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M1101 - Introduction aux systèmes informatiques (1ère année) M. Molnar
TD no 6 - Installation d’Ubuntu
Dans cette première partie, nous allons supposer que l’on part d’un ordinateur sur lequel
Windows est installé. En salle 114 c’est Windows XP (SP2) mais la version n’est pas très
importante puisqu’on ne fera rien sous Windows.
Nous allons voir comment installer Linux à côté de Windows pour que les deux systèmes
d’exploitation soient accessibles sur la même machine.
1. Démarrez la machine sous Windows. Le nom d’utilisateur en salle 114 est administrateur,
le mot de passe est gx620.
2. Insérez le CD d’Ubuntu dans le lecteur de l’ordinateur. Si tout se passe bien, le CD devrait
démarrer automatiquement.
3. Lorsque le programme du CD se lance :
— sélectionnez « Démo et installation complète ». Le programme va alors vous demander
si vous voulez redémarrer la machine.
— sélectionnez « Redémarrer maintenant ».
— cliquez sur le bouton « Terminer ».
La machine va maintenant redémarrer à partir du CD (sans passer par Windows), et exécuter
le programme d’installation d’Ubuntu. Vous devriez arriver sur un écran comme celui de la
Figure 1.
Remarque : Si l’ordinateur est configuré pour démarrer à partir d’un CD, il n’est en fait pas
nécessaire de passer par Windows. On peut simplement insérer le CD dans le lecteur et allumer
la machine pour démarrer l’installation.
4. Lorsque le programme se lance :
— choisissez le français comme langue d’installation.
— cliquez sur le bouton « Installer Ubuntu ».
Remarque : Le bouton « Essayer Ubuntu » vous permet de lancer Ubuntu à partir du
CD sans rien installer sur la machine, ce qui vous permet de tester l’utilisation d’Ubuntu sans
affecter votre machine. Vous pouvez tester toutes les fonctionnalités (terminal, navigateur web,
etc.) mais aucun fichier ne sera sauvegardé. Le système est cependant plus lent que s’il était
installé.
La fenêtre suivante vous demande de vérifier que votre ordinateur possède les conditions
nécessaires pour l’installation d’Ubuntu. Si vous installez Ubuntu chez vous, vous pouvez cocher
la case « Télécharger les mises à jour pendant l’installation » ce qui permettra de gagner
du temps par la suite lorsque vous ferez les mises à jour. Vous pouvez aussi cocher la case
« Installer ce logiciel tiers » qui installera la bibliothèque nécessaire à la lecture de fichiers MP3
(pas indispensable pour travailler sous Unix, mais ça vous permettra d’écouter de la musique).
Cependant, comme les machines en salle 114 sont plutôt lentes, nous n’allons pas cocher ces
options.
5. Cliquez sur le bouton « Continuer » sans cocher aucune des deux options.
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Figure 1 – Début de l’installation d’Ubuntu à partir du CD.
L’installation va alors vous demander le type d’installation à effectuer. Sur une machine ayant
déjà un Windows installé, vous avez trois options (Figure 2) :
— « Installer Ubuntu à côté de Microsoft Windows » pour créer un dual-boot de manière
presque automatique en utilisant les choix par défaut ;
— « Remplacer Microsoft Windows par Ubuntu » si vous voulez supprimer le système actuel
pour n’avoir qu’Ubuntu sur la machine ;
— « Autre chose » qui permet de manipuler manuellement les partitions pour préparer le
disque.
La première option fonctionne en général très bien. Cependant, pour des raisons pédagogiques,
nous allons refaire la table de partitions à la main dans ce TP.
6. Dans le menu « Type d’installation », sélectionnez l’option « Autre chose ».
Nous arrivons donc sur le menu « Préparer les partitions » (Figure 3). Cet écran nous in-
dique qu’il y a un disque dur sur la machine (/dev/sda) et qu’il contient une unique partition
(/dev/sda1) dont le système de fichier est ntfs (le système de fichier développé par Microsoft
pour Windows NT). La barre colorée en haut de l’écran représente le partitionnement du disque
(initialement la barre est intégralement verte puisqu’il n’y a qu’une seule partition).
La première étape consiste à réduire la taille de la partition présente, pour faire de la place
où mettre les nouvelles partitions.
