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TD 3 : Nutrition et métabolisme

Exercice :
on se propose d'étudier expérimentalement l'action de deux substances le tryptophane
et le chloramphénicol sur la croissance d’une souche de Salmonella typhi
I- action du tryptophane
1- On ensemence en parallèle avec une suspension de Salmonella typhi
un milieu minimum dépourvu de tryptophane et
un milieu minimum contenant 30 mg/l de tryptophane
un milieu minimum contenant 1 ml d'un hydrolat protéique,
au bout de 24h d'incubation on observe une croissance sur le milieu contenant le
tryptophane et celui contenant 'hydrolat protéique 
a- que peut-on déduire
b- comment appelle-t-on une substance tel que le tryptophane
en donner une définition précise
c- comment qualifie-t-on le comportement nutritionnel de statut Salmonella
vis-à-vis du tryptophane
2- On ensemence un inoculum de 105 bactéries dans un tube contenant 9 ml de milieu
minimum liquide auquel on ajoute 0,1 ml d'une solution de tryptophane à la
concentration 0,3g/l et 0,9 ml d'eau distillée
a- calculer la concentration du tryptophane en mg/l de milieu
II- action du chloramphénicol 
1- on ensemence avec un inoculum constant de 103 bactéries une série de 10
milieux minimum liquides contenant du tryptophane en quantité suffisante
et ne diffèrent que par leur teneur en chloramphénicol.
au bout de 18h d'incubation à 37°C, on dénombre les bactéries vivante dans
chaque milieu
les résultats sont présentés sur le graphique de la figure ci-dessous 
a- analyser l'allure de la courbe
b- définir et déterminer graphiquement la concentration minimale
inhibitrice des chloramphénicol vis-à-vis de Salmonella typhi
2- les tubes numéro 9 et 10 sont limpides, on les incubes à 37°C, après
24 h on constate que l'un des deux tubes est resté parfaitement
limpide alors qu’un léger trouble est apparu dans l'autre
a- commenter et interpréter ce phénomène
I- Tryptophane et Chloramphénicol
I - Action Du Tryptophane
a - Salmonella typhi nécessite le tryptophane
b - facteur de croissance
c - auxotrophe

II-
9ml + 0,9ml + 0,1ml solution tryptophane de concentration 0,3g/l
0,3g/l → 300mg/l On ajoute 0,1ml

300 mg → 1000 ml
X mg → 0,1 ml => X = (0,1x 300)/10000 = 0,03mg

0,03 mg → 10 ml => X = (0,03x1000)/10 = 3mg /l

X mg → 1000 ml

donc [try] = 3mg/l


I.2 Action du chloramphénicol
plus la concentration augmente plus le nombre diminue

Effet bactériostatique+ ou- important


du tube 1 au tube 5

Effet bactéricide +ou- total du


tube 6

CMI ? 3,75 µg/ ml


- Effet bactéricide total dans le tube qui reste limpide
- Dans l’autre trouble (9) → développement des rares bactéries
survivantes à la suite de l’inactivité du chloramphénicol
(instabilité)
I- métabolisme respiratoire
1- pour rechercher le type respiratoire de trois bactéries :
Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli et Clostridium sporogenes,
On les ensemences en gélose profonde viande-fois dont la composition est :
- Base viande-foie 30g
- Glucose 2g
- agar 6g
- eau distillée 1L
les résultats obtenus après 24 h d'incubation sont donnés par la figure A
a- quel est le type respiratoire de chacun de ces bactéries
b- préciser pour chacun de ces trois cas la nature de l'accepter final
d'électrons
c- justifier l'absence de culture de Clostridium sporogenes dans la partie
supérieure du tube et le développement de Pseudomonas aeruginosa,
Escherichia coli dans cette zone 

 
2- la figure B montre la différence de comportement de Pseudomonas
aeruginosa ensemencé en gélose profonde viande-fois et en gélose de
veillon,
Expliquer le résultat obtenu en gélose de veillon sachant que la
composition de ce milieu est :
- Macération de viande de bœuf 50 ml
- Glucose 10 g
- Gélose 8 g
- Peptone 20 g
- Nitrate de potassium 1g
- Eau 500 ml
a- comment désigne-t-on le processus métabolique mis en œuvre
b- quel est l'accepteur final d'électrons 
Métabolisme Respiratoire
3- Haemophilus influenzae ne se développe en gélose viande-fois que
lorsque ce milieu est enrichi en facteur V et X ,
la figure C donne les résultats obtenus pour ce germe 
a- comment désigne-t-on des germes qui ont un tel comportement
b- sachant que :
- le facteur X et un précurseur des cytochromes et que
- le facteur V est un du NAD
interpréter les résultats obtenus

