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— N * 59
p u b u c a t i o R b i -m e n s u e l l e

D lR B C ra n i .utvUHjC-. d « R U S N A C K

MAGIE
ASTROLOGIE CARTOMANCIE-CHIROMANCIE-GRAPHOLOGIE-SPIRITISME MtGNETISBt
R E D A C T IO N E l A D M I N I S 1 R A T IO N , 23, rue N .-D . de Recouurance, Paris-2*

a LE SECRET DE LA MARE a
(D e s s in d e S t e i m e r

U a v a it p e u r et p o u rtan t r e sta it l à , h y p n o tisé, clou é a u so l (V o ir p a g e 170)


L A V IE M YSTÉRIEUSE. Publication bi-mensuelle paraissant leIÔ ôtle25
D i r e c t e u r : M . M A U R IC E DE R U 8 N A 0 H
- d O N A T O . — Héator D U R V I L l È. - Gaston B O U R O E A T - Jean B O U V IE R .
P rlH è ip a ü * èo H aM rflted r* : P A p U S
- Le Bonite Léonce de LARM ANDIE - FA B IU S OË 6H A M PV ILLE Ju les LERMIHA — A M A R T E Z E -
' HlAbO M ARIB. - É ïà ris te CAfcRANÔË. — E l» STAR. — Ernfest BOSO Edouard a A N 6 H E . Nonce C A S A
NOVA. — N iso las rtU T +Ë R . — ijRvBIH G EGLANTINE. — Henri MABËR. — René d'ANJOÜ. Fernand Gl-
B B d . — MAÔUËLONË. — 6 È L lE U SA IN T . — M=' AN D REE GARVlN, et*.
b é w b iT t o ît s J ’A b b riîtE M B H t France : Un an. S francs U n e v ic to ir e . l'Ôccultisihe ë n 'ïtt s t lc e ." — L a deux f o l» m orte.
Etranger: un an. B francs J o li BS LEBMINA. — X * Suggestion m en tale à distance. AM AELE
JOSEBET. — Société In tern ationale de Recherches Psychiques. —
t e ut ce ( k i c oifc em » ratfm m istrotion , ta réd a ction , la correspon­ Nos Echos. Mt&CDIB. — Marqué p a r le Destin. MARC MARIO. —
dance r t le » entois de fon d t. d o it être adresté A M. le D irecteu r L e S ecret de la Mare. HERMAXN DE BOTHBOBG. - R éh ab ilita tion
de la ■ Fie Mystérieuse *, t ) . rue Kotre-Dame-de-Recoucrrunce, de l ’A strologie. 8IBIOB DE M a s s il ie . — L a p age des Abonnés. —
P a rie (t e ). le s c oin des Poètes. - Consultations - P e t it e s Annonces. - L ib ra irie .

G R O U P O N S -N O U S
bans toutes les sphères de l ’activité humaine, ces N'est-ce pas se m ontrer un esprit supérieur que de
tfetfcr tnofï ont conquis m e place prépondérante. chercher à savoir ce que la généralité des humains
Pntrioùt et en toutes choses se sont formés des asso­ s’obstine à vouloir ignorer ?
ciations et des groupements unissant, en un seul fais­ Ëh bien ! amis, tous à l'œ uvre, liroupons-nuus, unis­
ceau, une quantité innombrable d ’intelligences et d ’ini­ sons-nous, réagissons : il est temps...
tiatives qui, isolées ne peuvent rien contre ce grand Lecteurs bous m ’Opez compris , ce dont je veux vous
bout qu'est l'effort Social ; qiü, seules, né Sont qtie dés entretenir malmenant, ce dont je voudrais essayer de
molécules sans vitalité, qtte des atomes perdus dans la vous pénétrer, c’est de l'u tilité , de la nécessité même
cohtoë ; atomes dont lès vibrations sont milles et l ’exis­ de nous unir, de rassembler toutes les intelligence; qui
tence même insoupçonnée. cultivent les vérités de demain, en un seul point rudtant
La cohésion, le groupement, l'association, la société, d'où émanera la lumière qui doit flamboyer sur ie
boilà l ’arme dont on se sert à notre époque pour dé­ monde.
m ontrer la puissance vitale d'un p arti, d’une cause, Groupons nos efforts, unissons nos intelligences, as­
d'une idée. semblons toutes les bonnes volontés éparses en une
L ’ouvrier, le modeste travailleur, l ’humble beso- seule communion de pensées et fondons une Société In -
Igneux possède son groupement : le syndical. ternationelenie Recherches Psychiques ayant pour.obr
L'em ployé, le petit bourgeois sont membres d ’une as­ je t de créer un lien véritable entre toutes les personnes
sociation quelconque : ils sont mutualistes. s'occupant, théoriquement au pratiquement, d'élucider
Les producteurs de la pensée, ceux qui cultivent les mystères des forces inconnues.
t'élude des sciences positives ; l ’artiste, cet être affiné I l y a quelque temps, un comité d'initiative s’est
q u i sait exalter en nous les sentiments de l ’esthétique ; form é dans te dessein d'étudier ce p rojet et aujour­
te poète, l'écrivain, le littérateur, le journaliste ; tous d'h ui, dans le présent numéro, nous posons les pre­
tes scrutateurs de la vie, tous ces artisans de la plume miers jalons de cette société.
Ont eux aussi, leurs associations ; ce sont les sociétés Les statuts que nous publions ont été passés au cri­
de ceci, les sociétés de cela. ble par le comité d ’initiative sous les auspices duquel
É t ceux qui sont et demeureront longtemps les pion­ la société se fonde, mais ces statuts ne sont pas en­
niers des vérités avancées ceU t qui marchent à l ’avant core définitifs. Sous vous les soumettons, abonnés lec­
du progrès, et contre la routine et contre les préjugés teurs, amis, pour que vous les analysiez, pour que vous
en cherchant à élucider les troublants mystères de la contribuiez à notre grande œuvre, pour que vous p u is -4
Vie, à déchiffrer les énigmes de VVWivers dans l ’étude steî noos suggérer de nouvelles idées en nous faisant
et la pratique des sciences méconnues; ceux-là se ca­ toucher du doigt certains détails qui auraient pu nous
chent, vfvent isolément, se tapissent dans l ’ombre et échapper, et pour qu’enfin notre société puisse prendre
n 'o ie n t rien tenter pour s’u n ir ? üs semblent ne pas vou­ tà même devise que notre cher journal : F a it par tous
lo ir se grouper. Pourquoi ? et p ou r tous.
De peur sans doute que V on sache... Que l ’on sache Ënvoyez-nous vos avis et nous en ferons cas,
q u o i? Qu’ils s’occupent de sciences oahtQ.es, qu'ils et nous étudierons tout pour qu'avant la fin
s ’intéressent au magnétisme, au spiritisme, voire même de la saison estivale, notre société soft définitivement
à la m agie... debout et que le p rojet d ’hier, qui aujourd'hui devient
E t où est donc le déshonneur de v o u lo ir savoir et embryon, demain soit l'enfant viable que nous aurons
connaître le pourquoi des choses ? tous à cœ ur de voir grandir et prospérer.
N 'est-ce pas au contraire faire preuve d’im partialité ? Maurice de R usnack .
Dana la proehaln numéro, L E FANTOM E V ISIT E U R », par Fernand Qlrod
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T Jn S T E V I C T O I B E

L ’Affirm ation de nos Théories

L ’O C C U L T I S M E EN J U S T IC E

Sou s ce d ern ier titre, notre g ra n d confrère L e M a l m , tion de notre intelligence, et c'est assez p o u r q u e nous
p ubliait en date d u 14 m ai 1911, l'article suivan t : p uissions a ffirm e r q ue le fait d e se liv re r à l’étude du
spiritism e ne s a u ra it é q u iv a lo ir à u n e d im inution, à un
On sait q ue la prem ière ch a m bre d u tribu n al, que p ré ­ affaiblissem ent de l'intelligence.
sid e M. G ibou, est saisie d 'u n e dem and e en nuilité de tes­ M. le substitut G a il a conclu à la validité du testament
tam ent basée s u r ce fait p rin cip al q ue ia testatrice M m e de M m e Niolet.
N iolet, qui laisse une fortune d e 400.000 fran cs environ, A hu itaine p o u r jugem ent.
s'adonnait au spiritism e. A in si q ue ce p rem ier artic le le faisait pressentir, le
M. le substitut G a il, ap pelé à d on n er son a v is su r le jugem ent, rendu à huitaine, a été en tous points fa v o r a ­
procès, a prononcé h ie r de curieuses conclusion^ dont ble à notre gra n d e cause, au ssi le jo u rn a l L e M a l i n , pu­
voici les p assa ges essentiels : bliait-il, le 21 m ai d ern ier, les attendus q u e voici :
... Attendu q u e toutes les croy an ces religieuses, scien-
... Ici nous ab o rd o n s la p artie la plu s délicate de la îifiques ou p hilosophiques sont essentiellem ent respecta­
question. ntes p ou rvu qu'elles soient sincères et d e bonne foi. et
Q ue fau t-il penser des sciences occultes ? On conclut , qu’il n 'a p p a r ii-n t p as à des ju g e s civils, quelles q ue soient
q ue p a r cela seul q ue M m e Niolet se liv ra it à la recher- | d 'ailleu rs leurs opinions ou croy an ces personnelles, de
che des problèm es d e l'au -d elà, elle était atteinte d 'alié - j ■es ra ille r ni critiq uer ou condam ner, a lo rs surtout que.
nation m entale. Prenez-y g a r d e ! S i la form e biz arre, •omine d an s l'espèce actuelle, elles ont eu principalem ent
étrange, enfantine d es com m unications des esprits peut •our résultat d'attén uer, p o u r une g r a n d m è re , la d ou -
am en er s u r vos lèvres un so u rire quelque peu sceptique, “iir résultant de la perte d 'u n petit-fils ch é ri:
gard e z-v o u s de le tran sfo rm e r en un anathèm e, jeté à la Attendu q u e la p ratiq u e des sciences occultes et dn
l a c e d e ceux qui croient à l'occiUUiyne, et de briser, sous piritism e ne s a u rait, à elle seule, suffire pour établir
cette seule im pression, les d ispositions dernières d'un l'insanité d'esprit de In personne q u i s 'v livre ;
mort. S'il s'est trouvé des p erso nnages peu scrupuleux Attendu q u 'il est constant, en fait, q ue la dam e Niolet
qui, abu sant de la crédulité des gens, sc servent d u sp i­ ('est intéressée, depuis 1884, c'est-à-d ire du vivant de son
ritism e p o u r escroqu er leurs sem blables, devons-nous je ­ nuri. au x sciences occultes et a p articipé a'fix séances
ter la m êm e léprohation su r ceux qui, honnêtement, en des congrès spirites et spiritualistes et à celles de la S o ­
toute loyauté, se livrent à la recherche"de l'ave n ir? ciété fran çaise d'études d es phénom ènes psychiques, il
L a science apporte, chaqu e jo u r, une su rp rise nouvelle, est non m oins certain q u e le s ieu r N iolet avait la plus
On eût traité d e fous, il y a quelques siècles, ceux qui gra n d e confiance d an s l'intelligence et les capacités de sa
au raient affirm é p ou v o ir converser, à travers l’espace, femme, p uisq u'il lui a confié ju sq u 'à sa m ort, de 1881 à
avec des am is, habitant à des centaines de kilomètres, 1896, la gestion d e la fortune com m une...
sans q ue rien révélât au x yeux du p ublic le mode de . Attendu q u e rien, ni d an s te testament ni d ans les
transm ission. S o u s l'inquisition, on les eût brûlés, pour codicilles, dénotant un e volonté ferm e et réfléchie, ne per­
l’édification de leurs sem blables ! G ardo ns-no us de tom met de v o ir le m o in d re affaiblissem ent des facultés men­
tales de la testatrice...
b er d an s d e tels excès.
I.e trib u n al a, en conséquence, déclaré valable le tes­
S'il m 'était perm is de vous donrfer une im pression per­ tament de l'an cien n e m araîchère.
sonnelle, ap rès celle de savants dont on a invoqué les B ref, d an s l'affaire, o ù plaidaient M™ E ugène Crém ieux,
nom s et l'autorité, je vous d ira is q u ’estim ant qu'un m a­ F ay o lle , H ector Bezançon et Loche, la thèse d e M . le
gistrat doit tout connaître, j'a i eu au trefois la curiosité
substitut G a il a été adoptée pat les m agistrats de la pre­
de m e rendre c o m p ti^ fc ce q ue p ouvaient être les scien­
m ière cham bre.
ces occultes, et ce, dans des conditions de sincérilé et de
loyauté absolues.
J'ai g ard é de ces expériences l'im pression très nette
q u 'il y a là quelque chose de troublant qui échappe en­ IM P O R T A N T E R E C O M M A N D A T IO N
core à la p lu p art de nos intelligences, insuffisam m ent a f­
finées. m ais qu'un esprit large et éclairé ne saurait m é­
connaître sans parti pris. T o u jo u rs est-il que j'en ui vu A f in d ’é v it e r to u t re ta r d et to u t m alentend u,
assez p o u r concevoir et adm ettre que d’autres, mieux pré­
parés que m oi, s'occupent activement d e l'élude des scien­
tou t ce qui concerne l'adm inistration, la rédaction, la
ces occultes. correspondance et les envois de fonds, doit être adressé
J'en ai vu assez p o u r d ire q ue nous ne pouvons nier à M. le D irecteur de la « Vie M ystérieuse », 23, rue Notre-
certains phénom ènes, q u i échappent encore, à l’explica­ Dame de-Recouvrance, P arle <2®;.
L a VIE M Y ST E R IE U SE est le jou rn al de la fam ille.
LA DEUX FOIS MORTE suile
1
P a r J U L E S L E R M IN A ( )