7.Dans le menu « Préparer les partitions » :
— sélectionnez la partition /dev/sda1 ;
— cliquez sur le bouton « Modifier... » ;
— modifiez la taille de la partition à 40 000 Mo (la moitié de la taille du disque dur) ;
— ne changez pas les autres options (conservez « Ne pas utiliser la partition » puisqu’Ubuntu
ne doit pas écrire sur cette partition ;
— cliquez sur « OK » ;
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Figure 2 – Choix du type d’installation.
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— cliquez sur « Continuer » lorsque le programme vous demande de confirmer cette modi-
fication.
L’écran représentant l’état du disque devrait maintenant indiquer une partition (toujours la
même) et de l’espace libre. Seule la moitié gauche de la barre est maintenant verte (Figure 4).
Nous allons maintenant pouvoir créer les partitions utilisées par Linux. Dans ce TP, nous
allons créer 3 partitions :
— la partition principale d’Ubuntu sur laquelle seront les fichiers du système ;
— une partition de swap, c’est-à-dire un espace réservé sur le disque dur à utiliser lorsque
l’ordinateur manque de mémoire vive (Linux peut alors placer certaines données de la
RAM sur le disque dur dans cette partition) ;
— une partition de « données » qui sera partagée par Windows et Linux sur laquelle les deux
systèmes pourront lire et écrire des documents.
8. Pour créer la partition système :
— sélectionnez la ligne correspondant à l’espace libre ;
— cliquez sur « Ajouter... » ;
— Type de la parititon : Primaire ;
— Taille : 20 000 Mo ;
— Emplacement : Début ;
— Utiliser comme : système de fichiers journalisé ext4 ;
— Point de montage : / ;
— cliquez sur « Valider ».
Remarque :
— Le type de la partition n’est pas très important. Un disque peut avoir jusqu’à 4 partitions
principales, mais toutes les partitions Linux peuvent être secondaires.
— L’emplacement n’a pas d’importance.
— Le point de montage est très important pour cette partition. Ça indique que c’est cette
partition qui doit servir de partition principale au système puisqu’elle se trouve à la racine.
9. Pour créer la partition de swap :
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— sélectionnez la ligne correspondant à l’espace libre ;
— cliquez sur « Ajouter... » ;
— Type de la parititon : Logique ;
— Taille : 2 000 Mo ;
— Emplacement : Début ;
— Utiliser comme : espace d’échange (« swap ») ;
— cliquez sur « Valider ».
Remarque : En général, il est recommandé de faire une partition de swap de la même taille
que la quantité de RAM de la machine (les machines en salle 114 ont 2 Go de RAM).
10. Pour créer une partition commune de documents :
— sélectionnez la ligne correspondant à l’espace libre ;
— cliquez sur « Ajouter... » ;
— Type de la parititon : Logique ;
— Taille : laisser la valeur par défaut pour mettre tout l’espace restant (environ 18 000
Mo) ;
— Emplacement : Début ;
— Utiliser comme : système de fichiers FAT32 ;
— Point de montage : /windows ;
— cliquez sur « Valider ».
Remarque : En pratique cette partition n’est pas nécessaire car Linux peut lire et écrire sur
la partiton Windows existante, mais c’est un exercice intéressant à faire. Le système de fichier
FAT32 a le mérite d’être très compatible mais il a quelques limitations, en particulier le fait
de ne pas gérer de droits d’accès sur les fichiers et répertoires et de ne peut pas supporter des
fichiers de plus de 4 Go.
Vous devriez maintenant avoir 4 partitions, comme sur la Figure 5. À ce stade, rien n’est
encore validé et vous pouvez encore modifier chacune des partitions en la sélectionnant et en
cliquant sur le bouton « Modifier... ».
13. Lorsque la fenêtre « Disposition du clavier » apparaît (Figure 7), sélectionnez l’option
correspondant à votre clavier puis validez.
Indication : En général, le choix par défaut est bon. Vous pouvez vérifier en entrant des
caractères spéciaux dans la case prévue à cet effet en bas de la fenêtre pour vérifier que les
caractères qui apparaissent sont les bons.
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Figure 5 – Partitionnement final du disque dur.
Figure 6 – Localisation.
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Figure 7 – Choix de la disposition du clavier.
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Vous devriez ensuite arriver à la fenêtre vous permettant de définir les paramètres de l’admi-
nistrateur de la machine (Figure 8)
14. Entrez les informations concernant l’utilisateur principal, qui aura les droits d’adminis-
tration sur le système.
