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[23-035-D-10]
JC Hess : Professeur
E Médioni : Assistant
G Vené : Ancien Assistant
Département d'odontologie conservatrice de la faculté de chirurgie dentaire de Nice France
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DÉ FINITION
La pulpotomie est une intervention qui consiste à pratiquer, à un niveau choisi, la section
de la pulpe, à éliminer la partie amputée et à placer, au contact du moignon pulpaire
radiculaire restant, une substance capable de permettre une obturation calcique naturelle
du canal, dentinaire ou cémentaire selon le cas.
A part les cas où l'intervention est pratiquée sur une monoradiculée immature, la
pulpotomie est le plus souvent réalisée sur des multiradiculées. Deux motifs à cela :
les dents multiradiculées présentent une limite réelle entre la chambre pulpaire et
les canaux : le plancher pulpaire avec les orifices des canaux ;
les monoradiculées ont une morphologie canalaire rectiligne qui autorise une
exécution facile de la pulpectomie, donc incite davantage à sa pratique que celle de la
pulpotomie ; pourquoi s'arrêter à mi-chemin quand on peut aisément aller jusqu'au
bout !
Les multiradiculées ont, au contraire, une morphologie canalaire souvent irrégulière qui
rend difficile la pénétration canalaire mécanique ; quand l'état pathologique et infectieux
de la pulpe le permet, la pulpotomie évite alors une pulpectomie incomplète.
La pulpotomie est une intervention facile. Il faut, malgré tout, la pratiquer avec beaucoup
de rigueur. La négligence, qui concourt trop souvent à sa réalisation, a été à l'origine de
très nombreux échecs et l'a fait décrier au point de la mettre au pilori de l'endodontie.
Il y a deux sortes de pulpotomies selon le mode d'insensibilisation de la pulpe :
l'anesthésie ou l'escarrification.
Dans la pulpotomie, la différence entre " sous anesthésie " et " après escarrification ", a
beaucoup plus d'importance que dans la pulpectomie. En effet, dans la pulpectomie, quel
que soit le mode d'" an-esthésie " de la pulpe (immédiate avec une solution anesthésique
ou médiate après l'action de l'anhydride arsénieux), le résultat final de l'intervention est
toujours le même : l'ablation de toute la pulpe avec une cicatrisation cémentaire.
Par contre, dans la pulpotomie, l'intervention prend une tout autre signification, selon que
persistent dans les canaux des filets radiculaires vivants ou nécrosés, puisque cela a pour
conséquences deux processus cicatriciels, dentinaire et cémentaire, diamétralement
opposés par rapport au canal : l'un est caméral, l'autre est apical.
Enfin, pour chaque variété de pulpotomie, existe une forme " haute " ou " radiculaire ",
dont les mérites ont retenu longtemps, puis retiennent à nouveau beaucoup l'attention ;
en fait, il s'agit davantage d'une " pulpectomie partielle ".
Avec la pulpotomie sous anesthésie, il s'agit d'un coiffage pulpaire ; à l'inverse des autres
interventions dentinogènes, le niveau du coiffage ne dépend plus du seul hasard et de la
seule évolution de la maladie, mais d'un acte réfléchi, d'une section volontaire dont le
niveau est délibérément choisi.
Dans la pulpotomie après escarrification, la pulpe restante est momifiée en vue d'un
maintien indéfini dans un état tel qu'il permettra sa colonisation par des cémentoblastes
qui créeront une fermeture du canal par du cément, au niveau apical.
Après escarrification et momification, c'est une intervention tout à fait originale, qui peut
paraître vétuste pour certains, mais qui, par sa conception, possède l'avantage de
permettre, encore à ce jour, la meilleure cicatrisation apicale, cémentogène.
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INDICATIONS
Bien que très voisines, elles diffèrent un peu, selon que l'on considère la pulpotomie sous
anesthésie ou après escarrification, mais elles ne s'adressent qu'à des états pathologiques
pulpaires bénins (pulpites partielles) ou à une pulpe saine.