III vitalité. Ils faisaien t p lu s que d e s’ap partenir, ils s’a b s o r­


E n tre ces deux êtres — la chose n e pou vait être dis­ baient l’un en l’autre.
cutée — existait une attraction intéressante q u i se dé­ C e m ariage , véritable consécration, dans le sens p u r
veloppait chaque jo u r d avantage. et élevé d u mot, eut lieu.
L ’âg e vint. P a u l av ait alo rs vin gt-trois ans, V irgin ie De m a vie je n’o u blieiai la cérémonie nuptiale, lu m i­
a v a it atteint sa dix-h uitièm e année. M on élève n ’avait neuse et rayonnante, qui les fit p ou r ja m a is — j e le
fait dans les sciencés pratiques que des p ro g rè s, très re­ c ro y ais alo rs — com pagnons de joies et de peines, unis
latifs. T out ce q u i était d e connaissance courante, q uo ­ p ou r le bonheu r comme pour le m alheur, ainsi que dit
tidienne, lui était p lu s q u ’in différent, et, san s s a p ro d i­ la litu rgie claviniste.
gieuse m ém oire, on a u ra it pu le ta xer d 'ign o ran ce s u r So u s le faisceau de rais tombant des vitrau x, j ’eus un
p lu s d*un point. P a r contre i l possédait à un d egré éton­ instant cette illusion que ces deux êtres — p a r un effet
nant les facultés spéciales qui ont fa it des M on deu x et de synchrom atl3m e, — sc fondaient en un seul. Il y avait
des In au d i de véritables prodiges. en ce moment équilibre entre ces deux créatures qui se
L a m ém oire persistante des form es, d e l’expression don naient l’une à l’au tre avec une m utuelle .abnégation
gra p h iq u e des choses, s'accroissait : il sem blait asp ire r du Soi.
Jes im ages extérieures p o u r les em porter d an s le la b o ­ A u m atin môme de la cérémonie, j ’av a is accepté une
ra to ire de sa pensée et les étudier à loisir. m ission en Orient, avec o bligalio n de départ immédiat.
M a is — et ici, je p u is & peine re n d re l’idée qui s'im ­ 11 m e p laisait, ay an t été témoin de leur bo n h eu r nm s-
pose -à m oi — en cette sym pathisation qui un issait les sant, d e n’en point gên er l’éclosion de m a présence.
deux jeu n e s gens, P a u l s ’em p ara it de V irg in ie , il la con- A u so rtir de l’église, je fis mes adieux, et s erran t leurs
quiérait, ,se l’appropriait. deux m ain s qui sc m êlaient dans les miennes, je ne pus
J 'avais suivi jo u r p a r jo u r, m in ute p a r minute, ce discerner q uelle était celle de l’un ou de l’autre.
sentim ent q u i était bien l'am o u r, en s a hantise complète Je le u r jetai un dernier signe d ’adieu, convaincu d’a il­
et délicieuse, m ais avec un caractère tout spécial. L u i leu rs que tôt ou tard la vie p ratique s'em parerait de mes
.n e ,v iv a it que p o u r elle, m ais elle n e viv a it que p a r lui ; deux héros de féerie, qui, rentrés dans la norm e des
m êm e s’il était absent, elle restait im p ré gn ée des effluves banalités sociales, vieilliraient en bons ép oux p ro saïq u e­
dont il l’av ait enveloppée. E lle absente, il la g a r d a it près ment assagis.
de lu i, "et je 'l'a v a is bien des fois su rp ris , lui p arlan t U n e lettre trouvée à H ong-K or.g ébrahla m es esp éran ­
com m e si elle a v a it été à ses côtés, et com m e j e le ra il­ ces : ils s’en étaient allés se blottir au fond de la Solo­
la is de s a m éprise : gne où, p araît-il, ils vivaient complètement seuls, h eu­
— Com m ent se peut-il, disait-il en pointant son doigt reux d e n’entendre au cun écho d e la vie vraie. Je ré­
d a n s le vide, que vo us ne le voyiez p as. E lle est là ! p on dis p a r des souhaits de bonheur, certes bien sincè­
P h ra s e s d ’am oureux, c’est possible : m ais dès lors un res. U n an après, au p ay s de L ao s, je reçus un e lettre
instinct m ’avertissait qu’il y av a it là a u tre chose, comme de P a u l. E lle me frap p a p a r son étrangeté : si bizarre
u n e évocation, à la fois in térieu re et extérieure, de l ’objet qu'elle soit, elle doit faire partie de cet écrit qui est une
q u i rem plissait s a pensée et qui, p o u r lui Seul, se m a­ sorte d e dossier.
té ria lisa it h o rs d e lui. Je d is — p o u r lu i seul — n ’osant Je la transcris donc textuellement.
p a s encore affirm e r davantage.
L a -b o n n e M lle d e B ... av a it su iv i avec intérêt les p ro ­ IV
g rè s d e cette affection q u i p o u r elle n e présentait aucun — A m i, te souviens-tù de l'intéressante étude q u'un
caractère m ystérieu x P a u l était riche, ses goûts et ses jo u r tu m e fis entreprendre d u deuxièm e chapitre de la
aptitudes le destinaient évidem m ent à la vie placide de Genèse, alo rs que g râ c e au x lum ineuses restitutions de
l a cam p agn e. L ’oncle' d e V ir g in ie était mort, sa J an te Fabre d’Olivet, ce voyant de la linguistique, nous avion s
était valétu dinaire. I l p a ru t donc très naturel que**Paul suivi p a s à p as le m ystérieux trav ail d e la n atu re créa­
m anifestât la volonté d ’épouser son a m ie et toutes conve­ trice, cherchant le fait sous le sym bole, le sens m até­
nan ces d e fa m ille et d e situation se trouvant réunies, riel sous l'én igm e ésotérique. P a rv e n u s au sublim e verset
a u c u n m otif n ’existait d e co n trecarrer ses désirs. qui en quelques mots m anifeste la création d e la femme,
P o u r m oi, cette union était d e lo n gu e date indiquée. de l’Aischa, de l'E ve, nous nous étions arrêtés, hésitant
J’a v a is com pris que P a u l ne serait ja m a is apte à pren­ devant la suggestion intime et profonde q u i nous so lli­
d re u n rô le dans la v ie active. E tan t rêveur, tout chez citait à reconstituer cette scène dont la beauté dépasso
lu i évoluait d an s le sanctuaire intérieur. L e d ern ier des les rêves les p lu s enthousiastes d e l'im agin ation .
n iais, m anœ uvre de la civilisation, a u r a it eu raison (le N o u s p assâm es outre.
so n inexpérience. Q u a n t à V irg in ie , elle ne s’appartenait M a is j ’avais g a r d é dans l’oreille, com m e un écho qui
p lu s. A m esure que le u r intim ité s ’était resserrée, elle ne devait p lu s ja m a is s'éteindre, le 'cantiq ue ra yo n n an t
s ’était p o u r ain si d ir e anéantie en lu i, d’a b o rd de sa p ro ­ de l’A dam K adm on s'écriant :
p re volonté, et aussi, surtout peut-être en ra iso n d e cette — W a -iu ô m e r ha-A dam -Zo âth... C elle-là est réellem ent
m a in m ise q u ’il exerçait s u r son être m o ra l et qui était substance de m a substance et form e de m a forme...
u n e possession anticipée, p lu s ab so lu e que celle d u m a­ Ce nom d 'A isch a, form u le v érita ble d e la V olonté d on t
riage. D e lu i I t elle, i l y av a it éch ange, flux et reflux de. la fem m e était la R éalisation, me han tait com m e l'énoncé
d 'u n problèm e à la solution to u jo u rs refusée.
O r cette solution avec quelle glo ire je l'a i trouvée. T o i
( t ) V o ir n® 5».
Dana le prooh aln numéro, .< LA JOOONDE », de N onee Casanova.
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S U G G E S T IO N M E N TA LE A D IS T A N C E

seul peut-être p o u rr a s m e com prendre, p arce q u ê ton un liOgot d’o r d a n s la -p o it r in e - et n e p o u rr a it s'arracher.


intellect évolue s u r le p la n su p érieu r de l’Intuition. Rien le cœ ur p o u r le p osséd er !
n e m e p a ra it à m oi p lu s évident et p lu s clair. E n v ain a u to u r d ’A d a m s ’é p an d aie n t les im m ensités v i­
V o is plutôt : brantes, en v a in flam bo y aien t les astres, e n v a in p o u ­
d ro y aien t les N ébuleuses en gésin e d es astres m ondes...
E n l'hom m e, représentation concrète de l’hu m anité col­
Qu'était tout cela a u p rès d e ce q u ’il d ésira it, l a C om p a­
lective, toutes les a sp ira tio n s existaient à l’état latent et
gne, l a Su prêm e B eau té, — ceci est le texte m êm è, —
p o u r se m an ifeste r n'attendaient que l'effort volitif, si je
qui, devant ém an er d e lu i, a lo rs seulem ent l u i p résen­
p u is d ire, la poussée du d èd a n s a u dehors.
terait le reflet d e s a sensation intim e...
L 'H o m m e-A d am , a lo rs m ille et fem elle, jo u issait égoïs­ E t ce fut d a n s u n e d e ces crises d e D é s ir s u blim e et
tement d e la n atu re extérieure, s'épan ou issant dans torturant q u e s’accom p lit le m ira c le d e l’E xtério risation
l’éblouissem ent des splendeu rs. E t p lu s v il ad m ira it de d e la B eau té et d e l’A m o u r, — q u i étaient e n lu i et q u i
beautés, et p lu s il av a it so if d e la beauté. E t cette B eau té jailliren t d e lu i, en la F o rm e Id éale. G rè c e et H a rm o n ie
sup rêm e à laq u elle il asp ira it, il ne la voyait p a s , puis­ condensées en l’E tre q u i était v ra im en t substance d é s a
q u ’elle était en lui. d an s sa dou ble n ature encore insé- substance, E ssence form ellem ent ra d ieu se d e l'H u m a n ité
parée. triom phante... l a F e m m e !
Com prends-tu ce sup plice : sentir en soi la beauté. Et l'A d a m K ad m on s’a g e n o u illa devant E lle , reconnais­
l’A m o u r, en p osséd er la notion, la sensation intime, et sant d e l'exq u ise sou ffran ce d e l’arrach em en t, et i l b a l-
ne les p ou v o ir contem pler face à face, ne les p ou voir iiutia le p rem ier H o sa n n a h d ’a m o u r !... »
étreindre. S o n ge à ce qu'éproiivernit l’a v a r e qui au rait (A s u iv r e .) Jules L e r m in a .

