» Un bon de remise de 10 0/0 sur tous lee livres de notre Li­
d’une valeur de 3 fr. 50. brairie.
Nous enverrons franco la Pochette de la VIE MYSTERIEUSE à nos lecteurs pour la somme de 5 fr. 60.

oCes R o m a n s d e la V ie J Y iy s tê rie u s e

A n a ly s e ré s u m é e d e M a r q u é p a r le D estin
D ue sorcière nomade annonce à M. Couveran-Lisieux que l ’e nfan t un em plo i; e t .ui. affolé p a r la détresse, angoissé p ar la m o rt qui
q u i v a n aître sera m arqué p ar nne fa ta lité te rrib le e t coûtera la gu ette son enfant, com m et un v o l im p ortant, d ont le remords ne
v ie & la mère. — L a te rrib le prédiction se réalise. L e père épou­ ta rd e pas A le torturer. Tan dis qu e la p olice recherche vainem ent
vanté. éloigne de son fo y e r i en fa n t qui y a apporté le m alheur e t ce voleur, une somnambule que Georges consulte v o it son fo r fa it
l q confie à l'Assistance publique. — L ’e nfan t gran dit, surveillé de e t l’accuse. L ’inspecteur de la sûreté Fauvel est invité A demander
près p a r l’inspecteur M ayran, q u i a découvert le secret de sa nais­ A un médium la révélatio n d e l ’a u teu r d u v o l, m ais 11 n 'a pas fo i
sance. Georges M artel rencontre une jeune fille, pupille com me lui dans les choses surnaturelles..
d e l’Asaistanoe publique; il l’épouse, mais la m atern ité l ’épuise en Cependant deux prédictions différentes, e t sem blan t opposées, l’ une
même temps qu e la m isère s b b a t sur le jeu n e ménage. M. M ayran fa ite p a r un médiu m aveugle, l'a u tre p a r une cartom ancienne ré­
en vo ie Georges ches son père. Bans le lu i fa ir e connaître, pour obten ir putée, accroissent en lu i le désir de p ercer le mystère.
L ir e la suite de n otre dram atique et m y stérieux feu illeton , à la la paoe SIS.
T o u t ce qu i o p aru jusqu 'à ce jo u r d u ro m a n de M arc M ario. M A R Q U E P A R LU D E S T IN , sera envoyé g ra tu ite m e n t à tous les nou­
v eaux abonnés d e LA V I S M Y S T E R IE U S E , e t moyennant la tomm e d e de I f r . té (e n timbres-poste.) à tous les lecteurs gu i nous en feron t
la demande.
— il 7 —
MARQUÉ PAR -LE DESTIN (suite)
Grand roman inédit
P a r MABC 'MARIO (1)

- — Par ipoj? ' Puis il Chassait, avec un ressentiment cdnfrè' sa crédu­


— Non, piis par ‘yôus... par Une femme. Mais il ne sera lité d’un Instant, ces pensées de son esprit.
pas' çbnnu. — Tout ça, d’est de la blague, comme jé m’en doutais
Àlprs le s6'urirè';dü policier devint absolument sarcasti­ bien, cohCIuait-il, et celui qui viendra me parler mainte­
que. nant de cek Calembredaines-là, entendra ce que je lui di­
Tout le môh'de pouvait faire ubë pareille prédiction, pen­ rai !... Et le capitaine!... quand je le verrai, je lui coû­
sait-il, du moment ’que la réalisation des événements an­ terai quelque chose!... C’est épatant tout de même de voir
noncés devait rester mystérieuse. un homme inteNigent comme lui qui croit à Cës machines-
— Ahl... personne ne le connaîtra donc?... flt-il railleu­ là!...
sement Alors il revenait à son affaire, qui ne cessait de le préoc­
— 'Je ne dis 'pas cela.'; cuper, et il supportait, par ses moyens professionnels d’in­
—■Mais moi!' je le connaîtrai? vestigations, la possibilité d'arriver à la découverte de l'au­
— Non. teur de ce vol mystérieux qui le déconcertait.
— Vous, ;sav^z-vous quel est ce voleur ? Maintenant qu’il avait réussi à retrouver la liste des
— Oui, je le cônhais... numéros et des lettres de série des dix billets composant
—, Eh bien ! désignez-le moi. la liasse Volée à M. Couveran-Lisieux, il lui semblait im­
— Ça ne vous servira à rien, puisque je vous dis que possible que le voleur ne se fasse pas prendre un jour ou
vous né devez pas le connaître... Eh bien ! le voleur est le l’autre.
fils du volé. — Celui qui a barbotté ces dix mille francs s'en est servi,
Alors Fauvel éclata de rire. il n’y a pas à dire, conjecturait l'habile limier de la Sû­
Depuis qu’il s’occupait de cette affaire, il connaissait reté ; il faudra bien qu'il laisse sa trace quelque part !
tout ce qui concernait M. Couveran-Lisieux. Fauvel avilît fait communiquer cette liste de numéros à
I l l'avait questionné longuement sur sa famille et sur tous les grands établissements financiers, aux caissiers de
ses relations, car 41 avait d’abbrd cherché le voleur dans toutes les banques notables, partout où s'opère un impor­
son entourage immédiat. tant maniement de fonds ; et chaque jour, des agents sous
Or il savait que le négociant était veuf depuis plus de ses ordres allaient faire la tournée pour savoir si l'on
vingt ans et qu’il n'avait qu’un fils âge de vingt-quatre ans n'avait rien de nouveau.
qui se trouvait- aux Etats-Unis, dans une importante suc- Des billets de cent francs seraient plus difficiles à sui­
cursale-de'sa maison où le gérant le formait aux affaires, vre, car ils peuvent rester longtemps avant de passer dans
et qu'avant d'aller à New-York, où il se trouvait depuis les caisses des grands établissements, mais des billets de
plus d’un an, ii avait séjourné une année en Allemagne mille francs doivent forcément revenir un jour ou l'au­
et une année en Angleterre. tre.
Le ‘fils de M. Couveran-Lisieux était donc bien loin de — Si le voleur n'est pas à Paris, songeait le policier,
Paris au moment où le vol avait été commis. ce sera dur.
Le policier haussa les épaules. Un matin, Fauvel vil arriver chez lui Molois, un de «es
Il interrompit la consultation, discuta un instant avec agents.