Dès l'instant où l'on a su conserver vivantes, dans leur totalité, des pulpes enflammées, la
pulpotomie sous anesthésie a perdu sa principale indication. On n'en est plus au temps où
l'on cherchait à tout prix, et sans jamais y parvenir sérieusement, à savoir si la pulpite
était partielle ou totale pour amputer la portion coronaire malade et conserver la partie
radiculaire saine. Aujourd'hui, non seulement on a autant de succès dans le traitement des
pulpites par des coiffages (dentinaires ou pulpaires) que jadis avec des pulpotomies, mais
on conserve la totalité de la pulpe et de la dent vivante.
De plus, l'échec d'un coiffage n'est pas rattrapable par une pulpotomie, et il faut alors
extirper toute la pulpe.
Dénudation pulpaire très étendue : toute une face de chambre pulpaire est
découverte. La cicatrisation est plus rapide avec une pulpotomie qu'avec un coiffage,
car la surface de réparation des sections des filets radiculaires est plus réduite que celle
de la plaie pulpaire.
Pénétration accidentelle d'une fraise ou d'un excavateur dans la pulpe, avec
dilacération tissulaire importante et inoculation septique massive.
Pertes de substances entraînant une mise à nu de la pulpe avec impossibilité
technique de faire un coiffage :
Fractures (fig. 1) :
La non-infection de la pulpe
Il faut se souvenir que, dans la plupart des cas, les pulpites sont partielles et
plus toxiques qu'infectieuses. L'apparition de phénomènes aigus traduit la
grande proximité de la pulpe et de la carie, donc la possibilité d'infection
localisée par inoculation septique à travers la dentine décalcifiée ; en effet, cela
correspond souvent à l'exposition de la pulpe sous la dentine décalcifiée. On peut
encore envisager la momification après une première poussée de pulpite aiguë ;
au-delà, le résultat thérapeutique devient tout à fait aléatoire.
Mieux vaut, dans ces conditions, laisser dans un canal, ou dans tous, un filet
radiculaire sain, ou presque, momifié que créer un espace mort, site d'une future
infection.
Une mauvaise section peut être à l'origine d'arrachement des filets radiculaires,
au risque de vider le canal de son contenu et de créer un espace vide favorisant
le développement d'un foyer infectieux.
Pulpotomie dentinogène
Elle est communément appelée " sous anesthésie ", ou " amputation vitale ". Il
s'agit d'un coiffage pulpaire, mais de la seule pulpe radiculaire.
Pulpotomie cémentogène
Dans un cas, on apporte dans la chambre pulpaire une solution de formol seul ou
accompagné, dans les spécialités, d'autres antiseptiques et de parfums ; c'est
une boulette de coton imbibée de produit (mais très essorée, pour éviter une
dose excessive irritante pour le desmodonte), laissée quelques jours dans la
chambre pulpaire.
Si une action formolée est souhaitée, on a une double possibilité : soit la poudre
de Robin (à 10 % de trioxyméthylène dans l'oxyde de zinc) mélangée à l'eugénol
jusqu'à consistance de mastic, soit la pâte Trio de Gysi dont voici la formule :
Encadré
La pâte Trio, par contre, a une action continue. Le produit de coiffage doit être
isolé de la salive par un ciment. La pâte durcissante a le mérite d'être par elle-
même ce ciment ; elle résiste si, par inadvertance, l'obturation définitive de la
dent est défaillante ou disparaît ; tout le traitement n'est pas remis en cause par
cet incident.
La pâte molle, au contraire, est difficile à placer sans toucher les parois de cavité
(ce qui gênerait le scellement du ciment, car elle est grasse). Si une récidive de
carie intervient, elle se dissout dans la salive ; le tissu momifié se gangrène (et
une complication latéroradiculaire risque d'apparaître au-dessus de l'apex obturé
par le cément). Avec l'une ou l'autre pâte on obtient des succès. En France, on
préfère généralement les pâtes durcissantes. Les écoles suisses et germaniques
ont opté pour la pâte de Gysi.
Cette pulpotomie après escarrification est très ancienne et a été codifiée par
Witzel en 1872. Il est fait référence à des auteurs anciens, bien que plus
récemment, dans les années 60, des auteurs comme Marmasse l'aient
pleinement réhabilitée.
Certains ont bien tort de qualifier de vétuste et dépassée cette intervention, car
elle est celle qui permet la meilleure cémentogenèse cicatricielle apicale !