S u g g e s t i o n m e n t a le à d is t a n c e
Par A R A B LE JOSEREY

A u début du xix* siècle la science du à sa campagne de la M oulte près Saint- firma sans aucune difficulté les préten­
merveilleux était regardée par les chefs Tropez. (V a r ). n'avait pas de mauvais tions et les faits cités par l’accusation, et
éminents des doctrines philosophiques éta­ antécédents à son actif. Il était à co mo­ mis en demeure par le président M . de
blies avec une sorte do mépris caracté­ ment depuis quelques mois garçon dans Moueins-Rpqpefort do dire s'il croyait à
risé qui se changea bientôt en une huino une ferme très isolée, nu milieu d'une fo­ son pouvoir suggestif, il y répondit ••a
féroce contre les zélateurs d’une science rêt le long d'un contre-fort des Maures proposant au président de le sucnestion-
nouvelle, apte à se développer, mais qui dans lé voisinage de cet admirable pays ner lui-même en pleine audienoe, ce que
ne tarda pa6 il trouver parmi le monde qu'est la Côte d’Azur. aux environs du voyant, le président par crainte ou au­
savant l’appui bienveillant qu’elle était en Layaudon. Toute la population de D r a ­ trement lui imposa silence et ordonna
droit, d'attendre. guignan lui était sympathique tant à aux gendarmes de le retenir à sa place.
Maigre les vexations sans nombre aux­ cause de l’étrange accusation qui pesait L e ju ry consulté, impressionne, sans
quelles ne tardent pas à être en lutte sur lui. nouvelle pour tout le monde, doute, par la nouveauté du fait, dans
les pionniers vulgarisateurs d'une science constituant une pure tendance contre l'ignorance complète de ce que pouvait
une science nouvelle à peine éclose, qui être, ou devant la science naissante de
encore à peu près inconnue, des hom­
suscitait déjà des craintes bourgeoises, l'hypnotisme. frappé surtout de ce qu'a-
mes convaincus d'uvoir emmagasiné en
eux assez de puissance fluidique. capable comme à cause de la situation qu’il avait vnit de mystérieux la cause qui lui était
occupée auprès de l'homme politique, alors soumise répondit oui à toutes les ques­
d'exercer une action bienfaisante sur un
corps étranger n'hésitaient pas à jouer dant tout l'éclat de sa renommée et de tions et l’accusé fut condamné à vingt ans
un rôle prépondérant nu sein de la popu- son immense popularité, aujourd'hui à ja. de travaux forcés.
tinn dans laquelle ils vivaient, exploi­ mais détruite. A la suite de cette condamnation fa­
tant utilement un don naturel sagement L e ministère pubjic reprochait au rouche. qui fut répandue comme une traî­
prodigué. icuiio homme : d’avoir usé de son in- née de poudre dans toute la ville, la cons­
On est frappé d’épouvante lorsqu'on Huence suggestive pour imposer sa vo­ ternation devint générale ; on se deman­
songe il quelle vie de tortures morales lonté à une jeune fille de seize ans. qu’il dait avec inquiétude, ce qu’il y avait de
étaient parfois livrée ces chercheurs, uti­
lisateurs de l'énergie.
aimait, tendrement, habitant avec ses pa­
rents dans une autre ferme éloignée, à
l'autre bout de la forêt, qui d’une façon
E
lus à craindre d’une accusation scmbln-
le ou des conséquences que pouvait avoir
dans l’avenir la science de l’hypnotisme à
Tandis o.ue vers la fin du siècle der­
nier la population de certaine* contrées irrésistible, depuis plusieurs mois se ren­ distance s u r les affaires publiques ou p ri­
était plutôt hostile disposée à croire à dait deux ou trois fois par semaine en vées.
un pouvoir malveillant c hez ceux qui un lieu déterminé et à une heure égale­ Ce fait ainsi posé c’est l'hypnose par
ment imposée mentalement par lut. et la télépathie, acquise par un entraîne­
étaient particulièrement doués de ce don
cela malgré sa propre volonté, sa répul­ ment quotidien et méthodique, donnant
mystérieux, des hommes appartenant à sion première, la défense de ses parents. la faculté de projeter sa pensée. Il se
la meilleure société littéêhgpset à l’art Tl est raconté même que ces rendez-vous présente que dans quelques occasions un
le plus raffiné, tels que Courbet. Théo­ avaient lieu après le repas du soir, mal­
phile Gnutier et tnnt d'autres célébrités, sujet féminin devient tellement en rap:
gré l'obscurité ou l’état climatérique, au port avec l’opérateur que la femme ainsi
prenaient plaisir à expérimenter dCB phé­ grand désespoir des parents, quoique l’ac­
nomènes dont ils ne percevaient pas tou­ maîtrisée et asservie a cependant cons­
cusé lui inspira plutôt de la terreur. cience de son irrésistible attraction vers
jours la provenance. L ’accusation du reste ne mentionnait au­
Mon oncle, le doctour A ..., actuelle­ un objet déterminé et cela sans qu’il ait
cune allusion contraire aux bonnes mœurs été échangé d e l'un à l’autre une seule
ment médecin des mines à F ... se trouvait et se contentait d’incriminer seulement la
vers 1805. à Draguignan pendant une ses­ parole. C'est une prouve de " suggestion
substitution de la volonté de l'accusé à ibentale absolue » faite à distance, qui
sion des assises du V ar, présidée p a r M. celle de la jeune fille. C ’est pour ce motif dénote chez l’opérateur une dose d’éner­
de M ougin-Roquefort conseiller li la Cour d'ailleurs que le huis-clos ne fut demandé
d’A ix • il n’était question dans la vjlle gie vitale, cnpable d'impressionner un cer­
ni par le ministère public, ni par la par­ veau humain en lui projetant les « on­
que d'un procès singulier de suggestion tie civile. des intellectuelles » susceptibles de le dé­
mentale. L'accusé, un ieune homme de 28 Interrogée, la jeune fille déclara avoir terminer à agir courageusement, avec
ans environ, estropié contrefait, les jam­ de la répulsion pour l’accusé et ne nas sanq-froid et lucidité.
bes arquées d’une façon exagérée, très pouvoir se soustraire à une impulsion
laid précédemment valet d'écurie chez intérieure qui l'attirait malgré elle vers fToiM d r o it s ré s e rv é s . )
M . Emile Ollivier, alors député de Paris. lui. L'accusé interrogé à son tour con­ Amable J o s e r e t .
L a VIE M Y ST E R IE U S E , console, soutient, rtoonforts.
— 16S —
Société Jnternationale de Recherches Psychiques
Nous donnons ici un extrait des statuts qui ont été élaborés par le Comité d’initiative de cette Société. Une-
réunion, tenue ces jours derniers, a eu pour objet de constituer son Conseil d'administration et de nommer son
bureau définitif. La place nous nüanque pour donner les noms de toutes les personnalités qui sont d la tête de la
Société nouvelle, nous les publierons la prochaine fois. Pour le moment, disons que la chose est faite, le vœu de
tous nos lecteurs est exaucé, l’œuvre est accomplie : la Société Internationale de flecherches Psychiques est fondée.
B u t . — D é n o m in a t io n -. — Article premier. — Uno Société Art. 18. — O n p e u t ra c h e te r sa c o tis a tio n e n v e r s a n t à la
internationale est fondée dans le but de réunir entre elles les S o c ié té u n e som m e d e : 200 fran cs on u n e seu le fo is . L e s p e r ­
personnes qu i' s’occupent théoriquement ou pratiquement de sonnes qu i o n t a in s i ra ch e té le u r c o tis a tio n , r e ç o iv e n t le t i t r e
toutes sciences, se rattachant au domaine du Psychisme. Ses d e « M e m b re s p erp é tu e ls » .
efforts tendent à l’avancement et à la propagation des diffé­ A v a n t a g e s — A r t . SS. — Le s s o c iétaires, sur p ré s e n ta tio n
rentes sciences, encore peu étudiées ou mal connues, comprises d e le u r c a r t e d e m em b re, p e u v e n t assister à to u te s les séances
sous la dénomination générique de sciences psychiques ou oc­ e x p é rim e n ta le s , causeries e t con féren ces, fa ite s an s oin m êm e e t
cultes: ainsi qu’à faciliter les voies et moyens à tons ceux e n d eh o rs d e la S o cié té . Ils p eu ven t y f a ir e eu x -m êm es d es e x p é ­
qui désirent entreprendre des études dans cet ordre d’ idées. rie n ce s, le u rs t r a v a u x son t s u ivis e t pu b liés, s ’il y a lie u .
A rt. 2. — Cette Société prend le titr» de « Société Interna­ .4 rf, 24. — L e jo u rn a l » L a V i e M y s té r ie u s e » . sous le s aus­
tionale de Recherches Psychiques ». Elle centralise tous les p ice s d u q u el ja S o c ié té e s t fon d ée, est l’o rg a n e o ffic ie l e t p e r ­
travaux, tous les documents et les faits isolés oui peuvent lui p é tu e l d e la d i t e S o c ié té .
être signalés : elle fait surtout, elle-même des recherches expéri­ L e s e r v ic e d e c e t te p u b lica tio n , re la ta n t les tr a v a u x d e la
mentales. . S o c ié té , a in s i qu e les p ro g rè s réalisés dans to u te la s cie n ce du
Art.. S. ■—« L a durée de la Société est illimitée. Son siège p sveh ism e. s e ra f a it g ra tu ite m e n t a u x s o c iétaires.
central est au secrétariat général provisoirement aux bu­ L e s p ers o n n e s ayan t p réa la b lem en t souscrit un a b o n n em en t
reaux du Journal « La Vie Mystérieuse ». 23, rue Notre-Dame d’ un an au to u rn a i » L a V ie M y s té r ie u s e » . p o u rro n t f a ir e
de Recouvrance. Paris. p a r t ie d e l a S o c ié té en a io n ta n t le com plém ent d e la c o tis a tio n
Art. i . — La Société est administrée par un Conseil de e t lo m o n ta n t du d r o it d 'e n tré e.
24 membres, nommés par l’Assemblée générale. Le Conseil Art. 25. — L e s soc ié ta ires , e n s 'a d ressa n t au s e c r é ta r ia t g é n é ­
choisit dans son sein un bureau comprenant: Un président, qua­ ra l. r e ç o iv e n t gra cie u s e m en t to u te s les in d ic a tio n s n écessaires
tre vice-présidents, un secrétaire général, un secrétaire et un p ou r se p e rfe c tio n n e r dans l’ é tu d e d es d iffé r e n te s b ran ches du
secrétaire-adjoint, un trésorier, un bibliothécaire et un archi­ psychism e.
viste. Art. 26. — L a S o c ié té m e t en o u tre , à la d isp o sitio n d o ses
N o m in a t io n d e s M e m b r e s . — Art. 15. — Toute personne dési­ m em bres, to u s les o u vrag es q u e lle possède sur les scien ces p sy­
rant faire partie de la Société, doit en adresser la demande an chiqu es. a in s i qu e tou s les in stru m en ts, d ocum en ts, clich és d e
secrétariat général qui la transmettra à la prochaine réunion p r o je c tio n , e tc . d estin és à s e r v ir à la d ém o n s tra tio n e x p é r i­
mensuelle. Les nouveaux sociétaires seront admis après déli­ m e n ta le d os phén om èn es psychiqu es
bération du Conseil et ratification de l’Assemblée. A r t . 28. — L 'e x e r c io e fin a n cier d e la S o c ié té com m en ce au
_4rf. in. — Pour devenir membre de la Société, il faut oue 1 " ja n v i e r e t fin it au 31 décem bre
le candidat soit présenté par dent parrains choisis parmi les L e b u re a u d é f in it if d e la u S o c ié té In te r n a t io n a le d e R e c h e r ­
sociétaires, et que son nom réunisse au moins les trois quarts ches P s y c h iq u e s » e s t ainsi con s titu é :
des suffrages des membres présents à la réunion ou sera discutée P r é s id e n t d 'h o n n e u r. - M . lo D o c te u r E n c au ss b . n lin s P a p u s .
sa nomination. P ré s id e n t : M . G . F a b iu s d e CiiAMPvn.t.E. V i c t - T r é s i r ir h t s -
Les mineure ne pourront faire partie de l’ Association sans M M . D o n a t o , e x -d ire c te u r d e la » V i e M vs té rie u s e » : H e n r i
lo consentement de leurs parents ou tuteurs. M a g k r , d ir e c te u r d e l ’O ffice In te rn a tio n a l d e 1g P r e s s e : le
A rt. 17. — La souscription des membres est de douze francs coin m a n d an t' D a h o c t - E v a r is t e C a k r a n c b . h om m es d e le ttr e s .
par an : cotisation à laquelle s’ajoute, une fois pour toutes, un S e c r é ta ir e oé.nérid : M . F e rn a n d G ir o d . S e c r é ta ir e : M . A le x a n ­
droit d’entrée de trois francs. d re M k ne Kn h om m e d e le ttr e s . S e c ré ta ire -a d in in t : M . M su -
La cotisation est, payable soit en une seule fois, soit en deux, rio D r i'L a n T r i lo r ie r -r o i p ta ld r : M . G e o rg es S i é i if r t , B ib lin -
par semestre et d’avarice. thécairc : M m e Josselin M o n h o c . A r c h iv is te : M . J a u d o n ,
te s adhésions sont reçues, dés m a intenant, au M ène central.: ta, ru e Notre-V o m e ranre. Paris. Adresser 1er demander
A i l . 1« Secréta ire gén éral de la Société Inte rn a tio n a le de Rechercher Pnychiquef!. — A bréviatione S. I. R P.

L e d ia lo g u e p ro p h é tiq u e — A h ! vou s e x a g é re z , sou rit M . B cr-


toanx.
NOS ÉCHOS L ’u n e d es p ers o n n a lité s les p lu s d is ­ M. Z ... n’e x a g é r a it pas.
l o q u é e s d e la c o lo n ie russe à P a r i s , qu i
con sacre u n e la r g e p a r t d e sa fo r tu n e au L e Sy n d ic at d e s m a la d e s
sou lage m e n t d es in fo rtu n e s d’ a u tr u i e t
M é d e c in s C h in o ise qu i l'a n n é e d e rn iè re , fit un d on d e 700 On nous d em an de d e tou s côtés o ù e s t
m ille fran cs p ou r la c ré a tio n d 'u n e cha ire le s ièg e du S y n d ic a t N a tio n a l d e D é fe n se
A v a n t qu e l'e m p e re u r d e C h in e mou­
d ’a v ia t io n à la S o rb o n n e. M . Z .... é ta n t des M alad e s. C ’e s t 78. ru e T a itb o u t . où
r û t. il n 'y a pas tr è s lo n g te m p s d e cela,
il y a qu elques sem a in es, e n v i s i t e chez to u tes les dem an des d e ren se ign em en ts e t
i l a v a i t é t é q u e s tio n d e lu i f a ir e d on n er
M . B e rto a u x , fu i d i t : adhésions d o iv e n t ê t r e adressées.
le s s oin s qu e ré c la m a it son é t a t d e san té,
p a r un m é d e c in e u ro p ée n , m a is le p ro ­ — T o u s ees ac c id e n ts d ’a é ro p la n e s m e
to c o le d e la c o u r s’ v o p p o sa it e t le sou­ n a v re n t. H n ’y a u r a it d on c p as qu el- L 'A l li a n c e spiritualiste
v e r a in du C è le s te - E m p ir e a dû s e con ­ chose & f a i r e p ou r e m p ê c h e r qu ’ ils
s o ie n t si fré q u e n ts ? A v e z-v o u s u n e id é e ? L e d im an ch e 18 ju in , à 8 h. 1 <2. dans
fo r m e r a u x u s ag es n a tio n a u x .
— M a f o i. c ela m e p a r a ît d iffic ile . On la salle des F ê te s d e l'H ô t e l des S o cié té s
S eu ls, le s d o c te u r s c h in o is o n t le d r o it
n e p e u t qu e reco m m an der la p rud en ce S a v a n te s . 8, ru e D a n to n , e t sous les
d e t â t e r le pou ls d e l'e m p e re u r : qu a n t
au x a v ia teu rs . E n v é r it é , ils s o n t les seu­ auspices d e l’ A . S ., M m e 0 . de lle z a -
à l'a u s c u lte r , ils ne l'o s e ra ie n t. C e s era it, bru zow fe r a qu e c o n féren c e s u r: Le s
e n e ff e t , m a n q u e r d e re sp e ct à l ’e m p e ­ les v ic t im e s d e le u r c ou rn ge ; o n n e peu t
les em p ê c h e r d o v o le r ... ron d es in it ia tiv e s fé m in in e s et le u rs sym -
r e u r qu e d 'é c o u te r le je u d e ses o rgn -
M a is M . Z . .. , in te rro m p a n t c o u rto is e ­ olism es. S elo n l ’usnge d e l’ A . S ., d ’ a u tres
nes. D 'n ille u r s , les d ia g n o stics d es m éde­
m e n t le m in is tr e d e In G u e rre : « person nes p a rle ro n t e t il s e ra lo is ib le au x
cin s c h in o is s on t é ta b lis d 'a p rè s dos d on ­
assistan ts a p p a rte n a n t a u x d iv e rs cou­
n ée s q u i n’ o n t au cu n r a p p o r t a v e c les ;— M a is vou s p o u ve z les e m p ê c h e r de ra n ts du S p ir itu a lis m e d e p rés e n ter leu rs
p rin c ip e s q u i ré g is se n t la p a th o lo g io o c ­ fa ir e m a l a u x a n tres : le d a n g e r n ’e s t pas ob s e rva tio n s. L ’ in v it a t io n d e l’ A . S . est.
c id e n ta le : p o u r e u x , les m a la d ies s on t q u e p o u r e u x . Ils n eu ve n t tr è s b ie n to m ­ com m e d 'o rd in a ire , gra cie u s e , e t c e t a v is
d é te rm in é e s p a r la p résence d e ipauvnis b e r e n p le in chnm p. s u r v o t r e f o î t sur e n tie n d r a lie u p ou r nos lecteu rs.
e s p r its q u 'ils cha ssen t p a r do v é r ita b le s vos tr o u ÿ c n u x . e t m êm e, a u to u r des pis­
c o n ju ra tio n s . tes. s u r v o t r e tê t e . .. M eroub»
Vous serez forte et tranquilles, si vous consultez Hupta Saib.
- U iê -
— ■-------------------- <& & & £<£<& & £<& & £<£<& & £<£ ----------------------- ;— ;-------------------- --

M A R Q U É P A R LE D E S T IN *-*
G ran d ro m d n in é d it

P a r M A R C M A R IO 1

Et ce fut tout : p as une allusion à sa situation, une dis­ deux mots dernièrement... la com ptabilité spéciale des
crétion pleine d e délicatesse. fabriques.
C'est à c e sentiment que Georges attribua l'émotion qui — E n effet, vous m ’en aviez parlé, dit le chef comptable.
perçait dans la voix de M. C ouveran-Lisieux et la bien­ — Vous organiserez cette com ptabilité a v e c lui... Et
veillance de ses re gard s qui glissaient par-dessuB les verres comine ce sera un service tout nouveau, a jo u ta M. Çouve-
de son lorgnon. ran-L isieux en s'adressant à Georges, i l vous s e ra bien p lu s
— J’a i dit à ce M onsieur que j ’avais précisément une facile de vous mettre tout de suite au courant.
place d an s m a m aison et je serais heureux de la donner à Vous vous préparerez pour commencer cela à parti? d u
son protégé... V o us avez, parait-il, de l'instruction et une prochain inventaire ; cela vous donnera à tous les d eux le
très belle écriture... temps d e vous o rganiser... L a com ptabilité des fabriques
— Oh ! M onsieur, c'est-à-dire... sera donc désorm ais absolum ent in dépendante dp celle des
— Je sais... Vous avez passé p a r l'Ecole Commerciale, clients... Chaque fournisseu r a u ra son compte courant à
où vous avez été rem arqué..., où vous avez eu des succès... part, ainéi que tout ce qui en résulte : échéances, livres de
Vous avez été fo u rrie r au régiment... Je suis au courant... commandes, de commissions, d'entrée ep m aga sin , etc. Ce
V o us ferez un très bon employé. Je sais aussi que vous êtes qui ne vous em pêchera pas de faire figurer le fout, comme
m arié et que vous avez un enfant... précédemment, su r le jou rnal, )e g ran d liv re pt le livre
— C’est vrai... d’inventaires.
— V o us êtes bien jeune.. — Parfaitem ent, ap pro uva M. L om bardy.
— J’a u ra i vingt-trois ans, M onsieur, d an s trois mois. — V o u s commanderez tous les livres qui vont youg être
L e négociant eut un soup ir qu’il étouffa, en rem uant sur nécessaires pour ce nouveau service et vous indiquerez à
son fauteuil, et il passa sa m ain su r son front p ou r chasser M. M artel lu m anière de les ouvrir, afin que tout soit prêt
une pensée. à fonctionner à p artir du mois prochain.
— E h bien ! fît-il en s'efforçant d'atténuer l'altération <}e — O ù faudra-t-il in staller M. M artel?
sa voix, voici les conditions... V o us aurez deux cent cin~ — Voyons ...ce n’est p as la place q u i m anque... fit le gros
quante francs... négociant en paraissant chercher. V o us êtes cependant
— C'est ce que m 'a dit M. M a v ra n ... assez à l'étroit à la comptabilité-..
— Et je vais vous placer avec le chef-comptable qui vous — Oui... ce n'est p as très gran d . .. E t il y a q uatre comp­
m ettra promptement au courant du travail... Ç a vous va? tables.
— O h ! M onsieur... b albutia G eorges confus à la pensée — Et ce service nouveau est destiné à prend re de l'im po r­
de sa faute, vous êtes très bon... et je vous remercie... Je tance... Tenez, vo ilà ce que nous allons faire... V o us le
m 'efforcerai de m ériter ce que vous voulez bien faire pour mettrez ici à côté, d a n s la salle des échantillons... Je vais
moi... la faire transporter à l’étage au-dessus...
. Le négociant ap pu y a s u r le bouton d 'u n e sonnerie élec­ — Vous serez très bien là, M on sieur M artel, une très belle
trique. pièce, bien éclairée .. C’est ça... Je vais d o n n er des ordres
U n jeune employé se présenta. en conséquence...
— Dîtes à M. L om bard y de venir me trouver. E h bien !... allez avec M . L om bard y, m on ami, et en
Pendant q u ’on attendaii le chef-comptable. M. Couveran- attendant, il vous don nera du travail comme il pourra.
Lisieux, tout en avant l’a ir de regard er les lettres du cour­ M. C ouveran-Lisieux suivit Georges des re gard s jusqu’à
rier q u ’il venait de dépouiller et qui se trouvaient encore ce qu’il ait d isparu.
su r son burau, exam inait à la dérobée ce jeune hom m e qui, — M on fils I... pensait-il avec une émotion intim e faite
d u prem ier abord, lui avait fait une si bonne impression. de dou leur, d e rem ords et de réparation.
— C'est lu i! se d is a it-il: vingt-trois ans, d éjà !... P u is il ap pela le chef de m agasin et lui d on na des ordres.
Des rem ords le bourrelnient. On allait p rép are r tout de suite la pièce d u second étagp
En adm irant ce superbe garçon dont il aurait été fier, en qui servait au matériel : on ferait venir le m enuisier d e la
qui il trouvait les traits de la mère qui était morte en lui maison et on y installerait les échantillons... Q uant à la
donnant le jou r, il se reprochait sincèrement d 'avo ir écouté salle des échantillons, dès qu'elle serait appropriée, tapissée,
les sinistres prédictions de la bohémienne. on apporterait le m obilier de bureau qui a lla it être com­
Etait-ce la hiule de cet enfant si sa nnissance avait en­ m andé tout de suite. Il fallait que tout cela fut fait en trois
deuillé cruellemWH sa vie?... ou quatre jours.
M. L om b a rd v se présenta.
— Je vous nrésente M. M artel, lui dit-il. C’est un nouvel
em ployé que je viens de prendre et que je vais vous adjoin­ — C’est le salut .', annonça Georges ra dieu x, quand il
dre. ce qui vous d échargera un peu, car vous êtes réelle- retrou va M argu erite avec M me Fleurot, q u i se trouvait
mnt accablé de besogne maintenant. au p rès d ’elle. ""Nous sommes sa u v é s! ...O h ! l'excellent
Le négociant exposa tout ce qu’il avait com biné depuis hom m e que ce M. C ouveran-Lisieux !...
la veille p ou r faire une situation à son fils. Il raconta tout ce qui était fait p ou r lu!..., un emploi
— Je vais pouvoir, avec le concours de M. M artel, réaliser nouveau, créé tout expVès.
un projet que j ’ai depuis longtemps, dont Je vous a i dit Quel concert de bénédictions s'éleva d an s cette maison à
l’adresse de M. M ay ran , ce digne homme à qui l’on devait
(1) V o ir les no» 53 à 58. tout !

