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Rapport de Stage

thème

Généralité sur la télécommunication

présenté par : BOULHRAM Lysa


Encadré par : GJAMILA Harrat

Juillet 2022
Table des matières

1 Introduction générale 4

2 présentation de L’entreprise 5
2.1 Ericsson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Structure d’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2.1 équipe implémentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2.2 équipe Initial Tunning . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.3 équipe D’optimisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

3 Généralité sur la télécommunication 7


3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2 Notion de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.1 cellule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.2 Fréquence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2.3 Bande de fréquence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2.4 Interférence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2.5 Antenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2.6 handover/handoff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.3 Les réseaux GSM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.1 Architecture du réseau GSM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.2 Interfaces réseau GSM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.4 Les réseaux UMTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.4.1 Architecture du réseau UMTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.5 Les réseaux LTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.5.1 Architecture du réseau LTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

4 Introduction sur les KPIs 20


4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
4.2 L’objectif de l’optimisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4.3 La Qualité de Service (QOS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4.4 Les KPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4.4.1 La hiérarchie des KPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4.4.2 KPI Hierarchical Structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.4.3 Example KPI Structure (LTE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.4.4 Mesure statistique de la KPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.4.5 Mesure de test sur site (ou Drive Test) KPI . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.4.6 Principe d’extraction des statistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.4.7 Compteurs des KPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

2
5 Canclusion 30

3
Chapitre 1

Introduction générale

Au cours de cette dernière décennie,l’industrie des communications mobiles a connu un essor


prodigieux . Actuellement, des millions d’abonnés profitent des services offerts par les réseaux
cellulaires. La plupart utilise les réseaux GSM (Global System for Mobile Communications)
avec des fréquences basses (dans la bande 900 MHz).
De nos jours, la téléphonie mobile se banalise. On le doit à la conjonction de l’avè nement du
numérique, l’accroissement des performances, et aux différentes avancées technologiques. Mais
le facteur déterminant fût sans doute la cristallisation autour de la norme GSM qui reposent sur
l’utilisation de fréquences radio. Le nombre de fréquences allouées à chaque opérateur étant li-
mité les fréquences doivent être réutilisées. D’autant plus, il existe des contraintes d’interférence
qui limitent leurs réutilisation.
Le premier chapitre présentera l’organisme d’accueil Ericsson, ou s’est déroulé notre stage
pratique.
Le deuxième chapitre portera quelques notions de la télécommunication avec un apèrçu sur
l’architecture des réseaux GSM et UMTS et LTE.
Le troisième chapitre abordera une initialisation sur les KPI . Nous clôturons ce rapport par
une conclusion générale.

4
Chapitre 2

présentation de L’entreprise

2.1 Ericsson

Ericsson, une société suédoise fondée en 1876 par Lars Magnus, leader mondial sur le mar-
ché des technologies de télécommunications et des services aux opérateurs. Numéro un sur le
marché des technologies mobiles 2G, 3G, 4G et 5G, c’est une entreprise qui accompagne les
opérateurs dans la gestion des réseaux utilisés par plus d’un milliard d’abonnés, tout en étant
à l’avant-garde dans le domaine des services managés. Présent dans plus de 175 pays, Ericsson
fournit à ses clients des solutions technologiques innovantes et durables qui répondent à son
ambition d’être l’acteur numéro un dans un monde « tout communiquant »

2.2 Structure d’accueil

2.2.1 équipe implémentation

- Choix et implantation des sites radio sur les diverses régions.


- Assurer la couverture conformément aux exigences de la licence.

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2.2.2 équipe Initial Tunning

-Etablir le suivi de la qualité de service et l’impact lié a l’introduction de la nouvelle solution


ou équipement.
-Elaborer le rapports et l’états orienté du dimensionnement du réseau.
-Analyse minutieuse des KPI’s en se basant sur leurs évolution, afin de signaler toute les ano-
malies détectées aux services adéquats avec un maximum de détails, toute en assurant le suivi
jusqu’à résolution.
-Le suivi des performances d’accessibilité du réseau et le maintien de la qualité de service d’ac-
cessibilité.
-Suivre les projets liés aux nouveaux services (équipements ou solutions).

2.2.3 équipe D’optimisation

-Suivi de la qualité du service.


-Amélioration du plan de fréquence.
Amélioration/Modification de la couverture et de la qualité.
-Règlement des cellules ayant une mauvaise performance.