Mme de Karnac qui persistait à prétendre que s'il y avait II comprit à son air radieux qu'il lui apportait une bonne
erreur, c’est qu’elle interprétait mal ses tarots, et elle ne nouvelle.
voulut rien rçcèvoir de lui. — J’ai trouvé un des billets de mille... annonça Molois.
Pour Fauvel, les prétendues sciences divinatoires étaient Fauvel avait déjà abandonné sa toilette.
définitivement jugées. — Enfin... ça y est tout de même !... s’écria-t-il avec une
« Üès coïncidences, ou des transmissions de pensées, joie réelle. Où ça?... dis-moi vite!..;
quaiid il y a quelque chose de vrai !... et rien de plus !... » — Voilà le signalement... le numéro et la lettre de série,
dtshit-il péremptoirement, ■ dit l’agent en remettant une page détachée de son cale­
L'inspecteur de la sûreté était furieux contre lui-même pin. Mais' il a fait du chemin depuis le temps, ce sacré
d’avoir eu un montent de Confiance en ces prétendues facul­ billet ! et ce n’a pas été une petite besogne que de remon­
tés divinatoires des somnambules, des médiums, des car­ ter à la source... ' Enfin j ’y suis arrivé quand même.
tomanciennes et de tous ceux qui croient aux mystères de
l'Au-delà. Il s'en voulait de s’être laissé éblouir « par ces Et alors, s'aidant de ses notes, Molois expliqua que ce
fantasmagories, disait-il, au fond desquelles il n'v a rien billet de mille avait été trouvé par un agent de change qui
de vrai et de s’être laissé mener dans ce monde où il n’y l’avait reçu avCc vingt-cinq autres d’un de ses clients pour
a que des dupeurs et des dupés. » un achat de valeurs... Ce .client était un propriétaire de
— I l n’y aurait plus besoin de police, ni de juges d’ins­ l’avenue de la Grande-Armée qui se rappelait très bien
truction!... raisonnait-iL Ce serait vraiment trop com­ l’avoir reçu d’un de ses locataires pour le paiement de
modat.; A chaque crime, il n’y aurait qu’à consulter une son terme, le billet était d’autant plus reconnaissable qu'il
somnambule ou à évoquer les esprits, et puis, on vous avait un de ses angles déchiré, collé avec du papier
donnerait sans la moindre hésitation la rüe et le numéro gommé de timbres-poste. Ce monsieur de l’avenue de la
dt, la maison où se cachent les coupables!... Grande-Armée était le directeur d’une importante maison
Fauvel riait en se disant cela. . d’autos qui avait reçu ce billet en paiement d’une répa­
ration faite pour le compte d’un ingénieur de là Compa­
V o ft W num éro* U à *1. . gnie du Nord... Molois avait eu la chance de réussir en-
Cherchons dans la science des m ystères, l exaltation de n oe sentim ent* fraternel*.
M A R Q U E PA R L E O ESTIX

core auprès, de l'ingénieur: le billet, il se le rappelait avec l a monnaie de millê francs qu'il avait, ~ii’ pouvait
formellement, lui avait été retnis par le caissier principal aller loin !... * ■!,»
de la Compagnie... et le caissier interrogé à son tour était Et se grattant la tâte :
certain de l'avoir reçu de l’Ouest-Etat dans un règlement. — Ce n'est pas fini; cette histoire-là I,„ ruminait l'ins­
— En effet, il a fait du chemin, dit Fauvel. Depuis ce pecteur de la Sûreté pensif. C’est un premier pas. de fait,
temps, c’est facile à comprendre. mais il en reste pas mal à faire pour arriver à, notre vo­
— Mais ce n'est pas tout, poursuivit l’agent. A la Com­ leur... Et dans quelle direction?... Voilà le hic...
pagnie de l'Ouest, ça été -une'autre affaire. J'ai -vu tous — C'est bien ce que je me suis dit, fit Molois; mais
les caissiers, toutes les buralistes... enfin bref, j'ai trouvé... enfin c'est toujours ça, pas vrai?.., ., , : ,
— Alors?... demanda l’inspecteur impatient. — Bien sûr !...
— Le billet a été reçu par une des buralistes de la — Il ne faut qu'un coup de hasard...
ligne du Havre, répondit «— Oui,,. Enfin, Iftispe-
Molois. Heureusement ce moi tout ça..'Je yais m ’en
coin déchiré et recollé a occuper. Continue toujours
permis de connaître le bil­ de chercher les autres
let .sans ça je n’y serais billets.
jamais arrivé. La buraliste Dès qu'il fut seul, Fau­
s'est fort bien souvenue du vel reprit sa toilette qu'il
faitj c'est un Monsieur qui avait interrompue et tout
a pris une première pour en se rasant devant une
Rouen qui le lui a remis. petite glace ronde accro­
— Çn s'arrêta là. chée à la fenêtre, il réflé­
*— Sûrement...? car cet chissait à la découverte qui
homme-là est le voleur, venait d'être , faite et il
unit concorde. Le jour ou cherchait à orienter ses re­
la buraliste de la gareSl- cherches.
Lazare a reçu ce billet de Tout à coup, il s'arrêta.
mille est exactement celui Les paroles du médium
où le vol a été commis... aveugle venaient de lui
Non seulement le même revenir à l'esprit.
jour, mais à peine deux Eusébio avait dit : •* Il
heures après ; par consé­ -manque un billet ».
quent, ce billet n'avait pas Alors un doute s'empa­
eu le temps de circuler et ra de Fauvel.cn dépit de
il est certain que c’est le-1 l'incrédulité en matière de
voleur même qui a fichu phénomènes surnaturels
le camp aussitôt son coup dont il s'était fait une règle
fait... Et cela prouve en­ Une concordance entre
core une chose, c’est qu'n- l'oracle dont il s’était mo­
vant le vol, il n'avait pas qué et ce qu'il savait main­
le sou, car s'il avait eu un tenant lui apparaissait
peu d’argent nese serait — S'il y avait du vrai
pas risqué à se faire re­ là-dedans... se disait alors
marquer en donnant un l'inspecteur de la Sûreté,
billet de mille francs pour pjus bouleversé par le pre­
paver un ticket de 15 fr. nant mystère qu'il ne con­
25, n'est-ce pas, Monsieur sentait à se l'avouer. Il
Fauvel?... pourrait bien se faire que
— Bien raisonné, mon le voleur ne soit pas de
vieux Molois !... félicita la catégorie de ceux qui
l'inspecteur. Tu as le si­ se hâtent de dépenser le
gnalement de l'individu? produit du vol ! S’il n’a­
— Tout... un peu vague, Voilà le signalement... le numéro et la lettre de série (p a g e 2I8i vait changé qu’un billet de
par exemple VojjàJ..lit Mo- mille!...