Faites connaître partout la VIE M Y ST E R IE U SE , le C on seiller des âmes.


— 167 —
- -
M A R Q U E PAR LE D E S T IN

L a jo ie qui rayo nn ait s u r le visago pâlo de M arguerite, ron-Lisieux n’avait p as relevés, étaient reconstitués. L 'in s­
y mettait d é jà quelques couleurs, comme s i la bonne nou­ pecteur, ap rès bien des recherches, les avait trouvés. L a
velle lui infusait un sa n g nouveau et commençait tout liasse faisait partie d ’un grou pe q ui avait été rem is air-
d e suite à lu i rendre l a santé. négociant p a r son banquier, dont le caissier, hom m e m é­
L e so ir une lettre de M . M a y ra n a r r v a . thodique jusqu’à la minutie, avait relevé les nu m éros et les
F idèle à s a promesse, il envoyait le nom et l'adresse lettres de série.
d !une excellente nourrice qu’il connaissait et dont il répon­ L e s investigations opérées p a r le p olicier chez les diffé­
d ait : M m e B rachat, à Villennes. rents clients d e cette banque lui avaient perm is d 'établir .
C ’était la femme d’un facteu r d es postes, dont l’enfant, que c’était bien à lu i qu'avaient été versés les d ix billets
âgé de trois mois, venait d e m o urir accidentellement. ' de m ille fran cs dont il présentait l a liste.
L a petite Georgette y serait » mon/oiilc assurait ravr.pl- Avec cet indice. F au vel s’était aussitôt m is en cam p a­
lent homme, et il la s u r v e i- gne ; m ais il n 'av ait encore
lerait, car son service d ’ins­ rien trouvé.
pection l'am enait ré gu lière­ I l ne désespérait p a s pou r­
ment p a r là. tant, car il était à présum er
D ès le lendem ain, L ouise que le voleur ne devait p as
et M mcFleurotem m èn avoir tardé à jo u ir du pro­
l’enfant chez la nourrice. duit de son vol.
Georges irait la v o ir L es num éros des dix billets
m anche. « avaient été envoyés de tous
— Il v a m e ta rd e r mainte­ côtés, dans les banques, les
nan t d’être gu érie et de pou­ grandes compagnies, les éta­
voir sortir, dit M argu erite, blissements importants, et il
en em brassant s a fille que espérait bien a r riv e r à en
L ouise allait em porter, afin trouver l a trace.
d’alle r la voir !... G eorges s 'a la r m a tout d ’a ­
— Ç av ien d ra !... dit M m e bord.. Pu is, en réfléchissant,
Fleurot. T out ce q ui a été il se ra ss u ra de nouveau.
annoncé se réalise !... Je Com m entles soupçons p o u r­
vous l ’a v a is .b ie n dit !... raient-ils se porter sur lui ?
M ais cela lu i in sp ira de
SEA N C E DE S P IR IT IS M E cruelles réflexions.
L'ém otion pleine de trouble Le m alheureux ne pouvait
que Georges av ait éprouvée s'empêcher de penser à o e
en entrant d a n s cette m a i­ qui s'était passé chez M ad
son où il a v a it volé s’était Bonnefond.
atténuée peu à peu. Cette scène terrible ne
Ses rem ords s’étaient accrus s'effacerait jam ais de son
en présence de l’accueil esprit.
si bienveillant q u i lu i avait Ainsi, c’était vrai... une
été f a i t voyante pouvait pénétrer et
R ép arer et racheter sa connaître ce que lu i seul
fa u te : il n 'a u ra it p lu s m ain­ savait !.. Quel pou voir mysté­
tenant d’au tre pensée avan t rieux, extraordin aire !...
d 'y être arrivé. Et si un jo u r quelqu'un de
Le m alheu reu x d ut se fa ire la police avait l’idée de re ­
violence p ou r ne rien laisser co urir à un de ces êtres si
p a ra îtr e de ce q ui se passa prodigieusement doués de la
en lu i lo rsq u 'il entendit par- double vue !...
lerd e ce v o l m ystérieu x,car Georges frissonnait à cette
l’événem ent était si récent seule pensée, et il sentait
q u 'il en était encore question I I avait été a s s assin é e n chem in de fe r encore ses tempes se baigner
p a rm i les em ployés, p arm i de sueu r et son cœ ur battre
ceux surtout qui avaient été u n moment soupçonnés. à coups précipités.
M a is en m êm e temps, Georges se sentait rassuré. A lors, il s’efforçait de réagir... I l se rappelait ce qu’il
I l était certain désorm ais que personne ne l’avait vu avait entendu d ire p ar M ad. Fleurot, quan d elle lu i expli­
lorsqu’i l était venu p o u r l a prem ière fois chez M. Couve- quait les phénomènes du somnambulisme. Il fa lla it que
ran-L isieux. le sujet fût en contact avec la personne p o u r v o ir tout ce
I l n ’a v a it donc rien à. craindre. q ui l a concernait
I l vit m êm e l ’inspecteur de la sûreté F au vel, celui dont C ela calm ait u n peu ses terreurs.
les jo u rn a u x avaient p arlé à propos du « V o l m ystérieux Jam ais il ne s’exposerait à p areil d anger, maintenant
de la ru e du Sentier », q ui vint un jo u r v o ir le négociant. qu’il était averti et que les phénomènes mystérieux du
D e l a pièce voisine où il était installé, il entendait quel­ som nam bulism e lu i avaient été révélés.
ques fragm en ts de conversation q ui lu i perm irent de com­ L'im pression produite s u r lu i avait été si vigoureuse
p ren d re ce q u i se disait. que sa curiosité se trouva entraînée et qu’il se sentit dévoré
L es recherches n’étaient p as abandonnées. p a r le besoin de savoir.
L es nu m éro s des d ix billets d e m ille fran cs que M. Couve- M m e Fleurot elle-même l’édifia à la prem ière occasion,
L a VIE M Y ST E R IE U SE peut être lue par toua.
— 168 —

__________
M ANQ UE Ph R L E ‘D E S T I N

heureuse de v o ir son in lassab le prosélytism e réussir et de leu r réalité, vo u s vous ap pliq u erez à le s com prendre.
pressentant d a n s ce jeun e hom m e intelligent u n nouvel i— C e la m ’intéresse p ro fo n d ém en t,,d é cla ra G eorges, t
adepte p o u r les doctrines q u i lu i étaient s i chères. — Ce q u e v o u s av ez vu n’est rien. C hez m oi, j e ne
Com m e tous les zélés p ropagandistes, elle avait adopté fais q u e l a table, ce q ui est d é jà fort intéressant, c a r j ’a i
l a méthode fav o rite des p lu s n otables spirites, m éthode con­ eu ainsi des révélations étonnantes. M a is m oi, j e ne suis
sidérée com m e la p lu s efficace p o u r am ener insensible­ p as m é d iu m ; j e n ’a i ja m a is réussi une seule expérience
m ent des néophytes. p a r moi-même. Lou ise, m a bonne est u n excellent m édium
L e s phénom ènes transcendants d u Sp iritism e sont trop typologue... M a is je vous co n d u irai chez l a comtesse V o-
difficilem ent ad m is de prim e a b o rd p a r ceux q u i en igno ­ lewska, une de m es am ies q u i h abite P a r i a C’est là que
rent encore la genèse, les prin cipes et les causes. vous verrez des choses extrao rd in aires, des m a té ria lis a ­
L e m atérialism e am b ian t d u siècle, s’est em p aré d’un tions, des lévitations, des incarn ation s, des ap pa ritio n s,
trop g r a n d n o m bre d ’in telligences ém erveillées p a r les des apports... C’est m erveilleux ce q u e l a com tesse ob­
découvertes de l a science, p o u r perm ettre d ’ajo u te r foi à tient... E lle et s a fille Sonia, surtout, sont les d eux m é­
cette com m union entre les vivants et les morts. I l est dium s les p lu s m erveilleux q u e j ’a i ja m a is vus.
difficile de fa ire adm ettre p a r u n esp rit inconsciemment Ce qui stupéfia p lu s encore le jeun e hom m e c’est lorsque
im bu d e m atérialism e l’existence de l’esprit qui survit à la
M ad. Fleurot ajo u ta :
m atière, l a réalité de ce corps fluidique, le p érisp rit ou le
corps astral, qui perm et des m anifestations aux désincar­ — T out ce q u e vo u s verrez chez l a comtesse, vous le
nés, et l'action des fluides ab so rbés p a r les médiums à ferez vous-même p lu s t a r d ; j e vous le p ré d is !... C ’est l à
l'aid e desquels se p roduisent d es expériences très souvent alors que vous pou rrez m ieux encore vo u s re n d re compte
déconcertantes et échappant presque toujours à l'an alyse de la sincérité d es phénom ènes et de la vérité d u S p iri­
des sens. tisme !...
A in si que le d isaient Ch. Fau vetv, E ugèn e N u s et tant — M oi !... s’étonna Georges.
d’autres, « L e M agnétism e est le vestibule s u r lequel s’ou­ — N on p as vous-même, m a is votre femme... M arg u e rite
vrent les portes du Spiritism e ». sera un excellent m édium , j ’en suis sûre. C ela m ’a été
M ad. Fleurot av ait adopté cette tactique rationnelle et annoncé d an s une séance... M on gu id e m 'a prévenue... I l
cette méthode p rogressive qui lui avait d é jà réuss bien m’a dit : « Tu as au to ur d e toi un sujet d ’élite q u F o p é re ra
des fois. des prodiges. » Et s u r m a dem ande, il m e l’a nommée...
A la prem ière occasion, elle d éveloppa ses théories. M a rg u e rite ! M ais d ’abo rd il fau t que la chère enfant se
C haque corps p roduit un fluide d'u ne n ature spéciale, en rétablisse complètement ; il est nécessaire, avan t de se li­
ra pp o rt avec ses principes, adéquat à sa substance, ex- vrer à des expériences, qu elle ait recouvré la plénitude
pliqua-t-elle com plaisam m ent. Ce fluide est un instrument de la santé, qu'elle soit forte... et p uis elle s'e n traîn e ra peu
m erveilleux de puissance pou r qui sait et peut s'en em p arer à peu, et vous verrez, mon cher Georges, quelle jo ie ce
et s ’en servir. L a vieille loi ; « l’e' p rit agit sur la m a­ sera pou r vous et quel émerveillem ent aussi !...
tière », n'est exp licable que' p a r l'existence du fluide qui Georges se laissait convaincre.
est «d'u ne essence interm édiaire, d une nature sem i-spiri­ Il était si heureux m aintenant que la confiance de l'ave­
tuelle et semi-matérielle. n ir et son bonheu r intime se traduisaient en lui p a r les
C ela, G eorges l’admettait. Cette théorie, bien qu'im p ar- plus généreuses aspirations.
faitem ent dém ontrée ju s q u 'a lo rs à son esprit, ne choquait Chez la nourrice, où il était allé la v o ir un d im anche
pas trop d urem ent ses croyances. Il se trouvait mieux avec M. M a v ra n . s a petite Georgette p ro spérait à m er­
porté encore à l'adm ettre ap rès les faits dont il avait été veille. E lle avait d éjà p r is de fraîch es couleurs et M ad . B ra -
témoin. chat s’extasiait s u r cette enfant d éjà devenue si bejle, à
L'excellente dam e continua ainsi : laq uelle elle p a ra is sa it s’être attachée avec une véritable
— Ce qu'on ap p e lle un « sujet » est une personne qui,
tendresse m aternelle.
p a r s a constitution spéciale est apte à recevoir les fluides
ém anés a u to u r d ’elle. L es som nam bules sont des sujets M argu erite reprenait ses forces et sous la diaphanéïté
n aturels ; les autres sont des sujets form és peu à peu et de son visag e on vo v ait circu ler un sa n g généreux, son ré­
entraînés à cette faculté p a r des exercices gradués. tablissem ent définitif n’était plus qu'une affaire de q uel­
M ad. Bonnefond est un sujet naturel. ques semaines.
Ce nom, évoquant l’ém ouvante scène de V ersailles, fit L e docteur P ic a r d en était étonné lui-même, et il s ’at­
passer un frisson dans le corps de Georges. tribu ait le m érite d 'a v o ir enrayé ce commencement de
M ad. Fleurot poursuivit en établissant la différence en­ baccilose p ulm onaire.
tre les deux catégories de sujets, l’un agissant de lui- Il d isait :
m êm e, p a r la si^yÿe m ise en communication avec une — C ’est un véritable m iracle dû aux forces de la jeu­
personne, l'autre guidée p a r un m agnétiseur. nesse... M a is nous nous y sommes p ris à te m p s ; il n’y
Et elle aboutit ainsi naturellem ent a u Spiritism e. Elle a p as à se le dissim uler.
ex p liq u a que le m agn étiseur invisible est l'E sp rit lui- A van t peu, M argu erite q ui com m ençait à so rtir quel­
même qui agit au m oyen de fluide, rencontrés d ans l’am ­ ques in stants, au bon d u jo u r, en com pagnie de cette bonne
biance où il se trouve, et q ui a pou r sujets les personnes M ad a m e Fleurot, serait bientôt assez forte p o u r a lle r à
spécialem ent prédisposées ou douées q u e l'o n nomme m é­ V ille n n es v o ir sa petite Georgette.
diums. A la ru e du Sentier. Georges ne savait à quoi attribuer
Profondém ent intéressé, Georges se m ontra disposé à a s ­ la sym pathie que M. C ou veran-L isieux lui tém oignait, et
sister à des séances, afin d’étudier les phénom ènes su rn a­
l’estime dont il jouissait p arm i le personnel de l a maison,
turels. q u i s’ap pliq u ait à être le reflet du patron.
— V o u s v errez !... V o u s serez stu péfait!... ann on ça la
fervente croyante. V o u s serez témoin de choses in im agi­ ( A s u iv r e .)
nables, et vous q u i êtes, intelligent, une fois convaincu M a rc M A R IO
Amas qui souffrez, cœ urs endoloris, consultez Mme de Lieusalnt.
— 169 -
w m m *.

