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Philip Mauro
(1921)
Jean leDuc
Mars 2018
3
https://www.preteristarchive.com/Books/1921_mauro_seventy-
weeks.html
4
Daniel 9: 21-27 - Bible de Machaira 2016
6
TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS……………………………………………………………17
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE I…………………………………………………………………59
CHAPITRE II……………………………………………………………….70
7
Différences d'opinion sur le point de départ de la prophétie
découlant du mépris de la chronologie biblique - La défectuosité
de tous les systèmes basés sur le «Canon» de la chronologie de
Ptolémée - La chronologie de Martin Anstey basée sur la Bible
seule. LE DÉCRET DE CYRUS LE GRAND - Prophéties d'Ésaïe
concernant Cyrus. Les références de Joseph Flavius à propos du
décret de Cyrus par les rois de Perse - Le travail de Néhémie sur le
mur de Jérusalem.
CONCERNANT CYRUS…………………………………………………..80
CHAPITRE III………………………………………………………………94
CHAPITRE IV…………………………………………………………….106
8
Le point terminal des soixante-neuf semaines; Le Baptême et
l'Onction de Jésus - La Manifestation à Israël, début du ministère
du Seigneur - Preuves qui fixent le point final des 483 Ans - La
vision du Prince de la vie.
CHAPITRE V………………………………………………………………122
LE JUGEMENT…………………………………………………………..124
CHAPITRE VI…………………………………………………………….131
La soixante-dixième semaine
9
CHAPITRE VII……………………………………………………………143
CHAPITRE VIII…………………………………………………………..171
10
Antioches Épiphane (la «Personne Vile») - Ses Persécutions des
Juifs - L'Insurrection des Macchabées et leurs «Exploits».
DANIEL XI…………………………………………………………………174
L'ÈRE PERSIQUE………………………………………………………..180
ALEXANDRE LE GRAND……………………………………………...180
ANTIOCHES LE GRAND……………………………………………….182
CHAPITRE IX…………………………………………………………….192
"Le roi"
11
LA THÉORIE LA "RUPTURE"…………………………………………194
"SELON SA VOLONTÉ"…………………………………………………199
S'EXALTER ET SE MAGNIFIER……………………………………..201
LE TEMPS DE LA FIN………………………………………………….206
CAESAR AUGUSTUS…………………………………………………...208
CHAPITRE X………………………………………………………………224
Le temps de détresses
MICHAEL LE PRINCE………………………………………………….225
COMBIEN DE TEMPS?........................................................236
CHAPITRE XI…………………………………………………………….246
Le sage comprendra
13
DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE XII……………………………………………………………256
LA COLÈRE À L'EXTRÊME…………………………………………..265
14
CHAPITRE XIII…………………………………………………………..271
LA GRANDE TRIBULATION…………………………………………..275
CHAPITRE XIV…………………………………………………………..291
L'ABOMINATION DE LA DÉSOLATION……………………………302
15
LE COMPTE DE LUC EST-IL LE MÊME DISCOURS?............307
CHAPITRE XV……………………………………………………………314
CHAPITRE XVI…………………………………………………………..334
16
Lumineux - Les Deux Paraboles Illustratives: Le Figuier et
l'Homme faisant Un Voyage Lointain - Signes dans le Soleil, la
Lune et les Etoiles - Les Temps des Gentils.
UN CONTRASTE ILLUMINANT………………………………………339
APPENDICES……………………………………………………………..354
17
18
AVANT-PROPOS
19
saine et compétente du sujet qui ne manqueront pas d'en éclairer
un grand nombre.
24
prendre part au culte, qui n'est présidé par personne; mais les
femmes ne peuvent y prendre la parole.
L'Enlèvement Secret
32
2) L'Église ou l'Age de grâce est une période intercalée dans le
temps prophétique.
34
C.I.Scofield: "Alors, en comparant ce qui est dit dans l'Écriture à
propos d'Israël et de l'Église, nous trouvons que tout est
contraste: l'origine, l'appel, la promesse, le culte, les principes de
conduite et la destinée future".
37
La Bible Darby en Français n’utilise pas le terme dispensation,
mais celui d’administration, qui lui est préférable. Car, en effet, le
mot grec utilisé par le Nouveau Testament et traduit quelquefois
par dispensation, selon les versions, a le sens de gestion d’un
bien, d’une chose: – –
κονομία, nom féminin = administration, gestion; –
nom masculin = économe, administrateur, régisseur.
Étymologiquement, le terme procède de l’accolement de deux mots
κοs (la maison) et νόμος (loi, règle). L’économie est donc
la règle à appliquer dans la gestion domestique, et l’économe celui
qui s’emploie à cet exercice.
Le littéralisme du dispensationalisme
40
Le chrétien n’est pas appelé à prendre au pied de la lettre chaque
parole de la Bible sans référence à son contexte ni à son genre
littéraire. Mais c’est avec une intelligence renouvelée par l’Esprit
qu’il doit méditer les Écritures. L’image verbale, la parabole ou la
forme poétique de nombreux versets bibliques n’invitent pas
automatiquement à une compréhension au pied de la lettre !
Prenons par exemple les versets 13 et 17 du Psaume messianique
22: De nombreux taureaux m’environnent; les puissants taureaux
de Basan m’entourent… Car des chiens m’ont environné… Tous
les exégètes chrétiens voient dans ce psaume la description
prophétique des souffrances du Messie sur la Croix. Mais y avait-il
littéralement des taureaux et des chiens au pied de la croix ? Non,
bien-sûr, c’est une formulation imagée, et les dispensationalistes
en conviennent aussi. D’ailleurs, quand ils envisagent les septante
semaines de la prophétie de Daniel (chapitre 9), ils ne prennent
pas le mot semaine au pied de la lettre, mais lui attribuent la
valeur symbolique de sept années. Ils ne font donc pas une lecture
littérale de ce passage, pas plus que lorsque J. N. Darby interprète
la lettre aux sept églises dans l’Apocalypse comme le panorama
prophétique des sept époques successives dévolues à l’Église
professante (11). Nous avons donc la démonstration par l’exemple
que, si la lecture littérale de la Bible mène au dispensationalisme,
les dispensationalistes n’arrivent pas à cette compréhension en
appliquant rigoureusement ce principe, comme ils le
revendiquent… C’est pourquoi l’expression philosophie de
l’histoire est tout à fait adaptée au point de vue dispensationaliste.
Car nous ne trouvons dans les Écritures aucune notion de
dispensation en rapport avec une époque déterminée de mise à
l’épreuve et de jugement. Ce genre de distinctions dans le cours de
l’histoire du salut, que les Apôtres n’ont pas davantage connues et
enseignées, ne procèdent pas d’une méthode herméneutique
déductive, mais sont introduites par des commentateurs habiles
dans l’art de couper les cheveux en quatre. Le dispensationalisme
41
ne se déduit pas de l’enseignement de la Bible, il est une vision
qui lui est surimposée. Notre troisième objection est donc celle-ci:
Le dispensationalisme n’est pas fidèle au principe d’interprétation
littérale qu’il revendique appliquer en tout point des Saintes
Écritures. Il pratique aussi la lecture symbolique et allégorique
qu’il réprouve ouvertement. Par conséquent, sa défense sur ce
point est prise en défaut par ses pratiques herméneutiques
incohérentes.
Israël et l’Église
L’Église et le Royaume
46
Ryrie, quant à lui, déclare que les dispensationalistes nient "l’idée
que l’Église, le Corps de Christ, constitue aujourd’hui le Royaume
promis à David". Pourtant l’Écriture mentionne ce royaume ouvert
aux disciples du Christ. Dans les versets ci-après, un seul et
même mot grec du Texte Reçu est traduit par règne, royaume:
βασιλεία. C’est pourquoi, les commentateurs dispensationalistes
font des distinctions avec les différents compléments du même
nom: royaume (règne) de Dieu, des cieux, éternel(21). De même
avec le mot évangile; quand ils lisent évangile éternel, ils ne
comprennent pas qu’il s’agit de l’évangile unique de Jésus-Christ,
mais y voient un autre évangile: le message de repentance qui se
fera entendre aux et par les Juifs lors de la grande Tribulation
sous le règne de l’Antéchrist. Cependant, ce n’est pas ce que nous
lisons dans le Nouveau Testament, quand nous rattachons
simplement ces passages, non à une vision pré-établie, mais à
leur contexte immédiat.
52
l’héritage qui ne se peut corrompre, ni souiller, ni flétrir, et qui est
réservé dans les cieux pour nous (1 Pierre 1,4)».
Récapitulation
55
sacrifié, à savoir l’ensemble des élus de tous les temps et de tous
les lieux. La promesse du royaume appartient au peuple de Dieu,
l’Église qu’il s’est acquise au travers de l’œuvre rédemptrice de son
Fils à la Croix de Golgotha. L’Église, selon les Écritures, est la
postérité spirituelle d’Abraham et de Jacob; elle est
l’accomplissement final de la promesse d’un peuple innombrable
issu d’un seul homme. L’Église est donc l’Israël spirituel, le nouvel
Israël de la Nouvelle Alliance !
Notes de l’article
56
Confession de foi de Wesminster, ch. 3 (Le décret de Dieu), § 5 et
6. références bibliques: Ep 1.4,9,11; Rm 8.30; 2 Tm 1.9; 1 Th 5.9;
Rm 9.11,13,16; Ep 1.4,9; Ep 1.6,12; 1 P 1.2; Ep 1.4,5; 2.10; 2 Th
2.13; 1 Th 5.9,10; Tt 2.14; Rm 8.30; Ep 1.5; 2 Th 2.13; 1 P 1.5; Jn
17.9; Rm 8.28-39; Jn 6.64,65; 10.26; 8.47; 1 Jn 2.19. En usage
dans la tradition papale romaine. En savoir plus sur le
Commonitorium de Vincent de Lérins. Dans Notes sur les cinq
livres de Moïse de C.H. Mackintosh (Éditions Bibles et traités
chrétiens, Vevey, 1983 pour la onzième édition), l’auteur
n’interprète pas les six jours de la Création de manière littérale,
mais «spiritualise» le déroulement des débuts du monde et de
l’humanité, faisant moult renvois aux vérités du Nouveau
Testament. Il ne commente pas le fait même de la Création, mais
s’en sert comme si c’était une parabole destinée à nous parler de
la relation du chrétien au Christ et à son Assemblée. Le livre de
W. Kelly, Notes sur le livre de la Genèse, va plus loin et introduit
les ères géologiques dans les six jours de la Genèse ! Lire à ce
sujet Méditations sur les épîtres prophétiques aux sept églises, de
J.N. Darby, Londres 1852. Citation de l’ouvrage de C. Ryrie. Bien
que C. Ryrie parle plutôt de spirale, vision du temps propre à la
théosophie soit-dit en passant, il y a effectivement une succession
de cycles où se répètent toujours le même schéma à chaque
nouvelle dispensation: révélation, responsabilité, faillite humaine,
jugement et préservation d’un reste fidèle. En ajoutant le progrès
de la Révélation comme une troisième dimension, la succession de
cycles s’étire en une forme de spirale, comme une frise de papier
coupée en cercles concentriques et que l’on déplie.
Jean leDuc
Mars 2018
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60
CHAPITRE I
Un autre fait qui nous a été imposé à cet égard est qu'il n'y a eu
aucun progrès dans l'interprétation de la prophétie non accomplie
pendant de nombreuses années. Aux "conférences prophétiques",
et dans les livres et les magazines, les mêmes choses se répètent
aujourd'hui, avec peu de variation, cela a été dit il y a deux
décennies. Il semblerait que, pour une raison ou une autre, le
Seigneur n'ait pas récemment éclairci cette partie de sa précieuse
Parole. Notre propre pensée à ce sujet est que les écrivains sur la
prophétie sont allés si loin en avançant toutes sortes de balivernes
61
puériles, et le peuple de Dieu en acceptant de simples conjectures,
des théories avec des semblants de preuves, ou au mieux de
simples probabilités, comme interprétations des Écritures
prophétiques, qu' on doit abandonner les idées spéculatives et
faire le retour de certains de nos pas (qui ont divergé de la vérité),
avant qu'il y ait un progrès réel dans la compréhension de cette
partie de la Parole de Dieu.
62
ainsi, les Saintes Écritures ne pourraient pas rendre l'homme de
Dieu parfait, c'est-à-dire complet et entièrement équipé pour toute
bonne œuvre (2 Tim 3:16,17). Nous devons, bien sûr, faire appel à
l'histoire pour montrer l'accomplissement de la prophétie; car il ne
peut être montré autrement. Mais l'interprétation de l'Écriture est
une autre affaire.
L'Écriture que nous sommes sur le point d'étudier est l'une des
plus merveilleuses et des plus transcendantes de la Parole de
Dieu. Ce qui y est d'un intérêt suprême est la mesure du temps
divinement révélée, à partir du retour des Israélites de l'événement
historique de la captivité babylonienne en second lieu
d'importance seulement à l'Exode d'Égypte - jusqu'à l'événement
culminant de toute prophétie et de toute l'histoire même "au
Messie" et à Son être "retranché et n'ayant rien".
La nature même des choses révélées ici est une garantie que, dans
les Écritures elles-mêmes, on trouvera tout ce qui est nécessaire
pour une juste et claire compréhension de celles-ci; et en outre
que tout le problème est dans la compréhension des saints
ordinaires. Tout ce que nous demandons à nos lecteurs est leur
attention perspicace aux Écritures auxquelles nous nous référons.
A cette seule condition, nous pouvons leur promettre en toute
confiance qu'ils seront capables de comprendre tout ce qui est
avancé et de voir par eux-mêmes s'il est soutenu par la Parole de
Dieu ou non.
69
soigneusement noté. Une preuve complète de son exactitude sera
donnée dans notre prochain chapitre.
Daniel avait dit dans sa prière: "Oui, tout Israël a transgressé "
(verset 11). Une réponse évidente à ceci est vue dans les mots de
Gabriel, «soixante-dix semaines sont déterminées sur votre peuple
pour finir la transgression.» Avec ceci nous pouvons comparer les
paroles de Christ, dites aux chefs d'Israël, juste avant le discours
d'Olivet: "Remplissez alors la mesure de vos pères" (Matthieu
23:32). Ils l'ont fait en le rejetant et en le crucifiant.
70
5. L'ange Gabriel, qui a apporté ces merveilleuses prédictions à
Daniel, est le même qui a annoncé l'approche de leur
accomplissement à Zacharie et à Marie (Luc 1: 11-19; 26).
Dans ces sept points, nous avons les principaux éléments pour
une bonne compréhension de la prophétie.
71
CHAPITRE II
72
aucun doute. Cette matière essentielle est cependant révélée dans
la Parole de Dieu; et d'ailleurs l'information est donnée d'une
manière si simple et si simple que le voyageur n'a pas besoin de
s'y tromper. Pour cela, nous viendrons dans un instant. Mais
d'abord il est désirable de parler des idées diverses et
contradictoires sur ce point vital qui se trouvent dans les écrits
actuels sur la prophétie. Car, chose étrange, il y a le plus grand
désaccord et la plus grande contradiction d'opinion quant au
«commandement» ou «parole» particulier auquel l'ange fait
référence comme point de départ des 70 semaines. Il n'y a pas
moins de quatre décrets différents, ou commandements royaux,
qui ont été avancés comme point de départ des soixante-dix
semaines. Certains exposants capables et expérimentés en
choisissent un, et d'autres également capables et appris à en
choisir un autre. Pourtant, la Parole de Dieu parle aussi
clairement que cela à propos de l'endroit où le Christ devrait
naître.