Technique
La pulpotomie est pratiquée en une séance quand elle est faite sous anesthésie,
c'est évident ; et elle dure, au plus, le temps de l'effet anesthésique.
Quand l'intervention est pratiquée après escarrification, elle est précédée par
une séance de mise en place de l'escharotique. Après la durée nécessaire à
l'action du médicament, la pulpotomie est aussi pratiquée en une seule séance
(la deuxième !). Il ne semble pas que la mise en place d'un pansement formolé
momifiant apporte une garantie supplémentaire au succès de l'intervention : par
contre, non seulement elle allongerait d'une séance (la troisième !)
l'intervention, mais elle augmenterait le risque d'infection de la pulpe nécrosée.
Moins on expose la pulpe nécrosée, plus on a la chance de ne pas la contaminer.
A cette remarque près, les temps opératoires sont les suivants (tableau I).
Radiographie préalable
Anesthésie
Locale ou régionale, elle est réalisée avant la mise en place du champ opératoire.
Alors que la dépose du pansement arsenical est pratiquée après la mise en place
de celui-ci, car la cavité pulpaire a déjà été trépanée pour la mise en place de
l'escharotique.
Champ opératoire
Curetage dentinaire
S'il est nécessaire, il doit être total ; il convient de rechercher le cri dentinaire. Il
est pratiqué à l'excavateur, à sec.
Selon les règles habituelles à cet acte opératoire. Toutefois, après escarrification,
la trépanation a été déjà pratiquée, lors de la pose du pansement arsenical.
Sur dent à pulpe vivante, l'hémorragie est importante, la visibilité devient nulle
et il est nécessaire de pratiquer l'hémostase au cours de cet épluchage, avant le
dernier lavage au sérum physiologique ou à l'eau oxygénée.
avec une grosse fraise boule, presque aussi grosse que la chambre
pulpaire (n0 7, 8 ou 9...) (fig. 5), on élimine, en la hachant, la pulpe camérale.
La grosseur de la fraise a son importance, car la pulpe s'entourerait autour
d'une fraise fine, et il se produirait un arrachement radiculaire dont nous
avons souligné précédemment les conséquences graves (voir : " Pulpectomie
", 23035 C10). On élimine le hachis pulpaire à l'aide d'un excavateur à tige
longue ;
avec une fraise plus petite (n0 5 en général), mais plus grosse que l'orifice
des canaux radiculaires, on prépare, de la même manière que pour les
monoradiculées, une cavité profonde de 2 ou 3 millimètres à l'orifice de
chaque canal (fig. 5 B).
Nous avons décrit des procédés d'amputation pulpaire avec accès occlusal de la
chambre pulpaire.
Exceptionnellement l'accès peut avoir lieu sur des molaires à partir de grosses
caries cervicales, sans trépanation occlusale (fig. 7).
S'il est vrai que l'on économise alors de la dentine et que l'on diminue la fragilité
de la couronne, on rend plus incertains :
Cette technique devrait être réservée à des cas d'exception. Nous préférons
obturer provisoirement la lésion cervicale, puis trépaner la dent au point
d'élection avant de faire la pulpotomie.
Séchage et hémostase
Ne jamais utiliser d'alcool pour accélérer le séchage, car on risque une reprise du
saignement.
Quand la cavité camérale est propre, on peut sécher, et même utiliser l'alcool
pour déshydrater plus facilement ; on n'a plus à redouter une nouvelle
hémorragie ni une cytotoxicité pour les cellules de la pulpe radiculaire.
Evolution et pronostic
Pulpotomie dentinogène
Contrôle clinique
Passé les suites cliniques immédiates à type de pulpite subaiguë, tout rentre
dans l'ordre.
La vitalité ne peut être contrôlée que par des tests électriques, incertains, car
toute la couronne est nécrosée.
L'échec peut se traduire par une évolution vers la gangrène, en passant ou non
par des crises de pulpite radiculaire aiguë.
Contrôle radiographique
On note, sous l'amputation, une apposition minérale qui apparaît comme une
barrière radio-opaque entre l'hydroxyde et la pulpe radiculaire (fig. 1) (fig. 8).