lois, en montrJHP son calepin. Un homme de vingt-cinq Lancé sur cette voie nouvelle, Fauvel se livrait à des
ans environ, moustache brune, paraissant as.-ez bien vêtu conjectures que son intuition et sa perspicacité profession­
d'un costume sombre... la buraliste ne l'a pas très bien nelle lui suggéraient.
vu par son guichet chapeau melon... c'est tout ce qu'elle 11 était partisan de ce- système policier,, fécond en Ré­
a pu me dire... Et voici aussi le nom de la buraliste: sultats excellents, qui consiste, dans l'inconnu d'une situa­
Mme Muller, 37, rue du Rocher, que j'ai pris parce qu'elle tion, à imaginer ce qui s'est passé, à bâtir un véritable
sera un des principaux témoins. roman, en se pénétrant des intentions du coupable et en
— Boni... très bien tout ça!., dit Fauvel. Le voleur a combinant ce qu'il a pu faire d'après l’embryon de vé­
donc quitté Paris tout de suite après le vol... voilà pour­ rité que l'on possède.
quoi on nia pas trouvé trace des autres billets... En pro­ — Il a changé le billet à la gare Saint-Lazare... combi­
vince, ça ne sera pas commode. . Çu ne fait rien ; je ferai nait Fauvel. Il lui reste donc neuf cent quatre-vingt cinq
envoyer tout de même des instructions... Seulement, rien ne francs d'argent liquide... Ce n'est pas au hasard qu’il a
prouve qu’il soit allé à Rouen, il peut avoir été ailleurs... choisi une gare de cheniih de fer potlr faire cette opé-
v o u s serez torts et tranquilles. ■ I vous consultez H uptà Salb.
MANQUE PA R L E D E S T IN

ration: cette idée lui est venue parce qu'il passe souvent * L e f ” commissaires de police et leurs agents n’avaient
par là ouipar une autre gare; il a même probablement recueilli la moindre indication.
choisi la glre Saiht-Lazare parce qu'il y est moins connu... C’était un dimanche. Il s’était rendu chez le commissaire
.Dans ce cls, ce serait quelqu'un qui habite la banlieue central et il lui avait exposé ce qu'il désirait.
ou les environs de Paris... Ou encore, il peut se faire Le chef de la police Versaillaise était au courant de ce
que mon voleur ait réellement pris le train pour Rouen... vol mystérieux dont il avait lu la rélation dans les jour­
Ce sera facile à savoir au moyen des tickiets reçus à la naux, et s'y intéressant professionnellement, comme à tou­
gare de Rouen ce jour-là... tes les affaires de solution difficile, il dit à l'inspecteur
Cette voie lui parut si nettement indiquée que Fauvel de la Sûreté ce qui l ’avait frappé.
se hâta d’achever sa toilette, et dès qu’il fut prêt, ayant — J’ai été déconcerté par le mystère dont ce vol impor­
déjeûné sur le pouce, il courut au qnai des Orfèvres, pour tant est entouré, dit-il. J’ai été frappé de voir que non
mettre le chef au courant de ses découvertes et de ses seulement les soupçons ne se portaient sur personne, mais
projets, et une heure plus tard, il prenait le train pour qu’on ne pouvait même préciser à quel moment ces dix
Rouen. / mille francs ont été volés...
Ce fut encore la prédiction du médium aveugle qui l’ob­ — C'est la vérité, avoua Fauvel. M. Couveran-Lisieux
séda pendant le trajet. n’a pu me fournir aucune indication. Il a reçu des liasses
Il se rappelait textuellement les paroles d’Eusébio Pri- de billets de banque que son caissier lui a rapportées, car
matelli qui avait dit encore : « L'auteur de ce vol ne sera c’était jour d’échéançe chez lui, vers dix heures du matin,
pas découvert par la police et le volé sera désintéressé. » et il lui est impossible de dire à quel moment une de ces
De cela, le policier souriait. L’événement commençait à liasses lui a été soustraites. Il ne s’est aperçu de sa dis­
donner tort ai> prophète palermitain, puisqu’on tenait déjà parition que le soir, en faisant sa caisse pour renvoyer
le fil conducteur. à la banque ce qui lui restait de. disponible.
— Et quand je le tiens, je ne le lâche pas!... se disait — Et pas le moindre indice?
l'inspecteur de la Sûreté avec la conviction de sa valeur — Aucun.
f iolicière. Nous allons bien voir si je n’arriverai pas à
ui !... Malgré le temps écoulé, je saurais bien le rejoin­
dre où qu’il soit !...
— Je comprends que votre enquête soit malaisée!...
— Oui, fort difficile même... mais c'est pour cela pré­
cisément que je m'y passionne, déclare le fameux policier.
Mais à Rouen, Fauvel dut convenir qu’il avait trop — Je comprends ça!... dit le commissaire central. Quand
présumé de la chance. Toutes les recherches faites n'abou­ j ’étais à Paris, j'étais comme vous!...
tirent pas à faire découvrir le ticket délivré au voyageur — J’y arriverai!... Je me le suis juré!...
qui avait remis ce billet de mille francs. Treize tickets Après un court silence :
r de première classe avaient été distribués ce jour-là à la —Ce nom de Couveran-Lisieux ne m'est pas inconnu dit
gare Saint-Lazare à destination de Rouen ; et on n’en re­ encore le commissaire central. Je l'ai certainement entendu
trouva que douze. prononcer ici... 1
La piste était perdue... lé fil conducteur venait de se — Il n’y a rien d’étonnant que M. Couveran-Lisieux ait
briser !... des relations parmi vos administrés.
