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2°) Les valeurs des premiers termes de la suite (un) semblent indiquer que la suite (un) est strictement
croissante.
Considérons la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par f(x) = 2x + 1 .
x+2
x (x + 2) - (2x + 1) x 1
f est dérivable sur [0 ; +∞[ et on a f'(x) = 2 = 2x + 4 - 2x - 1 = 3
(x + 2)2 (x + 2)2 (x + 2)2
Pour tout réel x dans [0 ; +∞[ on a (x + 2)2 > 0, donc 3 > 0 c'est-à-dire f'(x) > 0
(x + 2)2
On en déduit que la fonction f est strictement croissante sur [0 ; +∞[.
Comme on a un = f(n), on peut conclure que la suite (un) est strictement croissante.
NB : on aurait pu aussi étudier le signe de un+1 - un
3°) On peut écrire un > 1,999 ⇔ 2n + 1 > 1,999 ⇔ 2n + 1 > 1,999 (n + 2) (car n + 2 > 0)
n+2
⇔ 2n + 1 > 1,999n + 3,998 ⇔ 2n - 1,999n > 3,998 - 1 ⇔ 0,001n > 2,998
⇔ n > 2,998 ⇔ n > 2998
0,001
Donc pour n > 2998 , on a un > 1,999 .
Comme on sait que pour tout n ∈ IN on a un < 2, on peut penser que les valeurs de un sont extrêmement
proches de 2 quand n devient infiniment grand .
NB : même si un ne peut pas être égal à 2, il peut en être aussi proche que l'on veut. En effet si on prend
n'importe quel nombre très proche de 2, par exemple 1,9999999 on peut démontrer comme on vient de
le faire plus haut que pour n assez grand on a un > 1,9999999