Contrôle histologique
La réparation est semblable à celle d'un coiffage pulpaire direct : évolution des
cellules inflammatoires consécutives à la pulpotomie en fibroblastes, puis en
odontoblastes avec formation de néodentine, d'abord amorphe puis canaliculaire
(fig. 9). Goldberg et coll. ont montré que le pont dentinaire résultait de la
coalescence de calcosphérites, avec persistance de trous.
Pulpotomie cémentogène
Contrôle clinique
Avec les pâtes durcissantes il suffit de tailler la préparation, à la fois dans la pâte
et dans la dent, puis d'obturer définitivement.
Les échecs sont relativement faibles et l'on peut affirmer qu'une pulpotomie,
après escarrification correctement exécutée, a environ 85 % de chances de
réussir.
Szymaniak a montré que les risques d'infection sont moindres après cette
pulpotomie (17,64 % sur 111 dents examinées) qu'après les extirpations
pulpaires (40 %) ; l'auteur estime que la momification est préférable à la
méthode d'extirpation... Pilz est du même avis. De plus, on ne touche pas à la
région apicale.
Contrôle radiographique
Contrôle histologique
Les études histologiques de Lutz (fig. 13), de Muller et Rebel, de Pilz (fig. 14),
entre autres, ont défini la nature cémentaire de cette substance minérale et ont
expliqué son apposition de la manière suivante : à l'instar des catguts formolés
qui se laissent réhabiter par les cellules jeunes des tissus dans lesquels on les a
placés (ce qui évite leur élimination), le parenchyme pulpaire, escarrifié et
momifié, est colonisé par des cellules provenant du desmodonte ; ces cellules
(cémentoblastes) ont, entre autres fonctions, celle de sécréter du cément, ce
qu'elles font à l'intérieur de la cavité pulpaire, d'abord à l'apex puis de plus en
plus profondément dans le canal, au fur et à mesure de leur pénétration dont la
profondeur dépend du diamètre du canal. Des phénomènes d'apposition et de
résorption peuvent se succéder, comme on le voit souvent dans le cément
tertiaire ; la cémentogenèse se fait par couches.
Mais pendant combien de temps persiste l' " âme " ? Pendant combien de temps
le canal n'est-il pas totalement obturé ?
Enfin, il faut noter l'hybridité des réactions sur une même racine : on peut noter
l'oblitération de tel orifice canalaire et le maintien ouvert de tel autre (fig. 15),
d'où un danger infectieux lors d'une reprise de traitement par faute opératoire
d'asepsie.
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PULPOTOMIE HAUTE
Encore appelée " biopulpotomie " ou " nécropulpotomie " " radiculaire ", selon
qu'on la pratique sous anesthésie ou après escarrification.
Ce n'est pas une véritable pulpectomie, car elle est largement " subtotale ",
laissant en place une partie importante de la pulpe (entre 3 et 5 mm) ; aussi
peut-on l'appeler pulpectomie partielle.
Elle a le mérite d'être une intervention radiculaire qui n'intervient pas dans la
zone incertaine et dangereuse du delta apical et du périapex. Elle évite les
problèmes posés par les interventions dans cette région (section de la pulpe ;
contacts avec le desmodonte des instruments ou des pâtes à canaux).
Elle est indiquée dans les cas de pulpites pour lesquelles la conservation vivante
de la totalité de la pulpe est impossible.
Le quart pulpaire laissé en place est rarement infecté et nécrosé dans ces
pulpites et sa conservation même vivante est possible.
Elle est pratiquée sur les pluriradiculées surtout, mais on pourrait la généraliser
à toutes les dents.
forets à main : du 20 au 35 ;
forets rotatifs : mêmes dimensions (Largo, Torpan, Beutelrock) ;
bourre-pâte Lentulo assez gros (voir tableau I).
Après épluchage des parois du canal avec une lime de Hedström, l'hémostase est
pratiquée par compression, à l'aide de mèches (imbibées d'eau oxygénée ou
d'une solution hémostatique).
C'est une intervention qui fut particulièrement à l'honneur entre 1920 et 1940, et
ses tenants assuraient qu'il s'agissait davantage d'une pulpectomie que d'une
pulpotomie.