fsouyenirs d ’im promeneur de la nuit

L E S E C R E T ID E T+ÉL. M A R E
Par HERMANN HE ROTHBU RG

— A lo rs, m e d em and ait A rth u s, vous aimez tout p a r­ bien q u ’ils aient fourni m atière à tant d e légendes et de
ticulièrem ent les prom enades nocturnes? superstitions, v raim en t ils paraissent d e petites âm es
— Ce sont m es p référées, je l’avoue, et presque les plaintives, cherchant le repos, et- le u r fa ran d o le ailée a
seules au xqu elles je consente. q u elq u e chose d e douleureux et d’évocatoire.
— H erm a n n d e R o th b u rg est u n hibou ! crut d evoir C om m e j e m e liv ra is à ces réflexions, j e m ’aperçus tout
dire en rian t l a jo lie comtesse d’A rbussac. à c o u p . q ue je n’étais point seul su r la lande bretonne.
— V ous pensez m ’envoyer l à une m échante boutade, U n homme, là -b a s , à quelque distance, contem plait au ssi
comtesse? Détrom pez-vous. Je ne prends p as en m a l cette l a m are, et les feu x follets, et le m enhir géant. Je com pris
apostrophe, ca r le hibou , l a chouette, le chat-huant, les q u ’il ne m e vo y ait p as, parce que j ’étais, p a r h asard , dans
ducs, a u x ailes d'ouate, a u vol d e silence, a u x y eu x de l’om bre, d’un au tre menhir.
bra ise et au hu lu llem ent sinistre, me sont des oiseaux Je m e g a r d a i bien de bouger, de tousser, de faire le
sym pathiques, d e bons com pagnons de rêve, ces fils du m o in d re bruit. D issim ulé complètement, je p u s observer
m ystère et des ténèbres. Q ua n t a u x excursions q u e je ee concu rrent de m es prom enades de nuit, et je ne fus
fa is du so leil couché à l’a u b e blêm issante, elles m e ra p ­ p a s lo n g à m ’apercevoir q u ’il prenait des attitudes ex­
portent des im pression s tellem ent fortes, des surprises tr a o r d in a ir e s .
tellem ent inattendues, que les b an a les sorties de jo u r ne ' C ’était u n p ay san , vêtu encore quelque peu à l a mode
m ’intéressent p lu s d ep u is longtem ps. A h ! s i vo us saviez locale, le fron t abrité d ’un la rg e feutre rond, u n gilet
le charm e, l a volupté indescriptible, et les m ille aventu­ ancien s u r la poitrine, m ais le pantalon d e velo u rs tout
res que procurent la nuit, vous m e com prendriez !
m oderne) acheté sans doute d an s un m aga sin d e con­
— D es av en tures ! cria-t-on en chœ ur. Il fa u t nous fections. Il fais ait des gestes sin guliers révélant on ne
les conter... p o u r sav o ir s i elles valent ce q ue vous préten­ sa it q uelle épouvante. Il avait p eur et pourtant restait là,
dez. hypnotisé, cloué au sol eût-on dit, et ses b ra s se ten­
— ’ V o lo n tiers m es am is. J’en a i eu d e nom brepses et d aien t comme s’il sup pliait quelqu'un d e l’é p arg n er ou
d e toutes sortes. E t si vous en voulez une, je n’a i que d e lu i pardonner.
l’em b a rra s du choix. C e la d u ra u n bo n q u art d'heure. A près quoi il partit,
— = V ite ! vite ! im p lora la bouche de M m e d’A rbussac. et, naturellem ent, j ’eus soin de le suivre. Je craign ais
L e silence se fit, q u ’i l ne m e su rprît, m ais fi ne se retourna p as et s a .d i:
— E h bien ! je v a is com m encer p a r u n e histoire sinis­ rigea, tout d ro it, vers la dernière m aison du village.
tre. L es gaies viendront p lu s tard. V o u s verrez p a r s u r­ Je su s ainsi, de ce fait, que c’était B annalec, le ta il­
croît q u e m o n cap rice ab o utit quelquefois à d ’utiles d é­ le u r d'habits, et, sans en a v o ir l'air, j ’in terrogeai s u r son
couvertes, et que, san s m e don ner p o u r u n N ick-C arter, compte, et m on aubergiste, et plu sieurs personnes du
j’ a i pu gran d em en t s e rv ir la police en p lu sieu rs occa­ pays.
sions. J’ap p ris de la sorte q u ’il était coléreux, bizarre, et veuf.
J Ï y a d eux a n s , vous le savez, m on cher A rth u s, je V eu f ? On ne savait, sa femme avait d is p a ru , six mois plus
p assa i p lu sieu rs m ois à Pont-Aven, en B retagne. L a cité tôt. Il en. fit une m aladie, criant son désespoir. L e fils du
est jolie, « ville d e renom , q uatorze m oulins, quinze m ai­ b o u la n g e r partant pou r Brest vers le même temps, tout
sons » dit le proverbe. I l y a là beaucoup d e peintres, le monde, et B annalec le prem ier, cru pou voir conclure
et au ss i d’A n glais. A u bo ut de six semaines, u n besoin de a u rapt consenti, à la fuite d’am o u r Et le p au vre homme
solitude m ’em p o igna, ce q u i ne vo us étonnera pas, et quel­ gém issait, voulait a lle r tuer son rival, et pourtant re s­
q ue agré a b le q u e fût la com pagnie des artistes et des tait...
m iss, 'j e résolus d e m ’iso ler a u m oins un e quinzaine On m e dit d'au tres choses encore qui me m irent l’es­
d an s un v illa g e d ’ailleu rs assez proche, et dont je savais p rit en éveil, et le second soir, je retournai s u r la lande
com bien les environs exprim ent intensément le p ay sage de Luzen. Je fus à peine étonné d 'y re tro u ver-m on bo n­
arm oricain. homme.
D ès le p rem ier s o ir de. m on arrivée, ay a n t reconnu D e même que la veille il vint, à pas comptés, à dix
les lie u x a u jo u r, j e p a rtis m e p rom ener d an s l a lande heures, tout trem blant, et pourtant attiré vers la m are,
voisine. vers le m enh ir géant que d ans le pays on appelle la
C ’est u n endroit s a u v a g e ^et m élancolique où p lusieurs M a s s u e r o u g e à cause de sa form e et d e la couleu r qu'il
m o u lin s dressent l’énigm e d e leurs pierres brutes et hau­ prend au couchant, p areil en effet à quelque arm e p ri­
tes, ja illie s d u .s p l com m e d es p oin gs d e m enace ou des m itive d e titan, plantée là un jo u r de colère. N o n loin,
b r a s d ’im ploration. L a lu n e d onnait, une lun e au prem ier l'eau croupie et les petites ém anations enflam m ées du
■quartier, toute rouge, p areille à u n e corne de taureau g a z , sautillantes et bleuâtres. Et d e l'au tre côté, l'homme
blessé à m ort, et toute s an glan te du coup d ’épée final. gesticulant et p a r intervalle tombant- à genoux.
L e s m en h irs étaient noirs, et ressem blaient à u n e arm ée Cette fois, je vin s vers lui. le croyant fou. Il poussa un
d e fan tôm es vêtus de linceuls. cri et voulut s'esquiver. Je lui posai la m ain s u r l'épaule.
U n e m a r e stag n ait entre d eux de ces m onum ents mé­ — N e vous effrayez pas, Bannalec, lui dis-je. Je suis
galithiqu es, et s u r l’eau p o u rrie dansaient d e petites flam ­ M on sieu r de R othburg, vous savez bien, le vo y a g e u r des­
mes. Je re g a rd a is ces feu x follets dont j e sa is l’origine cendu avan t-h ier chez la m ère Kerm adou.
et q u i ne m ’étonnaient p oint ; m ais je com prenais fort' — A h ! oui... alors, vous ne me voulez pas de m al?

L a solenee est plus hum aine que la créature même, approfon dissez les m ystères en lisan t la VIC M Y ST E R IE U SE .
- 170 —

_
Je trad uis, c a r i l . b a r a g u in a c e s .p a r o le s m oitié en s o u d a in p a r l a d’a u tre cti&se et m ’e n tra în a s u r l a route.
celtique et m oitié e n ' m a u v a is français. I l ne pTeUÎ-fflt p lu s . ■i l - m e raco n tait p a r - l e d étail, com­
— P o u rq u o i vo us v o u d ra is -je d u m a l? N 'ê tes-vous pas m ent ay ait dû d is p a ra ître A n n a . E t j e le q u itta i s u r un
un b ra v e o u v rie r dont on m ’a raconté les m alh eu rs? re g a rd p ro fo n d q u i lu i fit d é to u rn e r les yétox.
— Oui, o u i... m a fem m e... on vous a dit... Je p o u rsu iv is discrètem ent m on enquête. U n e sem aine
— H é la s ! je com prends votre souffrance... M ais p ou r­ plu s tard, j'e m b a u c h a i u n te rra ssier et lu i co m m an d ai
quoi venez-vous tous les so irs ici? certain tr a v a il q u i l'étonna fo rt, cep end ant que, le jo u r
— Com m ent savez-vous q ue tous les soirs... m êm e, où il l’accom plissait, j ’en vo y ais B a n n a le c , so us un
— Je le sais, parce que les esprits m e l’ont affirm é, ré­ prétexte q u elco n q u e , et gratifié d’u n fo rt p o u rb o ire, &
p liq u a i-je im perturbablem ent. Po n t-A ven , p o u r m e fa i r e un e empiète.
• L es esprits ne m ’av aien t rien affirm é du tout. M a is je L e so ir vint. B annalec, q u asi u n am i m ainten ant, m s
d evinai le d ram e, et q ue cette petite séance d'a im antation confiait des choses q u ’il ne m 'eût p a s dites au trefo is. De
vers le m enh ir devait se reprod uire ch a qu e jo u r, l'om bre ces confidences, j e fo rm a is u n patient faisceau . J’a v a is
venop. fait, d an s la jou rn é e, g r â c e à m on te rra ssier, u n e dé­
L ’hom m e trem b la com m e un e feuille. I l m e d ésigna les couverte sensationnelle et p ris m es précautions. L e ta il­
feu x follets : leur accepta la pro m enad e coutum ière d 'a p rè s dîner.
— N ’est-ce pas q ue ce sont nos m orts, ça... Oh ! je sais, N o u s fûm es bientôt s u r la lande. L a lu n e d o n n a it en
vo us n e devez p as y croire, vous... C ’est comme ce fa n ­ plein, non p lu s ro u g e et blessée, m ais d’u n ton d e cire,
tôme.. q u i est là ... s u r la m are... le voyez-vous? et p areille à un e tête coupée ro u lan t d a n s l’espace. B a n ­
— Oui. ré po n d is-je sans la m o in d re hésitation, ca r une n alec, bien q ue m oins ém u q u e ja d is , p a r suite peut-être
idée subitem ent m e trav ersa it le cerveau. d e son contact avec moi, recom m ença d e s 'a p e u re r du
— V r a i ? V r a i ? V o u s le voyez... comme m oi?... C ’est fantôm e q u ’il d isait v o ir m a rc h e r s u r l’eau stagnante.
E lle, le fantôm e d e m a p a u v re A n n a ... q u i revient me B ru sq u em en t, j e le p ris p u r le b ra s et l’en tra în a i au
d ire q u'o n l 'a enlevée d e force et q u’on l’a tuée... Oui... pied de la M assu e R o uge. U n tro u y béait. D a n s ce trou
on l’a tuée... j'en su is sû r... là-bas. à B rest... parce gisa it un cadavre. Je m 'é c ria i:
q u ’elle n'a pas voulu accepter ce coquin de... A h !... p o u r­ — Ce n'est p as s u r l’eau q u ’est A n n a ! Qui donc l’a tuée
tant, elle est p artie de son plein gré... Ou bien, il l’a u ra ei enterrée ici ?
* envoûtée... Je ne s ais plus... Je ne sais plus. A n n a ! ma B an n a lec , glacé d ’épouvante, b é g a y a l’a veu q ue j'atten ­
petite A nna... dais. C ’est lui qui l'a v a it assassinée d an s une de ses crises
D e grosses larm es ro u laient s u r ses joues. Ses m ains de colère. Deux gen darm es s u r m on o rd re s u rgiren t d e
se tendaient vers la fem m e qui. disait-il. m archait su r d erriè re le m enhir.
l'eau m orte, p a rm i les flammèches faran d o lan tes, et V o u s com prendrez, m es am is, q u ’il est q uelquefois utile
venait v ers lui... de se prom ener q u an d les au tre s dorment.
L 'h a llu cin atio n cessa-t-elle tout d'u n coup ? B annalec H erm a n n d e R o t h b u r g .