6
Chapitre 3

Généralité sur la télécommunication

3.1 Introduction

Les évolutions technologiques dans le monde ne cessent de s’accentuer à haute cadence,


notamment pour les systèmes de télécommunications mobiles. Durant ces dernières années,
les réseaux radio mobiles ont eux une expansion sans précédent en termes decapacité et en
nombre d’abonnés.Les mobiles emploient pour la plupart d’entre eux 4 technologies basées sur
les réseaux cellulaires d’antennes le GSM (Global System for Mobile Communications) aussi
appelé 2G ,l’UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) aussi appelé 3G et le LTE
(Long Term Evolution) aussi appelé 4G. depuis l’apparition de la téléphonie mobile, les réseaux
utilisés n’ont cessé d’évoluer pour proposer une qualité de service toujours plus grande.

3.2 Notion de base

3.2.1 cellule

Une cellule, c’est la surface sur laquelle le téléphone mobile peut établir une liaison (an-
tenne) avec une station de base déterminée (BTS). Les cellules sont généralement représentées
sous forme d’hexagones mais la réalité du terrain est bien différente de ce modèle théorique,
notamment en zone urbaine (forte densité d’utilisateurs) où de nombreux obstacles empêchent

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une propagation linéaire. Le principe consiste à diviser une région en un certain nombre de
cellules qu’on appelle site désservies par un relais radioélectrique (la BTS) de faible puissance.
Ces cellules doivent être touchés par la surface couverte. La capacité d’une cellule en Mbits/s
ne dépend pas de la taille de la cellule.

3.2.2 Fréquence

En physique, la fréquence désigne en général la mesure du nombre de fois qu’un phénomène


périodique se reproduit par unité de temps, C’est-à-dire le nombre de fois qu’un phénomène
temporel régulier se reproduit identique à lui-même par intervalle de temps donné.
L’unité de fréquence étant l’hertz (hz), les fréquences sont exprimées :
- En kilohertz (Khz), jusqu’à 3 000 Khz inclus.
- En mégahertz (Mhz), au-delà de 3 Mhz, jusqu’à 3 000 Mhz inclus.
- En gigahertz (Ghz), au-delà de 3 Ghz jusqu’à 3 000 Ghz inclus.

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3.2.3 Bande de fréquence

Une bande de fréquence est utilisées en communication GSM, elle représente un en- senmble
continue de fréquences compris entre deux fréquences.

3.2.4 Interférence

On parle d’interférence lorsqu’un point donné de l’espace de couverture reçoit en plus du


signal utile (assurant le service) un signal dit interférent de puissance relativement élevée et
porté sur une fréquence identique ou adjacente.

3.2.5 Antenne

Une antenne est un émetteur-récepteur de signaux radioélectriques pour les communi- ca-
tions mobiles qui convertit des signaux électriques en ondes électromagnétiques (et réciproque-
ment). Il en existe plusieurs modèles : antennes fixes, antennes à déployer, antennes internes
...ect

3.2.6 handover/handoff

Une des procédures les plus complexes dans un réseau cellulaire est le transfert in- ter-
cellulaire (ou Handoff). En effet, le fait qu’un abonné se déplace peut engendrer le besoin de
changer de canal (fréquence) ou de cellule, le handover permet à un abonné de poursuivre sa
communication sans coupure (Handover inter-cellulaire). Le mobile peut également effectuer
un handover à l’intérieur de la cellule si le signal devient faible par exemple (on parle alors de
handover intra-cellulaire). On retrouve quatre types de handover(Transfert) :
– Transfert de canal dans une même cellule.
– Transfert de cellules contrôlées par la même BSC.

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– Transfert de cellules appartenant au même MSC, mais contrôlées par différents BSC.
– Transfert de cellules contrôlées par des MSC différents.

3.3 Les réseaux GSM

En 1982, le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM est créé par la Conférence Européenne
des administrations des Postes et Télécommunications (CEPT) afin d’élaborer les normes de
communications mobiles.
Le réseau GSM a été conçu pour offrir principalement un service de téléphonie orienté circuit
et permet aussi le transfert des données à un débit limité de 9,6 kbit/s. : il utilise les bandes
de fréquences comprises entre 900 MHz et 1800 MHz.

3.3.1 Architecture du réseau GSM

Architecture du réseau GSM peut être divisée en trois sous-systèmes.