Mais on y est revenu récemment (fig. 16), en particulier avec la " méthode No 2 "
de Sargenti, qui propose d'ailleurs des forets plus robustes.
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Fig 1 :
Fig 1 :
Pulpotomie sous anesthésie sur 11 immature présentant une fracture coronaire non pénétrante.
Coiffage à l'hydroxyde de calcium.
A. Le jour de l'intervention.
Fig 2 :
Fig 2 :
Fig 3 :
Fig 3 :
Pulpotomie sous anesthésie sur canal mésial d'une 36, chez un singe Rhésus. Coiffage au
formocrésol. Après 17 jours.
C. Pulpe d'aspect plus normal : couche des odontoblastes et présence de dentine réactionnelle
(d'après Spedding, Mitchell et Mac Donald, in : J. Dent. Research).
Fig 4 :
Fig 4 :
Schéma montrant une fracture coronaire pénétrante sur 11 (A). II y a une impossibilité de
pratiquer un simple coiffage et de faire tenir un moule. D'où pratique de la pulpotomie sous
anesthésie :
Fig 5 :
Fig 5 :
A. Destruction de la pulpe camérale avec une grosse fraise boule. Le hachis pulpaire est ensuite
éliminé à l'excavateur.
Fig 6 :
Fig 6 :
Schéma montrant la réalisation d'une amputation vitale sur une molaire inférieure : obturation à
2 étages.
Fig 7 :
Fig 7 :
Fig 8 :
Fig 8 :
A. (à gauche) bien que l'édification radiculaire soit terminée, l'opérateur a cherché à conserver
les pulpes vivantes ;
B. (à droite) résultats 1 an plus tard : on voit sur les deux dents l'oblitération minérale des
cavités pulpaires (au niveau du collet) (clichés Bouchon).
Fig 9 :
Fig 9 :
A. Noter, après 24 jours, un pont néodentinaire, mais irrégulier, avec des inclusions cellulaires
et une altération du tissu pulpaire sous-jacent.
La pulpe sous-jacente apparaît normale (clichés Spedding, Mitchell et Mac Donald, In : J. Dent.
Research).
Fig 10 :
Fig 10 :
Pulpotomie haute après escarrification exécutée sur 36, chez un garçon de 9 ans. Examens de
contrôle radiographique.
A. 1 an après
- apex de la racine distale ouvert. L'image ne permet pas de préciser avec certitude s'il s'agit
d'un apex en voie d'édification ou d'une lésion périapicale. La dent est laissée en observation.
B. 2 ans après
C. 7 ans après
D. Reprise du traitement de la seule racine mésiale. Contrôle de l'obturation des deux canaux
(incidence radiographique oblique). La dent peut être définitivement conservée et restaurée.
Fig 11 :
Fig 11 :
A. Jeune fille de 15 ans - La deuxième prémolaire a été " dévitalisée " : intervention
endodontique innommable, pouvant être assimilée à une pulpotomie après escarrification.
B. 1 an plus tard.
Fig 12 :
Fig 12 :
Fig 13 :
Fig 13 :
Sur 46, pulpotomie après escarrification. Canal distal coupé transversalement : la lumière du
canal est comblée de cément tertiaire ; tout à fait au centre, persiste encore une âme de tissu
pulpaire ; l'obturation cémentaire n'est pas encore totale (Lutz, 1923).
Fig 14 :
Fig 14 :
Fig 15 :
Fig 15 :
B. Par ailleurs un orifice de canal secondaire (et par suite, peut-être, ce canal lui-même)
demeure normal et béant, non minéralisé. La réponse cémentogène est hybride (MEB Hess,
Culiéras et Lamiable).
Fig 16 :
Fig 16 :
B Pulpotomie haute après escarrification pratiquée à l'âge de 17 ans. Recul de 10 ans : bonne
santé périapicale.
Tableaux
Tableau I.
Tableau I. - Pulpotomie.
Temps op�ratoires Instruments
Encadr� 1.
Tricr�sol ....................................... 10
cc
Cr�oline ........................................ 20
cc
Glyc�rine ...................................... 4
cc
Trioxym�thyl�ne ......................... 20
g
Oxyde de zinc .............................. 60 g