La Réhabilitation de l’Astrologie Par SIRIUS DE M ASSILIE

( " e s t sous c e t i t r e q u e. d a n s le M a t in h oroseortes n q o u r e u x e t a n n o n c e r to u ­ T o u t e s le s g r a n d e s lo is cos m iq u e s, ces


du l ,r m a i. a p a ru un a r t ic le s ig n é p a r te s 1rs c ir c n n s fa n r r s de la r i e d 'u n h o m m e lo is im m u a b le s q u i ré g is s e n t l'u n iv e r s e n ­
M . ( l i a rie * N o rd n ia n n . l 'é r u d i t a s tr o ­ aussi s û r e m e n t q u 'o n p r i r< ’. t m a in te n a n t t ie r . c 'e s t l’ a s t r o lo g ie q u i le s a d é c o u v e r­
n om e de l ’ O b s e r v a to ir e , c o lla b o r a te u r le * é c lip s é s . » te s e t q u i les a ré v é lé e s . P o u r q u o i le s
r é g u lie r de l'im p o r t a n t q u o tid ie n , où M . N o rd m n n n e n c o n v ie n t : l'a s tr o lo ­ T y c h o -B r a h é . le s Z o r o a s tr e . le s K e p p -
il tr a ite a v e c tn a itr is e la s cie n ce du g i e est ré e lle , v é r it a b le e t in fa illib le . L a l e r e t ta n t d 'a u tr e s q u i o n t p é n é tr é les
C ie l e t d e la N a t u r e , a r t i c l e d o n t la le c ­ scien ce s eu le n ’a pas e n c o r e assez p r o - s e c re ts d es C ie u x . n 'a u r a ie n t p a s re co n n u
t u r e n o u s a p ro fo n d é m e n t r é jo u i g re s sé p o u r l 'a v o i r s u ffis a m m en t a p p ro ­ q u e ces lo is m y s té rie u s es ré g is s e n t n on
D e p u is le j o u r o ù . à la s u it e do lo n ­ fo n d ie . p o u r e n a v o ir d é t e r m in é to u te s s e u le m e n t les m o n des d e l'e s p a c e in fin i,
gu es e t p a tie n te s rech e rc h e s , d e tr a v a u x le s rè g le s c o m p le x es , p o u r e n a v o i r p é ­ m a is ju s q u 'a u x m o in d res d es ê t r e s q u i les
ach a rn é s r t c o p ie u x , d 'é tu d e s in lassa bles, n é t r e to n s les arca n e s obs c u rs , p o u r e n h a b ite n t ?
noua a v o n s c o m p ris c e t t e s c ie n c e , m è r e a v o i r c o d ifié les lo is in n o m b ra b le s . u (T ou t e t s o lid a ir e d an s l e m o n d e ,
d e to u te s , d o n t l e n o m A s t r o lo g ie e s t si I l re c o n n a ît q u e <■ i l y a e n c o r e a u - d it e n c o r e M . N o rd m a n n . e t c h a q u e p h é ­
d is c r é d it é e n n o tr e é p o q u e d e m o d ern ism e jo iird 'h u i b ea u c ou p d e g e n s q u i c r o ie n t n o m èn e e st in tim e m e n t l ié à to u s les
s c e p tiq u e p o u r to u t c e q u i n 'e s t p a s e x ­ q u e le u r b o n h e u r d é p e n d d es c o n jo n c ­ a u tre s . » — T o u te l’a s t r o lo g ie e s t d an s
p é rim e n ta le m e n t d é m o n tr é , nous a v io n s tio n s e t d es o p p o s itio n s d es p la n è t e s » c ela .
v u q u e lle lu m iè r e d e v é r i t é d e v a it j a i l ­ e t il c o n v ie n t q u e « c e t t e c ro y a n c e n 'e s t S i son in fa illib ilit é q u i e s t r é e lle e t
l i r d e la s cie n ce d es p ra n d s a s tron o m es pas p lu s d é ra is o n n a b le q u 'u n e a u tr e . » q u i s e ra a v a n t p eu s c ie n tifiq u e m e n t é t a ­
d es A n c ie n s â g e s o o l i r é c l a i r e r les lo is I l p ro c la m e m ê m e c ec i : « Q u a n d , dans b lie e t p ro u v é e , s 'e s t t r o u v é e p a r fo is e n
do l'é v o lu t io n d es ê t r e ^ P ^ d c s choses, e t m on j a r d in , le s p é t a le s d ’ u n e r o s e fa n é e d é fa u t, c 'e st n u e. n o u s d i t l e s a v a n t as­
q u e lq u e in c o m p lè te s q u e n ous s o ie n t p a r ­ to m b e n t su r le g a z o n , c e la s u ffit à ch a n ­ tr o n o m e d e l’O b s e r v a to ir e « l'e r r e u r des
ven u e s les rè g le s d e c e t t e s c ie n c e a d m i­ g e r l'in t e n s it é d e la p e s a n te u r d a n s S i- a s tro lo g u e s a é té d ’ o u b lie r q u e la p ro -
ra b le e t m y s té rie u s e qu i p e rm e t d e l i r e riiis . C e s t d 'u n e q u a n t i t é p e t i t e i l est n o s tic a tio n d es p h é n o m èn e s n é c e s s ite la
d an s le l i v r e d e la d e s tin é e , n ous a v io n s vrai m a is n o n n u lfe e t q u i p e u t ê tr e con n aissan ce d e t o n t e s le s c irco n s ta n c es
s e n ti e n n ous u n e f o i ro b u s te . c a lc u lé e . In v e rs e m e n t , la p lu s lo in ta in e a n té c é d e n te s e t n o n s e u le m e n t d e q u e l­
N o u s a v io n s p rév u q u 'u n jo u r , d on t é t o ile d e la v o ie l a c t é e a s u r n o u s u n e in ­ qu es-un es d 'e n t r e p lies . »
l'a u b e se r a p p r o c h a it san s cesse, la s cie n ce flu en ce q u i n 'e s t p a s n u lle , b ie n q u e tr è s L e s a s tr o lo g u e s o n t p u si- tr o m p e r , m a is
e x p é r im e n t a le e t p o s it iv is t e d e nos sa­ v o is in e d e z é r o . » leu rs e r r e u r s n e d é m o n tr e n t p a s p lu s la
v a n ts o ffic ie ls p r o c la m e r a it o u v e r te m e n t S i la c h u te d e s i lé g e r s p é t a le s d e r o ­ f a i l l i b i l it é d e la s c ie n c e a s tr o lo g iq u e ,
la r é a lit é e t l 'i n f a i l l i b i l i t é d e l ’ a s tr o lo ­ ses in flu e s u r l 'é q u ilib r e s id é r a l, s i d es q u 'u n e e r r e u r d e c a lc u l n e d é m o n tr e r a it
g ie . _ é to ile s à p e in e v is ib le s e t s itu é e s à des In fa u s s eté d es m a th é m a tiq u e s .
C e s t ch o se f a i t e d é s o rm a is , p u is q u e m illia rd s d e m y r ia m è t r e s d e l a T e r r e , L e p r e m ie r m a i. — jo u r c o n s a c ré a u x
l ’un d es n lus é m in e n ts as tron o m e s d e n o ­ e x e rc e n t u n e in flu e n c e s u r les ê tre s , m a n ife s t a tio n s . — a u ra v u e n 1911 la m a ­
t r e é p o q u e a é c r i t d a n s l ’a r t ic le d u M a ­ q u el d o i t ê t r e , p a r r a p p o r t à n o tr e é v o ­ n ife s ta t io n d’ u n e v é r i t é q u i n ous e s t
ti n c e t t e p h ra s e q u i en a é t é d étn e h eo lu t io n . à n o t r e v i e t o u t e e n t iè r e , à ch a ­ c h è r e e t c 'e s t d e c e la q u e n ous n o u s ré ­
p o u r lu i s e r v i r d ’é p ig r a p h e : . cun d e n o s n ctee le r ô l e d es d e u x as­ jo u is so n s s in c è re m e n t.
" Q u a n d la s c ie n ce sera à -peu p rès tr e s q u i o n t c r é é l a v i e d e n o t r e m o n d e ,
f a it e . . . o n p o u r r a r é e lle m e n t t i r e r des e t d es p la n è t e s q u i l ’ a v o is in e n t P... S a u r s d e M a s s il ie .
Tous, petits et grands, collaborez à notre grande Œ uvre. Répandez autour de vous la V I E M Y S T É R IE U S E
— 174 —
L a Direction de la VIE M Y ST ER IEU SE, soucieuee d’être agréable à se s nombreux abonnés, mettra à leur dis­
position dans chaque numéro, une page de son jou rnal. Nous prions donc nos abonnés de nous faire parvenir toutes
les nouvelles, toutes les observations, tou s les fa its dont ils au ro n t été té m o in s; de sav an ts collaborateurs de la VIE
M Y ST ER IEU SE répondront aux fa its intéressants qui pourront a u ssi être quelquefois le point de départ de trou­
blantes polémiques dont nos lecteurs suivront le développement avec un passionnant intérêt et auxquelles, d’ailleurs.
Ils sau ront prendre une large part.

Noos avons reçu d’un do nos premiers abonnés, M. Lambert, aim able correspondant e t nous en préparons nn qu i sera doté de
une longue lettre dont nous publions les principaux extraits: nombreux e t beaux prix, à l'occasion du lancem ent des T errien »
dans Vénus, d e S ilvain Déglantine. D'autres sont à l'étude.
Monsieur le Directeur,
Lecteur assidu, dès la première heures, de la Vie Mysté­ Monsieur le Directeur.
rieuse, j’ai suivi pas à pas l’évolution de cette intéressante Je suis très heureux de prendre connaissance des nouveautés
publication. apportées à la Vie Mystérieuse. Comme je yeux faire de la
propagande pour vous, recevez le mandat de 20 francs ci-
Dès le 25 mai, vous consacrez à vos abonnés une page spé­ joint, montant de 4 abonnements que vous servirez aux adres­
ciale. J'approuve fort cette décision. Mais je suis d’avis qne ses ci-incluses.
les simples lecteurs devraient aussi y avoir droit. Recevez. Monsieur lo Directeur, l'expression de mon entier
Votre service de librairie est complet. A mon avis, vous dévouement. Paul S ü b r ie r .
devriez mettre en vente un plus grand nombre d’ouvrages.
Vous pourriez même créer une bibliothèque très complète avec La direction do la l'tr M y s té rie u s e , très touchée du geste de
un prix de location minime. Cela permettrait à vos abonnés Monsieur Paul Subrier. le remercie profondément de cette
et lecteurs de compulser des ouvrages que leurs moyens ne leur attention délicate, et met à sa disposition, à titre oracieux.
permettent pns d’acheter. un exemplaire du célèbre ouvrage de Madame Mae-Kenty
« La Polarité dans l’Univers
Pour mieux faire connaître votre journal et augmenter le Monsieur le Directeur.
nombre de vos lecteurs, vous devriez le faire pénétrer davan­ J'ai lu attentivement votre dernier numéro. Je vous adresse
tage dans la masse du public.
Chez aucun marchand de journaux, chez aucun libraire, dans mes compliments, la tenue de votre journal s'annonce mainte­
aucun kiosque, dans aucune bibliothèque des gares, je n’ai vu nant comme devant être bientôt parfaite. Vous avez raison de
la Vie Mystérieuse à l’étalage. donner plus d’extension à votre service de Jibrairie: nous
Par contre, j’ai trouvé en masse partout et bien en vue des autres, qui nous occupons d’occultisme, avons besoin d’ouvra­
journaux idiots et grossiers. ges nouveaux, vous répondez h «m- besoin.
Pourquoi ne pas lancer votre journal dans tous ces endroits Très bonne idée que cette Société, vous pouvez m’inscrire
,en priant les marchands de le bien placer sous le regard de immédiatement.
leur clientèle? Le public achèterait un numéro, par curiosité Enfin, je vois qu'on va faire du bon travail à la ï'ic M y s té ­
d’abord ; quelques-uns hausseront les épaules et n’y penseront r ie u s e .
plus; mais les esprits sains — et il y en a -—- abandonneront Mes respects. Léonard S aches, h Perpignan.
vite les revues imbéciles pour lire régulièrement votre publi­ Caen, le 15 mai 1911.
cation.
Pour retenir vos lecteurs, ouvrez de grands concours dotés .4 Mallume île l.ieusaint.
de prix consistant en volumes, consultations, bons primes, etc. ; Madame.
et, pçur compenser le coût de «ms concours, élevez au besoin Je viens, un peu tardivement peut-être, vous accuser ré­
le prix de votre journal, à 25 centimes le numéro; personne ception de mon horoscope que i’ai trouvé, on ne peut plus
ne s’en plaindra. Seulement, il faudrait que tous, abonnés et exact. Mon passé, mon cara«-tère. mon physique, le tout est
lecteurs, puissent prendre part à ces concours. bien ainsi que vous l'avez trouvé. Je vous en remercie mille
fois et vous prie de croire à ma plus profonde reconnaissance.
Je vous prie d’excuser. Monsieur le Directeur, le sans-gêne Madame E. B.
avec lequel je présente «mis critiques à votre compétence et je Sétif. le 6 mai 1911.
vous présente 1assurance de ma parfaite considération.
M. L . L a m b e r t . Madame de Lieusaint.
Rue Laxauauyon. à Tonneins ( Lot-et-Garonne). Je vous avais envoyé une date de naissance si imprécise, que
je craignais quelle ne ouïsse vous servir à vous diriger dans
Nous rem ercions v irem en t M. L a m b e rt d e ses observations, e t vos recherches de prédictions. Tous mes compliments. Madame,
nous nous perm ettrons de répondre a auelques-nnee ' d 'entre elles :
l o En oe qu i concerne la création d'u ne bibliothèque d e prêt, la j ’ai été agréablivnent r.uri'-isc lorsque j’ai reçu mon horos­
choae à é té prévue p a r la Société In tern ationale de Recherches cope, en voyant avec quelle précision vous avez décrit mon
P sychiques qui. dès maintenant, f a i t appel à tons les donateurs portrait physique et mon caractère : tout était exact en tons
désireux de con tribu er h la form ation d e oette vaste bibliothèque points. Après tant de preuves, je ne puis que croire aux pré­
psychique. dictions <iue vous m'annoncez pour l'avenir.
Les noms des donateurs, ainsi aue les titres des ouvrages, seront Ma maladie grave et longue les ennuis de famille, la
publiés p a r les soi us de la Société.
2» N o tre service d e lib ra irie est au jourd ’hui complet, nous en brouille avec une personne : tout est l'exacte vérité.
établissons le cata logn e général. J’ai aussi, en effet un projet à cœur, et je souhaite vive­
3o P o u r la diffusion en elle-même de la Vie Mystérieuse, nous y ment le voir se réaliser • cl'après tout ce que vous me dites,
consacrons tons nos efforts, mais il fa u t aussi qn e tons les amis j’ai de l'espoir pour l'avenir, et je crois devoir rendre hom­
connus e t inconnus exig en t de leu r lib ra ire ou de leu r marchand
d e jo u rn a u x qu e quelques exem plaires de n otre p ublication 'soient mage à votre science en vous autorisant à oublier ma lettre.
exposés bien en vue e t tou jou rs a la disposition des acheteurs. Avec mes remerciements, je vous prie d’agréer Madame,
4o Q uant à la qu estion concours, nous sommes de l'a v is de notre mes respectueuses salutations. M. G. (Sétif. Algérie).

V IE N T DE P A R A IT R E

C O UR S PRATIQUE ILLUSTRÉ D ’HYPNOTISME ET D E MAGNÉTISME


P a r l e P r o f e s s e u r D O N A T O

De ce magnifique onvraure, dont les nombreuses souscriptions avant la lettre ont rapidement épuisé la
prem ière édition, il ne reste plus que 200 exemplaires. Hâtez vous donc d v souscrire et adressez vos
com mandes à M. le Directeur de la “ Vie Mystérieuse ” , 23, rue Notre-Dame-de-Recouvrnnce, Paris 2*.
L a VIE M Y ST ER IEU SE, charm e, am use. Instruit, sa it rendre fo rt sa it rendre bon
— 172 —
C O U R R IE R

X .1 G COXXW MMES IP O jC r lE S V' .