IX — C’est bien probable !... Vous pouvez compter sur mo\
CAMARADES DE RÉGIMENT mon cher M. FauveL Je vais me mettre en quête et, dès
que je saurai la moindre chose, je vous téléphonerai, s’il
Le zèle qui animait l’inspecteur Fauvel ne se trouvait y a urgence, ou je vous écrirai.
pourtant pas refroidi par cette déconvenue. L’inspecteur de la Sûreté se dirigeait vers la gare de la
— Celui qui est venu changer ce billet de mille au gui­ rue Duplessis lorsque, à l’angle de la rue Saint-Pierre, il
chet de la gare Saint-Lazare, se disait-il, n’habite peut- entendit :
être pas la banlieue... Il est sans doute tout simplement — Mais je ne me trompe pas?... Fauvel!...
à Paris et il n'a opéré ainsi que pour la facilité de faire Il se retourna et, reconnaissant à son tour celui qui
de la monnaie sans attirer l’attention sur lui, en même l’avait interpellé :
temps que pour donner le change... Ou bien il voyage sur — Tiens!... Schullz!... A h ! par exemple!...
une autre ligne que celle de l’Ouëst. — Comme on se retrouve après des années !...
Et cependant, malgré lui, le policier se sentait porté — C'est vrai !... Du diable si je pensais à toi en ce mo­
vers cette direction de la banlieue parisienne. ment !...
Il y revenait quand même, et chaque fois que le lui — Habiterais-tu Versailles, par hasard?
permettaient les autres enquêtes dont il avait la mission, — Non, je suis ici pour affaires... Mais toi, tu es devenu
„ il visitait successivement les localités avoisinant Paris, V'prsaillais, à ce que je comprends ?
convaincu que le hasard ou les circonstances dans les­ — Depuis que j'ai prix ma retraite, et je suis venu
quelles il se trouverait l’amèneraient à connaître une per­ m’installer ici avec ma sœur qui est veuve.
sonne qui, le jour du vol, se serait rendue à la maison Les deux amis s'étaient réciproquement saisi la main
de la rue du Sentier. dès le début de ce colloque et se lia serraient de plus en
I l avait visité déjà Saint-Germain, Saint-Cloud, Asnières, plus énergiquement, dans la grande joie de se retrouver
Bougival, laissant des indications aux commissaires de après tant d'années.
police, donnant des instructions aux agents des diverses Schultz et Fauvel, anciens adjudants au 65» d’infanterie,
stations de leurs lignes, ainsi qu’à ceux du service de sur­ avaient quitté le service à peu de distance l’un de l’autre.
veillance du chemin de fer, afin d’orienter leurs recher­ Au régiment, appartenant à des compagnies du même
ches et de découvrir celui qu’il cherchait. bataillon, ils avaient été d'excellents amis.
Il slagissait, en causant habilement de droite et de gau­ Ils entrèrent dans un café de l’avenue de Saint-Cloud,
che, de trouver les personnes qui pourraient avoir été car ils avaient bien des choses à se dire, dans la joie
* en rapport avec M. Couveran-Lisieux. de se retrouver!
Jusqu'alors, aucun résultat n’avait été obtenu. (à suivre) Marc M ARIO
L a V IE M Y ST ER IEU SE. sh arm e. am usa. instruit, sa it rendra fa r t s a it rendra b an
590 - »
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T E R IE U S E , q u i répond et qui donne conseils restant, prenez patience,, e t tâchez d e vous
et in dica tion s sur tous sujets, aussi bien en restez trop enferm ée, e t qu e vous n’avez pas
les soins d'h ygiène qu e nécessiterait votre fa ire écouter.
m a tière do psychisme, que philosophie, socio­ S p irite scarabée, 87. — 1' Oui, la san té de­
lo g ie e t su r toua la its de la vie courante. P o u r état. Marchez une heure p ar jo u r p a r tous
les temps, faites ru isseler le m atin l ’eau viendra m eilleu re si vous voulez vous soigner
réponse p a r voie du jou rn al, 8 f r . et le ttre sérieusement e t m ener une ex is te n t» plus
p a rtic u liè re , 6 /rance. froide sur votre oorps, couchez-vous de bouno régulière e t plus h ygiénique. L e oorps s use
heure, m angez beaucoup de légumes, e t soyez quand on ne prend aucun soin de lu i, e t ce
Une n ouvelle abon nie. — I l cat entendu moins imprudente, e t vous verres la santé n'est pas le régim e in sign ifian t qu e vous
qu e dans m a réponse du précédent numéro, vous revenir, car aucun organe n’est sérieu­ suivez... quelquefois q u i peu t vous donner
j 'a i voulu d ire qu e la suggestion n 'é ta it pas sement attein t. Vous avez raison de vou loir la foroc e t le cou rage nécessaire A la réus­
possible b distance pour le cas que vous me voue agrandir. Déménagez, faites-vous aider
p a r D ufayel. e t le succès est au bout. Pou r site de vos affaires. — 2' e t 3' L 'a ffa ire qu e
soum ettiez ; j e n 'a i pas précisé que la sug­ vous voulez lan cer n’est pas mauvaise, mais
gestion m entale n’e xista it pas. L e f a i t est v o tre profession d on t vous avez l’amour, il fau d ra a g ir avec la plus gra n de circons­
tr o p acquis à la science du psychisme pour vous y excellerez bien tôt avec le goû t que pection envers la personne avec laquelle vous
qu e j'essaie de le ré fu te r par un simple j e vous vois. Du courage, de l ’audace, de alle z vous engager, c a r je vois pou r vous des
argument. l’in itia tive, e t vous aurez un magnifique ré- menaces de trah ison e t d'ennuis d e toutes
line m ère inconsolable. — Vous ne pouvez sultat. sortes. Si vous le voulez, ce s era bon. — Je
v o ir votre fille en rêve précisément parce M . B . M . — N e com ptez pas sur le hasard,
vous ne gagnerez rien aux loteries. Du reste ne donne jamaiB la date de la m ort.