4- la figure D indique les résultats obtenus dans le cas h Haemophilus para

influenzae
quelle est l'exigence de ce germe
II- Rhodospirillum rubrum est une bactérie qui peut se multiplier
- en aérobie, à l'obscurité en utilisant comme substrat des substances
organiques de natures diverses (alcool, acide gras, acide aminé …)
- en anaérobiose à la lumière et en présence des substances organiques
déjà citées (dans ce cas si on marque au 14C le CO2 du milieu,
les bactéries incorporent le carbone radioactif dans leur constituants
organiques)
a- quel est le type respiratoire du Rhodospirillum rubrum en anaérobiose
b- quel est le type trophique en aérobiose? préciser le rôle des substances
organiques dans ce cas ?
c- quel est le type trophique en anaérobiose? quel est le rôle du CO2
d- quels sont les autres types trophiques bactérienne ? en préciser les
principales caractéristiques
IV- quelles sont les bactériens qui peuvent croître dans un milieu ne
contenant ni composés organique ni aucun substrat oxydable
autre que NH4CL (chlorure d'ammonium) incuber en aérobiose à
l'obscurité
1- Métabolisme respiratoire
a-  Type respiratoire
•Pseudomonas aeruginosa 
culture en surface : bactérie aérobie stricte
→ respiration aérobie
 
•Escherichia coli 
culture en surface et en profondeur: bactérie aéro-anaérobie
- en présence d’O2 → respiration aérobie
- en absence d’O2 → fermentation
 
•Clostridium sporogenes 
culture en profondeur uniquement : bactérie anaérobie stricte

→ fermentation
b- Nature de l'accepteur final d’électrons

- Pseudomonas aeruginosa :
Voie oxydative, chaine respiratoire membranaire avec
O2 comme accepteur final d’e-

- Escherichia coli :
- en présence d’O2 Voie oxydative, chaine respiratoire
membranaire avec
O2 comme accepteur final d’e-
- en absence d’O2 → fermentation avec
composé organique comme accepteur final d’e-

- Clostridium sporogenes 
absence d’O2 → Fermentation :
composé organique comme accepteur final d’e-
Rappels :
A côté de la phosphorylation oxydative, d'autres voies existent en particulier
la voie oxydative directe qui fait intervenir des enzymes auto oxydables
(catalases, peroxydases ou superoxydase dismutase ).
Ces enzymes transfèrent les e- du substrat oxydable à O2 avec formation
de puissant agents oxydants : H2O2 : (peroxyde d’ hydrogène)
O2— : (radical superoxyde) ;
OH : (radical hydroxyle)
FADH2 + O2 → H2O2
  Catalase
H2O2 → H2O + 1/2 O2
Peroxydase
H2O2 + 2H+ + 2e- → 2H2O
  Superoxydase dismutase
2O2- + 2H+ → O2 + H2O2
Catalase
H2O2 → 2 H2O + O2
c- Justification
- Oxygène est toxique pour Clostridium sporogenes :
fomation de peroxyde car il y’a absence d’enzymes type
Catalase et peroxydase chez la bactérie
- Oxygène est utilisé par les deux autres espèces bactériennes 
H2O2 ou peroxyde produits éventuellement sont neutralisées

par ces enzymes Catalase et peroxydase.


2
a- Le développement de la bactérie Pseudomonas aeruginosa en
profondeur en milieu Gélose Veillon montre qu’elle peut se
développer en anaérobiose.
elle réalise la respiration anaérobie qui est la respiration nitrate

b- l’accepteur final d’électrons : le nitrate (NO3-)


aérobie stricte et peut être anaérobie suite à l’ajout de Nitrate de

potassium (1g)
3
a- les deux bactéries sont auxotrophes aux facteurs de croissance
b- Haemophilus influenzae est une bactérie aérobie anaérobie
facultative, qui exige :
- facteur X : composant des cytochromes qui est indispensable
au fonctionnement de la chaîne respiratoire
- facteur V ou NAD+, coenzyme de la chaîne respiratoire
et des réactions de fermentation.
Haemophilus parainfluenceae n’a besoin que de
facteur V pour se développer (n’est auxotrophe que pour V)
II . Rhodospirillum rubrum