(1) Station Mobile MS
La Mobile Station (MS) est composée du Mobile Equipment (le terminal GSM) et de la carte

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SIM (Subscriber Identity Module), ceux sont les deux seuls éléments auxquels un utilisateur
a directement accès. Ces deux éléments suffisent à réaliser l’ensemble des fonctionnalités né-
cessaires à la transmission et à la gestion des déplacements. La carte SIM est une petite carte
dotée d’une mémoire et d’un microprocesseur, qui sert à identifier l’abonné indépendam- ment
du terminal employé, il est donc possible de continuer à recevoir et à émettre des appels et
d’utiliser tous ces services simplement grâce à l’insertion de la carte SIM dans un terminal
quelconque.
(2) Le sous système radio BSS
Le sous-système radio est l’ensemble des constituants du réseau qui gère l’échange et la trans-
mission des voix par mobile. Il est constitué de plusieurs entités dont le mobile, la station de
base, et un contrôleur de station de base.
a- la station de base BTS
Le BTS utilisé dans un réseau GSM comprend les récepteurs émetteurs radio et leurs antennes
associées qui émettent et reçoivent pour communiquer directement avec les mobiles. Le BTS est
l’élément déterminant pour chaque cellule. Le BTS communique avec les mobiles et l’interface
entre les deux est connue sous le nom d’interface Um avec ses protocoles associés.
i. Le rôle de BTS
elle est chargée de la gestion physique du lien radio, Elle a pour fonction :
- la gestion de la liaison radio avec les stations mobiles.
- l’activation et la désactivation d’un canal radio. (elle ne prend pas la décision,
elle applique la décision BSC).
-le chiffrement du contenu à transmettre (pour la confidentialité de la communi-
cation sans fil).
-les codages canal, chiffrement des trames, modulation, démodulation et décodage
du signal radio (protection contre les erreurs de transmission, interférences,
bruits....).
- le contrôle de la couche liaison de données pour l’échange de signalisation entre
les mobiles et l’infrastructure réseau de l’opérateur et de la liaison de données avec
le BSC.

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-la surveillance des niveaux de champ reçu et de la qualité des signaux (nécessaire
pour Hanover).

b- Le contrôleur de station de base BSC


Le contrôleur de station de base BSC est l’élément intelligent du sous-système radio. Plusieurs
BSC sont reliées à la hiérarchie supérieure du réseau mobile MSC (Mobile service Switching
Center) par un lien s’appelle "lienA".
i. Le rôle de BSC
comme on a vu précédemment , la BTS est chargé de la gestion physique du lien
radio, le BSC sera la partie intelligente concernant ce lien
- Il gère une ou plusieurs stations de base.
- Il décide de l’activation/désactivation d’un canal vers une station mobile (MS).
- Il décide la puissance d’émission des BTS et des MS (Mobile station).
- Il gère les changements de cellules (Hand-over), la synchronisation de l’heure des
BTS.
-Il communique et informe la base de données locale VLR (Visitor Location Register)
de la nouvelle localisation de l’abonné (Dans cas de Hand-over).
(3) Le sous-système réseau NSS
Le sous-système réseau, appelé NSS ( Network Switching System) joue un rôle essentiel dans un
réseau mobile. Alors que le sous-réseau radio gère l’accès radio, les éléments du NSS prennent
en charge toutes les fonctions de contrôle et d’analyse d’informations contenues dans des bases
de données nécessaires à l’établissement de connexions utilisant une ou plusieurs des fonctions
suivantes : chiffrement, authentification ou roaming.
a- le centre de commutation mobile MSC
Les MSC sont des commutateurs de mobiles généralement associes aux bases de données VLR.
Le MSC assure une interconnexion entre le réseau mobile et le réseau fixe public. Il gère l’éta-
blissement des communications entre un mobile et un autre MSC, la transmission des messages
courts et l’exécution du handover si le MSC concerné est impliqué. Le handover est un méca-
nisme grâce auquel un mobile peut transférer sa connexion d’une BTS vers une autre (handover