73
Par cette méthode, nous n'avons pas besoin d'un système de
chronologie.
Nous voyons d' abord que la méthode adoptée dans les exposés
actuels de la prophétie des soixante-dix semaines est
fondamentalement fausse; et deuxièmement que le système
chronologique sur lequel ils sont tous basés est en grande partie
basé sur des conjectures, et est certainement très large quant à la
longueur de l'Empire perse.
77
LE DÉCRET DE CYRUS LE GRAND
80
Observez alors que lorsque l'ange a mentionné «le commandement
de restaurer et de construire», Daniel aurait su par la prophétie
d'Ésaïe (qui lui était familière, comme nous le verrons) que c'était
Cyrus qui donnerait cet ordre. Maintenant Cyrus était à cette
époque co-dirigeant avec, et subordonné à "Darius le Mède"
(Daniel 9:1). Mais en moins de deux ans, Cyrus devint le seul
dirigeant; et c'était dans la première année de son règne qu'il a
publié le décret de fondations qui a donné une nouvelle existence
à la nation juive.
Il est clair que cette "charge" est venue à Cyrus, non pas à travers
le livre de Jérémie, mais à travers celui d'Ésaïe; car c'est dans
Ésaïe que Dieu, parlant à Cyrus qui n'était pas encore né, l'a
chargé de construire la ville et le temple et de libérer les Juifs
captifs. On verra ainsi que Dieu a donné à Cyrus une place
remarquable dans sa Parole et dans l'exécution de ses plans.
Sur les faits simples et clairs énoncés ci-dessus, il est évident que
tout exposant qui met de côté ce décret de Cyrus comme point de
départ des 70 semaines, et qui substitue un autre événement, doit
soit ignorer le témoignage d'Ésaïe 44 et 45 (et d'autres
témoignages bibliques auxquels nous nous référerons
présentement) ou bien il préfère les suppositions d'un astronome
païen (qui n'avait aucun moyen de connaître les faits qui se sont
produits plus de cinq cents ans avant son temps) à l'évidence de
l'Écriture, ou encore il est simplement un ennemi de la vérité qui
tord l'Écritures à sa perte afin de se donner quelque crédibilité
illusoire aux yeux des crédules et des ignorants.
Josèphe donne aussi une copie d'une lettre écrite par Cyrus aux
gouverneurs qui étaient en Syrie, laquelle lettre commence comme
suit: "Le roi Cyrus à Sisinnes et à Sathrabuzzanes, envoie des
salutations. J'ai donné congé à autant de Juifs qui habitent dans
mon pays que s'il le fallait pour retourner dans leur propre pays,
et pour reconstruire la Cité, et pour reconstruire le Temple de
Dieu à Jérusalem au même endroit où c'était avant "(Ant. Bk. XI,
Ch. 1, sect. I & 3).
85
les suppositions des historiens païens et des astronomes. Nous
écrivons pour le bénéfice de ceux qui acceptent la Parole de Dieu
comme concluante.
86
Cette déclaration des adversaires n'était pas une invention; car il
est entièrement corroboré par Aggée, qui (prophétisant pendant la
même période de la cessation du travail sur le temple) a dit que le
peuple habitait dans leurs propres maisons de plafond, et qu'ils
couraient chacun à sa propre maison (Agg. 1:4-7).
88
temple, son contenu montre que la ville et le temple existaient
déjà.
89
années de sept, mais de périodes indéterminées de 360 jours
chacune, qui ne sont pas des «années». Ainsi, l'acceptation d'une
fausse chronologie (au lieu de se baser uniquement sur les
Écritures conduit même les hommes capables et érudits à adopter
une fausse supposition après l'autre, et ainsi s'égarer de plus en
plus.
93
Afin de contraindre l'enregistrement du Livre de Néhémie en
accord avec un plan d'interprétation basé sur le canon de
Ptolémée, il est nécessaire de faire les suppositions suivantes, qui
sont toutes non étayées par la preuve, ou qui y sont contraires:
premièrement, que la chronologie de Ptolémée, corrigée selon les
idées de certains chronologistes modernes, a raison;
deuxièmement, que «Artaxerxes», dont parle Néhémie, est
Longimanus; troisièmement, dans tout le siècle précédent, depuis
la fin de la captivité, aucun décret n'avait été émis pour restaurer
et construire Jérusalem; quatrièmement, que les "lettres" données
à Néhémie étaient le décret qui allait de l'avant; cinquièmement,
que la parole de Dieu concernant Cyrus n'a pas été rempli;
sixièmement, les «soixante-dix semaines» n'étaient pas des
semaines de véritables années civiles , mais des périodes de 360
jours chacune. De toute évidence, toute conclusion, qui repose
sur ces hypothèses et qui serait renversée si l'une d'elles devait
être prouvée erronée, est absolument sans valeur.
Il n'est pas nécessaire pour nous de savoir lequel des rois perses
était ce "Artaxerxes". Mais il est intéressant de noter, comme l'a
souligné Anstey, que si ce Néhémie est le même que celui qui
monta avec Zorobabel, et dont le nom apparaît en troisième
position sur la liste (Esdras 2:2), alors le roi ne pouvait pas être
Artaxerxes Longimanus, comme supposé par certains exposants;
94
car dans ce cas, Néhémie aurait fait au moins 120 ans au moment
de la réparation du mur et 132 au moment du chapitre 13:6.
95
CHAPITRE III
Voici six choses distinctes qui devaient arriver dans une période
nettement délimitée de soixante-dix-sept ans (490 ans). Ces six
choses spécifiées sont étroitement liées l'une à l'autre, car elles
sont toutes reliées par la conjonction "et".
97
1. Pour finir la transgression. La "transgression" d'Israël a
longtemps été le fardeau des messages des prophètes de Dieu.
C'était pour leur "transgression" qu'ils avaient été envoyés en
captivité, et que leur terre et leur ville avaient été "désolées"
pendant soixante-dix ans.
2. Pour faire une fin des péchés. Sur cet article nous n'avons pas
besoin de nous attarder longuement; car nous avons déjà attiré
l'attention sur les merveilleuses opérations de la sagesse de Dieu
en faisant que le péché extrême de l'homme serve à accomplir la
rédemption éternelle, et fournit ainsi un remède complet au péché
pour la crucifixion du Christ, bien qu'il fût vraiment un diabolique
La méchanceté de la part de l'homme était, de son côté, l'offrande
de lui-même sans tache à Dieu comme sacrifice pour les péchés
(Hébreux 9:14). C'est ainsi qu'Il "a offert le Sacrifice pour les
péchés pour toujours"
104
C'est pourquoi nous devrions noter avec un profond intérêt la
question que cette phrase du jugement a incité Ésaïe à demander,
et la réponse qu'il a reçue. Évidemment, le prophète comprit que
le jugement prononcé dans les mots cités ci-dessus devait être
d'une sévérité terrible, car il demanda tout de suite avec anxiété:
"Combien de temps" dura la période de l'aveuglement judiciaire.
La réponse fut: "Jusqu'à ce que les villes soient désertes sans
habitants, et les maisons sans hommes, et que le pays soit
complètement désolé, et le Seigneur a éloigné les hommes au loin,
et il y aura un grand délaissement au milieu du pays" (Ésaïe
6:11,12).
107
CHAPITRE IV
Nous devons, bien sûr, regarder les mots eux-mêmes pour nous
guider vers l'information que nous cherchons; et ces mots sont
tout ce dont nous avons besoin. Nous sommes habitués à
considérer le terme "le Messie" comme un simple nom ou un titre,
mais en fait c'est un mot hébreu descriptif qui signifie "l'oint (un)",
le Choisi, l'Élu. En grec, le mot Christos a le même sens. Par
conséquent, nous avons, seulement pour demander, quand Jésus
de Nazareth a-t-il été présenté à Israël comme l'Oint? Sur ce point,
nous n'avons aucun doute, car c'était un événement de la plus
haute importance dans la vie de Jésus notre Seigneur, ainsi que
dans les relations de Dieu avec Israël, et dans l'histoire du monde,
un événement qui est fait saillant dans tous les quatre Évangiles.
Lors de son baptême en Jordanie, notre Seigneur a été «oint» pour
débuter son ministère de Souverain Sacrificateur, car c'est alors
que le Saint-Esprit est descendu sur Lui en forme corporelle,
comme une colombe. L'apôtre Pierre témoigne que "Dieu a oint
Jésus de Nazareth du Saint-Esprit et de puissance" (Actes 10:38).
109
Cela est clair et explicite au point que, lorsque les années de
l'histoire d'Israël se sont déroulées à ce merveilleux jour où le
Père, le Fils et le Saint-Esprit ont été simultanément manifestés
aux hommes en la Personne de Christ, cela les a amenés «au
Messie». Il n'y a pas jour dans toute l'histoire comme ça.
L'événement est marqué de manière à le distinguer le plus
ostensiblement. Le propre témoignage du Seigneur à ce sujet est
encore plus précis et impressionnant. Car, après Son retour en
Galilée par la puissance de l'Esprit, Il vint à Nazareth où Il avait
été élevé, et entrant dans la synagogue le jour du Sabbat, Il lut ces
paroles saisissantes du prophète Isaïe: "L'Esprit de le Seigneur est
sur Moi, parce qu'Il M'a OINS pour prêcher l'Évangile aux pauvres
"; - et après qu'Il ait fermé, le livre Il a dit: "Ce jour est celui en
lequel cette Écriture est accomplie à vos oreilles" (Luc 4:16-21).
Ainsi, le Seigneur s'est déclaré être, à ce moment-là, l'«Oint», c'est-
à-dire «le Messie».
112
remarquable que c'est le seul événement dont la date est ainsi
enregistrée dans le Nouveau Testament.
115
Ainsi, on voit que la prophétie est une unité merveilleuse, et que
tous ses détails sont centrés autour de la Croix.
(1) Il est clair que ce qui est écrit dans l'Évangile de Jean (et cela a
été souvent souligné dès les premiers jours de notre ère) que le
ministère de notre Seigneur était approximativement, sinon
exactement, de trois ans et demi. Par conséquent devant son
onction à sa mort serait une demi « semaine? » Et sa crucifixion
serait « au milieu de la (70e) semaine. »
Deux des grandes visions que Daniel enregistre donnent toutes les
grandes lignes de l'histoire du gouvernement humain, depuis
l'époque de la vision jusqu'à la fin du gouvernement mondial entre
les mains des hommes; et dans ces deux visions il est montré que
le dernier des royaumes du monde sera suivi, et tout le système
du gouvernement humain sera déplacé, par le Royaume de Dieu.
La vision du chapitre 2 montre ce royaume comme une pierre, se
découpant hors de la montagne sans l'intervention des mains (ceci
étant une particularité de la vision), frappant la grande, image (qui
représente la domination humaine dans son intégralité) sur son
pieds, démolissant toute l'image, et enfin devenir lui-même un
montagne qui remplit toute la terre. Daniel, en expliquant la
vision, a dit que cette pierre représentait "un royaume" que "le
Dieu des cieux" établirait, et qui devrait "subsister pour toujours"
(Daniel 2:44). Il est clair que le Seigneur Jésus avait cette Écriture
en tête quand, avertissant les Scribes et les Pharisiens que le
Royaume de Dieu devait leur être enlevé (car la promesse du
Royaume, avec toutes les autres promesses, avait été donnée aux
Juifs), Il a parlé de «la pierre que les constructeurs ont refusée» et
a déclaré que quiconque devrait tomber dessus (alors, à son
premier avènement) devrait être brisé; mais sur qui il tomberait (à
119
sa seconde venue au pouvoir), il devrait le réduire en poussière
(Matthieu 21:42-44).
3. Hébreux 2:10 - "Car c'est lui qui est tout, et par qui sont toutes
choses qui amènent beaucoup de fils à la gloire, pour rendre
parfait le capitaine (le prince) de leur salut par les souffrances."
123
CHAPITRE V
LE JUGEMENT
126
explique le fait que l'ordre chronologique n'est pas strictement
suivi.
En outre, nous savons que les armées du prince Titus ont détruit
la ville et le temple, et que, jusqu'à ce jour, le chandelier à sept
branches, porté dans son cortège triomphal, est sculpté sur
l'arche érigée à Rome en son honneur. Mais nous ne savons rien
d'un prince romain qui doit "venir" (venir où?) Dans le futur. Le
terme "romain" ne concerne plus rien, sauf la papauté.
Cette prophétie n'a rien à voir avec un futur prince romain; il n'y a
pas non plus, à notre connaissance, de raison de dire qu'un
prince romain se lèvera pour jouer un rôle au temps de la fin de
cet âge. Au cours des siècles qui se sont écoulés, de tels
changements ont eu lieu qu'aucun potentat de la fin prochaine ne
pouvait être décrit comme le prince du peuple par qui Jérusalem a
été détruite.
132
CHAPITRE VI
LA SOIXANTE-DIXIÈME SEMAINE
Quand Moïse et Élie sont apparus avec Christ dans la gloire, sur
le mont de la Transfiguration, ils ont «parlé de son exode qu'il
devrait accomplir à Jérusalem» (Lc 9:31). Son «exode» ou «sortie»
de ce monde était la consommation des desseins de Dieu, l'apogée
de toute prophétie, l'événement suprême de tous les temps. Ainsi,
il a accompli la rédemption éternelle, ouvert une fontaine pour le
péché et pour l'impureté, a escaladé l'alliance éternelle et a mis de
côté pour toujours les sacrifices établis par la loi.
137
grande chose aux yeux de Dieu, une chose si grande et si agréable
à Lui, pour mériter qu'elle occupe une place de choix dans la
prophétie de ce grand Messie. En preuve de ce point important,
nous attirons l'attention de nos lecteurs sur Hébreux, chapitres 8,
9 et 10. Dans ces chapitres, l'Esprit de Dieu nous présente en
détail, et avec une emphase solennelle, la mise de côté de
l'Ancienne Alliance, avec tout ce qui s'y rapportait, le «sanctuaire
du monde», le sacerdoce, les «ordonnances du service divin», et
particulièrement ces nombreux sacrifices (par lesquels on se
souvenait des péchés chaque année); et il met devant nous aussi
la confirmation de la Nouvelle Alliance, avec son sanctuaire
céleste, son sacerdoce spirituel, ses sacrifices de louange et
d'action de grâce, tous basés sur l'expiation du Christ. Le grand
sujet de cette partie des Hébreux, comme de la prophétie des
Soixante-dix Semaines, est la Croix.
140
En particulier, nous demandons attention au fait que lorsque
notre Seigneur, dans sa prophétie sur le mont Oliviers, cité dans
la dernière partie de Daniel 9:27, Il a supposément employé les
mots de la version de la Septante, à savoir, "l'abomination de la
désolation" (Matthieu 24:15). Par conséquent, nous avons un
mandat spécial pour suivre le sens de la Septante, simplement du
fait qu'elle est une traduction grecque qui donne le sens des mots
hébreux en cette langue. Nous donnons la traduction anglaise du
verset entier tel qu'il apparaît dans la Septante.