Remarque : Pour des raisons de simplicité par la suite, il est conseillé d’éviter les espaces
et caractères spéciaux dans le nom de la machine et de l’utilisateur. Le nom d’utilisateur
n’est en général constitué que de lettres minuscules.
Idéalement, le mot de passe choisi devrait par contre être assez complexe puisqu’il permettra
d’obtenir le contrôle total sur la machine.
Attention : N’oubliez surtout pas le mot de passe de l’administrateur ! Il vous sera rede-
mandé par la suite.
Après avoir choisi ces derniers paramètres, l’installation d’Ubuntu va commencer et prendre
un certain temps (Figure 9).
15. Lorsque l’installation est terminée, éjectez le disque du lecteur de CD et cliquez sur le
bouton « Redémarrer maintenant ».
Si tout s’est bien passé, lorsque la machine redémarre vous devriez arriver sur l’écran permet-
tant de choisir le système d’exploitation (Figure 10). Les deux options les plus importantes sont
la première (Ubuntu) et la dernière (Windows). Les autres options sont des modes de démarrage
spéciaux en cas de problèmes.
16. Choisissez la première option pour démarrer sous Ubuntu et appuyez sur Entrée pour
valider.
Remarque : Si vous ne faites rien, la première option est sélectionnée automatiquement après
un certain temps.
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Figure 10 – Le menu de démarrage (GRUB).
Lorsque vous démarrez Ubuntu, vous devriez trouver une interface proche de celle que vous
utilisez en salle informatique à l’IUT. Cependant, l’interface graphique par défaut pour Ubuntu
12.04 est Unity tandis que l’interface en salle informatique est Gnome.
En particulier, la plupart des applications installées sur l’ordinateur doivent être lancées à
partir du « tableau de bord », accessible en cliquant sur l’icône en haut de la barre latérale.
Dans le cadre qui s’ouvre alors, on peut rechercher une application ou un document en tapant
le nom recherché dans la barre de recherche.
1. À partir du bureau Ubuntu :
— cliquez sur l’icône « Accueil du tableau de bord » qui se trouve en haut de la barre
latérale (côté gauche de l’écran) ;
— dans le cadre qui s’ouvre, tapez « terminal » pour faire apparaître les applications cor-
respondantes ;
— ouvrez un terminal en cliquant sur l’icône.
Si vous utilisez souvent une application, vous pouvez créer une icône dans la barre latérale.
2. Recherchez « terminal » dans le tableau de bord puis faites glisser l’icône de l’application
dans la barre latérale pour créer un raccourci rapide.
Remarque : Vous pouvez réorganiser les icônes de la barre latérale en les glissant à l’endroit
désiré.
3. Faites un clic-droit sur les icônes de LibreOffice qui se trouvent dans la barre latérale,
puis sélectionnez l’action « Retirer du lanceur » pour les faire disparaître.
Pour installer de nouvelles applications, il existe 3 méthodes principales :
— utiliser la Logitèque Ubuntu ;
— utiliser le gestionnaire de paquets apt-get ;
— télécharger et compiler le code source de l’application.
4. Pour installer le lecteur multimédia VLC :
— ouvrez l’application Logitèque Ubuntu (soit par le tableau de bord, soit par son icône qui
est dans la barre latérale) ;
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— en utilisant la barre de recherche en haut à droite dans la fenêtre de l’application, cherchez
« VLC » ;
— dans les résultats de la recherche, sélectionnez « Lecteur multimédia VLC » ;
— cliquez sur le bouton « Installer » ;
— entrez votre mot de passe.
L’application devrait ensuite s’installer et créer une nouvelle icône dans la barre latérale.
Cette méthode est probablement la plus simple pour installer de nouveaux logiciels car elle est
totalement intégrée à Ubuntu et utilise une interface graphique. C’est donc la première méthode
à essayer pour installer une nouvelle application. Cependant, il existe beaucoup d’applications
qui ne sont pas disponibles par ce moyen.
Une autre méthode très répandue et également très automatisée consiste à utiliser le pro-
gramme apt-get permettant d’installer des paquets préparés pour les distributions Linux de
type Debian (dont Ubuntu fait partie).
En général, si vous essayez d’utiliser une commande qui n’est pas installée dans le terminal,
le système vous proposera d’utiliser cette méthode.
5. Ouvrez un terminal et tapez la commande convert (celle que l’on a utilisé dans le TD
no 4 pour faire un album d’images).
Lisez le message d’erreur.