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inter BTS) ou, sur la même BTS d’un canal radio vers un autre (handover intra BTS). On parle
de transfert automatique inter/intra cellule.
Le commutateur est un noeud important du réseau, il donne un accès vers les bases de données
du réseau et vers le centre d’authentification qui vérifie les droits des abonnés. En connexion
avec le VLR, le MSC contribue à la gestion de la mobilité des abonnés (à la localisation des
abonnés sur le réseau) mais aussi à la fourniture de tous les télé services offerts par le réseau :
voix, données, messageries ... Il peut également posséder une fonction de passerelle, GMSC
(Gateway MSC), qui est activée au début de chaque appel d’un abonné fixe vers un abonné
mobile.
Un couple MSC / VLR gère généralement une centaine de milliers d’abonnés. Les commutateurs
MSC sont souvent des commutateurs de transit des réseaux téléphoniques fixes sur lesquels ont
été implantés des fonctionnalités spécifiques au réseau GSM.
b- Registre de localisation d’accueil (HLR)
Cette base de données contient toutes les informations administratives sur chaque abonné ainsi
que son dernier emplacement connu. De cette façon, le réseau GSM est en mesure d’acheminer
les appels vers la station de base concernée pour le MS. Lorsqu’un utilisateur allume son télé-
phone, le téléphone s’enregistre sur le réseau et à partir de là, il est possible de déterminer avec
quel BTS il communique afin que les appels entrants puissent être acheminés de manière appro-
priée. Même lorsque le téléphone n’est pas actif (mais allumé), il se réenregistre périodiquement
pour s’assurer que le réseau (HLR) est au courant de sa dernière position. Il y a un HLR par
réseau, bien qu’il puisse être réparti entre divers sous-centres pour des raisons opérationnelles.
c- Registre de localisation des visiteurs (VLR)
Il contient des informations sélectionnées du HLR qui permettent de fournir les services sélec-
tionnés pour l’abonné individuel. Le VLR peut être mis en œuvre en tant qu’entité distincte,
mais il est généralement réalisé en tant que partie intégrante du MSC, plutôt qu’en tant qu’en-
tité distincte. De cette façon, l’accès est rendu plus rapide et plus pratique.
d- Registre d’identité de l’équipement (EIR)
L’EIR est l’entité qui décide si un équipement mobile donné peut être autorisé sur le réseau.
Chaque équipement mobile a un numéro connu sous le nom d’identité internationale de l’équi-

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pement mobile. Ce numéro, comme mentionné ci-dessus, est installé dans l’équipement et est
vérifié par le réseau lors de l’enregistrement. En fonction des informations contenues dans l’EIR,
le mobile peut se voir attribuer l’un des trois états suivants : autorisé sur le réseau, interdit
d’accès ou surveillé en cas de problème.
e- Centre d’authentification (AuC)
L’AuC est une base de données protégée qui contient la clé secrète également contenue dans
la carte SIM de l’utilisateur. Il est utilisé pour l’authentification et le chiffrement sur le canal
radio.
f- Centre de commutation mobile gateway (GMSC)
Le GMSC est le point où un appel de terminaison ME est initialement acheminé, sans aucune
connaissance de l’emplacement du MS. Le GMSC est ainsi chargé d’obtenir le MSRN (Mobile
Station Roaming Number) du HLR basé sur le MSISDN (Mobile Station ISDN number, le
« numéro d’annuaire » d’un MS) et d’acheminer l’appel vers le MSC visité correctement. La
partie « MSC » du terme GMSC est trompeuse, car l’opération de passerelle ne nécessite aucun
lien vers un MSC.
(4) Sous-système d’exploitation et de support (OSS)
L’OSS ou sous-système de soutien à l’exploitation est un élément de l’architecture globale du
réseau de communications mobiles GSM qui est connecté aux composants du NSS et du BSC.
Il est utilisé pour contrôler et surveiller l’ensemble du réseau GSM et il est également utilisé
pour contrôler la charge de trafic du BSS. Il convient de noter qu’à mesure que le nombre
de BS augmente avec la mise à l’échelle de la population d’abonnés, certaines des tâches de
maintenance sont transférées au BTS, ce qui permet de réaliser des économies sur le coût de
possession du système.

3.3.2 Interfaces réseau GSM

Afin de s’assurer que les réseaux puissent être assemblés à partir d’éléments de différents
fabricants, des interfaces standard ont été définies. De cette façon, il pourrait être garanti que

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la façon dont ils communiquaient serait la même quel que soit le fabricant.
Cette approche a permis à un grand nombre de fabricants d’équipements d’entrer sur le marché
et d’augmenter le nombre global de fournisseurs et le niveau de concurrence.
Les interfaces variaient en fonction de la connexion, c’est-à-dire des éléments de réseau ou des
entités connectés.
L’interface Um :C’est l’interface entre les deux sous systèmes MS et la BTS. On la
nomme couramment interface radio ou interface air.
L’interface Abis :C’est l’interface entre les deux composants du sous système BSS : la
BTS (BaseStation Transceiver) et le BSC (Base Station Controler).
L’interface A : C’est l’interface entre les deux sous systèmes BSS (Base Station Sub
System) et le NSS (NetworkSub System).