144
CHAPITRE VII
145
un accomplissement d'un antéchrist imaginaire ou un autre
potentat de la fin des temps.) Néanmoins, les arguments négatifs
ont de la valeur à titre de corroboration.
147
L'idée que la 70ème semaine de la prophétie est détachée de ses
compagnons et reléguée dans un futur lointain, est un corollaire
nécessaire de l'idée déjà évoquée, à savoir que le "il" du verset 27
(Dan 9) se réfère, non pas à Christ, mais à un futur antichrist.
Manifestement, ces deux idées se tiennent ou tombent ensemble;
car si le verset 27 se rapporte à Christ, alors la dernière semaine,
suivi immédiatement après la 69e; se rapporte à l'antéchrist, ou à
un prince romain qui frappe, alors c'est encore dans l'avenir
d'imaginations fébriles.
Par conséquent, tous les faits et les raisons que nous avons
donnés en preuve que le verset 27 parle de Christ, et tous les faits
et raisons donnés pour montrer que le prince qui doit venir du
verset 26 était Titus, servent également à prouver que la 70e
semaine a rejoint huile directement à la 69e. Et inversement, tous
les faits et toutes les raisons que nous allons exposer pour
prouver que la 70e semaine était en effet l'une des soixante-dix, et
non une période détachée et isolée, servent également à prouver
que le verset 27 se rapporte au Christ.
149
semaines d'années est si étroitement liée. Dieu avait prédit à
Jérémie que «soixante-dix ans après avoir été accomplis à
Babylone, je vous visiterai et accomplirai ma bonne parole envers
vous, en vous faisant retourner en ce lieu» (Jérémie 29:10). De ce
mot, Daniel «comprenait le nombre d'années dont la parole du
Seigneur est venue à Jérémie, le prophète»; et là-dessus il s'est
mis à chercher l'accomplissement de cette promesse. N'avons-
nous pas exactement la même raison de comprendre que les
"soixante-dix semaines" d'années signifie ce qu'elles semblent
signifier, que Daniel avait pour comprendre que les mots
"soixante-dix ans" devaient être pris en conformité avec leur sens
clair et évident?
150
deux parce qu'il y a manifestement un parallèle voulu entre les
soixante-dix ans qui se sont terminés avec le décret de Cyrus, et
les sept fois soixante-dix ans qui ont commencé à ce grand
événement. Car de même que la fin de la captivité de Juda dans la
soixante-dixième année était nécessaire "pour que s'accomplît la
parole du Seigneur", de même l'accomplissement des six choses
prédites dans Daniel 9:24 doit avoir lieu dans la soixante-dixième
semaine de années, sinon la prophétie échouerait complètement,
et la parole du Seigneur serait falsifiée. Que ces six choses aient
eu lieu, toutes et tous, dans la soixante-dixième semaine
consécutive, à partir du point de départ de la période prophétique,
est un fait qui ne peut être contesté. Pour cela nous reviendrons
plus tard.
152
Si, par exemple, on voyageait le long d'une route, à soixante-dix
milles d'un point donné, on trouverait des choses précises, comme
une colline, une tour, un ruisseau, un moulin, etc. un sens dans
lequel il pourrait comprendre la déclaration. Supposons qu'en
pareil cas, il doive continuer son chemin pendant 69 milles sans
rencontrer aucune des choses spécifiées, il ne s'attendrait pas à
les trouver dans le dernier kilomètre des années 70? Supposons,
cependant, qu'il traverse ce mille sans arriver à aucune de ces
choses, n'aurait-il pas le droit de dire qu'il a été grossièrement et
intentionnellement trompé? Et serait-il le bon pour celui qui a fait
la déclaration trompeuse de dire que le 70e mile il avait-il à l'esprit
de ne pas se joindre au 69e, mais se trouvait à deux mille milles
plus loin? Nous disons que la tromperie dans un tel cas serait
intentionnelle; car si l'on emploie une expression qui a un sens
défini et bien fixé, mais qui lui donne dans son esprit un sens très
différent, qu'il garde pour lui-même, il ne peut avoir d'autre but
que d'induire en erreur ceux qui pourraient agir sur ses mots.
153
dans l'Évangile selon saint Jean, que le Christ a été crucifié dans
la « semaine » (sept ans) après son onction et manifestation à
Israël. Nous savons, en d'autres termes, qu'il a été «retranché»
dans la soixante-dixième semaine en comptant de la façon
habituelle depuis le point de départ donné. Et ce serait vrai quel
que soit le décret pris comme point de départ. Ce double
témoignage, celui de la prophétie elle-même et celui de l'Évangile,
met la question au-delà de tout doute. Par ce moyen, nous savons
avec certitude qu'aucune des six grandes choses prédites au
verset 24 sont arrivées dans les soixante-neuf semaines, mais
chacune d'elles s'est accomplie dans la semaine qui a suivi, c'est-
à-dire dans la soixante-dixième semaine consécutive depuis le
point de départ. Rien ne pourrait être mieux établi sur des
preuves bibliques claires que ceci.
154
tant que nation devraient jamais entrer dans les avantages de
ceux-ci. Un nouveau bail d'existence était sur le point d'être
donné à la nation et à la ville, et Daniel fut informé, à sa grande
détresse, que 70 semaines de cette existence renouvelée aux gens
et à la ville leur étaient allouées "pour finir la transgression etc.
4. Dieu a donné un test selon lequel Son peuple doit prouver les
paroles de celui qui prétend être un prophète du Seigneur. Car il
est écrit que, si les choses prédites par le prophète "ne suivent pas
et n'arrivent pas, c'est ce que le Seigneur n'a pas dit, mais le
prophète l'a dit avec présomption" (Deutéronome 18:21, voir aussi
Jean 14:29). Testée par cette règle, la prophétie des soixante-dix
semaines doit être interprétée selon son sens ordinaire et précis,
sinon ceux qui ont cherché l'accomplissement en son temps
auraient été pleinement justifiés. en le rejetant comme la chose
que le Seigneur n'avait pas dite.
157
futur (Luc 4:16-21). Mais il ne faut pas beaucoup de discernement
pour voir qu'il y a une grande différence entre les deux cas. En
effet, en premier lieu, Ésaïe n'avait pas dit que les choses
annoncées par lui devaient arriver dans un certain laps de temps.
Il n'a rien dit du tout à ce sujet; considérant que le moment où les
événements spécifiés devaient avoir lieu est l'essence même de la
prophétie des soixante-dix semaines. Mais ce qui est tout aussi
important, nous avons la parole du Seigneur Jésus déclarant (ou
au moins insinuant) que seulement une grande partie de la
prophétie d'Ésaïe, telle qu'Il l'avait lu à leurs oreilles, était
accomplie à ce moment-là. Mais nous n'avons aucune parole ou
allusion venant de Lui, ou d'aucune source à laquelle nous
devrions faire attention, à l'effet que la soixante-dixième semaine
de Daniel serait encore dans le futur.
158
organismes destructeurs, comme prédit en détail dans le livre de
l'Apocalypse (voir Apocalypse 11:18 , etc.).
159
Jérusalem par les armées de Titus, Il a dit: "Quand donc vous
verrez l'abomination de la désolation dont parle Daniel le
prophète, se tenir au lieu sacré (que celui qui lit, laissez-le
comprendre), alors laissez ceux qui sont en Judée fuir dans la
montagne, "etc.
162
Rien dans toute l'histoire du peuple élu, à l'exception de l'Exode
d'Égypte, ne se trouve autant dans l'Ancien Testament que le
retour de Babylone. Il a été prédit par les prophètes, chantés par
les psalmistes, enregistrés par les historiens. Il se démarque avec
une telle importance sur la page d'inspiration que c'est une
merveille comment les étudiants de l'Écriture ont manqués de
saisir sa signification, et devrait être parti à tâtons pour quelque
autre décret pour servir de point de départ pour cette divinement
donnée ligne de mesure qui devait atteindre "au Messie le Prince".
166
LA MESURE PROPHÉTIQUE DE TEMPS DE DIEU
Rien ne peut être plus évident que le fait que l'utilité d'une ligne
de mesure dépend d'une part de sa précision et, d' autre part, de
la connaissance de sa longueur par l'utilisateur. Par conséquent,
altérer et modifier les dimensions d'une mesure ou d'une mesure
du temps ou de l'espace, ou changer l'emplacement de l'une
quelconque des marques sur celle-ci, revient à détruire son utilité.
Dans le cas de la ligne de mesure de Daniel 9:24-27 il y a deux
marques intermédiaires. On est à la fin de sept heptades, ce qui
indique l'achèvement de la rue et du mur de la ville, et aussi
apparemment la fin de la prophétie de l'Ancien Testament au
temps de Malachie; l'autre est à la fin de la 69e heptade, qui a
atteint "le Messie, le Prince". Cette subdivision de toute la période
de soixante-dix semaines a l'effet (évidemment conçu) de séparer
d'une manière spéciale la dernière semaine; et la raison évidente
pour cela est de concentrer l'attention sur cette période
particulière du temps dans les limites courtes desquelles devaient
se produire les événements les plus prodigieux de tous les âges, à
savoir, la crucifixion et la résurrection du Divin Rédempteur, et la
venue du Saint Esprit. Ainsi, le point culminant de la prophétie
tombe dans la dernière semaine; et il s'ensuit que retirer cette
semaine de sa place est faire des ravages dans les Écritures. Et
cela n'est raisonnablement pas contestable par quiconque croit
170
que Jésus de Nazareth est le Messie promis; car il est certain que,
si le Messie est venu au bout de 69 semaines, comme il a été
prédit au verset 25, alors il a été "retranché" au cours de la
semaine suivante d'années, et que dans la semaine suivante (la
soixante-dixième du temps historique réel) il a accompli toutes les
prédictions des versets 21 et 27.
Enfin, il est clair au-delà de tout différend que l'exposé dont nous
discutons détache les événements prédits des versets 24 et 27
entièrement des soixante-dix semaines prophétiques, dont ils
constituent l'âme et l'essence même, et les laisse se produire
quand ils le peuvent. En effet, il coupe complètement les
prédictions du verset 27 du Christ et les transfère à un futur
antichrist, bien que de cette caractéristique du cas, nous n'avons
pas besoin de parler pour le moment. Il s'ensuit que, tout comme
171
les Juifs, ayant fermé leurs yeux à la venue du Messie le Prince au
temps prédit, et à l'accomplissement complet de cette prophétie et
d'autres prophéties en son temps (Actes 13:27) en étant «coupé»,
cherchent vaguement à réaliser leurs attentes à un certain
moment indéfini dans le futur, même si les exposants se sont
référés, ayant fermé leurs yeux à l'accomplissement complet des
versets 24 et 27 dans la soixante-dixième semaine actuelle à
partir du point de départ donné, cherchent vaguement et
vainement un autre accomplissement, à un moment indéfini, dans
les actes imaginaires de quelque antichrist, qui ils disent (mais
sans un mot de l'Écriture pour les soutenir) faire un marché avec
«plusieurs» Juifs pour renouveler leurs sacrifices au temple, et
rompre ce supposé marché après trois ans et demi. La seule
différence est que, alors que les Juifs ont complètement jeté la
prophétie à la mer, les exposants mentionnés essaient de faire
preuve de respect et de la faire accepter par leur interprétation,
par l'expédient de porter la dernière semaine des soixante-dix. les
siècles de notre ère, visant à lui trouver une place sur la carte du
temps où leur accomplissement imaginaire se réalisera - si jamais.
172
CHAPITRE VIII
173
les ères persanes et macédoniennes. Il s'inscrit dans et remplit les
grandes lignes de la vision précédente.
174
Par ceci il apparaît clairement que cette nouvelle communication
du ciel était dans le but exprès de permettre à Daniel de
comprendre des sujets concernant son peuple qui n'avaient pas
été révélés par la prophétie des soixante-dix semaines.
DANIEL XI
175
connaisseur qui ne voit pas, dans les versets 1 à 30, les grandes
lignes de l'histoire perse, la montée d'Alexandre de Macédoine, la
division de son empire entre ses quatre généraux, les guerres
incessantes entre les deux. Les Séleucides (les rois de Syrie, "le
nord") et les Ptolémées (les rois d'Égypte, "le sud"), et la carrière
d'Antioches Épiphane - cet odieux persécuteur des Juifs, qualifié
de «vil homme» (verset 21). En effet, si étroitement l'histoire de ces
temps correspondent à la prophétie, que Porphyre et d'autres
infidèles ont cité cette correspondance comme preuve que la
prophétie de Daniel a dû être écrite après le règne d'Antioches
Épiphanes.
Nous rappelons encore que celui qui était vêtu de lin avait déclaré
à Daniel qu'il était venu pour lui faire comprendre ce qui devait
arriver au peuple de Daniel «dans les derniers jours» (Da 10:14).
La prophétie rend parfaitement clair que la période ici désignée
comme "les derniers jours" est ce deuxième terme de l'histoire
juive qui a commencé à la restauration de Babylone (deux ans
avant que cette vision ait été donnée à Daniel dans la troisième
année de Cyrus, Da 10:1) et s'est terminée par la destruction de
Jérusalem, et la dispersion du peuple par Titus, en l'an 70.
178
LA "CHOSE" RÉVÉLÉE À DANIEL
179
prédiction que le Messie devait arriver à un moment précis, mais
au lieu d'être victorieux et d'établir son peuple au-dessus des
nations, il devait être «retranché», la ville et le sanctuaire devaient
être détruits «comme par une inondation», et des désolations
d'une longueur non mesurée furent déterminées. C'est pourquoi
nous trouvons Daniel, dans la troisième année de Cyrus, en deuil
de trois semaines complètes, pendant lesquelles il ne mangea pas
de nourriture agréable, ni chair ni vin vinrent dans sa bouche (Da
10:1-3).
180
Nous allons maintenant procéder à montrer l'accomplissement
des détails de cette prophétie. Il n'est pas difficile de le faire avec
l'aide d'histoires fiables - en particulier I et II Maccabées, et
Joseph Flavius. Ce ne sont pas, bien sûr, des écrits inspirés, mais
ce sont des histoires authentiques et dignes de confiance, qui,
dans la providence de Dieu, nous sont parvenues des temps
anciens, afin que la foi de son propre peuple puisse être
encouragée, et que ceux qui rejettent sa Parole pourraient être
sans excuse.
L'ÈRE PERSIQUE
ALEXANDRE LE GRAND
ANTIOCHES LE GRAND
183
Palestine il a été reçu par eux avec de grandes démonstrations de
joie; et ainsi que prédit, "il s'est tenu dans le pays glorieux" (v.16);
mais à la fin cela se révéla être une calamité pour les Juifs, car il
accomplit les paroles: "Et il se tiendra dans le pays glorieux, qui
par sa main sera consumé".
185
Cambridge de la Bible cite II Maccabées 4:7,10,23-31 à propos des
versets précédents.
186
commencé sa persécution sauvage des Juifs, qui a conduit à la
montée de Mattathias et les Maccabées."
"En outre, le roi Antioches a écrit à tout son royaume, que tous
devraient être un peuple, et chacun devrait laisser ses lois." Donc,
tous les païens ont convenu selon le commandement du roi.
Aussi, beaucoup d'Israélites ont consenti à sa religion, et ils
sacrifièrent aux idoles, et profanèrent le sabbat... Alors un grand
nombre du peuple s'assembla auprès d'eux, tous ceux qui
abandonnaient la loi, et ils commirent des maux dans le pays.