La commande convert n’est pas installée par défaut dans Ubuntu, mais elle fait partie du
paquet imagemagick.
6. Dans le terminal :
— tapez la commande sudo apt-get install imagemagick ;
— entrez votre mot de passe s’il vous est demandé (il n’est pas redemandé si vous l’avez
entré récemment) ;
— lorsque le programme vous demande si vous voulez procéder à l’installation, confirmez
en appuyant sur Entrée.
7. Tapez la commande convert pour vérifier qu’elle fonctionne bien.
Remarque : Il existe beaucoup plus d’applications disponibles sous la forme de paquets
Debian que celles disponibles par la Logithèque Ubuntu. Bien que cette méthode soit un peu
plus austère, elle est donc très pratique.
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La première fenêtre (Figure 11) permet de définir le nom de la machine virtuelle à créer, et
d’indiquer le système d’exploitation que l’on va installer dessus (ceci est purement indicatif à
ce stade, mais ça permet à VirtualBox de proposer à l’utilisateur des choix adaptés pour les
réglages qui suivent).
3. Choisissez le nom que vous voulez donner à votre machine virtuelle (par exemple « Ubuntu »
puisque c’est ce que nous allons installer dessus) et le système que vous allez installer, dans
notre cas Linux version Ubuntu.
Il faut ensuite choisir combien de mémoire vive (RAM) doit être allouée au fonctionnement
de la machine virtuelle (Figure 12).
Plus vous donnez de mémoire à la machine virtuelle, plus elle pourra fonctionner de manière
fluide en exécutant plusieurs programmes à la fois, mais moins il restera de mémoire pour les
autres programmes fonctionnant à côté. Si vous comptez utiliser la machine virtuelle ponctuel-
lement sans utiliser d’autres programmes en même temps, vous pouvez mettre beaucoup de
RAM.
4. Allouez la moitié de la RAM présente sur votre machine pour la machine virtuelle, puis
passez à l’étape suivante.
Remarque : Ce choix peut être modifié facilement par la suite.
Il faut ensuite choisir ce que l’on va utiliser comme disque dur pour la machine virtuelle
(Figure 13). Le choix le plus simple (qui est sélectionné par défaut) est d’utiliser un disque
virtuel, c’est-à-dire un gros fichier sur la machine hôte qui représente l’ensemble des données
présentes sur le disque dur de la machine virtuelle. Il est également possible de donner un accès
direct à un disque dur de la machine hôte mais c’est une solution plus compliquée.
Le disque virtuel peut être créé avec une taille fixe ou bien alloué dynamiquement. Dans le
premier cas, cela signifie que VirtualBox va créer un fichier de la taille totale du disque virtuel
dès le début, et utiliser ce fichier pour tous les accès (lecture/écriture) par la suite. La taille du
fichier ne changera pas au cours de l’évolution de la machine virtuelle.
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Figure 12 – Allocation de la RAM.
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Figure 13 – Choix du disque.
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— sélectionnez l’option « Choisissez un fichier de CD/DVD virtuel... »
— allez chercher l’image CD d’installation d’Ubuntu 12.04 qui se trouve dans le répertoire
C:\vbox ;
— cliquez sur le bouton « OK » pour valider.
Remarque : Au lieu de choisir un fichier comme image disque, on peut également placer un
CD dans le lecteur de la machine et choisir l’option « Lecteur de l’hôte » comme contenu du
lecteur CD.
7. Une fois le disque sélectionné, démarrez la machine virtuelle en cliquant sur le bouton
« Démarrer » pour commencer l’installation d’Ubuntu à partir du CD.
La touche Host
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L’installation d’Ubuntu sur une machine virtuelle est plus simple que lorsque l’on cherche
à l’installer à côté d’un système existant puisqu’il n’est plus nécessaire de refaire la table de
partitions (la totalité du disque virtuel peut être utilisé pour Linux).
8. Démarrez l’installation d’Ubuntu comme précédemment, mais cette fois-ci choisissez l’op-
tion « Effacer le disque et installer Ubuntu » comme type d’installation (Figure 16).
Remarque : Ne vous inquiétez pas, c’est du disque de la machine virtuelle qu’il s’agit. Le
système hôte ne peut pas être affecté par le fonctionnement de la machine virtuelle.
Après avoir installé Ubuntu sur une machine virtuelle, vous remarquerez probablement qu’il
fonctionne très lentement et avec des paramètres graphiques faibles.