3.4 Les réseaux UMTS

Le réseau UMTS vient se combiner au réseaux déjà existant (GSM et GPRS). La mise en
place de ce réseau va permètre a un opérateur de compléter son offre existant (Voix et Data)
par l’apport de nouveaux services en mode paquet (les fonctionnalitées multimédia).

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3.4.1 Architecture du réseau UMTS

L’architecture d’un réseau peut être divisée en trois sous-systèmes :


– Terminal mobile.
– Réseau d’accés UTRAN : le node B, le RNC.
– Le réseau coeur CN.
(1) Réseau d’accés UTRAN
Le réseau d’accès UTRAN est doté de plusieurs fonctionnalités. Sa fonction principale est de
transférer les données générées par l’usager. Il est une passerelle entre l’équipement usager et
le réseau cœur via les interfaces Uu et Iu. Cependant, il est chargé d’autres fonctions : Gestion
des ressources radio , Synchronisation ,Mobilité ...
(a) L’équibement du réseau UTRAN
i. Le noeud B : est une station de base (ou antenne-relais) dans un réseau
mobile UMTS. C’est l’équivalent de la BTS dans les réseaux GSM. Il inclut un

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récepteur CDMA et un transmetteur CDMA. Il existe trois types de Node B :
- Node B UTRA-FDD et Node B UTRA-TDD : correspondant aux deux modes
UTRA.
- Node B mode dual : il est utilise pour les deux modes. simultanément.

Le rôle principal du NodeB est d’assurer les fonctions de réception et de


transmission radio pour une ou plusieurs cellules du réseau d’accès de l’UMTS.de
plus, il gère des cellules radio utilisant différentes bandes de fréquences sur
différents secteurs (un secteur équivaut à une antenne physique).

ii. La Radio Network Controller RNC :C’est un élément de la partie radio


UTRAN d’un réseau de téléphonie mobile UMTS. C’est l’équivalent des BSC
des réseaux 2G.

le rôle principal du RNC est de router les communications entre le NodeB


et le réseau cœur de l’UMTS. De plus, il est chargée de :
- le contrôle des transmissions radio des stations de base.
-La gestion de la répartition de la ressource radio.
-Le chiffrement des données avant de l’envoi au téléphone mobile, ainsi qu’une
partie de la localisation des terminaux mobiles des abonnés.
-Il s’interface avec le SGSN pour la transmission des données et avec le MSC
pour le transfert de la voix et de la signalisation.

3.5 Les réseaux LTE

LTE était le successeur 4G du système UMTS 3G qui a été développé pour fournir une
évolution supplémentaire du système de télécommunications mobiles disponible.
Offrant des vitesses de données beaucoup plus élevées et des performances considérablement
améliorées ainsi que des coûts d’exploitation réduits, le système a commencé à être déployé

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sous sa forme de base vers 2008.
Les déploiements initiaux ont donné peu d’amélioration par rapport à la 3G HSPA et ont par-
fois été surnommés 3.5G ou 3.99G, mais bientôt la pleine capacité de LTE a été réalisée, il a
fourni un niveau de performance 4G complet.

3.5.1 Architecture du réseau LTE

Le réseau est constitué de deux parties : une partie radio (eUTRAN) et un cœur de réseau
« EPC » (Evolved Packet Core).
(1) La partie radio eUTRAN
La partie radio du réseau, appelée « eUTRAN », est simplifiée comparée à celles des réseaux
2G ou 3G (UTRAN), par l’intégration dans les stations de base « eNode B » des fonctions de
contrôle qui étaient auparavant localisées dans les RNC (Radio Network Controller) des réseaux
3G UMTS.

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La partie radio d’un réseau LTE se compose donc des eNode B, d’antennes locales ou dis-
tantes, de liaisons en fibres optiques vers les antennes locales ou distantes (liaisons CPRI) et
des liaisons IP reliant les eNodeB entre eux (liens X2) et avec le cœur de réseau (liens S1) via
un réseau de backhaul.
(2) Le cœur de réseau EPC
Le cœur de réseau appelé « EPC » (Evolved Packet Core) utilise des technologies « full IP »,
c’est-à-dire basées sur les protocoles Internet pour la signalisation, le transport de la voix et des
données. Ce cœur de réseau permet l’interconnexion via des routeurs avec les eNodeB distants,
les réseaux des autres opérateurs mobiles, les réseaux de téléphonie fixe et le réseau Internet.