Nous citons ici le récit bien écrit du Dr Taylor sur les actes de ce
personnage atroce:
Les mots "et placeront l'abomination qui rend désolé" (Da 11:31)
appellent à un examen spécial, en raison de leur récurrence dans
(Da 12:11), et de leur utilisation par le Seigneur Jésus-Christ,
dans (Mt 24, Mr 13). Nous avons déjà montré, et nous nous
attendons à nous référer à nouveau à cette question, que
l'expression «l'abomination qui fait désoler» signifie une force
armée païenne. Une telle force a été placée par Antioches dans la
ville de David (I Mac 1:34,35).
190
Cette description s'applique donc particulièrement à Mattathias et
à sa famille, qui non seulement étaient prêtres par leur droit
d'aînesse, et donc les maîtres divinement ordonnés d'Israël, mais
étaient de vrais prêtres, accomplissant fidèlement leur devoir
envers Dieu et envers son peuple.
191
Mattathias a continué pendant plusieurs générations à servir le
peuple d'Israël en qualité de prêtres et d'enseignants (I Mac 10:21,
14:35, 10:24 et Josèphe Ant XIII 8, 1). De ces «quelques» sont
tombés par des morts violentes et par la captivité (I Mac 6:46;
9:18; 9:36,42; 12:41-48; Fourmi. XIV 4,5; XIV 13, 10; XV 6, 2). Et
cela a continué à la "fin" même de l'ère asmonéenne; pour le
dernier de la famille, Aristobule, qui a tenu pour peu de temps le
grand sacerdoce, a été assassiné sur le commandement d'Hérode
(Ant. XV 3, 3).
192
CHAPITRE IX
LE ROI
Mais tout ce système est brisé par le contact avec les faits
incontestés. Pour le premier, l'Écriture déclare clairement que les
Mèdes et la Perse ont formé un seul royaume, pas deux. Même
pendant la courte période où "Darius le Mède" (Da 11:1) était sur
le trône, il parle expressément des "lois des Mèdes et des Perses"
(Da 5:26; 6:8), ce qui montre que dès le début, les deux
constituaient un gouvernement. L'Écriture dit aussi clairement:
"Le bélier que tu as vu, ayant deux cornes, sont les rois de Médie
et de Perse, et le bouc rude est le roi de Grecia" (Da 8:20,21). La
signification de ceci est indubitable. Il montre que les deux
"cornes" (ou puissances) ont été unies pour former un royaume; et
que c'était ce royaume uni (et non pas celui de Perse) qui fut
renversé par Alexandre le Grand.
LA THÉORIE DE LA "RUPTURE"
Selon une autre opinion farfelue (celle qui est largement répandue
aujourd'hui), il y a une rupture complète dans la prophétie à la fin
du verset 34 (ou comme disent certains à la fin du verset 35), tout
le reste du chapitre étant assigné aux jours de l'antéchrist, qui
étaient alors dans un futur lointain. La supposition, cependant,
qu'une rupture brusque se produit à ce point, et un intervalle non
mentionné de plusieurs années, où le texte a la forme d'un récit
historique continu, est très radical; et il ne doit certainement pas
être accepté sans preuve convaincante. La loupe la plus forte
n'indiquerait pas la moindre indication d'une telle "rupture", mais
au contraire tout ce qui est sujet des versets 34, 35 et 36 est relié
à celui qui le précède par la conjonction "et". D'un autre côté,
nous trouvons de fortes raisons de croire que la prophétie est ce
qu'elle semble être, à savoir, un aperçu, sous une forme historique
continue, des principaux événements des «derniers jours», c'est-à-
dire le second terme de l'existence nationale juive. Le point de vue
que nous tenons exige que les trois dernières puissances
mondiales prophétisées soient mises en évidence dans la période
de ce chapitre. Au début, l'empire babylonien était déjà une chose
du passé. Par conséquent, la continuation de la prophétie devrait
nous amener successivement aux époques de la Perse, de la Grèce
et de Rome. Qu'il nous conduise à l'ère de la Perse et ensuite à
celle de la Grèce est acceptée par tous. Pourquoi alors imaginer
que, lorsque nous arrivons à l'époque romaine, qui est de loin la
195
plus importante de tous, la prophétie (sans donner la moindre
indication d'une telle chose) prend un bond soudain de plusieurs
siècles dans le futur? La seule raison pour laquelle cette étrange
idée a été entretenue par n'importe qui, c'est qu'ils n'ont connu
aucun personnage historique qui réponde à ce qui est dit dans ces
versets. Pourtant, il y a un tel personnage, et il se distingue très
ostensiblement à la fois dans l'histoire de la Bible et dans l'histoire
laïque, comme nous allons maintenant le montrer. Mais nous
demandons d'abord à nos lecteurs de garder à l'esprit que la
présomption est fermement opposée à ce qu'il y ait une «rupture»
dans la prophétie, comme le supposent ceux qui détiennent la
théorie que nous considérons maintenant. Cette présomption
repose sur les motifs suivants:
196
guerres entre la Syrie et l'Égypte, continuées jusqu'à la bataille
d'Actium, BC 30.
Nous avons vu que les versets 32-35 ont à faire (comme cela est
généralement convenu) avec les Asmonéens ou les Maccabées, le
verset 35 indiquant ce qui devait leur arriver au moment de la fin.
Ce que, par conséquent, nous serions amenés à attendre est une
référence à cet ordre de choses en Israël qui suivit immédiatement
après l'ère des princes asmonéens. Et c'est exactement ce que
nous trouvons. Car il n'y a aucun besoin (et aucun fondement)
non plus pour la tentative de faire appliquer les versets suivants à
Antioches Épiphanes, ou pour faire un saut soudain et
gigantesque dans le futur lointain, afin de trouver une personne
dont la carrière pourrait répondre à cette partie de la prophétie.
Car l'histoire, à la fois sacrée et profane, met devant nous un
personnage des plus notables, celui qui apparaît sur la scène et
occupe le centre de la scène en Israël juste à la "fin" de l'ère
197
asmonéenne, et celui qui répond à chaque élément de la
description prophétique. Nous faisons référence à ce personnage
étrange, despotique, ingouvernable et indiciblement cruel, que les
spécialistes désignent avec emphase comme étant ...
198
Un coup d'œil sur le contexte suffit à montrer que «le roi» du
verset 36 ne peut signifier ni l'un ni l'autre des rois du v.27. En
outre, on ne parle jamais de «roi», mais toujours avant et après
v.36, comme «le roi du nord», ou «le roi du sud», selon le cas.
L'Écriture ne parle pas non plus d'un «roi» qui doit surgir à la fin
de notre présent âge et qui répond à la description de la prophétie.
L'homme du péché", décrit dans (2Th 2:3-10), est supposé par
certains être "le roi" de Daniel 11:36. Mais il n'est pas appelé un
roi, ni décrit comme ayant un rang royal, mais plutôt comme
revendiquant le culte divin dans le temple de Dieu, et soutenant
ses prétentions au moyen de miracles et de merveilles contrefaits.
Le "roi" de Daniel 11:36 est un personnage très différent, et atteint
ses fins d'une manière très différente, comme le verront
clairement tous ceux qui comparent avec diligence les deux
passages.
199
«roi», qui répond parfaitement à la description de la dernière partie
de la prophétie.
"SELON SA VOLONTÉ"
200
entre leurs mains qu'ils sont capables de «faire», c'est-à-dire de
réaliser ou d'accomplir ce qu'ils «veulent» ou projettent de faire; et
c'est ce que l'on veut dire. Car l'expression est utilisée dans cette
même prophétie de deux autres personnages notables. Le premier
d'entre eux est Alexandre le Grand, de qui il est dit qu'il
"gouvernera avec une grande puissance, et agira selon sa volonté"
(Da 11:3). L'autre (Da 11:16) a été identifié comme Antioches le
Grand. De lui aussi il est dit: "Il agira selon sa propre volonté", et
l'histoire montre que ce monarque eut aussi beaucoup de succès
dans la première partie de son règne, dans la réalisation de ses
divers projets.
S'EXALTER ET SE MAGNIFIER
202
l'occasion de nous reporter de nouveau à cet acte marquant de la
carrière d'Hérode.
Les mots «ni le désir des femmes» sont très significatifs. Ils ne
signifient aucunement qu'Hérode désirait des femmes, comme
certains pourraient s'imaginer, en fait il ne semble pas avoir eu de
problèmes en ce domaine. Il ne fait guère de doute que ces mots se
réfèrent au Christ et que Daniel les comprenait ainsi. Car, bien
sûr, les "femmes" doivent être comprises comme étant des femmes
d'Israël; et le «désir» ardent de chacune d'elles était qu'elle
203
pourrait être la mère du Messie promis, le Christ. La même parole
se trouve dans (Agg 2:7): "Et le désir de toutes les nations
viendra". Évidemment, c'est le Christ qui est appelé "le désir des
femmes"; et si c'est le cas, alors nous avons un accomplissement
frappant de ces mots dans la tentative d'Hérode d'assassiner le
Messie enfant. Pour le compte rendu donné en (Mt 2:1-16) indique
clairement que le but délibéré d'Hérode était de mettre à mort le
Messie promis à Israël. C'est pour l'accomplissement de ce but
qu'il a demandé aux principaux prêtres et aux scribes où le Christ
devrait naître. Le massacre des enfants des filles de Bethléem était
un acte d'atrocité presque sans parallèle dans l'histoire. C'était
d'ailleurs un événement qui avait été annoncé par Jérémie dans
les mots: «Une voix fut entendue à Rama, des lamentations et des
pleurs amers, Rachel pleurant ses enfants», etc. (Jérémie 31:51,
cité au Mt. 2:17,18). Chacun de ces enfants assassinés était «le
désir» de sa propre mère; et ainsi Hérode a accompli Daniel 11:37
dans le sens de la prophétie.
Le verset 38 (Da 11:38) se lit comme suit: "Et dans son domaine",
ou pour son établissement, "honorera-t-il le dieu des forces", ou
dieu des forteresses; "et (ou même) un dieu que ses pères ne
connaissaient pas sera l'honneur, avec de l'or et de l'argent, et des
pierres précieuses (ou coûteuses), et avec des choses plaisantes
(ou valables)."
204
pour eux-mêmes les honneurs divins, et que c'était par "forces" ou
"fortifications" qu'ils étendaient et maintenaient leur pouvoir, et
imposaient le culte qu'ils demandaient. Cet honneur leur fut
rendu par Hérode, et de la manière la plus extravagante; et il l'a
fait, bien sûr, pour se mettre en sûreté, c'est-à-dire «pour son
propre établissement», comme le texte du v.38 peut être rendu.
Cet honneur rendu par Hérode, d'abord à Jules César, puis à
Antoine, puis au conquérant d'Antoine, Auguste, était l'une des
caractéristiques les plus visibles de la politique d'Hérode. Josèphe
Flavius rapporte comment il envoya des délégations à Rome, et
aussi à Antoine et Cléopâtre en Égypte, portant les cadeaux les
plus coûteux; comment il convertit l'ancienne Tour de Strato en
un magnifique port de mer, et le nomma Césarée, en l'honneur de
César, et comment plus tard il reconstruisit Samarie, et le
rebaptisa Sébaste (Sébastos étant l'équivalent d'Auguste). Il a
construit beaucoup d'autres villes fortifiées et les a nommées en
l'honneur de César.
Le même sujet se poursuit au verset 39, (Da 11:39), qui dit: "Il
fera ainsi dans les plus grandes forteresses avec un dieu étranger
qu'il reconnaîtra et augmentera avec la gloire, et il les fera régner
sur plusieurs, et diviser la terre pour le gain, "ou" morceler la terre
pour la location."
Nous avons ici une référence à l'un des actes les plus marquants
du long règne d'Hérode, à savoir sa reconstruction du temple, et
fait de la zone du temple une forteresse pour César. Il a fait du
temple le bâtiment le plus célèbre du monde pour ses dimensions,
sa magnificence, et en particulier pour la taille des pierres dont il
a été construit, à laquelle les disciples ont spécialement dirigé
l'attention du Seigneur (Mr 13:1), et Josèphe dit qu'elles avaient
25 coudées de long, 12 de large et 8 d'épais (Ant. XV II, 3). Mais,
en le reconstruisant, Hérode prit soin de le convertir en forteresse
à ses propres fins, étant le «plus fort» du pays. Dans le cadre de ce
205
plan, il a construit sur le côté nord du temple, et en le
surplombant, une citadelle forte qu'il a appelé la tour d'Antonia,
après Mark Antony. Joseph dit: "Mais pour la Tour elle-même,
quand Hérode le roi des Juifs l'avait fortifiée plus fermement
qu'auparavant, afin d'assurer et de garder le temple, il a gratifié
Antonius qui était son ami et le dirigeant romain en l'appelant la
Tour d'Antonia" (Ant XV, 11: 4-7).
De plus cet historien dit que les places fortifiées «étaient deux,
l'une appartenant à la ville elle-même, l'autre appartenant au
temple, et ceux qui pouvaient les mettre entre leurs mains avaient
la nation entière sous leur pouvoir, car sans leur commandement.
il n'était pas possible d'offrir leurs sacrifices» (Ant., XV, 11: 7-8).
Encore Joseph dit d'Hérode que, «Quand César lui eut confié un
autre pays, il y bâtit aussi un temple de marbre blanc, fort près
des fontaines du Jourdain; et aussi "pour dire tout à la fois, il n'y
avait pas de place dans son royaume propre à ce but, qui fût
permise sans un peu de l'honneur de César, et quand il avait
rempli son pays de temples, il se répandait comme de nombreuses
marques de son estime dans sa province, et construit beaucoup
de villes qu'il a appelé Césarée "(Guerres I, 21: 2).
206
adoré de la Rome impériale) à la porte même du temple,
provoquant ainsi un tumulte et une insurrection parmi le peuple.
Ainsi, dans son domaine, il «honore le dieu des forces» (César)
dont il a partout introduit les statues comme objets de culte. Il
accomplit avec une exactitude littérale les mots: «Ainsi fera-t-il
dans les forteresses les plus fortes» (expression qui s'appliquerait
à la citadelle du temple, où il éleva la tour d'Antonia) «avec un
dieu étrange, qu'il reconnaîtra, et augmentera avec gloire "(Da
11:39). La dernière clause trouve un accomplissement saisissant
dans les efforts extravagants d'Hérode pour glorifier César, qui,
comme nous l'avons montré, dépassait toutes les limites.
LE TEMPS DE LA FIN
208
rapporte aux empereurs puis aux papes qui succédèrent à leurs
trônes jusqu'à nos jours.
CAESAR AUGUSTUS
Mais en août 1922, nous vîmes d'une étrange manière (ce qui
paraissait providentiel) un vieux livre, maintenant épuisé, dans
lequel, à notre grande surprise et satisfaction, nous trouvâmes
nos conclusions sur les faits exposés ci-dessus. et appuyée par
des preuves plus amples que nous ne l'avions nous-mêmes
recueillies. Le livre a été écrit par James Farquharson, et a été
imprimé à Aberdeen, en Écosse, en 1838. Il porte le long et
étrange titre suivant: La dernière vision et prophétie de Daniel, en
respectant quels commentateurs ont beaucoup différé les uns des
autres, montrant sa réalisation dans les événements enregistrés
dans l'histoire authentique.