qu e v o tre esp rit en est trop pénétré pendant C. B. inqu iète. — I* C'est la poitrin e qui
votre veille. S 'il vous é ta it possible do ne q u i escompte le hasard n'est pas digne des est malade, m ais i l ' n 'y a encore pas grand
plus penser à elle pendant quelques jours, chances de la Destinée. I l ne fa u t com pter dommage. Cependant je vous conseille de
vous la verriez très probablem ent dans vos que sur soi dans la v ie, sur son courage et v o ir un spécialiste sérieux e t de ne pas le
songes. C'est un phénomène reflexe «te la mé­ sur sa volonté. L e bonheur vien t seul A celui confier A un médecin ord in a ire de v illage . —
m oire qu i p rodu it cette chose. qu i observe ses règles. — Oui. vous n’aurez 2* Je ne peux donner de traitem en t, la loi
I7n adepte ferven t. — 1» Vous au riez plus pas A vous plain dre de v otre entourage, sur­ me le défend e t j e p ou rra is a v o ir m a ille A
tê t fa it de l'acheter n euf, il coûte 3 fr. 50 e t to u t au poin t de vue honnêteté, e t s 'il y a p a rtir avec les syndicats de médecins, mais
se trou ve uBses difficilem en t d'occasion. parfois un oertain relâchem ent dans le tra- ce qu e je peux vous dire cependant, c'est
2o L a ohose n'est pas facile, m ais si vous . vaTi - au moins a v c z-to u s.d e la fidélité. — q u 'il lu i fa u t du gra n d a ir b ien pur, q u 'il
no voulez pas ab îm er v otre jo u rn a l, en fin Prenez chaque soir av an t de vous coucher, ne d oit pas tr a v a ille r dans une usine, e t qae
d’année, envoyez-nous, comme contrôle, le un bain de siège très chaud, e t avalez dix vous devez lu i donner une n ourriture vigou­
titre d’une nouvelle a y a n t paru dans cha­ gouttes d'ham amelis dans un verre d'eau en reuse do façon A le suralim enter. P ou r le
cun des numéros. vous levant. restant, amenes-Ie A un médecin du chef-lieu.
3o Nous sommes to u t à votre disposition B uterpe, 17. — l* L e m a riage est indiqué — 3' J 'a i la ferm e in tu ition qn’i l gu érira si
pour cela ; v oyez la réponse h S H pour vous en 1912. printemps ou été. mais vous le soignez sérieusement.
4o Lisez P o u r observer les phases du il fau d ra pour cela que vous fassiez quelques
Som m eil, par Fernand Girod. concessions A vos goûts, e t que vous p référiez Une désespérée. — I l ne fa u t jam ais se
5o Vous trou verez cela dans : La Fasci­ l ’a m itié qu i dure à l’am our o u i passe. Et désespérer, chère lectrice, car un p are il é tat
n a tion M agnétique, de Oavailhon, Ces ou- malheureusement.: j e vous vols singulière­ amène de m auvaises influences. S oyez coura­
rvages sont en vente h la lib ra irie de la m ent romanesque. — 2' Oui, votre mère va geuse. e t cherohcz froidem ent les moyens de
Vie Mystérieuse ; le prem ier coûte 1,50 ; le a lle r de mieux en mieux, mais il faudra vous tir e r d 'a ffaire, e t vous v errez la ohanoe
second, 5 francs. q u 'elle fasse une extrêm e attention aux re­ revenir. Rien n'est perdu dans votre situa­
6o L e m agnétism e p rodu it la catalepsie chutes e t qu 'elle soit très prudente. Pas de t i o n , Au c o n traire, je la vois s'a m éliorer
sans avo ir recours à la suggestion. fatig u e inutile, pas d’ennuis moraux, e t tou t très sensiblement A la fin de 1911 ou au com.
7o C'est un procédé, mais c e n ’est pas le ir a bien. — 3' J e ne vois pas la grande fo r ­ mencemcnt d e 1912. — E lle v ivra , mais aura
m eilleu r ; je puis vous en donner un par tune. maie il est oertain que vous aurez une besoin de grands soins comme tous les en­
lettre particulière. petite aisance qui perm ettra A vos parents fan ts ta rd ifs, e t com me vous vivrez très
de se reposer. Grande chance pour votre vieille, vous aurez la jo ie de la m a rier e t do
S. B. — Si pour des raisons quelconques p ère en 1912, la v o ir heureuse. — S' I l y a des fra is pour
vous ne pouvez recevoir la Fie Mystérieuse ce déplacem ent que vous ne p ou rrez fa ire
h votre dom icile personnel, indiquez-nous Ern est E., h Sa int-Jouin. — N ’a y a n t pas av an t quelques années, mais vous accom­
une adresse, poste restante, dépositaire ou d e réponse do vous A ma lettre, j e vous p lirez ce voeu. M a p rotection occulte vous
lib ra ire , nous ch prendrons n ote comme donne par la voie du jo u rn a l ma consulta­ accompagne.
nous le faisons pour beaucoup de lecteurs. tion. N e voub en plaignez q u ’A vous si elle Un rêveur breton. — Vous m e posez trois
manque de détails. — 1' Les soins qu e vous questions différentes, pour tr o is personnes
l e D ir e c t e u r . donnez ne son t pas conform es avec les nou­ différentes, e t vous m’envoyez des cheveux
velles form ules «l'élevage. Vos logements sont vous appartenant, com ment vonlez-vous que
C O U R R IE R DE L A V O Y A N T E insuffisants et insalubres, les soins de p ro­ j e vous réponde? Envoyes-moi deB cheveux
preté laissent A désirer e t vous vous fiez trop de ces personnes ou donnez-moi une adresse
M m e Irè n e do Vasouy, q u i a étonné jadis a certaines personnes, — 2' L a bête en ques­
C h a rcot e t les méffctcûui de sa clin iq u e, qui pour vous retourner vôtre mandat.
tion v a vers la tuberculose, e t vous ne la Rose mousse. — V o tre tactiqu e est mau­
f u t u n des sujets fovBWs du professeur Do- soignez pas en conséquence. — 3' U cBt indis­
Tiato. q u i, pa r sa proscionce de l'a v e n ir, a vaise. ma petite am ie, e t vous risques de voir
pensable de v o ir un bon v étérin a ire e t de no votre bel am our sombrer. J e suis certain e
a cco m p li de véritables m iracles et a sauvé pas regardor A la dépense pou r la soigner, qu 'il vous a im era it d'un gran d amour... 8'il
des fa m ille s du m a lh eu r e t du suicide, a bien com m e vous le faites, ou bien vous perdrez savait, mais il est tim ide com me tous les
vou lu signer u n tra ité avec nous, qui nous votre vache e t la perte qu e vous subirez sern jeunes hommes e t son rêve ne v a pas jusqu 'A
assure la to ta lité de ses consultations som­ plus grosse encore que les honoraires e t m é­ vous. Donnez-lui ce bonheur’ de savoir, e t
nam buliques. dicaments. vous verres qu’il atten dra avec jo ie l'heure
P o u r ob te n ir une consultation de M m e de P h ilom èn e désespère. — 1* J e ne vois pas bénie. Au trem en t Son cœur ir a d'un au tre
Vasouy, dans le co u rrie r de la ■ Fie Mysté­ de résultats sensibles av an t quelque temps, côté e t voùs sou ffrirez.’ — 2* V o tre m ariage
rieuse ». i l suffira d'envoyer la somme de ma pauvre madame, mais vous pouvez dire est in diqué pou r 1914, pas avant. — Denx
cin q francs. I l sera répondu à trois ques­ mca culpa, c a r to u t ceci e s t b ien d e votre filles, un garçon.