I _ . - A . i y i I T I É

Amitié divine ! bonheur digne des Dieux I Quand, par mes yeux ravis, ce signe est aperçu.
Je t’appelle souvent, toujours de tous mes voeux ; Je crois en un bonheur que je croyais perdu:
Et mon âme charmée par ta grandeur si belle. Tout pour moi s’agrandit, et s’échauffe, et rayonne,
Et ne sent, et ne vit. ne s’émeut que pour elle. Et j ’ai beau raisonner ie ne crois pins être homme,
Si je souffre plus tard, ou si j’aime parfois: J’aime et j’admire mieux les ruisseaux ei les bois,
Tu seras mon amour, mon soutien et ma foi. Quand l’ami sûr et vrai les anime et les voit.
lies plaisirs du monde sont pour moi chose vainc; Et mes sens enivrés par de. si belles choses
Mais, si j’aime ici-oas ta grandeur souveraine, Ont fait que mon esprit travaille et se repose
Mon être tremble, quand, des amis disparus. Sans penser aux horreurs, éparses. Drès de nous
La tombe a remplacé les traits qui no sont plus. Et qui courbent les corps, et qui ploient les genoux.
Alors autour de moi, sur œtte pnuvro terre. En effet du malheur, qui donc connaît la dose.
Tout ce que l’entreprends, tout ce que ie peux faire. Quand le cœur sur un cœur, s’appuyant se repose;
C’est de scruter sans trêve un visage inconnu, Qunnd on reçoit, toujours réconfort de ces yeux
Espérant voir enfin ce que mon cœur connut: Ayant pour vous l’attrait et la douceur des Cieux.
Des traits nobles, sereins, une fierté digne.
Qui sont d’une grande âme inévitable signe. Pierre Chevallier.
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CONSULTATIO N S DE LA VIE M YS T E R IE U SE
Conseils, R ecettes et C orrespondance
AVIS IMPORTANT : Une large place est réservée, dans poste, de bons de poste ou timbres relatifs à ces rubriques, doi­
chaque numéro de la « Vie Mystérieuse ». pour répondre à vent être uniformément adressés à
foutes les questions que nos lectrices ef lecteurs voudront bien LA VIE MYSTERIEUSE,
adresser <i nos différents collaborâleurs. La direction littéraire 23, rue N.-D.-de-Recouvrance, Paris-f
et scientifique de la « Vie Mystérieuse » restant étrangère à mais aux noms des collaborateurs dont les noms suivent :
cette partie consacrée aux consultations médicales, consulta­ Pour les consultations astrologiques : Madame de Lieusaint.
tions graphologiques, astrologiques, etc., les lectrices, lecteurs — graphologiques : M. le professeur Dack.
et abonnés devront écrire directement à chacune des perso)mo­ — de chiromancie.- AA Bupta Saib.
de lu Voyante: I r è n e de Vasouy.
bilités sous l’autorité et la responsabilité desquelles sont faites de la Marraine: Marraine Julia.
ces différentes rubriques. P o u r to u te s ces rubriques, les timbres sont acceptés en
p a ie m e n t, m a is a v e c une augmentation de c in q c en tim es p a r
Toutes demandes de renseignements, tous envois de mandats- fr a n c , p o u r le ch a n g e. Les timbres étrangers sont refusés.
C O U R R IE R DU DIR EC TE UR par lui. aux bureaux du jou rn al, tous les faction de ce côté, mais il fa u t que vous at­
jeu d i après-midi, de i h 6 heures. tendiez encore prèe d'une année. E t surtout,
Sous cette rubrique, il est répondu à Messieurs les collaborateurs seront reçus, soycx prudent: M ars vient je te r un regard
toutes questions av an t tr a it d ressem ble des comme par le passé, le vendredi de 4 à 6. mauvais, si j e puis aiusi dire, sur v o tre si­
m a n ifestations psychiques : magnétisme, LE S E C R E TA IR E G E N ER AL gne ascendant, il annonce danger de blessures
hypnotism e, euqvcstion. tdlifpathie, sp iritism e, et d’acciden t vers le milieu d e 1912.
etc., a raison de 0 ,10 c. la lia n e "avec un m i­ C O U RR IE R ASTROLOGIQUE J o u r: m ardi, p ierre Emeraude, couleur:
nim um do quatre lianes. - P riù ro d'en indi­ Bleu, m é ta l: Argen t.
quer le nombre en faisant la demande. Ceux do nos (retou r, qui vou d ron t connaître
le u r ciel horoscopique, l'étoile sous laquelle us Une grand-m ère. — Naissance un jeu d i, sous
,\l. V.. 10. — Ce phénomène est bien le résul­ l'influeDce bénéfique de Jupiter. Caractère
sont nés. la planète q u f les réoit, les présages doux, aim ab le e t pacifique. Esprit p lein d'in­
ta t des séances auxquelles voue av c i assisté; de leur signe sodiacal ( passé, présent, a v e n ir),
les expériences de oett-e nature sont parfois géniosité. fin. d élicat e t rusé, u n cœur géné­
dangereuses e t il im porte de ae m ettre en devront s'adresser û madame de Lieueaint, reux, aim an t à fa ire le bien sans ostentation
ga rile con tre des accidente tel que le vôtre. l'a strologu e bien connus, chargée de cette ru­ et sans nul souci d e la reconnaissance.
Voue pourries fa ire cesser cet état de choses brique a la Vie Mystérieuee. L'ensem ble du caractère est g a i e t restera
en vous soumettant à l'influence d'un bon C o n s u lta tio n i- a r la c o te d u j o u r ­ longtemps enfan tin. Grande a g ilité de corps,
magnétiseur. Selon nous, la chose est facile, nal, t fr .. eoneullation détaillée pa r l e t t r » adresse des mains, aptitudes aux travau x de­
e lle relève uniquement de la suggestion, et. particulière, 3 fr. m andant de l'b a b ilc lé et du goût, aux travaux
puisque votre volonté ne eufflt pus pour vain­ Adresser mandat ou bon do poste à Madame d'a rt. S entim ent e t am our du beau. Passions
cre l'influence, il est nécessaire d 'a vo ir re­ de Lieusaint, lux bureaux du jo u rn a l, en calmes e t raisonnées.
cours à une autre. indiquant la date do «a naissance (qu an tièm e, I l y au ra passablement d'obstacles dans la
L. 1)., C herh ou ru . — 1' I.e sujet sur lequel m oi» ol annéoj, le soxo ot, si possible, l'houro prem ière p artie de la vie. L e m a riage sera
vous avex vu réaliser cotte expéneuoe d evait du la naissance. ta rd if e t de grandes peines de cœur seront
ê tre anesthésié magnétiquement, ou peut-être L. II. Z.. J*t. - Vous êtes ne un m ardi, occasionnées p a r la perte d'am itiés sincères e t
avait-il simplement un point d'anesthésie avec, pour planète domlnuute. l'astre des dévouées.
com me en possèdent la p lupart des sujets : nuits: la Lune. Plusieurs voyages sont in diques com m e étan t
l'hypn otiseu r le connaît, U pique à cet endroit. Cet influx a stral dans votre signe de n ati­ nécessités p a r la position du c on jo in t. Ces dé­
2* I l se trompe, la magnétisation intense vité. vous rend entendu en affaires, ap te au placements seront terrestres, c a r il n’y a pas
p rodu it l'insensibilité qçmplète. négoce et à la direction des entreprises dans promesse de voyages sur mer.
à' l e m eilleu r conEMP-quc j e puisse vous lesquelles une responsabilité vous Incom berait. Jusqu'à la dix-huitième année c ette e n fan t
donner, est de vous abstenir de fa ire cette 11 v a en vous une certain e méfiance vis-à- Bera su jette à des troubles nerveux p ériod i­
expérience, vis do ceux qu i vous entourent. L'influence ques : névralgies, migraines, etc. E lle arrive ra
T. D. H.. 00. - Mais non. du tout, on cet lun aire vous a fa it précautionneux e t prudent, dans la v ie p a r lès protections. J o u r: jeudi,
jam ais trop jeun o pour étud ier ces questions ; mais, é ta n t donné la nature capricieuse de p ierre : chrysolitbe, couleur : bleu, m étal :
vous êtes au con traire a rrivé h l'Age où l ’on votre planète, vous pouvex devenir soudaine­ étain .
d o it to u t apprendre impartialem ent. Lises ment ré l eur, fantusquo e t inconstant.
beaucoup, apprenex e t retenes surtout, d’ici to — Georgett» est née un vendredi, avec
Vous m ires des obstacles à votre vocation, l’influence saturnienne. E lle sera moins réflé­
deux années vous pourrex expérim enter com me jusqu 'à la vingtièm e année. E t vous êtes bien
les maîtres. chie que sa sœurette. D'une n ature plus au to­
jeune encore, mon p etit am i. aussi faat-il ritaire. elle se p liera aascs difficilem en t aux
O. C. L., Roubaix. — I l est inutile de spéci­ vous atten dre à ce que l'on vous tienne un
fier le nom sur les mandats adressés à l'adm i­ observations mais, au fond, e lle possédera
peu. Aycs tou jou rs la raison com me lign e de quand m êm e un bon p etit cœur.
nistration. M ettes uniform ém ent à M le D i­ conduite ou voue seres en constant désaccord
recteu r de la ■ V ie M ystérieuse • c elé sim­ 8a volonté ferm e voudra tou jou rs a lle r
avec votre entourage, ainsi du reste q u 'il est d ro it au b u t qu 'elle ao proposera en en ja m ­
plifie tou t. LE DUECTBUR. prévu dans votre ciel horoscopique. bant les obstacles. Au demeurant, e lle sera
V o^ij éprouveres des pertes d 'a rgen t assex très travailleuse. patiente e t persévérante,
Lee abonnés e t lecteurs d e la Via Mysté­ considérables e t v o tre position sera d ifficile à apte aux études sérieuses, mais non pins à
rieuse qui o n t d j » com munications person­ asseoir av an t la vingt-einqnlèm o année. l'art, com me son aînée. Vous la trou ve re i
nelles à fa ire à n otre directeur son t reçus Oui. on vous donnera certainem ent satis­ souvent m élancolique, rêveuse e t sombre, re-
Cherohons d an s la science des mystères, l’exaltation de nos sentim ents fraternels.
— 173 —
cherchant p lu tô t la solitude. N 'eu u yc z pas
de oom battre cotte tendance; ceux que domine
turno ne complaisent dans oetto pidjaucolie
K I conflue le spleen et ne sontfrent pus qu'on
les prive do os qui leur est une satisfaction
toute spirituelle. P etites annonce! économiques réservées
d e tte e n fa n t acquerra des biens par son a u x p a rticu liers à raison de 0,01 le m ot. P eu ­
propre m érite, ses initiatives et son savoir- vent être acceptées sous cette ru b riq u e les
fa ir e ; lorsque les satùrùicns secouent leur tor­ annonces avan t un ca ra ctère co m m ercia l,
p eu r méditative, ils sont capables do tous les m ais au p rix de 0J5 le m ot.
efforts. Ceux de nos loctevrs qtlt répon dront â une
M ariage vers la dix-neuTième aunéo. Alter­ petite annonce ne contenant pas d'adresse
natives d’élévations et de chutes dont on so
relèvera toujours et bien plus par son énergie devront nous envoyer, — tous p li cacheté
que par des sooours imprévue. e t affran chi à 0,10 , — une enveloppe on
Partie faible de l'organisme: estomac; pren­ blanc, tim brée à OJO sur laquelle ils éc ri­
dre un soin tout particulier du régime ali­ r o n t simplement le numéro de l'a n noh ce et
mentaire. que nous forons p a rven ir à l'annoncier.
Jour: samedi, pierre: saphir, couleur: noir, A'ous déclinons toute responsabilité sur le
métal: plomb. résu ltat de la transaction.
C . P . P. — Comment voules-vous, chère lec­
trice ou cher lecteur, que je puisse vous faire Leçons de Magnétisme, d’H yp n otism e-et de
une étude sur uue demande aussi brève? De Spiritism e expérim ental. S'adresser aux bu­
quoi s'agit-il? D'un -travail nouveau, d'une reaux de la f i e M ystérieuse. _____________
étude complémentaire?
Gomment pourrais-je trouver votre trace Dame, 36 ans. lib re les après-midi, désire
dans le courrier que je reçois en une année occupation sérieuse. — Mme V igicr. 16. ave­
de temps. Votre hâte vous fait perdre quinsc nue du Temple, Clichy-sous-Bois (Seino-et-O.).
jours. - Bécrives-moi. Je vous répondrai pour
le 26 juin.
30. — Cet enfant est un petit mercurien au
caractère doux, simple, droit, confiant et ce­
pendant asscs difficile à connaître. H sera Atlas M alte-Brun to u t neuf, a y an t coûté
d'une intelligence très, éveillée, aura des sen­ 259 fr.. à vendre. P o u r offres s'adresser â la
timents élevés et y tiendra avec opiniâtreté. Direction_________________________________
Lent fc s'émouvoir comme â s'apaiser, ses co­ Confiante en vous. — L ’a n alyse des ligues
lères ne seront point redoutables; mais, ce­ mères de v otre main me révèle un é ta t de
pendant. il gardera longtemps le ressentiment santé p lu tôt fa ib le ; vous êtes très certaine­ SCIENCES D IV IN A T O IR E S
de l'offense. I l est appelé à occuper une haute m ent d 'u ne nature lym phatique e t devez Sous cette rubrique, noue acceptons les
situation, avant d'y parvenir, il y aura des vous sen tir déprimée au m oindre effort. I l annonces des professionnels dé l'occultisme,
Inttes asscs pénibles à soutenir; il vaincra est nécessaire qu e vous mesuriez vos forces des sciences psychiques et d ivin atoires , â
certainement à son honneur. e t que vous surveilliez, d'u ne façon toute raison de 80 francs p a r an ou ts fra ncs par
L'accord ne régnera peut-être pas constam­ particu lière, v otre régim e. Les fortifian ts trim estre, pour trais lignes de texte. L a d i­
ment avec les autres enfanta, mais les dis­ vous son t to u t indiqués. re c tio n litté ra ire et scientifique du jo u rn a l
cordes seront de courte durée. Vous êtes affectueuse à n'en pas douter, reste com plètem ent étra n gère à ce tte question
Be graves maladies e t des accidents corpo­ e t vous seres très éprouvée dans vos senti­ de publicité.
rels sont â redouter dans les premiers âges m ents; à 26 ans notam m ent, voue aures à
et jusqu'à la dixième année. Danger de sub­ d éplorer la perte prém aturée d’une personne M EDIUM LU C ID E - Renseigne sur tout,
mersion de 15 à 16 ans. q u i vous est chère. obtien t, par influences surnaturelles, g u éri­
Elévation dans la vlè e t réussite certaine - Votre- lign e d e ehance f o r t tourm entée in ­ sons e t réussites de lo lite n atu re à distance
par l'Intelligence et le travail. I l devra tout dique des variation s nombreuses daDs votre et p ar corresp. Prédictions très sérieuses
fitire de soi-même, agir selon ses vues, entre­ position :' un changem ent à 18 ans. une pe­ p ar tarots. 3 et 5 fr. Mmes Dax,, rue Réau-
prendre des choses bien positives et ne pas tit e ih odlfication â 22, un grand revirem ent mnr, 30.__________________________________________
dompter sur les spéculations. Jour: mercredi, ii 30, la stnbilité vers 36 ans.
pierre : jaspe, couleur : gris, métal : vif argent. H, S. Rouoe. — Vous êtes un homme de M m e FR ANC E, 38, ru e Desbordes-Valm ore
Totoino do B., 178, M. C. — Et la date de tête, à im agin ation puissante. Chez vous, à Pussy. - Prédictions certaines p ar la Géo­
naissanoo, ma chère enfant? Vous me dites le m ental domine to u t; vous aaves subjuguer m ancie e t l'A s trolo gie. Consultations depuis
bien née qn 1866, à une heure de l'après-midi, vos sentim ents e t fa ire ta ire v otre cœ ur; la 2 fran o» (M étro T roeadéro)._________________
mais cette unnée-là a eu 365 jours comme raison seule vous gu ide dans tous les actes
beaucoup d'autres. J'attends donc un complé­ de la vie. V otre m ain me représente un per­ N A D IN E , célèbre voyan te Spirite, s a it tout,
ment de détails sur cette naissance et je sonnage vou lan t a r riv e r â se créer une si­ d it tout, v o lt tou t ; affaires de fam ille, h éri­
profite pour vous dire qu'il serait mieux de tu ation enviable dans la société, nul doute tage, amour, m ariage, procès, o bjets perdus,
répondre par lettre aux questions que vous que vous y réussissiez: la persévérance, je etc-, etc.
me faites. devrais d ire l'obstination, sem blant être L a plus gran de célébrité somnambulique,
M“ PB LlETTSAINT. l'apan age de v otre nature volontaire. 268. faubourg Saint-M artin, Paris.
Vous êtes d'un tem péram ent vital-sanguin. N e consulte que p a r correspondance ou sur
Vous avez à c rain d re une affection de poi­ rendez-vous.______________________________________
Monsieur Abdéol te m e t à la disposition trin e h 33 ans; une chute gra ve à 29; un
de to u te t le t personnes qui voudront bien grand deuil à 40. C L A IR V O Y A N C E PSYCHOM E TRIQU E
lui é c rire et lui demander l ’explication des A vint i. — Voue vou driez voue lancer danB V o ir en toute confiance Mine Bigot. 29, ave­
songes. E n voyer t fr . p o u r réponse dans la p ratique du beau sport aérien, e t vous nue Wagrum (E to ile ), du m ardi au vendredi
journal, ou 3 tr . pour réponse par le ttre. me demandez si voue avez chanoe d 'y con­ 2 â 5 heures.____________________________________
M on sieu r Abdéel r e ç o it les abonnés e t lec­ qu érir dca lau riers. J e pou rrais vous d ire:
M lle EDMEE. voy an te douée de facultés re­
te u rs de la « Vie M ystérieuse », tous les ven­ j e le crois, si j e m'en vou lais ten ir à la
marquables en é ta t de som meil magnétique,
dredis de t à t heures. simple logiqu e des fa its actuels, mais vbtre
lit dans le présent, dévoile l'av en ir e t guide
main me d it tou t au tre chose. Eu effet, la
prem ière révélation qu i e'o ffre à mon re­ d'une façon précise dans tous les événements
CO U R R IE R D E L A M A IN gard e et nn manque certain de prudence qui de lu vie. Ecrives-lui. ou mieux, venez la
peut von t conduire A la fau te impardon­ voir. T ou t les Jours, 21. rn e du Cirque. P a r la
L e chirom ancien H upta S oib sa m e t à la
d isposition des lecteu rs de ce jo u r n a l pour nable. Mme RENEE. 9. ru e M azagran, f a it la car­
fa ir e une analyse de le u r m ain e t des signes Voue m ettrais-je la m ort dans l ’âm e en tomancie, lit dans la main, annonoe les
q u i V son t contenus. vous disant: si vous tenez à vos os, ne mon­ événements longtemps à l’avance e t solu­
Réponse p a r là vo ie d u jo u r n a l, l f r . — te z jam ais sur ces modernes Pégases où tionne d'une m anière Juste toutes les ques-
A dresser les demandes au moins q u in te jo u rs vous risqueriez d’y trou ve r l'anéantissement tlons embarrassantes.___________________________
■ a va n t l'a p p a ritio n du n u m é ro o u i su it. — P a r do v otre oorps physique ?
le ttre p a rtic u liè re , 8 f r . ; i l est rép on du dans Non, vous ne m*en vbudrez pus, Je le pense, le C u lte île Satan D ie u
L e s messes n o ire s ,
Ms d oux jo u rs. car, a v a n t tout, vous êtes un homme de
H u p ta S o i b re ç o it les abonnés e t lecteurs raison si l'on vous prend de sang-froid. Mais par les docteurs 'Jaf et Coufeynon. ou­
de la • Vie M ystérieuse ». tous les mardis, croyez-moi bien, les prem iers petits succès vrage ultra-curieux, 300 pages, couver­
de Ê à 8 heures. pou rraien t vous griser e t v otre perte serait ture en couleur, très rare (épuisé), 2 fr 50
P o u r les consu ltation s de ch iro m a n cie par im m inente; n'en faites pas. au lieu de 3 fr. 50. — Les M y s tè re s <tc
correspondance, p riè re de découper la main De A à X. — C'est c ela même, indiquez- l'Etre, du docteur Ely Star: l’origine spi­
ci-dessous et de la ren voy er d H u p ta SaIb en m oi tous lez signes nettem ent définis dans rituelle de l’Etre, ses facultés secrètes,
a v a n t bien soin de tra eer à l ’encre les v otre main : croix, étoiles, carrés e t trian ­ scs pouvoirs occultes, ses destinées futures
signes p rin cip a u x de la m ain e t d'observer gles e t tAohcx de les bien m iirouer à l ’em ­
les in d ica tio n s suiv a n tes: placem en t voulu -eur votre dessin; jo pour­ dévoilées, spiritisme, magie, astrologie.
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- 174 -