Dans nos commentaires, qui suivent ici, aux versets 40-43, nous
sommes redevables à ce volume des citations tirées de la Vie de
Marc Antoine de Plutarque, qui placent l'accomplissement de ces
versets dans une lumière si claire.
211
charge, dont Cléopâtre a fourni 200, outre 20 000 talents, et des
provisions pour l'armée."
212
terrestre, néanmoins (pour citer encore Plutarque) - «Un tel
esclave était à la volonté d'une femme qui, pour la satisfaire,
quoique très supérieure sur terre, mettait toute sa confiance dans
la marine, bien que les navires n'aient pas la moitié de leur
effectif.
214
commentateur bien connu, se réfère à cette expédition et à son
échec, citant Pline, Strabon et Dio Cassius (Prideaux
'Connections, volume II, p. 605 et suiv.). L'histoire universelle,
dans une note ajoutée à leur compte de l'expédition, dit: "Le
mauvais succès qui a assisté à Aelius dans cette expédition
dissuada lui et d'autres de toutes autres tentatives sur ce pays"
(Ancient Universal History, vol XIII, p. 498).
215
Il montre ainsi comment ce grand trésor avait été accumulé
pendant les siècles des souverains macédoniens d'Égypte (les
Ptolémée), étant tiré du grand commerce des céréales du pays, et
du commerce très lucratif d'Alexandrie "à travers lequel passaient
les pierres précieuses, des perles, des épices, et d'autres produits
et marchandises riches de l'Inde, qui depuis les premiers âges ont
été en grande demande dans la partie occidentale du monde."
216
LES LIBYENS ET LES ÉTHIOPIENS
218
Rien n'était si bien calculé pour «troubler» Hérode que des
rapports que quelqu'un aspirait à son trône. Dans ce cas, il est
parmi les plus familiers de tous les faits qu'Hérode, étant mis à
néant par les hommes sages, de qui il a cherché à apprendre
l'identité du bébé nouveau-né, "était dépassé, et envoya au-
devant, et a tué tous les enfants qui étaient à Bethlehem, et dans
toutes ses côtes, à partir de deux ans et moins» (Mt 2:16; Apoc
12:4). Ainsi, nous avons un accord presque verbal avec les paroles
de la prophétie, "il ira FORT, avec GRANDE FURIE, pour détruire
et entièrement pour éloigner BEAUCOUP."
220
sans le deuil que les hommes attendent d'un roi. Pour assurer que
la nation soit plongée dans le deuil, il laissa un ordre que,
immédiatement après sa propre mort, tous les chefs des Juifs,
qu'il avait confinés dans l'hippodrome, fussent tués. Cet ordre n'a
cependant pas été exécuté.
221
répugnante; et les souffrances de la même, et de la peur de la
culpabilité, continuèrent cependant jusqu'à la dernière heure
dans un cours d'extrême méchanceté, ne cherchant aucun
remède à ses mauvaises passions, épuisant toutes les ressources
de l'habileté du médecin à atténuer sa détrempe corporelle pour
allonger sa vie misérable. Nous nous référons à Joseph Flavius
pour un compte des remèdes et des expédients auxquels il a eu
recours sur l'avis de ses médecins; qui n'ont pas réussi à soulager
ou à arrêter la maladie qui l'a coupé pendant qu'il méditait de
nouveaux crimes de cruauté incomparable: "ne cherchant aucun
remède à ses mauvaises passions, mais épuisant toutes les
ressources de l'habileté du médecin pour atténuer sa maladie
corporelle et prolonger sa misérable vie.
224
CHAPITRE X
Combien de temps?
MICHAEL LE PRINCE
"Cette description des conflits dans le monde des esprits entre les
anges rivaux préfigure l'opposition rencontrée par Zorobabel,
Esdras, Néhémie et leurs compatriotes sous les règnes des rois
perses Darius Hystaspe, Xerxès et Artaxerxès, et aussi celle qui,
plus tard, les descendants des restaurateurs de Jérusalem se sont
rencontrés aux mains des représentants syriens de l'Empire grec,
préparant ainsi le chemin pour les déclarations littérales qui
suivent (au onzième chapitre) et desquelles nous apprenons que le
royaume Perse dura. L'inimitié de la puissance mondiale envers le
peuple de Dieu serait en grande partie contenue, et les monarques
leur seraient soit positivement favorables, soit du moins
indisposés à leur nuire, mais avec l'Empire grec, en particulier
dans quatre divisions dans lesquelles il devait être brisé, un cours
différent serait poursuivi, et les descendants d'Israël en seraient
réduits, pour une saison, aux extrémités les plus terribles.
229
dans cette prophétie; et en parfait accord avec elle est le fait bien
connu que la nation juive a pris fin avec un temps de tribulation,
de détresse et de souffrances, d'une sévérité au-delà de tout ce qui
a jamais été entendu depuis le commencement du monde (voir
Deutéronome 28). De cette période de tribulation sans précédent,
Joseph Flavius dit, dans l'introduction de ses guerres des Juifs: -
«Il arriva que notre ville de Jérusalem était parvenue à un degré de
félicité plus élevé qu'aucune autre ville sous le gouvernement
romain, et pourtant elle tomba de nouveau dans le malheur des
calamités: il me semble donc que les malheurs de tous les
hommes, depuis le commencement du monde, s'ils sont comparés
à ceux des Juifs, ils ne sont pas si considérables qu'ils l'étaient.
231
ressuscitèrent au temps de la mort et de la résurrection de Christ et
qui se montrèrent vivants dans Jérusalem (Mat. 27 :52,53). D'autre
part, il peut être abondamment démontré que les mots «dormir» et
«éveiller» sont des expressions figuratives communes pour la
condition de ceux qui sont d'abord inconscients de la vérité de
Dieu, mais qui sont éveillés par un message de Lui de cette
condition. Ésaïe décrit le peuple d'Israël comme étant sous
l'influence de «l'esprit de sommeil profond» (Ésaïe 29:10); et encore
il dit, "les gens qui marchaient dans les ténèbres ont vu une
grande lumière; ceux qui habitent dans le pays de l'ombre de la
mort la lumière a brillé sur eux" (Ésaïe 9:2), que l'évangéliste
déclare avoir été accomplie par le ministère personnel du Christ
en Israël (Mt 4:14-16). Ésaïe (Ésaïe 60:1) a le sens: «Réveille-toi,
toi qui dors et ressuscites des morts, et Christ te donnera la
lumière» (Éph 5:14) et le Seigneur lui-même a déclaré que l'ère de
cet éveil spirituel était venu, quand Il a dit: "L'heure vient, et
maintenant, quand les morts entendront la voix du Fils de Dieu,
et que ceux qui entendent vivront " (Jean 5:25).). Dans ces deux
derniers passages, la référence est à ceux qui étaient
spirituellement morts, comme tous seraient d'accord.
232
Lui, et pour les pains et les poissons, le résultat fut qu'Israël fut
divisé en deux classes, ceux qui le "recevaient" et ceux qui "ne le
recevaient pas". Ainsi "il y avait une division à cause de Lui". Ses
propres mots distinguent les deux classes: "Celui qui croit en Lui
n'est pas condamné, mais celui qui ne croit pas est déjà
condamné, parce qu'il n'a pas cru au Nom du Fils unique de Dieu"
(parce qu'il n'a pas cru au Nom du Fils unique de Dieu" (parce
qu'il n'a pas cru au Nom du Fils unique de Dieu" (Jn 3:18). La
première classe s'éveilla à la «vie éternelle» (Jn 3:16), et la seconde
«à la honte et au mépris éternel» (Jn 3:36).
BEAUCOUP COURRONT ÇA ET LÀ
Le mot «courir» dans Daniel 12:4 n'est pas le mot habituel pour
l'action de courir. La Concordance de Strong dit que cela signifie
avant tout de pousser, donc de voyager ou de circuler. Ce qui aide
234
à fixer le sens, c'est que, dans presque toutes ses occurrences
dans la Bible, il est joint, comme ici, aux mots «va-et-vient» qui
signifient une couverture complète du sol. Ainsi, le prophète dit
au roi Asa: «Les yeux du Seigneur parcourent la terre entière»
(2Ch 16: 9). Jérémie dit: «Courez çà et là dans les rues de
Jérusalem, et voyez maintenant, et sachez, et cherchez», etc. (Jr
5:1); et encore, "Pleurez, et courez çà et là par les haies" (Jer 49:3).
Amos dit: «Ils iront çà et là chercher la parole du Seigneur et ne la
trouveront pas» (Am 8:12), ce qui est juste l'inverse de la Parole du
Seigneur qui les cherche. Zacharie a aussi l'expression: «Ils sont
les yeux du Seigneur, qui parcourent la terre entière» (Zec 4:10),
signifiant sa présence qui discerne tout dans chaque lieu.
Par ces écritures, donc, il semble que les mots que nous
considérons sont les plus appropriés pour décrire cette activité
mondiale en répandant la vérité de l'évangile que le Seigneur a
spécialement pressé sur ses disciples, et à laquelle l'apôtre Paul se
réfère dans les mots, «Comment croiront-ils en celui dont ils n'ont
pas entendu, et comment entendront-ils sans prédicateur, et
comment prêcheront-ils, s'ils ne sont envoyés, comme il est écrit:«
Que leurs pieds annoncent l'Évangile! paix, et apporte la bonne
nouvelle des bonnes choses" (Ro 10:14,15 , citant És 52:7). Le
messager de l'Évangile est souvent considéré comme quelqu'un
qui court, à cause de l'urgence de la nouvelle qu'il porte (Hab
2:2,3).
COMBIEN DE TEMPS?
237
montrerons plus particulièrement ci-après. C'est la même période
que celle à laquelle il faisait référence lorsqu'il a dit: "ce sont les
jours de vengeance pour que toutes les choses qui sont écrites
peuvent être remplies» (Lu 21:22), et encore, «Et, si ces jours sont
raccourcies nulle chair ne devrait être sauvés, mais pour l'amour
des élus, ces jours seront abrégés» (Mt 24:22). Alors, c'est à
propos de la durée de ces jours de détresse sans pareille pour
Israël que la question a été posée.
Nous avons ici des informations très claires qui, si nous en tenons
compte, nous feront parfaitement comprendre le moment où toute
cette prophétie devait s'accomplir. Pour le messager céleste, en
répondant à la question, a fait savoir d'abord quelle serait la durée
de la période de fermeture de "détresses tel qu'il en n'a jamais
été", et deuxièmement ce qui devait être la fin de toute la série
d'événements, "toutes ces choses, prédit dans toute la prophétie.
Les mots sont clairs et précis. Ils nous disent que le dernier acte
de tous c'était être la dispersion du pouvoir du peuple saint, et
que lorsque Dieu l'aurait accompli, alors «toutes ces choses
seraient finies». Dans le même sens sont les paroles de Christ, qui,
en disant à ses disciples ce que serait la fin de ces "jours de
vengeance", a dit qu'ils seront emmenés captifs dans toutes les
nations" (Lu 21:24).
Cela rend certain que toute la prophétie dite à Daniel par celui qui
était vêtu de lin, y compris le temps de détresse tel qu'il ne l'a
jamais été, et l'éveil de beaucoup de la poussière de la terre,
s'accomplit avant et durant la destruction de Jérusalem. et la
238
dispersion du pouvoir du peuple saint par les Romains en l'an 70.
Il apporte également une aide substantielle à la compréhension du
discours du Seigneur sur le mont des Oliviers, auquel nous
reviendrons bientôt.
Il est à noter que les deux mesures de temps ici données, 1290
jours et 1335 jours, se situent tous deux dans la période de trois
ans et une partie, donnée au verset 7, comme mesure complète du
239
temps de la fin. Cela tend encore à confirmer l'opinion selon
laquelle «une époque, des temps et une partie» signifient trois
tours complets des fêtes annuelles des Juifs, et une partie d'une
quatrième.
240
l'oblation qui à cesser, comme prédit dans Daniel 9:27, est une
chose très différente.)
241
entre les deux événements était de trois ans et une partie d'un
quart .
242
En ce qui concerne la bénédiction promise du verset 12 (Da
12:12), on peut observer que Titus a immédiatement étendu la
clémence aux survivants et a libéré ceux qui avaient été liés par
les tyrans (Wars, VI, 9, 1).
243
montrant une douleur aiguë à cause des détresses inégalées qui
devaient arriver à son peuple et à sa ville sainte et son temple.
244
cela me déconcerte de trouver une raison pour. Je ne fais
qu'indiquer le fait et vous laisser méditer pour vous-mêmes, afin
que vous sachiez combien il y a, non seulement dans la prophétie,
mais aussi dans l'histoire, qui se situe au-delà de notre portée * *
*
245
l'Apocalypse d'une façon littérale plutôt que figurative, ce qui est un
non-sens puisque cela voudrait dire qu'il existe réellement des
dragons avec sept têtes et dix cornes qui volent comme des oiseaux
dans notre ciel.
246
CHAPITRE XI
Qui sont les méchants et qui sont les sages - Plusieurs qui sont
purifiés et blanchis seront éprouvés - Ces prophéties ont-elles une
application futur.
248
L'accomplissement de cette partie de la prophétie appelle
justement une telle action décrite par Paul quand il a dit des Juifs
et de leurs dirigeants que, "parce qu'ils ne le connaissaient pas, ni
les voix des prophètes qui sont lues chaque jour de sabbat, ils les
ont accomplis en le condamnant "(Ac 13:27).
249
nationale juive, ont été «purifiés et blanchis» par le sang du Christ,
et qui ont également été sévèrement «éprouvés» pour la foi qu'ils
professaient. Et nous disons encore que de telles paroles, dans
une telle prophétie, appellent à un accomplissement spécial et
précis; car il les prive virtuellement de toute signification pour les
interpréter d'une manière qui les ferait s'appliquer à n'importe
quelle période. L'accomplissement que ces mots appellent se
trouve dans les premiers chapitres des Actes des Apôtres. On y lit
des "milliers" qui ont été sauvés, de "nombreux" prêtres ou
sacrificateurs qui sont devenus obéissants à la foi, des
«multitudes d'hommes et de femmes» qui se sont tournés vers le
Seigneur. Ceux-ci ont été purifiés et blanchis; et ensuite ils ont été
jugés avec un "procès ardent"; mais à ceux-là (car ils étaient les
«sages») il a été donné de «comprendre» les choses qui devaient
arriver à leur ville et sanctuaire à «la fin».
250
Mais "les sages", ceux qui ont été éclairés par la parole du Christ
et par l'Esprit de Dieu, ont compris la prophétie et ont assuré leur
sécurité par ce moyen; dont nous avons l'intention de parler en
détail quand nous arrivons à la prophétie de notre Seigneur sur
M. Olivet.
251
sur le mont des Oliviers, et la dernière comme l'achèvement de la
prophétie de Daniel.