tions bien précises. faute. I l fa lla it prendre l'a u to rité nécessaire C. L ., SS. une le ctrice assidue. — N e vous
P o u r ob te n ir une le ttre p a rtic u lière dé­ dans les prem iers temps, e t m aintenant il est inquiétez pas, chère Madame, l'a v en ir n’est
ta illé e (n om b re de questions illim ité e s ). d ifficile de rem onter le courant. — V Non.
nos consultants en verron t à Mme de Vasouy
un m andat de 10 francs.
les immeubles restent, m ais l'argent... i l y
en a bien peu. — 3' O'est en effet votre mau-
K mauvais, e t si vous avez beaucoup sonf-
- vous au rez du repos A la fin de vos
jours. Vous avez encore d e longues années A
Tout, petits et grands, collaborez à notre grande Œuvre. Répandez autour de voue la V IE MYSTÉRIEU SE
I - *3 1 -
r-\ ~

C O M M E T

travaille? en paix, et il vom ne réitéré* pu Tem péram en t affectueux p a r eZoeUenoc. Ca­ sition ja s q n 'à la 33s année. G rand » troubles
4*ûè .l'em p loi Que tou » occupe», au ractère d ro it, fran c e t a s»es com m un icatif ; e t chagrins occasionnés p a r d e » femm e*.
■m n ft A i "aurez-Tous* un a u tre qu i rem placera m ais vous a v e » nne c e rtA n c tifc id ité qui Beaucoup d ’am is dévonésr m a i» une traîtrise
la rgem en t celui-là. V ou » êtes u r i p eu aurcue- . vou » ■rend indéèiae an m om ent d’a g ir. Vos est à redouter qu i p ou rra it nuire à la posi-
née « t tou » devez « c n lir des essoufflements passions sont profondes, to u t cn étan t très tion. Protection provid en tielle con tre dè* vio ­
V quand T éu » m o n te» d e» e tc a lle r» ou qu an c honnêtes. Vous aurez d e grosse» d ifficultés le n t» événements. D eux unions longues sont
tou » coure». O n 'est rien. e t i I t o u pouvez du côté dea affections : des trou ble», des dé­ probables,-Tardivem ent, h au t* situation, em ­
prendre q n peu de grand .air, au m ilieu dea saccords, des ruptures même sont probables. p lois honorifiques e t position, stable, J o n r :
cham p», oela ae passera. L a neurasthénie est I l y au ra aussi certain s dissentim ents dans m eroredi, p ierre : jaspe, coü leu r : gris, mé­
une m aladie de langueur, e t celle qu i ré a g it la fa m ille an s u je t de Question» d « senti­ t a l : vif-argeril. m a la d ie jtrvessie.
n‘en souffre p u longtemps. ment. Grand re.tard dans la réalisation . des M iette. H. î , — L a personne dont vous me
O o*r»ca, K ’ 11. — Je" v ou » oonaeille. M a­ désirs. S atisfaction com plète en 1912 e t seu­ p ries d 'é ta b lir l'horoscope sera m orte quand
dame de ne pas tr o p le aurmener. e t de ne lem ent dans le second semestre. M ariage vous lire z o e» lignes. Sa destinée se term ine
p u lo i fa ire donner une instruction trop ser­ avec personne connue, très aim ante. J o u r :
rée qu i rie lu i s erv ira it à rien. Ce qu’il lu i le dim anche 23 'ju ille t à 11 heqres du soir.
vendredi, p ierre : diam ant, couleur : vert, Con/tancé-Alcxandrine, Mantes. — Néo
fa u t pour s'épanouir en toute lib erté, c'est m étal : cuivre, m aladie : ventre.
une profession qu i l'ob lige à se déplacer; sons l'infinence de Jupiter. C aractère dis­
- M arg u erite a im a n te. — 2’ . Née un mardi cret, prudent, le n t à se lie r. Hum eur chan­
n 'en faites n i un em ployé de bureau, n i un aons l ’ingérence de M ercure dans son domi-
fon ction n aire assis d errière un guichet. gean te e t xe.vqptUe q n i in clin e an pessi­
Comme voyageur de oommeroe. s old at ou m a­ oile la V ierge. C ette com binaison astrnlo misme : c ’est une tendance c on tre laquelle
rin , U a u ra it une gran de réussite, e t voua vous donne une fro id e raison, un esp rit de i l im porte de réagir, e t vons le pouvez fa ire .
davos orienter sa v ie de ce cété. J e ne parle justice e t d’équité, uu cara ctère doux, a i­ Vous acqoerrês une certain e aisance p ar
P U naturellem ent d’e n fa ir e un o ffic ier on mant. confiant e t modeste. Vénus je tte éga- v o tre tra v a il, mais vons risqu e» de perdre
un enseigne de vaisseau, m a i» un bon sous- elm en t son influx sur v o tre n ativité e t vous p a r des contestations ou des procès, évites
o ffic ie r on un cap itain e an long cours. N e annonce plusieurs unions sentim entales dans cela comme la peste. Changement de situa­
voua inquiètes p u d e aa santé, ai voua ne le le cou ran t de v otre existence. tio n en 1913. Oui, vous pou ve» a v o ir toute
surmenés p u . m v ou » le laissez jo u e r au I l y a un d an ger pour un dq vos enfahts confiance cn la personne d ont vous m e p ar­
grnÙ4 air. il se p o rte ra adm irablem ent. dans le p rem ier â g e; apportez un soin e t le * ; c’e st un bon jeune homme dans l'ac- "
Kafuskéra, M arseille. — M a petite am ie, to n t p articu lier à la santé d e vos bébés. ception p ropre du mot. Ne m ontrez
j e voudrais bien voua répondre p a r lettre, L e rapprochem ent avec la personne que pas de méfiance vis-à-vis de cette autre
m ais mon tr a ité avec la Fie M ystérieuse vous me désignez e st certain, mais encore
bien éloigné. J o u r: m ercredi, p ie rr e : jaspe, personne, soyez prudente e t c ’e s t tout. P oin t
m’in terd it d e ch a n ger le p rix dea consulta­ de* méfiance non plus pour les gens qu i vous
tions. J e répon d» à vos questions: lo Gardez- cou leu r: gris, m é ta l: vif-argent, m a lad ie: .