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I l e st une vérita b le révélation, c a r U con­ un ré c it basé sur l'occultisme, l'auteu r llr e u g h e l le v ie u x . V o lu m e in -8 °. im p r e s ­
tie n t le secret de la Force et de la Santé, passe successivement en revue les évocations s io n s o ig n é e ................. ......'................ 8 f r .
lo S ecret de la Réussite de ce que l'on en­ des m o ru . les fantômes des vivants, la E t d une g r a n d e p la n c h e : L a T a b le
treprend. le Secret de tou* les Secrets, la payehom étrio, la télépathie, la voyance.- la d 'E m e rà U d e .
C I» do lo m agie e t des sciences dites oc­ m agie, la d ivination, l'alchim ie, etc., en é ta ­ L'a u teu r-é tu d ie la P h y s io lo g ie du S orcier
culte*. blissant leur réalité, non p a r le raisonne­ de Cam pagne, la C royan ce h la S orc ellerie ,
ULRVILLE (H ). - Le Fantôm e ment. mais p a r des fa its contrôlables. les Signes ca ra ctéristiqu es du S o rc ie r, les
des Vivants. Anatomie et Physiologie L E R M 1 N A (J u le s ). — L a M agie pra­ Façons donf «n devient S o r c ie r .- p a r im i­
de l’Ame. Recherelies expérimentale» tique. é tu d e sur les M y s t è r e s d e la V i e tation. p a r h éritage, p a r a p titu d e ... Etude
sur le Dédoublement des Corps de e t d e la M o r t . N o u v e lle é d it io n c o n s id é ­ d e toutes les Œ uvrer de S o rc e lle rie ru ra le,
l'Homiilr. Avec 10 portraits et 3‘-’ ra b le m e n t a u g m e n té e , o rn é e de g ra ­ com ment se je tte n t e t «'é v ite n t les sorts, le
mécanism e de la L v ca n th ro p ie e t du Vam­
figures ...................................... 5 fr. v u re s ................................................ 3 f r . 50
p irism e. le * oeuvre* m in eures; le S a bbat, les
O uvrage extrao rd in airem en t remarquable, Ce liv re, exposé c la ir e t logiqu e de la
«nenrt? occulte, e st classé depuis longtemps H a llu cin a tion s , les Gardes, la B a g u ette D i­
dém on tran t q u 'il y a en nous deux prin- v in a toire. etc., il con clu t en étu d ian t le rôle
eipee: la Fo rm e e t la V ie, la M atière et la d éjà p arm i les classiques de la science éso­
térique. L 'au teu r a su. dans une langue n ég a tif du Diable e t celu i beaucoup plus
Force, le Corps e t l’ Am e. l'H om m e visible réel de la F orce astrale.
e t son Double invisible. simple e t com préhensible pour tous, aborder
les problèmes les plus ardus de la destinée L a S orcellerie des Cam pagnes e s t nn ou­
l-i GA1RON (I)r). — L a Survivance humaine, dans toute la série de l'évolution vra ge de science très sérieuse e t une œuvre
de l’Ame. OU Lu Mort et la Hennis­ prise à la naissance e t c o n t in u é au delà de très haute curiosité.
sante chez les êtres rivants. — Ouvrage du tombeau. 8e ten an t à é gale distance de M IC H E L E T (V . E . ) . — L ’Am ûur et
qui devrait être classé avec les ouvrages l'in crédu lité irraisonnée <at du mysticisme. la M a g i e . — L 'Œ u v r e d e M a g ie , ge-
de sciences, car il est le plus démonstra­ Jules L erm in a a su tir e r des enseignements ■so d e l ’a m o u r, .l’œ u v re d ’a m o u r , le T a -
tif. le plus scientifique et le plus curieux les plus subtils de la scienee occulte, l’es­
sence m ême d’une th éorie de la ju stice et 4ism an r ê v e , le P o u v o ir d e lie r , les S e ;
qui ait paru sur cette question... 4 fr. de la morale. r r e ts d es p ie r r e s p réc ie u s es , c o n n a ît r e qu i
MOUTIN (DO- — Le M agnétism e M ARC H AVEN (DG.
- L a Maeie l'o n a im e ............................................... 5 fr.
h um ain l'Hypnotisme et le Spiritua­ rf'Arbatel. tr a d u it e p o u r la p re m iè re Du M agie. l ’Am ou r ! Mots prestigieux, tous
lisme moderne, considérés aux points de deux investis d'u ne fascin ation im m anente
vue théorique et pratique. Magnétisme. f o i * d u la t in d e H .- C . A g r ip p a e t p u ­ e t voués tous deux au m ême s o rt: à l'ad m i­
H -nnotisme et Suggestion, Psychisme. b lié e a v e c d es n otes e t une in tro d u c tio n . ra tion e t à l'ou tra ge , au désir et h la ma­
1800 .................................... 3 fr. 60 Ar avgeec àfigu re s e t p o r t r a it d 'A g r ip p a . T i ­
p e t i t n o m b re ..................... 4 fr.
lédiction . m ais tous deux remplissant, avec
l'im pa ssib ilité de le u r fo rce mystérieuse,
Cet ouvrage est divisé en 5 parties le u r mission q n i est d e charm er ou d e bles­
lo M agnétism e : procédés des magnétiseurs, K A R I.F .T — Un M aître de l'Occul­
tism e : S a in t- Y v e s d 'A lv e y d r e . sa v ie , ser. Da M agie, d it Y.-E. M ichelet, c'est l'a rt
ceux de l’auteur, preuves de l’ existence do d e se serv ir, dans un b a t déterm iné, de»
l'a fe n t m agn étique; go H ypnotism e et Svg- son œ u v re , sa d o c tr in e . O rn é d 'u n p o r­ correspondances q n i existen t entre le monde
g r rt.ton : . l’Ecole de Nancy, emplois thérapeu­ t r a i t e t d’ un a u to g ra p h e du M a ît r e v isib le e t le m onde invisible, o et art. ap p li­
tiques de l'hypn otism e; 3o Psy ch ism e: Sug­
c o m p re n a n t un e ta b le ra iso n n ée d e la qu é à l'am our, il l'expose théoriquem ent
gestion m entale, transm ission de pensée, vi­ d’abord, pratiqu em en t enBnite.
sion sans le secours des yeux, etc .. M is s io n des J u if s e t des n o tio n s p récises
sur l’ A r e h é o m è t r e . — 1 V olum e a v e c p o r ­ P A P U S . — S a B io g r a p h ie , p ar P h a -
BOUDÉS (S.). - L’ Homme cuti
réussit. Sa Mentalité, Ses Méthodes t r a i t e t fa c -s im ilé d 'a u to g r a p h e . 3 f r . 50 n e g a v e c u n e é tu d e c h ir o m a n c iq u e d e
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Kl il de très bien fa ite de la m en talité et de lA rchidoxe magiuue tr a d u its p o u r g r a p h e d u M a ît r e ............................. 2 fr.
de* méthode* de VH om m e q u i réussit. Rou- la p r e m iè r e fo is eu fra n ç a is , te x t e e n Etude très com plète sur le M aître occul­
dèa étudie la m anière personnelle d’ètre et tis te p a r un de ses plus dévou és. élèves. Pa-
la t in e n re g a r d . P r é c é d é s d 'u n e in tro d u c ­ us y est étudié successivement com me
d’a g ir de cet homme, son caractère, ses pas­
sions. se* méthode*.
t io n e t d 'u n e p ré fa c e , p a r le D * M a r c E
omme. Comme occultiste e t com me méde-
H a v e n . 1909. in -8 » o r n é d e 100 figu re s ,
ROl'DES (S.). P our fa ire son
c^e-nin d a n s la vie. Moyens qui per­ d e 9 p la n ch e s e t d 'u n p o r t r a i t d e l'a u ­ “ “ m a S S I L I E (S IR IU S D E ) . — T ou s
mettent d’arriver au Succès et à la For­ t e u r ....................................................... 10 f r . nos le c te u rs v o u d r o n t li r e le c u rie u x o u ­
Secrets et talism ans précieux con tre la v r a g e d e S ir iu s d e M a s s ilie . in t it u lé :
tune .................................... 3 fr 50 p lupart des maladies, envoûtem ent e t con-
O uvrage rem arquable qui expose les Lois trc-cnvoùtemeut. talism ans pour l'anlotar, la
L'Oracle des Fleurs. H * p e u v e n t p ossé­
du Succès. I l com plète le précédent quoique réussite, la lon gétivité. la double vus. e tc ... d e r c e m a g n ifiq u e v o lu m e p o u r 2 f r . 75
en étan t com plètem ent indépendant. a u lie u d e 8 fr .. e n s 'a d re s s a n t à l a V ie
TROMEL1N (De). — Le Fluide NOEGGERATH. — .La Survie, Mystérieuse..
sa R é a l i t é sa M n n ife s ta tip n . sa P h ilo s o -
hum ain. — Ses Lois, scs Propriétés. I E c h o s de iA u - d e là . 1897. 3 f r . 50 M A S S IL IE (S IR IU S D E ). — T rès
— I. Science de mouMi+la Matière sans De souvenir de Muie R uflna Noeggvrah, c u rie u s e aussi, tr è s s u g g e s tiv e e t pas­
être médium. Nombreux moteurs que lion n e M am an, est présent à la m ém oire de s io n n a n te e s t la le c t u r e d e l'O racle de
l'on construit soi-même et met en mou­ tou* les spirites parisien* Son ou vrage, très Sexes, d e S ir iu s d e M a s s ilie . q u e nous
vement par son fluide. — II. L'Etre documenté, tr a ite du Buidc m agnétique et d on n e ro n s p a r fa v e u r à 2 f r . an lie u d e
psychique. Fantômes. Doubles des vi­ de ses pouvoirs, des phénomène* média*' 10 fr.
vants et Images fluidiques. Etude sur la » liniques, des médiums, des phénomène* de
’ Inde, de la m o rt e t du ré v e il de la v ie , M A C K E N T Y (M m e ). — Q u i n e s e
Force biolique avec 2 planches hors texte sidérale, de la réincarnation, e tc .... e tc ... s e n tir a t r a n s p o r té d a n s le s h a u te s
et un dessin semi-médiumnique.... 4 fr. lîO IR A C (E m ile), recteur de l'A ca- sph ères e t n e y o r r s le s h o riz o n s d e sa
PAPL'S (Dr ENCAUSSE). - E ssa i ■“ de D ijo n ). — Etude scientifique p en sée s 'a g r a n d ir ?
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