a- la respiration est aérobie car l’accepteur d’électron est l’oxygène


moléculaire (O2) : Germes aérobies.
b- Chimioorganotrophe :
utilisent l’énergie de l’oxydation de produits chimiques organiques
( donneurs d’électrons )
rôle des substances organiques source de carbone et source d’énergie
Grâce à la phosphorylation oxydative des substances organiques :
synthèse d’ATP
c- Photoorganotrophe :
puisent leur énergie des radiations lumineuses.
Elles nécessitent des composés organiques comme source d’électrons et

de H+ ( donneur d’électrons ) rôle du CO2 : source de carbone, sera


réduit ( accepte H+) puis fixé pour donner des substances organiques
(glucose par ex. ). ( radioactivité dans les constituants organiques)
4

Source Nature du Nature de Catégories des êtres


Types trophiques d’énergie donneur rôle la source vivants
d’H+ et d’e- de carbone

Végétaux supérieurs, algues


Minéral Synthèse Cyanophycée,
Photolithotrophes Lumière organique d’ATP CO2 certaines bactéries
réduction photosynthétiques.
de NAD+ Certaines
Minéral
Photoorganotrophes Lumière ou NADP+ CO2 Bactéries
organique

Oxydoréduction
Chimiolithotrophes chimique Synthèse CO2 Certaines bactéries
Oxydoréduction d’ATP Animaux sup. Protozoaires
Chimioorganotrophe chimique réduction organique Champignons
s du produit Majorité des bactéries

Autotrophe : captable de générer sa propre matière organique à partir de déliements


minéraux
Auxotrophe : incapable de synthétiser un composé organique nécessaire a son
développement
Hétérotrophe : recourt aux matières organiques exogènes
Paratrophe : tire son énergie de l’hôte qu’il parasite
Prototrophe : synthétise les substances nécessaire à sa prolifération dans un milieu
minimum
III
Quelles sont les bactéries qui peuvent croître dans un milieu ne
contenant aucun composé organique ni aucun substrat oxydable
autre que NH4CL (chlorure d’ammonium) incubé en aérobiose et à
l’obscurité ?

Source de carbone : CO2


Ne peuvent se développer que les autotrophes
(Bactéries photosynthétiques et la plupart des chimiolithotrophes)
A l’obscurité :
On élimine les bactéries photosynthétiques donc il s’agit de
chimiolithotrophes (source d’énergie chimique : oxydation de NH4+)

Donc respiration aérobie avec :


donneur d’électron : Chlorure d’ammonium
accepteur d’électron : oxygène O2
Seules les bactéries nitreuses ( types Nitrosomonas)
peuvent se développer.
STOP
E.Coli Hfr : Lac+ Mal+ Thr+ His+ Leu+ Strs
E.Coli F- : Lac- Mal- Thr- His- Leu- Strr

Quatre échantillons du mélange sont prélevés à des temps variables :


t1=7 min, t2= 12min, t3=20min, t4= 50min
- milieu A : milieu minéral minimum + str + Lac + His + Thr + Leu ;
- milieu B : milieu minéral minimum + str + His + glucose;
- milieu C: milieu minéral minimum + str + glucose.
Après incubation :

t1=7 min .→ aucune croissance

t2= 12min. →croissance sur le milieu B


t3=20 min → croissance sur le milieu A et B
t4=50 min → Croissance sue les milieux A, B et C

Hfr ?
F- ?
Milieu minimum ?
Agitation violente au mixer. Pourquoi ?
1. Hfr ne peut croître sur A car : StrS
F- ne peut croître sur A car : Lac-

Les génotypes des bactéries pour les caractères considérés capables de croître sur :
Milieu A est : Strr Lac+
Milieu B est : Strr Thr+ Leu+
Milieu C est : Strr Thr+ Leu+ His+

2. t1=7 min : pas de recombinaison (temps d’établissement des ponts)


t2= 12min :passage des caractères Thr+ et Leu+.
t3=20min : passage des caractères Thr +, Leu+ ,Lac+.
t4= 50min passage des caractères Thr +, Leu+, Lac+, His+

3. On peut établir une carte chromosomique pour les caractères étudiés

Ordre de passage .
← Thr+ , Leu+, Lac+, His+, Mal+.
Ou ← Leu+, Thr+ , Lac+, His+, Mal+
Mal+ , His+, Lac+, Leu+, Thr+ →
Ou Mal+ , His+, Lac+, Thr+ Leu+, →

Thr+ Leu+ Thr+


Lac+
Leu+
Leu- Thr-

Lac+

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