ventre. entouren t ; cet esp rit de suspicion constant*
vous do q u itter votre e m ploi e t d’abandon­ p eu t vons rendre malheureuse, tâches do
n e r la proiq p ou r l'om bre, oar de ect em ploi F . L . 1S. S. — Naissance un m ardi sons vous en d éfaire. Vous avez à craindre les
modeste. j « vois su rgir une gran de chance l’influence martienne. Cette signature donne affections du "cœur e t to u t ce qu i dépend
p ou r vont. E t oette chance, v ou » n 'a urez pas un caractère arden t e t m ilitan t, aim an t les im m édiatem ent de la circu lation du sang.
longtem ps à l ’attendre, e t vous ailes même la tte s ju squ ’à les provoquer. L ’e sp rit est J o u r : je u d i couleur : bleu, p ierre : chry-
l ’entreeftir c e t é té. -r- lo Oui, reste» encore fécond, obile, capricieux e t rêveur. Ce jeun e Rolithe. m étal : étain. Mme de LIEUSAINT.
quelque temps à M arseile. c ’e st là q u ’est l ’a­ homme au ra de grandes difficu ltés dans la
ven ir, e t vous seriez du reste m a l accueillie p rem ière m oitié de son existence : beaucoup
en reto u rn a n t là-bas. — 3o Cette protection de tourments du côté des affections, la perte
e s t certain e, m ais i l fa u t que v ou » aid iez la prém atu rée d’une personne aim ée. I l y a. U N COUP D ’Œ IL SUR L A DE STINE E
Destinée e t q u e vous fassies oe qu’i l f o u t en son horoscope, promesse de voyage, m ai»
p ou r l ’o bten ir rapidem ent. cenx-ci ne seront pas com plètement très heu
Irè n e DE VÆOBT. renx e â résu ltat ; l ’un d'eux p ou rra it être C O U R R IE R DE L A M A IN
n uisible au corps.
L a position sera tardive, de nombreux in ­ L e ch iro m a n cien B upta Saïb se m et ù la
succès surgiron t jusqu 'à la trentièm e an­ disposition des lecteurs de ce jo u rn a l pour
U N C O U P D’Œ IL S U S L ’A V E N IR ta ire u ne analyse de le u r m a in et des signes
née. I l sera plus heureux à f i g e mûr. Jour :
m ardi, pierre : topaze, couleur rouge, q u i y sont contenus.
C O U RR IE R ASTRO LO G IQ UE m étal : fer. m a lad ie» : estom ac e t tête. Iléponsc p a r la voie du jo u rn a l, S I r . —
r i - i . D .-H . — Naissance uu lundi sous Adresser les demandes au m oins q u in te -jou rs .
Csu* d e n e » lecteurs qu i poudrent connaître a van t l'a p p a rrtion du n u m éro qu i suit. — P ar
leu r c iel horoscopique, l'étoile sous laquelle ils l’influence de Saturne. Cet influx donne un
esp rit ju ste e t d ro it rend entendu en a ffa i­ lettre p a rticu lière, 5 /r.; i l est répondu dans
sont né?, la p lanète qu i les répit, les présapes res avec des aptitudes très prononcées pour les deux jours.
de leu r sipna sodiacal (passé, présent, avenir)-, lo négoce. I l y a une oertaine tendance à la B u p ta Saib re ç o it les abonnés et lecteurs
devront s'adresser à madame de Lieu saint, m élancolie, on se laissé assez facilem en t de la « Pie Mystérieuse ». tous les mardis,
décourager p ar les événements. tuais de 2 ù G heures.
l'a stro log u e bien connue, charpée de cette ru ­ P o u r les co nsultations p a r correspondances,
brique à la V ie Mystérieuse. un sem blant de succès redonne spontané­
m ent une nouvelle énergie, une sorte de pren dre une fe u ille de pa pier blanc, la pas­
Consultation par la v o ie du jo u r ­ ser doucem ent au-dessus d’ une lam pe à pé­
n al, I /r. ; consultation détaillée p a r lettre coup de fou et don t' on a u ra it souvent be­
soin. Plusieurs déplacem ents e t petits voya­ tr o le d on t on a u ra élevé la mèche, o u au-
p articu lière, S fr . dessus d’u ne bou gie et re m u e r constam m ent
Adresser m andat ou bon de poste à Madame ges sont promis.
I l y au ra une certaine inconstance dans la to u ille de pa pier p ou r é viter qu 'e lle prenne
de Lieu saint. aux bu reau x du jo u r n a l, en feu.
in diquant la date de ta naissance (q u a n tièm e, les affections e t, dans l’ensemble, on au ra
pen de chance sous le ra pp o rt des senti­ C otte opéra tion aura p o u r résu lta t de n oir­
m ois e t a n n ée), le ses# et. si possible, l ’heure ments ; il y a présage de grandes altern a ­ c i r u niform é m en t lo papier. P o u r prendre
de la naissance. tives de ce côté. D an ger de m aladie grp ve en ensuite l ’em prein te de la m ain et bien fa ire
M a rg u erite a im a n te. — 1" Horoscope dou­ 1913. J o u r : sam edi, p ierre : onyx, couleur : res s o rtir les lignes do la paume, placer sous
ble. Oe monsieur, né un dim anche, sons l’ in ­ noir, m étal : plom b, m aladie : estomac la fe u ille de papier, tiers le m ilie u , un lé-
fluence de M ars est un c om ba tif au carac­ r/er tam pon d'ouate et apposer la m ain gau­
Une Grand’Mère-M adeleine. — N éo sons ch e su r le côté n oirc i, re tire r la main, l'em ­
tè re entrepren an t e t h ard i. I l possède une l’influence zodiacale dn Lion. E sp rit de jus­
Ame élevée, c h a rita ble e t nn a z u r géné­ p reinte est fa ito , i l ne reste plus qu’â la
tic e : cœ ur arden t e t généreux ; am abilité, fixer en la plongea nt dans de l'a lc o o l à brû ­
reux; i l a u ra it p u fa ir e un excellen t m ili­ b ienveillance e t gran de bonté dôme.
