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MPSI-Maths Arithmétiques & Séries entières www.chez.com/myismail
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1. Calculons
(a + 2b)4 − a4 = ((a + 2b)2 + a2 )((a + 2b)2 − a2 )
= 8 b(a2 + 2ab + 2b2 )(a + b).
2. Puisque d divise à la fois ab et a + b, il existe deux entiers k et k 0 tels que ab = kd et a + b = k 0 d.
Or les nombres a et b sont solutions de l’équation
x2 − (a + b)x + ab = 0.
Donc, on a
a2 − (a + b)a + ab = 0,
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c’est-à-dire a2 = (a + b)a − ab, soit encore a2 = d(k 0 a − k).
3. Si ab divise (a2 + b2 ), alors il existe n tel que a2 + b2 = abn.
Cette relation montre que a2 est divisible par b et b2 par a. Il existe donc k et k 0 tels que a2 = bk
et b2 = ak 0 .
4. Raisonnons par récurrence. Lorsque n = 0, n = 1, n = 2, cette propriété est vraie. Supposons que
c’est vrai pour n, montrons que c’est encore vrai pour (n + 1).
(n + 1)3 − (n + 1) = n3 + 3n2 + 3n + 1 − n − 1
= n3 + 3n2 + 2n
= n3 − n + 3(n2 + n)
= n3 − n + 3n(n + 1).
Par hypothèse, (n3 −n) est divisible par 6. De plus, 3n(n+1) est divisible par 6 car c’est le produit
de deux entiers consécutifs : si l’un est pair, l’autre impair et vice versa. Donc c’est divisible par
6.
Exercice 2
ln n
n
1) a) Á l’aide de la règle de D’Alembert on a R = lim = 1, car ln(n + 1) = ln n + ln(1 +
+∞ ln(n+1)
n+1
1
n) ∼ ln n.
ln x 1 − x ln x ln n
b) Posons f (x) = , on a f 0 (x) = 2
≤ 0 pour x ≥ 3. Donc est décroissante
x x n
X ln n
vers 0 à partir de n = 3, ainsi la série (−1)n converge car vérifie le critère spécial
n
n
de Leibniz pour les séries alternées.
X ln n
c) En utilisant la règle de comparaison d’une sèrie avec une intégrale, on a (qui
n
n≥1
X ln n Z n
ln t
est de même nature que ) converge si et seulement si dt est majorée.
n 3 t
n≥3
Z n
ln t n
X ln n
Or dt = [ln(ln t)]3 = ln(ln n) − ln(ln 3) −→ +∞, donc diverge et par suite
3 t n
n≥1
X ln n
la sèrie (−1)n ne converge pas absolument.
n
n
Z b 2 b
ln t ln t ln2 b ln2 a
d) dt = = − .
a t 2 a 2 2
2) a) Il suffit d’intégrer par rapport à t, l’inégalite : f (k + 1) ≤ f (t) ≤ f (k).
b) En sommant les inégalités précèdentes, on obtient :
Xn Xn Z k+1 Xn
f (k + 1) ≤ f (t) dt ≤ f (k)
k=n0 +1 k=n0 +1 k k=n0 +1
n+1
X Z n+1 n
X
f (k) ≤ f (t) dt ≤ f (k)
n0 +1
0 +2 k=n0 +1
Z k=n
n+1 X n Z n
f (t) dt ≤ f (k) ≤ f (t) dt
n0 +1 k=n0 +1 n0
ln x
Pour f (x) = et n0 = 3, on a en particulier
x
Z n+1 n Z n
ln2 (n + 1) ln2 4 ln x X ln k ln x ln2 n ln2 3
− = dx ≤ ≤ dx = −
2 2 4 x k 3 x 2 2
k=4
n n n
X ln k X ln k X ln k ln2 n
c) Comme −→ +∞, alors ∼ ∼ d’aprés l’encadrement
k k k 2
k=1 k=1 k=4
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