Pour améliorer celà, il faut installer des pilotes spécifiques fournis par VirtualBox, qui per-
mettront d’utiliser les capacités du système hôte dans la machine virtuelle.
1. Lorsque la machine virtuelle est lancée, choisissez « Périphériques > Installer les Additions
Invité... » dans le menu de l’application (ou bien utilisez le raccourci clavier Host-D).
Ceci devrait automatiquement démarrer l’installation des pilotes additionnels (Figure 17).
2. Confirmez l’exécution et entrez votre mot de passe pour permettre l’installation des
fichiers en tant qu’administrateur. Lorsque l’installation est terminée, appuyez sur Entrée
pour fermer la fenêtre.
3. Une fois l’installation terminée, éteignez la machine virtuelle (icône en forme de roue
dentée en haut à droite).
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Figure 17 – Installation des pilotes additionnels.
Nous pouvons maintenant améliorer les performances du système virtuel en modifiant les
paramètres de la machine virtuelle.
4. Dans le menu de VirtualBox :
— sélectionnez la machine virtuelle Ubuntu ;
— cliquez sur le bouton « Configuration » ;
— dans l’onglet « Affichage », augmentez la mémoire vidéo disponible (vous pouvez la mettre
au maximum) et cochez les cases « Activer l’accélération 3D » et « Activer l’accélération
2D » (Figure 18).
Remarque : Si le fait de cocher la case « Activer l’accélération 2D » provoque l’apparition
d’un message indiquant que cette option n’est pas optimale, décochez la case.
Lorsque vous démarrerez la machine virtuelle, la résolution graphique utilisée devrait être
bien meilleure (la fenêtre est plus grande) et l’interface graphique devrait être plus fluide.
L’installation des guest additions active également l’intégration de la souris, qui permet au
curseur de la souris de sortir de la fenêtre de la machine virtuelle même quand la souris est
capturée. Ceci permet alors de cliquer simplement en dehors de la fenêtre pour rendre le contrôle
à la machine hôte, sans avoir à utiliser la touche Host.
Remarque : Lorsque vous utilisez la machine virtuelle, vous pouvez utiliser le raccourci
clavier Host-F pour passer en mode plein écran (et le même raccourci clavier pour revenir au
mode fenêtre).
Nous allons maintenant voir comment modifier certains réglages pour pouvoir échanger des
informations entre le système hôte et le système virtuel.
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Figure 18 – Réglages d’optimisation video.
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Si vous voulez que ce répertoire soit toujours disponible (à chaque fois que vous lancez la
machine virtuelle), cochez la case « Make Permanent » (cf. Figure 19).
Maintenant, la machine virtuelle dispose d’un accès à ce répertoire. Cependant, il n’est pas
monté, c’est-à-dire qu’il n’est pas accessible dans le système de fichiers. Pour monter le réper-
toire, il faut utiliser la commande mount.
10. Dans un terminal, tapez les commandes suivantes pour monter le répertoire Partage :
$ mkdir ~/ Partage
$ sudo mount -t vboxsf -o uid=$UID ,gid=$GID Partage ~/ Partage
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13. Trouvez votre numero d’utilisateur (UID) et votre numero de groupe (GID) à l’aide de
la commande id.
Indication : Normalement, les deux valent 1000 pour le premier utilisateur créé par le
système.
14. Ouvrez le fichier /etc/rc.local en tant que root à l’aide de la commande « sudo
gedit /etc/rc.local » (qui vous demandera votre mot de passe).
15. Ajoutez la ligne suivante juste avant la ligne exit 0 :
sudo mount -t vboxsf -o uid=$UID ,gid=$GID Partage /home/ $USER / Partage
dans laquelle vous devez remplacer les variables $UID, $GID et $USER par votre UID, GID et
nom d’utilisateur.
Sauvegardez le fichier et redémarrez la machine virtuelle.
16. Vérifiez que le répertoire ~/Partage contient bien le fichier test.txt créé précédemment.
Remarque : Il est fortement conseillé de ne partager entre les deux systèmes que des ré-
pertoires qui ne contiennent que des « documents », et non pas des fichiers systèmes. En effet,
il n’est pas bon de laisser un système d’exploitation accéder aux fichiers systèmes d’un autre.
Aujourd’hui tous les systèmes d’exploitation proposent un répertoire Documents dans le réper-
toire personnel de l’utilisateur, et c’est ce répertoire ou un de ses sous-répertoires qu’il faut en
général partager.
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