252
nation contrefaite de l'Israël moderne qui est plutôt la Nouvelle
Khazarie du Sionisme sous couverture du nom Israël, de même que
le pape ou Antichrist de Rome serait donc dans ce sens celui qui
joue le rôle d'Hérode, son temple étant construit entre deux mers. La
prophétie aurait donc des résultats de destruction mondiale plutôt
que national, ce qui est fort probable vu les enjeux des intrigues
politiques et religieuses qui se déroulent présentement. Il s'agirait
donc d'une répétions des même évènements que celles qui se
produisirent au temps de Christ et des apôtres, sauf dans une
nouvelle application qui détiendrai des répercussions similaires
mais dans le sens qu'elles se rapporteraient maintenant à
l'apparition finale de Christ en ce monde de ténèbres, ce qui est
pour bientôt (2 Pierre 3:4-13). Sur cela nous devons nous baser sur
les paroles inspirées de l'Ecclésiaste qui nous dit que l'histoire a
tendance à se répéter à travers les siècles: «Ce qui a été, c'est ce qui
sera; ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, et il n'y a rien de nouveau
sous le soleil.» (Ecc. 1:9).
253
chiffres semblent donner, dans de nombreux cas, la mesure du
temps entre les événements historiques importants de l'époque et
les événements correspondants de notre époque. Tout cela
suggère la possibilité que les chiffres donnés dans le chapitre 12
de Daniel peuvent, lorsqu'ils sont faits pour signifier des années
au lieu de jours, être mesurés avec précision à partir d'un point de
départ choisi pour dire la montée (ou la chute) de la papauté
comme le pouvoir temporel, ou du mahométisme, ou à la
Révolution française, ou au déclenchement de la guerre mondiale,
ou à la prise de Jérusalem par les Turcs. De telles études ne sont
pas sans intérêt et sans valeur; mais ils ne nous fournissent pas,
à notre avis, une base sur laquelle la date de tout événement futur
puisse être prédite; et le plus catégoriquement nous le déclarons
comme notre jugement, que ni ces chiffres ni aucun autre n'a été
donné comme un moyen par lequel la date de la venue du
Seigneur Jésus-Christ peut être calculée. À ce jugement nous
sommes conduits par ses propres déclarations définies dans sa
prophétie de Mount Olivet, que nous sommes maintenant sur le
point d'examiner. D'après ces déclarations, on voit clairement que,
d'une part, le Seigneur a averti ses disciples le plus explicitement
concernant les jugements exterminateurs qui devaient tomber sur
le peuple, la ville et le temple dans cette génération, et pendant
qu'Il leur donnait une démonstration indubitable. En revanche, il
a pris les plus grandes peines pour leur faire comprendre que sa
propre venue serait à un moment inattendu et sans aucun signe
avant-coureur, sauf possiblement la destruction finale de
Jérusalem, car la Jérusalem terrestre doit disparaître pour
qu'apparaisse la Jérusalem céleste (Apoc, 17:16-18).
254
consisté à prendre l'un ou l'autre des systèmes chronologiques
existants basés sur le canon de Ptolémée, ce qu'Anstey a montré
être erroné, ou du moins indigne de confiance. Et à cet égard,
nous dirions que notre confiance dans tous les calculs du type
auquel nous faisons référence est très ébranlée par le fait que
chaque système d'interprétation produit des résultats tout aussi
remarquables, que l'on choisisse un système de chronologie ou
non, et pris comme contenant 365 jours, ou 360, ou 354 (le
dernier étant la longueur de l'année lunaire). Or, dans la mesure
où il est manifestement impossible que toutes les différentes
chronologies basées sur le canon de Ptolémée soient également
correctes, ou que ce soit indifférent que l'année, qui est l'unité de
temps dans tous ces calculs, soit d'une longueur, soit d'une autre,
nous sommes incapables de trouver dans ces systèmes
d'interprétation une base assez solide pour étayer des conclusions
arrêtées. Par conséquent, quant à l'époque de l'une quelconque
des prophéties non encore accomplies, nous n'avons aucun moyen
de fixer, ou même de rapprocher de près, l'année où elle se
produira; et cette déclaration s'applique d'une manière spéciale à
la venue du Seigneur Jésus-Christ.
255
pouvons pas non plus concevoir de raison pour laquelle, si l'on
entendait une année, le mot «jour» devrait être utilisé à la place.
256
DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE XII
258
31 Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les
enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Ac. 7. 51; 1 Th. 2. 15;
35 Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre
retombe sur vous, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de
Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et
l'autel. Ge. 4. 8; 2 Ch. 24. 21; Hé. 11. 4;
38 Voici, votre demeure va devenir déserte*. De. 28. 15-68; Ps. 69.
25; És. 1. 7; Jé. 7. 34; Mi. 3. 12; Ac. 1. 20; *prophétie sur la
destruction de Jérusalem et du temple en l’an 70 par les armées
romaines.
Ici nous avons alors une explication claire des paroles de (Da
9:24) "Soixante-dix semaines sont déterminées sur ton peuple et
sur ta ville sainte, pour finir la transgression"; et aussi des paroles
de (Da 12:10) "Les méchants feront le mal, et aucun des méchants
ne comprendra."
261
Il est évident que nous ne pouvons pas entrer avec profit dans
l'étude de la prophétie non accomplie avant d'avoir réglé nos
esprits quant aux choses prédites qui ont déjà eu lieu.
Une fois de plus, quand notre Seigneur a été conduit pour être
crucifié, et qu'a suivi une grande foule de gens, et de femmes, qui
se lamentaient de Lui, Il se tourna vers eux et dit: «Filles de
Jérusalem, ne pleurez point sur moi, mais pleurez sur vous-
mêmes et sur vos enfants; Car des jours viendront où l'on dira:
Heureuses les stériles, les seins qui n'ont point enfanté, et les
mamelles qui n'ont point allaité!. Alors ils se mettront à dire aux
montagnes: Tombez sur nous, et aux coteaux: Couvrez-nous. Car
si l'on fait ces choses au bois vert, que fera-t-on au bois sec? (Lu
23:28-31).
264
Ainsi nous percevons que, même à cette heure, les souffrances qui
devaient arriver à Jérusalem étaient plus au Seigneur Jésus que
les siennes.
CONCERNANT JÉRUSALEM
LA COLÈRE À L'EXTRÊME
266
L'apôtre Paul était l'un de ces messagers qui souffraient ainsi de
leurs mains. Parlant de cette méchanceté des Juifs, il a dit: "Qui
ont tous deux tué le Seigneur Jésus et leurs propres prophètes et
nous ont persécutés, et ils ne plaisent pas à Dieu, et sont
contraires à tous les hommes, nous interdisant de parler aux
païens afin qu'ils soient sauvés, POUR REMPLIR TOUJOURS LA
MESURE DE LEUR PÉCHÉ. POUR CELA LA COLÈRE EST VENU
SUR EUX À L'EXTRÊME" (1Th 2:16).
267
l'Évangile; car Dieu dit: «Ma justice est proche, mon salut est
sorti» et encore: «Mon salut sera pour toujours, et ma justice ne
sera pas abolie» (Ésaïe 51:5,6); Et il se réfère au «peuple au cœur
de qui est ma loi», leur disant: «Ne craignez pas l'opprobre des
hommes, et ne craignez pas leurs outrages» (Ésaïe 51: 7). Alors
vient cette promesse: "C'est pourquoi les rachetés du Seigneur
reviendront et chanteront à Sion, et la joie éternelle sera sur leur
tête, ils obtiendront la joie et la tristesse et le deuil s'enfuiront"
(verset 11). Mon opinion est que ce verset a son accomplissement
dans ceux qui sont maintenant sauvés par l'évangile; mais nous le
citons pour montrer que l'époque à laquelle cette prophétie se
rapporte n'est pas celle qui a commencé avec le retour de
Babylone. Ce qui est écrit dans les versets suivants ne peut donc
pas se référer à la capture de Jérusalem par Nabuchodonosor,
mais doit se référer à celle de l'empereur Titus: «Réveille-toi,
réveille-toi! Lève-toi, Jérusalem! qui as bu de la main de
L’ADMIRABLE la coupe de sa colère, qui as bu et sucé jusqu'à la
lie la coupe d'étourdissement. Il n'y en a aucun pour la conduire,
de tous les enfants qu'elle a enfantés; il n'y en a aucun pour la
prendre par la main, de tous les enfants qu'elle a nourris. Ces
deux choses te sont arrivées, et qui te plaindra? la dévastation et
la ruine, la famine et l'épée. Comment te consolerai-je? Tes
enfants sont défaillants, couchés à tous les carrefours des rues,
comme un cerf dans un filet, chargés de la colère de
L’ADMIRABLE et de l'indignation de ton ESPRIT DES VIVANTS.»
(Ésaïe 51:17-20).
268
non pas de vin. Ainsi a dit L’ADMIRABLE, ton Souverain, ton
ESPRIT DES VIVANTS, qui défend la cause de son peuple: Voici
j'ai pris de ta main la coupe d'étourdissement, la lie de la coupe de
ma colère, tu n'en boiras plus désormais. Et je le mettrai dans la
main de tes oppresseurs, de ceux qui disaient à ton âme:
Prosterne-toi pour que nous passions! Et tu faisais de ton dos
comme une terre, et comme une rue pour les passants.» (Ésaïe
51:21-23).
Nous ne perdons pas de vue le fait prédit par les derniers mots de
la prophétie que nous venons de citer, et par beaucoup d'autres
prophéties, qu'il doit y avoir des maux douloureux pour le monde,
détresse des nations, guerres, famines, pestes et tremblements de
269
terre; ce sont les dernières «douleurs de la naissance» dont le
«commencement», dont le Seigneur a parlé dans Matthieu 24:8. Il
ne fait aucun doute qu'il y aura des tribulations douloureuses et
des persécutions dans les "derniers jours"; et nous rappelons les
"malheurs" prédits des trois dernières trompettes, les effusions
des coupes de colère, et "l'heure de l'épreuve" qui doit "venir sur le
monde entier pour éprouver ceux qui habitent sur la terre", les
souffrances futures (qui furent une nouvelle révélation donnée par
le Christ ressuscité à son serviteur Jean) n'étaient pas ce dont il
parlait aux disciples du mont Olivet, mais ce qu'il prédisait alors
était cette «grande tribulation», qui dépassait tout ce qui était
auparavant ou depuis, qui devait venir sur cette génération de
Juifs, que la plupart de ces disciples vivraient pour voir, et dont
ils auraient besoin, et dont ils se serviraient heureusement des
avertissements et instructions qu'il leur donnait alors.
271
CHAPITRE XIII
Un peu plus tard, alors qu'il était assis sur le Mont des Oliviers,
qui donnait sur la ville, quatre de ses disciples (Pierre, Jacques,
Jean et André) lui demandèrent en privé des informations
supplémentaires sur les sujets auxquels il avait brièvement fait
allusion (3). Les paroles qu'il avait prononcées aux Juifs avaient
indiqué deux choses d'une manière générale; d'abord, qu'un
jugement sévère devait tomber sur cette génération de Juifs;
deuxièmement, que Lui-même devait revenir visiblement. Ce
dernier événement fut annoncé par ces mots: «Vous ne me verrez
plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui
vient au nom du Seigneur» (Mt 23:39).
Il est important que nous prenions note de cela, car cela explique
pourquoi le Seigneur, dans sa réponse, était si emphatique et si
pénible d'avertir les disciples de ne pas attendre sa venue au
moment du siège de Jérusalem, et de ne pas tenir compte des
rapports et des fausses prophéties qui devaient circuler à cette
époque, à savoir que le Christ était "ici" ou "là", "dans le désert" ou
dans une "chambre secrète". Cela explique aussi pourquoi Il était
si prudent de leur faire comprendre que ce qu'Il prédisait serait
l'accomplissement - pas de prophéties telles que Zacharie et (Joe
3:9-16), qui se terminent bien pour Jérusalem - mais des paroles
de "DANIEL LE PROPHÈTE", qui se terminent par des
"désolations" totales et séculaires pour Jérusalem, auxquelles
assistera "un temps de détresse" pour le peuple, "comme jamais
auparavant il n'y avait eu une nation au même moment." (Da
12:1).
2. Pour les avertir que les guerres, les commotions, les famines,
les pestilences et les tremblements de terre ne devaient jamais
être pris comme des indications que son second avènement était
proche, quoique ce sont des choses qui vont se produire avant
(24:6). Manifestement, c'était le dessein du Seigneur que son
peuple soit, dès le début, toujours dans une attitude d'attente de
Sa venue afin qu'ils ne recherchent pas des signes, mais Lui (voir
He 9:26). En outre déclaré par Edersheim: «Tout ce qui leur était
seulement communiqué était pour les préparer à cette vigilance
constante, qui a été celle du peuple de Christ, en tout temps... le
bon aboutissement de son enseignement sur le sujet - à savoir, le
sujet de sa seconde venue».
3. Pour leur donner un signe sûr, par lequel ils pourraient savoir
avec certitude que l'heure était venue pour eux de fuir Jérusalem
et la Judée.
275
LA GRANDE TRIBULATION
277
Nous avons dit que, pour autant que nous le sachions, tous les
commentateurs s'accordent à dire que les mots enregistrés par
Luc font référence à la destruction de Jérusalem par Titus. Mais
un examen attentif du récit de Matthieu montrera que non
seulement il se réfère manifestement à la même destruction de
Jérusalem, mais qu'il contient des détails qui montrent clairement
que notre Seigneur parlait d'un événement alors proche. Nous
reviendrons plus tard sur ces détails.
La question
278
disciples vinrent à lui en vis-à-vis du temple, Pierre, on qu'elles sont sur le point
particulier et lui dirent: Jacques, Jean et André lui d'arriver?
Dis-nous quand ces choses demandèrent en
arriveront, et quel sera le particulier: Mt. 24. 3; Lu.
signe de ton avènement et 21. 7;
de l'achèvement du siècle. 4 Dis-nous quand ces
Mc. 13. 1; Mc. 13. 3; Lu. 21. choses arriveront, et quel
7; Ac. 1. 6; sera le signe de leur
prochain
accomplissement? Ac. 1.
6;
279
des tremblements de terre famines et des troubles. tremblements de terre en
en divers lieux. És. 19. 2; Ces choses sont le divers lieux, et des famines
8 Mais tout cela ne sera commencement des et des pestes; et il paraîtra
qu'un commencement des douleurs. És. 19. 2; des phénomènes terribles,
douleurs. et de grands signes dans le
ciel.
280
L’ESPRIT DES VIVANTS 21. 4; par vos parents, par vos
sera prêché par toute la 12 Or, le frère livrera son frères, par vos proches et
terre, pour servir de frère à la mort, et le père par vos amis; et ils feront
témoignage à toutes les son enfant; et les enfants mourir plusieurs d'entre
nations; et alors la fin se lèveront contre leurs vous. Mi. 7. 6; Ac. 7. 59; Ac.
arrivera. parents, et leur causeront 12. 2;
d’être mis à mort. Éz. 38. 17 Et vous serez haïs de tout
[Note: La référence de 21; Mi. 7. 6; le monde, à cause de ma
Matthieu aux persécutions 13 Et vous serez haïs de désignation. Mt. 10. 22; Mc.
des disciples est tous à cause de mon nom, 13. 13;
relativement brève. Il omet mais celui qui endurera 18 Mais il ne se perdra pas
les instructions quant à la jusqu'à la fin, sera délivré. un cheveu de votre tête. 1 S.
préméditation, etc. Luc Mt. 10. 22; Mt. 24. 13; Lu. 14. 45; 2 S. 14. 11; 1 R. 1. 52;
omet la déclaration que 21. 19; Ap. 2. 7; Ap. 2. 10; Mt. 10. 30;
l'Évangile doit d'abord être 19 Maîtrisez vos âmes par
prêché. Ses «aucun votre fermeté.
cheveux ne périra» et «par
votre patience» (c'est-à-
dire votre endurance) sont
l'équivalent de «Celui qui
persévérera jusqu'à la
fin».]