L’EPC d’un opérateur LTE est principalement constitué de passerelles de services, Serving
Gateways (SGW) qui transportent le trafic de données (plan utilisateur) et concentrent le trafic
de plusieurs eNodeB, de MMEs qui gèrent la signalisation (plan de contrôle) et donnent l’accès
aux bases de données (HSS / HLR) contenant les identifiants et les droits des abonnés. Un
(ou plusieurs) PGW servent de passerelles vers le réseau Internet ; le PGW a aussi pour rôle
d’attribuer les adresses IP aux terminaux LTE.

L’EPC permet aussi, via d’autres passerelles, l’accès des terminaux au cœur de réseau LTE,
en utilisant d’autres types d’accès radio : des points d’accès Wi-Fi ou des femtocells générale-
ment connectés via des box ADSL ou FTTH.

L’utilisation du protocole IP de bout-en bout dans le cœur de réseau permet, par rapport
aux réseaux 3G, des temps de latence réduits pour l’accès internet et les appels vocaux LTE.

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Chapitre 4

Introduction sur les KPIs

4.1 Introduction

Après la phase de réglage (tuning) vient celle de l’optimisation qui identifie et résout les
problèmes du réseau on-Air principalement liés à l’augmentation du nombre d’abonnés.
Le processus d’optimisation aboutit généralement à des changements de paramètres pour les
différentes fonctionnalités telles le contrôle de puissance, la gestion de la capacité et le Hando-
ver.
Pour assurer une gestion efficace des performances d’un réseau cellulaire, il faut être capable
de naviguer dans les données rassemblées dans le réseau et déterminer les secteurs nécessitants
des améliorations.
En raison de la quantité énorme des données statistiques de performance qui sont rassemblées
par le réseau LTE, il s’avère judicieux d’extraire et de calculer des indicateurs clés de perfor-
mance lié directement à la qualité que de corréler toutes les données pour l’ensemble du réseau
pour construire une image cohérente de l’état du réseau. Les indicateurs clés de performance
sont des métriques formulées sur la base de mesures assez précises, connues sous le nom de
compteurs, récupérées à partir des différents composants du réseau.

20
4.2 L’objectif de l’optimisation

Les objectifs de l’optimisation sont résumés en les points suivant : -L’amélioration de la


qualité du service offert aux utilisateurs.
-Augmenter le volume du trafic transmis par le réseau avec les équipements existants.
-Trouver et corriger les problèmes existants après la mise en œuvre et l’intégration des sites.
-Répondre aux critères de qualité du réseau convenu dans les contrats de service.
-Satisfaire la couverture des objectifs pour divers services
-Maximiser la capacité du réseau.
-Minimiser le coût lié à la mise en œuvre de la solution.

4.3 La Qualité de Service (QOS)

La QOS est définit comme étant l’effet global produit par la qualité de fonctionnement d’un
service qui détermine le degré de satisfaction de l’utilisateur du service.
Selon les types du service à fournir, on peut lister les paramètres suivants pour définir la QoS :
- Le débit : principalement important dans le cas de téléchargement ou diffusion.
- Le délai de transit ou latence : C’est le délai de traversée du réseau, d’un bout à l’autre,
par un paquet.
- La disponibilité : ce critère reste important surtout pour les accès aux services service
partagé.
- Le taux de pertes de paquets.

4.4 Les KPI

Les KPI sont formulés pour mesurer les performances du réseau en termes d’accessibilité,
d’intégrité, de mobilité, de conservation et de qualité perçue par l’abonnée. Ils peuvent être
définis comme ensemble de résultats qui mesurent les performances durant les heures chargées
ou les heures normales sur le réseau entier

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4.4.1 La hiérarchie des KPI

Ce schema illustre l approche structure descendante des KPIs et montre comment plusieurs
mesures ou metriques de bas niveau peuvent etre consolidees en un KPI de niveau supperieur qui
reflete avec precision l’experience utilisateur. Ce sont les KPI de haut de niveau qui sont ensuite
utilises pour definer des objectifs de performance , ce qui garanti que l’effort est concentre la ou
il aura le maximum d’impact sur l’experience utilisateur, et que le client ou l’operateur tirera
le Meilleur parti des ameliorations.