ta ire . Ces aptitndea son t variées, mais peu le r que l'o n aura versé dans une a ssiette;
E lle au ra une n ature aim an te et constante laisser sécher et on vovor telle qu elle A Bupta
profondes. I ] possède une tendance à la dans ses affections ; ses opinions seron t a r­
colère brusque, IL s’em ba lle subitement, p a r­ Saib.
dentes e t fixes, on ne la fe ra pas facilem en t
fois sans m o tif e t sans qu e ri«n ne fasse changer d'idée, c a r elle au ra pour e lle lo
p ré v o ir spn ‘mécontentement-, mais il est V. M. N. 7. — V otre lign e de chance nette
pouvoir de ju g e r juste. Acquisition de biens e t bien accusée, indique qu e vous avez tou­
aussi v ite apaisé, nue bonne p arole a n m o­ p ar ses propres mérites, mais pertes in o ­
m ent voulu su ffit pour éteind re le fen do jours eu depuis v o tre .je u n e âge une concep-
pinées d’argen t p ar je n ou prêts à la lé­ tion exacte de la conduite à te n ir dans la
p a ille e t il n e conserve pas d e ressentim ent. gère. Danger pour le corps cn voyage. Con­
A u poin t d e vue évènements, oe monsieur vie pour réussir. Vous avez certainem ent
testations à propos d e biens. Gentil m ariage bien com pris votre rô le e t le succès doit,
c on tractera u œ p rem ière union qu i ne lui à 22 ans avec personne connue a y a n t p ro­
d on n era, pas e n tière satisfaction, dans un a ven ir assez proche, couronner vos
fession lib érale. Chance do successions ve­ efforts.
nant fa c ilite r la position. Deux enfants sont Vous avez une lign e, de fortu n e des plus
probables ; le prem ier du sexe féminin. Au caractéristiques e t vous êtes appelé à jo u ir
qno e t les circonstances sem blent vou lo ir le p oin t de vue s trict de la santé, crain d re as­
s erv ir à souhait. I l ne fa u t pas q u ’il com pte d’une certain e aisance ; cependant, vous
sez p articu lièrem en t p ou r la poitrine. Jour : éprou verez des pertes d’a r je n t asses consi-
p ou voir ré aliser son rê ve àTan t deux année». dimanche, pierre : rubis ; oouleur : jaune,
I l éprou vera aussi de grosses portes d’a r ­ m étal : or.
g e n t e t son é ta t de fortu n e sera varia ble, Une Grand’mère-Georges. — Naissance boub d*Apollon.
néanmoins il p on rra it h érite r d'u ne façon l'influence de Mercure. E sp rit de ju stice e t
to u te fo rtu ite oe qu i fa v o rise ra grandem ent La santé semble d evoir se m aintenir
de p robité ; beaucoup de savoir-faire e t bonne ; la lign e de vie est bien définie et ne
sa> position. J o u r: m ardi, p ie rr e : am éthyste, d ’assidnité. Volonté ferm e e t qu elque peu possède aucune solution de continuité. Vous
c ou leu r: rouge, m é ta l: fe r. m a la d ie: Intes­ au toritaire. Aptitudes prononcées pou r les
tins. .. aares oependant à sou ffrir de la tê te ; la
arts libéraux : musique, peinture ou sculrf- ligno qu i la représente est la plus c h a gri­
Pélleda-S. — Vous êtes née un vendredi tn re. Grandes fluctuations dans la v io sons née. Vons avez beaucoup d'am bition, vons
avec l ’influ ence prépondérante do Vénus. le ra p p o rt des biens. In s ta b ilité danB la po­ réussirez certainem ent. HUPTA-SAIB.
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p Parfums Astrologiques
PRÉ PARÉS SELON LA FORMULE
DE M— DE L1RUSAINT,
A8TROLOGUE DE L A “ VIE MYSTÉRIEUSE *

5 UNE PRIME EXCEPTIONNELLE PUBLICATIONS E. FIGUIÈRE £ C1E


V.__________________________ -^1
T *i « a n o n 't q L e s P a r fu m s a s t r o lo g iq u e s , v é r it a b le d is til­
l a t i o n d e s fle u r s a s tra le s ’ , s a n s a u c u n e p r é p a ­
L e B IJ O U - F É T IC H E Le C in q u iè m e E v a n g ile , par H an r a tio n c h im iq u e , s o n t d e v é r it a b le s p h i l t r e *
gj d ’ H u p tn S a lb e m b a u m e s d o n t l e s s u a v e s é m a n a t io n s c r é e n t
R y n e r ............................................................ 3 50
u n e a tm o s p h è r e a t tr a c t iv e a u to u r d es p e r s o n n e s
S est o f f e r t g r a c ie u s e m e n t Am our E tru s q u e ro m a n , par qu i en fo n t u sage.
g d n o » 1.000 p r o c h a i n s a b o n n é » J . - H . R o s n y a î n é .................................. 3 50 P r i x d u f l a c o n : B fr . 5 0 f r a n c o .
L e s C o n te s d e s T é n è b r e s , p a r A le ­ En envoyant mandat à llmo do Lieu tam t, indi­
x a n d r e M e r c e r e a u ................ '........... 3 50 quer sa date de uaissanco, pour recevoir lo par­
C ’ e s t u n e p r im o q u i s é d u ir a to u s n o s le c te u rs La T r is te s s e de l’ H o m m e , par fum conforme à ta aidéralitô.
q u e n o n s d o n n o n s a in s i g r a tu ite m e n t, c a r c e B l j o u - P a u l F o r t ................................................ 3 50
F é t i c h e e s t a v a n t t o u t u n p o rte-ch a n c e d’ u n » v a ­ L a M o r t d e Q u e l q u 'u n , j ^ m a n , p a r
J u l e s R o m a i n ................................. 3 50
le u r in c o n te s ta b le q u i p e u t d e v e n ir 1a s a u v e g a r d e
d e t o u t o s le s p e r s o n n e s q u i d é s ir e n t l e b o n h e u r.
L a J o ie d e s J e u x , r o m a n , p a r M .- M AG N ÉTISM E
C . P O I N S O T ................................................ 3 50
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