281
17 Que celui qui sera au 21; seront à la campagne ne
haut de la maison ne 15 Et que celui qui est sur rentrent point.
descende point pour le toit ne descende point 22 Car ce seront des jours
emporter quoi que ce soit dans la maison, et n'y de châtiment, afin que
de sa maison; entre point pour emporter toutes les choses qui sont
18 Et que celui qui est aux quoi que ce soit de sa écrites s'accomplissent. Da.
champs ne retourne point maison; 9. 26-27; Mt. 24. 15; Mc. 13.
en arrière pour emporter 16 Et que celui qui est aux 14;
ses habits. champs, ne retourne point 23 Malheur aux femmes
19 Malheur aux femmes en arrière pour emporter enceintes, et à celles qui
qui seront enceintes et à son manteau. allaiteront en ces jours-là;
celles qui allaiteront en ces 17 Malheur aux femmes car il y aura une grande
jours-là! qui seront enceintes, et à calamité sur ce pays, et de
20 Priez que votre fuite celles qui allaiteront en ces la colère contre ce peuple.
n'arrive pas en hiver, ni en jours-là. De. 28. 53-57;
un jour de sabbat; Ac. 1. 18 Priez que votre fuite 24 Ils tomberont sous le
12; n'arrive point en hiver. tranchant de l'épée, et ils
21 Car alors il y aura une 19 Car il y aura en ces seront menés captifs parmi
grande affliction; telle qu'il jours-là une telle affliction, toutes les nations, et
n'y en a point eu depuis le que, depuis le Jérusalem sera foulée par
commencement du monde commencement du monde, les Gentils, jusqu'à ce que
jusqu'à présent, et telle que L’ESPRIT DES les temps des Gentils soient
qu'il n'y en aura jamais. VIVANTS a créé, jusqu'à accomplis. Ro. 11. 25; aura
Da. 12. 1; maintenant, il n'y en a une grande calamité sur ce
22 Et si ces jours-là point eu et il n'y en aura pays, et de la colère contre
n'avaient pas été abrégés, jamais de semblable. ce peuple. De. 28. 53-57;
aucune chair ne pourrait 20 Et si L’ADMIRABLE 24 Ils tomberont sous le
échappé; mais à cause des n'avait abrégé ces jours-là, tranchant de l'épée, et ils
élus ils seront abrégés. aucune chair n'eût seront menés captifs parmi
23 Alors si quelqu'un vous échappé; mais il a abrégé toutes les nations, et
dit: Le Christ est ici, ou: Il ces jours à cause des élus Jérusalem sera foulée par
est là; ne le croyez point. qu'il a choisis. les Gentils, jusqu'à ce que
Mc. 13. 21; Lu. 21. 8; 21 Et alors, si quelqu'un les temps des Gentils soient
24 Car de faux oints et de vous dit: Voici, le Christ est accomplis. Ro. 11. 25;
faux prédicateurs ici; ou, il est là; ne le croyez
s'élèveront et feront de point. Mt. 24. 23; Lu. 21. 8; [Note: L'avertissement
grands signes et des 22 Car de faux oints et de spécial de se méfier des
prodiges, pour séduire les faux prédicateurs faux Christs et des faux
282
élus mêmes, s'il était s'élèveront, et prophètes au moment du
possible. De. 13. 1; 2 Th. 2. accompliront des signes et siège de Jérusalem est omis
11; des prodiges* pour séduire du récit de Luc.]
25 Voilà, je vous l'ai prédit. même les élus, si c'était Luc seul dit que, après la
26 Si donc on vous dit: Le possible. De. 13. 1; 2 Th. 2. destruction de la ville, les
voici dans le désert; n'y 11; *description Juifs devraient être
allez point: Le voici dans prophétique du emmenés captifs dans
des lieux retirés; ne le christianisme contrefait de toutes les nations; et que
croyez point. Lu. 17. 23; l’ère moderne. Jérusalem devrait être
27 Car, comme l'éclair sort 23 Mais prenez-y garde; foulée aux pieds des païens
de l'orient et se fait voir voici, je vous ai tout jusqu'à ce que les temps des
jusqu'à l'occident, il en prédit. nations soient accomplis.
sera aussi de même de Les déclarations de Matt.
l'avènement du Fils de 24:27 sont trouvés dans Lu
l'homme. 17:24,37]
28 Car où sera le corps
mort, là s'assembleront les
aigles*. Job 39. 30; Lu. 17.
37; *L'armée romaine.
283
terre se lamenteront, en se grande gloire; Da. 7. 10; monde; car les puissances
frappant la poitrine, et Mt. 16. 27; Mt. 24. 30; Mc. des cieux seront ébranlées.
elles verront le Fils, 14. 62; Lu. 21. 27; Ac. 1. 11; 27 Et alors ils verront venir
l'expression humaine, 1 Th. 4. 16; 2 Th. 1. 10; Ap. le Fils, l'expression
venant sur les nuées du 1. 7; humaine sur une nuée, avec
ciel, avec une grande 27 Et il enverra ses anges une grande puissance et
puissance et une grande pour rassembler ses élus une grande gloire. Da. 7. 10;
gloire. Da. 7. 10; Mt. 16. des quatre vents, depuis Mt. 16. 27; Mt. 24. 30; Mt.
27; Mt. 25. 31; Mt. 26. 64; les extrémités de la terre 25. 31; Mt. 26. 64; Mc. 13.
Mc. 13. 26; Mc. 14. 62; Lu. jusqu'aux extrémités du 26; Mc. 14. 62; Ac. 1. 11; 2
21. 27; Ac. 1. 11; 2 Th. 1. 10; ciel. Th. 1. 10; Ap. 1. 7;
Ap. 1. 7; 28 Or quand ces choses
31 Il enverra ses anges avec commenceront d'arriver,
un grand éclat de regardez en haut, et levez la
trompette, et ils tête, parce que votre
rassembleront ses élus des délivrance approche. Ro. 8.
quatre vents, depuis un 23;
bout des cieux jusqu'à
l'autre bout. 1 Co. 15. 52; 1
Th. 4. 16;
La parabole du figuier
284
passera point que toutes que cette postérité ne cette génération ne passera
ces choses ne soient passera point, que toutes point, que toutes ces choses
arrivées. ces choses n'arrivent. n'arrivent.
35 Le ciel et la terre 31 Le ciel et la terre 33 Le ciel et la terre
passeront, mais mes passeront; mais mes passeront, mais mes
paroles ne passeront point. paroles ne passeront point. paroles ne passeront point.
Ps. 102. 26; És. 51. 6; Mc. Ps. 102. 26; És. 40. 8; És. Ps. 102. 26; És. 51. 6; Mt.
13. 31; Hé. 1. 11; 51. 6; Hé. 1. 11; 24. 35; Jn. 10. 35; Ro. 9. 6;
Hé. 1. 11;
285
l'homme. viendra, ou le soir, ou à ici, mais les paroles du
40 Alors, de deux hommes minuit, ou au chant du coq Seigneur concernant les
qui seront dans un champ, ou le matin; jours de Noé, et les jours de
l'un sera pris et l'autre 36 De peur qu'arrivant Lot se trouvent dans Luc 17:
laissé; Lu. 17. 34; 1 Th. 4. tout à coup il ne vous 26-30 .)
17; trouve endormis.
41 De deux femmes qui 37 Or, ce que je vous dis, je [Note: Chaque compte a
moudront au moulin, l'une le dis à tous: Veillez. une fin différente des
sera prise et l'autre laissée. maison viendra, ou le soir, autres; pourtant la leçon est
42 Veillez donc, car vous ou à minuit, ou au chant la même dans chacun, à
ne savez pas à quelle heure du coq ou le matin; savoir qu'aucun "signe"
votre MAÎTRE viendra. 36 De peur qu'arrivant défini ne serait donné pour
Mt. 25. 13; Mc. 13. 33; Lu. tout à coup il ne vous montrer quand le Seigneur
12. 40; Lu. 21. 36; trouve endormis. était sur le point de revenir,
43 Or, considérez ceci, que 37 Or, ce que je vous dis, je mais au contraire Son
si un père de famille était le dis à tous: Veillez. retour serait tout à fait
averti à quelle veille de la inattendu, comme l'était la
nuit le larron viendra, il venue du déluge, et comme
veillerait et ne laisserait est la venue d'un voleur.
pas percer sa maison. Lu. D'où la grande importance
12. 39; 1 Th. 5. 2; 2 Pi. 3. pour le peuple du Seigneur
10; Ap. 3. 3; Ap. 16. 15; de toujours «veiller» et
44 C'est pourquoi vous «être prêt aussi». Marc et
aussi tenez-vous prêts; car Luc ajoutent "et prient".
le Fils, l'expression Luc mentionne les choses
humaine, viendra à l'heure qui sont à craindre, et
que vous ne pensez pas. contre lesquelles les saints
doivent regarder - "fureur
et ivresse, et soucis de cette
vie."]
286
"QUAND VOUS VERREZ"
290
fait mention d'une période spéciale de tribulation (la dernière des
soixante-dix semaines de Daniel 9, (comme certains le disent)
précédant la révélation de Jésus-Christ. Ce que Paul prédit
clairement dans ce passage, et se réfère à d'autres passages
(comme (1 Th 1:10; 5:2,3) est en accord avec les paroles de Christ,
qui, parlant du temps de Son retour dans la gloire avec les anges
ont dit: Et alors, toutes les tribus de la terre pleureront (Mt
24:30,31).
291
CHAPITRE XIV
295
instantanée. Nous rappelons une fois de plus le caractère
extrêmement pratique de cette prophétie.
297
ce qui s'est passé en l'an 70, ne dit mot d'aucune autre tribulation
après celle-là. Cela interdit l'idée qu'il existe encore une autre
tribulation (et même pire) pour les Juifs. Leurs pires ennemis
pouvaient difficilement le désirer, aucune raison ne peut le
concevoir, les Écritures ne le révèlent pas, et nous devrions être
très lents à croire qu'une telle chose pourrait être. Surtout du fait
que de nos jours les Juifs n'existent plus, ceux qui portent ce nom
en nos temps modernes sont des faux Juifs, des Khazars qui
proviennent de l'ancienne Khazarie, dont la nation entière s'est
convertie au Judaïsme Talmudique. Ils formèrent le mouvement
Sioniste et s'établirent en Palestine pour fonder le faux État occulte
d'Israel qui est en réalité la Nouvelle Khazarie (voir: Les Khazars et
Israël et L'Histoire cachée du Sionisme).
298
référence à cette tribulation bien pire qui est la caractéristique
principale des récits de Matthieu et Marc tels qu'ils sont
interprétés par certains expositeurs modernes? Manifestement,
cela ne pouvait pas être. Et d'autre part, compte tenu de
l'importance donnée par Luc à la destruction imminente de
Jérusalem, et en vue également du compte tenu de l'importance
donnée par Luc à la destruction imminente de Jérusalem, et en
vue également de du compte tenu de l'importance donnée par Luc
à la destruction imminente de Jérusalem, et en vue également de
l'instructions identiques données aux disciples, telles
qu'enregistrées par les trois évangélistes, il n'est pas réaliste que
Matthieu et Marc ignorent absolument cette affliction indicible, et
décrivent - dans le même contexte identique - une autre
tribulation qui se situe dans un avenir lointain.
La déclaration trouvée dans (Lu 21:22) que ceux-ci soient les jours
de vengeance, que toutes les choses qui sont écrites peuvent être
accomplies, appelle une considération attentive. L'expression les
jours de vengeance indique une période déterminée de jugement;
et ceci est souligné par les mots, que toutes les choses qui sont
écrites, ce qui signifie, bien sûr, toutes les menaces de jugement,
enregistrées dans la loi et les prophètes, pourraient être
accomplies. Manifestement, si toutes les choses de cette nature
étaient accomplies à la destruction de Jérusalem en l'an 70, alors
il ne pourrait pas y avoir ensuite une autre (et pire) tribulation
pour Israël.
«Le Seigneur amènera une nation contre toi de loin, des extrémités
de la terre, aussi rapide que l'aigle qui vole, une nation dont tu ne
comprendras pas la langue, une nation d'une physionomie féroce,
qui ne regardera pas la personne de l'ancien. et qu'il ne soit pas
favorable aux jeunes: * * * Et il t'assiégera dans toutes tes portes ,
jusqu'à ce que tes murailles hautes et clôturées soient
descendues, dans lesquelles tu aurais cru . * * * Et tu mangeras le
fruit de ton propre corps, la chair de tes fils et de tes filles, que le
Seigneur, ton Dieu, t'aura donnés au siège et dans la détresse
avec laquelle tes ennemis t'affligeront: Ainsi, l'homme qui est
tendre au milieu de vous et qui est très délicat, son œil sera
méchant envers son frère et envers la femme de son sein, et
envers le reste de ses enfants qu'il laissera; de sorte qu'il ne
donnera à aucun d'eux la chair de ses enfants qu'il mangera;
parce qu'il n'a rien laissé dans le siège et dans la détresse, avec
laquelle tes ennemis te détruiront dans toutes tes portes. La
femme tendre et délicate parmi vous, qui n'oserait pas mettre la
plante de son pied sur le sol pour la délicatesse et la tendresse,
son œil sera mauvais envers le mari de son sein, et envers son fils
et envers sa fille, et vers son jeune homme qui sort d'entre ses
pieds, et vers ses enfants qu'elle portera; elle les mangera à cause
de tout ce qui est secret dans le siège et dans la détresse où tes
ennemis t'affligeront dans tes portes.»
Parmi les choses qui ont été écrites auparavant, et que notre
Seigneur a dit qu'elles devaient être accomplies à l'approche de la
destruction de Jérusalem, se trouvait le temps de trouble prédit
dans (# Da 12: 1), à quel moment certaines personnes de Daniel
devaient être livré, même tel qu'il devrait être écrit dans le livre.
Cette dernière expression en était venue à signifier, depuis
l'époque de Moïse (Ex 32:32), ceux qui étaient acceptés par Dieu
et qui lui appartenaient. De tels (c.-à-d., Croyants dans le
Seigneur Jésus-Christ) ont été délivrés à ce moment-là en tenant
compte de Ses avertissements.
301
L'ABOMINATION DE LA DÉSOLATION
304
Pour confirmer notre point de vue sur l'abomination de la
désolation, nous citons ce qui suit d'un ouvrage solide et
standard, Smith's Bible Dictionary: "L'abomination de la
désolation, mentionnée par notre Sauveur (Mt 24:15) comme un
signe de la destruction imminente de Jérusalem, en référence à
(Da 9:27;11:31;12:11) La prophétie référée en fin de compte à la
destruction de Jérusalem par les Romains, et par conséquent
l'abomination doit décrire une occurrence liée à cet événement .....
La plupart des gens le réfèrent à des normes ou des bannières de
l'armée romaine."
306
merveilleusement au naufrage général de leurs compatriotes; et
nous ne lisons nulle part autant que l'un d'eux a péri dans la
destruction de Jérusalem. Ainsi, dans tous les sens «à ce moment-
là», les gens de Daniel ont été délivrés, tous ceux qui ont été
trouvés écrits dans le livre».
