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Synthèse de l'article 

: Financer les futurs systèmes


de santé
<<Nous devons considérer la couverture sanitaire universelle comme un objectif des
politiques publiques et comme un investissement>>

Quelques mois seulement avant le début de la pandémie, tous les pays ont
approuvé la Déclaration politique sur la couverture sanitaire universelle, affirmant que «
la santé est à la fois une condition préalable, un résultat et un indicateur du
développement durable dans le programme de développement social, économique et
environnemental ».

La pandémie de COVID-19 a clairement montré que lorsque la santé est en jeu, tout
est en jeu. C'est vrai pour les individus et les familles confrontés à des maladies
potentiellement mortelles, mais c'est aussi vrai pour les pays et le monde dans le
contexte des épidémies. Au-delà des décès et des maladies causés par le virus lui-
même, le COVID-19 a perturbé les services de santé essentiels pour des millions de
personnes, annulant bon nombre des progrès réalisés ces dernières années dans la
réduction de la mortalité maternelle et infantile. - Adolescents, VIH, Paludisme,
Tuberculose, etc.

La protection de la santé des personnes dépend de systèmes de santé solides qui


garantissent que chacun bénéficie des services de qualité dont il a besoin sans faire
face à des difficultés financières. C'est ce que nous appelons la couverture maladie
universelle (CSU). La CSU couvre bien plus que les « soins de santé » fournis par les
agents de santé des centres de santé. Il comprend un large éventail de services visant à
promouvoir la santé et à prévenir les maladies au niveau de la population, tels que la
surveillance épidémiologique, l'accès à l'eau potable et à l'assainissement et les
campagnes anti-tabac. Afin de poursuivre les avancées vers la CSU, la quantité d’argent
dépensé n’est pas le critère déterminant : l’essentiel est de dépenser les fonds à bon
escient.

La pandémie a aussi montré qu’il était important de pouvoir transférer des fonds
rapidement aux prestataires de service en première ligne à travers des mécanismes de
transfert solides et des allocations calculées sur la base d’une formule.

La pandémie a mis en évidence l’importance de la santé publique en démontrant


combien elle est indispensable pour les vies humaines et les moyens de subsistance.
Les autorités sanitaires et financières doivent à présent collaborer pour consolider les
systèmes de santé et les économies de façon complémentaire via plusieurs actions
concrètes.
Il faudra plus qu’une seule année pour mettre en œuvre la CSU, qui exige des
réformes étalées sur plusieurs années. Elle doit s’intégrer dans les budgets nationaux
annuels et à moyen terme. Nous exhortons les responsables de la santé publique et
des finances à coopérer sur les priorités budgétaires, pour appuyer la riposte à la
COVID-19 ainsi que les services de santé non-COVID-19.

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