22
4.4.2 KPI Hierarchical Structure

Cette figure donne un exemple spécifique, montrant comment un seul KPI (Session Setup
Success Rate) est créé à partir de plusieurs PI d’ordre inférieur. SSSR est un bon moyen de
mesurer l’expérience utilisateur lorsqu’il s’agit d’établir une session. Les utilisateurs ne seraient
conscients des événements de niveau inférieur que dans la mesure où ils ont un impact sur le
KPI de niveau supérieur. Ainsi, la définition de l’objectif de performance ( Performance Target)
sur le KPI de niveau supérieur (SSSR) donne le meilleur contrôle de l’expérience utilisateur.
Les statistiques de performance pour le niveau inférieur d’PI (Performance Indicator) peuvent
toujours être enregistrées, mais elles seraient utilisées pour des activités d’investigation ou de
dépannage et n’auraient pas d’objectifs associés.

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4.4.3 Example KPI Structure (LTE)

Lorsque cette méthodologie est appliquée à LTE dans son ensemble, elle aboutit à cette
structure de KPI recommandée. Au niveau supérieur, nous avons les catégories QOS de haut
niveau d’accessibilité, de rétention, d’intégrité et de mobilité.
L’intégrité peut être décomposée en KPI de latence, de débit et de performance des paquets.
La mobilité peut être décomposée en Intra-LTE et Inter-RAT.
Sous chacune de ces catégories QOS de haut niveau, nous pouvons définir un certain nombre
de KPI, comme indiqué ici.
- Accessibilité : la capacite d’un service a être obtenu dans des tolérances spécifiées et d’autres
conditions données, lorsqu’il est demande par l’utilisateur.
- Maintenabilité ( Retainability) : l’aptitude d’un service une fois obtenu a continuer a
être fourni dans des conditions donnes pendant une durée demandée.
- Intégrité : la mesure dans laquelle un service une fois obtenu est fourni sans déficiences
excessives.
- Mobilité : Exécution de tous les types de transfert.

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- Disponibilité : la disponibilité des cellules.

4.4.4 Mesure statistique de la KPI

La qualité du service dans les réseaux des télécommunications reflète le niveau de la renta-
bilité et la fiabilité d39 ;un réseau et de ses services. La métrique est directement produite par le
vrai trafic des abonnés. Chaque événement qui se produit dans le réseau (initiation/terminaison
d’appel, l’échec de Handover, etc.) est rapporté à l’ingénieur radio. Ainsi les statistiques sont
la manière la plus efficace pour surveiller les performances du réseau. La surveillance du réseau
est un élément principal pour atteindre la meilleure qualité du service. La surveillance de QoS
comporte l’observation, la qualification et l’ajustement permanent de divers paramètres du ré-
seau.

L’objectif de cette partie est de présenter et détailler tous les aspects liés à l’extraction, à la
manipulation et à l’exploitation des statistiques.

Les statistiques dans les réseaux mobiles (se rapporte à un ensemble général de métrique qui)
aide l’opérateur dans trois directions principales :
- D’abord, évaluer les performances du réseau.
- Ensuite, analyser les défauts et vérifier les améliorations.
- En fin, dimensionner l’extension du réseau.

les KPI considérées sont celles dus au déclenchement des compteurs de performances liées
au fonctionnement du réseau lui-même. À titre d’exemple, on peut trouver le taux de réussite
de connexion et le taux de réussite de Handover. Généralement, ces KPI proviennent statisti-
quement des eNodeB
En utilisant les statistiques, deux éléments devraient être distingués :
- Des compteurs purs (indicateurs élémentaires de performance, ou PIs), qui sont des valeurs

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incrémentales des événements, généralement sans pertinence significative si elles sont manipu-
lées individuellement. Ils fournissent des données sur un aspect spécifique (nombre d’appels,
par exemple) mais, pratiquement, il est difficile d’interpréter leurs valeurs.
- Les indicateurs de performance (KPI’s) : qui sont des formules calculées en se basant
sur les PI’s, traduisent mieux l’expérience de l’abonné.