Nous remarquerons ici une idée qui a été avancée par quelques
commentateurs (pas de proéminence pour autant que nous le
sachions), à savoir que le récit trouvé dans Luc 21 est celui d'une
prononciation différente de Christ de celle rapportée, composé en
parties de Matthieu et Marc. Cette idée est vraiment une
confirmation de ce que nous cherchons à prouver; pour ceux qui
suggèrent qu'il doit avoir reconnu que, si Luc 21 nous donne un
compte de la même déclaration que celle rapportée par les deux
autres auteurs de l'Évangile, alors il doit être que la grande
tribulation de ce dernier est la chute de Jérusalem décrite par les
anciens, et l'abomination de la désolation est la forte armée
romaine.
307
Il n'y a le fait que Matthieu et Marc indiquent l'endroit où la
conversation a eu lieu (le Mont des Oliviers), alors que Luc omet
de mentionner ce détail. Il y aurait autant de raisons de prétendre
que le Christ a enduré deux agonies différentes la nuit de sa
trahison, à deux endroits différents, parce que, tandis que
Matthieu et Marc donnent Gethsémani comme lieu, Luc ne précise
pas le nom de la localité où décrit (avec des différences le détail
des autres) qui a eu lieu.
309
supposer un accomplissement dans le futur, pour lequel il n'y a
aucune preuve?
Ainsi, selon toutes ces trois grandes prophéties que nous avons
étudiées et comparées, il devait y avoir un temps de détresse
inégalé pour Israël, suivi d'une dispersion mondiale des
310
survivants, et avec cela, l'histoire est en parfait accord; car le
temps de détresse, tel qu'il n'y en avait jamais eu ni avant ni
après, est venu dans la génération spécifiée par Christ, et a été
immédiatement suivi d'une dispersion mondiale des Juifs, qui a
duré pour longtemps; Dieu n’avait pas terminé avec eux encore. Ils
furent la cible de diffamations, d’oppressions et de diverses
persécutions, mais ils finirent par être totalement assimilés aux
cultures, coutumes et superstitions des différents peuples, se
marièrent avec des femmes étrangères, eurent des enfants incultes,
et finalement avec les siècles perdirent leur identité raciale de Juif à
ne jamais plus être retrouvée, et devinrent comme des gens
ordinaires du peuple commun au point qu’il fut impossible de les
distinguer. La race juive sémitique fut complètement effacée et
disparue pour de bon de sous les cieux.
311
entendue dans certains milieux, «des saints de la tribulation». Ce
que Jean est ici autorisé à voir, ce n'est pas une tribulation
future, mais la bénédiction future de ceux qui, sur la terre, étaient
dans une grande tribulation. Le moment où la tribulation s'est
produite n'est pas indiqué du tout. Les «cent quarante-quatre mille
marqués d'entre toutes les tribus des enfants d'Israël» (Apoc. 7 :4)
représentent simplement les enfants de la promesse au sein
d’Israël qui furent choisis pour le salut durant tout le temps de son
existence en tant que nation. Ceux-ci subirent de nombreuses
épreuves ou tribulations, comme il est indiqué dans Hébreux 11:8-
40. A eux furent ajouté par après ceux «d'une grande multitude
qu'aucun homme ne peut compter, de toutes les nations et tribus, de
tous les peuples et de toutes les langues.», c'est-à-dire de tous les
élus dont Dieu seul connaît le nombre.
313
CHAPITRE XV
314
sûrement très intéressant de savoir comment, quand et dans
quelles circonstances ces prophéties se sont réalisées. L'histoire
de Josèphe Flavius satisfait pleinement ce désir légitime; et nous
réitérons notre conviction que son récit de ces grands événements
a été préservé providentiellement. De plus, puisque Joseph n'était
pas un disciple du Christ au moment d'écrire son histoire, il ne
peut être suspecté d'avoir écrit son récit de la destruction de
Jérusalem en vue de fournir une réalisation de la prophétie du
Seigneur. Son récit a été publié en l'an 75, de sorte qu'il a été écrit
alors que les choses qu'il décrit étaient fraîches dans sa mémoire.
Leur publication à une époque où la vérité sur les sujets qu'il
racontait était connue de milliers de personnes alors en vie, est
une autre raison de notre confiance dans le récit.
"Mais," dit Josèphe, les Syriens étaient même avec les Juifs dans
la multitude des hommes qu'ils tuaient. Les troubles dans toute la
Syrie étaient terribles. Chaque ville était divisée en deux armées,
et la préservation de l'un était dans la destruction de l'autre. Ainsi
la journée se passait à répandre du sang, et la nuit dans la peur,
qui était, des deux, la plus terrible * * *
Dans certains endroits, les horreurs étaient pires parce que les
Juifs se battaient contre les Juifs. Dans Scythopolis seul, plus de
13 000 ont été tués en même temps (II 18: 1 & 2). Josèphe
rapporte le cas d'un homme éminent qui, à cause des terribles
choses qui se passent tout autour, et pour sauver sa famille d'un
sort pire, a d'abord tué son père et sa mère avec l'épée - ils se
soumettaient volontiers - et ensuite femme et enfants, prenant
finalement sa propre vie (II 18: 3). Cet incident nous donnera au
moins une vague idée des terribles conditions de ces jours de
vengeance et de colère contre ce peuple.
319
De nombreuses pages sont remplies de récits sur le massacre des
Juifs dans divers endroits. En les lisant, nous sommes
impressionnés par l'affirmation du Sauveur selon laquelle, sauf
que ces jours devraient être raccourcis, aucune chair ne devrait
être sauvée (Mt 24:22). Les calamités étaient au-delà de la
description. Ainsi, à Alexandrie, où les Juifs jouissaient des plus
grands privilèges depuis des siècles, ils furent incités à se révolter
par l'élément séditieux, et furent détruits sans pitié, et leur
destruction fut complète. Les maisons ont d'abord été pillées, puis
incendiées par les Romains. Aucune pitié n'a été montrée aux
nourrissons, et aucun regard aux vieillards; mais ils continuèrent
avec le massacre des personnes de tout âge, jusqu'à ce que tout le
lieu fût rempli de sang, et que cinquante mille fussent morts (II, 8:
8).
320
(Cetius) a été empêché de mettre fin à la guerre le jour même (II
19: 6).
321
LES JOURS DE VENGEANCE
Après que Jotapata est tombé, Joppa a été prise, puis Tibériade et
Taricheae sur le lac Gennesaret. Des milliers ont été tués, et plus
de 30 000 de la dernière place nommée ont été vendus en
esclavage. Ayant maintenant complètement subjugué Galilée,
Vespasien conduisit son armée à Jérusalem.
Vers cette époque, plus de 15 000 juifs fugitifs furent tués par les
Romains, et le nombre de ceux qui furent forcés de sauter dans le
Jourdain fut prodigieux. * * * Tout le pays par lequel ils ont fui
était rempli de massacres, et le Jourdain ne pouvait pas être
passé, en raison des cadavres qui s'y trouvaient (IV, 8, 5, 6).
327
Et maintenant, bien que les armées romaines étaient à leurs
portes, les factions belligérantes recommençaient à se détruire les
uns les autres et les innocents habitants.
Un peu plus tard, les armées romaines ont englobé la ville entière,
de sorte qu'il n'y avait plus aucune sortie de celle-ci.
329
«Alors, dit Josèphe, la famine a-t-elle élargi ses progrès et dévoré
le peuple par des maisons entières et des familles: les chambres
hautes étaient pleines de femmes et d'enfants mourant de faim, et
les ruelles de la ville étaient pleines des cadavres des vieillards.
Les enfants et les jeunes gens erraient dans les marchés comme
des ombres, tous se gonflaient de la famine, et tombaient morts,
partout où leur misère les saisissait (V. 12. 3).
331
tyrans imposait au peuple, qu'ils devaient attendre la délivrance
de Dieu (VI, 5, 2).
Quand enfin les Romains ont gagné l'entrée dans la ville, les
soldats étaient devenus si exaspérés par la résistance opiniâtre
des Juifs, qu'ils ne pouvaient pas être empêchés de se venger des
survivants. Alors ils se livraient au massacre jusqu'à en être las.
Les survivants ont été vendus en esclavage, mais à un prix très
bas, parce qu'ils étaient si nombreux, et les acheteurs étaient peu
nombreux. Ainsi fut accomplie la parole du Seigneur par Moïse, et
vous serez vendus à vos ennemis pour serviteurs et servantes, et
personne ne vous achètera (De 28:68).
332
cette ancienne alliance qui fut instituée avec gloire (2 Co 3:7,9,11),
mais qui devait disparaître.
333
CHAPITRE XVI
336
destruction de la ville sainte était proche. Nous citons plus loin
d'Edersheim: «Du figuier, sous lequel ils se reposaient cet après-
midi de printemps, ils apprendraient une parabole: on peut voir le
Christ en train de prendre une de ses brindilles, comme des
pointes ramollies éclatantes en jeunes feuilles. La distinction est
importante, car elle semble prouver que «toutes ces choses» qui
devaient leur indiquer que «c'était» près, même aux portes, et qui
étaient pour être accompli avant que cette «génération» soit
décédée, ne pouvait pas se référer aux derniers signes liés à
l'avènement du Christ, mais ont doit s'appliquer à la prédiction
précédente de la destruction de Jérusalem et de la communauté
juive, explication simple et satisfaisante des mots «Cette
génération ne passera pas avant que toutes ces choses soient
accomplies.» Si ces mots sont pris comme sa réponse à la
question: Quand ces choses seront-elles? (v.3), ils sont faciles à
interpréter; mais si leur application est remise à plus tard, elles
présentent beaucoup de difficultés. Par exemple, différer leur
application amènerait le Seigneur à contredire son affirmation
positive et catégorique selon laquelle aucun signe ne précéderait
et ne donnerait l'avertissement de son second avènement.
337
accompagnent l'accouchement. Mais il y a un caractère
décidément plein d'espoir dans ces douleurs; car ils se réalisent
dans ce qui cause la joie. Cet âge actuel est la période des
douleurs de la nouvelle ère, qui sera celle de la manifestation des
fils de Dieu.
338
Nous ferons également remarquer à ce propos que le mot douleurs
connecte la prophétie de même avec Jérémie 30:5-7 (Jer 30:5-7)
dont nous avons déjà parlé. Dans ce passage, le prophète prédit le
retour des Juifs de Babylone (Jer 30:3) et ensuite il parle du
temps de la détresse de Jacob, au sujet duquel il dit: «Demandez-
vous maintenant et voyez si un homme a des enfants? C'est
pourquoi je vois chaque homme avec ses mains sur ses reins,
comme une femme en travail», etc.
UN CONTRASTE ILLUMINANT
340
connaît aucun homme, non, pas les anges qui sont dans les cieux,
ni le fils, mais le père (Mr 13:32).
341
La deuxième parabole parle avec la même clarté. C'est en ces
mots: «Car le Fils de l'homme est comme un homme qui a fait un
long voyage, qui a quitté sa maison, et a donné autorité à ses
serviteurs, et à chacun son travail, et a commandé au portier de
veiller.» Le Seigneur lui-même a appliqué cette parabole, disant:
«Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison
se réunit au soir, à minuit, au chant du coq, ou le matin, de peur
de venir soudainement, il vous trouve endormi. Et ce que je vous
dis, je le dis à tous: Veillez.»
342
ainsi sera-t-il au jour où le Fils de l'homme quand il sera révélé
(Lu 17: 28-30). Les mots ne pouvaient pas être plus simples.
346
politique, c'est-à-dire dans la sphère des gouvernements, ou ce
que Paul appelle les pouvoirs supérieurs ou «toute personne
d'autorités élevées» (Ro 13:1).
351
harmonie avec tout ce que le Christ a dit à ce sujet, que
l'accomplissement de cette partie particulière de la prophétie a
commencé à partir de la destruction de Jérusalem, et doit être vu
dans toutes les transactions de Dieu dans le jugement avec les
puissances supérieures (Ro 13:1), à partir de ce moment-là.
353
APPENDICES
354
Il est impossible, cependant, que l'affliction actuelle des Juifs soit
considérée comme la grande tribulation du système futuriste
d'interprétation de la prophétie. Car, selon les hypothèses de base
de ce système, la grande tribulation ne se produira (et ne pourra
pas) se produire tant que les Juifs survivants n'auront pas été
reconstitués en tant que nation (ce qui s'est produit en 1948,
quoiqu'il s'agisse d'un faux Israël), auront repris possession de la
Palestine et auront reconstruit le temple à Jérusalem (ce qui est
en voie d'être réalisé), rétabli les sacrifices et les ordonnances
mosaïques, fit alliance avec un prétendu antéchrist pour la
période absurdement brève d'une semaine, et jusqu'à ce que cette
alliance soit brisée au milieu de la semaine. Car le système
futuriste exige que tous ces grands événements aient lieu dans la
semaine (sept ans) qui précède immédiatement la seconde venue
du Christ. Plusieurs de ces choses ce sont déjà réalisées de nos
jours, mais cela ne signifie pas pour autant que le système futuriste
soit valide puisqu'il s'agit d'une hérésie odieuse qui déforme la
Parole de Dieu. Les choses produites ne l'ont pas été sur la base
d'une prophétie, mais par les intrigues politiques du mouvement
Sioniste dans le but de séduire le monde avec un faux Israël qui est
non le peuple de Dieu mais le peuple de Satan.
355
population pseudo-juive estimée de l'Europe il y a dix ans était de
8 300 000; et cela a été réduit de 5.000.000. Ainsi, dans toute
l'Europe continentale occupée par l'Axe, seuls 3 000 000 de
pseudo-juifs restent vivants. Nous avons sûrement là un objet
déchirant d'une tribulation qui est incommensurablement grande.
Est-il supposable qu'une tribulation d'une sévérité encore plus
grande soit encore en réserve pour cette race affligée, et que la
bouche du Sauveur compatissant l'ait déclarée? Impossible.
357
L'un des faits les plus remarquables liés à la fin de l'histoire
d'Israël en tant que nation terrestre, et la condition de sa ville et
de ses survivants, comme nous le voyons aujourd'hui - préserver
leur fausse identité raciale de pseudo-Juifs malgré les plus cruels
et méprisants traitements auquel un peuple a été soumis, a été
clairement prédit par le grand fondateur de sa nation, dans ce qui
était presque ses dernières paroles au peuple qu'il aimait tant.
Nous citons: «Et l'Eternel te dispersera parmi tous les peuples
d'une extrémité de la terre à l'autre; et là, tu serviras d'autres
dieux, que ni toi ni tes pères n'ont connus, même le bois et la
pierre. Et parmi ces nations tu ne trouveras pas de repos, et la
plante de ton pied n'aura pas de repos; mais l'Éternel te donnera
là un cœur tremblant, une perte des yeux et une tristesse d'esprit.
Et ta vie sera suspendue dans le doute devant toi; et tu craindras
jour et nuit, et tu n'auras aucune assurance de ta vie. Le matin tu
diras: Dieu serait-il le même! et même tu diras: Dieu serait-il le
matin? par la crainte de ton cœur par lequel tu craindras, et à la
vue de tes yeux que tu verras.» (Deut 28:64-67).
358
le monde entier pour un témoignage à toutes les nations, avant
que la fin vienne.
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