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Introduction

Les organismes des êtres vivants son doté de plusieurs systèmes essentiels dont le système
respiratoire. La respiration, Principale fonction du système respiratoire, est une activité
involontaire régie par les centres respiratoires du bulbe rachidien, bien que le cortex cérébral
puis l’influencer. Elle peut être aussi influencée par certaines substances et les nerfs. L’effet
de la stimulation du nerf vague (X) sur la respiration chez le lapin fera l'objet de notre devoir.

I. MATERIELS
Lapin ,anesthésiant ( éthyle carbamate) , fil de ligature , seringue , cathéter , ciseaux , pince
fine , coton, stimulateur , appareil dérivé de celui de Bénédict , papier d'enregistrement ,
l'encre, héparine , paillasse

II. PROTOCOLE EXPERIMENTAL


Nous avons pris le lapin et on a épilé la frange marginale de son oreille pour mettre en
exergue la veine marginale. Dans cette dernière, nous avons injecté l'anesthésiant (éthyle
carbamate) en petite volé jusqu’à ce que l’animal ne réagit plus quand on lui pince la queue.
On dépose le lapin de dos sur la paillasse et on l'immobilise à l’aide de fils. On procède
ensuite à la mise en place d’un garrot au niveau de la cuisse postérieure qu’on épile et
dissèque par la suite pour en dégagé la veine saphène sur laquelle on pratique une ligature en
deux points, puis une boutonnière avec des ciseaux fins pour pouvoir l’intuber à l’aide d’un
cathéter. Après intubation, on enlève le garrot et on procède à l’injection de l’héparine dans la
veine saphène par le cathéter pour empêcher la coagulation du sang. On effectue ensuite une
incision longitudinale dans la région médiane du cou (après l’avoir épilé). Puis on dégage la
masse musculaire couvrant la trachée afin de pouvoir y faire une ouverture entre deux
anneaux, ouverture par laquelle on introduira le cathéter relié à l’appareil dérivé de celui de
Bénédict. On isole par la suite le nerf pneumogastrique sur lequel on applique des
stimulations électriques efficaces. On sectionne ensuite ce nerf et on recommence les
excitations électriques, cette fois sur le bout central puis sur le bout périphérique. On observe
les effets sur la respiration grâce aux tracés du stylé imbibé d'encre sur le papier
d’enregistrement enroulé autour du cylindre de l’appareil dérivé de celui de Bénédict.

III. RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION DES ENREGISTREMENTS

A. ETUDES DE LA RÉSPIRATION NORMALE : Observation et


interprétation
Après avoir préparé l’animal et intégrer le cathéter dans sa trachée on observe sur le papier
d’enregistrement un pneumogramme constitué par des cycles respiratoire avec des rythmes et
amplitudes constant. Chaque cycle respiratoire est constitué d’une phase ascendante et d'une
phase descendante qui correspondent respectivement à l'expiration et à l'inspiration.
L’inspiration est le temps au cours duque l’air entre dans les poumons. Il s’agit d’un
mécanisme actif dont le but est d’augmenter le volume de la cage thoracique. Elle est liée à la
contraction des muscles inspirateurs telque… tandisque l'expiration est caractérisée par
l’expulsion de l'air des poumons. C’est un phénomène passif qui réduit le volume de la cage
thoracique, et résulte du retour au repos des muscles inspirateurs.

B. OBSERVATION ET INTERPRÉTATION DE LA STIMULATION


DU NERF VAGUE EN ENTIER

a. Observation de la première excitation du nerf vague (Xe1)


Sur la partie du pneumogramme qui correspond à cette première excitation, nous constatons
que le rythme et l’amplitude ne sont plus du tout constant. Au début de l’excitation, on
remarque que l'inspiration en cours a été interrompu sans atteindre son amplitude normale et
qu’elle a été enchaînée en même temps par une expiration qui a fait son amplitude
approximativement normale, bien qu’elles dépassent les autres sommets. Les inspirations et
expirations qui suivent son de courte durée jusqu’à ce qu’elle ne commence a augmenté
d’amplitudes pour enfin devenir normal. Au cours de cette période on constate que le rythme
a diminué ce qui traduit le ralentissement de la respiration.

b. Observation de la deuxième excitation du nerf vague (Xe2)


Les observations ici traduisent les mêmes effets que précédemment : une diminution de
l’amplitude et du rythme des cycles respiratoires au cours de l’excitation Sauf qu’ici, les
amplitudes respiratoires bien que diminuée reste quasiment constant jusqu’à la fin de
l’excitation ou elles tendent à se normaliser.

c. Observation de la troisième excitation du nerf vague (Xe3)


Cette partie traduit mieux l'effet de l'excitation du nerf vague sur la respiration. Cette
excitation se présente sur le pneumogramme par un plateau continu et descendant, traduisant
l’apnée, qui est suivi par des amplitudes de plus en plus grande qui finissent par devenir
normale.

d. Observation de la quatrième excitation du nerf vague (Xe4)


Ici, le plateau observé n’est pas aussi important que précédemment et Il est suivi de prés par
des amplitudes constantes qui n’atteignent pas la norme mais qui finissent par se normalisé.
L’excitation du nerf vague en temps normal entraîne des modifications très importante qui
consiste en une inhibition complète des mouvements respiratoires (apnée) et ses
modifications persistent aussi longtemps que l’excitation. Dans la plupart des résultats
obtenus ici, on observe des phénomènes d’échappement comme si l’animal continuait de
respirer alors qu’il devrait être en apnée ; cela est dû à un mauvais isolement du nerf
pneumogastrique.

C. OBSERVATIONS ET INTERPRETATIONS DES EXCITATIONS


FAITE APRES LA SECTION DU NERF VAGUE
a) Observation de la première excitation du bout centrale ( XBC1 )
Au cours de cette stimulation, les cycles respiratoires observés ont quasiment les mêmes
caractéristiques que l’excitation précédente : les amplitudes ont diminué et le rythme est lent
mais au niveau des sommets supérieurs, on observe de petits plateaux. Après l’excitation, le
rythme et l’amplitude deviennent normales.

b) Observation de la deuxième excitation du bout centrale (XBC2 )


Ici, On observe un plateau quasiment similaire à celle de la 3e excitation du nerf entier, mais
elle est suivie ici par des cycles respiratoires d’amplitude moins importante que les amplitudes
normales, avant que les cycles ne redeviennent normaux.

c) Observation de l'excitation du bout périphérique ( XBP )


Cette excitation n'a aucun effet apparent sur la respiration normale : le rythme est régulier et
les amplitudes sont constant et semble normal.
Étant donné que le nerf vague est un nerf qui amène les informations aux centres respiratoire,
la section de ce dernier fait que seul le bout central est connecté au centre et le bout
périphérique ne l'est pas. C’est pourquoi l’excitation du bout périphérique n'a pas changé les
cycles respiratoires alors que les résultats de l'excitation du bout central sont quasi similaires à
ceux de l’excitation du nerf pneumogastrique entier.

Conclusion
Ces deux expériences : d’excitation du nerf vague entier et de section du nerf puis d’excitation
des deux bouts nous montrent d’une part qu’il existe dans ce nerf des fibres capable
d’influencer les mouvements respiratoire tout en provoquant un apnée par son excitation fort
et d’autre part que le nerf vague est un nerf sensitif ( qui amène les informations au cerveau ) .

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