4.4.5 Mesure de test sur site (ou Drive Test) KPI

Single site verification (SSV) / MSV cluster Certains KPI doivent être atteints par un
test sur site, tel que les KPI de la latence, attache detache, fast return, CSFB, Ping...etc. Les
résultats de mesure proviennent d’outils de test tels que Probes et Assistant , Teams

4.4.6 Principe d’extraction des statistiques

Le mécanisme de collection des statistiques est décrit sur la figure ci-dessous. On commence
d’abord par le recueil des statistiques, Les tableaux sont organisés par des catégories pour
permettre de réduire la charge et de télécharger seulement les mesures voulues (le trafic, dis-
ponibilité de ressource,Handover, etc.). Les abonnés mobiles envoient les mesures à l’eNodeB

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lors de la communication, les compteurs purs sont calculés dans des formules prédéfinies. Les
KPIs calculés sont alors groupés dans des rapports génériques qui peuvent être lu sur des outils
qui sont généralement développés pour l’usage interne à savoir pour archiver et visualiser les
statistiques comme le « Business Object » Les statistiques sont quotidiennement rapportées
afin de permettre à l’opérateur de surveiller le réseau d’une manière très réactive.

4.4.7 Compteurs des KPI

Compteurs

Un compteur peut être défini comme une valeur incrémentale d’un événement spécifique
répétitif. Dans la norme LTE, un événement peut correspondre à un message de signalisation.
Par exemple lors d’une communication téléphonique des milliers de messages et de signalisations
sont échangés entre le UE et le S-GW MME respectivement. La mise à jour des compteurs à un
certain point se fait via les messages échangés. Ce point est appelé le « point de déclenchement
».Et comme des milliers de messages de signalisation existent, de nombreux compteurs peuvent
également exister. Cependant, le nombre de compteurs utilisables dépend de la stratégie des
fournisseurs des équipements.

Formule de calcule

Une formule signifie une combinaison mathématique des compteurs qui a comme consé-
quence un indicateur significatif. Définir une formule en utilisant plusieurs PIs aide pour iden-
tifier un KPI. Comme susdit ; le KPI donne plus de flexibilité et de clarté à l’opérateur dans
l’interprétation du comportement du réseau. Les formules, une fois choisies, devraient rester
sans changement afin d’observer l’évolution des performances du réseau dans le temps. Ainsi,
on distingue principalement classes de mesure des KPIs : Accessibilité, Retenabilité, Mobilité,
Latence et Intégrité. Le tableau ci-après résume les spécificités de chaque KPI.

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Accessibilite : c’est la capacité de joindre le réseau et l’opérateur doit surveiller le taux de
succès d’établissement d’appel, la probabilité de blocage . . .etc. Elle se calcule dans le réseau
sur deux étapes : RRC et E-RAB, et par rapport à différents services.

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L’accessibilité RRC : se calcule par le taux de succès d’établissement de connexions des
ressources de contrôle radio RRC qui est définie par rapport à deux type de service CS (Circuit
Switch) et PS (paquet switch). (Le protocole RRC a pour but est de transférer les informations
de signalisation entre l’UE et la station de base) : diffusion des information du system ex : info
pour les deux etats Idle et Connected , control la connexion RRC , control tout le HO
L’accessibilité E-RAB : se calcule par le taux de succès d’établissement de E-RAB (pour
chaque E-RAB CS et PS et pour chaque débit de données UL et DL).

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Chapitre 5

Canclusion

Le stage que nous avons effectué chez Ericsson Algérie, nous a permit de nous initier au
monde du travail et acquérir une certaine experience dans le domaine de la télécommunication.
nous avons vue les notion principale de la télécomunication on suite Nous avons étudié la
technologie GSM et UMTS et LTE en présentant leurs différentes architectures, puis on a fait
une introduction sur les KPI .

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Bibliographie

[1] AUDREY KEVIN, D. N. Installation et maintenance d’une BTS, 2008.

[2] B., BENMAMMAR, AND A., AMRAOUI. Allocation des ressources radio et accés dyna-
mique au spectre.

[3] DEMOULIN, C., AND VAN DROOGENBROECK, M. Principes de base du fonctionne-


ment du réseau GSM, 2004.

[4] IR. WILLY PIRARD. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES RESEAUX DE TE-


LEPHONIE MOBILE GSM.

[5] GSM Network Architecture : GSM System Architecture » Electronics Notes (electronics-
notes.com)

[6] 3G UMTS Network Architecture » Electronics Notes (electronics-notes.com)

[7] What is LTE : Tutorial Overview » Electronics Notes (electronics-notes.com)

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